Revue de presse ADCET n° 153 du 24 Janvier 2022

Mobilité

Ile-de-France. le tunnel de la ligne 15 du grand paris express entièrement creusé

Publié le 17 janvier 2022

Par : Yann Goubin

Et d’une ! La première ligne du Grand Paris Express est désormais entièrement creusée. Marina, le dernier tunnelier de la ligne 15 sud, a percé la paroi sud de la « boîte » gare de Créteil-l’Echat, le 20 décembre vers 15 heures. Il a ainsi achevé le creusement des 37 kilomètres de tunnel de la ligne, dont 4 km de tunnel de service : voies de retournement, accès au centre de maintenance de Champigny-sur-Marne, au centre d’exploitation de Vitry-sur-Seine.

Les premiers kilomètres avaient été creusés à partir d’avril 2018 et jusqu’en juin2019, par Steffie-Orbival entre le puits de Champigny et l’ouvrage Sentier des marins soit 2,2 km. Les derniers, à partir de mars 2020 l’ont été par Marina entre le puits Arrighi (à l’est de la gare des Ardoines sur la commune de Vitry) et Créteil-l’Echat, soit 2,6 km.

Lire la suite : https://www.lettreducheminot.fr/transports-urbains/ile-de-france-le-tunnel-de-la-ligne-15-du-grand-paris-express-entierement-creuse/

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L’association Civipole lance son enquête mobilité en direction des habitants de la métropole de Grenoble

placegrenet.fr - Séverine Cattiaux
Publié le 17 janvier 2022
FLASH INFO – Vaste sujet qui ne laisse pas indifférent, les déplacements sur le territoire de la métropole de Grenoble font régulièrement l’objet d’enquêtes à l’initiative du Syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise (Smmag) et de ses partenaires. Ce sera, par contre, une première, pour l’association Civipole, anciennement baptisée Lahgglo, qui lance sa propre enquête mobilité.

« Quels modes de déplacements utilisez-vous en semaine ?», « Avez vous déjà entendu parler de l’autopartage ?» « L’aménagement actuel de la ville vous permet-il de vous déplacer facilement à pied ?» En une vingtaine de questions, l’enquête « Mobilité » de Civipole cherche à mieux cerner les pratiques des habitants du territoire de la métropole grenobloise en matière de déplacements, leurs difficultés éventuelles et leurs aspirations.

« Les données recueillies sont anonymes et confidentielles », précise Marianne Guihéneuf, volontaire en service civique qui pilote l’enquête de Civipole. Une association qui a vocation à défendre les intérêts des métropolitains et a par exemple pris part, en septembre 2021, à l’élaboration de la déclaration des droits des habitants et des habitantes

Une nouvelle enquête mobilité, pour quoi faire ?

Lire la suite : https://www.placegrenet.fr/2022/01/17/lassociation-civipole-lance-son-enquete-mobilite-en-direction-des-habitants-de-la-metropole-de-grenoble/557083

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Mobilités, emploi, logement : les priorités de Bordeaux Métropole pour 2022

placeco.fr - Alexandre Laurent

Publié le 17 janvier 2022

Du développement du ferroviaire au futur dossier sensible de la ZFE, le sujet des mobilités figure en tête des priorités affichées par l’exécutif métropolitain pour 2022, avec en point d’orgue le choix d’un nouveau délégataire pour les transports en commun. Les questions de l’emploi, de la régie de l’eau, du logement et du développement économique de la rive droite figurent également à l’agenda.

« L’épidémie ne nous a pas empêché de travailler », s’est félicité vendredi Alain Anziani, président de Bordeaux Métropole, lors de la présentation de ses vœux à la presse. Après une fin d’année marquée par l’adoption successive du nouveau schéma des mobilités, puis par celle de la feuille de route dédiée au développement économique, l’exécutif métropolitain entend désormais passer à la mise en œuvre, avec plusieurs jalons d’ores et déjà fixés à l’agenda 2022.

