Mobilité
Rennes : un service de covoiturage rémunéré pour rouler gratuitement
Publié le 24 novembre 2020
Pour lutter contre la pollution automobile et les embouteillages, Rennes teste un nouveau service de covoiturage qui offre la gratuité pour les usagers et une rémunération pour les conducteurs.
Rendre le covoiturage plus accessible et pratique… C'est ce que propose la nouvelle ligne de covoiturage rémunérée pour les chauffeurs et gratuite pour les usagers qui sera lancée en janvier 2021 par la métropole de Rennes. Intitulé Star’t, ce nouveau service de covoiturage desservira quatre communes du nord de Rennes tout en passant par deux bassins d’emplois : Le Rheu, Pacé, Saint Grégoire et Cesson-Viasilva. La ligne sera accessible à travers l'application mobile, sans réservation préalable du lundi au vendredi et de 7 h à 20 h.
Mise en place sous la forme d’une expérimentation d’un an, cette ligne vise principalement à réduire la place de la voiture dans le quotidien des Rennais afin de limiter la pollution et les embouteillages engendrés. Pour inciter au covoiturage, Star’t entend faciliter les déplacements entre les communes du nord de Rennes et lever les freins liés à la pratique du covoiturage en supprimant par exemple l’élément contraignant des réservations en amont. Ainsi, chacun peut covoiturer avec les personnes qui se dirigent vers la même direction.
En pratique, la ligne sera équipée de points d'arrêts définis en fonction des flux de circulation constatés vers les différentes zones urbaines. Pour l'utiliser, les usagers devront se munir de l'application mobile du service Star't qui leur permettra d'indiquer leur présence ainsi que le point de dépose prévu et souhaité. Les conducteurs sont immédiatement alertés par les demandes visibles sur l'application mais également sur des panneaux lumineux à messages variables installés devant les arrêts aménagés pour cet effet. Toutefois, l'itinéraire qui sera parcouru entre les points d'arrêts sera défini par le conducteur.
Un panneau à message variable indiquant le point de dépose souhaité. ©Star't/DL
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Bruno Bernard devient 1er vice-président du GART
lyonpoleimmo.com - Sylvain d'Huissel
Publié le 26 novembre 2020
Il agira ainsi aux côtés de Louis Nègre, le président du groupement des autorités responsables des transports.
Bruno Bernard, président écologiste de la Métropole de Lyon et du Sytral, devient vice président du groupement des autorités responsables des transports. Il agira ainsi aux côtés de Louis Nègre, président délégué à la coordination des politiques métropolitaines et infrastructures de transport de la Métropole Nice Côte d'Azur. Le GART regroupe les collectivités territoriales depuis 1980 pour agir en faveur du développement des transports publics et des alternatives à la voiture individuelle. Le président du Sytral et nouveau 1er vice-président du GART souhaite agir pour le développement des transports publics, « les grands oubliés du plan de relance du gouvernement ».
« La grande utilité du GART est d’oeuvrer au-delà des clivages partisans, pour la cause des transports en commun et des mobilités du quotidien. Je mettrai tout le poids de la Métropole de Lyon et du Sytral au service de nos plaidoyers communs. La priorité actuellement est compenser les pertes économiques de nos réseaux, et sur ce point l’État n’est pas au rendez-vous. Rien que sur l’année 2020, ces pertes sont estimées à hauteur de 1,4 milliards d’euros hors Île-de-France, et pour le moment le gouvernement ne nous promet que 750 millions d’euros d’avances remboursables. Au-delà le plan de relance flèche 9 milliards pour l’hydrogène et l’avion vert mais seulement 330 M€ vers les réseaux de transports urbains hors Île-de-France, soit l’équivalent de deux stations de métro. Au moment où l’État oblige les métropoles à mettre en place des Zones à Faibles Émissions (ZFE) pour lutter contre la pollution, il faut des moyens massifs pour offrir des alternatives à la voiture pour tous les habitants. », a déclaré Bruno Bernard.
Déjà plusieurs décisions en matière de transports
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La Région bruxelloise investira 1,4 milliard d’euros dans la mobilité
bx1.be - Belga
Publié le 24 novembre 2020
Sur le budget total de la Région bruxelloise pour 2021, près d’un milliard d’euros seront consacrés aux transports publics, a affirmé la ministre régionale de la Mobilité, Elke Van den Brandt (Groen), mardi, lors des discussions budgétaires en commission du parlement bruxellois.
