Mobilité
À la rentrée, de nombreux changements en matière de transport en commun à Rennes
francebleu.fr - Lucie Amadieu, France Bleu Armorique
Publié le 26 août 2021
Rennes Métropole et la Ville veulent limiter l'impact écologique des déplacements des Rennais. Ces collectivités souhaitent rendre plus accessible les transports en commun. Elles proposent de nombreuses nouveautés pour la rentrée 2021.
Plusieurs choses vont changer à la rentrée dans les transports en commun de Rennes. Les services de la ville et de la métropole ont présenté, jeudi 26 août, tout une liste de changements.
Les étudiants auront leur carte étudiante sur leur carte KorriGo Services
À la rentrée, la carte étudiante et la carte KorriGo Services seront les mêmes. "La carte Korrigo devient de plus en plus une carte multiservices. Les étudiants pourront l'utiliser pour manger au restaurant universitaire, emprunter des livres à la bibliothèque universitaire ou encore profiter des avantages classiques qu'offre une carte étudiante", explique Matthieu Theurier, vice-président de Rennes métropole à la mobilité et aux transport. Entre 4 000 et 5 000 cartes ont déjà été commandées. Les universités partenaires se chargeront de la distribution des cartes.
Une extension de la tarification solidaire aux services vélo
"Sous condition de revenus, les usagers pourront bénéficier de la gratuité des vélos STAR ou d'une réduction de 50% sur une localtion longue durée de vélo à assistance électrique", ajoute Matthieu Theurier, vice-président de Rennes métropole à la mobilité et aux transport.
Recharger son titre de transport avec un iPhone, c'est possible
Jusqu'à présent, seules les personnes avec un smartphone Android pouvaient recharger leur carte de transport avec leur téléphone portable. Dans les prochains jours, les détenteurs d'un iPhone pourront aussi profiter de cette option.
Des bus à gaz naturel
Lire la suite : https://www.francebleu.fr/infos/transports/a-la-rentree-de-nombreux-changements-en-matiere-de-transport-en-commun-a-rennes-1629983465
•••
Tarification solidaire : l'accès aux transports pour tous
bordeaux-metropole.fr Communiqué
Mise à jour du 23 juillet 2021
C’est une mesure sociale sans précédent que Bordeaux Métropole a prise lors de la réunion du Conseil ce vendredi 9 juillet : l’adoption du futur dispositif de la tarification solidaire des transports.
Tarification solidaire : une mesure sociale
Cette nouvelle grille de tarifs réduits est basée sur les revenus du foyer et s’applique à l’ensemble de ses membres, y compris les enfants et les jeunes. Elle entrera en vigueur dès le 1er septembre 2021.
Cette décision s’inscrit dans une volonté forte de la métropole de garantir aux plus en difficulté, la mobilité sur le territoire pour un accès égal au travail, aux formations, aux soins, à la culture etc. C’est une mesure d’aide directe qui traduit les ambitions de Bordeaux Métropole en matière de solidarité et de justice sociale.
Une réduction selon le revenu du foyer
La tarification solidaire offre des réductions de 30 à 100% sur les abonnements mensuels aux transports en commun, calculées selon le niveau de ressources de la famille. :
- - quotient familial inférieur ou égal à 550 €/mois, réduction tarifaire de 100%
- - quotient familial entre 551 et 610, réduction tarifaire de 50 %
- - quotient familial entre 611 et 942, réduction tarifaire de 30 %
- - quotient familial supérieur à 942, pas de réduction tarification solidaire.
Calée sur le seuil de pauvreté, pris comme valeur de référence, la réduction tarifaire de 100% constitue une nouveauté pour Bordeaux Métropole. Le dispositif pourrait concerner 80 000 usagers environ.
Lire la suite : https://www.bordeaux-metropole.fr/Actualites/Tarification-solidaire-l-acces-aux-transports-pour-tous
•••
De nouvelles offres de transport dans le Cotentin en cette rentrée
francebleu.fr - Katia Lautrou, France Bleu Cotentin
Publié le 27 août 2021
Lundi 30 août, l'agglomération du Cotentin lancera le tout nouveau réseau de transports publics : "Cap Cotentin". Un réseau de transport unique à l’échelle du territoire pour répondre aux besoins des habitants, des entreprises et des touristes grâce à un maillage très serré.
