MOBILITE
Le ministère des Transports met en place le titre-mobilité pour les entreprises
actu-environnement.com - Félix Gouty © Halfpoint
Publié le 23 décembre 2021
Ce jeudi 23 décembre, Jean-Baptiste Djebarri, ministre délégué chargé des Transports, annonce la mise en place du titre-mobilité. Celui-ci a pour but de faciliter la prise en charge des frais de déplacements des salariés par leur employeur, en intégrant le forfait mobilités durables mis en place au printemps 2020. « Le titre-mobilité fonctionnera sur le modèle du titre-restaurant, souligne le ministère dans un communiqué : une solution de paiement facile à utiliser, intégrant le forfait mobilités durables ou l'aide de l'employeur pour les frais de carburant et pour l'alimentation de véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hydrogène. »
Pour rappel, le forfait mobilités durables donne la possibilité aux employeurs de prendre en charge les frais de déplacement de leurs salariés, du domicile au lieu de travail, qui privilégient des modes alternatifs à la voiture individuelle. La prise en charge est exonérée de charges sociales et d'impôt jusqu'à 600 euros par an et par salarié, en cumul d'un remboursement partiel d'un abonnement de transport.
Ce titre-mobilité, comme le forfait mobilités durables, n'est cependant pas une obligation. Le ministère délivre un agrément aux entreprises demandeuses du titre-mobilité et fournisseuses d'au moins un des biens ou services tels que le covoiturage, la vente de cycles à pédalage assisté ou encore la location de véhicules électriques ou hybrides rechargeables.
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Le Département des Alpes-Maritimes s’engage en faveur de la mobilité
Publié le 19 décembre 2021
Les investissements en matière de mobilité servent l’ambition du Département d’améliorer les conditions de déplacement des Maralpins et, de manière plus générale, leur qualité de vie. "Avec près de 3,5 millions de déplacements quotidiens, notre réseau routier a besoin d’être fluidifié, sécurisé et adapté aux nouveaux usages, en développant les voies cyclables et les connexions intermodales. » a souligné Charles-Ange Ginésy lors de la présentation de ce plan.
Ce projet a comme objectif de structurer les réseaux routiers et de diversifier les conditions de déplacement à travers le territoire.
Ce plan pluriannuel s’élèvera à près de 500 M€ sur 7 ans, répartis ainsi :
- • 376 M€ pour les infrastructures routières (dont 180 M€ pour la reconstruction des routes détruites par la tempête Alex) : pour renforcer et fluidifier l’accessibilité à Sophia Antipolis, réaliser la seconde phase de la déviation de Vallauris et le barreau de la Paoute, ou encore résorber divers points noirs d’accès à l’autoroute, à Mandelieu, à Mougins ou encore à la sortie de la voie Mathis à Nice.
- • 28 M€ pour réhabiliter le tunnel de Tende : la reconstruction des vallées, suite à la tempête Alex et notamment la vallée de la Roya, dont la liaison avec l’Italie est fortement contrainte, va se poursuivre tant en restaurant les infrastructures existantes qu’en aidant à la restructuration complète du tunnel de Tende à la frontière, sous maîtrise d’ouvrage de l’ANAS (société italienne en charge du réseau routier).
Lire la suite : https://www.nice-premium.com/actualite,42/local,5/le-departement-des-alpes-maritimes-s-engage-en-faveur-de-la-mobilite,32303.html
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Paris va accueillir une "station service" à hydrogène, en quoi est-ce une première mondiale ?
clubic.com - Noëllie Mautaint
Publié le 22 décembre 2021
HysetCo, l’entreprise fondée par Air Liquide, IDEX, la Société du Taxi Électrique Parisien (STEP) et Toyota en 2019, a été retenue par l’ADEME dans le cadre d’un appel de projet.
Elle a reçu une subvention à hauteur de 21 millions d’euros pour construire la première station urbaine de production et de distribution d'hydrogène, d'une capacité d'une tonne par jour. Vitrine du savoir faire technologique de l'entreprise, la station sera suivie de cinq autres, en Île-de-France.
La première station service à hydrogène se trouvera à Paris
Il existe déjà de nombreux sites de distribution d'hydrogène en Europe, en France et même en région parisienne. Pourtant, la station de HysetCo est une première mondiale, en cela qu'elle sera capable de produire une tonne d'hydrogène par jour : une révolution d'échelle en milieu urbain donc. Conçue par le consortium HysetCo, né de l’initiative de la société de taxis à hydrogène Hype, en collaboration avec Air Liquide et Toyota, cette nouvelle station viendra compléter le réseau actuel, composé de quatre stations entre Orly, Roissy, Porte de La Chapelle et Pont de l’Alma. Elle s’ajoute à d'autres projets en cours, qui permettront à HysetCo d’opérer une quinzaine de stations en région Île-de-France d’ici 2024, dont « deux disposeront d’un électrolyseur permettant une production d’hydrogène décentralisée bas carbone », ajoute la préfecture de la région.
Les clients pourront ainsi faire le plein à la même vitesse que pour un véhicule thermique et pour un prix assez proche de celui de l'essence. La différence avec les autres « pompes » classiques réside dans le fait que les utilisateurs peuvent programmer la quantité à charger via une application mobile et que le pistolet ne peut pas être retiré avant que la machine ne l’autorise.
