Mobilité
La mobilité, nouveau terrain de jeu des collectivités
lagazettedescommunes.com - Club Techi-cités
Publié le 06 décembre 2021
Enjeu majeur pour les territoires, la question des transports se retrouve au carrefour de problématiques sociales, de mobilité et d’innovations. Soutenues par une réglementation plus souple, les collectivités locales et les opérateurs peuvent désormais tester de nouvelles solutions adaptées à leur typologie ou population sans engager de lourdes dépenses à long terme. Qu’ils soient techniques (rétrofit, véhicules autonomes ou modulables), financières (certificats d’énergie) ou expérimentales (programme Lemon), les outils et les solutions ne manquent pas.
Sommaire du dossier
- ARTICLE 01 : Lemon, un zeste de mobilité adaptée aux besoins locaux
- ARTICLE 02 : Le rétrofit, nouveau moteur de l’écomobilité
- ARTICLE 03 : Ajaccio va faire rouler des navettes électriques en convois
- ARTICLE 04 : En Auvergne-Rhône-Alpes, les petits pas de la mobilité
- ARTICLE 05 : Les véhicules autonomes veulent passer à la prochaine étape
- ARTICLE 06 : Lemon, laboratoire d’expérimentations, gagne de nouveaux territoires
- ARTICLE 07 : Le véhicule autonome bientôt au service des territoires
- ARTICLE 08 : Des certificats d’énergie pour financer des solutions de mobilité pour les précaires
- ARTICLE 09 : « L’appétit des collectivités pour les véhicules autonomes reste entier »
- ARTICLE 10 : Une navette modulable s’adapte aux besoins du transport public
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Vélo : Bordeaux métropole met un coup de pédale sans changer de braquet
objectifaquitaine.latribune.fr - Maxime Giraudeau
Publié le 06 décembre 2021
Le troisième plan vélo de Bordeaux Métropole, qui s'étendra jusqu'en 2026, a été approuvé par les élus vendredi 26 novembre. Pour répondre à la croissance des flux cyclistes, illustrée par l'intense trimestre de rentrée, l'aménagement d'un réseau vélo métropolitain de 14 lignes se dessine pour l'horizon 2030. Le début d'une révolution pour les "vélotafeurs" ? Pas forcément, au regard de certaines failles du réseau actuel peu considérées dans le projet et du gouffre qui demeure avec les standards scandinaves.
Inviter des habitants d'Amsterdam sur une portion cyclable à Bordeaux, c'est comme mettre un Bordelais face à un "pain au chocolat". La frayeur est assurée, au mieux. Logique, quand on sait que la capitale hollandaise "a 50 ans d'expérience de politique vélo, et nous 20" comme le reconnaissait Isabelle Rami le 17 novembre dernier. L'élue métropolitaine déléguée aux mobilités alternatives (EELV, Écologie et solidarités) guidait alors ses acolytes d'Amsterdam pour une balade à vélo dans les rues bordelaises. "Vous en êtes encore au tout début", faisait remarquer l'un d'eux. Ou presque. Puisqu'après deux volumes en 2011 et 2016, Bordeaux Métropole présente bien son troisième plan vélo.
C'est donc Isabelle Rami qui l'a soumis au vote lors du conseil de ce vendredi 26 novembre. Avec un objectif affiché : que le vélo représente 18 % des déplacements sur Bordeaux métropole d'ici 2030, contre à peine 10 % aujourd'hui. L'usage demeurant très inégalitaire entre la ville centre, où la part modale du vélo s'élevait déjà à 15% en 2017, et les périphéries. Pour y parvenir, le projet pilier repose sur l'aménagement d'un réseau cyclable de 14 tracés, façon lignes de tramway, pour mailler le territoire sur 270 kilomètres.
"Ce Réseau vélo express [ndlr : ReVE] va être la construction d'un réseau indépendant mais qui s'appuie sur des infrastructures déjà existantes. Par exemple, il y a une discontinuité sur l'axe Bordeaux-Parempuyre, que l'on va compléter. Nous aurons un réseau où le cycliste sera prioritaire", promet l'élue à La Tribune.
