Budget - Fiscalité
Les régions qui vont le plus bénéficier de la baisse des impôts de production
lesechos.fr - Isabelle Couet
Publié le 4 septembre 2020
La baisse de 10 milliards d'euros par an des impôts de production constitue l'une des mesures phare du plan de relance. L'impact ne sera pas le même dans tout l'Hexagone. Les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Île-de-France seront les principales bénéficiaires.
C'est à Marcq-en-Baroeul dans le Nord que le ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance fera, ce vendredi, sa première visite après la présentation, jeudi, du plan de relance sur le thème de la « relocalisation industrielle ». Le dispositif, qui vise à renforcer la compétitivité de l'économie française, comporte une mesure très attendue par le patronat : une baisse des impôts qui pèsent sur les facteurs de production des entreprises (indépendamment de leurs bénéfices), pour un montant de 10 milliards d'euros chaque année.
Cette fiscalité jugée « confiscatoire » par Bruno le Maire pénalise les entreprises tricolores par rapport à leurs homologues des pays voisins. L'industrie, qui représente 13,6 % de la valeur ajoutée nationale, s'acquitte de 19,2 % des impôts de production, soit une part « disproportionnée », souligne le document officiel accompagnant le plan de relance. Ces impôts « pèsent sur l'attractivité du territoire et peuvent défavorablement affecter les décisions d'implantation et d'investissement », est-il encore écrit.
Les régions gagnantes
Quels seront les effets de cette baisse de la fiscalité ? Qui en profitera le plus ? D'un point de vue géographique, les régions Ile-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes (qui concentrent respectivement 27 % et 13 % des redevables) seront les principales bénéficiaires de la réduction de moitié de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), l'une des grandes composantes des impôts de production. Viennent ensuite les Hauts-de-France, la région Grand-Est, l'Occitanie et la Nouvelle-Aquitaine (qui accueillent chacune entre 7 et 8 % des redevables), selon le document.
Mobilité
Finlande : une ville récompense ses citoyens en fonction de leur bilan carbone
Publié le 2 septembre 2020
Pour favoriser la mobilité propre, la ville de Lahti en Finlande offre à ses habitants les plus "responsables" des titres de transport et autres récompenses.
Bons d’achat et tickets de bus… Les bons gestes sont gratifiés à Lahti. L’initiative "CitiCap" a été déployée dans la commune finlandaise de 120 000 habitants afin d’inciter chacun à la réduction de ses émissions de carbone. Cette application met au défi quotidiennement chaque utilisateur volontaire de réduire ses émissions en remplaçant en moyenne 20 km de ses déplacements automobiles par des moyens de transports en commun ou à vélo.
Financé par l’Union européenne, ce programme vise à recueillir des données sur les déplacements des citoyens dans les grandes et moyennes villes européennes. Pour cela, CitiCap trace les émissions de carbone émises par chaque habitant en détectant les déplacements en voiture, en transports publics, à vélo ou à pied. Dans la pratique, les utilisateurs de l’application sont crédités chaque semaine d’un quota carbone. Lorsqu’il n’est pas épuisé en fin de semaine, l’excèdent du quota est transformé en monnaie virtuelle échangeable contre des bons d’achat dans des établissements partenaires, un ticket de bus ou une entrée dans des lieux sportifs et culturels.
Nous avons pour objectif de trouver les manières les plus stimulantes d'inciter les gens à marcher, à utiliser leur vélo et à emprunter les transports publics. Dans le cadre de CitiCAP, nous développerons de toutes nouvelles mesures incitatives publiques, l'échange des droits d'émissions du carbone (PCT), qui pourraient révolutionner la participation des citoyens pour atténuer le changement climatique", commente Jyrki Myllyvirta, Maire de Lahti, dans un communiqué.
Développement d'une mobilité urbaine durable
Lire la suite : https://www.linfodurable.fr/educationcitoyennete/finlande-une-ville-recompense-ses-citoyens-en-fonction-du-bilan-carbone-19763
•••
« Une mobilité zéro émission pour tous », thème de la Semaine européenne de la mobilité
Le thème de l'édition 2020 de la semaine européenne de la mobilité Une mobilité zéro émission pour tous fait écho à l’ambitieux objectif de rendre le continent neutre en carbone d’ici 2050, comme cela a été annoncé par Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, lorsqu’elle a présenté le pacte vert pour l’Europe. Ce thème a aussi pour but de mettre en avant l’enjeu de l’accessibilité à des transports zéro émission et de promouvoir un cadre inclusif impliquant chacun d’entre nous.
La Semaine européenne de la mobilité se déroule du 16 au 22 septembre 2020
(...)