Le tout nouveau réseau de transports publics : Cap Cotentin va se déployer progressivement dans les mois qui viennent avec de nouvelles lignes interurbaines, 4 fois plus d'allers et retours quotidiens et des horaires élargis mais aussi des lignes secondaires pour mieux desservir les 129 communes du Cotentin. Il y aura aussi 6 fois plus de correspondances de bus, des bus tout confort avec WIFI, des abonnements plus attractifs et un ticket à un euro valable une heure. Les 17 communes du bassin cherbourgeois bénéficieront aussi dès cette rentrée du transport "à la demande" qui consiste à réserver par téléphone ou en ligne son transport. Cap Cotentin vise d'ici 2022/2023 les 1 000 points d'arrêts dans le Cotentin et à terme, un arrêt minimum par commune. Mais tout cela a nécessité une organisation comme nous l'explique Jérôme Féliza Ie directeur de Transdev Cotentin : "il a fallu recruter plus de 30 conducteurs dont 20 % issu de l'insertion, la majorité sont des recrutement locaux. En tout il y a 54 bus urbains, 13 cars et 146 véhicules scolaires. On passe de secteurs pas desservis à des véhicules toutes les heures et cela avec la même carte, le même abonnement pour tout le Cotentin. En 2022 il n'y aura plus de zones blanches dans le cotentin, tout le monde sera desservi par un réseau de transport".
•••
Monaco : lancement du paiement sans contact dans les transports
cartes-bancaires.com - Communiqué
Publié le 29 juillet 2021
Le paiement sans contact est un moyen de paiement plébiscité par les Français qui a dépassé les 4 milliards de transactions en 2020. Ce succès répond aux attentes de simplicité d’utilisation et de gain de temps pour le consommateur et le commerçant. L’adoption du sans contact s’impose donc comme un geste naturel, alors pourquoi ne pas l’étendre à d’autres usages comme les transports publics !
Pour visionner le reportage : https://www.facebook.com/watch/?v=537327810615344
Lire la suite : https://www.cartes-bancaires.com/actualites/monaco-lancement-paiement-sans-contact-transports/
Carte multi-services
Tout savoir sur le pass Lille&moi
lille.fr - Communiqué
Le pass Lille&moi permet aux habitants de Lille, Hellemmes ou Lomme d’accéder à des réductions et services exclusifs dans les structures municipales. On vous explique.
Le pass est nominatif et individuel, et peut être souscrit à tout âge. Grâce à une photo d’identité, une pièce d’identité et un justificatif de domicile de moins de 3 mois, vous pouvez commander votre pass sur le site dédié à vos démarches. Cette carte remplace les anciens supports d’abonnement (carte de bibliothèque, du zoo…)
J’ai mon pass : et maintenant ?
Vous êtes enfin muni.e de votre carte nominative, il est maintenant l’heure de profiter ! Grâce à ses avantages dans de nombreuses structures de la ville, vous pourrez par exemple :
- vous inscrire à la bibliothèque et réserver des livres,
- visiter le zoo gratuitement,
- bénéficier des avantages réservés aux seniors,
- accéder aux tarifs résidents dans les piscines, les musées et la halle de glisse.
D’autres abonnements, modulables, seront bientôt ajoutés. Grâce à l’espace dédié à votre carte sur le site mesdemarches.lille.fr, vous êtes libre d’ajouter et supprimer vos abonnements selon vos envies.
2 ans : la durée de validité du pass
La carte contenant votre pass Lille&moi est valable pour au moins dix ans. Ne la jetez pas à la fin de l’abonnement ! L’abonnement, quant à lui, est valable 2 ans. Selon votre situation :
> Si votre Pass a été créé entre le 30 septembre 2019 et le 31 mai 2020, il sera renouvelé automatiquement sans aucune action de votre part, ni celle d'un guichet (+1 année supplémentaire pour votre Pass et vos abonnements).
