Mobilité
Un appel à projets de l’ADEME pour imaginer la mobilité de demain
avem.fr - Emmanuel maumon
Publié le 11 janvier 2021
La crise de la Covid-19 a mis en évidence l’impact de l’activité humaine sur notre environnement. Ainsi une étude a montré qu’à l’échelle mondiale, la plus forte diminution des émissions quotidiennes s’est produite le 7 avril avec une baisse globale de 17% des émissions de CO2 et de 36% des émissions provenant des transports terrestres. En France, il apparait que durant le confinement, les concentrations des principaux polluants atmosphériques ont baissé dans les grandes villes dans des proportions moyennes de 49% pour le dioxyde d’azote (NO2) et de plus de 10% pour les particules fines. Mais les effets du confinement ne sont que temporaires et il est nécessaire d’envisager des changements structurels des systèmes économiques, de transport et d’énergie pour limiter le réchauffement climatique.
Imaginer la mobilité de demain demande de penser l’organisation de la vie avec des épisodes extrêmes (crises sanitaires, catastrophes climatiques,…) conjuguée à une relance économique et à la lutte contre la crise sociale. Comment les territoires doivent s’adapter pour répondre aux besoins de mobilité des citoyens et quelles solutions proposer aux habitants des territoires périurbains et ruraux ? Tel est l’objet du nouvel Appel à Manifestation d’intérêt « France Mobilités – Territoires de Nouvelles Mobilités Durables » (TENMOD) lancé par l’ADEME. Cet AMI, dont les candidatures sont à déposer avant le 31 mai 2021, s’articule autour de deux axes : stratégies et planification de la mobilité territoriale, expérimentations et évaluations de solutions et de service de mobilité.
DES PROJETS SUR LES STRATÉGIES ET LA PLANIFICATION DE LA MOBILITÉ
L’axe 1 concerne donc les projets innovants d’élaboration de stratégie de mobilité s’inscrivant dans une logique systémique durable (gestion économe de l’espace et des ressources, réduction des nuisances en matière de bruit, préservation de la santé et des écosystèmes,…). Ces projets doivent également s’inscrire dans une démarche inclusive et solidaire, répondant aux besoins de tous les publics et se traduisant par la mise en place d’une planification de la mobilité des biens et des personnes, de type Plan de Mobilité Simplifié (PMS) ou de démarches de planification volontaires moins formelles.
Ces stratégies devront permettre à un territoire de fédérer et de créer des synergies entre la politique de mobilité et les autres politiques de publiques de planification, notamment d’urbanisme en lien étroit avec l’environnement, la santé ou la politique sociale. Les projets devront aussi comporter une dimension innovante portant par exemple sur la participation citoyenne, la coopération avec d’autres collectivités limitrophes ou le développement d’actions en faveur de la démobilité afin de trouver de nouvelles formes d’organisation du travail pour supprimer une partie des déplacements quotidiens domicile-travail. Pour cet axe 1, les projets lauréats pourront bénéficier d’une aide financière de l’ADEME allant jusqu’à 30 000€ dans la limite de 50% des coûts éligibles.
EXPÉRIMENTER ET ÉVALUER DE NOUVELLES SOLUTIONS INNOVANTES
Lire la suite : http://avem.fr/actualite-un-appel-a-projets-de-l-ademe-pour-imaginer-la-mobilite-de-demain-8428.html
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Enedis et la ratp reconduisent leur partenariat
Publié le 12 janvier 2021
Depuis 2018, le gestionnaire de réseau électrique Enedis et le groupe de transports publics RATP collaborent ensemble. Le partenariat vise à développer plus de bus électriques. Une nécessité à l’heure où la transition énergétique exige un coup d’accélérateur sur la mobilité douce. Enedis et la RATP viennent d’annoncer le renouvellement de leur partenariat. Alors, quels sont les prochains enjeux de cette collaboration stratégique ?
