Finances
Un accord de 10 Md€ entre l’Etat et les territoires urbains
Zepros.fr - Philippe Pottiée-Sperry
Publié le 28 février 2021
Lors d’un déplacement à Nantes, le 26 février, le Premier ministre et la présidente de France urbaine, Johanna Rolland, également maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole, ont conclu un accord de méthode sur la relance, après les régions, les départements et prochainement les intercommunalités via l’AdCF. Cet accord reconnaît « la responsabilité majeure des grandes villes, agglomérations et métropoles dans la relance, les réponses aux enjeux de la transition écologique la cohésion et la solidarité territoriale dans notre pays ». Pour renforcer la relance économique par les territoires urbains, l’accord met en avant plusieurs actions : signer des contrats de relance et de transition écologique (CRTE) adaptés à l’urbain, faire converger les outils et les moyens en faveur de l’économie de proximité (commerce, artisanat, tourisme…), travailler sur un dispositif de reconquête industrielle adapté aux grands territoires urbains, jumeler les dispositifs de soutien à l’innovation et à la recherche ou encore favoriser le développement des nouvelles économies territoriales (économie circulaire, circuits courts, économie sociale et solidaire…).
Insertion des jeunes et lutte contre la précarité étudiante
En matière d’insertion et d’emploi, l’accord prévoit de permettre l’expérimentation d’actions pour l’insertion des jeunes et la lutte contre la précarité étudiante ou encore de renforcer l’engagement en direction des quartiers politique de la ville notamment en adaptant le « Pacte de Dijon » (lancé en 2018 à l’initiative de France urbaine et de l’AdCF) au contexte de la crise actuelle. Sur la transition écologique, l’État et les territoires urbains travailleront sur le renforcement du rôle des grandes collectivités urbaines volontaires dans la coordination de la rénovation thermique des bâtiments. Est aussi mis en place, par l’Etat, un nouveau bonus de 30 000 € par véhicule pour l’acquisition de bus électriques et à hydrogène par les collectivités urbaines.
Dialogue Etat/territoires urbains/régions
Lire la suite : https://www.zepros.fr/un-accord-de-10-md-entre-letat-et-les-territoires-urbains--96195
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Lancement (en ligne) de Coopventure, un fonds pour garder nos start-up !
Publiée le 1 mars 2021
Le lancement officiel de ce fonds d'investissement destiné aux entreprises du numérique aura lieu ce mardi 2 mars en ligne à partir de 17h30. Les parties prenantes de Coopventure vous expliqueront les tenants et les aboutissants de cette initiative unique en France.
Comment aider les start-up du territoire à se développer tout en s'assurant que leur savoir-faire, leurs innovations et leurs emplois demeurent sur notre territoire ? C'est à cette question qu'entend répondre le nouveau fonds d'aide alpin “Coopventure” porté par le Mouvement Scop et la French Tech in the Alps, et financé par plusieurs acteurs coopératifs, des entreprises et des collectivités comme la Métropole. https://app.livestorm.co/cg-scop/coopventure-cest-parti. Son lancement officieelInscrivez-vous pour assister aux tables rondes !
"Se développer ici"
Au total, près de 4,5 millions d'euros seront destinés à soutenir des sociétés innovantes du numérique, dont les salariés sont impliqués dans la gouvernance et la détention du capital. « Le modèle classique de financement des start-up implique, à termes, que celles-ci soit revendues à des sociétés souvent étrangères, précise Daniel Pilaud, en charge du projet à la French Tech. Avec ce nouveau fonds, une première en France, nous souhaitons financer des porteurs de projets qui ne rêvent pas de revendre leur entreprise, mais qui souhaitent se développer ici. »
Profiter du fonds puis le ré-alimenter
Coopventure ambitionne ainsi de financer une dizaine de start-up par an avec des apports de 150 à 300 000 euros par projet. Mais avec en ligne de mire, une garantie : « Chaque entreprise bénéficiaire disposera de 3 à 5 ans pour se développer puis réalimentera à son tour le fonds, en fonction de sa croissance ». Un projet gagnant-gagnant et une aubaine pour le territoire en ces temps de crise.
Mobilité
Les grandes villes et les métropoles prévoient d'engager 20 milliards d'euros dans des projets de transport durant le mandat
L'association France urbaine et le Gart (Groupement des autorités responsables du transport) ont mené une enquête pour connaître les montants que les grandes villes et les métropoles sont prêtes à engager dans les transports. Presque 20 milliards d'euros vont être investis, dont près de 4 milliards dès cette année.
