Mobilité
REME : Strasbourg veut faire du train un transport en commun comme les autres
actu.fr - Camille Balzinger
Publié le 04 Février 2022
Dès le 12 décembre 2022, les trains feront partie intégrante des modes de transports de l'Eurométropole de Strasbourg... et au delà. Une intermodalité proche du RER parisien.
À partir du 11 décembre, un abonnement CTS permettra de prendre le TER au sein de l’Eurométropole de Strasbourg. (©Ivan Capecchi / Actu Strasbourg)
À partir de décembre 2022, une dizaine de gares de l’Eurométropole de Strasbourg verront leur trafic ferroviaire augmenter
Le Réseau Express Métropolitain Européen (REME pour les intimes) est un projet cofinancé par Strasbourg et la Région Grand Est. Il veut favoriser les transports en train plutôt qu’en voiture individuelle, d’ici 2026.
Augmentation du nombre de trains par jour et élargissement des horaires
Concrètement, à partir de décembre, plus de trains circuleront entre les dix gares de l’Eurométropole de Strasbourg. Et qui dit plus de trains dit moins d’attente pour les usagers : « Aux heures de pointe, un passage toutes les 10 à 15 minutes et toutes les demi-heures en milieu de journée », explique Alain Jund, vice-Président en charge des mobilités.
Quant aux horaires de passage, celles-ci iront de « 5h du matin à 22h », précise Jund. Pour un service minimum assuré entre les deux, « ce n’est pas prévu ».
À lire aussi
Une tarification à définir pour les usagers
« Au sein de l’Eurométropole de Strasbourg, les tarifs seront les mêmes que ceux de la CTS », explique Alain Jund. Les moins de 18 ans pourront ainsi prendre le train gratuitement. « Mais nous devons réfléchir à une simplification des tarifs d’ici décembre », conçoit-il.
Lire la suite : https://actu.fr/grand-est/strasbourg_67482/reme-strasbourg-veut-faire-du-train-un-transport-en-commun-comme-les-autres_48434632.html
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La ville apaisée, une utopie réaliste
lagazettedescommunes.com - Olivier Descamps
Publié le 04 Février 2022
Les collectivités décidées à tourner le dos au tout voiture ont de nombreuses expériences sur lesquelles s’appuyer en Europe. Parmi les bonnes pratiques mises en avant lors d’un colloque du Cerema et de Rue de l’avenir, organisé le 3 février : l’îlotage qui empêche les automobilistes de traverser des quartiers qui ont besoin d’espaces pour développer le vélo et la marche à pied.
Le discours de certains élus a beau chercher à noyer le poisson, les questions de mobilité urbaine continuent à opposer. D’un côté, les partisans de la liberté de circuler en voiture. De l’autre, ceux qui estiment qu’elle doit laisser la place à des modes de transport doux ou actifs, afin de réduire l’encombrement, la sédentarité des habitants, la pollution ou le bruit. Jeudi 3 février, c’est à eux que s’adressait une conférence sur les territoires apaisés organisée par le Cerema et l’association Rue de l’avenir.
Avec quelques arguments : « Cela fait quarante ans que l’aménagement des territoires est organisé autour des automobiles. Mais pendant des centaines d’années, les villes ont fonctionné sans et ça marchait très bien. Retournons le constat. Ça ne fait que quarante ans qu’on pense les territoires pour l’automobile. Corrigeons ces quarante ans », souligne le sociologue Vincent Kaufman. Avec aussi des messages d’espoir : « Le monde sans voiture, on n’en est pas toujours si loin, poursuit-il. Un certain nombre d’agglomérations en Europe arrivent déjà à faire en sorte que les ménages ne soient pas tous motorisés, y compris dans les villes de petite taille. 50 % des habitants de Zurich n’ont pas de voiture, par exemple. » Avec enfin de nombreuses bonnes pratiques sur lesquelles s’appuyer.
Suicide politique ?
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Moins de morts sur les routes mais année noire pour les cyclistes
maire-info.com - Anne-Sophie Labadie - AFP
Publié le 1er Février 2022
Le nombre de cyclistes morts dans des accidents routiers en France métropolitaine a bondi de 21% en 2021 par rapport à 2019 avant la pandémie, mais le nombre global de tués est en baisse de 9%, a indiqué lundi la Sécurité routière.
Un total de 2 947 personnes ont perdu la vie en 2021 sur les routes de métropole.
Ce bilan annuel - provisoire - reste sous la barre symbolique des 3 000 morts, comme en 2020 quand 2 541 personnes étaient décédées dans un accident de la route, ce qui correspondait au plus bas niveau depuis 1924, sous l’effet de la réduction de la circulation causée par la crise sanitaire.
L’Observatoire national interministériel de la Sécurité routière souligne que le couvre-feu instauré en 2021 et la fermeture des discothèques au premier semestre et en décembre « ont pu limiter les déplacements notamment festifs de nuit ». Le télétravail a également pu « influer sur l’exposition au risque ».
Il en résulte une mortalité routière en baisse pour les automobilistes (1 411 tués), pour les utilisateurs de deux-roues motorisés (670 décès) et pour les piétons (416 morts). Est également annoncée une baisse de 4 % des accidents corporels enregistrés par les forces de l’ordre (53 620 accidents) et de 5 % du nombre de blessés (67.141).