“Nous sommes fiers du renouvellement et de l’élargissement de notre partenariat avec le groupe RATP, un signal fort en faveur de l’accélération du développement des mobilités durables. Cette collaboration de deux services publics, qui s’appuie sur une relation de confiance et une complémentarité des savoir-faire, illustre nos actions contribuant à la transition écologique au service des Français.” Marianne Laigneau, la présidente d’Enedis, peut se féliciter du succès du partenariat avec le groupe RATP.
Depuis 2018, les deux entreprises françaises ont mis en place des synergies pour résoudre les problématiques liées à la transition énergétique. Au niveau des transports en commun d’Île-de-France, tout n’est pas résolu. Mais le projet avance bien. Et le partenariat stratégique est donc renouvelé jusqu’à 2022.
En quoi consiste le partenariat Enedis et RATP ?
Pour répondre aux contraintes de la transition énergétique, le groupe de transports RATP s’est engagé dans le plan Bus 2025. Le projet, financé par Île-de-France Mobilités, vise à convertir la flotte de bus et les centres de bus aux énergies durables. La RATP souhaite donc intégrer plus de solutions électriques et biométhane dans son parc de bus. D’après les estimations de la RATP, ce passage au vert permettra de diminuer de 50% le bilan carbone des bus exploités sur son réseau.
A l’heure actuelle, la RATP compte 4 700 bus en circulation. La flotte comprend déjà 1 100 bus hybrides, plus de 240 bus bio-GNV et plus de 150 bus électriques. Enedis intervient pour aider la RATP à piloter ce passage à l’électrique.
Lire la suite : https://lenergeek.com/2021/01/12/enedis-et-la-ratp-reconduisent-leur-partenariat/
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Txik Txak passe à la carte numérique
Publié le 13 Janvier 2021
Le Réseau de la Communauté Pays basque, créé en 2019, dématérialise ses titres de transport pour une offre plus lisible, accessible et uniformisée…
En 2021, fini les tickets de bus en papier. Une seule et même carte regroupe l’accès aux bus urbains, interurbains et ceux du Guipuzcoa.
Car’Express a vécu ses derniers moments à la fin de l’année 2020. Mais que ceux qui en possèdent encore ce rassurent : ils ont jusqu’au 15 février pour les utiliser.
Afin de faciliter les parcours des usagers, une carte magnétique ou des billets rechargeables (sans contact) remplacent les anciens tickets jetables depuis le 2 janvier, pour tous types de trajets du réseau urbain Chronoplus et interurbains (Car’Express, Hegobus).
Ces nouveaux titres de transport sont facilement téléchargeables sur le site Internet de Txik Txak. Ils sont également disponibles dans l’une de ses boutiques : Chronoplus (7, rue Lormand à Bayonne et avenue Louis-Barthou à Biarritz), Hegobus (halte routière face à la gare SNCF à Saint-Jean-de-Luz), Hiruak Bat (26, rue de Navarre à Saint-Palais) et en navette fluviale, pour le même prix.
Une offre plus cohérente et adaptée aux usagers…
Avec ce nouveau dispositif, les services de Txik Txak sont plus lisibles, accessibles et modernes. Cette seule carte pourra en effet être utilisée dans les tram’bus, bus, cars, vélos, navettes, bateau…, même dans les TER de Nouvelle-Aquitaine et sur le réseau Mugi en Gipuzcoa.
Bien sûr, le but ultime est de désengorger l’agglomération et d’organiser une circulation plus respectueuse de l’environnement. Cette nouvelle mesure prise par la Communauté Pays basque s’inscrit dans la stratégie de développement et d’uniformisation de l’offre de transport sur l’ensemble du territoire, prévue depuis la création de Txik Txak. Pour atteindre cet objectif, une harmonisation des tarifs verra également le jour d’ici l’année prochaine.
Lire la suite : https://presselib.com/transport-pays-basque-bus-txik-txak/
Urbanisme
Avignon : près de 25 M€ de gros chantiers pour 2021
tpbm-presse.com - Emmanuel Brugvin
Publié le 06 janvier 2021
Pour l'année 2021, la ville d'Avignon vote un budget d'investissements de 45 M€ dont près de 25 M€ sur des réalisations emblématiques.
