MOBILITE
MÉTROPOLE | Kéolis Bordeaux Métropole améliore la fiabilité de son système APS
Publié le 10 janvier 2022
Depuis l'arrivée du tram, Kéolis Bordeaux Métropole ne cesse d'améliorer la fiabilité de son système d'alimentation par le sol. Une dernière innovation est lancée place des Quinconces.
Ceux qui ont connu les débuts du tramway à Bordeaux s'en rappellent. C'était en 2003. Fierté de bénéficier du premier système d'Alimentation Par le Sol (APS) au monde, mais parfois (souvent?) aussi une « légère » tension au fil des interruptions régulières des circulations qui ont marqué les débuts de l'exploitation du tram. Elles n'étaient sans doute pas toutes uniquement liées à l'APS... mais tout de même, le modèle était fragile. Depuis des progrès ont été faits concernant la fiabilité de ces fameux coffrets APS. Et ils se poursuivent. Pour preuve, la présentation début janvier d'une expérimentation technique lancée place des Quinconces. Il s'agit de tester la dernière génération de coffrets APS, qui doit permettre de diminuer encore de 40% ce type de panne... et la réduire à portion congrue.
La Place de la Bourse traversée par un caténaire électrique n'aurait pas était saillant, c'est le moins de le dire. Le choix de la technologie APS, par Bordeaux Métropole (CUB, à l'époque) a donc permis le choix de l'esthétisme et de la sécurité, rappelle Kéolis Bordeaux Métropole.
Pour mémoire ce système innovant s'appuie sur un rail APS alimenté par un système de coffrets APS assurant une alimentation électrique de la rame lors de son passage sur les coffrets. L'argument de la sécurité consiste en ce qu'au moindre doute sur une défaillance, le coffret s’isole, les batteries installées en toiture des rames prennent alors le relai, permettant à la rame de poursuivre sa route. Les coffrets défaillants isolés sont alors remplacés par les équipes de maintenance de Keolis Bordeaux Métropole, la nuit à la fin de service du tram. Mais, dans certains cas, c'est une section entière du réseau qui s’isole, entraînant alors une interruption de service nécessitant une intervention immédiate.
Moins de 4% des pannes
Lire la suite : http://www.aqui.fr/metropole/keolis-bordeaux-metropole-ameliore-la-fiabilite-de-son-systeme-aps,21588.html
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Le Département s'engage en faveur de la mobilité
Publié le 11 janvier 2022
Le Plan mobilité 2028 permet de structurer les réseaux routiers et de diversifier les conditions de déplacement à travers le territoire des Maralpins.
Le Plan mobilité 2028
Les actions prévues par ce plan permettent de structurer les réseaux routiers à l'horizon 2028 et de varier les modes de déplacement.
L'investissement de ce projet pluriannuel s'élève à 500 millions d'euros sur 7 ans, répartis en plusieurs axes de déploiement.
« Notre budget 2022 a pour ambition de faire avancer notre Département, notamment au moyen d’engagements forts en matière de mobilité. Avec près de 3,5 millions de déplacements quotidiens, notre réseau routier a besoin d’être fluidifié, sécurisé et adapté aux nouveaux usages, en développant les voies cyclables et les connexions intermodales. » - Charles Ange Ginséy, Président du Département des Alpes-Maritimes.
Les axes du Plan mobilité 2028
• 376 millions d'euros pour les infrastructures routières (dont 180 millions d'euros pour la reconstruction des routes détruites par la tempête Alex) :
face aux saturations récurrentes du réseau routier, cet investissement permettra de renforcer et de fluidifier l’accessibilité à Sophia Antipolis, de réaliser la seconde phase de la déviation de Vallauris et le barreau de la Paoute, ou encore de résorber divers points noirs d’accès à l’autoroute, à Mandelieu, à Mougins ou encore à la sortie de la voie Mathis à Nice.
• 28 millions d'euros pour réhabiliter le tunnel de Tende :
la reconstruction des vallées, suite à la tempête Alex et notamment la vallée de la Roya, dont la liaison avec l’Italie est fortement contrainte, va se poursuivre tant en restaurant les infrastructures existantes qu’en aidant à la restructuration complète du tunnel de Tende à la frontière, sous maîtrise d’ouvrage de l’ANAS (société italienne en charge du réseau routier).
• 50 millions d'euros pour la nouvelle ligne ferroviaire Provence-Côte d’Azur :
le déploiement du réseau ferroviaire est également un sujet clé. L’assemblée départementale a récemment validé le protocole d’intention relatif au financement de la Ligne Nouvelle Provence-Côte d’Azur. Un effort significatif, qui participe d’un engagement au-delà de 2028.
