Mobilité
Mobilité : la crise sanitaire favorise la démobilité et le recours aux moyens de transport individuels
actu-environnement.com - Philippe Collet
Publié19 janvier 2021
L'ObSoCo et le cabinet Chronos publient un observatoire des mobilités émergentes qui tire les premières leçons de la crise sanitaire. Les Français estiment qu'ils se déplaceront moins et utiliseront plus de transports individuels.
Ce mardi 19 janvier, l'Observatoire Société et Consommation (ObSoCo) et le cabinet Chronos, avec le soutien de l'Agence de la transition écologique (Ademe) et de la SNCF, ont présenté les résultats du quatrième observatoire des mobilités émergentes. Crise sanitaire oblige, cette édition de l'étude menée tous les deux ans auprès de 4 500 Français constitue un « hors-série ». Basée sur la période comprise entre les deux confinements (mai à octobre 2020), elle tente de tirer des conclusions pour le moyen terme. « Cette période est particulièrement intéressante à observer car elle se situe à un carrefour, entre la persistance de nouvelles habitudes prises durant ces huit premiers mois de crise sanitaire et déjà une forme de retour "à la normale" induit par la reprise de l'activité ayant suivi la rentrée de septembre », justifie les auteurs de l'observatoire.
Cette période est particulièrement intéressante à observer car elle se situe à un carrefour (Auteurs de l'étude)
Deux grandes tendances ressortent : la « démobilité » gagne du terrain et les modes de transport individuels progressent. L'étude souligne notamment que la réduction de la mobilité est une tendance qui devrait perdurer, en particulier pour se rendre sur les lieux d'activités (43 % des Français anticipent une réduction des déplacements), dans les magasins (45% des Français), en vacances (42 %) ou chez ses proches et amis (34 %). Paradoxalement, les actifs sont moins nombreux (11 %) à anticiper une réduction des trajets domicile/travail.
Une démobilité satisfaisante
Premier constat marquant : les Français limitent leurs déplacements, y compris lorsqu'ils sont autorisés à sortir de chez eux. « Une démobilité s'est installée », constate l'étude qui met en avant le fait que 55 % des personnes interrogées déclarent réduire leur mobilité.
Deux stratégies permettent cela. La première est le recours au télétravail. L'étude montre que 42 % des personnes interrogées peuvent pratiquer leur travail à distance et 68 % de ces actifs continuent à recourir à cette possibilité en alternance (41 % des actifs concernés) ou à temps complet (27 %). Seconde stratégie de réduction des déplacements : le recours au « drive » et à l'e-commerce. L'étude montre que 41 % des Français recourent au drive, 38 % à l'achat en ligne de produits non alimentaires et 21 % à la livraison de produits alimentaires. Surtout, les personnes interrogées déclarent y recourir plus fréquemment.
Parallèlement, l'observatoire note une hausse de la satisfaction des Français à l'égard de la manière dont sont vécus les déplacements du quotidien. Celle-ci est « probablement portée par la réduction des incidents et celle plus générale de la saturation des réseaux de transport ». De même, la démobilité est perçue comme un effet positif. Dans le même esprit, les personnes interrogées jugent favorablement les aménagements mis en place par les collectivités, et en particulier les pistes cyclables (79 % de la population y sont favorables, contre 12 % qui s'y opposent) et la piétonnisation d'une partie des villes (76 % d'avis positifs et 15 % d'avis négatifs).
Marche en hausse, transports publics en baisse
Lire la suite : https://www.actu-environnement.com/ae/news/observatoire-mobilite-emergente-obsoco-cronos-36903.php4
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Forfait mobilité durable : Les transports écologiques pour tous
le Point.fr
Publié le 25 janvier 2021
Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à mettre en place le forfait mobilité durable pour soutenir les efforts écologiques de leurs employés.
