Mobilité
Carte de transports oubliée : a-t-on le droit de verbaliser des enfants de 6 ou 7 ans ?
lci.fr - Thomas Deszpot
Publié le : 1 février 2021
EXCÈS DE ZELE - Dans le Gard, une dizaine d'enfants de 6 et 7 ans ont été verbalisés car ils avaient oublié leur carte de bus pour se rendre à la cantine. Des amendes qui ne peuvent en théorie pas leur être infligées en raison de leur âge.
Dans le Gard, des parents ont été choqués d'apprendre que leurs enfants ont subi un contrôle dans le bus scolaire qui les conduisait de l'école de Saint-Étienne-de-l’Olm à la cantine de Martignargues. Midi Libre rapporte que neuf élèves, âgés de 6 et 7 ans seulement, ont été verbalisés par des contrôleurs parce qu'ils n'avaient pas sur eux leur carte d'abonnement, en théorie indispensable pour monter dans le bus.
"C’est pitoyable, le bus a été arrêté une vingtaine de minutes, les enfants étaient en pleurs. Ils ont eu moins de temps pour manger à la cantine", a témoigné le père d'un jeune garçon. "Qu’ils contrôlent, c’est une chose, mais entre midi et deux, c’est une honte ! Quel homme peut avoir du plaisir à mettre des PV à des enfants de 6-7 ans ?" Une décision d'autant plus difficile à avaler que le PV s'élève à 83 euros. En théorie seulement, puisque dans un tel cas de figure, des enfants ne sont normalement pas sujets à ce type d'amende.
Une limite fixée à 13 ans
Peut-on infliger une amende à des enfants, y compris aussi jeunes ? Existe-t-il une limite d'âge à partir de laquelle une verbalisation est possible ? Pour le savoir, LCI a contacté un avocat au Barreau de Paris spécialisé dans le droit routier, maître Rémy Josseaume. Il explique que "la responsabilité pénale d'enfants de moins de 13 ans ne peut pas être engagée", et qu'ils ne peuvent pas non plus "se voir infliger d'amende forfaitaire", comme ce fut le cas dans le Gard.
Plusieurs textes peuvent être avancés, que ce soit l'article 21 de l'ordonnance n° 45-174 du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante ou une déclaration de la Cour de Cassation, datant de 1971. Celle-ci indique que "les dispositions de l’article 21 de l’ordonnance du 2 février 1945 relative à l’enfance délinquante excluent nécessairement en raison de leurs exigences particulières l’application de la procédure de l’amende forfaitaire prévue par les articles 529 et 530 du Code de procédure pénale".
Lire la suite : https://www.lci.fr/societe/carte-de-transports-oubliee-a-t-on-le-droit-de-verbaliser-des-enfants-de-6-ou-7-ans-2177118.html
5G
Comment la 5G et l'informatique de pointe s'apprêtent à métamorphoser l'entreprise
Technologie : Les centres de données proches des clients ont besoin d'une connectivité à la vitesse de la lumière. Ce que peut apporter la technologie 5G. L'astuce consistera pour les opérateurs à prendre le meilleur de ces deux mondes.
zdnzt.fr - Scott Fulton III
Publié le mardi 2 février 2021
L'objectif fondamental de tout service d'informatique de pointe est de déplacer l'hébergement des services informatiques le plus près possible de leurs utilisateurs, pour réduire au minimum la distance qui les sépare et accélérer la fourniture du service. Les communications mobiles sont de leur côté rendues possibles grâce à un processus sous-estimé appelé "backhaul", qui transporte les données du cœur à la périphérie du réseau mobile, via par exemple les câbles à fibres optiques.
A la lumière de ces deux définitions, il n'est pas difficile de comprendre pourquoi ces deux ensembles technologiques sont aujourd'hui de plus en plus liés. L'informatique de pointe fait même partie intégrante de la 5G depuis que des ingénieurs ont réalisé que le même mécanisme qui renforce un réseau de communication de données peut renforcer un réseau de traitement de données. Dans un futur proche, ces deux activités ne devront plus seulement coexister, mais bien se combiner.