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Mobilité – Communes – Géothermie – DPE… Toute l’actu de la semaine
lagazettedescommunes.com - Cyrille Parc Club Technicités
Publié le 10 décembre 2021
Retrouvez l'essentiel de l'actualité du 4 au 10 décembre sur les thématiques qui concernent les ingénieurs et les techniciens des collectivités territoriales : environnement, déchets, transports...Mobilité du monde d’après – En se basant sur les retours d’expérience de huit AOM aussi variées que Saint-Brieuc agglomération, Nantes Métropole, Sète agglomération ou Toulouse, une étude (à retrouver en ligne) de la Chaire d’économie urbaine de l’Essec et de la Banque des territoires dresse le bilan des actions mises en place localement en matière de mobilité pendant la crise du Covid. Différents leviers d’action sont ainsi passés en revue (de la dégradation de la fréquence à l’aide à l’achat de vélo à assistance électrique, en passant par la gratuité partielle des transports et les coronapistes), que le document évalue de façon qualitative, financière et en matière d’impact en termes d’usage.
Sprint massif – Le dernier bulletin de la pratique cyclable en France édité par Vélo et Territoires dresse le bilan de la fréquentation vélo sur l’ensemble de l’année. Il s’avère ainsi que, en 2021, la fréquentation cyclable reste stable (+30% de passages par rapport à 2019, -1% par rapport à 2020, hors confinement). Mais il y a des disparités selon les territoires : la fréquentation a ainsi fortement progressé en milieu urbain (+35% par rapport à 2019 mais stable sur un an), tandis qu’elle connait une croissance moins forte (20% et 14%) dans les territoires périurbains et ruraux. Précision : les chiffres comparés se basent sur 2019, l’année 2020 étant particulière en raison des périodes de confinement.
Vis ma ville – Reconnaître les spécificités des communes insulaires pour renforcer leurs compétences en matière environnementale, d’aménagement ou sociales, tel est l’objet, notamment, d’un amendement à la loi 3DS [lire aussi notre article]. Comme l’explique Actu Environnement, il s’agit d’attribuer une reconnaissance spécifique à ces communes, sur le même modèle que celles de montagne depuis la loi du 9 janvier 1985, afin de leur permettre de répondre aux enjeux de déséquilibres démographiques, de foncier, d’érosion ou de risques liés à l’insularité hydrique et énergétique auxquels elles font face.
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Les taxis volants sont-ils vraiment le transport du futur ?
01net.com - Amélie Charnay
Publié le 05 décembre 2021
La France s’est dotée d’un premier vertiport à Pontoise pour tester ces aéronefs électriques. Les acteurs de la filière promettent un mode de transport économe, non polluant, et acceptable socialement. Reste à le prouver.
« Ce ne sont pas des « gadgets » qui vont être testés ici. Ce sont des technologies qui vont changer l’industrie aéronautique ».
Le ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, ne cachait pas son enthousiasme la semaine dernière lors de l’inauguration du premier vertiport français sur l'aérodrome de Pontoise-Cormeilles, en Vexinontoise, à 35 km au Nord-Ouest de Paris.
C’est dans ce périmètre dédié que seront testés des taxis volants. L’objectif étant d’assurer des démonstrations avec des liaisons entre les aéroports et la capitale lors des Jeux Olympiques de 2024, et le lancement d’un service commercial à horizon 2030.
Entrés dans le langage courant sous le terme de taxis volants, les engins en question sont en fait des eVTOL, des aéronefs à décollage et atterrissage vertical. Des hélicoptères électriques en quelque sorte.
Ces engins d’un nouveau genre représentent-ils vraiment une solution pour demain ? Ils sont censés compléter les transports en commun bondés et représenter une alternative à la voiture thermique qui saturent nos routes dans les centres urbains.
