Mobilité
Quelles sont les attentes des 18-34 ans en matière de mobilité durable ?
tom.travel.com - Julia Luczak-Rougeaux
Publié le 9 mars 2021
Le think tank Movin’On, spécialisé dans la mobilité durable, présente les résultats d’une étude* menée avec Kantar sur les envies des 18-34 ans en matière de déplacements. 4 principaux enseignements démontrent qu’ils ont adopté de nouvelles habitudes et veulent changer leur mode de vie.
1er enseignement : les 18-34 ans ne rejettent aucun moyen de transport, même la voiture
L’étude explique que les 18-34 ans est la première génération réellement multimodale. Ils veulent pouvoir accéder à tous les moyens de transport. Ils ne sont pas contre l’idée de posséder une voiture, à condition qu’elle soit propre. 32% de la génération Z et 38% de la génération Y considèrent que posséder une voiture est une étape importante dans leur vie (contre 34% pour la génération X et au-delà). Plus d’un tiers d’entre eux achèteront sûrement une voiture électrique.
Lors de leurs déplacements, les jeunes générations choisissent des moyens de transport qui répondent d’abord à leurs besoins et à leurs contraintes budgétaires. « Le choix de la durabilité vient ensuite : le pragmatisme prime sur l’idéalisme. » écrit l’étude.
Même si cette génération est celle qui a le plus recours aux transports publics, elle n’est pas totalement satisfaite des services pour autant. Elle aimerait plus de confort, une expérience de qualité pendant le trajet, une meilleure interconnexion avec d’autres moyens de transport et, en Amérique du Nord, des prix moins élevés.
2e enseignement : les 18-34 ans ont adopté le vélo et la marche à pied
Lire la suite : https://www.tom.travel/2021/03/09/quelles-sont-attentes-des-18-34-ans-en-matiere-de-mobilite-durable/
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Bordeaux Métropole à l'ère de la mobilité post-covid
objectifaquitaine.latribune.fr - Pierre Cheminade
Publié le 10 mars 2021
Bordeaux Métropole vient de publier un sondage sur les habitudes de mobilité dans l'agglomération et sur les changements d'usages liés au Covid. Pas de bouleversements en vue, puisque seul un répondant sur dix déclare vouloir changer durablement ses pratiques, mais des tendances qui s'affirment. De quoi nourrir la réflexion sur le futur Schéma des mobilités qui doit être bouclé cet été.
Mesurer les évolutions des déplacements quotidiens des habitants avec la pandémie : c'est l'objectif du sondage d'opinion commandé par Bordeaux Métropole à l'Ifop et réalisé en février dernier (1). L'idée étant d'alimenter les réflexions de l'exécutif métropolitain sur le Schéma des mobilités qui est en cours d'élaboration pour une présentation prévue entre juin et septembre 2021.
Le vélo progresse un peu
Premier enseignement, selon François Kraus, directeur des études de l'Ifop, "les habitants de Bordeaux Métropole sont plus favorables au vélo que dans les autres grandes agglomérations où les gens sont pourtant déjà très vélophiles." Le vélo y est ainsi plus soutenu à Bordeaux qu'ailleurs (77 % d'opinions favorables contre 60 %), sachant que l'usage du vélo est quasiment deux fois plus fort à Bordeaux centre que dans les autres communes de la Métropole (21 % contre moins de 10 % hors Bordeaux). Pour autant, entre octobre 2018 et février 2020, la part du vélo dans les déplacements quotidiens à Bordeaux Métropole n'a progressé que de deux points pour se hisser à 11 %.
Dans le même temps, les véhicules motorisés ont reculé de sept points à 50 %, les transports en commun de trois points à 21 % tandis que la marche à pied a progressé de deux points pour atteindre 10 % et les trottinettes d'un point à 1 %. Ce qui place le total des mobilités douces individuelles à 22 %. Autre évolution marquante, la part de personnes indiquant ne plus se déplacer du tout a bondi de cinq points pour atteindre 7 % ! Un total qui comprend les télétravailleurs mais pas seulement.
