Revue de presse ADCET n° 142 du 1 novembre 2021

Mobilité

REVA 2 : l’incroyable projet de mobilité urbaine que la France pourrait perdre

africabusinessagency.com

Publié le 26 octobre 2021

Propriétaire de presque 150 brevets différents, Raoul Parienti est l’un des inventeurs français les plus innovants de sa génération. En atteste, son dernier projet de mobilité urbaine « REVA 2 », lauréat du prix du président du Jury du Concours Lépine 2016, qui a pour visée de « rendre un véhicule collectif privé le temps de l’usage ». Une invention française révolutionnaire donc, mais qui, faute de financements, pourrait voir son développement se faire à l’étranger, en Chine notamment…

« Résoudre durablement les problèmes d’embouteillage, d’environnement et de stationnement » tel est le leitmotiv de Raoul Parienti, inventeur émérite et créateur du concept de mobilité urbaine REVA 2.

Mais comment s’y prendre pour solutionner une problématique touchant toutes les grandes métropoles mondiales et pour laquelle il n’existe pas encore de solution miracle ?

Le concept est en fait très simple. Il se base tout d’abord sur une flotte de « véhicules full électriques et full automatiques » que vous pouvez « appelez avec votre smartphone et celui-ci vient vous chercher et vous dépose exactement là où vous voulez aller » détaille ainsi l’entrepreneur. Mieux encore, si la vitesse de ces engins « est limitée à 35 kms/h en ville en mode automatique, ils se transforment en véhicules hybrides une fois sortis de l’agglomération, vous permettant ainsi de partir en vacances avec ! »

« Une installation 1 000 fois moins chère que celle d’un tramway »

Concernant les infrastructures nécessaires, là aussi la praticité est de mise. En effet, alors que l’installation de métros ou tramways est particulièrement onéreuse et contraignante à mettre en place, celle de REVA 2 est, selon son concepteur, « 1000 fois moins chère à installer que le tram et on pourrait équiper une ville comme Paris en seulement 3 mois ».
Le secret ? « On colle une simple bande de caoutchouc bleu équipée de puces RFID sur la chaussée » et cela permet la circulation autonome des véhicules sans recourir au GPS limitant ainsi drastiquement le risque de piratage. Et ce n’est pas tout, concernant l’entretien, la simplicité de la REVA 2 en fait un véhicule « 50% moins cher à entretenir qu’une Renault Clio » nous assure M. Parienti.

Un concept salué par l’ONU

Lire la suite : https://africabusinessagency.com/reva-2-lincroyable-projet-de-mobilite-urbaine-france-pourrait-perdre/

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Mobilités : à Dubaï, plus vite, plus haut, plus fort

liberation.fr - Benjamin Leclerc

Publié le 24 octobre 2021

L’Expo universelle 2020 met à l’honneur le thème de la mobilité. Entre sacre de la voiture électrique, hyper connectivité et rêve de lévitation magnétique, elle promeut, à contretemps de la crise écologique, le toujours plus et toujours plus vite...

Depuis le 1er octobre, la mobilité tient salon à Dubaï. L’Exposition universelle 2020 (décalée d’un an) a en effet placé la thématique au cœur de sa programmation. Et sorti la grosse cavalerie : les 25 millions de visiteurs attendus pourront sillonner en véhicule autonome un «district de la mobilité» de plusieurs hectares, s’esbaudir devant les courbes d’Alif, le clinquant pavillon de la mobilité dessiné par les archis british de Foster + Partners, prendre «le plus grand ascenseur du monde», ou encore assister à des démonstrations de drones, d’hoverboards et autre jetpacks (réacteur dorsal).

Partisans de la «démobilité» et autres adeptes de la lenteur, fuyez… Ici, la mobilité est «offre globale de services», «smart», «connectée» et, surtout, «opportunité» (comprendre «affaires»). «Nous avons choisi de nous installer dans le district de la mobilité car c’est un segment sur lequel nos entreprises jouissent d’une présence massive à l’international, nous explique Erik Linquier, commissaire général du pavillon France, la vitrine entre (beaucoup) d’autres de Renault, Engie, L’Oréal, Lacoste ou Pernod Ricard. Je pense aux industriels Alstom ou Airbus, bien sûr, mais aussi aux opérateurs comme RATP Dev, positionnés sur la mobilité servicielle à destination des agglomérations de plus de 10 millions d’habitants».