Cependant, « le trafic routier semble avoir retrouvé en 2021 un niveau proche de celui d’avant crise », selon le communiqué.
Et, pour la première fois depuis vingt ans, le nombre de cyclistes tués a dépassé les 200. Au total, 226 cyclistes ont trouvé la mort en 2021, soit 39 de plus qu’en 2019, 48 de plus qu’en 2020.
« Cyclistes plus vulnérables »
Lire la suite : https://www.maire-info.com/mobilite-durable/moins-morts-sur-les-routes-mais-annee-noire-pour-les-cyclistes-article-26062
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MaaS : l’année 2022 sera sous le signe de la multimodalité
tom.travel.com - Margot Ladiray
Publié le 03 Février 2022
FreeNow dévoile son rapport MaaS 2022 et les grandes tendances de la mobilité. Si le groupe a observé une diminution des trajets via son application à cause de la pandémie, la multimodalité semble plus que jamais adoptée par les voyageurs.
En 2021, FreeNow enregistrait 54 millions d’utilisateurs à travers l’Europe. Parmi ses principaux marchés, le pays où la multimodalité est la plus développée est l’Allemagne. Dans le Top 6 des villes ayant le plus fort taux de « MaaS usage » arrivent en tête Berlin et Hambourg, suivies de Paris et Munich. Les options de déplacement les plus sollicitées, elles, sont le covoiturage et les trottinettes électriques. Si les courses en taxi et VTC n’ont pas diminuées, elles sont désormais pour la plupart couplées avec une de ces options. Alors le MaaS est-il l’avenir de la mobilité urbaine ? En effet, la multimodalité s’apprête à prendre encore plus d’ampleur en 2022 et séduira de nouveaux groupes de voyageurs. Pour répondre à cette demande, le groupe a renforcé son offre grâce à de nouveaux partenariats (ShareNow, Dott, Tier, Cooltra…) et souhaite se transformer en « super app » de la mobilité européenne.
Le groupe identifie plusieurs grandes tendances pour l’année 2022 en matière de mobilité dont une « e-volution » de la flotte et une offre élargie. Dans une démarche de réduction de leur emprunte carbone, les voyageurs et chauffeurs privilégient davantage les véhicules électriques et les éco-options seront désormais une priorité. Toujours dans une volonté de réduire les émissions de CO2, les villes devront pouvoir donner accès à davantage d’options multimodales et prioriser les solutions de transport vertes, contre la mobilité individuelle. Les plateformes MaaS vont ainsi devenir essentielles. L’objectif : réduire au maximum (voire bannir) les véhicules individuels. Enfin, l’application de mobilité unique devient la priorité. Selon FreeNow, les voyageurs exigent une application tout en un, où chaque offre de mobilité est intégrée tout en jouant la carte de l’ultra personnalisation.
Lire la suite : https://www.tom.travel/2022/02/03/maas-lannee-2022-sera-sous-le-signe-de-la-multimodalite/
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Lille-Lesquin : ce que dit l’étude d’impact sur l’agrandissement de l’aéroport
mediacites.fr - Pierre Leibovici
Publié le 01 Février 2022
Mediacités s'est plongé dans les 8 000 pages du dossier d’enquête publique portant sur l’extension de l’aéroport lillois, dont les travaux doivent débuter fin 2022. Bilan carbone, bruit, bétonisation : l’étude d’impact peine à rassurer les associations écologistes et les riverains.
On s’est mis à plusieurs pour les compter. » Constant Motte, coprésident de l’association Non à l’agrandissement de l’aéroport de Lille (NADA), recense 8 000 pages dans le dossier numérique de l’enquête publique portant sur la modernisation de l’aéroport de Lille-Lesquin, mis en ligne lundi 10 janvier. Le militant écologiste admet boire « beaucoup de café » ces derniers jours pour approfondir le dossier et espérer peser sur la consultation, ouverte jusqu’au lundi 14 février. « C’est une stratégie classique pour ce type de grands projets : des rapports très longs, qui fourmillent d’annexes et qui ne laissent pas le temps de produire une contre-expertise indépendante », juge-t-il.
Au milieu des dizaines de pièces administratives, on trouve toutefois un guide de lecture et un « résumé non-technique » (121 pages) qui synthétise les grands points de tension du dossier : émissions de gaz à effet de serre, qualité de l’air, impact pour les sols et les sous-sols, etc. « Abondamment illustré, le résumé non-technique est particulièrement clair et didactique », relevait l’Autorité environnementale dans un avis rendu en novembre 2021. Mais « sur le fond, il présente les mêmes qualités et défauts que l’étude d’impact [déposée l’été dernier, NDLR] », tranchent les experts.
Il faut dire qu’Aéroport de Lille (ADL), le concessionnaire dont Eiffage est l’actionnaire majoritaire, a vu grand : 100,9 millions d’euros d’investissements d’ici la fin de la délégation de service public, en 2039. Objet des travaux ? Une « modernisation » présentée comme indispensable pour mettre les installations en conformité avec les règles de sécurité aériennes et pour accueillir jusqu’à 3,9 millions de passagers en 2039, contre 2,2 millions en 2019. Dans le détail, 13 % (13,4 millions d’euros) de l’investissement prévu concerne la mise aux normes, le reste (87,5 millions d’euros) étant destiné à un agrandissement que beaucoup, des communes limitrophes aux associations écologistes, jugent dangereux pour l’environnement.