Le thème vise également à souligner l’importance de l’accessibilité aux transports zéro émission et à promouvoir un cadre inclusif, impliquant tout le monde. Malgré les différentes conditions climatiques, géographiques et socio-économiques dans les zones urbaines d’Europe, des mesures peuvent être prises pour promouvoir un environnement urbain neutre en carbone et inclusif. Par conséquent, la Semaine européenne de la mobilité 2020 encourage les citoyens et les autorités locales à prendre des mesures pour atteindre l’objectif à long terme d’un continent neutre en carbone.
La Semaine 2020 incite les citoyens et les autorités locales à prendre l’initiative pour réaliser l’objectif à long terme d’un continent neutre en carbone.
(...)
Pour participer à la SEM, il est nécessaire, pour les collectivités, de remplir au moins un critère sur les trois préconisés par la Commission : organiser une semaine d’actions consacrée à la mobilité durable selon le thème, lancer et promouvoir durant la semaine une action pérenne consacrée à la mobilité durable, organiser une journée sans voiture. Seules les villes qui s'engagent à respecter les trois critères ci-dessus seront éligibles pour les prix de la Semaine européenne de la mobilité.
Tous les autres organismes (établissements publics établissements scolaires, entreprises, associations, ...) peuvent inscrire ici leur action à but non lucratif en rapport avec la mobilité durable, une « MobilityAction ».
Sources : https://www.ecologie.gouv.fr/ et https://mobilityweek.eu/
Source : https://www.mediaterre.org/actu,20200902130514,3.html
•••
Transports en commun gratuits le samedi
Publié le 2 septembre 2020
Dès le samedi 5 septembre 2020, les transports en commun sont gratuits !
"Nous voulons faire de Rouen une capitale de la transition social-écologique, déclare Nicolas Mayer-Rossignol. Les transports gratuits le samedi c’est bon pour l’écologie, c’est bon pour le commerce et l’emploi local !"
Il faudra cependant valider sa carte Astuce ou son titre de transport sur lesquels aucun voyage ne sera décompté, afin que le prestataire connaisse le nombre de voyageurs supplémentaires qui utilisent le samedi, pendant la phase test, les transports en commun.
Cette mesure vise, d’une part, à soutenir l’attractivité des commerces et des équipements culturels qui ont souffert de la crise sanitaire liée au Covid-19.
Mais avant tout, elle s’inscrit dans le cadre d’une politique ambitieuse de mobilité, accessible à tous, qui a pour but de diminuer la pollution en ville.
L’expérimentation sera menée, dans un premier temps, sur un an.
L’effort financier consenti par la Métropole Rouen Normandie pour la mise en place de cette mesure s’élève à 500 000 euros.
Car si les transports en commun sont gratuits le samedi pour les usagers, ce service public a cependant un coût.
Source : https://rouen.fr/evenement/2020/08/transports-en-commun-gratuits-samedi
Blockchain
Réponse tech à la pandémie
Deux projets suisses pour sécuriser des «passeports Covid-19» via la blockchain
ictjournal.ch - Yannick Chavanne
Publié le 3 septembre 2020
Des solutions apparaissent pour prouver via son smartphone que l’on n’a pas été testé positif au Covid. En Suisse, des applications sécurisées par blockchain sont développées par une filiale d’Elca, ainsi que par le groupe SICPA. Focus sur le fonctionnement et les enjeux de ces passeports sanitaires numériques.
Le passeport ou certificat de santé numérique est vu comme un moyen de lutter contre la propagation du Covid-19. Ses partisans comptent notamment dessus pour optimiser le suivi de l’état immunitaire de la population ou contrôler les accès (aéroports, entreprises, bâtiments publics sensibles, etc.) Plusieurs entreprises, notamment en Suisse, ont ainsi cherché comment stocker les résultats d’un dépistage de façon sécurisée et empêchant toute falsification, tout en respectant les principes de protection des données. Pouvant stocker des informations via une architecture décentralisée tout en garantissant leur immuabilité, la blockchain s’est imposée comme la technologie appropriée.
Essai concluant mené par Health n Go, filiale d’Elca
Lire la suite : https://www.ictjournal.ch/articles/2020-09-03/deux-projets-suisses-pour-securiser-des-passeports-covid-19-via-la-blockchain
Cybersécurité
Cybersécurité : déjà deux fois plus de rançongiciels en 2020 qu'en 2019
lesechos.fr - Florian Dèbes
Publié le 4 septembre 2020
Au 1er septembre dernier, les spécialistes de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi) étaient déjà intervenus à 104 reprises contre ces attaques qui paralysent les entreprises. Leurs auteurs exigent parfois des millions d'euros de rançons.
