Revue de presse n° 22 du lundi 1er avril 2019

Revue de Presse ADCET n° 22 - Lundi 1er avril 2019

TRANSPORTS

SUISSE

Carte prépayée ou SMS: la prune est à deux vitesses

Pour les clients TL, la fraude n’est pas avérée au même moment selon le moyen de paiement choisi.

20min.ch - Francesco Brienza
Publié le 24 mars 2019

Piquer un sprint pour attraper le bus et prendre un ticket sur son natel dans la foulée peut coûter cher. Car la politique des Transports publics lausannois (TL) est claire: comme pour les CFF, «le billet doit être reçu avant de monter dans le véhicule». Un client en a fait l’expérience cet automne: «J’ai été collé alors que j’avais pris mon ticket SMS à bord, en toute bonne foi, une bonne minute avant d’apercevoir les agents. Ils n’ont rien voulu savoir. Avec une carte prépayée, ça se serait passé autrement.» 

Cette politique a pour but de sanctionner les resquilleurs qui achètent leur titre de transport à la vue des contrôleurs. Mais il existe une faille. La carte prépayée, vendue en kiosque, oblige les voyageurs à valider leur billet sur une borne qui se trouve à l’intérieur des véhicules. Aux haltes, les automates n’ont pas le lecteur nécessaire (lire ci-dessus). Porte-parole de la société, Alexandra Gindroz précise toutefois que «les clients doivent valider la carte immédiatement en montant». Une notion ambiguë, surtout si le bus est bondé.

En encadré

Lifting abandonné 

Au début du mois, les TL ont indiqué qu'ils ne renouvelleraient pas leurs 670 distributeurs de tickets. Devisé à 11 millions de francs, le projet devait permettre de corriger des défauts et d'équiper les appareils d'un lecteur de cartes sans contact. La décision a été reconsidérée. Aujourd'hui, moins d'un billet sur deux est vendu via un automate. La tendance vers les billets électroniques est claire. L'exception de la carte prépayée validée à bord a donc encore de beaux jours devant elle.

Lire la suite : https://www.20min.ch/ro/news/vaud/story/Carte-prepayee-ou-SMS--la-prune-est-a-deux-vitesses-26722551

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MND : Innovation dans le transport par câble urbain : point d'étape sur le développement de la technologie Cabline 2.0

boursorama.com
Publié le 26 mars 2019

Le groupe MND annonce que la première étape clé du projet Cabline 2.0 a été présentée début mars à l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME), arrêtant de ce fait le concept du projet et marquant le lancement des études de détail en vue de la construction d'un démonstrateur. Ce dernier constituera une véritable vitrine du savoir-faire du groupe en matière de mobilité urbaine.

Ce projet majeur de développement pour le groupe bénéficie d'un soutien fort de l'ADEME grâce à un financement d'un montant total de 4,4 M€, dont 1,7 M€ sous forme de subvention, obtenu en 2017 au titre du Programme des Investissements d'avenir (PIA).

Lire la suite : https://www.actusnews.com/documents_communiques/ACTUS-0-57647-mnd-cp-cabline2.0-26032019-fr-vdef.pdf

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Ubi Transport, en pole sur le bus connecté

tribuca.net - Pierre-Olivier Burdin
Publié le 27 mars 2019

Ubi Transports emploie une cinquantaine de personnes entre Mâcon, Paris et Cagnes-sur-Mer.

Spécialisée dans le monitoring du transport scolaire et urbain, l'entreprise s'est installée à Cagnes-sur-Mer d'où elle compte piloter son développement à l'international. 

De Mâcon à Cagnes-sur Mer, Ubi Transport a effectué un sacré bout de chemin depuis ses débuts. La société fondée en 2012 par Jean-Paul Medioni a bâti sa réussite grâce à une solution de supervision du transport scolaire. "Il y avait une vraie problématique dans ce domaine. Pas de suivi en temps réel, impossible de savoir si un enfant avait bien pris son car, et aucune visibilité sur l'usage de ce service public pour la collectivité" relate Laurence Medioni, directrice RSE de la société.