Lire la suite : https://www.clubic.com/energie-hydrogene/actualite-400206-paris-va-accueillir-la-premiere-station-service-a-hydrogene-au-monde.html
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Mobilité : 10 projets qui dessinent l'avenir des transports en Auvergne Rhône-Alpes
A l'avenir, les cibles fixées en matière de réduction des émissions de gaz à effets de serre prévues par l'accord de Paris imposeront aux villes et à leurs habitants de se déplacer autrement. Que ce soit par le rail, le fleuve ou même les airs, plusieurs grands projets d'aménagements tendent à expérimenter de nouvelles voies de transports plus "vertes". Zoom sur dix projets structurants en Auvergne Rhône-Alpes, loin d'avoir été stoppés par la pandémie.
Réservé aux abonnés
La première coopérative ferroviaire française a complété récemment sa première levée de fonds citoyenne sur la plateforme européenne LITA.co avec près de 2,4 millions d'euros. Et toujours, l'ambition de relier Lyon à Bordeaux dès juin 2022. Dans cette logique, elle avait mené un tour de France virtuel pour convaincre de futurs investisseurs, en commençant par le Rhône, où elle dispose déjà de 662 sociétaires.
Depuis 2015, la société Supraways, basée à Ecully (Rhône), travaille à un projet de rupture dans le domaine des transports. Son idée : proposer des navettes aériennes suspendues sur des rails, mais autonomes dans leur fonctionnement. Avec un réseau imaginé sous forme de « boucle », qui se différencierait toutefois des métros et du câble, par le rythme mais aussi la vitesse de ses navettes, ainsi que par leur coût, assure son fondateur. Il vient de décrocher une enveloppe d'un million d'euros, afin de monter une preuve de concept de taille réelle en Région Auvergne Rhône-Alpes.
3/ Wesk : le pari de l'ex-président de Navya pour une mobilité... sans bornes de recharges
Au moment de la création de Wesk, Christophe Sapet, ancien PDG de Navya, voulait concrétiser un pari technologique : proposer une mobilité électrique sans bornes de recharge, à l'aide de batteries dites "swappables" (échangeables). Avec un double objectif : réduire les coûts d'accès aux infrastructures de recharge, tout en facilitant le déploiement de solutions d'autopartage.
Approvisionner l'hyper-centre de Lyon en marchandises par voie fluviale, ce sera bientôt possible. Début 2022, un bateau de la société ULS, pouvant transporter jusqu'à 40 tonnes, naviguera entre le pont Morand et le port Edouard-Herriot, où se développe par ailleurs un projet d'hôtel de la logistiqiue urbaine, avec un consortium de plusieurs partenaires mené par Lyon Parc Auto.
Des vélos prendront ensuite le relai pour le "dernier kilomètre", grâce à un appel à projets mené par la Métropole de Lyon, VNF et CNR. Objectif : atteindre jusqu'à 50.000 tonnes par année d'ici 2031.
5/ Ferroviaire : Le train à hydrogène sera bien expérimenté sur la ligne Lyon-Clermont Ferrand
Lire la suite (réservée aux abonnés) : https://region-aura.latribune.fr/territoire/transports/2021-12-31/mobilite-10-projets-qui-dessinent-l-avenir-des-transports-en-auvergne-rhone-alpes-898912.html
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Nancy : le stationnement et les transports en commun gratuits pour les soignants début 2022
actu.fr - Nicolas Zaugra
Publié le 30 décembre 2021
Le stationnement de surface gratuit à Nancy et le réseau Stan offert en janvier et février 2022 : les soignants vont bénéficier d'opérations de gratuité pour ce début d'année.
Le personnel soignant pourra se déplacer gratuitement sur le réseau de transports en commun (bus et tram) du Grand Nancy et se stationner gratuitement dans les rues de la commune de Nancy, annoncent les deux collectivités ce jeudi 30 décembre 2021.
« Ces deux mesures s’appliqueront dès ce samedi 1er janvier 2022 » et courront jusqu’à la fin du mois de février, annoncent la Ville et la Métropole.
Transports en commun gratuits
« Comme cela avait été fait en novembre 2020, le personnel soignant pourra voyager gratuitement sur l’ensemble des lignes et des services du réseau de transports en commun, sur la période du 1er janvier au 28 février 2022 », annonce le Grand Nancy.
« Cette mesure de soutien s’adresse aux aides-soignants, infirmiers, médecins, personnels administratifs et techniques des établissements de santé (hôpitaux, cliniques, EHPAD…), mais aussi aux médecins et aux infirmiers libéraux. Les ayants droit doivent se rapprocher de Keolis et faire une demande par e-mail à l’adresse :
Stationnement de voirie gratuit
La mesure de gratuité va aussi s’étendre au stationnement de certaines professions de santé.
Les professionnels de santé, y compris les personnels des laboratoires, « pourront stationner sur voirie gratuitement dans le cadre de leurs activités », annonce la Ville de Nancy.
Lire la suite : https://actu.fr/grand-est/nancy_54395/nancy-le-stationnement-et-les-transports-en-commun-gratuits-pour-les-soignants-debut-2022_47599256.html
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Tableau de bord biocarburants 2021
les biocarburants dans le secteur des transports routiers
Publié le 20 décembre 2021
La consommation mondiale d'énergie dans le secteur des transports routiers s’élève en 2020 à un peu plus de 1,95 Gtep. Du fait de la crise sanitaire mondiale, le secteur a, pour la première année depuis les années 70, enregistré une baisse qui s’est élevée à plus de 11 % par rapport à 2019. La part des carburants alternatifs à l'essence et au gazole pétroliers augmente néanmoins de 0,4 %, elle représente en 2020 8,7 % des carburants consommés, soit 171 Mtep. Parmi ces alternatives (biocarburants, GPL1, GNV2, électricité), les biocarburants représentent 87,7 Mtep, soit une part de marché de 52 % des carburants alternatifs (Fig.1). Leur consommation a progressé de 11% entre 2018 et 2019, puis a chuté de 7% entre 2019 et 2020.