L'année n'est pas terminée mais les compteurs ont déjà explosé. Au 1er septembre dernier, les spécialistes de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi) étaient déjà intervenus à 104 reprises contre des attaques informatiques de type rançongiciel, cette forme d'extorsion en ligne particulièrement problématique pour les entreprises car elle paralyse toute activité. C'est presque deux fois plus que sur l'année entière en 2019 (54 cas).
Bouygues Construction, Fleury Michon, M6, le CHU de Rouen mais aussi des PME ont ainsi eu la désagréable surprise - souvent un vendredi soir quand les équipes de sécurité informatiques sont moins nombreuses - de retrouver leurs ordinateurs entièrement chiffrés par un logiciel malveillant. Pour récupérer leurs données, les victimes de ce fléau sont invitées à payer une rançon aux cybercriminels à l'origine de l'attaque.
En juin, l'Anssi faisait face à un pic de 28 cas en une semaine. Souvent, une assistance par téléphone suffit. Parfois, ses experts se déplacent. Mais ils ont aussi bien conscience qu'ils ne sont pas contactés à chaque fois.
Remonter jusqu'aux attaquants
•••
List of data breaches and cyber attacks in August 2020 – 36.6 million records breached
itgovernance.co.uk - Luke Irwin
Publié le 1er septembre 2020
There were a massive 99 data breaches and cyber attacks in August, making it the third-biggest monthly total of the year by number of security incidents.
But, by contrast, only 36,673,575 records were confirmed to have been leaked, which is the fewest we’ve recorded since May 2018.
The true figure, as always, will be higher than this – in part because organisations rarely disclose how many records were involved in security incidents. But we’ll take a positive however we can take it, particularly given how leaky organisations have been throughout lockdown.
You can find our full list of publicly disclosed data breaches from August in this blog, with incidents affecting UK organisations listed in bold.
Meanwhile, you can stay up to date with the latest news by subscribing to our Weekly Round-up or visiting our blog.
Cyber attacks
Lire la suite (en anglais) : https://www.itgovernance.co.uk/blog/list-of-data-breaches-and-cyber-attacks-in-august-2020-36-6-million-records-breached?utm_source=Email&utm_medium=Macro&utm_campaign=S01&utm_content=2020-09-04
5G
Suisse
Très critiquée, la 5G serait pourtant bénéfique pour l’environnement
Publié le 30 août 2020
Une étude dirigée par l’université de Zurich et le Laboratoire fédéral d’essai des matériaux et de recherche (Empa) indique que le passage de la 4G à la 5G serait largement favorable au climat.
L’utilisation de la 5G pourrait faire baisser l’émission de gaz à effet de serre en Suisse, indique la NZZ am Sonntag, citant une étude menée par l’université de Zurich et le Laboratoire fédéral d’essai des matériaux et de recherche (Empa) en collaboration avec l’association économique swisscleantech et l’opérateur téléphonique Swisscom.
Selon la recherche, si le réseau mobile était exploité avec la 5G au lieu de la 4G en 2030, il produirait 86% de gaz à effet de serre en moins par gigabyte transmis. Les chercheurs ont tablé sur une multiplication par huit des données d’ici à 2030. Ils ont également étudié le potentiel de protection du climat des applications de la 5G, comme la flexibilisation du travail et la numérisation de l’agriculture. Résultat, ces applications peuvent permettre de réaliser des économies considérables en matière de gaz à effet de serre.
•••
Les Français face à l’arrivée de la 5G
nouvelobs.com - contenu proposé par Enedis
Très attendue pour ses performances annoncées, la technologie 5G devrait arriver en France dans les prochains mois. Une étude détaille les attentes de ses futurs utilisateurs.
Selon une étude Ansys menée auprès de 16 037 personnes dans dix pays du monde (dont la France), 72% des Français perçoivent la 5G comme étant un concept qui leur est « familier », dont ils ont entendu parler au moins une fois.
Près de la moitié d’entre eux pense que cette nouvelle génération de téléphonie sera disponible « dans moins d’un an ». Les auteurs de l’étude précisent par ailleurs que « les Français croient aux vertus potentielles de la 5G, telles que des téléchargements plus rapides et une meilleure connectivité dans les endroits fréquentés ».
A noter que les Chinois et les Indiens (respectivement 92% et 90%) sont les plus au fait de ce que recouvre la notion de « 5G ». Plus surprenant, les Japonais ne sont quant à eux « que » 66% à cerner ses contours.