• 45 millions d'euros pour les aménagements cyclables :
Lire la suite : https://www.departement06.fr/actualites-24/le-departement-s-engage-en-faveur-de-la-mobilite-46855.html?cHash=6c6c89cca17a19b72e66dc406b5cc2d6
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Planning de l’évolution du réseau de transports lillois à l’horizon 2030 (màj : 12 janvier 2022)
Publié le 12 janvier 2022
2013-2022 : presque 9 ans depuis la dernière mise à jour de notre planning de l’évolution du réseau de transports lillois !
A l’époque, une délibération cadre (2009) et un PDU (2010) avaient notamment débouché sur un projet de 2 lignes de tram-train (prévues pour 2020 et... 2022) et sur le doublement de capacité de la ligne 1 du métro (prévu pour 2016). Depuis, les choses ont bien changé. Le premier avait été reporté sine die dès 2014 (puis abandonné), et le second ne cesse d’enchaîner les reports et sa mise en service est aujourd’hui espérée pour fin 2023.
Entre temps, les projets d’évolution du réseau de transports de la Métropole Européenne de Lille sont restés en sommeil... jusqu’en juin 2019, date à laquelle un Schéma Directeur des Infrastructures de Transports (ou SDIT) a été voté par les élus de la MEL, après de nombreuses discussions et concertations. Début 2019, une importante réorganisation du réseau de bus a été menée à l’occasion de la création d’Ilévia, la nouvelle marque qui remplace Transpole.
Nous vous proposons donc sur cette page une synthèse chronologique des projets de développement des transports urbains de la métropole lilloise jusqu’à 2030, en élargissant aux transports régionaux sur le périmètre du Grand Lille.
Ce planning a été construit à partir des différents éléments que nous avons à notre disposition, en particulier les documents du SDIT voté en 2019. Durant cette année 2022, les choses devraient accélérer avec la concertation organisée par la Commission Nationale du Débat Public, ce qui permettra certainement de préciser de nombreux éléments. Un nouveau Plan de Mobilités (nouveau nom du PDU) est également en cours d’élaboration.
Lire la suite : http://www.lilletransport.com/Planning-de-l-evolution-du-reseau,224.html
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L’Avere-France et Mobivia révèlent les résultats du baromètre « Les Français et la mobilité électrique » réalisé par Ipsos
Publié le 13 janvier 2022
Depuis près de 10 ans, l’Avere-France (association nationale pour le développement de la mobilité électrique) s’associe à Mobivia, leader européen de l’entretien automobile et de l’équipement de véhicules multimarques, pour réaliser avec Ipsos un baromètre dédié à la mobilité électrique. Cette 5ème édition a vocation à donner des indicateurs sur la perception du véhicule électrique par les Français, ainsi que leurs usages et habitudes en matière de mobilité, avec un recul historique inédit. En 2021, l’intérêt des sondés pour les enjeux liés au respect de l’environnement et au véhicule électrique est en nette hausse.
Présentation de la méthodologie :
- • 1 000 personnes interrogées, constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus ;
- • Enquête réalisée du 3 au 10 novembre 2021, par Internet, via l’Access Panel Ipsos. Méthode des quotas : sexe, âge, profession de l’interviewé, région et catégorie d’agglomération.
Eléments clés
– 83 % des Français se disent prêts à changer leurs habitudes de mobilité pour améliorer la qualité de l’air et 82 % pour lutter contre le changement climatique ;
– Les distances parcourues quotidiennement par les Français sont restées relativement stables entre 2012 et 2021 avec 76 % des personnes interrogées qui parcourent moins de 50 km par jour (29 km en moyenne), sans que le télétravail n’ait eut un effet ces derniers mois ;
– Les trois-quarts des personnes qui se disent prêtes à choisir un véhicule électrique pourraient se tourner vers l’occasion ;
– Une autonomie supérieure à 500 km, un coût équivalent aux véhicules thermiques et la possibilité de recharger facilement sont des éléments déterminants pour le passage à l’électrique ;
– 1 Français sur 3 considère avoir dès à présent la possibilité de recharger un véhicule électrique, que ce soit à son domicile, sur le lieu de son entreprise ou via un point de recharge ouvert au public.
La voiture personnelle reste indispensable pour une majeure partie des Français
Cybersécurité - Défense
« C’est le moment pour faire de l'Europe le premier territoire technologique mondial », selon Cédric O
usine-digitale.fr - Léna Corot et Alice Vitard
Publié le 10 janvier 2022
A l'occasion de la présidence française au Conseil de l'Union européenne, qui a débuté le 1er janvier 2022, le secrétaire d'Etat chargé de la transition numérique et des communications électroniques Cédric O revient pour L'Usine Digitale sur la stratégie française. Le numérique, et de manière plus globale l'innovation, sont des enjeux prioritaires. La France aimerait que l'Europe devienne le premier territoire technologique mondial.
L'Usine Digitale – Quelle est la stratégie adoptée par la France pour mener la présidence française de l'Union européenne ?