Le budget 2021 de la Région s’élève à 6,5 milliards d’euros, dont 1,4 milliard pour la mobilité. Sur ce montant, près d’un milliard ira aux transports en commun, a-t-elle indiqué.
“Bruxelles change. Le gouvernement bruxellois investit dans une ville plus verte où l’on peut circuler en toute sécurité. Nous élargissons les alternatives à la voiture, avec davantage de bus, de trams, de métros et de pistes cyclables. Le budget consacré à la sécurité routière est également revu à la hausse et où nous le pouvons, nous rendons l’espace public plus doux“, a expliqué la ministre.
Malgré les difficultés budgétaires, la Région a décidé de maintenir son plan d’investissements pluriannuel pour le transport public, a ajouté Elke Van den Brandt.
A très court terme, l’offre de la Stib sera ainsi renforcée par l’exécution des étapes suivantes du plan Bus, un plan qui devra être totalement déployé en 2022. Treize millions d’euros seront libérés à cet effet.
Dans ce cadre, de nouvelles lignes seront mises en service – la 74 entre Erasme et Uccle Stalle et la 52 entre Forest National et la gare centrale – et d’autres (les lignes 46, 83, 86 et 89) seront améliorées. Les lignes de trams 55 et 82 seront également renforcées, notamment en soirée. Quant aux métros, les lignes 2 et 6 rouleront toutes les 2 minutes 30 aux heures de pointe, contre une fréquence de 3 minutes actuellement. Des moyens seront également libérés pour l’amélioration des fréquences durant les heures creuses, en soirée, le week-end et durant les vacances scolaires.
Les tarifs de la Stib sont par ailleurs maintenus même si leur accessibilité est améliorée pour les moins de 25 ans. La ministre n’a toutefois pas évoqué la gratuité pour cette catégorie de voyageurs alors qu’elle était annoncée dans la Déclaration de politique régionale.
Il faut travailler à l’avenir du réseau de transports en commun bruxellois, tant via des projets d’infrastructures à moyen et long termes qu’en améliorant l’offre à court terme, a encore souligné Elke Van den Brandt.
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Internet des Paiements (IdP)
[Tribune] Voyage au coeur de l'Internet des paiements
ecommercemag.fr - Estève Diemunsch (Linkedin)
Publié le 23 novembre 2020
Tout objet pourra devenir un jour un terminal de paiement, grâce au rapprochement entre Internet des objets et Internet des paiements.
Comme l'annonçait il y a quelques semaines Jordan McKee à Forbes, l'Internet des paiements (IoP) est arrivé! Adossés à l'accélération de la transformation digitale des entreprises et poussés par l'urgence sanitaire partout dans le monde, les services financiers et l'industrie des paiements se sont vus propulsés à l'avant-scène des préoccupations business.
Sous le feu des projecteurs: l'IoT, les marketplaces, les paiements sans contact et, bien sûr, la dose de complexités en tout genre qui les accompagne. Qu'elles soient techniques, légales, liées à la sécurité, à la logistique, à la gestion des microtransactions dues aux évolutions des attitudes de consommation... les règles du commerce n'en finissent pas de se complexifier.
De l'IoT à l'IoP
Le rapprochement entre l'Internet des objets (IoT) et les paiements (IoP - Internet of payment) est désormais une évidence; car le monde connecté intègre de façon transparente l'acte de paiement. Elle l'absorbe au titre de l'expérience d'achat sans couture et sans rupture.
C'est en 2017, alors qu'IDC Financial Insights publiait une étude sponsorisée par ETA et Intel, que Josephine Rossi réalisait l'un des premiers articles sur le sujet dans Electran. L'essor des objets connectés devenant de plus en plus prégnant et, intéressant de manière croissante industriels et fonds d'investissement, le changement de paradigme de l'industrie des paiements s'accélérait. L'Internet des paiements était né aspiré par le développement de l'IoT dont les transactions aux États-Unis visaient les +125% sur les prochaines années. Ainsi, l'étude affichait que d'ici 2022, 7,5 milliards de dollars de nouvelles transactions seraient générées aux US grâce à l'IoP. De son côté, Fortune Business Insights prévoyait que le marché mondial de l'IoT s'élèverait à quelques "1,103 billion de dollars d'ici à 2026, tandis que le secteur des services financiers deviendra le plus grand segment de marché".