25% de trajets sans chauffeur à Dubaï en 2030

Derrière l’exercice de Disneylandisation du progrès propre aux expos universelles, ce sont pourtant les très sérieuses tendances du marché mondial pour la prochaine décennie qui s’exposent pendant six mois à Dubaï. Il y a d’abord l’adoubement de la star du moment : le «EV» (electric vehicle). Le logisticien UPS fait rouler des vans électriques chargés directement au solaire, Nissan exhibe Ariya, son rutilant SUV 100 % électrique (4,59 m de long tout de même…), le chinois SAIC Motor dévoile Kun, son dernier e-bolide futuriste, et Renault pousse Mobilize, sa nouvelle marque de mobilité «zéro carbone».

On voyagera également avec les «AV» (autonomous vehicle), que les visiteurs pourront tester in situ. Le transport autonome est d’ailleurs aux Emirats arabes unis en terrain conquis : la Dubai Autonomous Transportation Strategy proclamée par l’Emir Mohammed ben Rachid Al Maktoum promet 25 % de trajets sans chauffeur à Dubaï en 2030 (métro compris).

Lire la suite : https://www.liberation.fr/economie/transports/mobilites-a-dubai-plus-vite-plus-haut-plus-fort-20211024_WLPSSF664FA4PBJBTDGB7WTR7Y/

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Découvrez notre dossier "Mobilité durable: enjeux et solutions"

nicematin.com - sponsorisé par le groupe Nice-Matin

Publié le : 24 octobre 2021

Découvrez le dossier spécial de Nice-Matin sur la mobilité durable : nouvelles sources d'énergies, passage à l'électrique, multimodalité, mobilités émergentes, véhicules autonomes, révolution du MaaS, accessoires high-tech...

En matière de réchauffement climatique, l’horloge tourne depuis belle lurette. Les transports sont responsables de 39% des émissions de gaz à effet de serre. La voiture à elle seule représente près des deux tiers de cet impact néfaste sur le climat. Il est temps aujourd’hui de confirmer la transition vers une mobilité plus verte et durable.

Les solutions heureusement existent : transports doux et collectifs, alimentés avec de nouvelles énergies, mobilité partagée, automobile électrique… les alternatives pour décarboner la route sont multiples. Au-delà, il faut désormais s’atteler à repenser l’organisation des transports pour optimiser notre manière de nous déplacer.

C’est tout l’enjeu de la multimodalité et du MaaS (Mobility as a service), ces solutions digitales développées par des entreprises privées, qui combinent en une seule application plusieurs moyens de transport et services proposés. Une chose est sûre.

Pour relever le défi climatique, la mobilité de demain sera composite et sur-mesure, façonnée ensemble par tous les acteurs du transport, publics et privés.

Lire notre dossier "Mobilité durable: enjeux et solutions"

Lire la suite : https://www.nicematin.com/environnement/decouvrez-notre-dossier-mobilite-durable-enjeux-et-solutions-722389

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Bordeaux : TBM a lancé sa nouvelle campagne de sécurité avec trois jours de sensibilisation

actu.fr - Rédaction Bordeaux

Publié le 24 octobre 2021

TBM et Bordeaux Métropole ont organisé trois après-midis de prévention cette semaine, à l'occasion du lancement de la nouvelle campagne de sécurité sur les voies de tram et bus.

Durant trois jours, du jeudi 21 au samedi 23 octobre 2021Bordeaux Métropole et TBM ont organisé plusieurs animations à Bordeaux (Gironde) dans divers lieux de la ville, à l’occasion du lancement de la nouvelle campagne de sécurité sur les voies de tram et bus.

Stands de sensibilisation et d’informationsimulateur virtuel de trottinette électrique, ateliers divers, moments d’échanges avec des agents issus de différents services de TBM… Une manière ludique et participative de rappeler à tous et toutes l’importance des bons comportements aux abords des trams et bus.

110 accidents décomptés de janvier à août 2021

Entre le début de l’année et le mois d’août, 110 accidents impliquant un véhicule, un vélo ou un piéton avec le tram ont été enregistrés par KBM (Kéolis Bordeaux Métropole). Une légère augmentation par rapport à 2020, qui s’explique notamment par la crise sanitaire et les confinements.

Autre chiffre en hausse depuis le début de l’année : le nombre de freinage d’urgence moyen pratiqué chaque jour par les conducteurs pour éviter piétons, cyclistes ou automobilistes sur les voies de tramway.

Lire la suite : https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/bordeaux_33063/bordeaux-tbm-a-lance-sa-nouvelle-campagne-de-securite-avec-trois-jours-de-sensibilisation_45925523.html

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Centre piétonnier à Metz : 2 roues, accès et vitesse, la municipalité annonce de nouvelles règles

tout.metz.com - Corinne A.