« L'informatique de pointe... est en train de se transformer. Au fur et à mesure que le cloud se développe, et que la technologie autour des centres de données se développe », fait remarquer Sam Fuller, responsable marketing pour les réseaux numériques chez NXP Semiconductors. « Il y a beaucoup d'innovation dans les logiciels et l'accès sécurisé. Lorsque nous parlons de l'avantage, nous parlons en fait d'exploiter ce modèle logiciel qui a été développé dans le cloud, et de le faire migrer vers ce qui a traditionnellement été des applications informatiques intégrées. »
Un internet de moins de choses
L'ampleur de la transformation à laquelle ce responsable marketing a fait référence peut être représentée par deux articles proposés par le même fabricant et séparés par deux années seulement. En juin 2018, Ron Wilson écrivait, au nom du fondeur Altera (qui a depuis fusionné avec Intel), que l'informatique de pointe était constituée de la partie de l'architecture de l'internet des objets que les ingénieurs croyaient à tort pouvoir être déplacée vers le cloud public.
Selon lui, cette partie restante à l'extrémité du réseau a en réalité été utilisée « pour redéfinir l'informatique embarquée comme une application de réseau, avec l'informatique de pointe comme son extension naturelle ». Deux ans plus tard, la direction d'Altera (désormais connue sous le nom de FPGA chez Intel) expliquait finalement que tout cela était voulu. « L'informatique distribuée donne aux entreprises la flexibilité nécessaire pour traiter les données d'application à l'endroit qui offre le plus de valeur, tandis que la connectivité 5G rend possible la division des ressources informatiques dans le continuum cloud-réseau de pointe », faisait-elle valoir.
Bon an, mal an, les architectes logiciels ont donc contribué à créer un nouveau concept radicalement différent, appelé "informatique distribuée". Et de découvrir que, du fait de la préexistence de l'informatique embarquée, l'informatique était déjà distribuée. Elle n'était tout simplement pas orchestrée de manière centralisée – et c'est là que se trouve le point crucial, à l'origine notamment de l'internet des objets.
La promesse initiale de l'internet des objets était d'incorporer des processeurs hautement distribués dans une sorte d'utilité privée et de construire un nouveau modèle commercial autour de la banalisation de ses services. Comme il est plus logique que le traitement à la périphérie ait lieu là où les processeurs ont été installés pour la première fois, le nouveau modèle d'utilité est moins axé sur les « choses » et plus sur les « services ».
La périphérie à domicile
Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/comment-la-5g-et-l-informatique-de-pointe-s-appretent-a-metamorphoser-l-entreprise-39917225.htm
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La France en quête d'usages pour la 5G
Le gouvernement et les entreprises se mobilisent pour développer les services du futur sur le nouveau réseau mobile.
lefigaro.fr - Elsa Bembaron
Publié le 03 février 2021
Légende : Connecté en 5G, le Jellyfishbot devient plus facile à manœuvrer. Il est destiné à la collecte des déchets plastique à la surface des océans. Jellyfishboat
Cette fois, pas question de rater le coche. La France entend bien jouer un rôle majeur dans le développement de services et produits qui utilisent la 5G. La 4G a servi d'exemple : les grandes ruptures, dans le streaming audio et vidéo, sont venues de l'étranger. Or, la 5G s'adresse avant tout aux entreprises : il devient primordial pour l'avenir de la compétitivité de notre économie de s'imposer dans le domaine
Après le gouvernement qui a lancé un appel à projet pour la 5G, Orange entre dans la danse. L'opérateur télécom ouvre neuf «5G Lab», dont 7 en France, destinés à aider les entreprises à développer des produits et services qui s'appuieront sur cette technologie. Le projet n'en est encore qu'à ses débuts, mais les premières start-up se sont déjà lancées dans des développements.