Fig. 1 – Consommation mondiale d’énergie dans les transports routiers en 2020
Source : IFPEN, d’après Enerdata et FO Licht’s
Dans le monde, le volume de biocarburants consommés dans les transports était en constante progression depuis 2011 et jusqu’en 2019. Si les taux de croissance de l’éthanol et du biodiesel EMAG (Ester Méthyliques d’Acide Gras) ont connu des ralentissements autour de 2015-2016, la consommation est repartie à la hausse avec l’émergence du marché des HVO (Hydrotreated Vegetable Oil) en 2017, puis pour l’ensemble des produits en 2018 et 2019. Quant à la baisse de consommation observée en 2020 elle touche l’ensemble des produits (Fig. 2).
Fig. 2 – Évolution de la consommation mondiale de biocarburants dans les transports routiers en Mtep
Source : IFPEN, d’après FO Licht’s
A l’échelle continentale, les taux d’incorporation de biocarburants dans les carburants routiers varient selon les régions, mais c’est l’Amérique Latine qui affiche toujours, avec 12 % (en énergie), le taux le plus élevé grâce à son marché éthanol qui atteint à lui seul un taux d’incorporation de plus de 15 % dans l’essence. L'Amérique du Nord puis l'Europe suivent ensuite avec des taux respectifs de 6,5 % et 5,6 % (en énergie). En Asie, ce taux n’est que de 2,2 %, mais il s’agit néanmoins d’une zone où le taux de croissance du marché est le plus important.
En Europe, entre 2011 et 2016, la consommation totale de biocarburants dans le transport routier a oscillé entre 13 et 15 Mtep, marquant le ralentissement de la période de croissance du marché communautaire, dû notamment aux nombreuses incertitudes sur les évolutions réglementaires. Par la suite l’Union Européenne a observé de nouveau une croissance annuelle de plus de 10% en 2017 et 2018, puis de 3,6% en 2019, pour atteindre une consommation totale de près de 18 Mtep. Cette reprise de la croissance était principalement liée à la hausse de consommation de biodiesel pour lequel certaines filières bénéficiaient d’une règlementation attractive via un mécanisme de double comptage pour l’atteinte des objectifs de la Directive Energies Renouvelables (RED).
En 2020 les effets de la crise sanitaire sur la consommation totale de biocarburants ont été très hétérogènes d’un continent à l’autre. Sur l’ensemble du continent européen, ils ont induit une baisse de moins de 5% et le niveau de consommation est resté quasi stable en Union Européenne.
En Amérique du nord et du sud cette baisse s’est quant à elle chiffrée à 10%, tandis que l’Asie-Pacifique a conservé un taux de croissance positif de +1,7%, mais de bien moindre ampleur que les années précédentes (+43% entre 2018 et 2019).
En 2019 le taux de pénétration des énergies renouvelables pour le secteur européen des transports s’élève à 8,9 % (en énergie)3, un taux en constante progression en vue d’atteindre l’objectif règlementaire de 10% fixé pour l’année 20204. Avec la baisse de la demande en énergie des transports routiers et ferroviaires observée en 2020, dans la plupart des Etats Membres déjà proches du taux cible, l’atteinte de l’objectif a été facilitée (notamment pour l’Autriche, les Pays-Bas, l’Allemagne). La Suède et la Finlande avaient quant à eux, déjà dépassé l’objectif des 10% depuis plusieurs années.
Les substituts à l’essence
Lire la suite : https://www.ifpenergiesnouvelles.fr/article/tableau-bord-biocarburants-2021
Cybersécurité
Papiers numériques : La revue annuelle de l'ANSSI
Pour être au plus près de ce qu’elle est, de ses orientations stratégiques et des attentes de son écosystème, l’ANSSI fait évoluer son rapport d’activité et dévoile sa toute nouvelle revue annuelle : les Papiers numériques. Au travers de dossiers thématiques explorant son actualité et celle de la cybersécurité en France, l’agence livre des papiers à visée nationale et internationale où se mêlent actualité, contenus pédagogiques et prospectifs et expression de grands témoins sur les enjeux de la transformation numérique.
Lire la suite : https://www.ssi.gouv.fr/agence/missions/papiers-numeriques/
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Log4j : La CISA et Crowdstrike publient leur outil de détection
zdnet.fr - Jonathan Greig
Publié le 24 décembre 2021
Sécurité : De nombreux outils de détection pour les failles de sécurité affectant Log4j sont désormais disponibles, mais certains chercheurs pointent du doigt des faiblesses.
L'agence de cybersécurité américaine (Cybersecurity and Infrastructure Security Agency, CISA) a publié son propre outil de détection des failles affectant Log4J cette semaine, en même temps que des nombreuses autres entreprises et chercheurs en cybersécurité.
Open source, cet outil est un dérivé des scanners créés par d'autres membres de la communauté open source. Il est conçu pour aider les organisations à identifier les services web potentiellement vulnérables affectés par les vulnérabilités Log4j.