En coulisses
Lire la suite : https://www.mediacites.fr/decryptage/lille/2022/02/01/lille-lesquin-ce-que-dit-letude-dimpact-sur-lagrandissement-de-laeroport/
Services publics
Marchandisation des services publics : aux frontières de la légalité ?
lagazettedescommunes.com - Laura Fernandez Rodriguez • dans : Dossiers d'actualité, France
Publié le 03 Février 2022 Par Laura Fernandez Rodriguez • dans : Dossiers d'actualité, France
La dématérialisation des services publics a entraîné l’émergence de nouveaux acteurs, intermédiaires privés qui accompagnent les usagers perdus dans les arcanes administratives. Mais l'activité économique, qui consiste à tarifer la réalisation des démarches en vue d’obtenir des aides sociales, est-elle encadrée par le législateur ? Ces pratiques soulèvent une foule de questions aux yeux de nombre de spécialistes, voire pourraient s'avérer contraires à la loi. 4e volet de notre enquête.
« Sera puni d’une amende de 4 500 euros tout intermédiaire convaincu d’avoir offert ou fait offrir ses services moyennant émoluments convenus d’avance, à un allocataire en vue de lui faire obtenir des prestations qui peuvent lui être dues. »
C’est sur cet article L.554-2 du code de la sécurité sociale, que mise Joran Le Gall dans le dossier qu’il a constitué à l’encontre d’un acteur privé et qu’il a envoyé à plusieurs administrations, au ministère de la Santé et au Défenseur des droits (1). « J’espère que les institutions vont s’en saisir, et vont mener leurs instructions », indique le président de l’Association nationale des assistants de service social (Anas) à « La Gazette ».
« Sont-ils passés à côté » ?
De leur côté, Nadia Okbani, politiste à l’Université de Toulouse Jean-Jaurès, Laure Camaji, maître de conférences à l’Idep, et Claire Magord, maître de conférences en droit privé et sciences criminelles, ont, elles aussi, travaillé sur le sujet et identifié cet article de loi. Elles ont coordonné un numéro à paraître dans la « Revue des politiques sociales et familiales », qui évoquera cette question. « Est-ce que les pouvoirs publics sont passés à côté ? » s’interroge Nadia Okbani.
Dans son dossier, Joran Le Gall a aussi fourni de la jurisprudence pour interpeller les pouvoirs publics : deux décisions rendues par la Cour de cassation, qui s’est penchée en 1953 et en 1957 sur des cas d’intermédiations aux aides sociales. Dans les deux cas cités, la cour a tranché en défaveur des auteurs de telles pratiques.
« Telle que libellée, l’offre de services de ces acteurs semble en effet tomber sous le coup de la loi. Cependant, cette jurisprudence est ancienne et le juge n’a pas été amené à se prononcer dans le contexte de la dématérialisation », estime Caroline Lequesne-Roth, maîtresse de conférences en droit public.
Le point de vue des acteurs privés
Cyprien Geze, fondateur de Toutes mes aides, qui a fait pivoter son modèle économique en 2019 afin que le coût ne soit pas imputé aux bénéficiaires mais aux entreprises, indique à « La Gazette » qu’il était « essentiel à ses yeux de ne prendre aucune commission auprès du bénéficiaire, par éthique et par légalité ».
Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/787979/marchandisation-des-services-publics-aux-frontieres-de-la-legalite/
Intelligence artificielle
Cinq outils d'IA no code à la loupe
journaldunet.com - Antoine Crochet-Damais
Publié le 01 Février 2022
Le développement sans code monte en puissance dans le machine learning, des studios de data science aux plateformes cloud d'intelligence artificielle en passant par les outils de bots.
Le développement sans code gagne de nombreux domaines : sites web, applications d'entreprise, workflow automation, apps mobiles… (lire l'article : Développement no code : quelle application est faite pour vous ?) L'intelligence artificielle n'échappe pas à la vague. Les outils no code se multiplient dans l'IA depuis quelques années déjà. L'ambition des éditeurs ? Mettre le machine learning, jusqu'ici réservé aux data scientists, à la portée des data analysts et autres experts business. Plateforme de data science, de bots, reconnaissance de texte, le no code investit de nombreux segments de l'IA.
Syntex : la data science dans Office
Intégré à Microsoft 365 fin 2020, Syntex permet de créer des modèles de machine learning pour automatiser l'extraction de données au sein de documents SharePoint. Nul besoin d'être un data scientist pour l'utiliser. Ces modèles peuvent s'appliquer à des contenus structurés, typiquement des formulaires, ou non-structurés, tels des fichiers ou des e-mails. Ils gèrent la reconnaissance des champs de saisie et l'extraction d'entités qu'elles soient standard (date, heure, code postal, numéro de téléphone, et autres nombres...) ou spécifiques à un métier donné. Pour la phase d'apprentissage, il suffit de soumettre des fichiers d'exemples contenant les entités ou champs de saisie à cibler. Plus prosaïquement, on pourra apprendre à Syntex à reconnaitre des types de contenu en vue de les classer. Dans ce cas, la base d'entrainement doit comprendre cinq exemples corrects (fichiers positifs) et cinq exemples incorrects (fichiers négatifs).
