Mobilité
Voici une incroyable moto volante « made in Japan »
sciencepost.fr - Yohan Demeure, rédacteur scientifique
Publié le 08 novembre 2021
Alors que le futur de la mobilité urbaine prend petit à petit la direction des airs, les projets de moto volante fleurissent. Dernièrement, un véhicule de ce type a vu le jour au Japon et vient de faire l’objet d’une commercialisation. Voici la XTurismo.
Une moto plutôt onéreuse
« Voitures volantes », « taxis volants » ou encore « motos volantes », il s’agit d’autant de termes qui appartenaient au domaine de la science-fiction jusqu’à il y a peu. Et pourtant, la mobilité urbaine devrait intégrer ce genre d’engin dans un futur plus ou moins proche. Du côté des motos volantes, nous pouvons par exemple citer le préparateur auto-moto français Lazareth ayant annoncé travailler sur son concept en 2018. Évoquons également Jetpack Aviation et sa moto volante dont la commercialisation devrait débuter en 2023.
Un article de l’agence de presse Reuters du 26 octobre 2021 a quant à lui présenté la start-up japonaise A.L.I. Technologies, soutenue par le joueur de football Keisuke Honda, une véritable star dans son pays. Cette société vient de lancer la XTurismo Limited Edition, une moto volante pleine de promesses (voir ci-dessous) dont le prix pourrait cependant calmer certaines ardeurs : 77,7 millions de yens, soit environ 586 000 euros.
Crédits : capture YouTube / XTURISMO Official
Un usage encore très limité
Tout d’abord, il faut savoir que la XTurismo dispose d’une assise de moto de course, si bien que le pilote est penché vers l’avant. Côté technique, l’engin dispose de six propulseurs à hélices alimentés par un moteur classique et quatre moteurs électriques. La masse de la moto est assez impressionnante (300 kg), mais malgré cela, A.L.I. Technologies assure que celle-ci est capable de filer dans les airs à une vitesse de 100 km/h pendant une quarantaine de minutes. Rappelons que la première démonstration publique de la XTurismo s’est déroulée sur une piste automobile près du célèbre Mont Fuji.
Lire la suite : https://sciencepost.fr/moto-volante-made-in-japan/
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Métropole de Bordeaux : le réseau de bornes rechargeables devient payant
sudouest.fr - Daniel Bozec
Publié le 10 novembre 2021
La mairie de Bordeaux a décidé de rendre payant le rechargement des voitures électriques sur les bornes métropolitaines. Le phénomène des voitures ventouses fait partie des raisons invoquées lors de la prise de décision.
Fini la gratuité aux bornes de recharge électriques sur la voirie. Le réseau de Bordeaux Métropole est payant depuis le 2 novembre, entre 3 et 6 euros les trois premières heures selon la vitesse de recharge. Raisons invoquées : le développement des infrastructures et une nécessaire rotation des véhicules sur les places dédiées.
« L’énergie a un coût, on rend le service payant », justifie Clément Rossignol Puech, vice-président de Bordeaux Métropole en charge des mobilités. « Mais pas au prix du coût du service », souligne-t-il. S’y ajoute le « problème des voitures ventouses » qui chargent au long cours, s’offrant au passage une place de parking gratuite, plusieurs heures, voire « plusieurs jours », relève Clément Rossignol Puech.
Si dorénavant une voiture dépasse la session de chargement programmée, « on va verbaliser », à la manière d’un dépassement d’horaire de stationnement. Bordeaux Métropole a établi ses tarifs en s’inspirant d’autres villes. À noter que l’électricité fournie sera bientôt contractualisée auprès d’un « fournisseur d’énergies renouvelables ».
Lire la suite : https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/metropole-de-bordeaux-le-reseau-de-bornes-rechargeables-devient-payant-6891181.php
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Rennes : la carte bancaire pourra servir de ticket sur le réseau Star
Actu.fr - Laure Gentil
Publié le 12 novembre 2021
À partir du lundi 15 novembre 2021, il sera désormais possible de valider son entrée dans les bus et métro STAR sur simple présentation de sa carte bancaire au valideur
Dès le lundi 15 novembre, plus besoin de passer par un point de vente ou d’acheter un titre de transport au conducteur à Rennes.
Le réseau STAR ne demande plus qu’une simple présentation de sa carte bancaire, directement sur le valideur. Cela suffit pour voyager pendant une heure sur tout le réseau bus et métro, correspondances comprises.