Publié le 25 octobre 2021

Le maire de Metz, François GROSDIDIER, a fait de l’incivisme sur le plateau piétonnier son nouveau cheval de bataille.

De nombreux abus de cyclistes, trottinettes, camions de livraison et voitures ont amené la municipalité à prendre des décisions et modifier quelques règles d‘accès et de limitation de vitesse sur le centre piétonnier de Metz.

Celles-ci ont été présentées ce lundi 25 octobre 2021 par l’élu aux cotés de son adjoint en charge de la politique municipale en matière de proximité, de la règlementation et de l’occupation du domaine public, Hervé NIEL.

Pour les deux élus, la cohabitation entre les deux roues, toutes catégories confondues, camions, voitures et les piétons est devenue complexe dans le centre piétonnier de Metz, allant jusqu’à provoquer des accidents voire même des altercations musclées avec des propriétaires de terrasse, sans compter les nombreux courriers de mécontentement réceptionnés par les services de la mairie.

Aussi, d’ici quelques semaines, la vitesse de circulation sur le plateau piétonnier sera rabaissée à 10km/h au lieu de 15km/h.

Concernant les voitures et camions qui encombrent les rues et places, des macarons vont être distribués avec un arrêt limité à 30min.

Lire la suite : https://tout-metz.com/nouvelle-limitation-vitesse-acces-entree-centre-pietonnier-metz-2021-432876.ph v

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Pour le maire de Bordeaux le GPSO est un projet d'autrefois, hors de prix et inacceptable

objectifaquitaine.latribune.fr - Jean-Philippe Déjean

Publié le 29 octobre 2021

Sauf accident Bordeaux Métropole votera en faveur du financement du Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) lors de son assemblée plénière du 26 novembre prochain. Un dossier qui met une fois de plus sous forte pression l'alliance PS/EELV qui la gouverne, puisque Pierre Hurmic, maire (EELV) de Bordeaux et 1e vice-président de la Métropole condamne ce projet avec la plus grande énergie. Alors qu'Alain Anziani, son allié et président de la Métropole, le soutient de toutes ses forces. Avec l'appui de l'opposition de droite et du centre menée par Patrick Bobet.

Conformément aux positions d'EELV sur le sujet et à son propre engagement, qui n'a jamais été un mystère, le maire de Bordeaux Pierre Hurmic s'est officiellement prononcé ce jeudi 28 octobre contre le financement par Bordeaux Métropole du Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO), qui doit permettre de rallier à grande vitesse Bordeaux à Toulouse, et Bordeaux à Dax. Pour le maire de Bordeaux, la résurgence soudaine de ce projet en haut de la pile des priorités du gouvernement n'est rien d'autre qu'une opération politicienne montée par le camp Macron en vue de la prochaine élection présidentielle.

« J’ai la conviction que l'heure est grave » a commencé Pierre Hurmic avant de développer son analyse.

Le maire de Bordeaux a ainsi déroulé un argumentaire dans lequel il condamne l'opportunisme d'Emmanuel Macron et le caractère définitivement inadapté de la construction d'une nouvelle ligne LGV du port de la Lune vers Toulouse et Dax.

Le dossier enterré qui resurgit tout en haut de la pile

"A quelques mois de l'élection présidentielle, le projet de ligne à grande vitesse « Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest », GPSO, est reconduit avec une précipitation nouvelle... alors même qu'il avait été solennellement enterré par l'Etat en 2017, suite à la volonté affirmée du président Macron de "prioriser les transports du quotidien plutôt que les grands projets tels que la LGV", a commencé par recadrer Pierre Hurmic.

Le défi d'aujourd'hui, a-t-il poursuivi, est d'offrir une alternative avec un maillage ferroviaire équitable qui ne laisse personne à quai. Mais là, d'un seul coup il est question de nous faire voter très vite sur le dossier du GPSO. C'est pourquoi nous venons de lancer l'appel #AlternativeLGV. Il s'agit d'une pétition à signer en ligne et les signatures ont démarré ».