Les collectivités territoriales sont, on le sait, le principal investisseur public du pays. Mais il n’est pas inutile de rappeler, parfois, les chiffres. C’est ce qu’ont fait France urbaine et le Gart – dans le cadre des échanges avec le gouvernement sur la territorialisation du plan de relance.
Les modes lourds à l’honneur
38 collectivités adhérentes de France urbaine ont répondu à l’enquête. Elles totalisent 262 projets, prévus, pour l’essentiel, sur le mandat en cours. « Ces 38 programmations pluriannuelles d’investissement atteignent un montant de 19,8 milliards d’euros », se félicite l’association présidée par Johanna Rolland.
Parmi ces 262 projets, 115 devraient être engagés dès cette année, pour un montant de 3,9 milliards d’euros, et 68 autres en 2022 (5 milliards d’euros).
Ces 8,9 milliards d’euros seront aux deux tiers consacrés aux modes lourds : 3,4 milliards d’euros pour des projets liés aux tramways et 2,9 milliards pour le métro. Le « verdissement » des flottes de bus (hydrogène, gaz, électricité) représente 1,2 milliard d’euros.
Les autres dépenses, plus modestes mais néanmoins conséquentes, concernent la mise en place de bus à haut niveau de service (0,5 milliard d’euros), l’accessibilité, les navettes de centre-ville et téléphériques, les infrastructures, l’aménagement des dépôts de bus. 112 millions (soit 1,3 % du total seulement) seront consacrés au vélo (voirie, abris et aménagements).
Investissements 2021-2022
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Mobilité : Free2Move crée sa carte de paiement dédiée aux entreprises
pro.largus.fr - Justine Pérou
Publié le 01 mars 2021
La marque de mobilité du groupe Stellantis (PSA-FCA) Free2move commercialise depuis le 1er mars 2021 une nouvelle offre de mobilité pour les entreprises. Cette solution doit leur permettre de simplifier tous les déplacements des collaborateurs en Europe.
Mobility Card, voici le petit nom donné à la nouvelle offre de mobilité du groupe Stellantis né de la fusion entre PSA et FCA. Sa marque dédiée à la mobilité qui n’est autre que Free2move a en effet lancé une solution à destination des entreprises le 1er mars 2021 pour simplifier les déplacements de leurs collaborateurs partout en Europe.
La Mobility Card pour maîtriser les coûts
S’inscrivant dans le cadre de la loi Lom*, « la Mobility Card est une opportunité pour les entreprises de faciliter l'intégration de véhicules électrifiés au sein de leur flotte pour assurer leur transition énergétique tout en maîtrisant leurs coûts, est-il mentionné dans un communiqué. Elle permet entre autres, la mise en place d’un budget mobilité individuel pour les employés, en accompagnant les nouveaux usages et comportements liés à l’électromobilité.»
Elle s'articule ainsi autour d’un compte de mobilité ainsi que d’une application pour administrer et gérer les dépenses de chaque employé (via Free2Move App) et d’une carte de paiement facilitant l’accès à tous les types de transport pour le carburant, la recharge électrique, le parking, le train, l’avion, l’autopartage, la location, le taxi et les vélos. Trois formules d’abonnement existent :
• Mobility Card One : le collaborateur peut choisir les stations de carburant, parking, péage et lavage.
• Mobility Card Classic : le collaborateur peut réaliser toutes les dépenses de mobilité : taxi, location, autopartage, transport public (incluant le carburant, parking, péage et lavage)
• Mobility Card Prime : le collaborateur peut utiliser son compte pour tous les moyens de transport et ses frais de déplacement. Il bénéficie d’une carte unique pour son véhicule, les transports et l’hébergement en voyage.
Lire la suite : https://pro.largus.fr/actualites/mobilite-free2move-cree-sa-carte-de-paiement-dediee-aux-entreprises-10553400.html
RGPD
La CNIL contrôlera plus la sécurité technique des données personnelles
cbnews.fr - AFP
Publié l 2 mars 2021
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) va consacrer une bonne partie de ses contrôles en 2021 à la sécurité technique des données personnelles confiées aux entreprises et institutions, alors que les annonces de fuites de données se multiplient. Les contrôles 2021 viseront ainsi notamment "le niveau de sécurité des sites web français les plus utilisés dans différents secteurs", a indiqué mardi l’instance. "L'attention sera portée plus particulièrement sur les formulaires de recueils de données personnelles, l'utilisation du protocole HTTPS (qui sécurise la navigation sur les sites internet, NDLR) et la conformité des acteurs à la recommandation de la Cnil sur les mots de passe", a-t-elle ajouté. Un deuxième axe de contrôle visera la sécurité des données de santé, alors que le secteur se numérise de plus en plus. Ils viseront en particulier " la gestion des accès au dossier patient informatisé", "les plateformes de prise de rendez-vous médicaux en ligne", "la gestion des violations de données personnelles dans les établissements de soins", selon la CNIL. Le troisième et dernier axe de contrôle annoncé par la CNIL concerne le ciblage publicitaire et le profilage des internautes. La Cnil vérifiera notamment le respect des règles relatives au recueil du consentement des internautes pour la dépose de cookies et autres traceurs publicitaires. Ces règles découlent du Règlement européen sur la protection des données (RGPD) en 2018, que la CNIL est chargée de faire appliquer en France.