Mis en place afin d'inciter les Français à réduire leur dépendance vis-à-vis de leur véhicule personnel pour se rendre au travail, le forfait mobilité durable remplace aujourd'hui l'indemnité kilométrique. Grâce à lui, les employeurs peuvent prendre en charge les dépenses liées au transport pour les salariés qui choisissent une solution de « mobilité douce » pour se déplacer. Comment fonctionne ce forfait ? Qui peut l'utiliser ? Quel est le montant de l'exonération ? Focus sur une mesure qui facilite l'adoption des moyens de transport écologiques.
Qu'est-ce que le forfait mobilité durable ?
L'adoption de la Loi d'Orientation des Mobilités (LOM), votée fin 2019, a donné lieu à une initiative visant à récompenser les salariés qui font le choix d'effectuer leurs trajets domicile-travail en « mobilité douce ». Le forfait mobilité durable permet ainsi à l'employeur de prendre en charge les frais liés à ces transports.
Le forfait mobilité durable, comment ça marche ?
Le forfait mobilité durable est défini dans le décret n°2020-541 du 9 mai 2020 et remplace l'indemnité kilométrique vélo qui avait été mise en place en 2016. Cette mesure incitative vise à réduire le recours systématique à la voiture individuelle pour aller travailler. Elle offre aux salariés une prise en charge des dépenses liées à l'utilisation de leur vélo personnel ou d'autres moyens de transport écologiques. Cette aide peut leur être versée sur leur bulletin de salaire ou prendre la forme d'un titre-mobilité tel que la carte Betterway.
Utilisables de la même manière que des chèques cadeaux ou des tickets restaurant, ces titres permettent aux salariés de régler leurs dépenses directement. Ils peuvent y recourir pour couvrir les frais liés à l'achat, à l'entretien ou à la location de leur vélo ou VAE, pour recharger leur véhicule électrique, pour du carburant ou encore pour leurs frais de covoiturage.
Quels sont les moyens de transport éligibles ?
Les exonérations liées au forfait mobilité durable concernent les moyens de transport alternatifs et la mobilité dite « douce ». Son ainsi éligibles :
- - Les vélos personnels, classiques ou à assistance électrique
- - Les trottinettes personnelles (ajoutées à la liste par l'amendement II-3176 du 12 novembre 2020)
- - Les services de mobilité partagée ou de free floating comme les vélos, trottinettes, gyropodes, scooters ou encore vélos électriques mis à disposition en libre service ou en location
- - Le covoiturage, pour lequel conducteurs et passagers peuvent bénéficier de l'exonération
- - Les véhicules électriques, à hydrogène ou hybride rechargeables (services d'autopartage à faibles émissions)
- - Les transports publics (hors abonnement) tels que le métro, le bus, le RER ou encore le tramway.
Combien l'exonération du forfait mobilité durable permet-elle de percevoir ?
Les salariés du secteur privé concernés par cette initiative peuvent percevoir une exonération d'un montant maximal de 400 € par an, qui, en 2021, sera porté à 500 € en vertu de l'amendement I-2822.
Pour les salariés du secteur public, le montant est de 200 € annuels.
Lire la suite : https://www.lepoint.fr/stories/forfait-mobilite-durable-les-transports-ecologiques-pour-tous-25-01-2021-2411044_3919.php#
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Suisse
Le Conseil d’Etat invite à rejeter l’initiative pour les transports publics gratuits
Publié le 27 janvier 2021
Le gouvernement neuchâtelois a annoncé mardi ne pas soutenir le texte déposé en février 2018. Le Conseil d’Etat préfère un contre-projet indirect, pour un coût plus raisonnable sur les finances publiques
Le Conseil d'Etat neuchâtelois appelle à rejeter l'initiative cantonale pour des transports publics gratuits, déposée en février 2018. Le gouvernement lui préfère un contre-projet indirect "comprenant des mesures ciblées, rapides à mettre en oeuvre et à un coût raisonnable pour les finances publiques".
"Les importantes charges qu'engendrerait la gratuité des transports publics fragiliseraient le développement de nos infrastructures de transports et l'attractivité résidentielle du canton", a indiqué mardi le Conseil d'Etat dans un communiqué. L'initiative vise à instaurer, sur le territoire cantonal, une politique de gratuité en matière de transports publics tout en conservant les prestations actuelles.