La 5G pour nettoyer les océans
C'est par exemple le cas de Iadys, une start-up qui a développé un petit robot destiné à collecter les déchets plastiques flottant à la surface de l'eau. Son Jellyfishbot, lauréat de plusieurs concours internationaux, vient avaler les déchets. Il est piloté à distance. «Les ondes radio classiques ont une portée de 400 mètres, la 4G a un taux de latence trop élevé... la 5G répond à nos besoins», résume Silvain Louis, ingénieur recherche et développement chez Iadys. La nouvelle génération de téléphone mobile permet de piloter le bateau à distance, de transmettre un flux vidéo et d'avoir la réactivité nécessaire pour se faufiler dans certains milieux. Il est ainsi amené à circuler dans un port, au milieu de navires plus gros.
Lire la suite : https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/la-france-en-quete-d-usages-pour-la-5g-20210203
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Orange va ouvrir sept Orange 5G Lab en France, des centres de compétences pour développer les cas d’usage de la 5G
itsocial.fr - Mourad Krim
Publiéé le O4 février 2021
Le premier site Orange 5G Lab de Châtillon (Île-de-France) a ouvert ces portes hier (3 février 2021) et sera suivi par sept sites qui couvriront plusieurs régions. Ces sites ne sont pas à proprement parler des sites de R&D, mais plutôt des centres de développement de cas d’usages pour les entreprises et les organismes publics, dont les collectivités territoriales. Deux sites seront créés à l’international, un à Anvers en Belgique, et un autre à Bucarest en Roumanie.
Les autres ouvertures se feront progressivement, dans six villes de France : Lille, Lyon-Charbonnières, Marseille, Paris La Défense, Rennes et Toulouse. Certains sites seront spécialisés dans un domaine en particulier, même si celui-ci ne sera pas exclusif. Par exemple, celui de Lyon, situé au Campus Région du Numérique à Charbonnières-les-Bains, aura une orientation industrie 4.0, et le site de Cœur Défense au sein du Customer Innovation Center sera plutôt centré sur les grands clients d’Orange Business Services.
D’après une étude Orange menée avec GlobalWebIndex, 72 % des entreprises déclarent aujourd’hui attendre de leur opérateur un accompagnement sur la 5 G pour tester, expérimenter et développer en avance de phase. « Orange 5G Lab est un dispositif qui répond à cette demande et qui a pour objectif d’aider les acteurs économiques à mieux appréhender les opportunités, la valeur et l’utilité de la 5G », explique l’opérateur dans son communiqué. Les 5G Lab serviront à tester les solutions et les services actuels, réfléchir à de nouveaux usages tout en bénéficiant d’un écosystème pour co-innover et faire évoluer leurs modèles d’affaires et leurs processus.
Des tests grandeur nature
Intelligence artificielle
Les députés européens s’intéressent aux dérives potentielles de l’IA
presse-citron.net - Jean-Yvs Alric
Publié le 31 janvier 2021
Un enjeu fondamental pour que les progrès technologiques profitent au plus grand nombre.
Comment bénéficier des apports de l’intelligence artificielle, tout en encadrant les risques liés au développement de ces technologies. C’était l’enjeu d’une réunion organisée il y a quelques jours par la commission spéciale du Parlement européen sur l’intelligence artificielle à l’ère du numérique.
Nos confrères d’Euractiv ont assisté à ces échanges passionnants qui en disent assez long sur le débat entourant ce sujet en Europe. L’une des intervenantes, Francesca Lagioia, chercheuse à Institut universitaire européen, a résumé les enjeux : « L’IA offre certainement de grandes opportunités aux individus et aux sociétés mondiales en ce qui concerne la durabilité et la possibilité d’accroître les connaissances. Mais cela implique également des risques importants, comme par exemple le chômage, la discrimination et l’exclusion. »
Les eurodéputés approuvent un rapport sur la régulation de l’IA
Parmi les problèmes potentiels, on cite souvent les risques de biais sexistes des algorithmes utilisés pour les recrutements. La reconnaissance faciale est aussi régulièrement pointée du doigt pour de potentielles dérives racistes.
Cette problématique est bien prise en compte par les décideurs européens. Un livre blanc a par exemple été publié en 2020 sur ce dossier. La Commission a toutefois choisi de temporiser en lançant un débat sur l’utilisation de l’identification biométrique à distance dans tout le continent.