L'agence américaine explique s'être basée sur un outil d'analyse créé par la société de sécurité FullHunt pour détecter ces mêmes failles de sécurité, et avoir reçu l'aide d'autres chercheurs comme Philipp Klaus et Moritz Bechler.
Identifier les failles de sécurité affectant Log4j
Le dépôt fournit une solution d'analyse pour trouver les failles de sécurité CVE-2021-44228 et CVE-2021-45046. La CISA précise que la solution prend en charge le rappel DNS pour la découverte et la validation des vulnérabilités, tout en fournissant le fuzzing pour les paramètres de données HTTP POST, le fuzzing pour les paramètres de données JSON et la prise en charge des listes d'URL.
Elle propose également des charges utiles de contournement de WAF et le fuzzing de plus de 60 en-têtes de requête HTTP.
Crowdstrike a également publié son propre scanner Log4J gratuit, appelé "CrowdStrike Archive Scan Tool", ou "CAST".
Test des scanners
Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/log4j-la-cisa-et-crowdstrike-publient-leur-outil-de-detection-39934623.htm
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La police se dote d'une nouvelle plateforme d'identification des cybercriminels
usine-digitale.fr - Alice Vitard
Publié le 28 décembre 2021
Pour faciliter les investigations dans le cadre des cyberattaques, la police et la gendarmerie se dotent d'un nouvel outil : la "Malware Information Sharing Plateform - Police Judiciaire". Cette plateforme contient les données issues de logiciels de rédaction de plaintes et de sources "ouvertes" provenant d'entreprises spécialisées dans la détection d'incidents de sécurité. La Cnil a accueilli favorablement cette base de données.
Mise en oeuvre par la direction générale de la police nationale, la nouvelle base de données "Malware Information Sharing Plateform - Police Judiciaire" (MISP-PJ) vise à identifier plus facilement un cybercriminel. C'est l'arrêté du 22 décembre 2021, publié le 26 décembre et repéré par NextINpact, qui entérine la création de ce traitement automatisé de données.
Faciliter les investigations
Plus précisément, cette plateforme est dédiée "aux atteintes aux systèmes de traitement automatisé de données" qui désignent tous les piratages informatiques. Elle centralise les informations issues des procédures judiciaires ouvertes pour ces atteintes afin de "faciliter l'identification de l'auteur" de cette infraction et "les investigations correspondantes par le recoupement et l'analyse de ces informations".
Dans les détails, cette nouvelle base peut contenir les données suivantes : nom, prénom(s) et dénomination des personnes, l'adresse IP des serveurs ou d'autres machines compromis, numéro de procédure, date, nature et circonstances des faits, informations relatives à l'auteur de l'attaque (adresses électroniques, adresses IP, pseudonymes, nom(s) de profil sur les réseaux sociaux ou identifiants, nom(s) de domaine, numéro de port, courriel de demande de rançon, note de rançon, données relatives aux fichiers chiffrés et signature de fichier, adresse de portefeuille de monnaie virtuelle), modalités et coordonnées de paiement.
Des données issues de "sources ouvertes"
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/la-police-se-dote-d-une-nouvelle-plateforme-d-identification-des-cybercriminels.N1171862
Blockchain - Paiement
États-Unis : Les banques se réunissent à nouveau autour de l’utilisation d’une blockchain commune
cointribune.com - Luc Joné Adjinacou
Publié le 01 janvier 2021
Il y a cinq ans, les banques américaines se sont rapprochées des sociétés fournissant des solutions de blockchain afin d’utiliser un réseau commun pour les paiements transfrontaliers. Plusieurs d’entre elles avaient fini par se retirer du projet pour éviter de partager avec leurs concurrents les données de leurs clients. L’absence de dollar numérique pour assurer le transfert de fonds d’une banque à une autre était également l’un des principaux points de discorde. Quelques années plus tard, elles sont désormais prêtes à tester une solution qui révolutionnera les services bancaires à travers le monde. Explications.
Une blockchain adaptée aux besoins des banques
Ce qui a fondamentalement changé au cours des cinq dernières années, c’est que le savoir-faire en matière de registres distribués s’est adapté aux besoins des banques. Les développeurs de blockchain ont mis au point une méthode qui permet à chaque institution bancaire d’utiliser son modèle personnel de grand livre distribué et de relier à celui des autres. La solution a permis à l’institution financière Signature et la Start-up Tassat de construire une plateforme de fonds de type blockchain. Il y a peu, Tassat a annoncé son intention de lancer une communauté interbancaire numérique appelée Tassat Pay au début de l’année prochaine.
Elle réunira les blockchains de certaines banques et permettra à celles-ci de transférer des fonds entre leurs clients respectifs. Plusieurs banques et institutions financières se sont déjà engagées à utiliser cette nouvelle plateforme. « Nous sommes en train de créer un écosystème d’institutions financières partenaires qui souhaitent participer à cette communauté dans les mois à venir », a déclaré Ron Totaro, PDG de Tassat. Le réseau de Tassat est basé sur un fork privé autorisé de la blockchain Ethereum. Ses jetons sont des contrats sensibles de type ERC-20 qui agissent comme des stablecoins. La plateforme qui en découle se superpose au système bancaire central actuel d’une institution financière.