L'enjeu de la "transparence" des paiements
La cape d'invisibilité posée sur l'acte de paiement n'est pas sans poser quelques réflexions à de multiples niveaux: éthique, philosophie, responsabilités, sécurité, confiance, gouvernance des données qui explosent, conformité réglementaire, technologies hardware et software... Sans oublier que, dans le contexte actuel et fort des contraintes imposées par la transmission de la Covid, de nombreux verrouillages limitant les interactions physiques s'imposent.
Ainsi, Gartner, dans l'une de ses dernières recherches intitulée "Payment Acceptance Will Never Be the Same After the Covid-19 Pandemic" en octobre 2020, met en lumière l'évolution dont les entreprises gèrent et acceptent les paiements. De fait, associés à l'évolution des attitudes des consommateurs à l'égard des espèces et d'autres modes de paiement par contact, le changement de paradigme du paiement marque l'essor du digital. Dans cette même étude, Gartner indique que d'ici à 2023, cinq pays auront lancé des initiatives de numérisation visant à éliminer les espèces de la circulation; et que d'ici 2024 les utilisateurs du paiement mobile dans le monde doubleront pour atteindre près de 2 milliards, contre moins d'1 milliard en 2019. Il est clair que l'acceptation des paiements ne sera plus jamais la même et que l'apogée de l'Internet des paiements est devant nous.
Plongeons dans l'Internet des paiements
Lire la suite : https://www.ecommercemag.fr/Thematique/techno-ux-1226/Breves/Tribune-Voyage-coeur-Internet-paiements-354341.htm
Cybersécurité
Cyberattaques : l’AMF et l’agence de sécurité informatique de l’Etat publient un guide
lagazettedescommunes.com - Alexandre Léchenet
Publié le 20 novembre 2020
En lien avec des collectivités bretonnes, l'Anssi a rédigé un guide sur les menaces en terme de cybersécurité, proposant plusieurs recommandations en matière de gouvernance, de moyens et de résilience.
L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) publie « Cybersécurité, toutes les communes et les intercommunalités sont concernées » en partenariat avec l’Association des maires de France (AMF) pour sensibiliser sur l’ensemble des menaces qui pèsent sur les collectivités locales.
Les cyberattaques se sont multipliées ces dernières années, que ce soit à cause de rançongiciels, mais également de défaçage de site (intervention pirate sur le site, effacement des données ou du site en entier) ou d’arnaques diverses.
Le guide est le fruit d’un groupe de travail animé par le délégué à la sécurité numérique de l’Anssi pour la région Bretagne, créé en octobre 2017 et rassemblant plusieurs élus et agents bretons, dont Anne Le Hénanff, adjointe au maire de Vannes et Gaëlle Chrisment, DSI de Redon agglomération.
outes les communes peuvent être touchées
Guillaume Poupard, patron de l’Agence, rappelle que la transformation numérique vient avec des risques, au rang desquels : la « défiguration de sites Internet », la « prise de contrôle de comptes de messagerie et de réseaux sociaux », le « vol de données sensibles, notamment celles à caractère personnel », ou encore les « rançongiciels ». « Lorsque survient une attaque informatique, outre l’impact sur l’image de la commune et l’atteinte à la confiance de ses administrés, c’est la responsabilité même de l’élu qui peut être engagée », rappelle Guillaume Poupard.
Le guide commence par un rappel : toutes les communes et intercommunalités peuvent être visées, ou touchées. Il propose ensuite plusieurs recommandations en matière de gouvernance, de moyens et de résilience.
Mutualisation des services et des expériences
A lire aussi : Comment se prémunir contre les rançongiciels
Références : Cybersécurité, toutes les communes et les intercommunalités sont concernées, Anssi et AMF, novembre 2020.
