Mobilité
Vers une démystification du MaaS : Un plan en 3 étapes pour un déploiement en ville
latribune.fr - Article partenaire - Autonomy
Publié le 21 octobre 2020
Le MaaS est un concept plutôt simple : une app mobile avec un plan et un large éventail d’options de transport pour remplacer la voiture dans les trajets du quotidien. Le cloud a permis de proposer de nombreux services (musique, films, logiciels…), mais en matière de transports urbains le sujet est plus complexe. Il faut intégrer les ambitions des acteurs public et privé et les besoins des usagers. Mais le MaaS offre une alternative sérieuse à la voiture qui pousse les villes européennes à considérer le sujet.
Les villes doivent tout d'abord déterminer la norme de données que les opérateurs utiliseront. Un article récemment publié par David Zipper explique l'origine et les avantages de la nouvelle norme ouverte, Mobility Data Specification (MDS), née à Los Angeles pour faire face à l'augmentation de scooters. Les véhicules partagés étant tous connectés, les villes peuvent gérer les solutions de transport à partir des données émises par ces flottes versus les capteurs de flux de trafic traditionnels.
Ensuite, les villes doivent décider de disposer de leur propre plateforme de MaaS ou de confier le sujet à des opérateurs privés. Le marché du transport multimodal compte des centaines d'entreprises. L'offre actuelle de MaaS comprend :
- • Des applications de cartographie telles que Google et Citymapper (des fournisseurs qualifiés de « 1ère génération ») ne faisant que suggérer des solutions de voyage sans permettre de réserver et ni de payer.
- • Des acteurs traditionnels comme Grab et Uber avec un positionnement d'opérateurs de mobilité multimodale proposant de nombreux services, dont certains qu'ils ne délivrent pas eux-mêmes.
- • Des startups indépendantes comme Whim Global, Migo et Zipster à Singapour mixant des solutions publiques et privées sur leurs applications conso.
- • Des éditeurs de logiciels comme Trafi et Kyyti qui proposent des solutions en marque blanche aux opérateurs de transport en commun.
- • De grands opérateurs de transports publics et privés tels que la SNCF, Transdev avec Cityway, Mobimeo filiale de la Deutsche Bahn ou encore la RATP en partenariat avec Ile de France Mobilité.
Lire la suite : https://www.latribune.fr/supplement/la-tribune-now/vers-une-demystification-du-maas-un-plan-en-3-etapes-pour-un-deploiement-en-ville-860365.html
•••
Nancy : un transport public écologique conçu par des élèves ingénieurs
Aperçu du prototype « Urbanloop » qui entrera en phase de test à compter de mai 2021. ©JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP
Des sortes de capsules individuelles, en duo ou prévues pour un vélo : le projet « Urbanloop » d'élèves ingénieurs lorrains pourrait se concrétiser dès 2024 à Nancy, voire à proximité d'un site des jeux Olympiques de Paris.
Écologique et économique, le mode de transport "Urbanloop" passera son premier test officiel en mai prochain, sur un parcours de plus d'un kilomètre. Sur deux boucles, dotées de trois capsules et d'autant de stations, il tentera de battre le record du monde d'économie d'énergie pour un véhicule autonome. « Nous voulons démontrer notre capacité à passer sous le centime au kilomètre », explicite Jean-Philippe Mangeot, directeur du projet.
« L’enjeu majeur du 21e siècle est de réussir une véritable transition environnementale et une transformation de notre modèle de société », souligne Jean-Philippe Mangeot.
L'idée « un peu folle » de ce transport public est née en 2017 « dans un embouteillage », se souvient Pascal Triboulot, directeur de Lorraine INP, le regroupement de 11 écoles d'ingénieurs de Nancy et Metz. Son ambition : « vider les centres-villes des voitures ». Il a donc été demandé à des étudiants d'imaginer un mode de transport respectant « un cahier des charges précis ».
Ainsi naissait « Urbanloop », un « nom choisi en opposition à -Hyperloop- d'Elon Musk, patron de Tesla, qui a inventé un TGV supersonique », convient M. Mangeot.
Un modèle futuriste
Lire la suite : https://www.linfodurable.fr/technomedias/nancy-un-transport-public-ecologique-concu-par-des-eleves-ingenieurs-21000
•••
Mobilité urbaine : Londres à la seconde place mondiale
lepetitjournal.com - Clara Grouzis
Publié le 21 octobre 2020
D’après une étude du cabinet consultancy.uk, Londres arrive à la seconde place mondiale en termes de mobilité urbaine, derrière Singapour. Elle est la première ville européenne.