Cédric O - Le numérique est l’un des secteurs les plus structurants pour l’avenir de notre économie et de nos sociétés. Nous voulons promouvoir une voix européenne avec une approche duale qui repose à la fois sur l'innovation et la régulation.
Nous insistons beaucoup sur la question de l'innovation parce que nous pensons qu'une partie de la difficulté de l'Europe à faire prévaloir ses valeurs, et une partie du retard européen dans la création d'emplois, sont liées au déclassement de l'Europe ces dernières décennies dans l'économie numérique et l'économie de l'innovation.
La question de l'innovation peut être vue sous l'angle des start-up. Comment développer l'équivalent d'une “French Tech” à l’échelle européenne tout en préservant l’identité de l'écosystème French Tech en France ?
Pour la promotion d'un modèle européen dans une économie où les leaders fixent les normes, il est important d'avoir des leaders. Il y a une réussite assez exceptionnelle de la French Tech ces derniers mois et ces dernières années, mais nous pensons que le bon niveau pour concurrencer à long terme les dynamiques américaines et chinoises c'est le niveau européen. Cela nécessite de la compétition et de la coopération.
Comment répondre à toutes les attentes, qui peuvent être différentes selon les pays ?
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/c-est-le-moment-pour-faire-de-l-europe-le-premier-territoire-technologique-mondial-selon-cedric-o.N1174167
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Cybersécurité des communes : une préoccupation majeure pour les scrutins 2022
maire-info.com - Lucile Bonnin
Publié le 13 janvier 2022
Vol de données, rançongiciels, paralysie totale ou partielle des systèmes informatiques : les communes doivent se protéger face à ces menaces, et encore plus en période électorale. Une fiche de recommandations, élaborée par l'ANSSI pour les maires, rappelle les bonnes pratiques.
Les communes sont des protagonistes essentiels au bon déroulement d’une campagne et d’une élection. C’est pourquoi savoir se protéger des cyberattaques doit devenir un réflexe indispensable désormais.
D’autant plus que les cyberattaques prennent des formes particulièrement variées et que les collectivités de toute taille peuvent en être la cible. Ce serait une lourde erreur de croire que seules les grandes villes sont touchées et qu’être une moyenne ou petite commune protège du danger.
Des risques bien réels
Bernard Baudoux, maire d’Aulnoye-Aymeries, témoignait à l’occasion d’un Forum numérique pendant le Congrès des maires, après une cyberattaque dont sa commune a été victime : « Ma commune ayant 10 000 habitants je ne me sentais pas concerné. Mais si les maires ne s’en occupent pas, il y aura beaucoup de dégâts. »
Cette constatation est d’autant plus vraie en période électorale. C’est pourquoi l’ANSSI avec le soutien de Cybermalveillance.gouv et du ministère de l’Intérieur, rappelle dans une fiche intitulée « Scrutins 2022 : Communes, assurez votre sécurité numérique ! » , les enjeux de la cybersécurité à l’échelle locale.
D’abord, une prise de conscience du risque doit être faite. La fiche indique qu’une cyberattaque « à l’encontre d’une mairie en contexte électoral peut contribuer à désorganiser la tenue des scrutins. Les attaques par rançongiciel sont parmi les plus susceptibles d’avoir des conséquences néfastes sur les scrutins. » Problème : ces attaques au sein des communes et intercommunalités représentent aujourd'hui 25% des incidents totaux signalés et traités par l'ANSSI.
Les risques sont donc importants et les conséquences particulièrement handicapantes pour le déroulement de l’élection. En amont du vote, les listes électorales et les procurations pourraient être inaccessibles. Pendant et après le vote, la transmission par Internet des résultats du décompte des bulletins pourrait également être impossible.
Les bonnes pratiques à adopter
Télécharger la fiche « Scrutins 2022 communes, assurez votre sécurité numérique ! »
Lire la suite : https://www.maire-info.com/cybermalveillance/cybersecurite-communes-une-preoccupation-majeure-pour-les-scrutins-2022--article-25996
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Cybercriminalité : les mauvais coups que nous réservent les hackers en 2022
01net.com - Gilbert Kallenborn
Publié le 09 janvier 2022
L’année qui vient devrait surtout être marquée par la poursuite de la guerre contre les ransomware, la multiplication des attaques de supply chain et les vagues de désinformation.
Le ransomware restera l’ennemi public numéro un
En 2022, les États-Unis et ses alliés continueront leur guerre contre les groupes de ransomware, avec sans doute à la clé des arrestations et des démantèlements techniques. La grande question, c’est de savoir si cela va changer quelque chose. Certains groupes ont d’ores et déjà tiré le rideau, mais cela ne veut pas dire que ces malfrats vont rentrer dans le rang et apprendre des métiers honnêtes. « Ces acteurs ont pris de plein fouet la réponse politique et policière. Mais ils ne baisseront pas le pavillon. En 2022 ils seront toujours là », nous explique David Grout, directeur technique Europe du sud chez Mandiant.