L’arrivée des stablecoins change tout
Services Publics
« La dématérialisation désespère les populations » - Claire Lemercier
lagazettedescommunes.com - Audrey Chabal
Publié le 23 décembre 2021
Minutage des rendez-vous, budgets comprimés, rationalisation, fusions, dématérialisation… sont autant de symptômes du délitement des services publics auxquels s’attaque Claire Lemercier, coauteure de « La Valeur du service public » (éd. La Découverte, 2021) et directrice de recherche au centre de sociologie des organisations du CNRS. Entretien.
« Les modernisations des services publics sont, de fait, des massacres. » Dans « La Valeur du service public » (éd. La Découverte, 2021), les mots employés pour qualifier les effets de la modernisation sont violents. Minutage des rendez-vous, budgets comprimés, rationalisation, non-remplacement des départs, fusions, relocalisations, dématérialisation… autant de symptômes du délitement des services publics auxquels s’attaquent les auteurs, Julie Gervais, maître de conférences en science politique à Paris 1, Claire Lemercier, directrice de recherche au centre de sociologie des organisations du CNRS, et Willy Pelletier, sociologue.
Dans ce livre foisonnant au format hybride mêlant enquêtes de terrain, analyses et dessins, ils dénoncent sans détour les lois de modernisation promulguées « en rafale » ces vingt dernières années. Surtout, ils s’attachent à exposer les conséquences de la modernisation et de la dématérialisation sur les agents et les usagers : selon eux, les établissements publics sont contraints de « placer la rentabilité avant le service public ». Ainsi, la loi organique relative aux lois de finance de 2001 a imposé des impératifs comptables d’équilibre budgétaires et fixé une logique de performance. De son côté, la révision générale des politiques publiques de 2007 a conduit aux fusions et à la compression des services publics, ainsi qu’à des transferts d’activité vers le secteur privé. Enfin, la loi de transformation de la fonction publique de 2019 a créé les contrats de projet et officialisé la tendance à l’embauche de contractuels. Ce « processus de “défonctionnarisation” » a un impact direct sur l’emploi et les agents, mais également sur la qualité des services publics.
Est-ce la parole des agents publics qui révèle le mieux les conséquences de la modernisation ?
Avec des enquêtes de terrain, des articles et des travaux académiques, nous avons voulu peindre des tranches de vie. Des agents des trois versants souffrent au travail à cause de ces réorganisations, c’est systémique. Nous sommes partis de cette souffrance afin de révéler les causes et les effets de ce long délitement des services publics. Notre livre académico-politique est engagé, nous l’assumons comme une arme dénonçant ce qui se passe.
Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/780392/claire-lemercier-%E2%80%89la-dematerialisation-desespere-les-populations%E2%80%89/
Groupe La Poste
Le PDG de La Poste, Philippe Wahl, au JDD : "La lucidité impose de changer de modèle comme de stratégie"
lejdd.fr - Marie-Pierre Gröndahl
Publié le 25 décembre 2021
Le groupe La Poste s'organise pour résister à la disparition inéluctable des lettres. L'entreprise se veut le partenaire des grandes villes pour décarboner les flux de marchandises.
Nommé à la tête du groupe La Poste en septembre 2013, Philippe Wahl, 65 ans, a été une deuxième fois reconduit à son poste en mars 2020, quelques jours avant le premier confinement. Son mandat est donc prolongé jusqu'en 2025. Cet énarque et ancien banquier conduit la transformation de l'entreprise, confrontée à la baisse massive de son activité historique : le courrier. Avec un chiffre d'affaires de 31 milliards d'euros en 2020, le groupe reçoit toujours le soutien de ses deux actionnaires – la Caisse des dépôts et l'État –, à hauteur de 700 millions à 1 milliard d'euros par an pour pallier les conséquences de la disparition des lettres. L'envolée des livraisons de colis constitue en revanche l'une des forces de La Poste, malgré la concurrence de plus en plus vive du géant Amazon, qui est également… son premier client.
Après deux ans de pandémie, comment se porte le groupe?
La crise sanitaire a des conséquences profondes, mais La Poste reste surtout confrontée au choc persistant de la révolution numérique. La forte chute des lettres cause une perte de 600 millions d'euros de chiffre d'affaires chaque année, de façon continue depuis neuf ans. Soit plus de 5 milliards d'euros – l'équivalent de l'activité totale de grandes entreprises françaises. Face à cette menace, la lucidité impose de changer de modèle comme de stratégie. En gardant à l'esprit qu'aucune autre entreprise en France n'a autant de missions de service public à assumer que La Poste.
Comment compenser cette perte ?
Lire la suite : https://www.lejdd.fr/Economie/le-pdg-de-la-poste-philippe-wahl-au-jdd-la-lucidite-impose-de-changer-de-modele-comme-de-strategie-4084591
Intelligence artificielle
La Chine remplace les juges par une intelligence artificielle
lebigdata.fr - Bastien L.
Publié le 29 décembre 2021
Des chercheurs de Shanghaï ont développé une IA capable de remplacer un procureur, en rédigeant un procès et en prononçant des sanctions contre les suspects d’affaires criminelles. Cette intelligence artificielle pourrait être prochainement déployée dans la Chine, mais suscite la controverse…
Au fil des prochaines années, l’intelligence artificielle va automatiser de nombreux métiers. Et ceci concerne même certains métiers auxquels on ne s’attendrait pas…
La Chine annonce avoir développé une IA capable de juger les criminels avec une exactitude de plus de 97%. Elle a été créée et testée par le Parquet du Shanghai Pudong People, qui est le plus large office des poursuites du pays.