Londres devance les villes asiatiques et américaines ! En effet, cette recherche analyse la mobilité urbaine dans plusieurs grandes villes, c’est-à-dire “l’optimisation de l’usage de tous les modes de transport”, collectifs ou individuels.
L’étude a été menée par Oliver Wyman, du cabinet de recherche consultancy.uk, en collaboration avec l’Institut des Études sur le Transport de l’université de Californie à Berkeley. 50 villes ont été étudiées selon 56 critères pour analyser la mobilité urbaine, incluant l’impact social, les infrastructures, l’innovation, la capacité à s’adapter aux nouvelles technologies, ou encore l’efficacité du système. Singapour se révèle être la ville la plus adaptée aux challenges que pose le développement urbain à la fois sur l’environnement et les populations. Elle obtient la première place au classement.
Mais Londres est juste derrière, avec 0,1 point de différence sur 100. L’année dernière, la capitale britannique était troisième au classement. Olivier Wyman explique : « [Londres] bénéficie d’infrastructures héritées, notamment la connectivité que lui offre ses aéroports, et de l’innovation, grâce à ses universités qui sont à la pointe de la recherche sur la mobilité. »
Derrière Londres, Stockholm obtient la troisième place. Parmi le top 10, sept villes sont européennes, alors que l’année dernière la plupart des villes les mieux classées étaient asiatiques. Paris se retrouve à la neuvième place, juste devant New York.
Le classement de l’année prochaine risque de révéler de nouvelles surprises et permettra d’analyser la façon dont les villes ont surmonté la crise.
Lire la suite : https://lepetitjournal.com/londres/mobilite-urbaine-londres-la-seconde-place-mondiale-290637
•••
8 « voitures volantes » qui s'apprêtent à faire décoller le marché de la mobilité urbaine
Publié le 17 octobre 2020
Fantasmée par des générations de lecteurs de science-fiction, la voiture volante est en passe de faire son apparition dans les grandes métropoles mondiales. À tel point qu'un modèle de conception allemande devrait être commercialisé dès 2021. L'immense majorité des modèles en développement que l'on désigne communément comme des « voitures volantes » ne peut cependant pas rouler. Leur conception se rapproche davantage du petit hélicoptère — bien que très différent en termes de fonctionnement et d'ergonomie — que de la Delorean de « Retour vers le futur ».
Il n'empêche que le 30 septembre dernier, la région Île-de-France en partenariat avec la RATP et le Groupe ADP (anciennement Aéroports de Paris) a annoncé la mise en place d'une filière de « mobilité aérienne urbaine », avec en ligne de mire, les Jeux olympiques 2024, prévus à Paris. « La crise sans précédent que connaît le transport aérien a conduit ces derniers mois à orienter les efforts de relance vers la transition environnementale du secteur : faire émerger une aviation décarbonée. Ce nouvel objectif constitue une véritable révolution industrielle qui entraine l'ensemble de la filière aéronautique », a indiqué ADP dans un communiqué.
Le constructeur allemand Volocopter sera partie prenante de cette filière naissante. Son prototype de taxi volant électrique, VoloCity, en sera la tête de gondole puisqu'il effectuera de premiers essais, dès juin 2021, à l'aérodrome de Pontoise. Ce véhicule est à ce jour le seul en cours de certification par l'Agence européenne de la sécurité aérienne.
Cette première initiative ouvre la voie à des projets similaires, qui devraient se multiplier dans les années à venir. Depuis 2010, plus d'une centaine de prototypes de voitures volantes sont élaborés à travers la planète. Des entreprises spécialisées mais aussi des poids lourds de l'aéronautique tels qu'Airbus, Boeing ou même la Nasa s'impliquent dans ce marché à fort potentiel. Selon des analystes de Morgan Stanley, prendre un taxi volant à New York en 2040 sera aussi banal que héler un "cab" jaune aujourd'hui. Le secteur pourrait lui peser entre 118 et 246 milliards d'euros dans vingt ans.
Lire la suite : https://www.businessinsider.fr/8-voitures-volantes-qui-sappretent-a-faire-decoller-le-marche-de-la-mobilite-urbaine-185632#volocopter-allemagne
Intelligence artificielle
Microsoft ouvre une école à Brest dédiée à l'intelligence artificielle
francebleu.fr - Nicolas Olivier, France Bleu Breizh Izel
Publié le lundi 19 octobre 2020
La nouvelle école « IA Microsoft powered by Simplon » fait sa première rentrée à Brest ce lundi. 20 élèves dont 6 femmes vont apprendre en moins de deux ans le métier de développeur en intelligence artificielle. Une formation inclusive, en partenariat avec neuf gros employeurs du Finistère.