> Si votre Pass est créé à partir du 1er juin 2020, une démarche en ligne ou au guichet vous sera proposée pour que vous puissiez procéder au renouvellement et communiquer les pièces justificatives nécessaires (+ 2 années supplémentaires pour votre Pass et vos abonnements).
Lire la suite : https://www.lille.fr/Actualites/Tout-savoir-sur-le-pass-Lille-moi
5G
Installation de la 5G à Metz métropole
metzmetropole.fr - Communiqué
Fin 2020, le Gouvernement a autorisé 4 opérateurs téléphoniques (Bouygues, Free, Orange, SFR) à déployer une nouvelle technologie de communication, la 5G, sur le territoire français. Dans cette rubrique, Metz Métropole souhaite tenir à votre disposition une somme d'informations sur cette nouvelle technologie afin de répondre à vos interrogations et préoccupations légitimes.
Cette page sera alimentée par différents groupes de travail composés d'élus et de personnes qualifiées, notamment dans le domaine de la santé et de l'environnement.
Posez vos questions en ligne
A cela s'ajoute la mise en place d'un formulaire permettant à chacune et chacun d'entre vous de poser des questions relatives à la 5G, auxquelles les différents groupes de travail s'efforceront de répondre.
La charte métropolitaine
Dans un second temps, il sera proposé aux opérateurs de s'engager par la signature d'une charte rendant compte des préoccupations des métropolitains, de la qualité du service rendu, et de leur engagement en matière de préservation de l'environnement.
Carte des antennes et des mesures radioélectriques
Le site cartoradio.fr vous permet de localiser les antennes relais et d'avoir accès aux mesures de champs électromagnétiques qu'elles créent. Pour accéder aux résultats, il vous suffit de renseigner une adresse, un code postal ou un nom de ville.
Projets d'installation 5G dans la métropole
Découvrez ici les dossiers d'information, transmis par les opérateurs téléphoniques aux communes de Metz Métropole, pour tout nouveau projet ou modification d'antenne relais sur la métropole.
Lire la suite : https://www.metzmetropole.fr/pages-hors-menu/installation-de-la-5g-a-metz-metropole-4208.html
Cybersécurité
Cybersécurité : les entreprises ont le plus grand mal à contrôler leur réseau distribué
itsocial.frv - Philippe Richard
Publié le 23 août 2021
Le rapport semestriel Cyber Risk Index (CRI) de Trend Micro montre que la gestion de la cybersécurité n’est pas une sinécure. Cette étude confirme la nécessité de se concentrer sur la gestion des risques et la hiérarchisation des menaces.
Dans le cadre du rapport semestriel Cyber Risk Index (CRI) de Trend Micro, l’éditeur a interrogé plus de 3 600 entreprises de toutes tailles et de tous secteurs en Amérique du Nord, en Europe, en Asie-Pacifique et en Amérique latine.
Avec pour principal item, leur avis sur le cyber-risque. Malgré l'attention accrue portée à la sécurité en raison des ransomwares et autres cyberattaques très médiatisées de l'année dernière, les professionnels interrogées ont signalé une augmentation du risque due à des processus de sécurité inadéquats, comme la sauvegarde des actifs clés.
Cloud mal configuré
Principale raison évoquée : les organisations sont dépassées par le passage des réseaux traditionnels aux réseaux distribués qui ont été favorisés en partie par le développement du télétravail.
Résultat, il est plus difficile pour les équipes de sécurité ou d’informatique de savoir quels actifs sont sous son contrôle et quels contrôles de sécurité doivent être mis en place. La frontière entre les biens de l'entreprise et les biens personnels étant de plus en plus floue, les entreprises sont dépassées par le rythme du changement.
L’intégration de plus en plus poussée du cloud peut être également à l’origine de menaces, car elle a été souvent mal configuré. Et ces compromissions coutent très cher !