Le système est capable d’identifier les » dissidents » de façon autonome, et de suggérer des sentences pour les criminels présumés. L’intervention humaine n’est donc plus nécessaire.
Une IA capable de rédiger le procès et de suggérer une sentence
En se basant sur une description textuelle de l’affaire, l’IA peut rédiger le procès et suggérer une sanction. Pour décider de la sentence, elle se base sur 1000 » traits » provenant du texte descriptif généré par l’humain.
L’intelligence artificielle a été entraînée sur plus de 17 000 affaires tirées du monde réel entre 2015 et 2020. Elle est capable d’identifier et de suggérer des sentences pour les huit crimes les plus communs à Shanghai.
Parmi les crimes reconnus par cette IA, on compte la » provocation de trouble « , la fraude à la carte de crédit, les crimes de jeux d’argent, la conduite dangereuse, le vol, la fraude, les blessures intentionnelles et l’obstruction aux autorités. Le système reconnaîtra bientôt d’autres types de crimes, et pourra remplir plusieurs procès contre un même suspect après une mise à jour.
Selon le professeur Shi Yong à l’origine du projet, cette innovation pourrait permettre de soulager les procureurs humains et leur permettre de se concentrer sur les cas les plus complexes. Le système peut être exécuté sur un PC ordinaire.
Les procureurs humains s’inquiètent des risques de dérives
Lire la suite : https://www.lebigdata.fr/chine-juge-ia
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Cette intelligence artificielle confère un certain bon sens aux robots
fredzone.org - Nick Olaizola
Publié le 19 Décembre 2021
Une nouvelle approche de la vision par ordinateur, fondée sur le « bon sens », permet à l’intelligence artificielle d’interpréter les scènes avec plus de précision que les autres systèmes. Les systèmes de vision par ordinateur font parfois des déductions sur une scène qui vont à l’encontre du bon sens. Avec le déploiement du même système sur une voiture autonome, par exemple, les enjeux deviennent beaucoup plus importants.
Pour surmonter ces erreurs, les chercheurs du MIT ont mis au point un cadre qui aide les machines à voir le monde comme les humains. Leur nouveau système d’intelligence artificielle apprend à percevoir les objets du monde réel. Les chercheurs ont construit le cadre en utilisant la programmation probabiliste, une approche basée sur la technologie de l’IA.
Celle-ci permet au système de recouper les objets détectés avec les données d’entrée. L’inférence probabiliste lui permet de déduire si les non-concordances sont probablement dues au bruit ou à des erreurs dans l’interprétation de la scène.
Quels avantages avec la garantie de bon sens ?
Cette garantie de bon sens permet au système de détecter et de corriger de nombreuses erreurs. Ces erreurs affectent les approches d’apprentissage profond, également utilisé pour la vision par ordinateur. La programmation probabiliste permet aussi de déduire les relations de contact possibles entre les objets de la scène. Elle offre même la possibilité de déduire les positions précises des objets.
En plus d’améliorer la sécurité des voitures à conduite autonome, ces travaux pourraient aider dans les performances des systèmes de perception informatique. Cette recherche sera présentée à la conférence sur les systèmes de traitement de l’information neuronale de ce mois de décembre.
Une explosion du passé
Lire la suite : https://www.fredzone.org/cette-intelligence-artificielle-confere-un-certain-bon-sens-aux-robots
5G
Téléphonie 5G : premiers résultats sur l’exposition aux ondes
Publié le 23 décembre 2021
L’ANFR a publié les premiers résultats des mesures d’exposition du public aux ondes, réalisées avant et après mise en service de la 5G sur 1500 sites. Verdict : l’exposition est comparable.
Voilà une étude qui va ravir les opérateurs de téléphonie mobile : l’Agence nationale des fréquences (ANFR) vient de publier les premiers résultats des mesures d’exposition du public aux ondes de la téléphonie 5G, réalisées avant et après mise en service de la 5G sur 1 500 sites. Et les résultats sont rassurants puisqu’ils montrent que l’exposition est comparable avant et quelques mois après l’introduction de la 5G.
« À la demande de Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, l’ANFR a lancé un vaste programme de mesures pour caractériser l’influence de la 5G sur le niveau d’exposition aux ondes électromagnétiques dans les bandes de fréquences 700 MHz, 2 100 MHz et 3,5 GHz », indique l’ANFR, qui rappelle que les bandes dites « basses » (700 MHz et 2 100 MHz) sont déjà utilisées depuis de nombreuses années par la 3G et la 4G. La nouvelle bande de fréquences 3,5 GHz a quant à elle fait l’objet d’autorisations d’utilisation de l’ARCEP, le gendarme des télécoms le 12 novembre 2020.
« Concernant les bandes basses, les premiers résultats montrent que l’exposition du public aux ondes reste stable malgré leur adaptation à la 5G. En ce qui concerne la bande 3,5 GHz, les premiers résultats montrent que l’exposition augmente très légèrement, la contribution supplémentaire de cette nouvelle bande pouvant être évaluée à 0,11 V/m, ce qui est faible par rapport à la limite réglementaire, fixée à 61 V/m pour cette bande », détaille l’ANFR.