Alternatives : atteindre 240 km/h avec deux fois moins d'argent

Lire la suite : https://objectifaquitaine.latribune.fr/politique/2021-10-29/pour-le-maire-de-bordeaux-le-gpso-est-un-projet-d-autrefois-hors-de-prix-et-inacceptable-895434.html

Biométrie

La reconnaissance faciale est déjà utilisée dans 11 pays européens, dont la France

usine-digitale.fr - Alice Vitard

Publié le 27 octobre 2021

ÉTUDE. Onze pays de l'UE utilisent déjà des technologies de reconnaissance faciale, révèle un rapport coécrit par cinq chercheurs et commandé par les eurodéputés Verts. La France fait partie de ce groupe et est bien en avance sur ce sujet, en particulier dans les "safe cities"'. 

Les technologies d'identification biométrique à distance (remote biometric identification) se généralisent en Europe, d'après une étude menée par cinq universitaires. Celle-ci a été commandée par les Verts/Alliance libre européenne (Verts/ALE), l'un des groupes politiques siégeant au Parlement européen.

L'objectif de ces travaux est de proposer une vision globale de l'utilisation de la reconnaissance au sein de l'Union européenne. Les chercheurs se sont particulièrement intéressés au risque que ces dispositifs deviennent des outils de surveillance de masse.

11 pays utilisent la reconnaissance faciale

D'après cette étude, onze pays de l'Union européenne disposent déjà d'un système de reconnaissance faciale, dont la plupart est utilisée à des fins judiciaires. C'est le cas de la France, l'Autriche, la Finlande, l'Allemagne, la Hongrie, la Grèce, l'Italie, la Lettonie, la Lituanie, la Slovénie et les Pays-Bas.

La Croatie, Chypre, la République tchèque, l’Estonie, le Portugal, la Roumanie, l’Espagne et la Suède devraient suivre, révèlent les auteurs du rapport. La Pologne, le Portugal, le Danemark, la Bulgarie, la Slovaquie et la Belgique n'auraient quant à eux aucun projet en cours.

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/la-reconnaissance-faciale-est-deja-utilisee-dans-11-pays-europeens-dont-la-france.N1154082

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Les Québécois en route vers une identité numérique par reconnaissance biométrique

lesoleil.com - Olivier Bossé Le Soleil

Publié le 30 octobre 2021

Avec un nouveau ministère en bonne et due forme de la Cybersécurité et du Numérique, le gouvernement Legault veut doter les Québécois d’une identité numérique d’ici juin. À terme, on parlera même d’une identification biométrique de l’individu par empreinte digitale, reconnaissance faciale ou imagerie de l’iris de l’œil, par exemple.

Mais la mission première que se donne le futur ministre de la Cybersécurité et du Numérique, Éric Caire, quand son projet de loi 6 déposé jeudi matin à l’Assemblée nationale deviendra une véritable loi, sera de réunir sous un même toit, virtuel, toutes les ressources en cybersécurité réparties à travers les ministères, organismes publics, sociétés d’État et réseaux publics du Québec.

«Avec l’accélération de la transformation numérique, les cybermenaces ont suivi dans les mêmes proportions. Donc, aujourd’hui, nous sommes plus attaqués que jamais. Nous sommes sous le coup de cybermenaces comme jamais», a prévenu M. Caire, en conférence de presse.

Selon lui, la création d’un tel ministère à part entière constitue une première en Amérique du Nord, assurément, et peut-être même dans le monde.

Le futur ministère mènera, en parallèle, un resserrement de protection des données numériques utilisées et détenues par les divers ministères, organismes gouvernementaux et réseaux publics, mais aussi leur élaboration et leur partage entre les différents bras de l’appareil étatique.

« Malgré des investissements de 4 milliards $, malgré un PQI [programme québécois des infrastructures] de 7 milliards $, malgré le fait qu’il y ait 18 000 ressources qui travaillent en technologies de l’information au gouvernement du Québec et qu’on embauche 4000 consultants, force est d’admettre que le niveau de transformation numérique, auquel on est rendu, est loin d’être satisfaisant. » Éric Caire.

Lire la suite : https://www.lesoleil.com/actualite/les-quebecois-en-route-vers-une-identite-numerique-par-reconnaissance-biometrique-video-68fb75c23f8bfaab15264c09c4cddfd1

Intelligence artificielle

Intelligence Artificielle : Facebook annonce le lancement de son projet Ego4D

lebigdata.fr - Oliva

Publié le 26 octobre 2021

En collaboration avec treize universités, Facebook vient d’annoncer le lancement d’Ego4D, un ambitieux projet qui pourrait révolutionner la recherche en intelligence artificielle.

L’objectif de l’équipe Ego4D : aider les modèles d’Intelligence Artificielle à faire un bond en avant dans leur compréhension de notre monde. Concrètement, les chercheurs veulent qu’ils appréhendent les subtilités des activités du quotidien, cela, à travers des yeux humains.