Jean-Baptiste Djebarri assure qu’ils seront moins énergivores, moins polluants, moins bruyants et plus acceptables socialement. Des qualités qui ne sont pourtant pas gagnées.
Un trajet pas si pratique
Pour commencer, il y a une petite déception. Les deux lignes, mises en place en 2024, relieront, pour l'une, l’aérodrome de Saint-Cyr, dans les Yvelines, au Sud-Ouest de Paris, et l’héliport d’Issy-les-Moulineaux, en proche banlieue parisienne. Et pour l'autre, les aéroports Paris-Charles de Gaulle et le Bourget avec un site parisien qui n’est pas encore défini. Il y a cependant peu de chances pour que cela soit en plein centre de Paris. Il faudra donc que les passagers empruntent encore d’autres transports après leur atterrissage. Ce qui ne risque pas de raccourcir tant que ça leur trajet. On a vu mieux en matière d’efficacité.
Deux appareils au moins devraient évoluer lors des Jeux Olympiques. Le plus avancé est le VoloCity de l’Allemand Volocopter. Dans le hangar de Pontoise, il en impose avec ses 18 moteurs et sa blancheur éclatante. Il a déjà réalisé de nombreux vols, dont un au Bourget l’année dernière et obtenu une première certification européenne pour continuer ses essais. Ses fondateurs espèrent commencer par transporter des passagers à Paris et à Singapour la même année. Il peut parcourir 35 km et voler à 110 km/h maximum.
Le problème, c’est qu’il ne comporte que deux places, dont une qui sera réservée au pilote, tant qu’il ne sera pas autorisé à voler de façon autonome. Autant dire qu’il s’agit d’un véhicule individuel. Dans ces conditions, peut-il être vraiment moins nocif pour l’environnement qu’une voiture thermique ?
Des bénéficies écologiques difficiles à prouver
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Mi-vélo, mi-voiture, ce véhicule électrique qui veut révolutionner la logistique urbaine
objectifaquitaine.latribune.fr - Maxime Giraudeau
Publié le 09 Décembre 2021
Le premier prototype de véhicule électrique mi-vélo, mi-voiture développé par l'entreprise angoumoisine Midipile est sorti des ateliers. Un nouveau né inclassable qui veut préfigurer une nouvelle catégorie de véhicules légers, propres et adaptés à la circulation en centre-ville. La startup se projette sur un développement calibré jusqu'en 2026 et fondé sur la location avec un défi majeur : parvenir à industrialiser sa production tout en la gardant ancrée sur son territoire.
Elle tourne la petite musique. En boucle même. Celle de la neutralité carbone, promise par le gouvernement pour 2050 en France. "Attendez, se déplacer rien que pour aller chercher une baguette c'est consommer une quantité énorme d'énergie carbonée !", balaye Benoît Trouvé. Ne pas s'y tromper : le fondateur de l'entreprise angoumoisine Midipile croit bien en la mobilité décarbonée, "mais je ne vois pas comment, avec des innovations toujours plus coûteuses, on va diminuer les inégalités. La technologie à elle seule ne nous sauvera pas sur ce coup-là", recharge-t-il, plaidant pour aussi modifier et rendre accessibles nos usages en matière de mobilités.
C'est pour cette raison que le véhicule prototype sorti des ateliers de Saint-Michel, à quelques kilomètres d'Angoulême, ce jeudi 9 décembre se veut minimaliste. Une cabine conducteur, des panneaux solaires, un capot, une mini-benne à l'arrière, des batteries, le tout monté sur quatre roues pour un poids affiché à 100 kilos pile-poil et un coût de production de quelques milliers d'euros. Et l'essentiel : le prototype, d'une autonomie de 250 kilomètres, constitue un moyen de déplacement à l'usage neutre en carbone. Ça allait sans dire.