Le surcoût de la gratuité s'élèverait à au moins 43 millions de frans par an, selon les calculs du gouvernement. La mise en oeuvre cantonale de la gratuite induirait, de fait, un report de charges des usagers vers les collectivités publiques, et donc l'ensemble des contribuables, et ce pour l'équivalent d'au moins sept points d'impôts.
Le Conseil d'Etat souligne que deux tiers des coûts des transports publics sont actuellement déjà à la charge des contribuables et que les entreprises et les institutions souffrent déjà financièrement des conséquences de la crise sanitaire.
De plus, le gouvernement estime que la gratuité "fragiliserait fortement le développement de l'offre de transport et les investissements nécessaires, comme les nombreux modules du RER neuchâtelois, le déploiement de la mobilité électrique dans les transports urbains et la mise aux normes pour les personnes à mobilité réduite".
Mesures tarifaires
Lire aussi : Une gratuité qui coûte 43 millions. https://www.rtn.ch/rtn/Actualite/Region/20210129-Une-gratuite-qui-coute-43-millions.html
Lire la suite : https://www.rtn.ch/rtn/Actualite/Region/20210127-Le-Conseil-d-Etat-invite-a-rejeter-l-initiative-pour-les-transports-publics-gratuits.html#
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Comment la crise du Covid a bouleversé l'usage des transports en commun
INFOGRAPHIE - Entre confinement et couvre-feu, près de 40 % des Français ont diminué leurs trajets en bus et en métro, selon les données publiées par l'application «Moovit». État des lieux dans neuf grandes villes.
lefigaro.fr - Charles Lescurier et Service Infographie
Publié le 28 janvier 2021
Mettre un masque et se taire... Le virus voyageant dans les corps et les corps dans les transports, l'inquiétude de le voir se propager parmi les usagers, entassés par dizaines dans les bus et les rames, était grande au début de l'épidémie. A priori la mise en place des gestes barrières, ainsi que la désinfection régulière du matériel ont évité toute contamination massive. Cependant, les habitants des grandes villes ont fait évoluer leur façon de les fréquenter, ne serait-ce qu'en conséquence des restrictions, des confinements successifs, ou de la mise en place du télétravail.
Le rapport mondial que vient de publier la société Moovit donne une photographie très large des comportements dans les transports en 2020, notamment pour la France. Il est le résultat de données fournies par l'application de mobilité urbaine du même nom (moovit.com), l'une des plus populaires au monde, qui aide ses 950 millions d'utilisateurs à se déplacer en milieu urbain en utilisant n'importe quel moyen de transport. Chaque jour sont ainsi collectées six milliards de données, en 45 langues, dans 3 400 villes à travers 112 pays... L'étude se base sur l'analyse de plusieurs millions d'informations anonymes de demandes d'itinéraires entre janvier et novembre 2020 dans plus de cent métropoles de 28 pays.
Ville par ville, les changements d’habitudes des usagers des transports en commun
Lire la suite : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/comment-la-crise-du-covid-a-bouleverse-l-usage-des-transports-en-commun-20210128
Services Publics
Avant 2022, Amélie de Montchalin veut réconcilier les Français avec leurs services publics
francetvinfo.fr - Neila Latrous
Publié le 28 janvier 2021
Pour mettre fin aux "absurdités de l'administration", l'exécutif se dote d’un nouvel outil : "Services Publics +".
Dans le jargon, ça s’appelle la “simplification administrative”. Le chantier est piloté par Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publique, qui lance jeudi 28 janvier "Services Publics +", une extension de service-public.fr, le portail qui regroupe toutes les informations sur les démarches administratives
Quel est le constat ? C’est qu’il existe des incongruités dans les process. C'est par exemple l'usager qui adresse un document à la Caisse des allocations familiales (CAF) par email, et qui se voit demander de le renvoyer par courrier. C’est aussi des formulaires mal pensés ou des procédures ubuesques, lorsque l'usager ne rentre pas dans des cases prédéfinies.