Selon lui, toutes ces actions policières ne vont pas foncièrement changer la balance risques-profits pour ces pirates. Ils n’auront donc pas vraiment de raison de changer de vie. Ils vont simplement adopter de nouveaux noms et mettre en place de nouvelles organisations. Pour sa part, Dmitri Alperovitch, ancien directeur technique de Crowdstrike, pense même que de nouveaux acteurs vont entrer dans la danse, en provenance d’Iran et de la Corée du Nord.
Des vagues de désinformation
Lire la suite : https://www.01net.com/actualites/cybercriminalite-les-mauvais-coups-que-nous-reservent-les-hackers-en-2022-2053346.html
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Durcissement des directives françaises et européennes en Cybersécurité
Publié le 08 janvier 2022
La volumétrie des cyber attaques ces derniers temps, obligent à un durcissement des directives françaises et européennes, pour mieux les combattre.
Cybersécurité, durcissement des directives françaises et européennes. Devenir victime d’une cyberattaque est une réalité imminente pour toutes les entreprises. Avec les mesures punitives introduites par le RGPD (Règlement général sur la protection des données) de l’UE et l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information), les organisations sont devenues plus responsables.
Et il est important qu’elles soient plus responsables, car la façon, et la rapidité (réactivité) dont elles procèdent pour répondre à un cyber incident peut souvent faire la différence entre échec et réussite.
Seulement, avec le nombre de cyberattaques réussies qui a encore augmenté aussi bien en France qu’à l’échelle de l’Europe, fin 2021 les autorités concernées ont dû prendre l’initiative de durcir une fois encore les directives françaises et européennes de la cybersécurité déjà en place.
Découvrez dans cet article les nouvelles mesures proposées par l’ANSSI (pour la France) et prises par l’UE pour renforcer la cybersécurité et la résilience à l’échelle de l’Union européenne, et à l’échelle française.
Comment l’UE lutte contre les cyber menaces ?
Pour y parvenir, l’UE a créé l’Agence de l’Union européenne pour la cybersécurité (ENISA). Cette agence coopère avec les pays et les institutions de l’UE et contribue à rendre l’UE plus résiliente contre les cyberattaques, notamment en contribuant à la cyber politique et à la coopération opérationnelle.
Les sujets clés actuels incluent la promotion de la sécurité du Cloud Computing, la garantie de la robustesse des infrastructures critiques contre les attaques, la fourniture de ressources concernant les problèmes de cybersécurité provoqués par le coronavirus, le renforcement de la cyber résilience, la stimulation de la cyber diplomatie, le renforcement la cyberdéfense, la stimulation de la recherche et l’innovation ou encore la protection des infrastructures critiques.
Depuis 2019, l’UE possède également un dispositif que la permet de se protéger des cyberattaques venant de l’extérieur. Plus précisément, en mai 2019, les pays de l’UE ont établi un cadre de sanctions pour les cyberattaques provenant de l’extérieur de l’UE, qui leur permet d’imposer des sanctions aux auteurs de cybercriminalité.
Ce dispositif a un effet très dissuasif en augmentant les conséquences d’une cyberattaque contre des pays de l’UE ou organisations internationales.
La stratégie de cybersécurité de l’UE
Lire la suite : https://www.carnetdebord.info/durcissement-des-directives-francaises-et-europeennes-en-cybersecurite/
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Un plan d’investissement pour lutter contre la cybercriminalité
leclaireur.fnac.com - Kesso Diallo
Publié le 11 janvier 2022
Avec un milliard d’euros, ce plan permettra de former et de recruter des membres des forces de l’ordre dans le domaine de la cybersécurité.
Renforcer la cybersécurité en France. Lors d’un déplacement à Nice ce 10 janvier, Emmanuel Macron a annoncé un plan d’un milliard d’euros consacré à la lutte contre la cybercriminalité. Concernant les forces de sécurité intérieure, il vise notamment à « chercher les meilleurs profils issus de la société civile ». Cela passera par la création de 1 500 postes de cyber-patrouilleurs supplémentaires pour les prochaines années. Une école de formation cyber sera également fondée au sein du ministère de l’Intérieur afin d’éduquer les policiers, les gendarmes et les agents des services de renseignement « sur cette thématique en constante évolution ».
Le président a en outre annoncé la mise en place d’un équivalent numérique de « l’appel 17 » permettant à chaque citoyen de signaler en direct une cyberattaque et d’être mis immédiatement en relation avec un opérateur sécurisé. Il n’a cependant pas précisé lorsque celui-ci sera disponible.
La menace de la cybercriminalité pour les entreprises
Les annonces d’Emmanuel Macron interviennent dans un contexte où la cybercriminalité représente une grande menace pour les entreprises, les collectivités locales et les établissements de santé. Selon une étude d’Orange Cyberdéfense publiée en décembre, le nombre de cyberattaques contre les sociétés a augmenté de 13% en 2021 par rapport à 2020. Les hôpitaux ont aussi été particulièrement visés l’année dernière avec les piratages des établissements de Dax, de Villefranche-sur-Saône, des Pyrénées-Atlantiques ou encore de Paris.