1,50€ (prix du ticket 1 voyage)sera débité dès le lendemain sur le compte bancaire.
Comment ça marche ?
- Présenter sa carte bancaire sur le valideur habituel à l’entrée du bus ou au niveau des
portillons du métro. - Une demande de confirmation de la validation par carte bancaire apparaît sur l’écran tactile du valideur. Une simple pression sur le bouton « Oui » permet de confirmer la validation.
- Après confirmation, le portillon du métro s’ouvre, la personne est en règle pour voyager
une heure sur le réseau STAR - En cas de correspondance dans l’heure, il suffit de présenter à nouveau sa carte bancaire sur le valideur et confirmer son choix sur l’écran.
Qu’en est-il des parcs relais ?
Lire la suite : https://actu.fr/bretagne/rennes_35238/rennes-la-carte-bancaire-pourra-servir-de-ticket-sur-le-reseau-star_46394568.html
Fonction publique
35 heures : le gouvernement met la pression sur les mairies qui traînent des pieds
lesechos.fr - Laurent Théveni
Publié le 07 novembre 2021
Les communes et les intercommunalités devront s'aligner sur le régime légal des 1.607 heures de travail par an à partir du 1er janvier prochain. La majorité d'entre elles y est déjà passé. A deux mois de l'échéance, le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques pointe quelques situations « préoccupantes ».
- La pression monte à deux mois de l'obligation faite aux communes et intercommunalités de faire travailler leurs agents au moins 1.607 heures par an (l'équivalent de 35 heures hebdomadaires). Comme l'exige la loi de transformation de la fonction publique d'août 2019 mettant fin aux régimes dérogatoires, cela devra désormais être le cas partout le 1er janvier prochain au plus tard.
- A l'approche de cette échéance, le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques piloté par Amélie de Montchalin a publié vendredi un état des lieux sur la mise en oeuvre de cette réforme. D'après les « premières remontées » des préfets, « 80 % des communes et intercommunalités ont délibéré ou sont en passe de le faire ».
- Délibérations
- « Plus de la moitié » des grandes villes et métropoles « se sont mises en conformité ou l'étaient », indique le ministère, qui donne 19 exemples, dont Rennes, Nantes, Montpellier, Toulouse, Nîmes, Bordeaux ou encore Reims. Un autre quart d'entre elles « sont bien avancées dans le processus avec une délibération inscrite dans les semaines à venir ou en cours d'examen par la préfecture », à l'image de Lille, Besançon, Créteil, Troyes ou Lyon.
- Restent des situations « jugées préoccupantes ». Strasbourg et Clermont-Ferrand, ainsi que « plusieurs communes » de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne sont signalées comme étant « très peu avancées dans le processus de mise en application des 1.607 heures ».
- Fermeté
Lire la suite : https://www.lesechos.fr/politique-societe/regions/35-heures-le-gouvernement-met-la-pression-sur-les-mairies-qui-trainent-des-pieds-1361744
Paiement en ligne
Carte bancaire : les paiements en ligne représentent 80% de la fraude
moneyvox.fr - Vincent Mignot
Publié le 08 novembre 2021
Selon la BCE, 80% de la fraude à la carte bancaire en Europe en 2019 concernait des paiements effectués à distance, par internet ou téléphone. Un phénomène qui reste en hausse, malgré certaines avancées en termes de sécurisation.
Conçue initialement pour régler ses achats en magasins, la carte bancaire est devenue, et de loin, le premier moyen de paiement pour les achats sur internet : 80% des montants dépensés dans les boutiques en ligne en France. Pour le meilleur et pour le pire, car les paiements en ligne représentent également la principale source de fraude à la carte de paiement.
Selon des chiffres récemment publiés par la Banque Centrale Européenne (BCE) pour la zone SEPA (1), « 80% des opérations par carte frauduleuses réalisées en 2019 ont résulté de paiements dits à distance, qui sont essentiellement effectués en ligne ou par téléphone mobile ». Cette part grandit d'année en année : elle était de 79% en 2018 et de 71% en 2015. Les montants détournés ont ainsi progressé de 4,3% entre 2018 et 2019. Le reste de la fraude à la carte de paiement se répartit entre les paiements en points de vente (15%) et les retraits aux DAB (5%). La première est en hausse (+2,2%), la seconde en baisse (-6,1%).