Toulouse 12e au palmarès des villes 5G
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La Métropole Clermontoise bientôt entièrement en réseau 5G
lecourrierdesentreprises.fr - Pierre-Edouard Laigo
Publié le 13 décembre 2021
L’opérateur Orange annonce une extension du réseau 5G sur la Métropole Clermontoise : En 2020 les communes de Clermont-Ferrand, Chamalières, Aubière et Beaumont étaient couvertes, depuis janvier rejointes par Royat, Aulnat et Châteaugay. En Novembre Cébazat et Pérignat-sur-Allier profitent du nouveau réseau haut débit et la commune de Cournon-d’Auvergne est annoncée pour mi-décembre.
C’est quoi la 5G ?
D’abord son nom 5G est la cinquième génération des standards pour la téléphonie mobile, donc qui succède à la 4G, elle-même remplaçant la 3G … enfin vous avez compris l’idée.
Son avantage ? proposer des débits plus importants, de l’ordre de plusieurs gigabits de données par seconde (100 fois plus que la 4G !) en évitant la saturation des réseaux : elle supporte plus d’un million de mobiles au kilomètre carré (dix fois plus que la 4G !). Pour le ministère de l’Économie français, c’est une « technologie clé » car ses débits potentiels répondent à la demande croissante de données suscitée par l’essor des smartphones et des objets communicants, connectés en réseau et permet une interopérabilité des objets connectés et des réseaux électriques intelligents.
Images 3D holographiques, traduction automatique, télémédecine, véhicules autonomes, automatisation industrielle, jeux interactifs… énormément de domaines en profitent. Attention pour en jouir il faut que vos smartphones soient compatibles 5G.
La 5G, déployée sur des bandes de fréquence 3,5 GHz, permet un véritable confort de navigation, une latence réduite et une vitesse de téléchargement quasi-instantanée, même en mobilité.
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Etats-Unis : report du déploiement de la 5G pour des raisons de sécurité aérienne
air-journal.fr - Ricardo Moraes - @Nicosariego
Publié le 1 janvier 2022
Aux Etats-Unis, le bras de fer perdurait depuis des mois entre le secteur aérien et les opérateurs téléphoniques : les autorités ont tranché hier, en demandant de reporter de deux semaines la mise en service prévue ce 5 janvier du nouveau service sans fil 5G pour des raisons de sécurité aérienne.
Dans une lettre envoyée hier aux opérateurs de téléphonie AT&T et Verizon, le secrétaire américain aux Transports Pete Buttigieg et le chef de la Federal Aviation Administration (FAA) Steve Dickson ont demandé un délai de deux semaines du déploiement dans le cadre d’une « proposition en tant que solution à court terme pour faire avancer le coexistence du déploiement de la 5G dans la bande C et des opérations de vol en toute sécurité. »
Et comme solution à court terme, les autorités concernées profiteraient de ce délai pour identifieraier les aéroports prioritaires « où une zone tampon permettrait aux opérations aériennes de se poursuivre en toute sécurité pendant que la FAA achève ses évaluations du potentiel d’interférence« . Elles s’efforcerait d’identifier des « atténuations pour tous les aéroports prioritaires » afin de permettre à la plupart des « avions commerciaux d’être exploités en toute sécurité dans toutes les conditions« .
Les compagnies aériennes, les gestionnaires aéroportuaires et la FAA ont fait part de leurs préoccupations concernant les interférences potentielles de la 5G avec l’électronique sensible des avions comme les radioaltimètres qui pourraient perturber les vols. De leur côté, Verizon et AT&T ont accusé le secteur aérien de chercher à tenir le déploiement de la 5G et la fréquence de la bande C « en otage jusqu’à ce que l’industrie de la téléphonie sans fil accepte de couvrir les coûts de mise à niveau des altimètres obsolètes » embarqués sur les avions. Les deux opérateurs ont payé 80 milliards de dollars à l’Etat fédéral pour obtenir le droit d’exploiter la 5G.
RGPD
A la suite d'une violation de données, Slimpay écope d'une amende de 180 000 euros par la Cnil
usine-digitale.fr - Alice Vitard
Publié le 30 décembre 2021
La fintech Slimpay, qui propose des solutions de gestion des abonnements et des paiements récurrents, a manqué à ses obligations prévues dans le RGPD, d'après la Cnil qui lui a infligé une amende de 180 000 euros. Elle a insuffisamment protégé les données personnelles de ses utilisateurs et ne les a pas informé d'une violation de données qui a concerné 12 millions de personnes. En effet, à la suite d'un projet de recherche interne, elle a laissé les données stockées sur un serveur sans sécuriser son accès.
La formation restreinte de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) a infligé une amende de 180 000 euros à la start-up Slimpay pour avoir insuffisamment protégé les données personnelles de ses utilisateurs et de ne pas les avoir informé d'une violation de données. Cette décision, rendue le 28 décembre 2021, peut faire l'objet d'un appel devant le Conseil d'Etat dans un délai deux mois à compter de sa notification.
Fondée en 2009, Slimpay propose à ses clients, baptisés "marchands", un logiciel de paiement en ligne spécialisé dans les abonnements et les paiements récurrents. Son API est aujourd'hui utilisée par Deezer, EDF, l'Unicef ou encore Nespresso. Dans le cadre de ses services, elle traite les données personnelles "des débiteurs personnes physiques des marchands", détaille la Cnil dans sa délibération.
Aucune sécurisation du serveur
En 2015, la jeune pousse a lancé un projet de recherche interne sur un mécanisme de lutte contre la fraude. Dans ce cade, elle a réutilisé des données personnelles contenues dans ses bases de données à des fins de test. Elles ont été importées sur un serveur puis y sont restées stocker malgré la fin du projet.