Dans cette optique, Facebook et ses partenaires ont réuni un corpus de plus de 3 000 heures d’images vidéo. Des séquences où l’on voit plus de 800 individus d’âge et de sexe différents partager des instants variés de leur vie quotidienne.

Comme par exemple préparer un gâteau, réparer une chaise cassée, ou encore donner de la nourriture aux chats. De riches données obtenues par caméras oculaires, et qui vont donc dorénavant servir à entraîner des modèles d’intelligence artificielle à mieux comprendre notre monde.

Table des matières

1. Ego4D : un changement de paradigme dans la recherche en Intelligence Artificielle

2. Ce que l’approche « égocentrique » de Facebook permettra d’accomplir

3. Intelligence artificielle d’un nouveau genre

Ego4D : un changement de paradigme dans la recherche en Intelligence Artificielle

Pour Facebook, cette nouvelle méthode d’apprentissage constitue un véritable changement de paradigme dans la recherche en Intelligence Artificielle. Traditionnellement, un robot apprend en réalisant des actions dans et sur son environnement immédiat. Il tire ensuite des « leçons » de ses expériences du monde réel, qu’elles soient ratées ou réussies. Toutefois, l’efficience de cette méthode d’apprentissage classique peut laisser parfois à désirer.

Lire la suite : https://www.lebigdata.fr/ia-facebook-ego4d

5G

Renouvellement des smartphones et déploiement des antennes : la 5G, une technologie au défi du climat

lemonde.fr - Adrien Sénecat

Publié le 24 octobre 2021

Le changement de réseau augmente l’empreinte carbone du numérique. Mais de futurs usages industriels permettraient d’optimiser des pans entiers de l’économie, avec des conséquences positives sur l’environnement.

Plus de données, plus d’objets connectés, plus vite, partout… Pour certains défenseurs de l’environnement, la 5G est fondamentalement opposée à la « sobriété numérique » qui s’impose pour juguler l’explosion de la consommation d’équipements informatiques et de services en ligne. Les industriels défendent, au contraire, une technologie « verte » qui pourrait, selon eux, accompagner la transition environnementale. Qui croire ?

Plusieurs points font consensus dans ce débat. D’abord, une antenne 5G consomme de l’ordre de dix fois moins d’énergie pour transporter le même volume de données qu’un modèle 4G. Le nouveau réseau a, de surcroît, été pensé pour faciliter certaines économies d’énergie, par exemple en faisant passer en état de veille les antennes lorsqu’elles ne sont pas sollicitées.

« Gains réels »

Sauf que l’utilisation de données devrait, elle aussi, augmenter avec la généralisation de la 5G et les nouveaux usages qu’elle entraîne. Si bien que le futur réseau risque fort, finalement, de consommer plus d’électricité que l’ancien, selon un rapport du Haut Conseil pour le climat publié en décembre 2020. C’est ce qu’on appelle l’effet rebond. Le changement de réseau implique aussi de renouveler les smartphones pour passer à des modèles compatibles, et de déployer des antennes adaptées aux nouvelles fréquences, ce qui va augmenter l’empreinte carbone du numérique en France et ailleurs.

Mais une troisième dimension s’ajoute à ce débat : les futurs usages industriels de la 5G pourraient aussi permettre d’optimiser des pans entiers de l’économie, avec des conséquences positives sur l’environnement. « Il y aura des gains, certes difficiles à prédire, mais réels », estime le professeur David Gesbert, du centre de recherche en sciences du numérique Eurecom, à Sophia Antipolis (Alpes-Maritimes).

Lire la suite (réservée aux abonnés) : https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/10/24/renouvellement-des-smartphones-et-deploiement-des-antennes-la-5g-une-technologie-au-defi-du-climat_6099736_3234.html

Internet des objets

Eclipse développe un OS pour l'IoT baptisé Oniro

lemondeinformatique.fr - Maryse Gros

Publié le 26 Octobre 2021

La coopération récemment annoncée entre les fondations Eclipse et OpenAtom débouche sur le lancement du projet de système d'exploitation Oniro destiné à l'IoT. Celui-ci prend appui sur l'OS mobile OpenHarmony, mis en open source par Huawei.