Que des demandeurs d'emploi
« On a des profils très différents, détaille Mickaël Cabon, représentant de l'ISEN pour le programme Ecole I.A. Microsoft French Tech Brest+. Des personnes qui ont un CAP dans les métiers de bouche, d'autres un master en sciences et qui veulent se réorienter. Tous sont demandeurs d'emploi puisque la formation est soutenue financièrement par Pôle Emploi, la région Bretagne et les collectivités locales. »
Pendant plus d'un an et demi, les apprenants vont être rémunérés pour apprendre un métier de technicien du numérique, spécialisé dans l'intelligence artificielle. A la clé, un titre professionnel de développeur data IA, équivalent bac +3. Aucune promesse mais de belles perspectives d'embauche dans un secteur d'avenir.
Des acteurs économiques locaux impliqués
Le programme s'articule autour d'une formation théorique intensive de sept mois, suivie d'une phase de douze mois en alternance dans les entreprises partenaires.
Lire la suite : https://www.francebleu.fr/infos/education/microsoft-ouvre-une-ecole-a-brest-dediee-a-l-intelligence-artificielle-1602865667
Blockchain
La Chine va utiliser la blockchain pour stimuler le tourisme post-COVID
fr.cryptonews.com - Tim Alper
Publié le 21 Octobre 2020
La province insulaire chinoise de Hainan veut utiliser un programme de « points » fonctionnant sur la blockchain pour stimuler le tourisme dans la région.
Selon l'Economic Information Daily, les autorités de Hainan ont déclaré qu'elles espéraient stimuler le tourisme à la suite de la pandémie de coronavirus et qu'elles voulaient permettre aux voyageurs de cette destination populaire d'utiliser une seule et unique plateforme blockchain pour un large éventail d'activités.
La province a parlé de la création de "points blockchain" pour les touristes, leur permettant de payer les transports publics, l'hébergement à l'hôtel, les restaurants, les cafés, les bars, les achats et les billets des attractions touristiques.
Les autorités ont ajouté que la création d'une infrastructure blockchain aiderait « tous les secteurs de l'industrie du tourisme » à promouvoir leurs produits et services.
L'année dernière, la province a été sélectionnée pour gérer un projet de type « bac à sable » de 142 millions d'USD, qui permettra de soutenir les entreprises blockchain dans le secteur financier.
Au début de ce mois, la Banque de Chine, une grande banque commerciale d'État, a déclaré que sa plateforme blockchain de trading transfrontalier, avait déjà traité une soixantaine d'opérations de change pour sept entreprises basées dans la zone.
Lire la suite : https://fr.cryptonews.com/news/china-using-blockchain-power-to-boost-post-covid-19-tourism-8012.htm
•••
EDF pousse une blockchain peu consommatrice en énergie
Publié le 24 octobre 2020
EDF, à travers sa filiale Exaion, devient le premier industriel français à participer à la blockchain Tezos. Tezos propose une blockchain moins consommatrice en énergie. EDF réagit face à la pression sur la réduction des gaz à effets de serre.
Une filiale qui vend de l’informatique moins énergivore
La filiale Exaion a été lancée par des salariés-intrapreneurs d’EDF en janvier 2020, avec le soutien d’Alexandre Perra, directeur exécutif groupe en charge de la direction « innovation, responsabilité d’entreprise et stratégie ». Les Data Centers pourraient représenter jusque 13% de la demande en électricité mondiale selon un rapport de l’Ademe en 2019.
Exaion travaille à développer des solutions numériques dont l’empreinte carbone est faible. Elle vend des solutions blockchain, de calcul de haute performance (HPC) et de l’informatique en Cloud. « Tezos permet de limiter significativement notre consommation d’énergie et s’inscrit dans le cadre de notre politique de développement durable » pense Fatih Balyeli, CEO et co-fondateur d’Exaion. Tezos est adapté à la création et à la gestion d’actifs et d’applications. La filiale d’EDF, Exaion, prend place dans la blockchain en validant les transactions certifiées et en les ajoutant au registre public.
Avec Tezos, Exaion veut proposer à ses clients un accès simplifié et complet à une blockchain stable et peu énergivore ainsi que des services basés sur la blockchain comme les « smart contracts ». Un « smart contract » est une suite de tâches à effectuer dans un contrat passé entre un prestataire et un client sur la blockchain. La technologie de Tezos se développe dans une philosophie Open Source, et accompagnée par le support technique de Nomadic Labs.