Dans le détail, ce rapport de Trend Micro a identifié les domaines présentant un risque élevé à l'échelle mondiale, c'est-à-dire qu'ils ont obtenu un score inférieur à 5 sur une échelle de -10 à 10 (10 étant le niveau de risque le plus faible) :
- • Capacité des technologies de sécurité habilitantes à protéger les actifs de données et l'infrastructure informatique : 4.05
- • Le responsable de la sécurité informatique dispose d'une autorité et de ressources suffisantes pour obtenir une position forte : 4.09
- Lire la suite : https://itsocial.fr/enjeux-it/enjeux-securite/cybersecurite/cybersecurite-les-entreprises-ont-le-plus-grand-mal-a-controler-leur-reseau-distribue/
•••
Cybersécurité : reçus par Biden, les leaders de la tech annoncent des formations et des investissements
lemonde.fr - Le Monde avec AFP
Publié le 26 août 2021
Les dirigeants de Google, Amazon, Apple et Microsoft se sont rendus mercredi à la Maison Blanche pour une réunion d’urgence sur le sujet avec le président américain.
Le président américain Joe Biden a réuni, mercredi 25 août à la Maison Blanche, des ministres, les patrons des géants de la tech et de grandes sociétés pour une réunion d’urgence sur la cybersécurité, après une vague d’attaques informatiques qui a mis en lumière des vulnérabilités majeures.
« La réalité, c’est que la plupart de nos infrastructures essentielles sont détenues et gérées par le secteur privé, et le gouvernement ne peut pas répondre à ce défi tout seul, a déclaré le président. Je vous ai invités ici aujourd’hui parce que vous avez le pouvoir, la capacité et la responsabilité, je pense, d’élever le niveau en matière de cybersécurité. Nous avons beaucoup de travail. »
A l’issue des échanges, les grandes sociétés de la tech, notamment les trois leaders mondiaux du cloud (informatique à distance), ont annoncé des programmes de formation et des investissements dans la cybersécurité, d’après un communiqué.
Microsoft prévoit ainsi d’injecter 20 milliards de dollars sur cinq ans pour « accélérer les efforts d’intégration de la sécurité par défaut » dans les systèmes informatiques, à commencer par ceux des institutions américaines nationales et locales.
Amazon, de son côté, a promis de rendre accessible au grand public sa formation sur la sécurité conçue pour ses employés tandis que Google va investir 10 milliards de dollars répartis sur cinq ans pour « aider à sécuriser les chaînes d’approvisionnement informatiques » et renforcer la sécurité des systèmes dits « open source » (logiciels ouverts).
« Sentiment d’urgence »
Les vols de données et les attaques au rançongiciel se sont multipliés ces derniers mois, ciblant différentes entreprises et organisations, dont un opérateur américain d’oléoducs, une entreprise de conditionnement de viande, le système informatique des services de santé irlandais et une grande compagnie aérienne indienne.
Carte Bancaire
Pourquoi la biométrie devrait-elle donner un coup de pouce à la carte bancaire ?
ouest-france.fr - Luca Campisi
Publié le 26 août 2021
Pour payer sans contact au-delà de 50 €, deux banques proposent la vérification des empreintes digitales sur leurs cartes.
Mais un plafond subsiste. Au-delà 50 €, le propriétaire de la carte bancaire doit saisir son code à quatre chiffres. Pour tenter de réduire les obstacles à la rapidité du sans contact, plusieurs banques (BNP Paribas et Crédit Agricole) commencent à proposer des cartes dotées d’un capteur d’empreintes digitales. La technologie biométrique, logée dans l’épaisseur de la carte, est signée de l’entreprise française Thalès.
Concurrencer les Gafam a un prix
Après avoir enregistré, en agence, les lignes de son doigt, le détenteur du sésame peut régler ses achats sans code. Peu importent les montants, il doit simplement apposer le pouce sur la carte bancaire pour autoriser la transaction.
La technologie n’est pas révolutionnaire. Les smartphones d’Apple, Google ou Android permettent déjà de payer par vérification des empreintes digitales, depuis plusieurs années. Mais la carte biométrique doit contrer cette incursion des Gafam dans les systèmes de paiement. “La transaction via mobile progresse, mais reste très marginale avec 3,5 % des opérations. Avec la biométrie, la carte bancaire restera le mode de payement préféré” , assure Catherine Boidin, responsable des moyens de paiement clients particuliers, chez BNP Paribas.