Vingt-cinq millions d'euros : c'est l'enveloppe que le Ville d'Avignon va consacrer en 2021 au financement de grands travaux. Ces derniers constituent une part prépondérante du budget d'investissement de 45 M€ voté par le conseil municipal le 19 décembre 2020.
1,4M€ seront engagés dans le projet de modernisation de la médiathèque Jean-Louis Barrault par Jacob + MacFarlane dès le deuxième semestre, première tranche d'un chantier de 7,8 M€ pour une livraison en 2022. Les investissements culturels portent également sur la restauration de la Maison Jean Vilar livré à l'automne prochain avec 1,35 M€ injectés et l'installation de la bibliothèque du Clos de la Murette pour l'été pour un montant de 1,1M€.
La commune réalisera également de très nombreux travaux dans le cadre du NPRU, notamment la rénovation du centre social de la Rocade pour 1,45 M€ en 2021. Cette année, la voirie n'est pas en reste avec la requalification de l'Avenue du Moulin Notre Dame avec 1,43 M€ de travaux injectés en 2021 pour un coût total de 2,9 M€, la rue et place Cabassole dans la continuité du chantier Carreterie-Carnot pour un montant de 7,4M€ dont 1,29 M€ en 2021, l'aménagement de la liaison douce entre les allées de l'Oulle et la Confluence avec la CNR pour 2,8 M€ (1,35 M€ en 2021).
Outre les 25 M€ engagés sur les gros chantiers, la ville consacre 20 M€ pour une multitude d'opérations de moindre importance comme la réhabilitation de son important patrimoine immobilier.
Source : https://www.tpbm-presse.com/avignon-pres-de-25-meuro-de-gros-chantiers-pour-2021-3984.html
Numérique
Open data : pourquoi les collectivités ont intérêt à publier leurs données et codes sources publics
maire-info.com - Ludovic Galtier
Publié le 12 janvier 2021
Le député de la majorité, Éric Bothorel, a remis, en décembre, un rapport au Premier ministre Jean Castex, qui encourage la mise en oeuvre d'une politique publique de données. Il propose de confier à l'ANCT une mission d'accompagnement des collectivités territoriales dans la publication des données et des codes sources via des programmes cofinancés entre État et région.
La France « a besoin de plus d’ouverture ! » C’est ainsi que le 23 décembre, jour de la remise de son volumineux rapport (215 pages) sur la donnée publique au Premier ministre Jean Castex, Éric Bothorel, député La République en marche des Côtes-d’Armor, résumait ses six mois à la tête de la mission Open data. « La situation est bloquée aujourd'hui, par un manque de portage politique et administratif et un faux débat "pour ou contre l'ouverture", regrettait-il sur Twitter. Il faut changer de méthode, pas d'objectif. »
Les données sont, rappelons-le, habituellement traitées afin d’en extraire de l’information au sein d’une base de données, selon la définition du rapport. Son auteur préconise au gouvernement la mise en œuvre de 37 recommandations.
Manque de culture de la data
L’une d’elles vise à donner de la visibilité aux enjeux de la donnée et des codes sources avec un portage politique au niveau du Premier ministre. Jusqu’à présent en effet, le « manque de culture de la data » est indéniable. « L'intérêt d'ouvrir les données et les codes n'est pas compris par la majorité des acteurs publics ». « Le partage de données entre administrations de l’État est scandaleusement faible, écrit-il dans le rapport, au point que certaines directions ressaisissent des données disponibles dans une direction du même ministère, ou que l’open data est parfois le seul moyen pour une administration de connaître l’existence puis d’accéder aux données d’une autre administration – ce qui plaide encore pour l’encouragement de cette ouverture intégrale, quand elle est possible. ».