« La grande ambition pour 2022 sera le ferroviaire »

Sur la question des mobilités, l’année sera marquée par le choix du délégataire chargé d’opérer l’ensemble des transports en commun métropolitains (aujourd’hui gérés par Keolis), à compter du 1er janvier 2023 et pour une durée de huit ans. Sa désignation interviendra au mois de juillet. La Métropole prévoit en parallèle d’avancer sur l’idée, défendue par Alain Anziani, d’un téléphérique traversant la Garonne. Moquée par l’opposition, elle permettrait selon le président de faire transiter jusqu’à 17.000 passagers par jour, et profiterait aussi bien aux migrations pendulaires qu’à l’activité touristique. « Six scénarios seront soumis à consultation, nous en choisirons un en fin d’année », précise-t-il.

Le train, et sa place dans une approche multimodale, est cependant présenté comme la priorité métropolitaine numéro un. « La grande ambition pour 2022 sera le ferroviaire, qu’on est en train de redécouvrir », a déclaré Alain Anziani, en référence au projet de RER métropolitain - qualifié vendredi de « métro métropolitain ». « Je souhaite la mise en place d’un pass Navigo, qui fonctionne pour le train, le bus ou le tram. Nous discutons avec la Région et la SNCF sur ce point », a-t-il ajouté.

En attendant l’avènement du RER métropolitain, la Métropole prévoit la mise en service du tramway A vers l’aéroport pour 2023. Elle devrait par ailleurs poser, au premier semestre 2022, la première pierre de la future halte ferroviaire du Bouscat, avant de s’attaquer au sujet de la Médoquine, à Talence, amenée à devenir un lieu d’échange multimodal important. Du côté du bus express, ou bus à haut niveau de service, elle prévoit en 2022 la construction des premières stations de la ligne Bordeaux Saint-Aubin-de-Médoc, pour une mise en service programmée à l’horizon 2024. Le maître d’œuvre de la future ligne reliant le CHU Pellegrin à Malartic, à Gradignan, devrait quant à lui être nommé dans l’année.

ZFE et mobilités douces

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À Loos-en-Gohelle, une mobilité durable « sur mesure » construite avec les habitants

lagazettedescommunes.com - Auteur associé - Club Techni.Cités

Publié le 19 janvier 2022

Et si pour développer la mobilité durable et changer les habitudes de transport, les pouvoirs publics s'appuyaient davantage sur l'échelle de la ville et sur la participation des habitants ?

Marielle CuvelierUniversité Gustave Eiffel

La commune de Loos-en-Gohelle (Hauts-de-France) a servi de laboratoire dans le cadre d’une expérience pour développer la mobilité durable avec la participation des habitants. C’est l’hypothèse que nous avons tenté d’explorer avec des chercheurs de l’Université Gustave Eiffel et en collaboration avec l’équipe municipale à travers un projet dit de « recherche action » lancé en avril 2017 à Loos-en-Gohelle, une commune périurbaine des Hauts-de-France.

Cette expérimentation visait à construire en partenariat avec la population la transition vers des mobilités moins émettrices afin de réduire la trop grande dépendance d’un territoire périurbain à l’automobile individuelle, améliorer la qualité de vie des citoyens et lutter contre l’exclusion sociale.

Une commune engagée de longue date

Depuis une trentaine d’années, Loos-en-Gohelle (Hauts-de-France) s’est déjà engagée dans la construction d’un territoire qui réponde aux enjeux environnementaux. Elle s’appuie pour cela sur un dispositif ambitieux de participation des habitants, qui les associe au maximum aux projets.

Cette approche a donné des résultats en matière d’habitat (écoconstruction-rénovation), d’énergie (production d’énergie renouvelable), d’alimentation (conversion à l’agriculture biologique)… Et dans une moindre mesure dans le domaine de la mobilité au sein de la commune (voies cyclables, pédibus et service communal de transport à la personne).

Loos-en-Gohelle est à la fois un territoire d’expérimentation dans plusieurs secteurs et jouit d’une expertise et d’une expérience importante sur les questions d’implication de la population L’ambition du projet est donc d’inscrire la question de la mobilité dans la continuité des actions déjà engagées.