La CNIL a fixé le 1er octobre sa doctrine d'interprétation du RGPD en matière de cookies et de publicité ciblée. Elle a donné six mois aux entreprises - donc jusqu'au 1er avril prochain - pour s'y conformer. En 2020, la CNIL a réalisé 247 procédures formelles de contrôle dans les entreprises et institutions. La section cybercriminalité du parquet de Paris a ouvert la semaine dernière une enquête après la fuite sur internet d'informations médicales sensibles de près de 500.000 personnes en France. Les attaques d'entreprises au rançongiciels qui se sont multipliées depuis 2018 se doublent de plus en plus de vols de données et de chantage à leur publication.
Lire la suite : https://www.cbnews.fr/digital/image-cnil-controlera-plus-securite-technique-donnees-personnelles-59074
5G
Nantes : une plateforme en ligne pour continuer à débattre de la 5G
francebleu.fr - Par Marion Bargiacchi, France Bleu Loire Océan
Publié le lundi 1 mars 2021
La ville de Nantes ouvre une plateforme sur internet à partir de ce lundi 1er mars. Les habitants y sont invités à donner leur avis sur le futur déploiement de la 5G cette année.
C'est un sujet complexe, parfois controversé sur lequel la mairie de Nantes attend l'avis de ses administrés. Elle met en ligne une plateforme pour enclencher la deuxième phase de son débat public sur la 5G. L'accès y sera autorisé à partir du lundi 1er mars 2021 et les contributions recevables jusqu'au 27 mars.
Sur cette plateforme, un "kit de décryptage" sur les enjeux de la 5G et un espace pour publier les contributions. Parmi les thèmes délimités sur le site : "usages et services", "enjeux environnementaux", "enjeux sanitaires", "enjeux économiques", "enjeux d'aménagement du territoire" et "sécurité, liberté, souveraineté".
Une conférence en ligne est aussi prévue le 9 mars pour les internautes intéressés. Tous les avis doivent être compilés et présentés le 31 mars à la collectivité.
Covid-19
Les employeurs territoriaux vont bientôt pouvoir vacciner leurs agents
lagazettedescommunes.com - Claire Boulland
Publié le 02 mars 2021
Si certaines collectivités avaient lancé des campagnes de vaccination pour leurs agents, rien n’était encore officiellement prévu pour la fonction publique. La DGAFP vient de publier ses recommandations et celles de la DGCL ne sauraient tarder. Les employeurs pourront recourir aux médecins de prévention et à des prestataires tels que les mutuelles.
Les médecins de prévention (rebaptisés « médecins de travail » par l’ordonnance santé-famille) peuvent-ils réaliser des vaccinations contre la covid-19 ? Dans sa foire aux questions, transférée aux acteurs de la fonction publique le 1er mars, la DGAFP répond dans le détail à cette question. La ministre de la Transformation et de la fonction publiques, Amélie de Montchalin, s’y était engagée le 25 février au cours du régulier « point covid » réunissant employeurs et syndicats.
Depuis cette même date, les médecins du travail du secteur privé peuvent, sur le fondement du protocole établi par la direction générale du travail, procéder en entreprise à la vaccination des salariés éligibles, au moyen du vaccin AstraZeneca. C’est désormais aussi le cas des employeurs publics. Ceux relevant de la fonction publique d’État, et bientôt ceux relevant de la territoriale. La DGCL « travaille à la déclinaison pour la fonction publique territoriale. Cela va bien s’appliquer à la médecine de prévention de la fonction publique territoriale », confirme-t-on place des Saussaies. La Direction publiera une note d’informations sur le sujet et procédera elle aussi à la mise à jour de sa FAQ.