La fondation Eclipse vient de lancer le groupe de travail Oniro autour d’un projet de système d’exploitation pour l’Internet des objets et les équipements edge. Ce dernier va reposer sur OpenHarmony, version open source de l’OS mobile développé par le fournisseur chinois Huawei. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la coopération engagée en septembre par la fondation européenne Eclipse avec la fondation chinoise OpenAtom Foundation qui héberge OpenHarmony. Le futur Oniro se présente comme une alternative aux OS existants pour l’IoT, neutre vis-à-vis des fournisseurs (parmi les OS IoT, on trouve notamment FreeRTOS, Android Things, Windows IoT ou Siemens MindSphere, entre autres). On se souvient que Huawei a développé l’OS mobile Harmony pour être indépendant vis-à-vis de l'OS mobile Android, notamment après s’être vu privé d'accéder à cet écosystème. Dès le départ, le fournisseur prévoyait de ne pas réserver cet OS aux seuls smartphones mais d’inclure dans son champ d’application d’autres équipements mobiles ou dispositifs embarqués.

Un groupe de travail incluant Huawei, Linaro et Seco

Huawei occupe une place centrale au sein du groupe de travail Oniro qui comporte également parmi ses membres Linaro (organisation axée sur les outils pour l’écosystème ARM), Seco, Array, NOITechPark et Synesthesia. Dans un communiqué, Davide Ricci, directeur du centre européen des technologies open source de Huawei, indique qu’un travail important a déjà été fait avec les autres membres du groupe sur la contribution initiale au code d’Oniro et l’infrastructure cloud CI/CD avant d’arriver sous la gouvernance d’Eclipse. En rejoignant la fondation européenne, le projet Oniro compte sur la contribution d’autres membres pour faire avancer le développement et déboucher sur la mise à disposition de produits électroniques capables d'exploiter l'OS. Davide Ricci ajoute néanmoins que l’initiative s’apparente plus à un marathon qu’à un sprint.

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-eclipse-developpe-un-os-pour-l-iot-baptise-oniro-84621.html

Cybersécurité

L’ANSSI lance un Observatoire des métiers de la cybersécurité

globalsecuritymag.fr - ANSSI

Publié en octobre 2021

Pour mieux cerner le marché de l’emploi cyber, l’ANSSI lance un Observatoire des métiers de la cybersécurité. Dans ce cadre et en partenariat avec l’Afpa, l’agence publie une enquête sur les « Profils de la cybersécurité » afin de mieux connaître les enjeux des professionnels et des recruteurs. L’enquête révèle les tendances chiffrées sur les profils types, la formation, l’expérience, le recrutement, la rémunération et l’épanouissement au travail.

Pour mieux comprendre le marché de l’emploi cyber et la diversification rapide de ses métiers, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) crée un Observatoire des métiers de la cybersécurité. L’objectif : dépasser les clichés et regrouper des informations objectives (enquêtes, rapports, infographies) sur le secteur, les profils, les métiers et les formations en cybersécurité. Ainsi, l’Observatoire aidera les entreprises dans leur politique de recrutement, les porteurs de formation mais aussi les étudiants ou salariés en reconversion.

« Nous lançons l’Observatoire des métiers de la cybersécurité pour répondre à des questions simples mais qui restaient sans réponse : qui recruter, quels sont les types de profils et d’emplois, quelles formations suivre ou quels sont les secteurs qui recrutent ? » explique Guillaume Poupard, directeur général de l’ANSSI.

Dans le cadre de cet Observatoire, qui porte déjà le panorama des métiers de la cybersécurité, l’ANSSI publie une enquête sur les « Profils de la cybersécurité » afin de mieux connaître les enjeux des professionnels et des recruteurs. Cette enquête a été réalisée en partenariat avec la délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) du ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et avec la direction prospective de l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa).

Le profil type : un homme travaillant dans le secteur privé en Île-de-France

Lire la suite : https://www.globalsecuritymag.fr/L-ANSSI-lance-un-Observatoire-des,20211025,117523.html

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Cybersécurité: renforcement des exigences européennes contre les menaces

europarl.europa.eu - Communiqué de presse ITRE

Publié le 28 octobre 2021

  Le nouveau projet législatif fixe des exigences plus strictes pour les entreprises, les administrations et les ÉtatsLes diverses mesures nationales en matière de cybersécurité rendent l’UE plus vulnérable

Les coûts globaux liés aux dommages causés par les logiciels rançonneurs ont été multipliés par 57 depuis 2015, avec une attaque toutes les 11 secondes en 2021

Le nouveau projet législatif fixe des obligations plus strictes de cybersécurité en termes de gestion des risques, d’obligations de déclaration et de partage d’informations.