Le bilan n’est guère plus brillant entre l’État et les collectivités. « Les collectivités ne donnent généralement aucun accès aux données d’exécution des dispositifs nationaux dont elles ont la gestion, par exemple, y compris lorsqu’ils sont intégralement financés par l’État, comme dans le cas du développement économique. » La mission recommande donc de proposer une offre de formation dédiée aux élus sur les enjeux de la donnée et des codes sources dans les politiques publiques.
Une mission d'accompagnement des collectivités confiée à l'ANCT ?
Lire la suite : https://www.maire-info.com/numerique/open-data-pourquoi-les-collectivites-ont-interet-publier-leurs-donnees-codes-sources-publics-article-24893
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Numérique : la proposition de loi visant à réduire son empreinte environnementale adoptée au Sénat
Adopté mardi au Sénat, le texte prévoit, notamment, de demander aux grandes communes (de plus de 50 000 habitants), aux départements et aux régions « d'élaborer et présenter tous les ans, en amont de leur débat budgétaire, une stratégie numérique responsable ».
Identifiée comme le premier chantier par l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) dans le Livre blanc « Numérique et environnement » publié il y a trois ans, la lutte pour la réduction de l’empreinte environnementale du numérique, « grande absente du débat public jusqu’à ce jour », était à l’ordre du jour de la rentrée au Sénat.
Déposée entre autres par Patrick Chaize (Ain, Les Républicains), Guillaume Chevrollier (Mayenne, Les Républicains), Jean-Michel Houllegatte (Manche, PS) et Hervé Maurey (Eure, Union centriste), une proposition de loi, qui s’inscrit dans le cadre des travaux du Haut Conseil pour le climat, de la Convention citoyenne pour le climat, de l’Arcep et des collectifs engagés, a été adoptée mardi 12 janvier. Les recommandations en la matière se sont multipliées en 2020 : le Conseil national du numérique (CNN) a dévoilé, en juillet, sa feuille de route sur l’environnement et le numérique (certaines propositions ont été reprises par les sénateurs), l’Arcep, elle, a défendu, en décembre, la mise en place d'une « régulation environnementale ».
« L’urgence, c’est de travailler sur les terminaux »
« Clairement identifiée, l’urgence, explique Patrick Chaize à Maire info, c’est de travailler sur les terminaux numériques » (smartphones, tablettes tactiles, ordinateurs et autres objets connectés). « Principaux responsables de cette empreinte environnementale, (ils) engendrent 81 % des impacts environnementaux du secteur en France », ajoute, dans l’exposé des motifs, le conseiller municipal de Vonnas (Ain). Cédric O approuve : le secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques « souhaite inciter au réemploi des 100 millions de smartphones qui dorment dans les tiroirs des Français ».
La fabrication de ces appareils représentant 70 % de l’empreinte carbone totale du numérique français, « la limitation de l’importation et du renouvellement des terminaux est le principal levier d’actions qui permettra d’atténuer l’empreinte carbone du secteur ». Il est donc urgent de « prolonger la durée de vie de ces terminaux, aujourd’hui de 23 mois seulement », défend Patrick Chaize.
Pour lutter contre l’obsolescence programmée, l’article 6 tend, par exemple, à inverser « la charge de la preuve ». « Il incomberait désormais au producteur – et non plus au consommateur – de prouver que la réduction de la durée de vie du terminal n’est pas délibérée ». Difficile à caractériser aujourd’hui, le délit d'obsolescence programmée aurait ainsi peut-être pu être retenu contre Apple, qui « a reconnu avoir volontairement altéré la performance rapide des IPhone à batteries vieillissantes et a dû payer une amende de 25 millions d'euros pour pratique commerciale trompeuse par omission », rappelait François Bonhomme (Tarn-et-Garonne, Les Républicains). Les articles 7 à 10 sanctionnent l’obsolescence logicielle et l’article 11 fait, quant à lui, passer de deux à cinq ans la durée de la garantie légale de conformité pour les équipements numériques.