Lire la suite : https://www.moneyvox.fr/carte-bancaire/actualites/86330/les-paiements-en-ligne-representent-80-de-la-fraude
Transition numérique
Europe numérique : la Commission européenne investira deux milliards d’euros pour la transition numérique
Publié le 12 novembre 2021
Le programme Europe Numérique, Digital Europe, vise à apporter la technologie numérique aux citoyens, aux entreprises et aux administrations publiques. Dans cet objectif, 7,5 milliards d’euros ont été prévus pour soutenir des projets dans cinq domaines essentiels : les supercalculateurs, l’intelligence artificielle, la cybersécurité, les compétences numériques avancées et une utilisation plus large des technologies numériques dans l’économie et la société. Dans le cadre de ce projet, la Commission Européenne a adopté nouveaux trois programmes de travail auxquels elle va consacrer 1,98 milliards d’euros pour atteindre les objectifs de la Décennie numérique de l’Europe.
Le programme Digital Europe a été adopté le 14 décembre 2020 pour accélérer la reprise économique tout en façonnant la transformation numérique de la société. Le 9 mars 2021, La Commission Européenne a proposé la “voie à suivre pour la décennie numérique”, un cadre de gouvernance pour garantir que l’Europe atteigne ses objectifs dans ce domaine d’ici 2030, associant la Commission Européenne et les états membres de l’UE. La Commission Européenne a annoncé vouloir accélérer des projets plurinationaux concernant notamment les infrastructures des données, les processeurs à basse consommation, la communication quantique sécurisée, la 5G, le calcul à haute performance et les pôles innovation et compétences numériques.
Exemple d’un projet plurinational possible
L’UE pourrait déployer un réseau de centres d’opérations de sécurité, alimentés par l’intelligence artificielle, afin d’anticiper et de détecter les cyberattaques aux niveaux national et de l’UE et d’y faire face. Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive pour une Europe adaptée à l’ère du numérique, a déclaré :
« Grâce au programme pour une Europe numérique, nous construisons des infrastructures numériques sûres et durables. Nous permettons également aux entreprises d’obtenir un meilleur accès aux données ou d’utiliser des solutions reposant sur l’intelligence artificielle. Le programme investit également pour faire en sorte que les Européens puissent acquérir les compétences requises pour participer au marché du travail. Le but est que chacun en Europe – citoyens, entreprises et administrations – puisse bénéficier de solutions technologiques pouvant être annoncées à brève échéance.»
Thierry Breton, commissaire au marché intérieur, a ajouté :
« La décennie numérique de l’Europe a commencé. D’ici à 2030, les données, l’informatique en nuage et l’informatique de périphérique, ainsi que l’informatique quantique, stimuleront l’innovation dans l’industrie et la société, créer de nouveaux modèles d’activité. Les 2 milliards d’euros d’investissement annoncés aujourd’hui vont permettre aux entreprises européennes de toute taille, et notamment aux start-ups, de saisir les possibilités qu’offrent des marchés en croissance rapide. Ces investissements vont aussi permettre de doter les citoyens européens des compétences nécessaires pour réussir dans un environnement numérique sûr. Notre souveraineté technologique s’en trouvera renforcée.»
Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/europe-numerique-la-commission-europeenne-investira-deux-milliards-deuros-pour-la-transition-numerique/
5G
La 5G pourrait-elle perturber le trafic aérien ?
Lesnumeriques.com - Bastien Lion
Publié le 07 novembre 2021
L'administration aéronautique des États-Unis s'inquiète des éventuelles perturbations causées par les antennes 5G sur le système de navigation des avions. Elle demande au secteur aérien de discuter avec les opérateurs pour éviter tout incident.
Près d'un an après ses premiers déploiements, la 5G inquiète toujours. Cette fois, c'est au tour de la Federal Aviation Administration (FAA), l'organisme en charge de la réglementation du secteur aérien outre-Atlantique, de tirer la sonnette d'alarme. Comme l'a relevé le magazine Forbes, la FAA a publié une note exprimant ses préoccupations quant aux effets potentiellement néfastes des ondes 5G sur le trafic aérien. Selon elle, les systèmes de navigation des avions pourraient être perturbés, car la bande utilisée par les futurs émetteurs réseau sera extrêmement proche de celle employée par les engins volants pour leur radioaltimètre.