Selon le texte législatif adopté jeudi en commission de l’industrie, les pays de l’UE devraient répondre à des mesures de surveillance et d’exécution plus strictes, et harmoniser leurs régimes de sanction.
En comparaison avec la législation existante, la nouvelle directive contraindrait davantage d’entités et de secteurs à prendre des mesures. Les "secteurs essentiels" tels que ceux de l’énergie, des transports, bancaire, de la santé, des infrastructures numériques, de l’administration publique et de l’espace seraient couverts par les nouvelles dispositions de sécurité. Par ailleurs, les nouvelles règles protègeraient les secteurs dits importants comme les services postaux, la gestion des déchets, les produits chimiques, le secteur alimentaire, la fabrication des dispositifs médicaux, l’électronique, les machines, les véhicules à moteur et les fournisseurs numériques. Toutes les entreprises de taille moyenne à grande dans les secteurs sélectionnés seraient couverts par la législation.
Concrètement, les exigences incluent notamment la réponse aux incidents, la sécurité de la chaîne alimentaire, le cryptage, la divulgation des vulnérabilités. Les États membres seraient en mesure d’identifier les plus petites entités présentant un profil de risque de sécurité élevé et la cybersécurité deviendrait la responsabilité du niveau managérial le plus élevé.

De plus, la directive établit un cadre pour une meilleure coopération et un meilleur partage d’informations entre les différentes autorités et les États membres, et crée une base de données européenne des vulnérabilités.
La directive originale sur la cybersécurité a été créée en 2017. Cependant, les pays de l’UE l’ont mise œuvre de diverses manières, fragmentant ainsi le marché unique et causant des niveaux insuffisants de cybersécurité. Au vu du niveau actuel élevé des menaces contre la cybersécurité, l’actualisation de cette législation est plus que nécessaire, estiment les députés.

Lire la suite : https://www.europarl.europa.eu/news/fr/press-room/20211022IPR15610/cybersecurite-renforcement-des-exigences-europeennes-contre-les-menaces

Energie

Énergie : un « colossal » rapport de RTE pour ouvrir le débat public

maire-info.com - Franck Lemarc

Publié le 27 octobre 2021

Le rapport Futurs énergétiques 2050, publié lundi, vise à élaborer des scénarios sur les futures capacités de production énergétique du pays. Il présente plusieurs hypothèses pour aller vers l'horizon 2050, allant du 100 % renouvelable à diverses moutures d'un « mix » énergies renouvelables et nucléaire. 

Ce rapport, dont le seul résumé fait plus de 50 pages, est une somme d’informations considérable. Commandé par le gouvernement à RTE (gestionnaire du réseau de transport d’électricité) il y a deux ans, le rapport est tellement volumineux qu’il est publié, depuis lundi, chapitre par chapitre – l’ensemble devrait atteindre les 1000 pages. Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a salué hier ce travail « colossal »  lors d’une conférence de presse : « Nous avons pour la première fois des bases scientifiques et techniques objectives pour décider de notre avenir énergétique jusqu’au milieu du siècle. (…) Nous sommes désormais dotés du GPS qui nous permettra de définir notre itinéraire jusqu’à 2050, jusqu’à la neutralité carbone. » 

Électrifier les activités

Le rapport part d’une idée claire : il est indispensable de sortir des énergies fossiles. Il va donc falloir « décarboner »  les activités du pays, c’est-à-dire aller vers la disparition progressive de l’usage du pétrole, du gaz et du charbon, dans des domaines aussi variés que l’industrie, les transports, le chauffage. Et dans certains domaines, presque tout reste à faire : dans les transports par exemple, 90 % de l’activité est encore dépendante des énergies fossiles. Globalement, détaille RTE, « 60 % de l’énergie utilisée en France est d’origine fossile ». 

Il y a donc une double nécessité : celle de diminuer la consommation globale d’énergie, et celle de « transformer le mix »  pour se débarrasser, peu à peu, des énergies fossiles. C’est le principe de la stratégie nationale bas carbone (SNBC) décidée par l’État. Elle suppose une diminution de 40 % de la consommation finale d’énergie en France d’ici 2050 – celle-ci passerait de 1 600 TWh à 930 TWh. 

Parallèlement, la diminution progressive du recours aux énergies fossiles suppose une augmentation équivalente du recours à l’électricité. Le pays va devoir se livrer à une « électrification massive »  de ses activités, notamment dans les transports et pour le chauffage. « La demande d’électricité va être multipliée par 8 »  dans les années à venir, a détaillé hier Barbara Pompili, avec l’électrification du parc automobile en particulier. Si la consommation électrique est, aujourd’hui, de 460 TWh, elle devrait passer, selon les scénarios retenus, à « 550 TWh au minimum et 750 TWh au maximum en 2050 ». 