Des « stratégies numériques responsables » dans les territoires
Lire la suite : https://www.maire-info.com/numerique/numerique-la-proposition-loi-visant-reduire-son-empreinte-environnementale-adoptee-au-senat-article-24903
Blockchain
Le piratage de la blockchain a rapporté environ trois milliards de dollars l'an dernier
zdnet.fr - Tom Foremski
Publié le 13 Janvier 2021
Technologie : Comme le relève la société Atlas VPN, le butin total des cyberattaques sur la blockchain ou les portefeuilles de cryptomonnaies s'est établi en 2020 à environ 3,8 milliards de dollars. Un sacré pactole.
On sait désormais comment certains pirates informatiques se sont occupés pendant le confinement : en exécutant des cyberattaques liées au bitcoin, pour un butin total, en 2020, chiffré à « près de 3,78 milliards de dollars » par un récent rapport d'Atlas VPN. Ces pertes peuvent certes paraître énormes, mais elles se situent en réalité à un niveau moindre, Atlas VPN ayant utilisé les valeurs de la mi-janvier 2021 pour établir ses calculs plutôt que celle de la fin d'année.
Reste que les données recueillies par la société démontrent que 122 attaques ont eu lieu en 2020, ciblant trois activités principales :
- • les applications décentralisées fonctionnant sur la plateforme Ethereum ont subi 47 attaques (pour des pertes totales de 437 millions de dollars) ;
- • les échanges de cryptomonnaies ont subi 28 attaques (pour des pertes totales estimées à 300 millions de dollars) ;
- • 27 attaques contre des blockchain de portefeuilles de cryptomonnaies.
Les portefeuilles de cryptomonnaies ont été la cible la plus lucrative pour les cyberattaques de tout poil, avec 3 milliards de dollars de pertes en valeur courante et une moyenne de 112 millions de dollars par événement de piratage de portefeuille, contre environ 10 millions de dollars par attaque sur les applications ou les bourses Ethereum.
Les cryptomonnaies au centre du jeu
Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/le-piratage-de-la-blockchain-a-rapporte-environ-trois-milliards-de-dollars-l-an-dernier-39916071.htm
5G
Google Cloud et Nokia allient leurs forces dans la 5G
Léna corot
Publié le 14 janvier 2021
Nokia a annoncé son rapprochement avec Google Cloud afin de proposer de nouvelles solutions et applications 5G aux fournisseurs de services de communication.
Google Cloud et Nokia ont annoncé jeudi 14 janvier 2021 un partenariat stratégique. Le but est de développer conjointement des solutions cloud à destination des fournisseurs de services de communication modernisant leurs infrastructures réseau avec un noyau 5G cloud natif.
Proposer des applications
Les partenaires vont travailler ensemble pour valider, optimiser et faire évoluer les fonctions des réseaux 'cloud native'. Ils vont aussi chercher à inventer de nouvelles solutions pour aider les fournisseurs de services de communication à proposer des réseaux 5G et des services dédiés à grande échelle.
Google Cloud et Nokia veulent développer des solutions qui associent les services d'exploitation de Nokia dans la 5G et ses capacités de mise en réseau avec les technologies de Google Cloud en matière d'intelligence artificielle, de machine learning et d'analyse. Ces solutions seront accessibles sur Anthos de Google Cloud qui servira de plateforme pour le déploiement d'applications. Les opérateurs télécoms pourront se créer un écosystème de solutions déployables n'importe où : de la périphérie du réseau aux cloud privés et publics et sur les réseaux privés.
En proposant des applications cloud-native pour la périphérie des réseaux, les clients pourront bénéficier d'une latence plus faible et réduire leur besoin en infrastructure sur site, assure Nokia. Cela doit permettre d'accélérer la transformation numérique dans des secteurs comme le retail, les usines connectés et l'expérience client en ligne.
Source : https://www.usine-digitale.fr/article/google-cloud-et-nokia-allient-leurs-forces-dans-la-5g.N1049019
Cybersécurité
Cybercriminalité : après une attaque, Bayonne investit dans la sécurité
francebleu.fr - Thibault Vincent, France Bleu Pays Basque
Publié le 12 janvier 2021
La Ville de Bayonne a décidé d'augmenter son investissement pour sa cybersécurité après avoir été victime d'un puissant "crypto-virus" début décembre 2020. La cybercriminalité, en constate augmentation, est devenu un soucis majeur pour les collectivités et les entreprises.