Ce dernier est pourtant crucial dans le bon déroulement des vols. Il indique la distance séparant l'avion du sol, apporte une aide à l'atterrissage et permet de détecter d'autres avions ou obstacles, même si la météo est difficile, évitant ainsi de catastrophiques collisions. Pour la FAA, le 5 décembre prochain, date de la prochaine salve de déploiements d'antennes 5G aux États-Unis, est une vraie préoccupation. Comme le rappelle Forbes, la vente de la bande de fréquences concernée (3,7 à 4,2 GHz, ou bande C) a rapporté plus de 80 milliards de dollars au trésor américain, mais il n'y a pas eu de concertation autour des risques potentiels.
Des inquiétudes également en France
C'est justement ce que demande la FAA aujourd'hui. Pour l'agence, les fabricants des radioaltimètres et l'industrie aérienne de manière générale devrait fournir aux autorités fédérales des informations précises sur la conception de ces engins afin de mener des tests pour détecter d'éventuels dangers. Sauf qu'une telle expérimentation prendrait des années, et les radioaltimètres ne peuvent pas simplement être remplacés par d'autres modèles. Pour le moment, les transmissions 5G ne seront autorisées que dans les 100 MHz inférieurs de la bande C.
Lire la suite : https://www.lesnumeriques.com/mobilite/la-5g-pourrait-elle-perturber-le-trafic-aerien-n170915.html
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5G à Rennes. Comment la Ville veut garder le contrôle
ouest-france.fr - Yann-Armel Huet
Publié le 10 novembre 2021
À Rennes, la municipalité avait demandé aux opérateurs de suspendre les lancements de la 5G le temps d’une mission d’étude il y a un an. Ils ont joué le jeu… Plus ou moins. Elle entend aujourd’hui contrôler davantage le déploiement de cette technologie et a installé des capteurs dans plusieurs quartiers.
SFR a aujourd’hui déployé la 5G dans 22 des 333 communes en Ille-et-Vilaine. Bien ? Assez peu si l’on compare avec les 158 communes où Orange et Free ont déjà lancé la 5G dans le département (123 communes pour Free et 35 communes pour Orange, données du ministère de la transition numérique au 30 mai 2021).
« On est 3e sur le marché, mais avec l’objectif de passer deuxième, relativise Franck Coudrieau, délégué régional Ouest Altice-SFR, basé à Rennes. On déploie principalement sur la bande des 3,5 GHz (intégralement réservée à la 5G, N.D.L.R.). D’autres opérateurs ont fait le choix de se déployer sur la bande des 700 MHz (commune à la 4G, N.D.L.R.), avec l’avantage de pouvoir avancer très rapidement car ils ne sont donc pas tenus à des moratoires. Nous, nous avons fait le choix de respecter les différents moratoires à Rennes ou Nantes. »
« Nous, nous avons joué le jeu »
Selon nos informations, des discussions ont d’ailleurs été houleuses avec la Ville de Rennes ces derniers temps. Car si l’opérateur a suspendu ses demandes d’instructions pour déployer la 5G à Rennes, le temps de la mission d’étude voulue par la mairie en novembre 2020, Orange, lui, a lancé son réseau à haut débit, avec toutes les autorisations… dès le lendemain de la présentation du rapport de la mission d’étude en conseil municipal le 29 mars dernier.
« Le moratoire n’excluait pas le déploiement de la 5G », se défend Orange, environ 5 300 salariés à Rennes (contre 85 pour SFR)… D’autant que ce déploiement n’est pas soumis à l’autorisation des municipalités.
Lire la suite : https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/5g-a-rennes-comment-la-ville-veut-garder-le-controle-96766ba6-421f-11ec-bf34-dccbc8c1efb2
Intelligence artificielle
Dans les Hauts-de-France, près d'un quart des emplois risque de basculer vers l'intelligence artificielle
Publié le 12 novembre 2021
Wanted : 111 400 postes dans l'IA d'ici 2023 en Hauts-de-France, selon une étude prospective. Dont 4.200 postes d'experts... C'est l'équivalent à près de 80% du nombre de chercheurs académiques travaillant actuellement sur l'IA dans toute la France ! Et c'est sans compter les 6.400 postes d'experts à faire évoluer...
Face à cette urgence, est née début 2019 une Cité de l'intelligence artificielle, initiée par le MEDEF Lille Métropole et soutenue par l'Etat, le conseil régional Hauts-de-France et l'opérateur de formation Opcalia (devenu AKTO). L'objectif ? Détecter et anticiper les compétences liées à l'émergence de l'intelligence artificielle mais aussi accompagner les entreprises dans leurs projets, faciliter les échanges et rapprocher les entreprises de la recherche et des formations.