Six scénarios

Accéder au rapport.

Lire la suite : https://www.maire-info.com/energie/energie-un-colossal-rapport-rte-pour-ouvrir-debat-public-article-25766

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Atawey a installé 40 % du parc français de stations hydrogène pour la mobilité

lesechos.fr - Lea Delpont

Publié le 27 octobre 2021

La start-up alpine, née en 2012 sur le lac du Bourget, lance une offre originale de station mobile. Spécialiste de l'hydrogène décarboné produit sur site, Atawey prépare une levée de fonds pour construire une nouvelle usine en vue de quintupler sa production, pour s'attaquer au marché européen.

« Il y a dix ans, on prêchait dans le désert quand on parlait d'hydrogène », se souvient Jean-Michel Amaré, cofondateur d'Atawey en 2012 avec Pierre-Jean Bonnefond. Aujourd'hui, l'entreprise savoyarde, spécialiste de la fourniture d’H2 décarboné pour la mobilité, a installé 25 stations de recharge - dont 24 en France, couvrant 40% de ce marché naissant.

Atawey fait partie des pionniers avec une technologie brevetée d'électrolyse de l'eau à partir d'électricité d'origine renouvelable, pour la production d'hydrogène vert sur site. Any Time, Any Where, Energy : l'acronyme d'Atawey. « C'est la force de l'hydrogène : pouvoir produire et disposer d'une énergie propre n'importe où », résume le président. La start-up a développé son électrolyseur « de type alcalin, monopolaire » en copropriété avec la société stéphanoise Sagim, fabricant de générateurs d'hydrogène leader dans le domaine de la météorologie (gonflage de ballons sondes).

Ses « pompes », trois en un, production, stockage et distribution, sont de petite à moyenne capacité pour alimenter les vélos à hydrogène de son partenaire biarrot Pragma (cinq minutes de charge pour 150 kilomètres d'autonomie), une flotte de véhicules de fonction ou quelques engins industriels. Elle s'adresse aussi bien aux collectivités locales qu'aux entreprises. Voire les deux, dans le cadre de sociétés de projets pour développer la mobilité hydrogène sur un territoire. C'est le cas en Auvergne-Rhône-Alpes, pour le programme Zero Emission Valley, et en Normandie dans le cadre du projet EasyMob.

Une demi-journée

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Blockchain

La société Blockchain Blockedge proposera une plate-forme blockchain en tant que service pour les marchés de l’automobile et de la chaîne d’approvisionnement

marseillenews.net - Marseille news

Publié le 24 octobre 2021

BaaS est essentiellement une infrastructure cloud tierce pour les entreprises qui développent et exploitent des applications blockchain.

Le fournisseur de solutions informatiques et cloud SecureKloud Technology, qui a récemment annoncé l’approbation de l’inscription de sa filiale de technologie de la santé Healthcare Triangle sur le Nasdaq, a lancé une plate-forme plug-and-play blockchain-as-a-service (BaaS) sous son bras de solutions blockchain Blockedge Les technologies. La solution BaaS Blockchain Network Management Platform contraste avec les solutions manuelles intégrées et implique un codage zéro. La plate-forme facilite également la création d’applications décentralisées itératives et fournit un support multi-cloud et multi-chaînes aux entreprises. Les entreprises et les gouvernements du monde entier envisagent de plus en plus d’adopter la blockchain pour améliorer la confidentialité des données, prévenir le blanchiment d’argent, mettre en œuvre des politiques, stocker des données, voter, renforcer les chaînes d’approvisionnement, les transactions en ligne et bien plus encore.

« Blockedge est conçu pour répondre aux besoins des entreprises de toutes tailles pour pouvoir rejoindre des réseaux blockchain et collaborer. L’un des défis des réseaux de blockchain à l’échelle de l’entreprise est que différentes entreprises auront des besoins et des utilisations différents de la blockchain, selon qu’il s’agit de grandes sociétés Fortune 500, de petites entreprises ou d’une startup. Une plate-forme BaaS telle que Blockedge devra répondre à ces différents besoins, offrir de la flexibilité, assurer la sécurité et la conformité tout en aidant nos clients à accélérer leur transformation blockchain », a déclaré à Financial Express Online Kumara Guru, Chief Growth Officer, Blockedge Technologies.

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