Une forte inertie des comportements
Lire la suite : https://objectifaquitaine.latribune.fr/conjoncture/2021-03-10/bordeaux-metropole-a-l-ere-de-la-mobilite-post-covid-879510.html
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Sécurité dans les transports
Délinquance dans les transports lyonnais : la nouvelle stratégie du Sytral
Publié le 13 mars 2021
Une nouvelle Stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance innovante et ambitieuse pour le réseau TCL. Ainsi est défini le document de synthèse publié par le Syndicat des Transports Lyonnais (SYTRAL).
La lutte contre l’insécurité est ainsi présentée comme une priorité du mandat au regard des enjeux de sûreté et de tranquillité publiques relatifs au réseau TCL, 2ème réseau de transports urbains de France.
Comme tout réseau de transports urbains, le réseau TCL est soumis à des phénomènes d’insécurité qui restent toutefois contenus pour la deuxième agglomération de France. L’insécurité se maintient dans des proportions acceptables comparativement au 1,9 million de voyages quotidiens en 2019, et affiche une baisse de 10% des atteintes aux personnes par rapport à 2018. Le réseau TCL connaît par ailleurs 0.32 atteintes/million de voyages contre 1.1 pour les Métropoles de plus de 250 000 habitants.
Chaque année, le SYTRAL engage plus de 26 millions d’euros pour la sécurité des voyageurs et des agents et investit dans les outils et technologies de sûreté (8 500 caméras de vidéo protection, un PC Sécurité 7j/7 et 24h/24, un PC événementiel, des interphonies et alarmes dans les stations et rames de métro et de tramways, détection d’intrusions, protection des sites et infrastructures…).
Après le déploiement de près de 600 caméras sur la ligne D, la vidéo-protection embarquée en temps réel sera étendue à l’ensemble du réseau métro et à horizon 2024, ce sont près de 1 600 caméras qui équiperont l’ensemble des rames.
La 3 ème édition de la Stratégie Territoriale de Sécurité et de Prévention de la Délinquance pour les Transports en commun de l’agglomération lyonnaise 2021-2024, a été signée ce lundi 1er mars 2021 par l’ensemble des partenaires*.
Lire la suite : https://www.lyonenfrance.com/2021/03/delinquance-dans-les-transports.html#.YE29gbRKjyI
Europe
Plan de relance économique de l'UE : approbation du Parlement européen
vie-publique.fr - La rédaction
Publié le 11 février 2021
Par 582 voix pour, 40 contre et 69 abstentions, le Parlement européen a approuvé, le 10 février 2021, l'un des éléments majeurs du plan de relance de l'UE établissant une "facilité pour la reprise et la résilience" (FRR). Face aux conséquences du Covid-19, ce plan prévoit l'injection de 672,5 milliards d'euros dans l'économie européenne.
Les députés européens ont voté, à une importante majorité, en faveur de la résolution sur les objectifs, le financement et les règles d’accès à la facilité pour la reprise et la résilience
. La pièce maîtresse du plan de relance Next Generation EU est un soutien financier de 750 milliards d’euros aux États sous forme de subventions et de prêts. La Commission devra emprunter sur les marchés pour le financer. Il s'agit d'une première.
La FRR est la réponse européenne à la crise liée à la pandémie de COVID. Elle a deux objectifs :
• à court terme, relancer l'économie en soutenant le revenu national brut, les investissements et le niveau de vie des ménages ;
• à long terme, poursuivre les investissements dans les domaines prioritaires européens, notamment la transition verte et la transformation numérique.
Financer les mesures nationales mais sous certaines conditions
Lire la suite : https://www.vie-publique.fr/en-bref/278483-plan-de-relance-de-lue-approuve-par-le-parlement-europeen
Identité électronique
Un camouflet au Conseil fédéral sur l’identité numérique
letemps.ch - Boris Busslinger
Publié le 07 mars 2021
Le projet d’e-ID défendu par le Conseil fédéral est sèchement refusé. Les Suisses ne veulent pas confier leurs données à des entreprises privées. Le gouvernement devra revoir sa copie.
- C’est un échec retentissant pour le projet gouvernemental d’identité numérique. Par 64,36% des votants, l’ensemble des cantons a refusé le projet du Conseil fédéral. La défaite est sans appel pour Karin Keller-Sutter, qui n’a jamais réussi à convaincre de la pertinence d’un projet dont la popularité s’est effondrée à mesure que la votation s’approchait.