La régulation de l’intelligence artificielle finit tout de même par avancer. Ainsi, la semaine dernière, les députés européens ont adopté un rapport sur l’intelligence artificielle visant à fixer des lignes directrices. Il devrait notamment servir de boussole à la Commission dans le cadre de sa proposition législative. Les domaines militaires, éducatifs et de santé sont notamment abordés dans ce texte qui traite par ailleurs des deepfakes.
Télécharger le rapport : https://www.usine-digitale.fr/article/le-parlement-europeen-dessine-les-contours-d-une-ia-ethique-et-soumise-au-controle-humain.N1051459
Lire la suite : https://www.presse-citron.net/les-deputes-europeens-sinteressent-aux-derives-potentielles-de-lia/
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Grande-Bretagne
Réduire les formalités administratives pour que les entreprises puissent utiliser l’IA, exhorte le chef du groupe de travail
news-24.fr - Robinette Girard
Publié le 30 janvier 2021
Boris Johnson devrait déchirer les règles de l’Union européenne pour permettre aux entreprises britanniques de tirer davantage parti des nouvelles technologies telles que l’intelligence artificielle, a déclaré aujourd’hui un chef du groupe de travail chargé de superviser les plans visant à déchirer la paperasse du Brexit.
Sir Iain Duncan Smith, l’ancien dirigeant conservateur, mène des efforts pour trouver les meilleurs moyens pour le Royaume-Uni de tirer parti de ses nouvelles libertés réglementaires.
Le nouveau groupe de travail pour l’innovation et la croissance par la réforme de la réglementation identifiera et élaborera des propositions dans un éventail de domaines qui stimuleront l’innovation et la compétitivité des entreprises britanniques.
Le numéro 10 a déclaré qu’il chercherait à réduire les obstacles aux start-ups et aux mises à l’échelle, à réduire la paperasse pour les entreprises, à tirer le meilleur parti des technologies de pointe et à soutenir la croissance et le dynamisme dans toute l’économie britannique.
M. Johnson a demandé au groupe de travail – mis en place pour marquer l’anniversaire de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne le 31 janvier 2020 – de rendre compte de ses conclusions dans les mois.
Il a déjà demandé à Rishi Sunak, le chancelier, de présider un comité distinct pour l’amélioration de la réglementation à Downing Street, qui se concentrera sur la réduction de la bureaucratie européenne pour les entreprises.
M. Johnson a déclaré: « Le destin de cette grande nation est désormais fermement entre nos mains. J’assume ce devoir avec un objectif et avec les intérêts du public britannique au cœur de tout ce que fait ce gouvernement.
«C’est pourquoi nous chercherons à tirer parti de nos nouvelles libertés par rapport à nos lois et réglementations pour créer le meilleur environnement pour que les entreprises prospèrent, tout en maintenant nos normes élevées. Nous avons une occasion unique de rafraîchir notre approche
Lire la suite : https://news-24.fr/reduire-les-formalites-administratives-pour-que-les-entreprises-puissent-utiliser-lia-exhorte-le-chef-du-groupe-de-travail/
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Face à l’explosion de la fraude aux chèques, les banques recourent à l’intelligence artificielle
lemonde.fr - Véronique Chocron
Publié le 01 février 2021
Les établissements bancaires bloquent désormais les chèques considérés comme suspects après l’utilisation d’algorithmes et d’outils d’évaluation des risques.
En pleine recrudescence, la fraude nécessitait un sursaut de la part des banques et des autorités financières. Le chèque est en effet devenu, en 2019, le moyen de paiement le plus fraudé en France, comme le soulignait en septembre 2020 le rapport annuel de l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement (OSMP). Cette escroquerie a progressé de 20 % en un an, pour atteindre 540 millions d’euros en 2019 (450 millions en 2018 et 296 millions en 2017), et sa part dans la fraude totale aux moyens de paiement dépasse désormais celle de la carte bancaire (46 % contre 40 %), alors qu’il reste dix fois moins souvent utilisé que celle-ci.
« Les banques ont été négligentes sur cette fraude, leurs investissements ont été très contraints ces dernières années, estime une source proche de l’OSMP. Ce moyen de paiement, beaucoup moins utilisé que par le passé, est resté figé et on paye un peu le prix de ce désinvestissement. » Aussi l’Observatoire a-t-il travaillé en 2020 à mieux identifier les vulnérabilités et à formuler des recommandations. Les banques ont, de leur côté, mis en place de nouveaux outils pour lutter contre la fraude.