Mettre l’habitant au centre de la démarche

Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/785453/a-loos-en-gohelle-une-mobilite-durable-sur-mesure-construite-avec-les-habitants/

Cybersécurité

On peut détecter des malwares avec précision grâce... aux ondes électromagnétiques

O1net.com -  Gilbert Kallenborn - Journaliste

Publié le 16 janvier 2022

Les malwares exécutés sur de Rasperry P sont détectés par une antenne collée sur le processus. INRIA

Les fuites électromagnétiques générées par le processeur sont suffisamment caractéristiques pour savoir si un code malveillant vient de s’exécuter. On peut même distinguer son type et sa famille.  

On le sait, détecter un malware dans un ordinateur n’est pas une chose facile, car les pirates inventent sans arrêt de nouvelles techniques pour passer sous les radars. Le code malveillant est souvent obscurci et encodé, ce qui freine son analyse statique. Il est parfois doté de fonctions de protection capable de repérer la présence d’un environnement d’analyse, comme un bac à sable ou une machine virtuelle, ce qui complique les tentatives d’analyse dynamique.

Détecter un malware sur un objet connecté est encore plus compliqué, car ces équipements ne sont pas forcément compatibles avec les outils existants ou ne disposent pas des ressources suffisantes pour réaliser ce type d’analyse.

Un groupe de quatre chercheurs de l’INRIA vient de présenter une méthode innovante qui facilitera peut-être ce travail de détection. Dans un article récent, ils montrent qu’il est possible de dépister des malwares par le biais des fuites électromagnétiques du processeur. Comme n’importe quel élément traversé par un courant électrique, la puce génère en effet de faibles signaux. Ceux-ci sont caractérisés par une onde porteuse à la fréquence de l’horloge et des modulations provenant des différentes instructions exécutées. Ils peuvent être captés par l’intermédiaire d’une antenne et d’un oscilloscope.

Lire la suite : https://www.01net.com/actualites/on-peut-detecter-des-malwares-avec-precision-grace-aux-ondes-electromagnetiques-2053625.html

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En cas de cyberattaque, le “17 cyber” bientôt disponible

archimag.com - Avel Halsenbach

Publié le 18 janvier 2022

Le gouvernement souhaite renforcer son plan d’action en faveur de la cybersécurité et pour lutter contre la cybercriminalité. Pour cela, le projet “17 cyber”, un numéro d’urgence en cas de cyberattaques, a été dévoilé.   

Le ministre de l’Intérieur a détaillé les mesures concernant le numéro d’urgence destiné à prendre en charge les cyberattaques. Ce numéro s’adresse aux entreprises et aux particuliers, et sera accessible 24 heures sur 24. Il mettra les victimes en relation avec des professionnels travaillant au sein de structures comme l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) ou du ministère de l’Intérieur.  

> Lire aussi : Cybersécurité : les bonnes pratiques et outils pour protéger votre organisation

Ce service permet aux victimes de connaître les risques et les solutions face à ces incidents. Quant aux professionnels au bout du fil, leur rôle sera d’accompagner juridiquement les victimes dans leurs démarches, comme le dépôt de plainte ou l’obtention de preuves numériques.  

Une hausse du cybercrime  

“Le cyber est l’élément de menace de demain”, explique le gouvernement. En effet, celui-ci estime qu’une majeure partie des citoyens subiront une tentative d’escroquerie sur internet d’ici cinq ans. C’est également le cas pour les entreprises. En 2021, une sur deux a été victime du danger cyber.  

Lire la suite : https://www.archimag.com/vie-numerique/2022/01/17/en-cas-cyberattaque-17-cyber-bientot-disponible

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La cybersécurité inquiète plus les patrons que le Covid

lesechos.fr - Richard Hiault

Publié le 17 janvier 2022

L'enquête annuelle du cabinet PwC auprès de dirigeants d'entreprises partout dans le monde révèle leur confiance dans leur activité. S'étant adaptés à la crise sanitaire, ils ont pour principal sujet de préoccupation la sécurité de leurs systèmes informatiques.