Le camp des vainqueurs fête en revanche un succès sans précédent. Face à un gouvernement qui n’a cessé de montrer des faiblesses dans le domaine numérique, les référendaires et leurs soutiens parlementaires ont facilement convaincu les Suisses. Ils prennent la balle au bond: une motion proposant un nouveau projet devrait être soumise au parlement dès la semaine prochaine.
Pour revivre la dispute, notre grand débat: «Des entreprises comme Facebook pourraient fournir l’identité numérique suisse»
Il n’y a jamais eu de suspense ce dimanche. Dans les locaux bernois du bar et espace de coworking Effinger, les opposants au projet d’e-ID de la Confédération sont masqués mais leur sourire pointe. «On a l’impression que nos adversaires ont arrêté de faire campagne depuis un moment», estimait en matinée Benoît Gaillard, coordinateur de campagne pour le référendum en Suisse romande. A midi, les premières tendances annoncent déjà un non franc. Daniel Graf, créateur du site de récolte de signatures WeCollect et grand artisan de la fronde populaire, brandit les poings en l’air.
« La population veut un système basé sur une chaîne de confiance »
Lire la suite : https://www.letemps.ch/suisse/un-camouflet-conseil-federal-lidentite-numerique
Sécurité urbaine
La détection du port du masque dans les transports par des caméras "intelligentes" va pouvoir reprendre
usine-digitale.fr - Alice Vitard
Publié le 11 mars 2021
A l'issue de la première vague de Covid-19, la RATP et la ville de Cannes s'étaient dotées de dispositifs vidéo pour détecter automatiquement le port du masque dans l'espace public. Ces expérimentations avaient été interrompues par une décision de la Cnil qui exigeait un cadre clair. C'est désormais chose faite puisqu'un décret vient de paraitre autorisant l'installation de caméras "intelligentes" dans les transports publics.
Un décret publié ce jeudi 11 mars ouvre la possibilité aux exploitants de services de transport collectif de voyageurs et aux gestionnaires des espaces affectés à ces services, tels que la RATP ou la SNCF, d'installer des caméras "intelligentes" capables de détecter le port du masque.
Pas de sanction possible
Le dispositif visé dans le nouveau décret ne peut servir qu'à évaluer statistiquement le respect des consignes sanitaires et/ou de procéder à des adaptations dans les actions d'information et de sensibilisation du public. En pratique, cela signifie que les données récoltées par le logiciel ne peuvent pas servir à identifier une personne afin de la sanctionner pour l'absence de port du masque.
Les images collectées par le logiciel ne doivent ni faire l'objet d'un stockage ni de transmission à des tiers. Le texte précise également qu'elles doivent être "instantanément transformées" en "données anonymes" sur le nombre de passagers portant le masque, qui ne peuvent être actualisées dans une période inférieure à 20 minutes. Ainsi, aucune donnée ne doit permettre de "classer" ou de "ré-identifier les personnes".
Cybersécurité
Un chercheur allemand prétend avoir trouvé un moyen de casser le protocole RSA, à la base de la sécurité d'Internet
sciencesetavenir.fr - Philippe Pajot
Publié le 12 mars 2021
Les esprits s’échauffent sur Internet et les réseaux sociaux : un nouvel algorithme capable de factoriser de grands nombres serait capable de casser le cryptosystème RSA, au coeur de nos transactions bancaires. De quoi mettre en danger la sécurité du monde numérique ? Une prépublication a fait son apparition en ce sens, mais les experts remettent les pendules à l’heure.
« Cela détruit le cryptosystème RSA ». C’est par cette phrase explicite que se termine le résumé de la prépublication apparue sur le serveur eprint début mars 2021. L’auteur en est l’Allemand Claus Peter Schnorr, bien connu pour des contributions importantes en cryptographie dans les années 1980. Il n’en a pas fallu moins pour mettre les réseaux sociaux en émoi. Il faut dire que la revendication est forte : RSA est aujourd’hui à la base de la majorité des protocoles de sécurité numérique. Si RSA était vraiment cassé, les transactions bancaires, de votre téléphone, sur Internet... seraient compromises. Qu’en est t-il vraiment ?