Ce plan d’investissement permettra à nouveau de renforcer les capacités des forces de l’ordre face aux cybercriminels. La police et la gendarmerie disposeront bientôt d’un outil sous la forme d’une base de données pour faciliter l’identification de l’auteur d’un cybercrime.
Lire la suite : https://leclaireur.fnac.com/article/60883-un-plan-dinvestissement-pour-lutter-contre-la-cybercriminalite/
Signature électronique
La Poste devient un acteur majeur de la signature électronique
lesechos.fr - Florient Dèbes
Publié le 11 janvier 2022
Docaposte revendique désormais 30 % de part de marché en France, dans un secteur dominé par l'américain DocuSign. Cette activité profite de l'essor du télétravail.
Docaposte s'affirme comme le numéro deux du marché français de la signature électronique, derrière l'américain DocuSign. Dans ce secteur dynamisé par l'essor du télétravail et les besoins croissants de parapher des documents sans se déplacer, la filiale de services numériques de confiance de La Poste a racheté à la toute fin de 2021 les activités de signature électronique du groupe français Idemia.
« Avec 30 % de part de marché dans la signature électronique, nous devenons le premier français du secteur », se réjouit Olivier Vallet, le PDG de Docaposte, qui ne précise pas le montant de l'opération. L'an passé, la société a sécurisé 33 millions de signatures en ligne et compte doubler ce chiffre avec ses nouvelles équipes.
Docaposte face à Docusign, Adobe, Oodrive
Une centaine de salariés d'Idemia - une majorité en France mais aussi en Pologne, en Roumanie et au Maroc - ont rejoint les équipes de Docaposte au 1er janvier. « Idemia a choisi de recentrer ses investissements en mettant l'accent sur les offres clés de son activité digitale : connectivité, identité numérique, paiement digital », explique une source proche du groupe né de la fusion entre Morpho et Oberthur. Les équipes étant les mêmes, Docaposte met aussi la main sur une activité de stockage numérique pour les marchés réglementés (le jeu en ligne, notamment).
Le marché de la signature électronique est entré dans une nouvelle dimension
Cette acquisition, la seizième réalisée par Olivier Vallet en cinq ans, doit placer Docaposte en position de force sur un marché en plein boom. « La signature électronique est devenue un outil indispensable à la numérisation des parcours clients. En matière de RH, pendant les confinements, des embauches n'ont pas pu se faire parce que la signature du contrat de travail n'était pas dématérialisée. Le marché est aujourd'hui en croissance de 30 % par an », note le patron. Pour toutes ces raisons, Docaposte avait déjà mis la main l'an dernier sur une technologie développée par DocuSign, son principal concurrent.
Lire la suite : https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/la-poste-devient-un-acteur-majeur-de-la-signature-electronique-1378391
Sécurité
Sécurité : Emmanuel Macron souhaite savoir « jusqu'où les maires sont prêts à aller » en matière de partenariat
mairie-info.com - Par A.W
Publié le mardi 11 janvier 2022
Hausse du budget, présence policière accrue, brigades en milieu rural... le chef de l'Etat a détaillé le contenu de sa future loi Lopmi, qui apparaît comme une ébauche de son futur programme de campagne. Il a fait part de son souhait d'étendre la coopération entre police nationale et polices municipales.
En visite hier dans l'ex-hôpital Saint-Roch de Nice, sur le site du futur hôtel des polices, Emmanuel Macron a défendu son bilan et ses projets sur la sécurité pour l'après-2022, lors d’échanges avec des membres des forces de l'ordre, des élus, des magistrats ou encore des associations, et alors que le sujet est au coeur de la campagne présidentielle.
Il a ainsi annoncé le doublement du nombre de gendarmes et de policiers sur le terrain d'ici 2030, l’accroissement du budget sécurité de 15 milliards d'euros sur cinq ans ou encore la généralisation des amendes forfaitaires. Des mesures qui doivent être intégrées dans une « loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur » (Lopmi) qui sera présentée en mars en Conseil des ministres et qui... ne pourra donc pas être votée avant l’élection présidentielle. Celles-ci font donc figure de programme, les oppositions ayant d'ailleurs dénoncé un président « en campagne ».
« Aller plus loin » dans la coopération
Accompagné du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et de la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, le chef de l’Etat a été accueilli par le maire de la ville, Christian Estrosi, qui lui a remis symboliquement la clé du futur hôtel des polices qui réunira, à l’horizon 2025 et pour 220 millions d’euros, près de 2 000 fonctionnaires des polices nationale et municipale, des frontières ou encore judiciaire.