Le 4 décembre dernier, les sites internet de la Ville de Bayonne et ses différents services sont devenus soudain inopérants. Le réseau interne de la municipalité est également touché. Un virus informatique s'est attaqué aux serveurs dégradant fortement le système d'information interne. Ces cyberattaques sont quotidiennes et deviennent un véritable enjeu de sécurité pour toutes les institutions comme pour les entreprises. Leurs dépenses en la matière sont appelés à s'accroître fortement.
Cybercriminalité exponentielle
La municipalité bayonnaise, elle, a décidé d'investir dans un nouveau logiciel de protection plus puissant. Un surcoût de l'ordre de 50.000€ par an. "Plus les virus vont être puissant au fil des années, plus il faudra que les entités, que ce soit les institutions ou les entreprises, investissent dans la cybersécurité, explique Olivier Alleman, le conseiller municipal délégué à la Ville numérique à Bayonne. C'est un coût qui va aller crescendo dans les budgets de l'ensemble des collectivités."
Car personne n'est épargné désormais par ces attaques via internet, un monde sans frontières. Or, la cybercriminalité ne cesse de croître. "C'est un phénomène qui augmente de manière extrêmement impressionnante", constate François Amigorena. Espionnage des agences gouvernementales, espionnage industriel, vol de données personnelles ou bancaires, ou même chantage aux entreprises en cryptant des données qu'elles ne peuvent récupérer qu'en payant une rançon. Sans oublier les actes de malveillance de salariés ou d'anciens employés.
Entre 250 et 350 attaques par jour pour Bayonne
Lire la suite : https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/cybercriminalite-apres-une-attaque-bayonne-investit-dans-la-securite-1610398897
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Wavestone et la Direction Centrale de la Police Judiciaire signent une convention de partenariat pour lutter contre la cybercriminalité
globalsecuritymag.fr - Marc Jacob
janvier 2021
Conscients de la nécessité de renforcer la lutte contre les cybermenaces visant le grand public et les entreprises, la sous-direction de la lutte contre la cybercriminalité (SDLC) et le cabinet Wavestone ont décidé d’allier leurs capacités d’analyse des informations.
Le 13 janvier 2021, la Direction Centrale de la Police Judiciaire, représentée par Catherine Chambon en charge de la lutte contre la cybercriminalité et le cabinet Wavestone, représenté par Gérôme Billois, Associé au sein de l’entité cybersécurité, ont signé une convention de partenariat visant à faciliter et renforcer le partage d’informations et les analyses en matière de logiciels malveillants.
Une coopération « public / privé » au service de la lutte contre les cybercriminels
Dans le cadre de leurs missions et d’interventions sur des attaques cybercriminelles, la sous-direction de la lutte contre la cybercriminalité (SDLC) et Wavestone consolident des informations sur l’utilisation de logiciels malveillants prenant pour cible les entreprises et le grand public. En signant cette convention de partenariat, la SDLC et Wavestone unissent leurs forces dans l’objectif d’approfondir leur connaissance de ces logiciels malveillants en permettant l’analyse et le croisement des informations. L’enjeu étant d’anticiper au mieux les cyberattaques et de complexifier les actions des cybercriminels pour accroître les capacités de défense des entreprises et du grand public face aux cyberattaques.
Lire la suite : https://www.globalsecuritymag.fr/Wavestone-et-la-Direction-Centrale,20210114,107148.html
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Un sniffer japonais pour détecter les puces espions dissimulées dans les serveurs
usinenouvelle.com - Ridha loukil
Publié le 09 janvier 2021
En partenariat avec l’université Waseda au Japon, Toshiba a développé un sniffer qui détecte les chevaux de Troie matériels dissimulés dans les puces d’équipements comme les serveurs. Une innovation qui vise à protéger contre cette nouvelle forme insidieuse d’espionnage plus difficile à détecter que les traditionnelles cyberattaques. La solution est commercialisée sous la forme d’un service.