Baptisé 2School, le système d'Ubi Transports permet de fournir des statistiques dynamiques sur le trajet du bus : localisation en temps réel, identité des passagers, nombre d'élèves par arrêt, retard ou avance, état du trafic... Une petite prouesse rendue possible au moyen d'un valideur connecté au cloud, d'une carte de transport sans contact remis à chaque élève et d'un smartphone apposé à côté du conducteur. "Un dispositif complètement inédit en France, souligne Laurence Medioni. On a mixé la géolocalisation et le sans-contact pour obtenir les données les plus pertinentes possibles et ainsi optimiser les trajets." A la clé, des économies substantielles pour les collectivités et de la sérénité pour les familles qui ont accès aux infos.

Lire la suite : https://tribuca.net/numerique_45761790-ubi-transport-en-pole-sur-le-bus-connecte

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L’open payment, ce nouveau dispositif qui fluidifie le trafic urbain

nexitylab.fr
Publié le 25 mars 2019

Vous souvenez-vous de la fois où vous avez dû vous mettre tout au bout de la file d’attente pour acheter votre ticket de métro ou recharger votre pass ? Et si nous vous disions que bientôt, vous pourrez vous servir de votre carte bancaire comme titre de transport… Éclairage sur une technologie clé de la mobilité de demain : l’open payment.

L’open payment, comment ça fonctionne ?

Si ce nouveau concept a pu voir le jour, c’est d’abord grâce à l’émergence des cartes de paiement sans contact, qui représentaient déjà en 2018 plus de 70% des cartes françaises. Le principe ? Payer et utiliser son titre de transport en utilisant sa carte bancaire. Il suffit en effet pour l’utilisateur de passer sa carte devant une borne équipée qui affichera alors si le voyage est validé. Lorsqu’un contrôleur se présentera, c’est donc la carte de paiement qui fera office de titre de transport.

Derrière ce geste simple se cache un processus tout de même complexe, l’une des ambitions de l’open payment étant aussi d’optimiser le coût du trajet de la personne qui l’utilise :

• En présentant votre carte bancaire à un valideur, ce dernier va identifier un token, c’est-à-dire un identifiant unique généré par votre carte.

• Le valideur récupère les informations nécessaires au paiement à un serveur d’acceptance : un système connecté aux banques pour les demandes de paiement. Il vérifie notamment que votre carte n’a pas été volée.

• Toutes les données concernant votre trajet (date/heure/ligne empruntée) et votre token sont envoyés au serveur d’open payment. On appelle cet ensemble de données un « tap ».

• En fin de journée, tous les taps d’un token sont analysés afin de reconstruire l’ensemble du trajet. Le prix total de la journée est calculé en fonction.

Lire la suite : https://www.nexitylab.fr/mobilites/lopen-payment-ce-nouveau-dispositif-qui-fluidifie-le-trafic-urbain/

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Transport : améliorer oui, mais avec quel financement ?

ifrap.org - Sandrine Gorreri
Publié le 25 mars 2019

Annoncée pour le printemps 2018, puis finalement présentée en fin d’année (le texte a été présenté en Conseil des ministres le 26 novembre dernier), la loi LOM, pour Loi d’orientation des mobilités, devait entamer son parcours parlementaire sur fond de contexte agité de crise des gilets jaunes, avant d’être repoussée. Elle revient aujourd'hui au Parlement. Nous proposons un focus sur les principaux enjeux de la loi qui, selon nous, illustre bien le mal français : comment, avec la crise des gilets jaunes, financer de nouveaux services publics de mobilité ou de nouvelles infrastructures de transport alors que prélèvements obligatoires et dépenses publiques atteignent aujourd'hui des sommets ?

La loi s’est appuyée en amont sur des assises de la mobilité qui se sont tenues à l’automne 2017 avec une plateforme participative (sur laquelle la Fondation iFRAP a posté sa contribution), sous la houlette de Nicolas Hulot, alors ministre de la transition écologique, et Elisabeth Borne, ministre des transports.

Le dossier de presse du ministère rappelle que les transports représentent 13% du budget des Français et qu’ils y consacrent en moyenne 1 heure par jour. Il rappelle également que la mobilité constitue l'un des engagements du président de la République qui avait déclaré durant la campagne présidentielle "le combat que je souhaite engager pour les années à venir, c’est celui des transports du quotidien".