Visiblement, les chefs d'entreprise n'ont guère de crainte sur les conséquences à venir de la pandémie du Covid-19 dans sa variante Omicron. Selon l'enquête annuelle effectuée par le cabinet PwC en interrogeant quelque 4.500 patrons de 89 pays, l'optimisme est de mise.

Plus de 75 % d'entre eux s'attendent à ce que la croissance économique s'améliore dans les douze prochains mois. Ils sont même 85 % en France à se montrer aussi confiant dans l'avenir. « C'est la première fois, dans notre enquête, que les chefs d'entreprises français sont plus confiants que leurs homologues des autres pays », observe Patrice Morot, Président de PwC France et Maghreb.

 

Les patrons français sont parmi les plus optimistes au monde.PwC

En filigrane, l'optimisme se fonde sur le fait que les entreprises se sont adaptées à la situation sanitaire. « Nous ne sommes plus en mars 2020 où tout le monde était confiné, les villes étaient désertes et certaines entreprises obligées de fermer », témoigne Patrice Morot.

La Chine se distingue

A court terme cependant, les patrons chinois se montrent plus soucieux que leurs homologues étrangers en ce qui concerne l'évolution de leur chiffre d'affaires. Seulement 48 % d'entre eux s'attendent à une amélioration de leur activité dans l'année qui vient contre 67 % pour les patrons américains et 60 % pour les européens. Sans doute faut-il voir là les répercussions liées aux difficultés du groupe immobilier chinois Evergrande .

Lire la suite : https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/la-cybersecurite-inquiete-plus-les-patrons-que-le-covid-1379553

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Cybersécurité des entreprises françaises en 2022 - Le CESIN dévoile les résultats de son 7è Baromètre annuel avec Opinion Way.

cesin.fr

Publié le 17 Janvier 2022

Paris – Afin de mieux cerner l’état de l’art et la perception de la cybersécurité et de ses enjeux au sein des entreprises françaises, le CESIN publie depuis 2015 son baromètre annuel avec OpinionWay. L’association dévoile aujourd’hui les résultats de cette nouvelle enquête indépendante et exclusive menée auprès de ses membres, Directeurs Cybersécurité et Responsables Sécurité des Systèmes d'Information (RSSI) des entreprises françaises. Ce sondage OpinionWay pour le CESIN porte sur un échantillon de 282 répondants, membres du CESIN.

En 2021 plus d’une entreprise sur deux déclare avoir subi entre une et trois attaques cyber au cours de l’année. Ce chiffre tient compte uniquement des attaques réussies, ayant eu des répercussions flagrantes pour les victimes (cf : définition de Cyber-attaque pour l’enquête CESIN-OpinionWay 1).

Il faut souligner que l’ampleur et la virulence des attaques ne cessentd’augmenter. En effet 6 entreprises sur 10 ont connu un impact sur leur business, avec pour principaux retentissements une perturbation de la production (21%), et/ou une compromission d’information (14%), et/ou une indisponibilité du site web pendant une période significative.

Le Phishing reste le vecteur d’attaque le plus fréquent. 73% des entreprises déclarent le phishing comme vecteur d’entrée principal pour les attaques subies. Les autres moyens de transmission sont, l’exploitation des failles (53%), et en augmentation, l’attaque par rebond via un prestataire (21%). Ce dernier axe s’est illustré ces derniers mois par des incidents retentissants comme le piratage de SolarWinds ou encore la faille d’Apache, Log4J.

Les attaques par ransomware ont touché 1 entreprise sur 5 parmi les répondants. Face à cette déferlante, on note en corollaire l’augmentation des campagnes desensibilisation auprès des utilisateurs, le déploiement d’EDR (+16 points) et le durcissement de l’AD (+9 points). Par ailleurs, 4 entreprises sur 10 ont recours à des programmes d’entrainement à la crise cyber, et 47% déclarent que c’est en projet.

De surcroît, les entreprises ont dû revoir massivement leurs dispositifs de sécurité dans le contexte de crise sanitaire et d’intensification du télétravail. 63% d’entre elles ont généralisé le recours à l’authentification multi-facteurs (MFA) et 70% ont mené des campagnes de sensibilisation liées aux risques de ce nouveau mode de travail pour beaucoup de salariés.