Lire aussi (7 mn) Midipile explore l'avenir de la mobilité urbaine avec son véhicule électrique d'un nouveau genre
Mais comment avance-t-on ? Grâce à un système de pédalage qui actionne les batteries, elles-mêmes alimentée par les panneaux solaires et qui vont propulser le prototype de Midipile jusqu'à 30km/h. Le tout bien assis dans la cabine, façon automobiliste. "La forme d'un véhicule motorisé, avec le fonctionnement d'un vélo électrique", relie Benoît Trouvé. Dans son équipe d'une dizaine de forces vives, dont cinq sont salariés, tous échouent à qualifier l'engin roulant dans une catégorie de véhicule ou l'autre. Mais tous savent à quoi il va servir.
La nouvelle Mia electric ?
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Cybersécurité
Notions fondamentales pour la protection des smartphones contre les cyberattaques
journaldunet.com - James Saturnio
Publié le 09 décembre 2021
Appliquez à votre smartphone le même bon sens et la même stratégie multiniveau que pour protéger votre portefeuille et vos objets précieux des voleurs. Allez un peu plus loin en implémentant les mesures ci-dessus pour protéger tous vos périphériques mobiles. Et gardez à l'esprit que, le problème n'est pas tant le coût de remplacement du périphérique proprement dit, que toutes les données sensibles et irremplaçables que ce périphérique contient.
Vous emportez votre smartphone partout ? Votre smartphone reste à portée de main, sur la table de nuit, quand vous dormez ? Quand vous quittez votre domicile, vous avez plus peur de laisser votre smartphone derrière vous que d'oublier votre portefeuille ? Vos données bancaires, ainsi que de la cryptomonnaie, sont également stockés dans votre périphérique mobile ? Vos clés de voiture et celles de votre domicile sont également stockées dans votre smartphone ? Enfin, vous avez l'impression que votre smartphone fait partie de votre main et est une extension de votre esprit ? Si vous avez répondu oui à la plupart de ces questions, vous avez besoin d'une aide immédiate... ou simplement de lire ces recommandations.
Avec iOS et iPadOS 15, vous pouvez ajouter des copies numériques de votre permis de conduire, ainsi que de votre carte d'identité nationale, carte professionnelle ou carte d'étudiant pour les stocker dans votre Apple Wallet avec vos cartes bancaires. Vous pourrez également présenter votre carte d'identité numérique et votre carte d'embarquement sur votre iPhone ou votre montre pour passer la sécurité de l'aéroport si vous prenez l'avion. De plus, plusieurs états ont déjà mis en place un programme de permis de conduire mobile ou prévoient de le faire, si bien que l'adoption par les utilisateurs s'accélère. Vous pouvez aussi ajouter une copie de votre certificat de vaccination COVID à votre téléphone portable, maintenant que les restaurants et d’autres espaces exigent le pass sanitaire. Bientôt, vous pourrez laisser votre portefeuille et vos clés physiques à la maison. Il vous suffira d'emporter votre téléphone partout.
Lire la suite : https://www.journaldunet.com/solutions/dsi/1507373-notions-fondamentales-pour-la-protection-des-smartphones-contre-les-cyberattaques/
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Cybersécurité : quelles seront les grandes menaces en 2022 ?
Certaines tendances déjà à l’œuvre devraient se poursuivre l’an prochain.
presse-citron.net - Jean-Yves Alric
Publié le 11 décembre 2021
L’année 2021 a été particulièrement animée en matière de cybersécurité. Cela s’est notamment traduit par une recrudescence des attaques de phishing et de ransomwares. Personne n’est épargné par ce fléau qui touche les entreprises comme les particuliers. D’autres organisations en ont fait les frais et notamment les collectivités locales et les administrations, ou encore les hôpitaux.
Le business des logiciels espions ne devrait pas ralentir
Alors que l’année se termine, les experts en cybersécurité de Kaspersky viennent justement de publier un inventaire des principales menaces pour 2022. Nos confrères de l’Usine Digitale ont consulté ce travail d’analyse réalisé par les spécialistes du Global research and analysis team de l’entreprise russe.