Dydu : les bots no code
Dydu (ex- Do you dream up) est la star française des plateformes d'assistants conversationnels. A la fois orientée chatbot, voicebot et callbot, elle permet de concevoir graphiquement les scénarios de questions-réponses et de visualiser les échanges depuis une interface unique. Dydu s'adosse à un modèle de traitement automatique du langage pour analyser les demandes et identifier les réponses les plus adéquates au sein de sa base de connaissances. Pour compléter l'édifice, l'éditeur propose Dydubox : un outil pour configurer et personnaliser le front-end du bot, à avoir sa boîte de dialogue orientée utilisateur. Là encore en mode no code, il permet de tester différents designs, textes et fonctionnalités. Dydu revendique 160 projets réalisés. Parmi ses références figurent EDF, Orange, PSA, Société Générale ou TotalEnergies (lire l'article : Comparatif des outils français de création de bots : Dydu se démarque).
Lire la suite : https://www.journaldunet.com/solutions/dsi/1508563-cinq-outils-d-ia-no-code-a-la-loupe/
Cybersécurité
Exclusive-Advent se prépare à vendre pour 4,6 milliards de dollars la société française de biométrie IDEMIA - sources
Publié le 04 Février 2020
Advent International cherche à vendre sa société française de biométrie et d'identification des empreintes digitales IDEMIA dans le cadre d'une transaction d'une valeur maximale de 4,6 milliards de dollars, afin de tirer parti de la demande croissante d'actifs de cybersécurité en Europe, ont déclaré deux sources à Reuters.
Le fonds de rachat américain examine une série d'options pour vendre IDEMIA, y compris un éventuel démantèlement de la société qui a été formée en 2016 en combinant les activités d'identité et de sécurité de Safran avec Oberthur Technologies, ont indiqué les sources.
Cette démarche intervient alors que les gouvernements du monde entier ont renforcé leurs défenses de protection des données pendant la pandémie en raison de la menace accrue de cyberattaques, tandis que les entreprises rivalisent pour fournir des services d'identification à leurs clients.
Selon une étude publiée par Embroker, la cybercriminalité dans le monde a fait un bond de 600 % pendant la pandémie, car les pirates informatiques améliorent leur jeu et développent de nouveaux logiciels malveillants pour attaquer et infiltrer les systèmes avec le passage au travail à distance.
IDEMIA, qui est également soutenue par Bpifrance, fournit des produits de reconnaissance faciale et d'autres produits d'identification biométrique ainsi que des outils d'identification pour le contrôle des frontières, travaillant en étroite collaboration avec les agences gouvernementales pour vérifier l'identité des voyageurs et éviter l'immigration irrégulière.
Advent a demandé à des banques d'investissement de lui proposer un mandat, car elle souhaite lancer une procédure de vente aux enchères plus tard dans l'année, selon la première source.
La vente, qui est évaluée entre 3 et 4 milliards d'euros (4,59 milliards de dollars), a déjà suscité l'intérêt de l'entreprise française de défense Thales, qui n'a pu faire une offre que pour certaines parties d'IDEMIA en raison d'obstacles antitrust, ont indiqué les sources.
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Cybersécurité : l'Anssi anticipe sérieusement la menace quantique et adaptera ses visas
usine-digitale.fr - Alice Vitard
Publié le 31 janvier 2022
Les avancées en informatique quantique poseront de nouveaux défis en matière de cybersécurité. Bien qu'aucun ordinateur quantique ne soit actuellement assez puissant pour rendre réellement obsolètes les mécanismes actuels de protection, il convient de se préparer au mieux à cette menace, d'après l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi). Elle préconise aux développeurs de systèmes devant protéger des données au-delà de 2030 de préparer les moyens d'une migration des mécanismes cryptographiques. Une adaptation des critères de délivrance des visas de sécurité est également prévue.
Les ordinateurs quantiques devraient être capables en théorie de casser les algorithmes cryptographiques existants, ce qui mettra à mal la sécurité des données sur le long terme. C'est une menace qui doit être prise au sérieux, d'après l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi) qui a publié "une prise de position" le 4 janvier 2022 sur la transition vers la cryptographie post-quantique.
Conseiller les industriels
Ce document remplit deux objectifs : fournir des orientations aux industriels développant des produits de sécurité, et présenter un agenda provisoire de la transition en matière de visas de sécurité. Le tout, pour se préparer à l'ère de l'informatique quantique en développant des algorithmes suffisamment robustes afin de lutter contre les attaques exécutées par des ordinateurs quantiques.
La sécurité de la majorité des infrastructures numériques repose sur la cryptographie à clé publique, également appelée cryptographie asymétrique, détaille le gendarme français de la cybersécurité. Elle utilise une clé accessible aux seuls destinataires des messages, permettant de les déchiffrer. Cette technique est principalement utilisée pour l'authentification ou la signature électronique.