Un nouveau mécanisme de preuve dans la blockchain
Lire la suite : https://www.larevuedudigital.com/edf-pousse-une-blockchain-peu-consommatrice-en-energie/
Cybersécurité
Cyberattaques, l’autre crise du Covid-19 pour les entreprises
lesechos.fr - Verizon
La crise du Covid-19 a amené les entreprises à accélérer l’adoption de nouveaux modes de travail pour assurer la continuité de leur activité. Une adaptation qui n’est pas sans répercussions sur leur cybersécurité comme l’explique Marc Chousterman, Principal Architect en Cybersécurité chez Verizon France.
En deux mois de confinement, le nombre d’attaques informatiques touchant les entreprises a explosé selon cybermalveillance.gouv.fr.
Quelle est la nature de ces attaques?
Les opportunités de cyber-attaques se sont multipliées, d’autant que ce contexte de crise inédit a été propice à plus d’erreurs. Le rapport DBIR 2020* montrait déjà que 67% des compromissions étaient imputables à trois types d'attaque : vol d'identifiants, erreurs humaines et attaques par ingénierie sociale. Depuis le début de la pandémie, nous avons constaté une hausse des attaques de type phishing (l’hameçonnage : récupération de données personnelles) ou par ransomwares, ces logiciels malveillants prenant les données en otage. Durant cette période de crise, les salariés ont été extrêmement sollicités aussi bien professionnellement que personnellement et ces techniques d’ingénierie sociale ont pu toucher ces personnes rendues plus vulnérables car moins vigilantes.
Ces attaques ont été d’autant plus déstabilisantes que beaucoup d’organisations n’étaient pas préparées à un basculement soudain dans un mode de télétravail généralisé. Pour permettre à leurs salariés de continuer à travailler de chez eux, certaines ont dû adapter leurs systèmes d’information (SI) en seulement quelques jours ! Sans compter que les équipes SI tournaient parfois à effectifs réduits en raison de la pandémie. Pour les entreprises, l’urgence absolue a été la disponibilité des systèmes et des services pour assurer la continuité du business, et c’est parfaitement normal mais la sécurisation des SI ainsi modifiés a eu du mal à suivre.
Lire la suite : https://www.lesechos.fr/partenaires/verizon/cyberattaques-lautre-crise-du-covid-19-pour-les-entreprises-1228958
•••
Les entreprises plus matures face au risque cyber
lemondeinformatique.fr - Véronique Arène
Publié le 21 Octobre 2020
La mise en application de réglementations strictes, telles que le RGPD, et l'augmentation des actes de piratage ont fait évoluer les comportements des entreprises françaises en matière de cybersécurité. D'après le rapport Provider Lens Cyber Security - Solutions & Services 2020 réalisé par Information Services Group (ISG), en France, les dirigeants d'entreprise n'hésitent pas à faire appel à des prestataires spécialisés en sécurité pour les aider dans leur prise de décision.
Les entreprises françaises se concentrent de plus en plus sur le renforcement de leur politique de cybersécurité en réponse au RGPD et face à la recrudescence des attaques. C’est le principal constat du rapport 2020 Provider Lens Cyber Security - Solutions & Services réalisé par le cabinet Information Services Group (ISG) pour la France. Pour les aider à affronter le risque cyber, les spécialistes du conseil ont renforcé leur expertise en architecture des cyber-technologies et des évaluations de la vulnérabilité dans le cadre de la gestion des risques et de la conformité. De ce fait, ces prestataires recrutent des profils spécialisés dans ces technologies, proposent des offres de services et ouvrent des laboratoires pour la formation, l'expérimentation et le sandboxing.
En plus des nouvelles réglementations, le rapport révèle que les entreprises françaises ont amélioré la sécurité de leurs structures en réponse à la pandémie de COVID-19. Elles indiquent avoir rapidement mis à jour leurs logiciels de sécurité, adopté des mesures de cybersécurité - toujours en cours de négociation - et redoublé d’efforts pour garantir un environnement de télétravail sécurisé. Autre élément de cette enquête : désormais, la gouvernance, le risque et la conformité apparaissent comme les principaux problèmes liés à cybersécurité en raison du coût et des implications qu'une violation de données ou une attaque par ransomware peut avoir sur une entreprise, une enseigne ou une marque.
Des Soc aux centres de cyberdéfense
Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-entreprises-plus-matures-face-au-risque-cyber-80777.html