« Nous ne pouvons pas mettre autant de sécurité sur un support papier que pour un paiement digital, avance Christian Gnanou, responsable de la lutte contre la fraude sur les paiements à la Société générale. Mais depuis le mois de mai 2020, une procédure de scoring [évaluation des risques] nous permet de bloquer les chèques considérés comme suspects. Notre modèle, basé sur de l’intelligence artificielle, nous permet de n’en mettre que très peu en rétention. »
Stylo à encre noire
Lorsqu’un client de la banque remet un chèque dans une agence inhabituelle, ou d’un montant atypique, « une lumière s’allume » qui peut entraîner sa ponction. « La gêne pour le client reste inférieure en moyenne à dix jours, et cela concerne moins de 0,7 % des volumes de chèques traités », poursundiquit M. Gnanou.
Lire la suite (réservée aux abonnés Le Monde) : https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/02/01/face-a-l-explosion-de-la-fraude-aux-cheques-les-banques-recourent-a-l-intelligence-artificielle_6068352_3234.html
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Intelligence artificielle : la France et l'Allemagne lancent un appel à projets commun
economie.gouv.fr - communiqué de presse
Publié le 03 mars 2021
Le nouvel appel à projets est ouvert jusqu'au 29 avril 2021
Dans le cadre d'un nouvel appel à projets, la France et l'Allemagne mettent à disposition des aides à hauteur de 10 millions d'euros chacun pour les trois prochaines années :
- dans le cadre du programme des investissements d’avenir pour la France,
- dans le cadre du programme « Entwicklung digitaler Technologien » pour l’Allemagne.
Les propositions de projets peuvent être soumises jusqu'au 29 avril 2021.
L'appel à projets est opéré par Bpifrance et DLR Projektträger. Le développement de l'écosystème européen de l'IA doit être au centre des projets conjoints. L'objectif est de renforcer la souveraineté économique de l'Europe et de rendre l'économie plus résiliente. La science et l'industrie travailleront ensemble dans le cadre des nouveaux projets d'innovation en matière d'IA.
Ces projets peuvent porter sur :
- des applications dans le domaine du développement durable,
- ou sur des améliorations dans le secteur de la santé.
Ils seront basés sur des technologies d'intelligence artificielle utilisées pour la prévention des risques, la gestion des crises et la résilience.
Des projets portant sur des questions transversales, telles que le partage de données ou la création de synergies basées sur des infrastructures existantes comme GAIA-X, sont également possibles.
Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance :
L’intelligence artificielle est un défi majeur pour l’Europe. Au 21e siècle, les nations qui pèseront sur la scène internationale seront celles qui maîtriseront les nouvelles technologies, dont l’intelligence artificielle. Dans la bataille internationale pour l’IA, l’Union européenne affiche de très fortes ambitions : acquérir une expertise de niveau mondial, attirer les meilleurs talents, développer des technologies de pointe et diffuser l’IA dans les entreprises, les administrations et dans tous les territoires. Pour répondre à ce défi, l’Allemagne et la France proposent aujourd’hui un dispositif concret visant à favoriser une offre technologique innovante, au service de l’intérêt européen commun.
Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques :
L'Intelligence artificielle est une technologie diffusante dont les impacts seront sensibles dans tous les pans de l’économie. Au-delà des efforts nationaux et de la stratégie française, le renforcement des liens avec l’Allemagne dans ce domaine est une preuve supplémentaire de l’ambition de l’Union Européenne pour l’IA. Nous devons accélérer pour jouer pleinement le rôle international qui est le nôtre.
Lire : https://www.economie.gouv.fr/intelligence-artificelle-france-allemagne-appel-projets-ia#
Cybersécurité
« Smart & Secure IoT », un label pour garantir la cybersécurité des entreprises
Initié par Digital113, cluster d’entreprises du numérique en Occitanie, le label « Smart & Securte IoT » doit permettre aux entreprises de se prémunir contre les menaces et les cyberattaques.