En attendant, le monde local peut se préparer à la lecture des recommandations de la DGFAP. Elle écrit que la vaccination peut être organisée directement par l’employeur avec les médecins du travail intervenant habituellement auprès de ses personnels (ils bénéficieraient alors de la protection juridique décrite dans le protocole), ou bien confiée à un prestataire réalisant des opérations de prévention en milieu professionnel. Ce prestataire peut par exemple être une mutuelle, aurait précisé la ministre de la Transformation et de la fonction publiques, Amélie de Montchalin.
Procédures et points de vigilance
Cybersécurité
Maine-et-Loire. Clinique, services publics, entreprises : les cyberattaques se multiplient en Anjou
Ces derniers mois, plusieurs entreprises et services publics ont été la cible d’attaques informatiques malveillantes en Maine-et-Loire.
Les cyberattaques contre des entreprises et des services publics se sont multipliées ces derniers mois en Maine-et-Loire. Avec des conséquences plus ou moins graves.
En novembre 2019, plus d’une dizaine d’entreprises du Choletais étaient la cible d’une attaque informatique malveillante. Un virus s’était infiltré dans leurs systèmes informatiques. “Ils ont tout verrouillé, on ne peut plus rien faire, on ne peut plus rentrer dans nos dossiers” , témoignait alors un professionnel de la menuiserie, situé à Chemillé-Melay. Les auteurs demandaient une rançon pour débloquer les systèmes des victimes. Rançon à payer en bitcoins, une monnaie cryptée pouvant être dépensé sur Internet sans avoir recours à une devise légale.
Cela n’arrive pas qu’aux autres
Dans la nuit du vendredi 20 au samedi 21 novembre 2020, le groupe Sipa-Ouest France, dont fait partie Le Courrier de l’Ouest, a été la cible d’une cyberattaque. Le virus a paralysé tous les maillons de la chaîne. Il a fallu une mobilisation de tous, dans l’ensemble du groupe, pour publier des journaux ce week-end-là. Plusieurs semaines ont été nécessaires avant un retour à un fonctionnement normal.
Des pirates ukrainiens ont été interpellés début février 2021. Suspectés d’être les auteurs de rançongiciels, ils sont soupçonnés d’avoir lancé les attaques informatiques contre plusieurs entreprises : le géant du jeu vidéo Ubisoft, le transporteur Gefco et Ouest France.
La ville d’Angers sévèrement touchée
Fonction Publique
Fonction publique territoriale : les 10 chiffres clés de l’emploi public local en 2020
courrierdesmaires.fr La rédaction
Publié le 03 mars 2021
Elaborée en partenariat avec l’AMF, le CNFPT, la FNCDG, l’ADF et Régions de France, l’édition 2020 du baromètre HoRHizons sur les grandes tendances de l’emploi public donne à voir les conséquences de la crise sanitaire du Covid sur l’emploi dans les collectivités et les premiers effets et appréciations des « maires employeurs » et autres employeurs publics locaux sur la mise en œuvre de la loi de transformation de la fonction publique. Les chiffres clés à retenir.
• Seuls 49 % des répondants disent avoir pris connaissance de la loi de transformation de l’action publique du 6 août 2019 qui entre progressivement en vigueur. « Les élus ont plutôt un regard positif, mais peut-être que le planning de mise en œuvre de cette loi rajouté au contexte de crise n’ont pas aidé à sa mise en œuvre qui s’étale sur 2020, 2021 et 2022 », a témoigné Murielle Fabre, co-présidente de la commission Fonction publique territoriale et ressources humaines de l’AMF
• 51 % des répondants jugent l’expérimentation de la rupture conventionnelle comme l’un des trois dispositifs les plus innovants avec les évolutions en matière de formation et d’apprentissage (47%) et le recours au contractuels (52%). Pour autant, cette rupture conventionnelle reste à apprivoiser par « le maire employeur qui peut négocier de rompre un contrat avec ses agents, mais avec toutes les difficultés par rapport à l’indemnisation chômage », note Murielle Fabre, maire de Lampertheim.
Blockchain
Un millionnaire veut construire une «ville blockchain» en plein désert
korii.slate.fr - Repéré par Céline Deluzarche sur Associated Press
Publié le 28 février 2021
La cité serait autocontrôlée, et échapperait à la juridiction de tout État. Utopie ou dystopie ? En plein désert du Nevada, à 20 kilomètres à l'est de Reno, va peut-être sortir de terre la première «ville blockchain» au monde.
Jeffrey Berns, un millionnaire de 59 ans à la tête de la société d'investissement Blockchains LLC, a acquis 27.000 hectares de terres en 2018 dans le comté de Storey pour y implanter sa future ville utopique entièrement gérée par blockchain.