Ce n’est donc pas un hasard si le président de la République s’est rendu sur ce lieu qui permettra « de mutualiser l’ensemble des forces de sécurité », et où il a mis en avant sa « méthode nouvelle » pour « construire la sécurité du XXIe siècle ».
Et celui-ci de rappeler sa « philosophie » : « Décloisonner et avoir une approche de sécurité globale ». « Cela veut dire travailler avec toutes les villes qui y sont prêtes […]. Ces synergies, ce travail main dans la main entre police nationale et police municipale, entre notre gendarmerie nationale et nos polices municipales, est la clé pour réussir. Et, donc, ce décloisonnement entre les polices est un élément de notre efficacité. »
Intelligence artificielle
L’Intelligence Artificielle pour accélérer la lutte contre le cancer
Publié le 11 janvier 2022
Health Data Hub (HDH) et Unicancer ont signé une convention de partenariat en juillet 2021 pour construire ensemble le programme Unibase, avec pour objectif de créer un environnement de travail permettant de traiter les données de santé à travers des approches analytiques innovantes. Fin novembre, Unicancer et le HDH ont dévoilé ce programme et lancé le premier appel à manifestation d’intérêt (AMI) Unibase pour accélérer la recherche, à partir des données de vie réelle, en cancérologie.
En France, les cancers représentent en la première cause de décès chez l’homme et la seconde chez la femme, on recense plus de 380 000 cas chaque année. Les progrès médicaux et scientifiques ont permis de réaliser d’immenses avancées dans la lutte contre cette maladie, Unicancer et les Centres de lutte contre le cancer (CLCC) font partie des acteurs majeurs des évolutions récentes en cancérologie.
De nouvelles hypothèses de recherche ont vu le jour avec le développement de nouveaux biomarqueurs, la prédiction des effets des traitements et la meilleure prise en charge des populations fragiles ainsi que des cancers rares.
La France a de nombreux atouts : une recherche en médecine et en mathématiques appliquées parmi les meilleures du monde, une base de données médico-administratives remarquable et un écosystème de start-ups très actif dans ces domaines.
Des bases de données sécurisées
Il manquait néanmoins une infrastructure pour un système de base de données et de services liés : le Health data hub a été créé pour croiser les bases de données de santé et faciliter leurs utilisations par les nombreuses équipes de recherche et de développement avec un respect total de la vie privée des patients.
Le partenariat entre Unicancer et le HDH vise à mettre en relation les données disponibles et à les exploiter dans un environnement technologique sécurisé avec des méthodes d’intelligence artificielle, pour créer en trois ans une collection de bases de référence en cancérologie. Des bases de données seront à cet effet partagées entre les CLCC, les autres structures hospitalières et de ville, dans un environnement de haute sécurité respectant les principes de protection des données personnelles.
La centralisation des données, le croisement de sources multiples et le lien entre les données cliniques, d’imagerie et omiques sont les points forts novateurs de ce projet.
L’AMI pour une recherche collaborative en cancérologie
Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/lintelligence-artificielle-pour-accelerer-la-lutte-contre-le-cancer/
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Santé : L’intelligence artificielle à la poursuite des espèces hôtes des virus SRAS
lebigdata.fr - Oliva
Publié le 11 janvier 2022
L‘intelligence artificielle est en mesure de prédire quels virus vont infecter l’espèce humaine dans un avenir proche, selon une étude internationale.
Une équipe internationale de chercheurs dirigée par des scientifiques de l’université de Georgetown a montré que l’intelligence artificielle peut prédire avec une excellente probabilité quels virus vont infecter l’espèce humaine dans un avenir proche et dans quel endroit sur Terre ils sont le plus susceptibles d’apparaître et de se propager.
Les principaux hôtes des virus de type SRAS identifiés
« Si vous voulez trouver ces virus, vous devez commencer par dresser le profil de leurs hôtes – écologie et évolution », a expliqué Colin Carlson, auteur principal de l’étude. Son équipe a consacré 18 mois à valider plusieurs modèles prédictifs pour déterminer quelles espèces de chauves-souris pourraient être des hôtes pour les virus de type SRAS-CoV-2 – qui sont à l’origine de la pandémie actuelle du Covid-19.
« Avec l’intelligence artificielle, nous pouvons transformer les données sur les chauves-souris en prédictions concrètes, c’est-à-dire savoir où chercher le prochain cas de SRAS », a-t-il déclaré par ailleurs.
« L’un des résultats les plus importants de notre étude est une liste sélective, fondée sur des données, d’espèces de chauves-souris qui devraient faire l’objet d’une surveillance poussée », a expliqué pour sa part Daniel Becker, l’un des coauteurs du papier.
« Après avoir identifié ces hôtes probables, l’étape suivante consiste en effet à investir dans un programme de surveillance pour comprendre où et quand les betacoronavirus (le groupe auquel appartiennent les virus similaires au SRAS, NDLR) sont susceptibles d’apparaître », a-t-il dit par ailleurs.