Oui, mais tout cela c’était avant, avant la crise des gilets jaunes, elle-même déclenchée par la hausse de la fiscalité des carburants, présentée comme une incitation à changer nos modes de locomotion. Le parcours parlementaire, lui, devra tenir compte des revendications de tous ceux qui n’ont d’autres moyens de transport que l’automobile. Il devra aussi tenir compte du ras-le bol fiscal

Lire la suite : http://www.ifrap.org/agriculture-et-energie/transport-ameliorer-oui-mais-avec-quel-financement

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Le transport à la carte est proposé aux habitants d'Orléans-La Source

larep.fr
Publié le 28 mars 2019

Bruno Malinverno, vice-président métropolitain chargé des transports, a organisé une réunion récemment afin d’évoquer le manque de bus à La Source et l’attente aux arrêts.

Le rendez-­vous était donné en mairie de proximité d’Orléans-­La Source, par Bruno Malinverno, vice-président chargé des transports au sein de la Métropole.

Au programme de cette réunion avec les habitants : le manque de bus (le soir notamment) et l’attente aux arrêts jugée trop longue par des habitants du sud du quartier.

À ce jour, le secteur est desservi par les lignes 7 et 28, dites "structurantes". Mais le nombre de liaisons paraît insuffisant et plusieurs personnes s’en plaignent. Cette habitante, par exemple :

"Je vais être obligée de déménager vers le centred’Orléans car ma fille rentre parfois tard le soir, à cause de ses études, et elle doit passer à pied par l’allée des Sapins, à partir de la station de tram Bolière car il n’y a plus le bus le soir. Je ne suis pas rassurée."

Lire la suite : https://www.larep.fr/orleans-45000/actualites/le-transport-a-la-carte-est-propose-aux-habitants-d-orleans-la-source_13525276/

 

MOBILITÉ

Europe: sécurité routière, nouvelles règles pour une mobilité propre, connectée et automatisée dans l'Union

Europa.eu
Bruxelles le 13 mars 2019

Source : Commission Européenne

La Commission européenne a adopté le 14 mars 2019 de nouvelles règles visant à intensifier le déploiement, sur les routes de l'Union, des systèmes de transport intelligents coopératifs (STI-C).

Cette nouvelle technologie permettra aux véhicules de communiquer entre eux, avec l'infrastructure routière et avec d'autres usagers de la route, et d'échanger des informations concernant, par exemple, des situations dangereuses, des travaux routiers et le minutage des feux de circulation, rendant ainsi les transports routiers plus sûrs, plus propres et plus efficaces. Les nouvelles règles sont conformes aux propositions sur la mobilité propre présentées par la Commission Juncker et marquent une nouvelle étape dans la modernisation du secteur européen de la mobilité, le conduisant vers la neutralité climatique dans la seconde moitié du siècle et contribuant à l'objectif à long terme de l'UE de faire en sorte que le nombre de morts et de blessés graves sur les routes s'approche de zéro d'ici à 2050 ("Vision zéro").

Mme Violeta Bulc, la commissaire européenne chargée de la mobilité et des transports, a déclaré: "Tout en restant ouvert à de nouvelles technologies et évolutions commerciales, l'acte adopté aujourd'hui apporte aux constructeurs automobiles et aux exploitants routiers, entre autres, la sécurité juridique tant attendue dont ils ont besoin pour commencer le déploiement à grande échelle des services STI-C dans toute l'Europe. Véritable tremplin vers une mobilité connectée et automatisée, il contribue de manière significative à la réalisation de nos ambitions en matière de sécurité routière."

Les règles adoptées aujourd'hui marquent une étape importante car elles permettent la communication entre les véhicules. Dès cette année, les véhicules, les panneaux de signalisation et les autoroutes seront équipés d'une technologie permettant d'envoyer des messages types à tous les participants au trafic routier autour d'eux.

Lire la suite : http://europa.eu/rapid/press-release_IP-19-1648_fr.htm

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BELGIQUE

"Le budget mobilité doit offrir davantage de choix entre la voiture de société et les modes alternatifs" (François Bellot)

lecho.be - Benjamin Everaert, Jounaliste et Laurent Fabri, Newsmanager

Publié le 23 mars 2019

En termes de mobilité, les choses avancent en Belgique, selon la FEB et le ministre de la Mobilité François Bellot. Mais il s’agira de travailler ensemble si on espère arriver à quelque chose. Promouvoir ce qui existe déjà est aussi un chemin à suivre.