Services publics
Services publics locaux : l’heure des choix
lagazettedescommunes.com - Auteur associé
Publié le 23 novembre 2020
Le pays traverse deux confinements successifs, mais les services publics locaux ont tenu bon, estiment Aude Fournier et Johan Theuret, respectivement DGA Partenaire et ressources au Département du Nord, et DGA chargé du Pôle ressources de la Ville et Métropole de Rennes. Pour qu'ils jouent pleinement leur rôle dans la durée, trois leviers sont cependant à activer
Aude Fournier et Johan Theuret
Respectivement DGA Partenaire et ressources au Département du Nord, et DGA chargé du Pôle ressources de la Ville et Métropole de Rennes
16 mars. Confinement 1. Pas une semaine ne passe sans que des décisions et annonces gouvernementales ne bouleversent le fonctionnement des collectivités locales, provoquant des changements de cap successifs, engendrant parfois des injonctions paradoxales.
6 novembre. Confinement 2, assoupli cette fois. Fatigue accrue des agents publics mais ils ont tenu bon et ils ont appris du 1er épisode. La réactivité imposée par l’urgence et l’incertitude s’est mue en agilité collective, puis en résilience organisationnelle.
Qui disait que le secteur public local était lourd, sclérosé, inefficace voire inutile…. et surtout trop coûteux ?
L’année 2020 aura pourtant consacré la capacité des collectivités locales à continuer à gérer tout ce qui relevait de leur champ très large de compétences, mais aussi à suppléer les carences et absences constatées. Nul doute que leur proximité avec les citoyens, leur ancrage dans les territoires, les partenariats qu’elles y animent, mais aussi l’autonomie plus grande laissée aux équipes par les exécutifs locaux en sont les ferments.
Ci et là, l’horizontalité des initiatives et la capacité d’innovation ouverte dans les collectivités ont pu contraster avec les verticalités décisionnelle et opérationnelle de l’État. La crise aurait notamment mérité une consécration bien plus opérante du couple maire-préfet. Force est de constater qu’au lieu de cela, les collectivités ont décidé et agi sans attendre.
Trois leviers pour soutenir les services publics locaux
Blockchain/Identité
Cinq disruptions blockchain : 5/ Votre identité sur une blockchain
blogs.letemps.ch - Cyril Fievet
Publié le 23 novembre 2020
Cette disruption n’est pas encore pleinement perceptible, mais elle le sera à mon avis.
En matière d’identification et d’authentification en ligne, nous entrons dans une nouvelle ère : le passwordless – un monde sans mot de passe. Le tandem identifiant/mot de passe a fait son temps. Les mots de passe ne suffisent plus à garantir la sécurité, tandis que le respect de la vie privée, désormais sujet clé de la société numérique, invite à repenser les modèles de stockage des données personnelles. C’est d’ailleurs ce qui a motivé la création de l’Alliance FIDO, une organisation mondiale regroupant plusieurs centaines d’acteurs majeurs du numérique, travaillant à définir les standards de ce monde sans mot de passe.
Dans ce contexte, des solutions blockchain pour l’identification des personnes sont de plus en plus plébiscitées. Elles ne font pas forcément l’unanimité dans la communauté de la cyber-sécurité, mais l’intérêt qu’elles suscitent est néanmoins palpable.
En janvier 2020, un rapport du World Economic Forum (rédigé avec FIDO) concluait :
“L’avenir de l’authentification empruntera de nombreuses voies, dont certaines que nous commençons seulement à explorer, comme les identités auto-souveraines basées sur des blockchains et les réseaux ‘zéro confiance'”.
En mars, on expliquait ici pourquoi Telekom Malaysia (opérateur historique en Malaisie, plus de 30 millions de clients) “mise gros sur les blockchains pour éliminer les mots de passe”.
Là, l’Institut du management de l’identité (organisation professionnelle mondiale centrée sur l’identification), plaçait “l’adoption d’identités auto-souveraines à base de blockchains et le stockage décentralisé de données personnelles” à la toute première place de ses “tendances 2020 à surveiller”.
Ailleurs encore, on explique “Comment les blockchains vont tuer les mots de passe”. L’article évoque notamment CULedger, solution blockchain actuellement déployée pour l’identification dans les Credit Unions, réseau d’établissements de crédit en Amérique du Nord gérant 275 millions de comptes…
Nouvelles fonctionnalités
Lire la suite : https://blogs.letemps.ch/cyril-fievet/2020/11/23/cinq-disruptions-blockchain-5-votre-identite-sur-une-blockchain/
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Tencent veut lancer une plateforme Blockchain de gestion des ID
thecointribune.com - Zoe de la Roche
Publié le 27 novembre 2020
Relancer le tourisme et le secteur aérien à tout prix même au détriment de la protection des données personnelles ? Faut-il vraiment applaudir les innovations en matière d’identité numérique ? Ce conglomérat Chinois et cette plateforme blockchain s’associent pour développer une solution de reconnaissance digitale censée faciliter les déplacements à l’international.