La cryptographie asymétrique repose sur "deux problèmes mathématiques dimensionnés pour être pratiquement impossibles à résoudre avec nos ressources informatiques et nos connaissances actuelles", explique l'Anssi. Or, un ordinateur quantique pourrait en théorie permettre à des hackers d'exploiter les propriétés quantiques pour trouver plus rapidement la clé secrète.
En effet, l'informatique quantique ouvre la possibilité de réaliser des algorithmes beaucoup plus efficaces que ceux exécutables sur un ordinateur classique. Schématiquement, au lieu d'utiliser des bits (d'une valeur binaire de 0 ou 1), les ordinateurs quantiques sont construits autour de "quantum bits" ou qubits. Chaque qubit se compose d'une superposition de deux états de base qui correspondent à des amplitudes de probabilité. En augmentant le nombre de qubits, la puissance augmente de façon exponentielle.
Trouver de nouveaux moyens de défense
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/comment-se-premunir-contre-la-menace-quantique-sur-la-confidentialite-des-donnees-l-anssi-repond.N1779387
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Cyberattaque contre le ministère de la Justice : la piste d’un cabinet d’avocat privilégiée
msn.com - Alexandre Horn
Publié le 02 Février 2020
Les pirates de Lockbit 2.0 ont diffusé les fichiers qu’ils prétendent avoir volés au ministère de la Justice. Mais d’après les documents consultés par Cyberguerre, ces derniers pointent plutôt vers un cabinet d’avocats caennais.
Le 27 janvier 2022, des pirates de Lockbit 2.0 ont revendiqué le piratage du ministère de la Justice en menaçant de publier des milliers de documents qu’ils prétendaient avoir volés. L’attaque n’avait pas été confirmée par les autorités. Le groupe cybercriminel a finalement mis ses menaces à exécution dans la nuit du 1 au 2 février 2022, mais les documents consultés par Cyberguerre laissent penser que ce n’est pas le ministère de la Justice, mais un cabinet d’avocats qui a été touché.
Une diffusion précoce
Les opérateurs du ransomware Lockbit 2.0 menaçaient initialement de publier ces documents plus tard en février. On ne sait pas ce qui a pu les pousser à changer leur calendrier. Suite à la diffusion des fichiers, plusieurs comptes spécialisés comme Defend Intelligence se sont rapidement interrogés sur la nature de cette fuite.
L’ingénieur en cybersécurité derrière le compte Twitter @OreoCSGO fait partie de ces observateurs attentifs qui ont épluché les documents : « Ça m’a toujours intéressé, j’ai fait pareil pour d’anciens leaks comme celui de Twitch. J’aime bien fouiller pour essayer de minimiser l’impact de ces leaks qui peuvent être destructeurs entre de mauvaises mains », déclare-t-il à Cyberguerre. Il explique également avoir averti les victimes, qui n’étaient alors pas au courant.
Des fichiers qui pointent vers un cabinet d’avocats
Cyberguerre a pu consulter une partie des documents qui ont fuité, et ces derniers pointent explicitement vers un cabinet d’avocats de Caen. On y retrouve des décisions de justice, des fichiers administratifs, mais aussi des documents beaucoup plus sensibles. Des contrats de travail d’employés qui ont effectivement travaillé dans le cabinet (d’après son site) ou encore des photos de documents d’identité. Autant de fichiers qui contiennent des données personnelles sensibles, et que des cybercriminels pourraient réutiliser.
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Cybersécurité : le paiement de rançon exclu par l'assureur Generali
business.lesechos.fr - Solenn Poullennec
Publié le 01 février 2020
Les rançons payées par les entreprises victimes de cyberattaques sont parfois prises en charge par les assureurs. Generali France vient d'annoncer qu'il ne le ferait plus. Et des voix s'élèvent pour exclure et interdire cette couverture rançon de tous les contrats d'assurances.
Generali France tourne complètement le dos à la prise en charge de rançons exigées par les hackers. L'assureur a décidé de ne plus offrir aux grandes entreprises victimes de rançongiciels la possibilité d'être remboursées des sommes versées à des « cybercriminels » en échange du déblocage de leur informatique. Cette décision a été actée à l'occasion de la renégociation des contrats d'assurance cyber en fin d'année, ont appris « Les Echos ».
« Nous avons acquis de l'expérience et la multiplication des attaques cyber nous renforce dans la conviction que les assureurs devraient rester en dehors de l'assurance des rançons », explique Régis Lemarchand, membre du comité exécutif de Generali France. L'assureur avait déjà pris ce parti pour l'assurance protection numérique offerte aux PME dans l'Hexagone depuis 2017.
Cependant, il en allait autrement pour les grandes entreprises (avec un chiffre d'affaires supérieur à 150 millions d'euros). « Sur les grands risques, nous n'avions pas toujours la capacité à imposer notre politique car nous intervenions après d'autres assureurs, soit en deuxième ligne, soit en coassurance », justifie Régis Lemarchand. La donne a cependant changé. Du moins pour le marché français. Contactée, la maison-mère du groupe ne précise pas ce qu'il est en est sur les autres marchés.
Vers une interdiction de l'assurance sur les rançons ?