« En matière de mobilité, le meilleur trajet est toujours celui que l’on ne fait pas. On doit donc travailler aussi sur le télétravail. »

Si on y ajoute sa composante climat, la mobilité est peut-être le thème politico-sociétal le plus chaud du moment. Dans ce contexte, François Bellot (MR), le ministre de la Mobilité, défend son bilan. "Tout ce qu’on fait sur le ferroviaire, on l’a fait avant les marches pour le climat", rappelle l’homme. Nous l’avons mis en face à face avec Pieter Timmermans, le patron des patrons. "En tant que FEB nous devons toujours dire que ça doit aller plus vite, mais je dois avouer que ça avance", dit-il. Entretien croisé.

D’après notre enquête, la voiture reste le plus souvent la solution la plus rapide pour le trajet domicile-lieu de travail.

Lire la suite : https://www.lecho.be/dossier/mobilite/le-budget-mobilite-doit-offrir-davantage-de-choix-entre-la-voiture-de-societe-et-les-modes-alternatifs-francois-bellot/10110527.html

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Whitepaper: Exploring Mobility-as-a-Service with Juniper Research

VIEW THE INFOGRAPHIC

The New Era of Urban Mobility

Partnering with Juniper Research, moovel Group analyzes the Mobility-as-a-Service (MaaS) landscape revealing the profound disruption cities and transit agencies will experience within the new era of urban mobility.

Together commuters, businesses, and cities can create a more efficient, smarter city through embracing MaaS. In this white paper we discuss the evolution of urban mobility and subsequent emergence of MaaS, identifying the impact on stakeholders, and depicting a vision for the future of transportation; resulting in recommendations for addressing pain points experienced by technology, businesses, and cities.

Key findings:

• A MaaS ecosystem will reveal new business models and opportunities for the public and private sectors.

• Commuters will experience an increased quality of life and businesses will have greater productivity due to MaaS time savings.

• All dependent on policy, regulation, and collaboration.

Télécharger le white paper : https://www.moovel.com/en/news-resources/resources/whitepaper/juniper

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Prime mobilité : vous devrez choisir entre transports en commun ou prendre votre vélo et faire du covoiturage

publisenat.fr - Yann Quercia
Publié le : 26/03/2019

Alors que le gouvernement s’apprête à faire voter le forfait mobilité au Sénat, les sénateurs veulent que ce forfait puisse se cumuler avec le remboursement des indemnités de transports en commun.

Les débats sur le projet d’orientation des mobilités (LOM) reprennent ce mardi au Sénat. Ce deuxième bloc du projet de loi est l’occasion pour le gouvernement de demander un nouvel effort aux entreprises pour favoriser le pouvoir d’achat et la mobilité de leurs salariés. En 2019, les salariés qui utilisent un vélo pour aller au travail ou qui sont co-voitureurs pourront bénéficier d’un chèque allant jusqu’à 400 euros.

Sur le modèle de l'indemnité kilométrique vélo existant depuis 2015, le dispositif de soutien repose sur le volontariat des entreprises qui souhaitent l’adopter avec une exonération de charges sociales pour les y inciter. Dans un premier temps réservé aux salariés du privé, il sera étendu aux fonctionnaires en 2020. La ministre des Transports Elisabeth Borne a précisé que l’aide serait obligatoire pour les agents de la fonction publique, avec un montant ramené à 200 euros maximum.

Pas de cumul avec la prise en charge des frais de transports en commun

Alors qu’il était possible de cumuler l’indemnité kilométrique vélo et la prise en charge de la moitié des frais de transports en commun, le projet du gouvernement annule cette disposition introduite par la comission. Le gouvernement juge que ce cumul trop peu incitatif pour encourager le covoiturage : « La mesure visant à rendre possible le cumul du forfait mobilités durable avec la prise en charge, par l’employeur, d’une partie des frais d’abonnement de ses salariés aux transports publics ainsi que de leurs frais de carburant, parait trop peu incitative. Elle permet en effet à un conducteur, seul la majorité du temps, de cumuler avec des avantages liés à un abonnement aux transports en commun en toute liberté. Le gouvernement propose de revenir à une version où le cumul est possible sur le temps long, d’un mois à l’autre. »

La commission de l'aménagement du territoire et du développement durable du Sénat a adopté un amendement visant à pouvoir cumuler forfait mobilité et remboursement des indemnités de transport en commun: « Certains salariés qui habitent loin de leur lieu de travail peuvent souhaiter utiliser un vélo sur une partie de leur trajet, pour rejoindre une solution de transports publics. Par ailleurs, en fonction des saisons, les salariés pourront souhaiter alterner entre l'utilisation d'un vélo, d'un transport en commun ou de leur véhicule personnel.» L’amendement, porté par le rapporteur LR du texte, Didier Mandelli, sera examiné demain dans le cadre de l’article relatif au forfait mobilité.