Des visages bientôt sur blockchain
Le recours aux outils d’identification numérique avance à grands pas avec des possibilités d’utilisation dans de nombreux domaines.
Le conglomérat chinois Tencent Holdings collabore avec la société blockchain ShareRing pour lancer un système de reconnaissance digitale, afin de faciliter les déplacements internationaux.
Selon le quotidien South China Morning Post, ShareRing associe une technologie de registres distribués avec les services cloud de stockage en ligne de Tencent pour la création d’une plateforme de gestion de l’identité numérique basée sur la blockchain.
ShareRin, utilisera l’OCR pour améliorer le processus de saisie des données des voyageurs.
La technologie de reconnaissance faciale de Tencent sera également intégrée pour perfectionner l’application de gestion auto-souveraine de l’identité numérique développée par ShareRing.
L’application devrait protéger les données des utilisateurs contre une manipulation par des tiers, y compris ShareRing et Tencent.
Elle est actuellement utilisée pour les réservations de vols, d’hôtels ou encore de voitures de location.
Lire la suite : https://www.thecointribune.com/actualites/tencent-veut-lancer-une-plateforme-blockchain-de-gestion-des-id/
RGPD
Brexit : L'absence d'accord sur les données coûterait 1,8 milliard d'euros aux entreprises britanniques
usine-digitale.fr - Alice Vitard
Publié le 24 novembre 2020
En cas d'absence de décision d'adéquation, les entreprises britanniques devront dépenser jusqu'à 1,6 milliard de livres sterling pour gérer leurs transferts de données personnelles, révèle une étude menée par New Economics Foundation et l'University College London. En effet, le Brexit exclut le Royaume-Uni des pays qui peuvent librement échanger des données au sein de l'Espace économique européen, au regard du RGPD.
Les entreprises britanniques devront payer jusqu'à 1,6 milliard de livres sterling (1,8 milliard d'euros) si le gouvernement de Boris Johnson ne parvient pas à convaincre l'Union européenne d'accorder une décision d'adéquation leur permettant de poursuivre les échanges de données, révèle une étude menée par le groupe de réflexion New Economics Foundation et l'University College London, et citée par Euractiv.
L'étude repose sur des entretiens avec 60 professionnels du droit, des délégués à la protection des données, des représentants d'entreprises et des universitaires du Royaume-Uni et de l'Union européenne.
De 3000 à 163 000 livres sterling
La modélisation économique utilisée par l'étude estime que le coût supplémentaire de mise en conformité pour les entreprises souhaitant continuer à transférer des données variera d'une moyenne de 3000 livres sterling pour une TPE/PME à près de 163 000 livres sterling pour une entreprise de taille plus importante.
Au total, le coût de l'absence de décision d'adéquation se situerait probablement entre 1 et 1,6 milliard de livres sterling. Ce coût est dû aux obligations de conformité supplémentaires, telles que la mise en place de clauses contractuelles types. L'étude table sur la mise à jour de 5000 contrats rien que pour l'University College London.
Un risque accru d'amendes
Les rédacteurs notent également les nouvelles exigences de conformité exposeront le Royaume-Uni à un risque accru d'amendes au regard du Règlement général de la protection des données (RGPD), à une réduction des investissements et à la délocalisation des fonctions commerciales, des infrastructures et du personnel en dehors du Royaume-Uni.
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RGPD : Carrefour France écope d'une amende de 2,25 millions d'euros
journaldunet.com - Charlie Perreau
Publié le 26 novembre 2016
La Cnil a sanctionné le distributeur français ainsi que sa filiale bancaire pour des manquements au RGPD concernant le traitement des données des clients et utilisateurs potentiels.