Pour qu’une entreprise soit agréée par le label « Smart & Secure IoT », un accompagnement se présentera sous la forme d’une démarche de montée en compétences, dont la finalité est d’obtenir une certification reconnue.
L’accompagnement répond à 3 objectifs : faire prendre consciences aux entreprises de leur vulnérabilité numérique, instaurer de bonnes pratiques pour qu’elles se protègent de ces cyberattaques et rassurer les clients.
Un label aux exigences permettant de prévenir et corriger les failles de cybersécurité dans les IoT
Le label s’adresse aux TPE et PME issues de ces secteurs : fabricants de capteur/Objets connectés/Électroniciens/Électriciens, intégrateurs d’objets connectés, Opérateurs de réseaux (fournisseurs et tuyaux pour l’IoT), Stockage de données, hébergement, Concepteurs d’outils d’exploitation de données, Industriels exploitants.
Lire la suite : https://lemouvement.info/2021/02/01/smart-secure-iot-un-label-pour-garantir-la-cybersecurite-des-entreprises/
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Cybersécurité : L'Union européenne veut élaborer un système de certification des réseaux 5G
usine-digitale.fr - Alice Vitard
Publié le 3 février 2021
L'Agence de l'Union européenne pour la cybersécurité est chargée de mettre au point un mécanisme de certification pour les réseaux 5G, dont l'objectif est de remédier aux vulnérabilités techniques de ces nouveaux réseaux. Des experts en sécurité informatique seront invités à participer à l'élaboration de ce label.
La Commission européenne a mandaté l'Agence de l'Union européenne pour la cybersécurité (ENISA) d'élaborer "un système de certification" pour les réseaux 5G. L'objectif est de "remédier aux vulnérabilités techniques des réseaux" et "améliorer leur cybersécurité", explique le communiqué.
"La certification à l’échelle de l’UE, combinée à d’autres mesures de la boîte à outils 5G, soutient nos efforts pour optimiser la sécurité de la 5G et remédier aux vulnérabilités technique", a déclaré Thierry Breton, commissaire chargé du marché intérieur.
Un même label pour tous les Etats
Actuellement, plusieurs systèmes de certification coexistent en Europe. L'instauration d'un label commun à tous les Etats membres faciliterait le commerce transfrontalier et permettrait aux clients de mieux comprendre le niveau de sécurité qu'offre un produit ou un service.
The European Cybersecurity Certification Group (ECCG), chargé de veiller au respect de la loi européenne sur la cybersécurité, le groupe de coopération NIS et son sous-groupe sur la normalisation et la certification 5G seront invités à participer à l'élaboration de cette certification. Des experts y participeront également.
La 5G engendre de nouveaux risques
La 5G, dont les recettes mondiales devraient représenter 225 milliards d'euros en 2025, est "un atout majeur de la compétitivité de l'Europe sur le marché mondial" et la cybersécurité dans ce domaine est essentielle pour garantir l'autonomie stratégique de l'Union, explique la Commission européenne.
En effet, les réseaux 5G offre davantage de points d'entrée potentiels pour les cybercriminels en raison d'une architecture moins centralisée, du besoin d'un plus grand nombre d'antennes et de la dépendance accrue à l'égard des logiciels.
En janvier 2020, la Commission européenne a publié une boîte à outils de 19 mesures stratégiques et techniques que les États membres doivent mettre en œuvre pour renforcer la sécurité de leurs réseaux 5G, sur la base d'évaluations nationales des risques. Ces mesures comprennent des contrôles d'accès stricts, une limitation de l'externalisation de certaines fonctions, l'application de restrictions pour les fournisseurs considérés à haut risque…
Le spectre de Huawey en toile de fond
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/cybersecurite-l-union-europeenne-veut-elaborer-un-systeme-de-certification-des-reseaux-5g.N1056944
Blockchain
Elrond lance Maiar, son portefeuille mobile et son application de paiement
Publié le 1 février 2021
En lançant Maiar, son portefeuille mobile et son application de paiement, Elrond veut radicalement changer la façon dont nous interagissons avec l'argent.