Ils estiment tout d’abord que le marché des logiciels espions devrait continuer d’être très profitable. Ce secteur a beaucoup fait parler cette année à travers le scandale Pegasus, un outil développé par la société israélienne Pegasus qui aurait permis d’espionner des journalistes, des militants, et même des hommes politiques de renom, dont Emmanuel Macron.
Ils ne voient aucune raison pour que ce marché, déjà très profitable, ralentisse. Alors qu’une régulation mondiale serait nécessaire pour éviter les dérives, rien n’est prévu pour le moment, et ces fournisseurs devraient donc continuer d’opérer sans trop de soucis.
Autre tendance mise en exergue par les chercheurs : l’accélération des cyberattaques sur téléphone mobile. Les piratages de smartphones devraient se poursuivre car ils peuvent s’avérer très rentables. En repérant une faille, des milliers de cibles potentielles s’ouvrent ainsi pour les cybercriminels.
Lire la suite : https://www.presse-citron.net/cybersecurite-quelles-seront-les-grandes-menaces-en-2022/
Carte d’identité
Une affaire d’État derrière la création des nouvelles cartes d’identité ?
lavoixdunord.fr - Olivier Hennion
publié le 07 décembre 2021
La ministre de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, doit être entendue ce mercredi par la mission parlementaire sur la souveraineté numérique. Elle devra notamment s’expliquer sur le mode de fonctionnement de l’Imprimerie nationale qui semble s’affranchir, sur certains dossiers, de tout contrôle de l’État.
En mars dernier, au moment où Marlène Schiappa était venue présenter à l’Imprimerie nationale, à Douai la nouvelle carte d’identité électronique, nous évoquions la colère de Cosimo Prete, patron de CST, une « start-up » basée à Loos et spécialisée dans la sécurité numérique et les procédés de police scientifique. M. Prete affirmait que les choix réalisés par l’Imprimerie nationale pour la réalisation de la carte étaient déjà obsolètes et que les solutions innovantes de CST avaient été écartées sans aucune justification.
Une aubaine pour les faussaires ?
Depuis, le processus de lancement de la nouvelle carte d’identité suit son cours, mais la multiplicité des témoignages mettant en cause l’Imprimerie nationale, ses dirigeants et les choix de cette entreprise d’État pour le compte du ministère de l’Intérieur ont amené plusieurs parlementaires (des sénateurs, rejoints par des députés) à demander des explications à IN Groupe, la structure qui pilote l’imprimerie nationale. Résultat de ces travaux ? La gestion du dossier de la nouvelle carte d’identité est décrite comme « hasardeuse, partiale et conflictuelle », le document lui-même s’apparentant à « une aubaine pour les faussaires », selon les termes de compte-rendus de la mission parlementaire.
Lire la suite : https://www.lavoixdunord.fr/1110461/article/2021-12-07/une-affaire-d-etat-derriere-la-creation-des-nouvelles-cartes-d-identite?&pwback2
Cloud
Atos et Dassault Systèmes proposent une plateforme cloud souveraine pour des expériences de confiance dans les secteurs d’activité sensibles
labourseetlavie.com - Communiqué Dassault Systèmes
Publié le 09 décembre 2021
- L’offre répond au besoin croissant de renforcer le contrôle et la protection des données dans les secteurs sensibles, notamment la défense et la santé ;
- Atos et Dassault Systèmes définissent le nouveau standard pour une plateforme cloud souveraine dans l’économie de l’expérience ;
- Les clients bénéficieront de l’association de la plateforme 3DEXPERIENCE de Dassault Systèmes et des solutions OneCloud Sovereign Shield d’Atos.
Paris, France – le 9 décembre 2021 – Atos et Dassault Systèmes annoncent aujourd’hui la signature d’un partenariat mondial proposant la plateforme SaaS 3DEXPERIENCE de Dassault Systèmes dans un environnement souverain pour les industries critiques et sensibles, notamment la défense et la santé. Cette solution hautement sécurisée permet des expériences cloud collaboratives tout en offrant un contrôle total des données, des processus et de la propriété intellectuelle. La plateforme peut être déployée dans tous les pays et dans le respect des règlementations locales et sectorielles.