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Lire la suite : https://www.cesin.fr/actu-7eme-edition-du-barometre-annuel-du-cesin-enquete-exclusive-sur-la-cybersecurite-des-entreprises-francaises.html

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Cybersécurité. Secure-IC lève 20 millions d’euros pour protéger les objets connectés

ouest-france.fr  - Nicole Conquer

Publié le 20 janvier 2022

Créé en 2010, l’entreprise leader en cybersécurité, basée à Cesson-Sévigné, près de Rennes, réalise sa première levée de fonds à 20 millions d’euros.

« Secure-IC est la seule entreprise en France à gérer la sécurité de bout en bout », explique Julie Paul-Couvert, la directrice de communication. En douze ans l’entreprise, basée à Cesson-Sévigné, près de Rennes, a creusé son sillon dans le secteur de la cybersécurité des objets connectés et des systèmes embarqués.

Plus de 200 brevets internationaux

Présentes au travers le monde, ses solutions intégrées dans les puces électroniques et les circuits sont protégées par plus de 200 brevets internationaux. L’entreprise développe des solutions de protection contre les cyberattaques : « soit des centaines de millions de puces électroniques pour les smartphones, ordinateurs portables, cloud, santé ou véhicules électriques ».

La société bretonne, créée en 2010, grâce à « une jolie rencontre entre deux ingénieurs, Hassan Triqui et Sylvain Guilley, pour développer des solutions de protection contre les cyberattaques, » était jusqu’à présent autofinancée. Ce jeudi 20 janvier, elle annonce une première levée de fonds de 20 millions d’euros.

Lire la suite : https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/cybersecurite-secure-ic-leve-20-millions-d-euros-pour-proteger-les-objets-connectes-0ac93cd8-79dc-11ec-9d68-1db1fd3bed84

Blockchain

Consommation : pour améliorer la traçabilité des produits, industriels et supermarchés misent sur la “blockchain”

sudouest.fr - Sud-Ouest avec AFP

Publié le 21 janvier 2022

Pouvoir consulter la provenance d’un produit et les étapes de sa fabrication en le scannant avec son téléphone, c’est la promesse que font désormais certains industriels et distributeurs grâce à la « blockchain »

Pour le client, il suffit de scanner un QR code présent sur l’emballage pour accéder à une liste d’informations sur le produit. Pour un poulet par exemple, on apprendra où l’œuf a été couvé, sa date d’éclosion, combien de temps il a été placé en élevage et dans quelles conditions, jusqu’à sa date d’abattage et son transport vers le supermarché.

Le système repose sur la technologie « blockchain » développée pour les cryptomonnaies : les acteurs de la chaîne de production doivent tous rentrer des informations sur le produit et des preuves de ce qu’ils avancent dans une sorte de grand registre partagé. La particularité de la blockchain est qu’elle les encode dans des « blocs » qui ne pourront ensuite plus être modifiés.

Sécurité, transparence et vérité

Ces dernières années, ils sont ainsi nombreux à s’être lancés dans ce type d’initiatives : c’est le cas des supermarchés américains Walmart, de Carrefour, Auchan, Danone, Nestlé, Mondelez, Herta ou encore des farines Francine.

Dans ce système qui se veut sécurisé et transparent, il reste néanmoins possible de donner des informations partielles ou fausses. En juillet 2019, l'UFC-Que Choisir reprochait ainsi au système de blockchain utilisé sur la purée Mousline de ne pas donner suffisamment d’informations sur la recette et les additifs utilisés.

Lire la suite : https://www.sudouest.fr/economie/conso-distribution/consommation-pour-ameliorer-la-tracabilite-des-produits-industriels-et-supermarches-misent-sur-le-numerique-7917128.php

5G

5G près des aéroports : 5 minutes pour comprendre la crainte d’un «chaos» aux États-Unis

leparisien.fr - Anissa Hammadi

Publié le 18 janvier 2022

Le déploiement d’un nouveau service 5G près des tours de contrôle, ce mercredi, pourrait interférer avec les appareils à bord des avions. Lundi soir, les compagnies aériennes envisageaient d’annuler certains vols internationaux qui devaient arriver aux États-Unis en milieu de semaine.

