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La Communauté Urbaine de Strasbourg première étape du tour de France des Services Mobiles sans contact
La Communauté Urbaine de Strasbourg et son Président Jacques Bigot, en partenariat avec le Forum des services mobiles sans contact ont organisé Jeudi 3 février une conférence pour annoncer sa sélection parmi les neuf grandes villes territoires leaders du sans contact mobile : Bordeaux , Caen, Lille, Marseille, Nice, Paris, Rennes et Toulouse.
En introduction Le Président du Forum SMSC, Jean Michel Gadrat a rappelé sa raison d’être à savoir le développement et la défense de la filière sans contact française dans un contexte international où le téléphone mobile s’est généralisé et imposé comme un support multiservices pour répondre à une forte attente de la population, simple, sûr tout a fait conforme aux règles de la CNIL puisqu’il suppose un acte 
volontaire . 
Pour Jacques Bigot il ne fait aucun doute que le développement des services mobiles s’inscrit parfaitement dans le plan d’actions de la collectivité ; il doit contribuer à son rayonnement dans l’univers des technologies nouvelles et assurer l'amélioration de la qualité du service aux usagers, en particulier dans les principaux domaines identifiés : mobilité et transport/ culture et tourisme/services à la personne.
Bien entendu il est nécessaire que ces services soient accessibles par le plus grand nombre d'utilisateurs, en toute sécurité et en respectant la confidentialité des informations personnelles, dans le respect des standards présents et futurs. Enfin et c’est un point essentiel ils doivent respecter les contraintes économiques : la technologie ne peut pas peser sur les contribuables et Jean-Philippe Lally , directeur de la Compagnie des transports strasbourgeois (CTS) a insisté sur le fait que l’utilisation du téléphone mobile dans le transport ne pourra pas être envisagée si elle augmente le coût de traitement.
Pour atteindre ses objectifs, la communauté urbaine de Strasbourg bénéficie de plusieurs atouts et en particulier les bonnes dispositions d’applications de références, susceptibles de générer rapidement des usages fréquents et donc de familiariser les habitants avec cette technologie; c’est le cas du transport public géré par la CTS où la technologie sans contact est largement répandue à travers la billettique ; c’est le cas du stationnement où les horodateurs (plus de 800) récemment mis à jour acceptent déjà la carte bancaire et intègrent l’antenne qui leur permettra d’accepter le paiement par carte ou téléphone mobile sans contact avant la fin de l’année; pour Régis Auriol, chef de service stratégie et gestion du stationnement, l’ergonomie du paiement sans contact , sans saisie du code secret, doit favoriser rapidement la transition. C’est le cas enfin du monde universitaire puisque Catherine Mongenet Vice présidente en charge de la stratégie à l’université de Strasbourg , a rappelé que 42000 cartes multiservices -Pass Campus- ont été diffusées à la grande satisfaction des étudiants et du personnel et pour la première fois en France, avec la possibilité d’utiliser la carte dans les transports publics. On doit considérer que la population des universitaires, où l’usage du téléphone mobile est largement répandu avec une grande proportion de Smartphones, constitue une cible privilégiée.
Plusieurs acteurs du marché ont confirmé leur volonté d’accompagner la CUS dans son projet. Orange dont Didier Durand , directeur des services mobiles sans contact , a confirmé la volonté de l’opérateur de diffuser 500 000 téléphones mobiles NFC dès cette année , dont une partie significative dans la version Smartphone. Et le régional de l’étape, le Crédit Mutuel , représenté par Claude Brun directeur des moyens de paiement , qui s’est plu a rappeler qu’en 2006 c’est déjà à Strasbourg que la banque avait effectué le premier paiement sans contact et qui se réjouissait de la certitude que ses prévisions d’alors se réaliseront dès 2011 dans la région berceau du groupe. Le Crédit Mutuel y annonce 300 000 cartes sans contact et au niveau national 95 000 terminaux compatibles qui complèteront les 70 000 installés en 2010, et ce sans surcoût pour les commerçants .