Dans un grand nombre d’industries, les entreprises recourent aux jumeaux virtuels. Elles ont besoin d’environnements sécurisés pour offrir des expériences de confiance aux citoyens, patients, consommateurs, étudiants et à toutes leurs parties prenantes.
La plateforme 3DEXPERIENCE offre aux entreprises une vue globale, en temps réel, de leur activité et de leur écosystème, dans un seul environnement collaboratif et interactif. Les clients pourront désormais utiliser la plateforme cloud dans un mode souverain dédié, qui sera géré et sécurisé par Atos. Les services d’Atos reposent sur « Atos OneCloud Sovereign Shield », un ensemble de méthodologies, de produits et de services cloud. À cette fin, en tant que numéro 2 mondial des services de cybersécurité, Atos apporte toute son expertise et ses solutions en la matière, pour répondre aux besoins spécifiques des infrastructures critiques, avec notamment un Centre de sécurité (SOC, Security Operation Center) et divers services de cybersécurité pour sécuriser les activités de maintenance et d’administration.
Afin de garantir le plus haut niveau de confidentialité des données, la plateforme est conforme à la loi française PIIC1 et à la directive européenne NIS2, notamment pour la détection des incidents de sécurité et l’administration des systèmes d’information. Cette offre répond aux besoins spécifiques des administrations du secteur de la défense, des entités publiques et des entités dites « Opérateurs de services essentiels » et « Opérateurs d’importance vitale ».
Atos et Dassault Systèmes entendent explorer d’autres opportunités pour étendre leur partenariat, en s’appuyant sur les produits de cybersécurité d’Atos ainsi que son expertise dans le calcul haute performance et le développement de systèmes critiques, associés à la plateforme 3DEXPERIENCE.
« Nous sommes ravis d’ouvrir notre ensemble de solutions Atos OneCloud Sovereign Shield au domaine des applications SaaS, afin d’offrir un déploiement souverain de la plateforme 3DEXPERIENCE aux marchés critiques du monde entier. Le partenariat conclu avec Dassault Systèmes confirme nos ambitions communes d’apporter une offre unique sur le marché pour améliorer le niveau de contrôle dont les clients disposent sur l’utilisation des données qu’ils produisent et échangent, » a déclaré Pierre Barnabé, Co-Directeur Général par intérim et Directeur Big Data et Sécurité d’Atos.
Intelligence Artificielle
Un neurone artificiel pourrait servir au développement de la mémoire électronique de demain
Publié le 9 décembre 2021
Des chercheurs du CNRS et du Laboratoire de physique de l’ENS-PSL ont développé un prototype de neurone ionique ayant les mêmes propriétés de transmission qu’un neurone. Ces recherches novatrices, publiées dans Science, pourraient ouvrir la voie à l’implémentation d’algorithmes d’apprentissage simples, et ainsi servir de base aux mémoires électroniques de demain.
L’électronique inspirée du cerveau est depuis quelques années en plein essor. Mais le cerveau lefficacité globale du cerveau est imbattable, comme l’explique Lydéric Bocquet, directeur de recherche CNRS au Laboratoire de physique et professeur attaché à l’ENS-PSL dans un entretien avec l’établissement :
« Pour une consommation énergétique équivalente à deux bananes par jour, le cerveau humain est capable de réaliser un grand nombre de tâches complexes, tandis que l’intelligence artificielle ne peut réaliser celles-ci qu’au prix d’une consommation énergétique des dizaines de milliers de fois supérieure. »
Si l’origine de cette incroyable performance est encore mal connue des scientifiques, le prototype de neurone ionique artificiel réalisé par l’équipe de Lydéric Bocquet et ses étudiants pourrait apporter de nouvelles réponses quant à l’origine de la performance du cerveau et ouvrir des perspectives de développement de la mémoire électronique.