Les patrons de dix compagnies aériennes américaines ont mis en garde lundi les autorités des États-Unis du potentiel « chaos » que représenterait le déploiement mercredi de la technologie d’Internet mobile ultrarapide 5G autour des aéroports, à moins de deux miles (3,2 km) des tours de contrôle.

« Une intervention immédiate est nécessaire pour empêcher une importante perturbation opérationnelle pour les passagers, les transporteurs, les chaînes d’approvisionnement et la livraison de fournitures médicales essentielles », écrivent-ils dans une lettre.

Les compagnies aériennes, telles qu’American Airlines, Delta Air Lines, ou encore United Airlines, ont averti que le nouveau service 5G « pourrait potentiellement bloquer des dizaines de milliers d’Américains à l’étranger ». À tel point que lundi soir, elles envisageaient de commencer à annuler certains vols internationaux qui devaient arriver aux États-Unis mercredi.

Quel est le problème ?

À bord des avions, le radioaltimètre utilise des fréquences trop proches de la bande de fréquence C, celle que va utiliser le nouveau service 5G. De potentielles interférences pourraient donc affecter les instruments sensibles de l’avion et entraver considérablement les opérations par faible visibilité, avertit la Federal Aviation Administration (FAA, l’agence de sécurité aérienne américaine).

C’est un problème aux États-Unis car les fréquences de leur bande C sont plus « hautes » dans le spectre, et donc plus proches de celles des radioaltimètres, qu’en Europe, où la bande d’un radioaltimètre se situe entre 4,2 et 4,4 GHz, tandis que la bande C de la 5G aux États-Unis se situe entre 3,7 et 4 GHz (3,98 précisément). « Ce faible écart de 0,2 GHz permet les interférences », résume Olivier Rigazio, pilote de ligne et porte-parole du SNPL (syndicat national des pilotes de ligne).

Lire la suite : https://www.leparisien.fr/economie/5g-pres-des-aeroports-5-minutes-pour-comprendre-la-crainte-dun-chaos-aux-etats-unis-18-01-2022-POSWMARX2NGE5E2ULBWCZ53SQU.php

CNIL

« Bac à sable données personnelles » : la CNIL lance un appel à projets concernant les outils numériques éducatifs

cnil.fr

Publié le 18 janvier 2022

Le nouveau « bac à sable » de la CNIL sera dédié aux outils numériques éducatifs : 5 projets innovants pourront bénéficier de son appui et de son expertise pour proposer, aux utilisateurs, un service ou un produit conforme à la règlementation et respectueux de la vie privée. L’appel à projets est ouvert jusqu’au 25 février 2022.

Qu’est-ce que le « bac à sable données personnelles » de la CNIL ?

En 2022, pour sa deuxième édition, le « bac à sable » de la CNIL propose un accompagnement renforcé de 5 projets numériques innovants dans le domaine de l’éducation. Il s’agit de mettre en œuvre le principe de la vie privée dès la conception (privacy by design) à un stade précoce du développement des projets qui seront accompagnés grâce à un dialogue privilégié avec la CNIL. Ce dispositif s’inscrit dans l’action de la CNIL en soutien à l’innovation, qui représente une de ses grandes missions.

Dans le cadre du « bac à sable », les équipes de la CNIL accompagnent les lauréats pendant une durée déterminée pour résoudre les difficultés identifiées (« questions à résoudre ») et sont disponibles pour répondre aux autres interrogations relatives à la protection des données.

Des contacts étroits et répétés avec les équipes juridiques et techniques de la CNIL apporteront ainsi des conseils pratiques sur les solutions développées par les porteurs de projets. Cependant, le « bac à sable » n’a pas vocation à mettre à disposition des lauréats une architecture informatique ou technique de test du projet.