« La nouvelle vague technologique portée par l'IA ne devrait pas toucher les seules tâches manuelles répétitives comme avec les précédentes vagues technologiques mais également les tâches cognitives », souligne un livre blanc édité pour compiler les deux ans d'actions. 23% des emplois en Hauts-de-France pourraient être amenés à évoluer avec l'intelligence artificielle. D'où l'immense défi « d'accompagner les femmes et les hommes des Hauts-de-France à se former et à préparer leurs avenirs, pour s'assurer des recrutements de profils en adéquation avec les évolutions des entreprises. »
Potentiel numérique énorme
Le potentiel numérique des Hauts-de-France est énorme, tant elle est terre de secteurs pionniers en matière d'IA, comme la grande distribution, la santé ou le transport et la logistique. Le comité de gouvernance de la Cité de l'intelligence artificielle a d'ailleurs pour chef de file Manuel Davy de Vékia (solution de gestion de stocks).
La tête pensante de ce comité de la Cité compte des entreprises d'envergure : Adéo (holding de Leroy Merlin), Adix (conseil en management), AG2R La Mondiale (assurance), Auchan Retail, Euratechnologies (incubateur-accélérateur), JurisExpert, Kiabi, La Redoute, Lesaffre (acteur mondial de la fermentation), Les Places Tertiaires (réseau de décideurs), PWC (comptabilité), Roquette (leader mondial de l'amidon) et SATT Nord (accélérateur technologique).
Certification nationale
Lire la suite : https://theworldnews.net/fr-news/dans-les-hauts-de-france-pres-d-un-quart-des-emplois-risque-de-basculer-vers-l-intelligence-artificielle
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Investissements d'avenir | Nouvelle phase de la stratégie nationale d’intelligence artificielle : le Gouvernement fait le pari des talents
gouvernement.fr - Communiqué
Publié le 08 novembre 2021
Dès mars 2018, le Président de la République Emmanuel Macron a annoncé son ambition de faire de la France un leader mondial de l’intelligence artificielle (IA). Se fondant sur les travaux du rapport du député Cédric Villani, cette première phase d’1,5 milliards d’euros a notamment conduit à la création et au développement d’un réseau d'instituts interdisciplinaires d’intelligence artificielle (3IA), le soutien à des chaires d’excellence en IA, le financement de programmes doctoraux et l’investissement dans les capacités de calcul de la recherche publique Ce lundi 8 novembre 2021, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal et le secrétaire d’Etat en charge de la Transition numérique et des Communications électroniques, Cédric O, ont présenté cette nouvelle phase de la stratégie nationale pour l’IA, qui mobilisera 2 milliards d’euros de cofinancements publics-privés. La contribution publique à la stratégie est principalement financée par le Programme d’investissements d’avenir (577 M€) et France 2030 (700 M€).
Dans le cadre de l’annonce du plan France 2030, le Président de la République a insisté sur la nécessité de disposer de solutions numériques de confiance et performantes afin d’innover sans sacrifier notre souveraineté technologique dans la plupart des secteurs de notre économie. Notre capacité à former les talents de demain figure également au cœur de ce plan. Ces objectifs ambitieux nous conduisent à ouvrir une nouvelle phase de la stratégie nationale en matière d’IA. Ce lundi 8 novembre 2021, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal et le secrétaire d’Etat en charge de la Transition numérique et des Communications électroniques, Cédric O, ont présenté cette nouvelle phase de la stratégie nationale pour l’IA, qui mobilisera 2 milliards d’euros de cofinancements publics-privés.
UNE MOBILISATION INÉDITE POUR FORMER ET ATTIRER DES TALENTS
La priorité de cette nouvelle phase de notre stratégie est de nous donner les moyens de former et d’attirer les meilleurs talents internationaux en IA. Il s’agit d’un enjeu décisif pour permettre à la France de peser dans le paysage mondial de l’IA et de renforcer notre attractivité pour les futurs champions du secteur, à l’heure de la pénurie des compétences dans le numérique.
Plus de la moitié de l’effort financier public sera ainsi concentré sur la question des talents dans le cadre d’un programme ambitieux pour faire émerger un réseau d’établissements d’excellence et d’envergure mondiale et un plan de formation massif à l’IA au sein des universités et des grandes écoles (781€).
Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation :
« Le Président de la République a annoncé en 2018 un cap ambitieux, faire de la France un leader mondial de l’intelligence artificielle. En 4 ans, jamais un Gouvernement ne s’est autant mobilisé en faveur de la formation, de la recherche et de l’innovation pour consolider notre place et continuer à attirer les meilleurs talents. La deuxième phase de la stratégie nationale d’intelligence artificielle que nous annonçons aujourd’hui vient accélérer cette démarche, en cohérence avec les objectifs de France 2030, pour transformer notre potentiel scientifique en véritables succès économiques. »
Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et de Communications électroniques :
Lire la suite : https://www.gouvernement.fr/investissements-d-avenir-nouvelle-phase-de-la-strategie-nationale-d-intelligence-artificielle-le
Blockchain
État des lieux de l’utilisation de la technologie blockchain par les greffes des Tribunaux de Commerce
journalducoin.com - Margot Marin
Publié le 07 novembre 2021
La technologie blockchain à la conquête des tribunaux français ! – Depuis 2019, les greffiers des tribunaux de commerce français s’intéressent à la technologie blockchain. Le Conseil National des Greffiers des Tribunaux de Commerce (CNGTC) a en effet mené une longue réflexion pour exploiter les caractéristiques de la technologie blockchain au bénéfice des sociétés.
Les cas d'utilisation de la technologie blockchain annoncés
Au printemps 2019, le CNGTC a annoncé avoir conclu un partenariat avec IBM en vue de développer une technologie blockchain mise au service de l’administration et de l’interopérabilité du Registre du Commerce et des Sociétés (RCS).
Le RCS est le registre qui regroupe l’ensemble des principales informations des sociétés françaises. On y retrouve toutes les informations relatives au siège social, au type d’activité, à la forme sociale, à l’ouverture d’une procédure collective ou à toute autre information relative à la vie de la société. Or, la gestion de ce registre est actuellement assurée par les 141 greffes des tribunaux de commerce. Chacun de ces greffes consulaires est responsable de la mise à jour, du contrôle et de la certification des informations juridiques et économiques des sociétés inscrites au RCS de son ressort. Ainsi il n’existe pas de système uniformisé qui permet de coordonner, en temps réel, les données des registres tenus par les tribunaux de commerce du territoire.
Or la technologie blockchain dans sa fonction fondamentale est une technologie de registre, qui présente en sus des garanties d’immutabilité et de distribution. Ces garanties correspondent en tous points à celles nécessaires pour assurer une administration du RCS fiable et sécurisée.
« L’idée, c’est d’améliorer la qualité de service public puisque l’on aura une visibilité sur les envois, temps de réception, temps de transmission et retour de transmission. Cela nous permettra d’avoir des tableaux de suivi fiables et transparents. »
Déclaration en 2019 de Philippe Bobet, Président honoraire du CNGTC
Lire la suite : https://journalducoin.com/bitcoin/etat-des-lieux-de-lutilisation-de-la-technologie-blockchain-par-les-greffes-des-tribunaux-de-commerce/
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Un portefeuille blockchain pour être parfaitement identifié
techniques-ingenieur.fr - Philippe RICHARD dans Informatique et Numérique
Publié le 9 novembre 2021
D'ici à 2030, tous les services publics clés devraient être disponibles en ligne et tous les citoyens européens auront accès à leurs dossiers médicaux électroniques. L’accès à de nombreux dossiers sensibles impliquera de renforcer l’authentification des personnes. Ce défi pourrait être relevé par l'identité blockchain.
L’idée d’une identité numérique européenne avance grâce aux initiatives de la Commission européenne, mais aussi d’acteurs privés. « Lorsqu’ils ont besoin de s’identifier officiellement, les citoyens de l’UE comptent non seulement sur un niveau élevé de sécurité, mais aussi sur la simplicité des procédures, que ce soit dans leurs relations avec une administration nationale, par exemple pour déposer une déclaration fiscale, ou pour s’inscrire dans une université européenne. Les portefeuilles européens d’identité numérique leur offrent une nouvelle possibilité de stocker et d’utiliser des données pour des services très variés, depuis l’enregistrement à l’aéroport jusqu’à la location d’une voiture », a affirmé dans un communiqué Thierry Breton, commissaire au marché intérieur.