La nanofluidique au service de l’intelligence artificielle
Les chercheurs souhaitent créer des systèmes électroniques aussi économes en énergie que le cerveau humain, des systèmes qui utiliseront comme vecteurs de l’information des ions et non des électrons. Lydéric Bocquet détaille :
« Des progrès considérables ont été réalisés dans le domaine du transport des fluides aux nano-échelles. Les systèmes artificiels développés jusqu’ici restent cependant sans commune mesure avec l’impressionnante machinerie existant dans la Nature : canaux ultra-sélectifs, pompes ioniques ou à protons, canaux qui s’ouvrent ou se bloquent sous certains stimuli, etc. Ce sont des véritables “machines ioniques” qui dépassent de très loin tout ce que l’on sait réaliser artificiellement, à la fois en termes de complexité ou d’efficacité des fonctions réalisées. »
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[JdR] Intelligence artificielle et risque de la reconnaissance faciale
portail-ie.fr - Eric Gallay
Publié le 9 décembre 2021
Sujet encore assez méconnu en 2021, mais assurément incontournable dans le débat médiatique pour les décennies à venir, l’intelligence artificielle et la reconnaissance faciale sont des outils technologiques qui sont en train de révolutionner notre monde occidental pour le meilleur et peut être pour le pire. La Chine, leader mondial dans le domaine, nous expose tout le danger que représentent ces technologies.
Lorsque l’on parle des dérives, voire des dangers de la technologie, les termes « d’intelligence artificielle » et de « reconnaissance faciale » ne sont jamais très loin. Entre inquiétude et interrogation, ces évolutions technologiques renvoient renvoient à la culture populaire avec des œuvres dystopiques comme le film « Terminator » (où une intelligence artificielle nommée Skynet prend le contrôle des armes atomiques et détruit l’humanité) ou encore « 1984 » d'Orwell (dans lequel Big Brother surveille la population dans ses moindres gestes).
Intelligence artificielle et reconnaissance faciale, de quoi parle-t-on ?
Pour comprendre le sujet et les thématiques qui en découlent, il convient avant toute chose d’analyser ce que sont factuellement l’intelligence artificielle et la reconnaissance faciale.
Concrètement on peut définir l'intelligence artificielle (IA) comme l'ensemble des théories et techniques mises en œuvre afin de réaliser des machines capables de simuler l'intelligence humaine. Le processus de création d’une IA comprend trois phases : l’apprentissage (acquisition de données), le raisonnement (acquisition de règles afin d’obtenir des conclusions) et enfin l’autocorrection.
La reconnaissance faciale (RF) est « une catégorie de logiciels biométriques » qui utilise des algorithmes de type « deep learning » (des IA utilisant une méthode d’apprentissage automatique, fondée sur l’apprentissage de modèles de données). L’IA va cartographier mathématiquement les différentes caractéristiques du visage d’un être humain pour ensuite stocker ces données sous forme « d'empreinte faciale ».
Le « Big Brother » chinois : sonnette d’alarme pour les sociétés occidentales
Lire la suite : https://portail-ie.fr/analysis/2999/jdr-intelligence-artificielle-et-risque-de-la-reconnaissance-faciale
RGPD
Belgique
La directrice de la Cnil belge démissionne en dénonçant le manque d'indépendance
usine-digitale.fr - Alice Vitard
Publié le 09 décembre 2021
Alexandra Jaspar démissionne de son mandat au sein de l'Autorité de protection des données, la Cnil belge. C'est l'absence totale d'indépendance de certains membres qui motive cette décision. Muselée, l'autorité refuse de prendre position dès qu'il s'agit d'une institution publique, regrette la directrice. La Commission européenne a exigé des changements.
C'est un départ qui fait du bruit au sommet de l'Autorité de protection des données (APD), l'équivalent en Belgique de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil). Alexandra Jaspar, l'une des 5 personnes qui dirige l'APD, a annoncé ce jeudi 9 décembre sa démission, révèle L'Echo.