"Signaler des conneries"
C’est sur "Services Publics +" que "ces conneries pourront être signalées", pour reprendre l’expression utilisée autour de Montchalin. C’est un peu l'équivalent d'un "service client" dans le privé : le fait de centraliser les avis permettra de voir plus précisément où se concentrent les dysfonctionnement.
"L’idée, c’est aussi de créer de la masse et que les usagers s’en saisissent, explique la ministre. Plus il y a d’avis, plus les administrations sont obligées de bouger." Tous les trois mois, les représentants d’administration et de services publics du type La Poste seront réunis, pour faire le point sur les avancées : "Là on nous dit que c’est absurde, qu’est-ce qui a été mis en œuvre pour corriger ?"
Le dossier n'est pas qu'administratif, il est clairement de la politique. Car "le Covid ne doit pas être prétexte à ne rien faire", répète l’exécutif. La mise en ligne de "Services Publics +" s'inscrit dans le droit fil des consignes passées par Emmanuel Macron : une action politique qui change le quotidien.
"Dites-le nous une fois !"
5G
A quand la 5G en Belgique? Un pas supplémentaire vient d'être franchi, vers 70% de couverture en 2023
rtbf.be - M. Allo
Publié le 24 janvier 2021
Le Conseil des ministres a approuvé ce vendredi 22 janvier un projet de loi et une série d’arrêtés royaux déposés par la ministre de la Fonction publique, des Entreprises publiques, des Télécommunications et de la Poste, Petra De Sutter (Groen). Ils concernent le dossier de la 5G et ouvrent la voie à la mise aux enchères des droits en Belgique.
Un projet de loi et 5 arrêtés royaux qui ouvrent donc la voie à la mise aux enchères des droits de la 5G en Belgique. A côté de cela, la ministre des Télécommunications souhaite aussi mettre en place une plateforme de connaissances et d’apprentissage afin de suivre les aspects liés à la santé et à l’énergie. Participeront à cette plateforme le SPF Santé publique, Sciensano, ainsi que différents niveaux de pouvoir et d’autres partenaires. Son but est "d’apporter une réponse objective aux questions des citoyens et des entreprises", précise le communiqué de presse de la ministre Petra De Sutter. Au niveau législatif, le gouvernement fédéral doit encore soumettre cette proposition au comité de concertation (rencontre entre les différents gouvernements) avant de la transmettre à la Chambre pour approbation. Les enchères pourraient alors être organisées au plus tôt fin 2021 ou début 2022.
Parmi les exigences que l’on retrouve dans les textes, la question de la couverture par les opérateurs : "après un an, 70% de la population aura accès à la 5G ; après deux ans 99,5% et après six ans 99,8%", peut-on lire dans le communiqué.
Pour ce qui est l’apport de la 5 G dans la société : "La 5G offre la perspective d’une société hyperconnectée, avec des applications à valeur sociale telles que la télémédecine (diagnostics et chirurgie à distance), les ambulances intelligentes, l’optimisation des services publics, le transport partagé… ", indique la ministre Petra De Sutter.
Point de blocage
Ce dossier n’a rien de simple, il a d’ailleurs été bloqué lors de la précédente législature, pour des questions liées à la répartition du montant des enchères des fréquences 5 G entre les différents niveaux de pouvoir. Les estimations tablent sur une somme qui pourrait atteindre 800 millions d’euros (cela ne concerne pas que la 5 G, il s’agit aussi de la 2 G, 3G, 4 G pour une période de vingt ans : ndlr). La ministre avait expliqué au mois de novembre dernier que : "L’argent des enchères – plusieurs centaines de millions d’euros – sera mis sur un compte bloqué en attendant que l’on définisse les conditions de l’implantation de la 5G", complète-t-elle dans La Libre Belgique. Autrement dit, la répartition pourra être discutée plus tard et cela permet de lancer les enchères.