Tout d’abord, il faut comprendre ce qu’est RSA. Ce système utilise ce qu’on appelle une fonction mathématique à sens unique, une opération facile à faire dans un sens, mais difficile dans l’autre. Dans le cas de RSA, cette fonction est très simple, puisqu’il s’agit de la multiplication. Prenons deux nombres premiers (divisibles uniquement par 1 et par eux-mêmes) comme 11 et 13, leur multiplication vaut 143. L’opération inverse – la factorisation – consiste à retrouver les facteurs premiers à partir du nombre initial. Pour des petits nombres, c’est rapide. Mais dès lors que l’on vous donne de grands nombres, c’est plus délicat. Si je vous demande de trouver les facteurs de 23.329.583, vous mettrez sans doute un peu de temps – en tout cas à la main – à trouver que ce nombre est égal à 3079 multiplié par 7577 (qui sont deux nombres premiers).
Factoriser de très grands nombres est difficile
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Attaque contre Microsoft : « La guerre froide se réchauffe dangereusement dans le cyberespace »
L’attaque virale contre l’entreprise américaine atteint des proportions industrielles menaçant des centaines de milliers d’entreprises et la complicité de la Chine est pointée. Nous entrons dans l’ère du cybercrime de masse, estime Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
lemonde.fr - Philippe Escande
Publié le 08 mars 2021
Le monde n’en a pas fini avec le Covid-19 qu’une nouvelle pandémie pointe à l’horizon. Celle-là n’affecte officiellement pas les hommes, mais les machines. Depuis une semaine, une attaque informatique hors normes infecte des centaines de milliers, voire des millions d’ordinateurs sur la planète. Les assaillants se servent d’une faille dans le logiciel de courriel de Microsoft, Exchange, très utilisé dans les entreprises.
Lire aussi Piratage informatique : une faille chez Microsoft touche 30 000 organisations américaines
Une fois entrés, ils volent les données, voire installent des logiciels malveillants. Selon Bloomberg, on compte déjà 60 000 victimes aux Etats-Unis, beaucoup de petites sociétés, mais aussi des administrations, des banques, des compagnies d’électricité… Et il n’y a aucune raison que l’infection s’arrête aux frontières américaines, Exchange est l’un des logiciels les plus utilisés dans le monde.
Nouveaux délinquants
Lire la suite (réservée aux abonnés) : https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/03/08/attaque-contre-microsoft-la-guerre-froide-se-rechauffe-dangereusement-dans-le-cyberespace_6072329_3234.html
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Puissante cyberattaque contre Microsoft
latribune.fr - Par AFP
Publié le 7 mars 2021
L’attaque, qui exploite des failles de sécurité dans les services de messagerie Exchange de Microsoft, a déjà frappé au moins 30.000 entreprises ou collectivités locales américaines. Microsoft pointe du doigt les hackers du groupe baptisé "Hafnium", basé en Chine.
Des dizaines de milliers d'entreprises, villes et institutions locales aux Etats-Unis ont subi des attaques d'un groupe de hackers soutenus par l'Etat chinois, selon un spécialiste de la cybersécurité qui a donné des détails vendredi sur un piratage de la messagerie de Microsoft.
"Au moins 30.000 organisations (...) ont été piratées ces derniers jours par une unité chinoise de cyber espionnage inhabituellement agressive, qui se concentre sur le vol d'emails, d'après des sources multiples", a indiqué Brian Krebs sur son blog KrebsonSecurity.
Microsoft a averti mardi que les hackers du groupe baptisé "Hafnium" exploitaient des failles de sécurité dans ses services de messagerie Exchange pour voler les données de ses utilisateurs professionnels. Cet "acteur hautement qualifié et sophistiqué", selon le géant de l'informatique, a par le passé déjà ciblé des entreprises aux Etats-Unis, notamment dans le domaine de la recherche sur les maladies infectieuses, des cabinets d'avocats, des universités, des entreprises de défense, des groupes de réflexion et des ONG.
Des mises à jour pour corriger les failles
"Le groupe d'espionnage exploite quatre nouvelles failles dans le logiciel Exchange et a semé des outils chez des centaines de milliers d'organisations dans le monde, qui donne aux attaquants un contrôle à distance total sur les systèmes infectés", a détaillé Brian Krebs.