Elrond, une croissance spectaculaire
Elrond est une start-up blockchain européenne qui a dépassé une valeur d'un milliard de dollars en moins de 3 ans et qui a pour ambition d’aider un milliard d'utilisateurs à utiliser les monnaies numériques grâce à son application Maiar. Celle-ci offre une alternative plus sûre, plus privée et moins coûteuse que les applications telles que Paypal, Google Pay ou Revolut.
Un portefeuille ultra-performant
Maiar est le portefeuille mobile et l'application de paiement mondial qui utilisera les performances de la blockchain Elrond, qui dépasse les 100 000 transactions par seconde. Elle permet tout simplement de réimaginer la façon dont les gens interagissent avec l'argent, les biens, les titres de propriété ou tout autre transfert de valeur.
"L'argent est la meilleure tentative qu’a eu l'humanité pour rendre fongible quelque chose qui, fondamentalement, ne l’est pas: le temps. Nous avons construit Maiar pour vous aider à y parvenir", explique Beniamin Mincu, PDG d'Elrond.
Une application facile d’usage
Il faut le reconnaître, il est encore assez complexe d’utiliser les applications blockchain qui peuvent laisser beaucoup d’internautes sur le bord de la route. Maiar est cette passerelle intuitive, facile à utiliser et dotée de fonctionnalités similaires ou supérieures aux applications monétaires actuelles. Simplement avec son smartphone, n’importe qui peut rejoindre un système financier mondial à haut débit et à faible latence.
"Des milliards de personnes sont capables d'envoyer des messages directs à leurs contacts parce que c'est pratique, intuitif et peu coûteux", déclare Beniamin Mincu, PDG d'Elrond. Maiar et la blockchain d’Elrond leur offrent maintenant la même expérience pour envoyer de l'argent."
Avec Maiar, tout est fait pour que l’expérience utilisateur soit la meilleure. Avec un design élégant et une interface intuitive, Maiar permet à tout utilisateur de téléphone d'obtenir un portefeuille fonctionnel en quelques secondes. L'application pour téléphone portable permet à chacun d'envoyer de l'argent à ses contacts, ou mieux encore, d'enregistrer des @herotags comme alias pour son portefeuille, qu'il peut utiliser pour envoyer de l'argent à travers le monde, presque instantanément, à un coût négligeable, le tout en appuyant sur un seul bouton.
Son portefeuille en quelques secondes
Lire la suite : https://fr.cryptonews.com/news/elrond-lance-maiar-son-portefeuille-mobile-et-son-applicatio-9214.htm
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Arrêtons de sacraliser la tokénisation d’actifs sur la blockchain !
journalducoin.com - Thomas Borrel
Publié 6 février 2021
Le potentiel disruptif de la blockchain est aujourd’hui communément admis, notamment dans le secteur financier. Mais au-delà de l’enthousiasme que de nombreux investisseurs ont exprimé à l’égard des cryptomonnaies en tant qu’investissement alternatif, l’impact de la blockchain s’étend jusqu’aux racines de la finance traditionnelle.
En effet, les tokens créés via la blockchain sont déjà utilisés pour améliorer l’efficacité dans diverses catégories d’actifs financiers traditionnelles, allant de l’immobilier aux obligations vertes. La Sustainable Digital Finance Alliance (SDFA) et le HSBC Center of Sustainable Finance se sont récemment associés pour démontrer comment la tokénisation pouvait réduire les coûts de gestion et multiplier par 10 l’efficacité opérationnelle des obligations vertes. Et début 2020, RedSwan CRE Marketplace a déjà créé pour 2,2 milliards de dollars de tokens dans le secteur de l’immobilier commercial.
Malheureusement, comme c’est souvent le cas avec les nouvelles technologies, les tokens et la tokénisation ont souvent été présentés comme la solution miracle à tous les problèmes rencontrés par le marché financier. Mais que se passe-t-il si ce n’est pas le cas ?
Token et tokénisation : la fin de tous les maux… de liquidité ?