Des identités numériques interopérables
C’est l’objectif d’un projet présenté par la Commission européenne de créer des identités numériques européennes interopérables. Elles seraient produites par les États membres de l’UE et liées aux identités numériques nationales. Implicitement, cela revient-il à constater que la Carte Nationale d’Identité Electronique (CNIE) qui est en cours de déploiement en Europe et en France n’offre pas autant de souplesse ?
Cet obstacle serait levé avec un portefeuille d’identité blockchain. Cette solution est déjà déployée pour assurer la traçabilité et renforcer l’authentification de documents. C’est la mission que s’est fixée Archipels qui propose depuis mars dernier une offre de certification d’informations liées aux individus et aux entreprises via la blockchain.
Lire la suite : https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/un-portefeuille-blockchain-pour-etre-parfaitement-identifie-103998/
Cybersécurité
La cybersécurité soulève aussi des enjeux juridiques
paperjam.lu - Bertrand Moupfouma, avocat, Partner Themis Lex
Chaque entreprise, de la start-up à la multinationale, peut aujourd’hui être la cible d’une cyberattaque. Pour se protéger efficacement, il est indéniable que la technique a son rôle à jouer. Mais l’aspect juridique de la cybersécurité est également fondamental.
Les médias se font très régulièrement l’écho de cyberattaques survenues aux quatre coins du globe, et conduisant à des demandes de rançon, des fuites de données, du vol de propriété intellectuelle, une interruption des opérations… Ces différentes conséquences, à l’évidence, représentent un important risque stratégique pour l’entreprise. Elles peuvent en effet leur coûter très cher, tant au niveau financier qu’en matière de réputation. «Pourtant, on constate que ce sujet ne figure pas toujours parmi les priorités des entreprises, que l’on parle de start-up, de PME ou de multinationales», estime Bertrand Moupfouma, Partner chez Themis Lex, un cabinet d’avocats ayant développé une expertise en droit des technologies innovantes. «Les organisations semblent encore méconnaître la valeur de leurs données, ignorer que leur principal actif est souvent intangible, et qu’il est à la portée des cybercriminels.»
Victime et responsable
Pour se défendre contre ces attaques, la cybersécurité se développe petit à petit, principalement autour de procédés techniques permettant de protéger le système informatique contre l’intrusion d’un tiers. Mais si cette démarche est nécessaire, elle n’est toutefois pas suffisante. «Bien souvent, une cyberattaque conduira à une fuite de données, et parfois de données sensibles», rappelle Bertrand Moupfouma. «Or, le Règlement général sur la protection des données (RGPD) impose aux entreprises détenant des données personnelles de mettre en place des systèmes de sécurité garantissant la confidentialité des data qu’elles détiennent. Si des données ‘fuitent’, l’entreprise, considérée dans un premier temps comme une victime, devient aussi responsable d’une faute condamnable d’un point de vue juridique.»
Pour l’avocat, il est donc indispensable de disposer d’un plan juridique précis à mettre en œuvre en cas d’attaque informatique. «Si une violation du RGPD est constatée, par exemple, le management doit savoir exactement quoi faire au niveau légal, pouvoir compter sur une cellule de crise juridique qui prévient les personnes concernées et sait ce que prévoit l’assurance de l’entreprise dans ce cas de figure, etc. Mais il faut aussi être capable d’anticiper les problèmes en ‘pilotant’ le plan de cybersécurité, notamment en détaillant les contrats signés avec des fournisseurs. C’est en effet toujours lorsqu’un problème se présente qu’on constate que le fournisseur de solution, à l’origine de l’incident, ne peut être tenu pour responsable.» Au rang des tâches qui incombent également aux juristes à des fins préventives, on peut aussi relever les analyses et audits réguliers permettant d’assurer que les pratiques des collaborateurs ne présentent aucun risque en matière de cybersécurité. L’erreur humaine reste en effet l’une
Une menace renforcée par le Covid
Lire la suite : paperjam.lu
Bordeaux Métropole
La santé financière de Bordeaux Métropole jugée « très solide »
sudouest.fr - Sud Ouest Bordeaux
Publié le 09 novembre 2021
Dans le programme d’investissement, figure un nouveau schéma des mobilités pensé pour répondre aux préoccupations quotidiennes des habitants.