"La menace est active", a souligné Jen Psaki, la porte-parole de la Maison Blanche, lors d'un point presse vendredi. L'attaque "pourrait avoir un impact très étendu", a-t-elle ajouté, avant d'appeler les collectivités "qui utilisent ces serveurs à agir maintenant pour se protéger".
Mardi le directeur de Microsoft, Tom Burt, avait déclaré que sa société avait publié des mises à jour pour corriger les failles, et exhorté les clients à les appliquer.
"Nous savons que de nombreux acteurs étatiques et des groupes criminels agiront rapidement pour tirer profit de tout système non corrigé", avait-il averti. "Appliquer rapidement les correctifs est la meilleure protection contre cette attaque."
Aucun lien avec le piratage de SolarWinds selon Microsoft
Lire la suite : https://www.latribune.fr/technos-medias/puissante-cyberattaque-contre-microsoft-879337.html
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Cybersécurité : le projet d’un centre de ressources
Publié le 13 mars 2021
La Région souhaite développer plusieurs centres de ressources en matière de cybersécurité. L’un des premiers ouvrira à Niort.
Lors d’une délibération en séance plénière en juillet dernier, la Région a réaffirmé son souhait de faire de la transition numérique l’une de ses priorités. Dans ce cadre, la collectivité souhaite faire de la Nouvelle Aquitaine « un territoire de la confiance numérique », sur lequel la lutte contre la cybercriminalité sera l’un des principaux enjeux.
« Un besoin d’accompagnement »
De cette volonté est né le concept de centre de ressources en matière de cybersécurité. La Région souhaite en développer le plus possible sur ses départements. D’ici fin 2021-début 2022, les trois premiers ouvriront ainsi à Limoges (Haute-Vienne), Mont-de-Marsan (Landes) et Niort, s’appuyant sur les « spécificités » locales (respectivement la défense, les mutuelles et la santé). Reposant sur les deux piliers que sont la sensibilisation et la formation, ces centres de ressources « s’adresseront à toutes les forces vives locales, comme les entreprises ou les associations, qui veulent savoir comment faire face à ce problème », précise Mathieu Hazouard, conseiller régional en charge de l’économie numérique.
À Niort, ce centre s’appuiera forcément sur le savoir-faire de l’Institut des risques industriels, assurantiels et financiers (Iriaf), dont certaines formations explorent déjà le domaine de la cybersécurité. « Un audit auprès de cinquante entreprises de plus de cent salariés sera également lancé pour dresser un diagnostic et connaître quelles sont les attentes des professionnels dans ce domaine. Mais on a bien vu ces derniers mois qu’il y a eu de nombreuses attaques. Il y a un besoin d’accompagnement. »
Source : https://www.lanouvellerepublique.fr/niort/cybersecurite-le-projet-d-un-centre-de-ressources
Blockchain
[L’instant tech] Au-delà d'Air France, la blockchain s'impose pour sécuriser les pass sanitaires dans le monde
usinenouvelle.com - Gautier Virol
Publié le 11 mars 2021
Alors que les initiatives de passeports sanitaires prennent de l’ampleur dans le monde entier, la blockchain s'impose pour assurer leur sécurité. Air France lance ainsi jeudi 11 mars l'expérimentation d'une solution basée sur cette technologie. La compagnie aérienne française n'est pas la seule. L’Etat de New-York et l’Estonie ont notamment fait ce choix, avec des partenaires technologiques différents : IBM aux Etats-Unis et le spécialiste suisse de l'authenticité SICPA en Europe. Décryptage.
Avec la montée en puissance des campagnes de vaccination dans le monde, l’espoir d’un retour à la vie normale s’accroit. Avec lui, la question de la création d’un passeport sanitaire – un sésame authentifiant une immunité contre le Covid-19 ou un test PCR négatif récent pour passer les frontières ou assister à un concert – prend de l’importance. La Commission européenne doit notamment présenter, mi mars, un projet de passeport sanitaire européen, alors que la Chine a déjà lancé le sien.
Si le format du document reste inconnu, plusieurs projets ont été menés dans le monde pour qu'il soit numérique. Au cœur de ces dispositifs, une technologie est régulièrement utilisée pour garantir l’authenticité des informations et la protection des données personnelles : la blockchain. Air France lance notamment, le 11 mars, l'expérimentation du "ICC AOK Pass", un système de vérification des tests Covid basée sur une chaîne de blocs. Et la compagnie n'est pas la seule à explorer cette voie, qui séduit jusqu'aux Etats.