Nouvelles sanctions dans le cadre du RGPD. Carrefour France et Carrefour Banque écopent respectivement d'une amende de 2,25 millions d'euros et 800 000 euros. Mais aucune injonction n'a été prononcée suite aux efforts engagés pour être conforme. La Cnil a constaté des manquements relatifs au traitement des données des clients et utilisateurs potentiels. Le premier manquement concerne l'obligation d'informer les personnes (article 13 du RGPD). "L'information fournie aux utilisateurs des sites carrefour.fr et carrefour-banque.fr comme aux personnes désirant adhérer au programme de fidélité ou à la carte Pass n'était pas facilement accessible (accès à l'information trop compliqué, dans des documents très longs contenant d'autres informations), ni facilement compréhensible (information rédigée en des termes généraux et imprécis, utilisant parfois des formulations inutilement compliquées)", détaille la Cnil sur son site. Les informations concernant les transferts de données hors de l'Union européenne étaient également insuffisante sur le site carrefour.fr.
Deuxième manquement : l'obligation de limiter la durée de conservation des données (article 5.1.e du RGPD). Pour le gendarme français, Carrefour France ne respectait pas les durées de conservation des données fixées initialement. "Les données de plus de 28 millions de clients inactifs depuis cinq à dix ans étaient ainsi conservées dans le cadre du programme de fidélité. Il en était de même pour 750 000 utilisateurs du site carrefour.fr inactifs depuis cinq à dix ans", illustre la Cnil. Le distributeur français indiquait que cette durée de conservation s'élevait à 4 ans. Ce qui est considéré excessif dans le secteur de la grande distribution, "compte tenu des habitudes de consommation des clients qui font principalement des achats réguliers", argumente l'autorité française.
Carrefour France est sanctionné pour deux autres manquements au RGPD : l'obligation de faciliter l'exercice des droits (article 12) et le respect des droits (articles 15,17 et 21). Le distributeur n'a par exemple pas donné suite à plusieurs demandes de personnes souhaitant accéder à leurs données personnelles. Carrefour Banque a de son côté manqué à l'obligation de traiter les données de manière loyale (article 5). Certains données étaient transmises à "Carrefour fidélité" alors que la filiale bancaire s'était engagée à ne pas le faire.
Lire la suite : https://www.journaldunet.com/economie/services/1208625-rgpd-carrefour-france-ecope-d-une-amende-de-2-25-millions-d-euros/
5G
Téléphonie mobile : Orange lance la 5G dans 15 villes françaises « dès le 3 décembre »
ouest-france.fr - avec AFP
Publié le 25 novembre2020
Le Mans, Angers, Marseille, Nice et Clermont-Ferrand font partie des villes françaises choisies par l’opérateur télécoms. « D’ici à la fin de l’année, plus de 160 communes seront couvertes », a annoncé le groupe français, promettant des débits « jusqu’à 3 à 4 fois plus rapides que la 4G ».
L’opérateur télécoms Orange a annoncé, mercredi 25 novembre, le lancement de son réseau mobile 5G « dès le 3 décembre 2020 » dans 15 villes françaises, dont Nice, Marseille, Le Mans, Angers et Clermont-Ferrand, alors que d’autres communes demandent un moratoire sur cette technologie.
« D’ici à la fin de l’année, plus de 160 communes seront couvertes en 5G », a annoncé le groupe français dans un communiqué, promettant des débits « jusqu’à 3 à 4 fois plus rapides que la 4G » grâce à un large spectre sur la bande de fréquences 3,5 GHz.
À l’instar de Bouygues Telecom, Orange avait pour l’instant communiqué ses offres tarifaires 5G grand public et entreprises sans pour autant annoncer de plan de couverture géographique précis.
Seul SFR a lancé officiellement son réseau mobile de dernière génération à Nice depuis vendredi dernier, tandis que Free a évoqué un lancement dans « les prochaines semaines ».
Des moratoires demandés à Lille et Grenoble
Après avoir versé 2,789 milliards d’euros à l’État pour s’emparer de « blocs » mis aux enchères début octobre, les opérateurs peuvent jouir de leurs fréquences 5G depuis le 18 novembre.
Ils restent toutefois soumis à des procédures administratives liées aux autorisations techniques à déposer auprès de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) et aux demandes d’information des mairies.
Or plusieurs maires écologistes ou de gauche de grandes villes, notamment à Lille ou Grenoble, ont déclaré être en faveur d’un moratoire jusqu’à la publication prévue au printemps 2021 d’un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).
Paris : après la concertation citoyenne
Lire la suite : https://www.ouest-france.fr/high-tech/5g/telephonie-mobile-orange-lance-la-5g-dans-15-villes-francaises-des-le-3-decembre-7062675