L’agence de notation indépendante Moody’s vient de communiquer ses conclusions
Bordeaux Métropole a fait évaluer sa santé financière par une agence de notation indépendante, Moody’s. L’établissement public métropolitain communique ce 9 novembre les premières conclusions. Moody’s qualifie la santé financière de Bordeaux Métropole de « très solide », en la notant Aa3/Prime 1 avec perspective stable. Ce niveau équivaut à celui du Conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine ou des institutions bancaires telles que l’Agence France Locale ou la SFIL, filiale de la Caisse des dépôts et consignations. Elle met notamment en exergue « une gouvernance robuste ainsi qu’une dette au coût très abordable [qui] permettront à Bordeaux Métropole de supporter un poids de la dette plus important sans affaiblir son profil de crédit ».
Dans un contexte de forts investissements, la Métropole va élargir le spectre des outils financiers mis à sa disposition et « s’engager dans le courant de l’année 2022 dans un programme d’émission de titres obligataires à moyen terme en complément des financements bancaires classiques. Ce recours au marché obligataire que pratiquent les collectivités locales de grande taille permet d’attirer des investisseurs à la recherche de placements securisés de long terme. »
Lire la suite : https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/la-sante-financiere-de-bordeaux-metropole-jugee-tres-solide-6877312.php
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Métropole de Bordeaux : plus de 1 000 kits lumineux à distribuer aux cyclistes
sudouest.fr - Sud Ouest Bordeaux
Publié le 08 novembre 2021
L’assureur Groupama distribuera des kits lumineux à clipser à Bordeaux, Talence et Pessac
Les 16, 17 et 18 novembre, l’assureur Groupama distribuera gratuitement à la tombée de la nuit plus de 1 000 kits lumineux, à accrocher à l’avant et à l’arrière de son vélo dans le cadre d’une opération de sensibilisation auprès des cyclistes. Pour en bénéficier, les personnes intéressées pourront se rendre à partir de 17 heures : le mardi 16 novembre à proximité de l’agence Groupama située 42-44 cours Portal à Bordeaux, le mercredi 17 novembre devant l’agence Groupama de Pessac, située 29 place de la 5e-République, le jeudi 18 novembre devant l’agence Groupama à Talence, située 2 rue Roustaing.
Giesecke & Devrient
Giesecke+Devrient lance de nouvelles puces de sécurité pour les véhicules connectés
objetconnecte.com - Kevunie R
Publié le 12 novembre 2021
Giesecke+Devrient (G+D) lance Sm@rtSIM CX Luna1.3M, une nouvelle gamme de puces de sécurité destinées à l’industrie des véhicules connectés. En fait, ce nouveau produit combine l’expertise de deux leaders du marché, Infineon et G+D.
Sm@rtSIM CX Luna1.3M s’appuie sur le contrôleur de sécurité automobile SLI37 de nouvelle génération d’Infineon. En outre, il offre une plateforme multifonctionnelle pour les applications eSIM, l’IoT et les solutions de clés numériques pour les véhicules. Ainsi, il en résulte une plateforme multifonctionnelle performante et sécurisée pour les communications mobiles 5G adaptée aux exigences de l’industrie automobile.
Giesecke+Devrient a développé Sm@rtSIM® CX Luna1.3M pour la voiture connectée
L’industrie automobile subit une transformation majeure. L’un des principaux moteurs de cette évolution est la voiture connectée. De plus en plus de véhicules se connectent aux réseaux mobiles. Cela leur permet de communiquer avec les systèmes de services d’urgence et d’activer des fonctionnalités étendues telles que les services télématiques. Par ailleurs, le conducteur a de plus en plus besoin de connectivité cellulaire pour les applications d’info divertissement. D’autres défis découlent du développement de la conduite autonome. En effet, cette technologie impose des exigences élevées à la bande passante des connexions réseau.
Pour surmonter les nombreux défis de la voiture connectée, G+D a annoncé de nouvelles puces de sécurité pour la voiture connectée : Sm@rtSIM® CX Luna1.3M. En effet, il s’agit d’une suite de produits de qualité industrielle et automobile de nouvelle génération. Elle intègre le tout nouveau contrôleur de sécurité SLI37 d’Infineon. Ce dernier répond aux spécifications techniques de l’industrie automobile.
De plus, ce contrôleur se prête particulièrement bien aux conditions environnementales difficiles des automobiles. Avec un processeur plus rapide et une mémoire plus importante, ces systèmes permettent plusieurs applications innovantes pour la voiture connectée.
Sm@rtSIM CX Luna1.3M répond aux spécifications techniques de l’industrie automobile
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