Huit modèles prédictifs basés sur l’intelligence artificielle
Lire la suite : https://www.lebigdata.fr/sante-intelligence-artificielle-virus-sras
RGPD
Utiliser Google Analytics serait une violation du RGPD, selon l’Autriche
blogdumoderateur.com - Estelle Raffin
Publié le 13 janvier 2022
La décision est prise pour l’autorité autrichienne de protection des données : l’utilisation de Google Analytics va à l’encontre du RGPD.
L’utilisation de Google Analytics remise en question suite à plusieurs plaintes
L’autorité autrichienne considère que l’utilisation de Google Analytics est une violation du RGPD (Règlement général sur la protection des données). Cette décision survient après plusieurs plaintes déposées par l’ONG autrichienne NOYB (None Of Your Business), mettant en exergue le non-respect de l’arrêt « Schrems II » de la CJUE (Cours de justice de l’Union européenne) datant de 2020. Pour rappel, cet arrêt invalide le régime de transferts de données entre l’UE et les États-Unis. Il s’agit du refus de l’accord Privacy Shield.
C’est une décision très détaillée et judicieuse. L’essentiel est que les entreprises ne puissent plus utiliser les services cloud américains en Europe. Cela fait maintenant un an et demi que la Cour de justice l’a confirmé une deuxième fois, il est donc plus que temps que la loi soit également appliquée, souligne le président de l’ONG NOYB.
En effet, de nombreuses entreprises de l’UE utilisent Google Analytics et ont transmis leurs données à Google, ce qui leur permet de les traiter aux États-Unis. Aujourd’hui, l’autorité autrichienne de protection des données juge que ce comportement constitue une violation du droit de l’UE.
Autre nouvelle qui vient d’être dévoilée sur la même problématique : ce mardi, le Contrôleur européen de la protection des données (EDPS) a conclu que le Parlement européen n’avait pas respecté la législation en autorisant des cookies de Google Analytics et Stripe. Il n’aurait pas pris les mesures nécessaires pour s’assurer que les transferts de données vers les États-Unis soient en accord avec l’arrêt Schrems II, que nous évoquions ci-dessus.
La décision de la CJUE en partie ignorée par les entreprises américaines
Au cours de la procédure, Google a avoué que « toutes les données collectées via Google Analytics […] sont hébergées (c’est-à-dire stockées et traitées ultérieurement) aux États-Unis », ce qui signifie que cela concerne également les utilisateurs européens.
Au lieu d’adapter les services pour qu’ils soient conformes au RGPD, les entreprises américaines ont simplement essayé d’ajouter du texte à leurs politiques de confidentialité et d’ignorer la Cour de justice. De nombreuses entreprises de l’UE ont suivi l’exemple au lieu de passer à des options légales, a déclaré Max Schrems, président d’honneur de NOYB dans un communiqué.
Des actions similaires pourraient être prises dans d’autres pays de l’UE
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La recherche sur Internet de fuites d’informations (RIFI)
Publié le 11 janvier 2022
La recherche sur Internet de fuites d’informations (RIFI) a pour objectif de détecter, au plus tôt, une fuite de données. Les organismes qui souhaitent y recourir, ainsi que les prestataires de RIFI eux-mêmes, doivent respecter certaines règles, notamment le RGPD et le code pénal.
Qu’est-ce que la RIFI ?
La RIFI permet de détecter une fuite de données, qui peut être accidentelle (en raison de problèmes de sécurité, par négligence, etc.) ou intentionnelle et malveillante (suite à une cyberattaque, à des fins de vengeance ou de chantage, etc.) et peut conduire à rendre accessible sur le web, tout type de données, y compris des données personnelles.
Une opération de RIFI consiste à analyser le web de manière automatisée, afin de vérifier si des informations, préalablement identifiées par le biais de mots‑clés, ont été rendues publiques. Cela revient, pour un organisme, à rechercher dans le vaste océan du web, les données qui ont fuité. Cela implique donc d’analyser un important volume de données, y compris, des données personnelles. Une opération de RIFI se décompose schématiquement en 4 étapes, lors desquelles des données personnelles sont susceptibles d’être collectées et traitées :
- le choix des mots-clés qui alimentent l’opération – cela permet d’affiner la recherche et de se limiter aux données qui sont le plus susceptibles d’être pertinentes ;
- la recherche effective de données correspondant aux mots-clés préalablement déterminés sur Internet, y compris des zones spécifiques (forums spécialisés dans la revente de données par exemple) ;
- la remontée et le traitement des alertes par le prestataire ;
- la communication d’alertes qualifiées au client concerné.
Lors de l’analyse du web, toutes les données traitées (analysées pour vérifier leur correspondance avec les mots clés) ne sont pas collectées. En effet, seules les données pertinentes (donnant lieu à une correspondance) vis-à-vis des mots-clés déterminés, font l’objet d’une collecte et d’une conservation (voir ci-dessous, les règles applicables à la conservation des données).