Sur ce terrain, l'entreteneur espère construire 15.000 habitations, des écoles, ainsi que 3 millions de mètres carrés d'espaces commerciaux et industriels d'ici soixante-quinze ans.
Dans cette ville, tout ou presque sera géré en s'appuyant sur une blockchain : les achats s'effectueront via une cryptomonnaie et chaque habitant disposera d'un compte blockchain pour voter et stocker ses données médicales, financières et personnelles. La blockchain permettra également d'acheter ou de revendre l'électricité entre voisins.
Cette ville créée ex nihilo constituera un moyen de reprendre le contrôle sur son identité et ses données en ligne sans dépendre d'un gouvernement ou d'entreprises, défendait le millionnaire en 2018.
Bref, une ville entièrement bâtie sur une page blanche et qui ne ressemblera à rien de connu, promet le libertarien Jeffrey Berns, qui considère le gouvernement comme un intermédiaire «inutile» entre les gens et les idées.
Lire la suite : https://korii.slate.fr/tech/blockchain-nouvelle-ville-desert-nevada-jeffrey-berns-independance-etat-justice-monnaie-liberte-utopie-dystopie
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Archipels lance une offre de certification basée sur la blockchain contre la fraude
zdnet.fr - Clarisse Treilles
Publié le lundi 01 mars 2021
Sécurité : L'ambition d'Archipels est de devenir un fournisseur référent dans la certification des données liées à l’identité des entreprises et individus en Europe.
Archipels, la société issue d'un consortium composé de la Caisse des Dépôts, EDF, Engie et La Poste (via sa filiale Docaposte), annonce une offre de certification documentaire basée sur la blockchain.
Le prototype de la plateforme de certification, développée par Archipels, avait été présenté à Vivatech en 2019. La blockchain permet de certifier et de vérifier des documents porteurs de droits, en l'espèce la facture Engie ou EDG utilisée comme justificatif de domicile, présentait à l'époque le consortium. L'ambition de la société est de devenir un fournisseur référent dans la certification des données liées à l'identité des entreprises et des individus en Europe.
Cette nouvelle offre de certification documentaire lancée par Archipels permet de vérifier l'authenticité des documents partagés, notamment dans le cadre de procédures KYC ("know your customer") pour de nombreux secteurs dont les banques et néobanques, ainsi que les courtiers, assureurs et prestataires sociaux, précise un communiqué. Il peut s'agir de documents qui concernent soit l'entreprise elle-même (Kbis, statuts, listes de bénéficiaires, etc.) ou bien des factures.
Un contrôle via empreinte numérique
La blockchain d'Archipels permet de contrôler un document par rapport à une empreinte numérique établie par l'émetteur. La plateforme joue ici un rôle de "référentiel" pour le registre des documents certifiés, sur laquelle les bénéficiaires chargent les documents à vérifier. En cas de modification ou de falsification, les PDF ne sont ainsi pas authentifiés.
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Internet des objets
Le marché de l’IoT face à la COVID-19 : les tendances
objetconnecte.com - Kevunie R
Publié les 1 mars 2021
La pandémie COVID-19 représente un défi supplémentaire pour les opérateurs axés sur IoT. Ces derniers sont déjà confrontés à une réduction des revenus de la connectivité.
Il est prévu que le nombre total de connexions IoT sans fil dans le monde passe de 1,5 milliard à la fin de 2019 à 5,8 milliards en 2029. Ce taux de croissance est inférieur à ce qui était déjà prévu. Cette situation s’explique en partie par l’impact négatif de la pandémie COVID-19. D’autres facteurs tels que l’adoption plus lente que prévu des solutions LPWA en sont également la raison.
Les conséquences de la pandémie de la COVID-19 sur le marché de l’IoT
Face à la crise du coronavirus, le nombre de connexions IoT a diminué en raison de facteurs liés à la demande et à l’offre. En effet, les entreprises ayant interrompu leurs activités ou ayant dû réduire leurs dépenses ont annulé ou reporté plusieurs contrats.
La plupart des applications liées à cette technologie connaissent une baisse de la demande pendant la pandémie. Par exemple, les véhicules connectés ont vu leur commande diminuer jusqu’à 28,8 % au cours des neuf premiers mois de 2020.
En outre, les chaînes d’approvisionnement de l’IoT ont été perturbées. Le secteur des entreprises dépendant des importations a subi les effets de mesures de confinement dans les pays exportateurs. Par ailleurs, les fabricants ont eu du mal à se procurer des puces à des prix raisonnables en raison de leur pénurie.
https://www.objetconnecte.com/wp-content/uploads/2021/03/revenue-arpc-iot-wireless-technology.jpg
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