Biométrie
Première mondiale à Limoges : la société Isorg reçoit une certification du FBI pour un capteur d'empreintes digitales
france3-regions.francetvinfo.fr
Publié le 08 mars 2021
Dans un marché de la biométrie en plein boom, la société Isorg, basée à Ester Technopole à Limoges, vient de recevoir la certification du FBI pour sa technologie de pointe, utilisée sur des capteurs d'empreintes digitales.
Ce n'est pas la dernière bande-annonce d'un film d'espionnage, mais bien l'histoire du belle réussite technologique. La société Isorg, basée à Limoges, peut s'enorgueillir d'avoir obtenu une certification du FBI, le service fédéral de renseignement intérieur des Etats-Unis, pour un capteur d'empreintes digitales.
Cette certification lui ouvre ainsi les portes du marché mondial de la sécurité. Délivrée officiellement le 2 mars 2021, cette validation intervient après une batterie de tests, réalisée par la Division des services d’information sur la justice pénale du FBI pendant plus de 6 mois.
Il s'agit d'un objet de la taille d'un doigt, de faible épaisseur et robuste, qui peut être inséré dans un appareil transportable. "Au lieu d'avoir un gros bloc comme ceux que l'on peut voir dans les aéroports pour venir prendre les empreintes digitales des voyageurs, on va se retrouver avec un format comparable à celui d'un smartphone", nous explique Nicolas Bernardin, responsable du développement commercial d'Isorg.
"Le FAP 10 d’Isorg dispose de la certification pour une authentification à un doigt, sur une surface comprise entre 1,27 et 1,65 cm (0,5 et 0,65 pouces). La société prévoit de faire certifier par le FBI des modules de biométrie de plus grande surface, allant jusqu'à quatre doigts (FAP 60) et offrant un rapport qualité-prix très avantageux" est-il précisé dans le communiqué de presse.
5G
La 5G sera disponible à Paris "dans les prochains jours", affirme le patron d'Orange
francetvinfo.fr - Franceinfo avec AFP
Publié le 11 mars 2021
Elle "commencera à Paris avant la fin du mois de mars, c'est pour les prochains jours", a déclaré Stéphane Richard, sur Europe 1, jeudi.
La 5G arrivera à Paris "dans les prochains jours", a indiqué le patron d'Orange Stéphane Richard, jeudi 11 mars. Elle commencera "avant la fin du mois de mars, c'est pour les prochains jours", a déclaré le dirigeant sur Europe 1, au lendemain du vote par le Conseil de Paris d'une charte encadrant son déploiement dans la capitale. La droite a voté pour, mais les élus écologistes, pourtant alliés de la maire PS Anne Hidalgo, ont voté contre. Plusieurs villes, au départ récalcitrantes, ont fini par laisser les opérateurs allumer leurs réseaux 5G, à l'image de Strasbourg, Lyon et Bordeaux.
Apport "significatif" mais pas "disruptif"
Les opposants à la 5G s'inquiètent du risque sanitaire que les ondes feraient peser sur la population et dénoncent une technologie inutile, ne répondant pas aux vrais besoins de la société.
>> Pourquoi le débat sur l'arrivée de la 5G en France est-il aussi survolté ?
Selon Stéphane Richard, Orange dispose de premiers retours positifs des consommateurs passés à la 5G. La satisfaction des utilisateurs "est en moyenne deux fois plus élevée sur la 5G" que sur la 4G, a-t-il dit. "Tous les contenus lourds en bande passante passent instantanément et très facilement", a-t-il indiqué.
Il a toutefois reconnu que pour l'instant, l'apport pour le consommateur était "significatif", mais pas "disruptif", compte tenu du faible nombre d'applications utilisant pleinement le potentiel de la 5G. "Mais on va avoir de nouveaux usages, de nouveaux terminaux aussi qui vont amener de vraies révolutions", a-t-il affirmé.