UNE AUTORITÉ MUSELÉE
Dans une vidéo publiée par la chaîne de télévision LN24, la directrice du Centre de connaissance de l'APD – l'organe chargé de remettre des avis sur les textes de loi – ne mâche pas ses mots. "Ce qu'on vous demande de faire en y siégeant, c'est de vous taire, c'est de laisser passer, de fermer les yeux, de cautionner, regrette-t-elle. Et surtout de ne pas faire le travail d'une autorité de protection des données."
Elle explique que l'APD ferme volontairement les yeux : "d'accepter des instructions de tiers, d'accepter de ne pas nous pencher sur certains dossiers, d'enterrer certains dossiers et par contre de poursuivre d'autres dossiers qui mettent en cause des personnes avec qui nous ne sommes pas en contact, des gens qui ne nous demandent pas de les épargner (...)". Les accusations sont donc particulièrement graves, mais absolument pas nouvelles. Comme le raconte Alexandra Jaspar, ces faits sont dénoncés depuis "deux ans et demi en interne et un an et demi vis-à-vis du Parlement" au côté de Charlotte Dereppe, également membre de la direction de l'APD.
UN MANQUE D'INDÉPENDANCE
C'est l'absence totale d'indépendance de l'autorité belge qui est pointée du doigt. En vertu du Règlement général sur la protection des données (RGPD), chaque autorité de contrôle doit exercer ses missions "en toute indépendance". Ce qui signifie, rappelle Alexandra Jaspar, "être indépendante de toutes les personnes que nous sommes censés contrôler, donc des personnes privées mais surtout des entreprises et des institutions publiques".
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/alexandra-jaspar-directrice-de-la-cnil-belge-demissionne-en-denoncant-le-manque-d-independance.N1167767
Internet des Objets
L’UIT approuve LoRaWAN en tant que norme IoT mondiale
objetconnecte.com - Kevunie R
Publié le 9 décembre 2021
LoRaWAN a été homologué par l’Union internationale des télécommunications (UIT) comme une norme IoT dans le monde entier. Elle a ainsi reçu le titre de recommandation UIT-T Y.4480, en tant que « protocole à faible consommation pour les réseaux étendus sans fil ».
Dès le début, LoRaWAN a été développé comme étant une norme ouverte. La communauté LPWAN l’a reconnu et l’a démontré par son adoption rapide au niveau mondial en tant que LPWAN pour l’IoT. De fait, sa transposition en tant que recommandation de l’UIT-T valide la décision des acteurs du marché d’adopter LoRaWAN en tant que norme internationalement reconnue.
LoRaWAN devient la norme de l’UIT destinée aux réseaux à faible puissance
La norme intitulée Recommandation UIT-T Y.4480 constitue un protocole à faible consommation pour les réseaux étendus sans fil. Elle relève de la responsabilité de la Commission d’études 20 du Secteur de la normalisation des télécommunications de l’UIT (UIT-T). Ce dernier fait partie du groupe d’experts en normalisation de l’UIT chargé de l’IoT, des villes et communautés intelligentes.
Donna Moore, PDG de l’Alliance LoRa, a déclaré que l’organisme a franchi cette étape avec l’UIT-T. Ainsi, LoRaWAN sera officiellement documenté comme une norme internationale par une autorité indépendante. Selon elle, cette décision « valide la décision du marché d’adopter LoRaWAN en tant que norme internationale reconnue. En outre, cela ouvre la voie à une croissance encore plus importante. »
L’Alliance LoRa, qui représente la communauté LoRaWAN, a travaillé avec l’UIT pour « une grande partie de 2021 ». Moore a déclaré que ce partenariat visait à :
- documenter officiellement LoRaWAN en tant que norme ;
- et clarifier son engagement envers « l’ouverture et la normalisation ».
Selon elle, ces principes constituent « un élément essentiel pour atteindre l’interopérabilité nécessaire à la mise à l’échelle massive » du marché de l’IoT.
La collaboration ouvre la voie à un engagement de premier ordre
Lire la suite : https://www.objetconnecte.com/uit-approuve-lorawan-norme-iot-mondiale/