Dossier complexe aussi en raison des différentes normes en vigueur en Belgique
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5g : le géant américain Qualcomm ouvre un nouveau centre de R&D en France
bfmtv.com - P.L. avec AFP
Publié le 29 janvier 2021
Ce nouveau centre implanté à Lannion (Côtes-d'Armor) et Issy-Les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) visera à "travailler sur l'évolution future" du réseau mobile de dernière génération.
Le géant américain des composants électroniques pour appareils mobiles Qualcomm a annoncé vendredi l'ouverture d'un nouveau centre de recherche et développement (R&D) en France, dédié à la 5G "afin de travailler sur l'évolution future" du réseau mobile de dernière génération.
Ce nouveau centre, qui intègre un réseau de pôles de R&D déjà existants notamment à Sophia Antipolis, sera implanté à Lannion (Côtes-d'Armor), épicentre français de la recherche dans les technologies des télécommunications, et à Issy-Les-Moulineaux en région parisienne.
"Qualcomm a travaillé de concert avec le gouvernement français pour renforcer la position de Lannion en tant que pôle d'ingénierie de télécommunications de premier plan et d'y retenir les talents et préserver l'expertise technologique dans ce domaine", a indiqué l'entreprise américaine dans un communiqué.
Soutien de l'Etat
Cette annonce intervient un mois après la décision de l'Etat de soutenir le projet de l'Institut de recherche technologique "b<>com" visant à "développer une offre souveraine pour les réseaux 5G privés", en assurant un financement de 30 millions d'euros sur sept ans. Ce soutien doit permettre de créer "jusqu'à 90 emplois, dont 80 à 90% seront localisés de manière pérenne à Lannion", un bassin d'emplois touché de plein fouet par le plan social de l'équipementier télécoms finlandais Nokia qui prévoit plus de 900 suppressions de postes.
Le nouveau centre de Qualcomm aura pour objectif d'"intégrer des ingénieurs systèmes pour travailler sur la R&D et contribuer aux innovations dans l'évolution de la 5G, et au-delà avec l'avènement de la 6G", a indiqué un porte-parole, sans toutefois préciser le nombre de recrutements prévus.
Sur le même sujet
Lire la suite : https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/5g-le-geant-americain-qualcomm-ouvre-un-nouveau-centre-de-r-d-en-france_AD-202101290392.html
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Le gouvernement va subventionner quatre projets de solutions 5G pour les entreprises
usine-digitale.fr - Léna corot
Publié le 27 janvier 2021
Pour favoriser l'émergence de la 5G et les cas d'usages par les industriels, le gouvernement français a décidé de subventionner certains projets. Quatre lauréats vont ainsi se partager 27 millions d'euros pour mener des initiatives autour de la souveraineté, de la cybersécurité et de la mise en place d'applications concrètes de la 5G.
La 5G, perçue comme une technologie stratégique pour les entreprises, a été érigée comme l'un des cinq secteurs critiques du plan de relance pour l'industrie présenté par le gouvernement dans le cadre de la crise liée à la pandémie de Covid-19. Le Comité stratégique de filière (CSF) Infrastructure numériques, qui vise à développer des usages autour de la 5G pour améliorer les services publics, l'efficacité énergétique et la gestion des territoires a lancé un appel à projets.
Présenté à l'automne 2020, cet appel à projets concerne la "Souveraineté dans les réseaux de télécommunications afin d'accélérer les applications de la 5G aux marchés verticaux". Les questions de souveraineté et de cybersécurité sont au cœur de la 5G d'autant plus que ce réseau fait miroiter de nouveaux cas d'usages aux différents secteurs industriels. Les quatre premiers projets lauréats, dévoilés mardi 26 janvier 2021, vont se partager une subvention publique de 27 millions d'euros. Une nouvelle vague de lauréats devrait être présentée dans le courant de l'année puisqu'un second appel à projets est ouvert jusqu'au 1er juin 2021.