Mais, contrairement aux solutions intégrées des Gafam, la technologie disponible auprès des banques a un coût, répercuté sur le client. Elle n’est pas accessible pour les cartes les moins chères. Il faut souscrire à une carte premium et ajouter un supplément annuel d’une vingtaine d’euros. “Mais la technologie a vocation à être étendue” , promet-on du côté des banques.
COVID-19 - Désinformation
Réseaux sociaux - Désinformation sur le covid : quand Facebook cache un rapport qui le gêne
Le réseau social est accusé d'avoir dissimulé un rapport qui mettait à mal l'image de pourfendeur des leprogres.fr - Par La rédaction avec AFP
Publié le 23 août 2021"fake news" que le réseaux social tente de se donner.
Accusé d'être le vecteur de nombreuses théories du complot et autres fake news, a fortiori sur le Covid-19, Facebook essaye de faire le ménage sur son réseau social, notamment en supprimant ce type de publications et en réduisant leur visibilité.
Seulement, les faits sont les faits et, au premier trimestre 2021, le lien le plus consulté sur la plateforme aux Etats-Unis était un titre de presse suggérant une corrélation entre un vaccin anti-Covid et la mort d'un médecin en Floride.
Il s'agissait, plus précisément, d'un article du Chicago Tribune intitulé "Un docteur en bonne santé meurt deux semaines après reçu le vaccin contre le Covid-19 ; les CDC enquêtent". Les CDC, Centres de prévention et de contrôle des maladies, sont la principale agence fédérale de santé publique du pays. Ce titre avait été vu par près de 54 millions de comptes Facebook aux Etats-Unis.
Une autre page également très partagée était celle de The Epoch Times, un journal anti-chinois qui diffuse des théories du complot d'extrême droite
Un rapport montrant le succès de ces liens sur la plateforme devait, initialement, être diffusé. Mais des hauts responsables du groupe californien ont choisi de le mettre de côté "par peur que cela ne donne une mauvaise image de l'entreprise", révèle le New York Times (en anglais), en se fondant sur des emails internes.
Un engagement "en faveur de la transparence"
Lire la suite : https://www.leprogres.fr/societe/2021/08/23/desinformation-sur-le-covid-quand-facebook-cache-un-rapport-qui-le-gene
Internet des Objets
L’Alliance FIDO crée une nouvelle norme d’intégration pour sécuriser l’Internet des objets
itsocial.fr -Mourad Krim
Publié le 23 août 2021
L’Alliance FIDO vient d’annoncer le lancement du protocole FIDO Device Onboard (FDO), une nouvelle norme IoT ouverte qui permet la connexion sécurisée des appareils aux plateformes de gestion dans le cloud ou sur site. FIDO est une association professionnelle qui rassemble plus de 250 entreprises et organismes gouvernementaux. Grâce à cette norme, l’Alliance FIDO entend relever les défis de sécurité, de coût et de complexité liés au déploiement à grande échelle des dispositifs IoT. Le but est également de réduire la dépendance du monde aux mots de passe grâce à une authentification plus simple et plus forte qui empêche les attaques évolutives et les prises de contrôle de compte.
La norme a été développée collectivement à l’instar de ce qui a été fait avec les normes d’authentification des personnes. Elle est, dans un premier temps, destinée aux applications industrielles et commerciales. Les développeurs peuvent consulter et télécharger la spécification à partir du lien suivant : https://fidoalliance.org/specifications/download-iot-specifications/. Elle se présente sous forme de protocole d’intégration automatisé pour les appareils IoT. Et s’appuie sur la cryptographie à clé publique asymétrique pour fournir au secteur de l’IoT industriel un moyen rapide et sécurisé d’intégrer n’importe quel appareil à n’importe quel système de gestion de ces appareils.
Lire la suite : https://itsocial.fr/actualites/cybersecurite-actualites/lalliance-fido-cree-une-nouvelle-norme-dintegration-pour-securiser-linternet-des-objets/
Blockchain
Comment Microsoft compte lutter contre le piratage avec des primes en cryptomonnaie
futura-sciences.com - Edward Back - Journaliste Hi-tech
Microsoft compte lutter contre les fuites d'œuvres grâce à un système basé sur la blockchain. Baptisé Argus, il permettra de récompenser ceux qui signalent les copies pirates avec de l'Ethereum.