Encore des freins à lever
Reste toutefois à convaincre encore les nombreux sceptiques. L’étude Ansys révèle ainsi qu’à peine un Français sur trois pense que la 5G impactera « radicalement » son quotidien. C’est peu et cela s’explique pour partie en raison du prix de cette technologie, que beaucoup craignent de voir trop élevé (avec une possible répercussion sur le prix d’achat des smartphones, notamment).
Pour l’heure, seuls 16% des Français seraient en possession d’un smartphone compatible avec la technologie 5G. Sans surprise enfin, ce sont les plus jeunes (les fameux « Millenials ») qui se montrent les plus enthousiastes à l’idée de voir la 5G débarquer sur leurs mobiles.
•••
APPLE veut être prêt pour la 5G
Publié le 01 septembre 2020
(AOF) - Apple a demandé à ses fournisseurs de produire au moins de 75 millions d'iPhones 5G pour la fin de l'année, ce qui correspond à peu près au lancement de l'année dernière, signe que la demande pour le produit phare de la société de Cupertino se maintient dans une conjoncture exceptionnellement difficile. Selon Bloomberg, la production de ces nouveaux iPhones pourrait atteindre 80 millions d'unités cette année.
Parmi les nouveautés de l'automne, Apple prépare également un nouvel iPad Air avec un écran de type iPad Pro, deux nouvelles versions d'Apple Watch et ses premiers écouteurs intra-auriculaires en dehors de la marque Beats. Un petit haut-parleur HomePod est également en préparation.
Source : https://www.capital.fr/entreprises-marches/apple-veut-etre-pret-pour-la-5g-1379268
Monétique
La sécurité des paiements, un enjeu majeur
chefdentreprise.com - Bertand Godin, Directeur des opérations chez iBanFirst
Publié le 1 septembre 2020
Pour combattre la cybercriminalité, les membres du G7 Finances soulignent l'importance de la coopération de tous les agents économiques. Du fait de leur expertise en sécurité, les acteurs des services financiers ont un rôle d'information à jouer auprès des entreprises.
La recrudescence indéniable des tentatives de fraude en ligne pendant le confinement s'inscrit dans une tendance de long terme à la hausse, à l'échelle internationale, observée dans tous les secteurs d'activité. Ainsi, selon PWC, 47 % des entreprises dans le monde ont été victimes d'une fraude au cours des 24 derniers mois. Et d'après le rapport Euler Hermès-DFCG, en France en 2019, plus de 7 entreprises sur 10 ont été victimes d'au moins une tentative de fraude et 27 % des entreprises interrogées ont subi au moins une fraude avérée. Quant au préjudice subi, il était supérieur à 10 000 euros pour un tiers des entreprises et excédait 100 000 euros pour 10 % d'entre elles.
Si la pandémie de Covid-19 a entraîné un recours massif au télétravail dans les entreprises, elle a également forcé certains escrocs à changer de terrain d'exercice au profit d'internet. Mais en réalité, ils ont eu recours à deux sortes de procédés bien connus : les cyberattaques de masse, comme l'hameçonnage (phishing en anglais), le smishing (phishing par SMS) ou le partage de liens malveillants sur les réseaux sociaux ; et par ailleurs, les cyberattaques ciblées, parmi lesquelles les fraudes au virement bancaire, dont on distingue quatre types.
Fraudes au virement bancaire : quatre grands classiques
Lire la suite : https://www.chefdentreprise.com/Thematique/digital-innovation-1074/cybersecurite-2020/Breves/securite-paiements-enjeu-majeur-351830.htm
•••
Acheter son titre de transport avec son smartphone
publié le 31 août 2020
Pouvoir acheter son titre de transport en quelques clics sur son smartphone est un service attendu par de nombreux usagers, et qui s’avère d’autant plus utile dans le contexte sanitaire actuel. Ce nouveau service est donc testé sur quatre lignes du réseau BreizhGo. Les lignes desservant Camaret sont concernées par cette expérimentation. L’application « Wop M-ticket », disponible gratuitement sur le Google Play Store et l’App Store d’Apple, permet d’acheter des titres unitaires tout public ou jeunes ainsi que des carnets de 10 titres pour les lignes suivantes : 31 - Brest - Quimper ; 34 - Brest - Camaret ; 37 - Quimper - Camaret.
Avec ces applications, il est possible de choisir son billet, payer par carte bancaire, stocker ses titres dans son espace personnel, voyager en validant soi-même son titre de transport et en présentant l’écran de smartphone au conducteur.
L’expérimentation sur ces quatre lignes durera jusqu’à fin septembre. Au regard du bilan de cette expérience, un déploiement sur l’ensemble des 100 lignes routières interurbaines BreizhGo sera envisagé.