Le « bac à sable » ne peut conduire à lever les contraintes réglementaires, même temporairement, car les textes européens en matière de protection des données (RGPD) ne prévoient pas de dérogation pour ce motif. En revanche, il pourra permettre de mobiliser les marges d’interprétation et d’application des textes.

Conformément à la Charte d’accompagnement de la CNIL, les services des contrôles de l’institution n’auront pas connaissance des projets du « bac à sable » pendant la durée de l’expérimentation, ni accès au dossier par la suite. Le « bac à sable » n’apporte pas une immunité en termes de conformité après la période d’accompagnement : le porteur de projet reste pleinement responsable des conditions de mise en œuvre de son projet, au titre du principe de responsabilité du RGPD.

Quels sont les critères de sélection ?

Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/bac-sable-donnees-personnelles-la-cnil-lance-un-appel-projets-concernant-les-outils-numeriques

Internet des Objets

Bruxelles s'inquiète de l'ultra concentration des entreprises dans le secteur de l'IoT

usine-digitale.fr - Alice Vitard

Publié le 21 janvier 2022

La Commission européenne vient de rendre les conclusions de son enquête sectorielle sur l'IoT grand public. Elle affirme que le marché est concentré dans la main de quelques entreprises (Google, Apple et Amazon) ce qui empêche les nouveaux entrants. L'accès aux données et le manque d'interopérabilité sont également des sujets de préoccupation. L'institution se réserve désormais le droit d'ouvrir des enquêtes spécifiques sur le comportement d'une entreprise en particulier.

Les craintes de la Commission européenne se confirment : le secteur de l'IoT grand public est marqué par une forte concentration des acteurs, ce qui soulève des préoccupations anticoncurrentielles. C'est le résultat d'une enquête sectorielle publié le 20 janvier 2022, lancée en juillet 2020 dans le cadre de la stratégie numérique de la Commission.

De futures enquêtes ?

Les enquêtes sectorielles permettent à l'exécutif bruxellois de disposer d'une vision globale du fonctionnement d'un marché et de détecter des pratiques qui pourront ensuite provoquer l'ouverture d'une enquête spécifique sur le comportement d'une entreprise en particulier. Ces procédures peuvent par ailleurs inciter les entreprises à revoir leurs pratiques commerciales, explique la Commission.

Si Bruxelles s'intéresse à l'IoT, c'est que ce marché est important. Les revenus de l'IoT grand public devraient atteindre près de 408,7 milliards d'euros d'ici 2030, d'après la Commission. Les objets connectés devraient être 22,3 milliards d'ici à 2024 dans le monde, ajoute-t-elle.

"De fortes barrières"

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/bruxelles-s-inquiete-de-l-ultra-concentration-des-entreprises-dans-le-secteur-de-l-iot.N1776347

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IoT : les entreprises veulent des solutions clés en main pour gagner du temps

itsocial.frPhilippe Richard -

Publié le 21 janvier 2022

Un rapport d’Oracle montre que 64 % des décideurs de l'Internet des objets (IoT) dans les entreprises préfèrent une solution IoT prête à l'emploi à une offre personnalisée.

Le rapport d'Oracle, intitulé « 5 Best Practices of Leading IoT Adopters », indique que les entreprises qui adoptent l'IoT sont « de plus en plus demandeuses d'une voie d'accès facile aux capacités de l'IoT, ce qui permet d'obtenir plus rapidement de la valeur ».

Ce rapport s’appuie sur une enquête menée avec Transforma Insights auprès de 800 personnes ayant un rôle de conseiller ou de décideur dans le déploiement de l'IoT dans une entreprise d'au moins 500 employés (1 000 aux États-Unis) et dans plusieurs pays dont la France.

Principal résultat, 75 % des professionnels interrogés souhaitent que la connectivité soit intégrée ou regroupée par le fournisseur de la solution, et 70 % souhaitent que les fournisseurs incluent des outils de données et d'analyse dans le cadre d'une solution complète.

Des délais plus courts

Les produits commerciaux prêts à l'emploi accélèrent les déploiements. Les délais de déploiement des solutions commerciales sont en moyenne de 8,5 mois, contre une moyenne sectorielle d'environ 11 mois, ce qui suggère que l'utilisation croissante de solutions standardisées accélère les délais de mise en service.