Son nom est HT Finder pour Horse Trojan Finder ou détecteur de chevaux de Troie. C’est un sniffer capable de détecter des dispositifs espions matériels dissimulés dans les cartes électroniques ou les puces d’équipements comme les serveurs par lesquels transitent toutes nos communications et nos données. Le système est inventé au Japon par Toshiba en collaboration avec le laboratoire Togawa de la prestigieuse université Waseda à Tokyo.
Les virus, pas juste logiciels
Ces dernières années, la menace des «chevaux de Troie matériels» par un minuscule composant dissimulé dans la carte électronique ou intégré même en tant que circuit malveillant dans certaines puces inquiète au plus haut point les agences de lutte contre l’espionnage. Avec ce dispositif insidieux, il devient possible de créer une porte dérobée dans l’équipement pour en prendre le contrôle à distance, altérer son fonctionnement, le mettre en panne ou tout simplement récupérer des données qu'il traite.
"Notre sagesse commune, qui supposait que les virus ne sont que des logiciels, n’est plus valable, écrit Toshiba dans la présentation de son invention. Maintenant que nous entrons dans l'ère de l'Internet des objets, avec plus de 40 milliards d’objets connectés dans le monde en 2025, il est possible que divers dommages tels que des dysfonctionnements et des pannes de puces, l'arrêt du système, la fuite d'informations importantes et la propagation de virus se produisent dans le matériel lui-même. "
Menace prise au sérieux
Lire la suite : https://www.usinenouvelle.com/editorial/un-sniffer-japonais-pour-detecter-les-puces-espions-dissimulees-dans-les-serveurs.N1046559
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CES 2021 : Microsoft lance un appel pour une cyber-sécurité globale
clubic.com - Guillaume Belfiore
Publié le 13 janvier 2021
À l'occasion du CES 2021, Brad Smith, président et responsable des affaires légales de Microsoft, est revenu sur les enjeux de la technologie et notamment sur ses dangers. Il appelle à une cohésion de la part des acteurs de l'industrie et souhaite que les gouvernements coordonnent leurs efforts pour assurer une cyber-sécurité globale
La keynote de Brad Smith a commencé sur une note légère. Le président de Microsoft nous a d'abord fait visiter un centre de données localisé sur un campus de l'entreprise à Columbia, avant de rentrer dans le vif du sujet.
Un aperçu des centre de données de Microsoft
Le campus, étendu sur 121 hectares, est constitué de plus d'une vingtaine de bâtiments, et selon Brad Smith chacun est assez grand pour accueillir deux avions de ligne. À l'intérieur, l'accès est sécurisé par un détecteur de métal, et selon le président de Microsoft il s'agirait très certainement de l'endroit le plus protégé de la planète.
Brad Smith nous présente de longs couloirs de serveurs, près de 500 000 sur ce campus. Ces derniers stockeraient en données l'équivalent de 50 000 bibliothèques du Congrès américain.
Il souligne que les centres de données de Microsoft sont respectueux des enjeux climatiques. « Si on perd l'infrastructure électrique, nous devons continuer d'assurer le fonctionnement des ordinateurs », explique-t-il avant d'ajouter : « Il y 90 000 batteries qui sont prévues à cet effet ».
Le campus abrite en outre plus de 140 générateurs qui pourront également prendre la relève. Chaque générateur produirait assez d'énergie pour alimenter 3 000 maisons, et pourtant chacun d'entre eux serait moins polluant qu'une simple tondeuse à gazon. Microsoft prévoir de les faire tourner à l'hydrogène avant la fin de la décennie.
Lire la suite : https://www.clubic.com/pro/entreprises/microsoft/actualite-114406-ces-microsoft-lance-un-appel-pour-une-cyber-securite-globale.html
Note : la page de clubic présente également le discours de Brad Smith.