Elles étaient alors librement accessible depuis Internet, rapporte la Commission. Un danger soulevé par l'un des clients de Slimpay en février 2020 provoquant l'isolement du serveur et la mise sous séquestre des données "en vue de mettre fin à la violation de données". L'entreprise a notifié cet incident à la Cnil comme le Règlement général sur la protection des données l'y oblige.
Les données personnelles d'environ "12 millions de débiteurs uniques" ont été concernées par cette violation. Il s'agit des données d'état civil, des coordonnées postales, électroniques et téléphoniques ainsi que des informations bancaires (BIC et IBAN), détaille la Cnil.
Des contrats gravement incomplet
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/a-la-suite-d-une-violation-de-donnees-slimpay-ecope-d-une-amende-de-180-000-euros-par-la-cnil.N1172242
Cryptomonnaies
Les escroqueries liées aux crypto-monnaies ont augmenté de 81 % en 2021
secrutie.developpez.com - Sandra Coret
Publié le 26 décembre 2021
Les "rug pulls" étant une forme très courante et extrêmement préjudiciable de cybercriminalité, rapporte Chainalysis
2021 a été une année de forte croissance pour les crypto-monnaies, légitimant véritablement le moyen d'échange virtuel de différentes manières. Outre les monnaies telles que le Bitcoin et l'Ethereum, qui sont devenues un peu plus accessibles, voire totalement banales, de nombreuses autres formes ont commencé à prendre forme en ligne.
Des plateformes telles que Patreon et Facebook ont même commencé à travailler au développement et à l'intégration de leur propre ligne d'échange de crypto-monnaies, tout en permettant la compatibilité avec certaines monnaies déjà établies. De nombreuses autres variétés d'échanges virtuels ont également commencé à apparaître face à l'intérêt croissant pour les crypto-monnaies, même si elles n'ont pas reçu la même réponse enthousiaste. Dans l'ensemble, il est intéressant de voir comment le monde s'apprête à faire évoluer les pratiques quotidiennes vers des espaces et des plateformes plus virtuels.
Bien sûr, partout où l'argent circule, les escroqueries doivent suivre et c'est ainsi que nous arrivons au sujet d'aujourd'hui : la cybercriminalité liée aux crypto-monnaies et l'immense augmentation qu'elle a connue en 2021. Les raisons d'une telle augmentation sont assez évidentes car plus les crypto-monnaies deviennent populaires et courantes, plus les gens sont doués pour commettre des erreurs ou les exploiter. En outre, l'utilisation plus courante des crypto-monnaies les a également légitimées en tant que véritable forme de monnaie. Par conséquent, de plus en plus de cybercriminels sont incités à mener des attaques contre les personnes et leurs portefeuilles virtuels. Une forme assez courante de ces attaques est le bien nommé "rug pull".
Atos
Atos clôture avec succès inteGRIDy, projet européen en faveur de la transition énergétique
atos.net/fr - Communiqué
Publié le 21 décembre 2021
Atos, à la tête d’un consortium de 30 partenaires, annonce aujourd’hui avoir mené à bien le projet inteGRIDy, soutenu par un programme de financement européen. Ce projet a permis d’étudier un ensemble de solutions numériques visant à simplifier et optimiser le fonctionnement du réseau de distribution d’énergie. À ce titre, il joue un rôle essentiel dans la transition vers l’énergie verte.
En intégrant plusieurs technologies, solutions et mécanismes de pointe au sein d’un écosystème transverse et évolutif de solutions réplicables, inteGRIDy connecte les réseaux énergétiques existants avec diverses parties prenantes – opérateurs comme consommateurs – afin de simplifier et d’optimiser le fonctionnement du réseau de distribution.
Coordonné par Atos, inteGRIDy a mené avec succès 10 projets pilotes en conditions réelles basés sur différents scénarios dans 8 pays de l’UE, afin d’évaluer et de valider les performances des technologies concernées. Cette évaluation favorable ouvre la voie à un fonctionnement optimisé des réseaux de distribution, intégrant de nouvelles méthodes collaboratives de stockage distribué avec une part croissante d’énergies renouvelables.
Parmi les principaux résultats, le projet a notamment permis de développer :
• La plateforme fonctionnelle intermodulaire inteGRIDy – qui intègre 30 outils logiciels des différents partenaires du projet pour doter le réseau de distribution de fonctionnalités intelligentes.
• L’inteGRIDy Solution Space – qui facilite une communication fluide dans un environnement virtuel commun et complète les 10 versions déployées dans les projets pilotes.
• L’outil de modélisation et de réplicabilité inteGRIDy – qui permet à l’utilisateur d’identifier, grâce à l’automatisation, les modèles de fonctionnement adaptés à ses es solutions énergétiques. Facile d’utilisation, cet outil inclue une base de données pour la réplicabilité qui permet d’analyser l’évolutivité et les scores de diverses technologies dans différents pays à travers le monde. Grâce à l’utilisation d’algorithmes prédictifs, chaque utilisateur bénéficie d’une analyse de données personnalisée pour répondre à ses demandes spécifiques, y compris les besoins potentiels de trésorerie.
Consultez la liste complète des partenaires sur la page suivante : http://www.integridy.eu/Consortium. Pour en savoir plus : www.inteGRIDy.eu