De la 5g pour le chu de Toulouse
Avec le projet "5G Vertical ISS", la société toulousaine Alsatis veut développer une solution verticale 5G interopérable, souveraine et sécurisée. Une première plateforme d'expérimentation sera mise en place au sein du CHU de Toulouse. Le but est d'assurer la couverture de l'ensemble des bâtiments et l'interopérabilité avec les réseaux existants afin par exemple d'assurer la continuité des communications lors des transferts de patients. Des cas d'usages autour de services de géolocalisation pourront aussi être déployés ce qui permettra de localiser à distance les équipements médicaux ou les patients atteints d'Alzheimer. Jusqu'à 16 emplois directs pourront être créés d'ici 3 ans.
Le projet "CRIIoT", pour Critical IoT est porté par la PME Sequans communications. L'objectif est de développer une solution permettant aux industriels d'évaluer et déployer rapidement des solutions 4G et 5G pour connecter leurs objets tout en optimisant et sécurisant leur usage. Sequans communications prévoit notamment d'expérimenter la récupération des données de vol d'un moteur d'avion ou de mettre en place des objets connectés à communications critiques dans le secteur ferroviaire.
Un service de consulting pour Alcatel-Lucent
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/le-gouvernement-va-subventionner-quatre-projets-de-solutions-5g-pour-les-entreprises.N1053989
Blockchain
Au Royaume-Uni, la Blockchain permet de suivre la température des vaccins contre la Covid-19
siecledigital.fr - Valentin Cimino - @ciminix
Publié le 24 janvier 2021
Des données chiffrées et vérifiées au plus près de la source.
Pour s’assurer que les vaccins contre la Covid-19 restent à bonne température, le National Health Service travaille avec la société britannique Everyware et l’organisation américaine Hedera Hashgraph. Comme l’explique CNBC, ces différents acteurs ont développé une blockchain qui permet aux hôpitaux britanniques de suivre la température des vaccins.
La blockchain séduit de plus en plus
Everyware a développé des capteurs pour surveiller les équipements en temps réel, tandis que Hedera est un consortium qui regroupe plusieurs entreprises qui travaillent sur la blockchain. On entend beaucoup parler de cette fameuse blockchain, notamment avec le développement et la croissance du bitcoin ou d’autres cryptomonnaies. Cette technologie peut s’adapter à d’autres industries et permettre des applications en dehors du domaine de la finance. IBM veut par exemple améliorer la traçabilité du café grâce à la blockchain.
Tom Screen, CTO chez Everyware, a répondu aux questions de CNBC. Il précise que : « nos capteurs permettent de surveiller la température des réfrigérateurs stockant les vaccins. Ils transmettent ensuite les données sur une plateforme cloud où elles sont cryptées, puis transmises au réseau de blockchain développé par Hedera Hashgraph ». L’objectif derrière cela est de détecter la moindre irrégularité dans les températures des vaccins, avant de les administrer aux patients.
Un moyen de surveiller la température des vaccins
Rappelons que le vaccin de Pfizer pose de gros problèmes logistiques aux soignants du monde. En effet, il doit être stocké à des températures inférieures à zéro, proche des -80 degrés°C. Ils ne peuvent rester que cinq jours entre 2 et 8°C. Les vaccins développés par Moderna et Oxford-AstraZeneca posent également quelques soucis de logistiques mais sont tout de même moins contraignants. Ils peuvent être conservés plus longtemps à des températures qui sont proches de celles d’un réfrigérateur classique.
Lire la suite : https://siecledigital.fr/2021/01/24/royaume-uni-blockchain-temperature-vaccins-covid-19/
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Bill Gates a participé à la conception d’une application blockchain contre le COVID
fr.cryptonews.com - Tim Alper
Publié le 26 Janvier 2021
Toute la gamme des technologies de l'industrie 4.0 devrait être utilisée en tandem pour lutter contre la pandémie de coronavirus. Cette théorie pourrait bien être mise à l'épreuve lors du lancement en Corée du Sud d'une nouvelle application intégrant l'intelligence artificielle (IA), “Big Data” et la blockchain.