La blockchain ne sert pas uniquement à créer des Bitcoins et à vendre des tweets sous forme de NFT à des millions de dollars. Microsoft a décidé d'utiliser cette technologie pour s'attaquer au problème de piratage. Dans un nouvel article intitulé Argus: A Fully Transparent Incentive System for Anti-Piracy Campaigns, écrit en collaboration avec des chercheurs de l'université Carnegie-Mellon et d'Alibaba, la firme détaille son système baptisé Argus.
Microsoft s'appuie sur la blockchain Ethereum pour créer un système qui rémunère ceux qui signalent les copies pirates d'œuvres qui ont fuité. Il existe déjà des systèmes de primes pour les signalements, mais ces systèmes manquent de transparence. Grâce à la blockchain, Argus fonctionne de manière distribuée et ouverte.
Un schéma du fonctionnement du système Argus. © Microsoft
Un système transparent avec une prime en Ethereum
Chaque œuvre ainsi protégée sera dotée d'un tatouage numérique, qui diffère pour chaque copie distribuée, par exemple pour chaque cinéma qui reçoit une copie d'un nouveau film. Lorsqu'une des copies est signalée comme ayant été piratée, la source à qui cette copie avait été envoyée est marquée comme accusée dans la blockchain. Elle peut alors faire appel et si la procédure échoue, cette source est marquée comme coupable et une prime en Ethereum est envoyée à la personne l'ayant signalée.
Lire la suite : https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/cybersecurite-microsoft-compte-lutter-piratage-primes-cryptomonnaie-93050/
•••
Blockchain : Permission.io s'associe à Google Cloud pour faciliter les transactions
zdnet.fr - Eileen Brown
Publié le 26 août 2021
Technologie : Les utilisateurs de Google Cloud peuvent désormais accéder à la blockchain privée de Permission.io pour envoyer des transactions et gagner des jetons pour le partage de leurs données sur la blockchain.
La publicité numérique connaît de multiples problèmes, car les utilisateurs se crispent sur les publicités intrusives des annonceurs. L'augmentation du nombre d'installations d'adblockers et le durcissement des réglementations mondiales en matière de confidentialité signifient que l'industrie est mûre pour un modèle publicitaire basé sur les permissions afin d'accroître la confiance des utilisateurs.
A ces difficultés s'ajoute le fait que les annonceurs sont confrontés à des défis importants en matière de fraude au clic. 40 % du trafic publicitaire numérique serait ainsi le fait de robots cliquant sur des publicités. D'ici 2022, on estime que 44 milliards de dollars seront perdus en revenus publicitaires, faisant de la fraude au clic le deuxième plus grand crime organisé au monde.
La plateforme Permission.io, basée à San Diego (Californie), a peut-être la clé pour sortir l'industrie de cette ornière. Celle-ci vient en effet de lancer une nouvelle fonctionnalité permettant aux utilisateurs de s'approprier leurs données et de gagner de l'argent en les partageant avec des annonceurs. Si le grand public n'approuve pas que les entreprises tirent profit de leurs données, peut-être sera-t-il prêt à les échanger contre de la personnalisation.
Des récompenses basées sur la blockchain
Permission.io vient ainsi de lancer son nœud de validation basé sur la blockchain et son nœud complet blockchain, qui permettront aux utilisateurs de bénéficier d'un système d'acceptation et de récompense basé sur la blockchain. Permission.io utilise un fork d'un jeton Ethereum, son jeton ASK, comme monnaie pour les permissions.
Les marques et les annonceurs peuvent tirer parti de la publicité numérique basée sur les permissions, qui garantit que les publicités sont montrées aux publics qui ont choisi de les recevoir.
Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/blockchain-permissionio-s-associe-a-google-cloud-pour-faciliter-les-transactions-39928095.htm
Intelligence artificielle - Nouvelle agriculture
Robots, coaching et intelligence artificielle... l’agriculture selon Xavier Niel
Adresse de l’image: https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH480/arton23270-ef98f.jpg?1629891968
Une « business school » agricole portée notamment par le milliardaire Xavier Niel va ouvrir ses portes dans les Yvelines : Hectar. Syndicats de l’enseignement agricole public et paysans sont hostiles à ce campus version « start-up nation » qui promeut une agriculture technologisée.
Lévis-Saint-Nom (Yvelines), reportage
Depuis le panneau d’entrée dans le village de Lévis-Saint-Nom, la petite route départementale traverse une épaisse forêt de hêtres. Nous sommes à une heure à peine au sud-ouest de la capitale, mais la ville paraît bien loin. Bientôt, les arbres laissent place à une étendue de champs et de prairies. Au milieu, un manoir. Le domaine de la Boissière s’étale sur 600 hectares, ce qui en fait l’une des principales propriétés agricoles d’Île-de-France. Fin décembre 2019, un couple de Parisiens a racheté l’ensemble pour 19 millions d’euros. Lui, Xavier Alberti, est PDG des Collectionneurs, un groupe hôtelier haut de gamme. Elle, Audrey Bourolleau, est l’ex-conseillère agriculture d’Emmanuel Macron, après avoir été la déléguée générale du lobby Vin & Société.
À l’époque, leur déménagement au fin fond des Yvelines a été présenté comme un « retour à la terre », version bourgeoise. Après deux ans à l’Élysée, Mme Bourolleau entendait en effet troquer les tailleurs pour la combinaison de travail, et « [devenir] agricultrice ». Pourtant, très vite, le conte bucolique a pris des allures « start-up nation ». En février 2021, le magazine Capital annonçait la création au domaine de la Boissière du « plus grand campus agricole du monde » : Hectar. Aux côtés de notre néo-agricultrice, un certain Xavier Niel — richissime patron de Free — a pris 49 % des parts de la société S4H créée pour financer l’établissement. À l’instar de son école 42, destinée à de futurs développeurs, Hectar entend offrir chaque année une formation gratuite à 2 000 étudiants... en agriculture. Avec comme directeur général : Francis Nappez, le cofondateur de BlaBlaCar.
Lire la suite : https://reporterre.net/Robots-coaching-et-intelligence-artificielle-l-agriculture-selon-Xavier-Niel
Intelligence artificielle - Technologie
IBM Telum, la nouvelle puce innovante de Big Blue pour lutter contre les fraudes du secteur financier
Publié le 25 août 2021
En mai dernier, IBM Research mettait en avant sa dernière création : une technologie permettant de créer des puces gravées sur 2 nanomètres. Le 23 aout, la firme a dévoilé Telum, sa première puce dotée d’une accélération de l’inférence de l’IA qui devrait permettre d’effectuer des tâches comme la détection de fraudes dans le cadre d’une transaction bancaire. Elle est le fruit de trois années de développement et pourra ainsi être utilisée à grande échelle dans les domaines de la banque, de la finance, du commerce et de l’assurance.
Une nouvelle puce innovante proposée par Big Blue gravée en 7 nanomètres
La nouvelle puce proposée par IBM contient 8 cœurs de processeur, avec un pipeline d’instructions hors service superscalaire profond, fonctionnant avec une fréquence d’horloge de plus de 5 GHz. Selon la firme, le nouveau processus sera optimisé pour les exigences des charges de travail hétérogènes des entreprises et utile pour des tâches liées à la finance, aux banques et aux assurances.
Même si IBM est actuellement en train de travailler sur sa nouvelle technologie pour réussir à graver des puces performantes sur 2 nm, la puce Telum a été construite sur la technologie de l’ultraviolet extrême 7 nm, élaborée par le géant technologique coréen Samsung. L’infrastructure de cache et d’interconnexion des puces, entièrement repensée, fournit 32 Mo de cache par cœur, et peut évoluer jusqu’à 32 puces Telum. La conception du module à deux puces contient 22 milliards de transistors et 30 kilomètres de fils sur 17 couches métalliques.
La puce Telum au service des banques, des assurances, des acteurs de la finance et du commerce contre les fraudes