La sécurité publique/gouvernement (51 %) et les services publics (45 %) ont les délais les plus courts, visant un déploiement de l'IoT dans les six mois.

Lire la suite : https://itsocial.fr/partenaires/oracle-partenaire/articles-oracle/iot-les-entreprises-veulent-des-solutions-cles-en-main-pour-gagner-du-temps/

RGPD

Google réclame un cadre de transfert des données sécurisé entre les Etats-Unis et l'UE

zdnet.fr Allison Murray

Publié le 21 Janvier 2022

Technologie : Près d'un an et demi après l'invalidation du Privacy Shield, le géant de la technologie américain souhaite que les législateurs européens et américains établissent de nouvelles règles pour les transferts de données entre nations.

Depuis l'invalidation du Privacy Shield, aucun cadre protecteur équivalent n'est venu à date le remplacer, malgré la salve de clauses contractuelles types (CCT) adoptées par la Commission européenne l'an passé pour sécuriser les échanges de données à caractère personnel. Dans ce contexte, Google demande aux législateurs américains et européens d'établir de nouvelles règles pour un cadre de transfert sécurisé des données.

Kent Walker, président des affaires mondiales et directeur juridique de Google, a publié mercredi un billet de blog sur le cadre actuel de transfert des données qui pose problème entre les Etats-Unis et l'Union européenne, où il espère qu'un accord succédant au Privacy Shield soit « finalisé rapidement ».

Le Règlement général sur la protection des données (RGPD) est entré en vigueur en 2018 pour réguler la confidentialité des données afin d'assurer une plus grande confidentialité aux citoyens, de leur fournir une meilleure compréhension de leurs droits lorsqu'ils transmettent des données personnelles et d'encourager les organisations à prendre davantage de précautions lors du traitement de ces informations. Selon les termes du RGPD, les organisations doivent s'assurer que les données personnelles sont recueillies légalement et dans des conditions strictes. En outre, ceux qui collectent et gèrent les données doivent les protéger contre toute utilisation ou exploitation abusive et respecter les droits des propriétaires des données – sous peine de sanctions.

Un cadre durable pour la stabilité des entreprises

Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/google-reclame-un-cadre-de-transfert-des-donnees-securise-entre-les-tats-unis-et-l-ue-39936061.htm

Services publics

« Quel service public demain? » : un débat pour la présidentielle

lagazettedescommunes.com - La rédaction

Publié le 20 janvier 2022

Le think tank Le Sens du service public organise, le 28 janvier, en présentiel et en distanciel une demi-journée de rencontre au cours de laquelle les représentants de candidats à l’élection présidentielle viendront présenter leur vision du service public, demain. Inscrivez-vous à la rencontre.

Le 28 janvier, à Angers, le think tank Le Sens du service public recevra les représentants de candidats à l’élection présidentielle pour recueillir leur vision du service public, et débattre du service public « pour demain ».

La demi-journée permettra également d’échanger avec des chercheurs, et découvrir le manifeste pour la présidentielle 2022 du think tank.

Les travaux pourront être suivis sur place, ou en direct sur la chaîne youtube de Sens du service public, après inscription.

Programme

14h00 : Table ronde

• Claire Lemercier « La valeur du service public »

• Daniel Agacinski et Céline Danion « L’Etat qu’il nous faut »

animée par Jean-Marc Vittori, journaliste aux Echos

15h30 : Présentation du Manifeste « Le sens du service public »

16h00 : Interventions des candidats à la présidentielle, ou leurs représentants

• Clémentine AUTAIN, députée LFI

• Guillaume GAROT, député PS

• Guillaume GOUFFIER-CHA, député LREM

• Stéphane PIEDNOIR, sénateur LR

• Eva SAS, porte-parole EELV

• Christiane TAUBIRA, candidate à la présidentielle.

Débats modérées par Jean-Marc Vittori

Source : https://www.lagazettedescommunes.com/785762/quel-service-public-demain-un-debat-pour-la-presidentielle/