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Atos dit que sa division de cybersécurité n'est pas à vendre
challenges.fr - Reuters
Publié le 03 février 2022
PARIS (Reuters) - Atos a déclaré jeudi que sa division BDS de cybersécurité n'était "pas à vendre" après que des sources ont indiqué à Reuters que Thales envisageait une éventuelle offre.
"On est concentré sur notre plan de 'turnaround' et on est convaincu du potentiel de retournement considérable du groupe", a dit un porte-parole d'Atos.
Des sources proches du dossier ont indiqué à Reuters que Thales travaillait à un projet de rachat des activités de cybersécurité d'Atos dont le montant pourrait avoisiner 2,7 milliards d'euros.
En réaction à cette information, Thales a déclaré mercredi être potentiellement intéressé par tout actif de cybersécurité qui serait disponible à la vente et ne pas être engagé dans des discussions avec Atos.
A la Bourse de Paris, l'action Atos a cédé jeudi 7,46% après avoir bondi de 10% la veille sur les informations de Reuters.
Selon des sources proches du secteur et des analystes, l'Etat français détient la clé de toute vente éventuelle de la division BDS d'Atos.
Entre autres activités, le groupe français sécurise les communications pour l'armée et les services de renseignement et se revendique comme le leader européen des services et de la sécurité digitale et l’un des principaux fournisseurs mondiaux de services numériques civiles et militaire.
"La vraie question est celle de l'avenir d'Atos et c'est réellement une question politique", relève Mikael Jacoby, directeur de trading pour l'Europe continentale chez Oddo Securities. "Je pense que cette question va rester dans l'esprit des investisseurs même si à court terme, il n'y a rien à attendre", ajoute-t-il.
Lire la suite : https://www.challenges.fr/finance-et-marche/atos-dit-que-sa-division-de-cybersecurite-n-est-pas-a-vendre_799392
Paiement électronique
Tout comprendre au e-yuan, la monnaie numérique que la Chine met en avant pendant les JO 2022
numerama.com - Aurore Gayte
Publié le 04 Février 2022
Plus de rapidité, mais moins de vie privée ?
La Chine a lancé un essai grandeur nature de sa monnaie électronique sur le site des Jeux olympiques, et ambitionne de faire du e-yuan le moyen de paiement le plus utilisé dans le pays. Mais comment fonctionne-t-il ?
Pour ses Jeux olympiques d’hiver, la Chine a vu les choses en grand. En plus des installations impressionnantes et de nombreux gadgets tech (dont une flotte de robots et cet étonnant lit connecté), Beijing a voulu profiter de l’occasion pour mettre en avant une autre nouveauté, le e-yuan.
Le e-yuan est le nom de la monnaie numérique chinoise, également appelée e-CNY. Le projet de numérisation, enclenché en 2014, est enfin arrivé à son terme, et le gouvernement chinois veut désormais le rendre accessible au plus grand nombre. Au point que, sur les différents sites où les épreuves des JO ont lieu, les paiements ne peuvent avoir lieu qu’en liquide, par carte Visa, ou par e-yuan, excluant les deux apps de paiement les plus populaires du pays.
Présentés comme plus rapides et plus efficaces que les moyens de paiement classiques, les projets de monnaies numériques se multiplient dans le monde, notamment dans l’Union européenne. Ces devises sont cependant régulièrement confondues avec les crypto-monnaies, avec lesquelles elles n’ont pourtant rien à voir. On vous explique tout ce qu’il y a à savoir.
Qu’est-ce que le e-yuan ?
Le projet de e-yuan chinois est l’un des plus ambitieux et l’un des plus vieux. Lancé en 2014, le projet est dorénavant presque abouti : les premières phases de tests dans quelques villes choisies ont commencé en 2020, avant de faire un lancement plus fastueux et officiel avec les Jeux olympiques. Et c’est un succès : en janvier, Beijing a annoncé que plus de 261 millions de personnes se servaient de l’app pour payer avec des e-CNY, et que le nombre d’utilisateurs avait presque doublé depuis le mois d’octobre.
Concrètement, le e-yuan est émis par une autorité centrale, la Banque populaire de Chine. Ce n’est donc pas un projet décentralisé, comme le sont les crypto-monnaies. La valeur d’un e-CNY est égale à celle d’un yuan classique, et on peut dire, de manière simpliste, que les e-yuan sont simplement des unités de monnaie réelles converties en unités virtuelles.
Au final, pour les utilisateurs, il n’y aurait pas forcément de grande différence entre les e-yuan et la monnaie classique dans leur utilisation. Les e-yuans peuvent être stockés dans un wallet développé par le gouvernement, mais ils sont également disponibles dans WeChatPay et AliPay, les deux principales app de paiement du pays.
Quelle est la différence avec les paiements par carte ?
Lire la suite : https://www.numerama.com/tech/842687-tout-comprendre-au-e-yuan-la-monnaie-numerique-que-la-chine-met-en-avant-pendant-les-jo-2022.html
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Comment la Covid a démocratisé les paiements électroniques ?
forbes.fr - Paulo Baptista
Publié le 30 janvier 2022
Alors que nous étions enfermés chez nous, privés d’interactions physiques, l’économie numérique s’est imposée comme le nouvel espace commercial, à l’échelle mondiale. Il a donc fallu trouver des solutions pour répondre à ces nouveaux enjeux et le paiement électronique s’est imposé dans presque tous les pays du monde.