Soutenu par Bill Gates et sa femme Melinda, l'opérateur de téléphonie mobile et fournisseur d'accès Internet sud-coréen KT a annoncé le lancement d'une application pour smartphone fonctionnant "on chain", appelée "Study of Health Information for Next Epidemic" (SHINE). L'application, a déclaré la société, permettra de recueillir des données pour les chercheurs et pourrait être utilisée pour alimenter l'IA, la blockchain et les efforts de Big Data afin de fournir des informations clés aux médecins qui luttent contre les maladies infectieuses.
Le projet est en chantier depuis plus de six mois. En avril 2020, KT a annoncé sa collaboration avec la Fondation Bill & Melinda Gates. Un certain nombre d'autres acteurs de la scène sud-coréenne du secteur de la santé et de l'informatique médicale ont également travaillé sur l'application, notamment le Centre médical universitaire de Corée et l'Institut coréen des sciences et des technologies de l'information, ainsi que Mobile Doctor, un développeur d'applications pour smartphones spécialisé dans les logiciels de surveillance de la santé. L'entreprise MediBloc, gérée par des professionnels de la santé a également participé au projet.
Lire la suite : https://fr.cryptonews.com/news/bill-gates-backed-blockchain-ai-and-big-data-powered-virus-f-9134.htm
RGPD
RGPD : le blues des délégués à la protection des données
Publié le 28 janvier 2021 • Par Martine Courgnaud - Del Ry
Manque de moyens et de formation, isolement, stress... Les délégués à la protection des données (DPO) n'ont pas la tâche facile, selon une étude réalisée par l'Afpa à la demande du ministère du Travail.
Après l’entrée en vigueur du RGPD en mai 2018, le nombre de DPO déclarés auprès de la Cnil n’a cessé d’augmenter. Entre avril 2019 et avril 2020, ils sont ainsi passés de près de 11 000 à plus de 21 000 (dont sept sur dix dépendent d’organismes tenus de les désigner par la loi). Une fois nommés, tous n’ont pas un cadre propice à l’exercice de leur mission.
« Les DPO sont soumis à une synergie complexe entre contraintes, moyens et ressources, a expliqué Alexandre Besnier, chargé de mission direction prospective à l’Afpa, le 26 janvier lors de la 15ème université des DPO, organisée à distance par l’AFCPD. Les deux tiers exercent à temps partiel, les trois quarts n’ont pas d’équipe et seulement près d’un tiers disposent d’un budget. En outre, la moitié n’ont pas de lettre de mission pour cadrer leur intervention ». Sans compter qu’ils ont parfois du mal à accéder aux informations (28%), rencontrent des difficultés sur le plan éthique (20%) ou avec les demandes et les pratiques du responsable de traitement (18%). Six sur dix vivent la fonction comme stressante à des degrés divers et 15% déclarent se sentir toujours ou souvent en souffrance dans le
cadre de leur mission.
Pour autant, une étude réalisée en 2020 par l’Afpa à la demande du ministère du Travail montre que plus de neuf DPO sur dix (93%) sont convaincus de l’utilité de leur fonction ; ils la considèrent comme un métier à part entière dont les activités et les tâches peuvent être définies et structurées, et pour lesquelles une formation peut être dispensée. Un métier au croisement de plusieurs domaines professionnels qui appelle, à la fois, des compétences juridiques, informatiques et techniques, et qui nécessite aussi de savoir communiquer et gérer un projet.
Des conditions d’exercice variables
Certes, les conditions d’exercice des DPO sont très variables (logique quand on sait que 31% exercent leur fonction dans des organismes de 1 000 salariés et plus, tandis que 10% dépendent de structures de moins de 10 salariés). L’écart est net en matière de rémunération : si plus d’un sur deux perçoit entre 25 000 et 50 000 euros bruts par an, certains touchent moins de 25 000 euros et 9% ont un salaire de 85 000 euros voire davantage. Plus de la moitié sont rattachés à la direction générale (+ 4,4 points depuis une étude de 2019) et plus de 60% dépendent directement au responsable de traitement (+ 8 points). Ils semblent donc mieux positionnés et mieux identifiés au sein des organisations qu’en 2019.
Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/719378/rgpd-le-blues-des-delegues-a-la-protection-des-donnees/