Intelligence artificielle
Intelligence Artificielle : SUEZ et ffly4u déploient une solution pour optimiser la collecte des déchets sur le territoire toulousain
Publié le 8 mars 2021
Depuis juillet 2020, les 200 bennes collectant les déchets déposés par les toulousains dans les 13 déchèteries du territoire gérées par SUEZ, sont équipées d’une intelligence embarquée. En test depuis 2019, la solution ffly4u a été déployée avec pour objectif de diminuer la consommation de carburant, d’optimiser les flux de bennes et de réduire les coûts à travers l’optimisation des moyens de collecte.
Le partenariat entre ffly4u et SUEZ a débuté fin 2019 avec la mise en place d’une expérimentation sur une déchèterie et une dizaine de bennes. Forts de ce succès, SUEZ et Decoset[1] ont déployé la solution ffly4u en juillet 2020 dans les 13 déchetteries toulousaines. Ainsi grâce aux boitiers connectés placés sur les bennes, SUEZ dispose d’une visibilité en temps réel sur le taux de remplissage des bennes, leur localisation à quai et hors quai, aussi bien au sein des déchèteries qu’en transit. Les équipes opérationnelles connaissent précisément les phases de chargement/déchargement des bennes c’est-à-dire bennes sur camion ou au sol, et sont alertées en cas d’immobilisation prolongée. Sur un territoire fortement urbanisé qui attire chaque année plus de 10 000 nouveaux habitants, la digitalisation optimise la planification, le remplissage et le transport des bennes et permet ainsi de réduire de 5 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées au transport des déchets.
Une technologie unique en Europe
L’innovation ffly4u repose sur l’intégration des technologies d’Intelligence Artificielle (IA) et de « Machine Learning » (ML) dans un boitier à faible consommation énergétique (de 4 à 6 ans d’autonomie des boitiers). Cette solution appelée « Edge AI Low Power® », lancée en 2018 par ffly4u, permet d’identifier précisément les phases de vie des objets industriels dans le secteur du recyclage mais aussi dans les secteurs du câble/fibre, des remorques, des emballages réutilisables et dans l’aéronautique.
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OpenAI : l’intelligence artificielle trompée par une simple note manuscrite
journaldugeek.com - Amandine Jonniaux
Publié le 9 mars 2021
Une nouvelle étude rapportée par des chercheurs du laboratoire d’apprentissage OpenAI révèle que le système de reconnaissance automatique de l’intelligence artificielle peut être trompé de manière très simple, avec une simple note manuscrite.
Comment tromper l’algorithme d’une intelligence artificielle ? Considéré comme l’un des outils les plus sophistiqués du monde, certains systèmes de reconnaissance automatique peuvent en réalité se faire berner au simple moyen d’un papier et d’un stylo. L’étude – plutôt amusante, a été réalisée par les chercheurs du learning lab d’OpenAI. Photo à l’appui, cette dernière indique que l’algorithme n’a aucun mal à reconnaître une pomme, allant même jusqu’à indiquer sa variété. En revanche, il suffit qu’un bout de papier annoté du mot “iPad” soit posé dessus, pour que l’IA estime qu’elle a devant elle une tablette de la marque à la Pomme.
Tromper l’IA grâce au texte
Dans un article de blog publié sur le site officiel d’OpenAI, les chercheurs qualifient ce tour de passe-passe “d’attaque typographique ». Ils expliquent : “En exploitant la capacité de l’algorithme à lire du texte, nous pouvons constater que même les photos contenant du texte écrit à la main sont capables de tromper ce dernier”. Un moyen particulièrement simple de tromper l’IA, qui n’est pas sans rappeler les images contradictoires, beaucoup plus complexes à réaliser, et qui permettent de tromper une intelligence artificielle de reconnaissance visuelle. Tandis que l’IA est de plus en plus utilisée dans notre vie quotidienne, ce type d’attaque pourrait néanmoins avoir des conséquences problématiques. Si ces dernières peuvent en effet protéger la vie privée de citoyens ne souhaitant pas être reconnus par exemple, elles pourraient aussi pousser une voiture autonome à modifier son comportement sans raison apparente. Heureusement, OpenAI n’est pour le moment pas utilisé dans un but commercial, et se contente d’exister via des projets expérimentaux.
Lire la suite : https://www.journaldugeek.com/2021/03/09/openai-lintelligence-artificielle-trompee-par-une-simple-note-manuscrite/