Digitalisation et pandémie : un contexte favorable
Bien plus qu’un simple outil technologique, Internet a modifié les tendances de consommations en profondeur. Il n’est en effet plus nécessaire de parcourir les centres commerciaux à la recherche de la dernière tendance ni de faire la queue à la caisse pour satisfaire ses envies de shopping. Aujourd’hui, la technologie accélère encore ce processus, donnant la possibilité de trouver et commander des produits, le tout en payant avec une carte souvent préenregistrée.
En 2021, le e-commerce représente plus de 13% du commerce de détail, et continue sa croissance, favorisé par les confinements à répétition. Les entreprises du monde entier vendent leurs produits d’un bout à l’autre de la planète, et les acheteurs se bousculent sur des sites et des marketplaces hébergés aux quatre coins du monde.
Les moyens de paiement : le nouvel enjeu des commerçants
Les interactions en ligne se multiplient, et les transactions dépassent ainsi les frontières physiques. Mais s’il est évident en France d’enregistrer sa carte bancaire sur Internet, c’est une tout autre réalité dans d’autres pays, mêmes frontaliers. En Allemagne par exemple, les consommateurs favorisent le prélèvement plutôt que la carte bancaire, utilisant des solutions comme Sofort ou encore Giropay. De même, les acheteurs au Portugal utilisent majoritairement Multibanco, une solution de post-paiement qui leur permet de régler leurs achats après la commande, directement auprès d’un distributeur automatique. La carte bancaire n’est pas une norme, et ce que les Français vont considérer comme le mode de paiement basique, sera seulement une solution alternative dans un autre pays, même au sein de l’Europe. Une entreprise qui se développe en ligne, et qui se veut donc accessible depuis n’importe quel pays, ne peut donc pas se contenter de proposer à ses clients les modes de paiements de son marché d’origine. L’intégration de différentes solutions de paiements est un enjeu stratégique pour les commerçants dans un monde globalisé, car cette diversité devient un véritable atout pour la compétitivité d’une entreprise.
Les API et l’intégration logicielle
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PayPal ferme 4,5 millions de faux comptes et abaisse ses prévisions
lalibre.be - La Libre Eco avec AFP
Publié le 02 février 2022
Son ambition de totaliser 750 millions de clients d'ici 2025 est remise en question.
La société de paiement en ligne PayPal a fermé près de 4,5 millions de comptes et abaissé ses prévisions en termes de croissance de nouveaux clients après avoir découvert des abus de son programme de bonus et de récompenses. Le cours de l'action à Wall Street s'en est fait ressentir, le titre chutant de plus de 24% mercredi matin. PayPal a lancé l'an dernier une offre par laquelle ses nouveaux clients peuvent obtenir jusqu'à 10 dollars lors de l'ouverture de leur compte. Une enquête de l'entreprise a toutefois révélé que plusieurs comptes avaient été ouverts par des "bots farms", soit des robots, dans le seul but d'encaisser le bonus, sans être liés à une personne physique.
Après la divulgation de la fraude, PayPal a dû supprimer des millions de comptes. Son ambition de totaliser 750 millions de clients d'ici 2025 est remise en question.
Les investisseurs ont également réagi aux chiffres décevants de la firme au dernier trimestre de 2021. Beaucoup de clients avec un bas revenu ont ainsi moins dépensé via ce canal de paiement. Une situation qui s'explique principalement par la hausse du coût de la vie. Les perturbations dans la chaîne d'approvisionnement ont également perturbé les achats en ligne lors de la période des fêtes de fin d'année.
Blockchain
Google Cloud inaugure une nouvelle équipe dédiée à la blockchain
zdnet.fr - Allison Murray
Publié le 31 janvier 2022
Technologie : L'équipe Digital Assets vise à aider les entreprises à créer une infrastructure de blockchain sécurisée.
Google Cloud prend au sérieux la cryptomonnaie et se concentre sur le développement d'applications basées sur la blockchain afin de développer son activité dans de nouveaux secteurs.
Le géant de la technologie a annoncé la création d'une équipe dédiée aux actifs numériques au sein de sa division cloud. Celle-ci vise à « soutenir les besoins des clients en matière de création, de transaction, de stockage de valeur et de déploiement de nouveaux produits sur des plateformes basées sur la blockchain ».
Google précise qu'il cherche à aider les entreprises à construire une infrastructure sécurisée et durable à grande échelle.
« a blockchain est source d'innovation et de création de valeur »
« En tant que fournisseur d'infrastructure, Google Cloud considère l'évolution de la technologie blockchain et des réseaux décentralisés aujourd'hui comme analogue à l'essor de l'open source et d'internet il y a 10 à 15 ans », écrit Yolande Piazza, vice-présidente des services financiers chez Google Cloud, sur le blog de l'entreprise.