Les deux utilisations les plus courantes de la RIFI sont la réalisation d’une veille active ou la correction d’une fuite avérée de données.
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Caméras dites « intelligentes » ou « augmentées » dans les espaces publics : la CNIL lance une consultation publique
Publié le 14 janvier 2022
La CNIL a constaté ces dernières années une augmentation significative des dispositifs de vidéo dite « intelligente » ou « augmentée » dans les lieux ouverts au public. Afin d’accompagner leur déploiement dans le respect des droits des personnes, elle soumet un projet de position à consultation publique jusqu’au 11 mars 2022.
Les dispositifs de vidéo dite « intelligente » ou « augmentée » sont constitués de logiciels de traitements automatisés d’images couplés à des caméras. Ils permettent d’extraire diverses informations à partir des flux vidéo qui en sont issus.
Ces dispositifs sont susceptibles d’être utilisés par tout type d’acteurs, publics comme privés, en particulier dans la rue ou des lieux ouverts au public pour satisfaire des objectifs divers tels que l’amélioration de la sécurité des personnes ou des biens, l’analyse de la fréquentation d’un lieu ou encore des opérations de publicité.
Après avoir reçu de nombreuses demandes de conseil et mené différents travaux sur le sujet, la CNIL publie aujourd’hui un projet de position concernant le déploiement de ces dispositifs dans les espaces publics et soumet ce document à consultation publique jusqu’au 11 mars 2022 inclus. Ce projet de position ne concerne pas les dispositifs de reconnaissance biométrique, dont la reconnaissance faciale.
Pourquoi la CNIL souhaite-elle prendre position aujourd’hui ?
Un appel à la vigilance depuis plusieurs années
Depuis 2017, la CNIL appelle à la vigilance concernant les évolutions des outils de vidéoprotection. En juin 2020, elle a notamment alerté sur la multiplication de certains dispositifs de vidéo « augmentée » dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire du COVID-19.
De tels dispositifs ne sont en aucun cas un simple « prolongement » technique des caméras existantes. Ils modifient leur nature même par leur capacité de détection et d’analyse automatisée. Ils posent, par conséquent, des questions éthiques et juridiques nouvelles.
Une réflexion nouvelle sur les enjeux de ces dispositifs au regard des libertés individuelles
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Blockchain
3 erreurs d’analyse de blockchain bloquant les enquêtes judiciaires
lemondeinformatique.fr - Duncan Hoffman (chroniqueur)
Publié le 10 janvier 2022
A bien des égards, la transparence inhérente aux blockchains facilite les enquêtes sur les cryptomonnaies pour les forces de l’ordre. Mais des pièges doivent être surmontées pour éviter de faire chou blanc.
Les blockchains agissent comme un grand registre permanent, consultable par le public, de la quasi-totalité des transactions en cryptomonnaies, permettant aux enquêteurs de suivre les mouvements de fonds entre les adresses de cryptomonnaies - ce qui n'est tout simplement pas possible avec la monnaie fiduciaire.
Cependant, les adresses de cryptomonnaies sont pseudonymes, les enquêteurs ont donc besoin de données fiables attribuant ces adresses à des services et des organisations afin de tirer des renseignements exploitables depuis les enregistrements de transactions des blockchains. Les attributions d'adresses incorrectes ou absentes et les malentendus sur la façon dont les entreprises de cryptomonnaies gèrent les fonds peuvent conduire à des conclusions erronées. Il est donc important que les enquêteurs utilisent les meilleurs outils d'analyse de blockchain pour limiter ces erreurs et mener à bien leurs analyses. Voici trois des erreurs les plus courantes commises dans les enquêtes sur les cryptomonnaies.
Se perdre dans les mixeurs de cryptomonnaies
Les mixeurs sont des services qui brouillent le chemin des fonds en regroupant les cryptomonnaies de plusieurs utilisateurs, et en re-distribuant à chacun un montant égal à ce qu'il a mis initialement, moins une commission de service. Chacun se retrouve avec un « mélange » des fonds que tous les autres ont mis en commun, ce qui rend plus difficile de relier les transactions entrantes et sortantes. Les criminels utilisent fréquemment les mixeurs pour tenter de dissimuler les origines illicites de leurs cryptomonnaies. Les mixeurs ne constituent pas nécessairement une impasse dans l'analyse de la blockchain - les enquêteurs peuvent souvent continuer à suivre les fonds même s'ils sont passés par ces services obscurcissants. Néanmoins, les enquêteurs doivent savoir qu'ils ont affaire à un mixeur, ce qui n'est possible que s'ils utilisent un outil d'analyse de la blockchain qui a marqué les adresses en question comme appartenant à un mixeur.
Prenons par exemple les transactions récentes effectuées par un administrateur de DarkSide, la souche de ransomware à l'origine de l'attaque contre Colonial Pipeline en mai dernier.
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