L’un des plus grands avantages souvent vantés est que la tokénisation rend un actif plus liquide, ce qui est vital pour attirer les investisseurs vers des actifs qui manquent généralement de liquidité. Une grande partie du débat sur la tokénisation est centrée sur ce point, principalement parce qu’elle a toujours été un problème majeur pour de nombreuses catégories d’actifs traditionnels.
En pratique, lorsqu’un actif est tokénisé, il permet aux investisseurs d’acheter ou de négocier des jetons avec plus de facilité, et de n’acheter qu’une fraction de sa valeur globale s’ils le souhaitent.
Toutefois, dans certains cas, définir un actif par sa liquidité peut être trompeur. Comme pour tout actif, ce qui compte au final, c’est sa qualité sous-jacente. Le processus de tokénisation ne peut pas rendre un actif faible fort simplement parce qu’il est associé à une attente de liquidité accrue. Un bien immobilier qui s’est affaissé est toujours affaissé, que ce soit de manière symbolique ou non.
Il convient de bouleverser la façon dont on envisage actuellement la tokenisation. Plutôt que de se concentrer sur la liquidité, nous devrions nous concentrer sur les autres avantages que les jetons peuvent apporter.
Efficacité et risque
Lire la suite : https://journalducoin.com/analyse/arretons-sacraliser-tokenisation-actifs-blockchain/
RGPD
Cookies et pistage des internautes : dernier coup de semonce de la CNIL, qui publie un observatoire
Avant les sanctions ?
nextimpact - David Legrand
Publié le vendredi 5 février 2021
Fin mars, tous les sites devront être en conformité avec les nouvelles lignes directrices de la CNIL en matière de pistage numérique des internautes. L'aboutissement d'une bataille longue où la Commission a été plus que conciliante, face à des publicitaires et éditeurs peu regardants.
La Commission rappelle que « le délai raisonnable pour mettre en conformité les sites web et applications mobiles aux nouvelles règles en matière de cookies ne saurait excéder le 31 mars 2021 ». Et on ne peut que constater sa patience sur le sujet, puisque cela fera bientôt trois ans que le RGPD est entré en vigueur, cinq ans qu'il a été voté.
L’installation et la lecture de ces pisteurs sont certes régulées par la directive ePrivacy de 2002, qui exige le consentement préalable de l’internaute. Elle renvoie cependant la définition de cette expression à la législation européenne relative aux données personnelles.
Avant le RGPD, le droit européen se contentait d’un consentement implicite, ce qui a permis à la CNIL, dans une délibération de 2013, de considérer que la poursuite de la navigation sur un site vaut accord de l’internaute à l’installation des mouchards publicitaires. Avec le RGPD du 25 mai 2018, tout change puisque le consentement doit être explicite, et trouver sa manifestation dans un acte « positif », qui ne peut donc être déduit.
- - Le RGPD expliqué ligne par ligne (articles 1 à 23)
- - Cookies et autres traceurs : la nouvelle doctrine de la CNIL
La mise en œuvre de cette nouvelle législation n'a pas été immédiate en pratique, l'autorité ayant laissé de longs mois aux acteurs pour assurer cette mise en conformité, montée en puissance validée par le Conseil d'Etat. La période touche désormais à sa fin, près de trois ans après l'entrée en application du règlement.
La pédagogie de la CNIL, une méthode pas toujours efficace
Alors que l'échéance approche à grands pas, la CNIL constate sans doute que le compte n'y est pas encore et a donc « souhaité sensibiliser à nouveau les organismes privés et publics par une campagne d’envoi de courriers et courriels ».
Elle en profite pour publier un observatoire édité par son laboratoire d'innovation numérique (LINC). Objectif ? « Analyser périodiquement les pratiques en matière de dépôt de cookies des 1 000 sites à plus forte audience en France ». L'analyse est basée sur l'outil maison et open source CookieViz. Les résultats ne préjugent pas de la conformité ou non des sites, prévient le LINC, mais donnent une bonne idée de la tendance globale et la volonté des acteurs.
Et on peut constater qu'on est loin d'être dans une situation idéale.
Lire la suite : https://www.nextinpact.com/article/45914/cookies-et-pistage-internautes-dernier-coup-semonce-cnil-qui-publie-observatoire