« Tout comme les développements open source faisaient partie intégrante des débuts d'internet, la blockchain est source d'innovation et de création de valeur pour les consommateurs et les entreprises. A mesure que la technologie devient plus courante, les entreprises auront besoin d'une infrastructure évolutive et sécurisée sur laquelle développer leurs activités et soutenir leurs réseaux. »
La nouvelle équipe se concentrera sur plusieurs sujets liés à la construction d'une infrastructure blockchain stable. Il s'agit notamment de permettre aux utilisateurs de déployer des validateurs de blockchain sur Google Cloud en un seul clic et d'aider les développeurs et les utilisateurs à héberger leurs nœuds sur le cloud.
En outre, Google prévoit d'héberger plusieurs ensembles de données publics sur Marketplace, notamment l'historique des transactions pour les cryptomonnaies populaires comme Bitcoin, Ethereum, Polygon et Dogecoin. Google envisage aussi de permettre aux clients cloud d'effectuer et de recevoir des paiements à l'aide de cryptomonnaies.
Un marché en pleine expansion
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RGPD
La Cnil appelée à se prononcer sur l'utilisation de Google Analytics par les entreprises de l'e-santé
usine-digitale.fr - Alice Vitard
Publié le 31 janvier 2022
L'association française Interhop a saisi la Cnil pour lui demander de se positionner sur l'utilisation de Google Analytics par les entreprises spécialisées dans l'e-santé. L'autorité autrichienne a décidé il y a quelques jours que l'utilisation de Google Analytics violait le RGPD car le recours à cet outil engendrait nécessairement le transfert des données personnelles vers les Etats-Unis.
Interhop, une association qui promeut, développe et met à disposition des logiciels libres pour la santé, a saisi la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) pour l'enjoindre de se pencher sur l'utilisation du service Google Analytics par les entreprises spécialisées dans l'e-santé. "En voici une liste non exhaustive : Recare, Qare, HelloCare, Alan, Therapixel, Implicity, Medaviz, Medadom, KelDoc, Maiia...", détaille l'association dans un courrier datant du 29 janvier 2022.
Google Analytics viole le RGPD
C'est une décision particulièrement importante rendue par l'autorité de protection des données autrichienne (la Datenschutzbehörde) qui justifie cette nouvelle saisine de la Cnil. Le 13 janvier dernier, elle a jugé que l'utilisation de Google Analytics violait le Règlement général sur la protection des données (RGPD) car elle engendrait de facto le transfert des données personnelles vers les Etats-Unis. Or, depuis l'invalidation du Privacy Shield par le juge européen, les flux de données de citoyens européens vers les Etats-Unis sont très largement remis en cause et leur légalité est loin d'être évidente.
En vertu d'un ensemble de réglementations, les fournisseurs de cloud américains sont soumis aux ordres des autorités américaines. Sous certaines conditions, elles peuvent exiger l'accès à des données hébergées par ces derniers même si elles sont stockées en dehors du territoire américain. C'est cette extraterritorialité du droit américain qui a justifié l'invalidation du Privacy Shield par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE). Elle a estimé que les pratiques américaines n'étaient pas compatibles avec les protections du RGPD.
Interhop demande l’arrêt des traitements illégaux
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Internet des objets
Thales lance une nouvelle solution de connectivité IoT pour les appareils intelligents offrant une fiabilité et une sécurité accrues
- • Le nouveau module Cinterion® ELS62 de Thales ainsi que les services associés offrent aux dispositifs IoT une sécurité et une connectivité accrues.
- • La solution combine des compétences dans la conception de modules cellulaires industriels et dans la sécurité numérique permettant l’authentification des dispositifs, le chiffrement des données et la gestion des connexions au réseau.
- • Les secteurs exigeants des réseaux intelligents, des appareils électroménagers connectés et des dispositifs médicaux, entre autres, bénéficieront des fonctionnalités de communication fiables et sécurisées de l'ELS62 de Thales.
- PARIS LA DÉFENSE--(BUSINESS WIRE)--Thales propose des technologies IoT innovantes qui simplifient la transformation numérique de l'entreprise. Depuis plus de 20 ans, les clients d’un grand nombre d'industries font confiance aux solutions IoT de Thales pour connecter et sécuriser leurs dispositifs de manière transparente. Le lancement de la série ELS62 s'inscrit dans l'approche à 360° de Thales1. Elle fournit des solutions rentables afin de simplifier la conception, rationaliser le développement et accélérer la mise sur le marché de nouvelles solutions IoT.
Le secteur de l'IoT requiert à la fois une connectivité hautement stable et des dispositifs sécurisés dès la conception pour libérer pleinement son potentiel et gagner la confiance des utilisateurs. C'est une des raisons pour lesquelles Thales propose une solution d'antenne unique et conforme au protocole LTE-Cat.1bis2 afin d’offrir aux fabricants de dispositifs IoT des options de connectivité flexibles et des mesures de cybersécurité renforcées. Sa taille optimisée s’adapte à des objets plus petits, mais tout aussi délicats comme les dispositifs médicaux portables, les compteurs intelligents, les systèmes d'alarme résidentiels ou tout autre dispositif utilisé lors de missions critiques. En effet, le module ELS62 intègre des fonctionnalités de sécurité pour protéger à la fois les dispositifs et les données, en garantissant une robustesse contre les cyberattaques grâce à un dispositif d'authentification forte et un chiffrement des données.
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