Lundi 18 mars, dans une interview sur RMC, la ministre des Transports Elisabeth Borne s’est prononcée pour que la prime mobilité durable soit obligatoirement versée aux salariés des. Contacté par téléphone, le rapporteur de la loi au Sénat dit ne pas avoir entendu parler d’un possible amendement pour l’instant.

Le gouvernement fait état de discussion avec les partenaires sociaux « en vue de proposer, une fois les concertations abouties, une version consolidée » de cette prime mobilité.

Lire la suite : https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/prime-mobilite-vous-devrez-choisir-entre-transports-en-commun-ou-prendre-votre

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Conseil régional : Marie-Guite Dufay présente le ticket mobilité, l'opposition critique

lyonne.fr - Véronique Sellès
Publié le 29 mars 2019

Le ticket mobilité, Marie-Guite Dufay l'avait annoncé en fin d'année dernière. Sur le même format qu'un "ticket restaurant", il se monte à 30 euros soumis à conditions (un aller retour domicile-travail de 60 km minimum et jusqu'à deux SMIC de revenu mensuel) dont la moitié prise en charge par la Région.

« Nous débattrons du « ticket mobilité » que j’ai souhaité proposer aux salariés qui résident en milieu rural et n’ont pas d’autre choix, pour se rendre à leur travail, que d’utiliser leur véhicule. Nous avons consacré une réunion de CTAP (Conférence territoriale de l’action publique) à ce sujet en décembre. Dans la foulée de cette réflexion, nous avons travaillé ce ticket mobilité avec les organisations patronales et les syndicats. Ce ticket mobilité sera donc financé à la fois par la Région et par l’entreprise. Il a vocation à être remplacé à terme par des solutions de co-voiturage public organisé. Michel Neugnot (vice-présidente en charge des mobilités) se fait fort pour que nous soyons la première Région de France à mettre en place cette démarche en zone peu dense et dès cette année, nous lancerons des tests sur trois territoires expérimentaux : le Jovinien, le Montbardois-Châtillonnais et le secteur de Valdahon. La mobilité partout et pour tous n’a pas vocation à ne demeurer qu’un beau slogan. »

Lire la suite : https://www.lyonne.fr/dijon-21000/actualites/conseil-regional-marie-guite-dufay-presente-le-ticket-mobilite-l-opposition-critique_13528279/

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La région Bourgogne-France-Comté vote un « ticket mobilité » de 30 euros par mois

francebleu.fr - Alexandre Berthaud
Vendredi 29 mars 2019

Le conseil régional a adopté vendredi 29 mars une mesure visant à aider les plus précaires dans leurs déplacements du quotidien. Il s'agit d'un ticket mobilité d'une valeur de 30 euros par mois, il faut remplir certaines conditions pour l'obtenir.

Deux millions d'euros : voilà ce que la Région compte investir dans une mesure qui paraît tout à fait inspirée des problématiques soulevées par les gilets jaunes. Une aide à la mobilité pour les trajets domicile-travail : 30 euros par mois. L'aide est conditionnée : il faut toucher moins de deux fois le SMIC, faire au moins 60 kilomètres par jour pour aller travailler, avoir un CDD d'au moins un mois ou un CDI. Il s'agit d'un "ticket-mobilité", sur le même format qu'un ticket-restaurant.

La droite s'abstient

L'opposition de droite déplore une mesure "de communication", "elle n'englobe pas toute la population, on exclut des artisans, des intérimaires, des infirmières", dit Patrick Genre, maire de Pontarlier (Doubs). Autre problème, ce sera aux entreprises de gérer la mesure avant de se faire rembourser par la région : "c'est une mesure technocratique, des déclarations, des coûts de gestion, il y aura des conflits sur le nobmre de kilomètres, quel référentiel on utilise, quel GPS, etc". La droite s'est abstenue de voter, elle ne voulait pas non plus voter contre. 

La majorité de gauche a donc voté le texte, "il vaut mieux innover, commencer plutôt que ne rien faire", réplique Marie-Guite Dufay, la présidente de la région. La réforme sera mise en place à partir du 1er mai.

Lire la suite : https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/la-region-bourgogne-france-comte-vote-un-ticket-mobilite-de-30-euros-par-mois-1553883585