Mobilité
Mobilité : rouler à l’hydrogène, est-ce la bonne solution ?
villeintelligente-mag.fr -Yannick Sourisseau
Publié le 9 Février 2022
Alors que certains constructeurs automobiles s’accrochent aux moteurs thermiques en effectuant des recherches sur les carburants de synthèse, que la voiture électrique n’est pas encore vertueuse en matière de construction, certains voient dans l’hydrogène la solution d’avenir. Pour l’association « négaWatt » qui milite pour une transition énergétique réaliste et soutenable, la prudence est de mise pour ce qui concerne la place de l’hydrogène dans la mobilité.
Depuis des mois, les annonces de plans stratégiques de développement de la filière hydrogène se multiplient dans le monde et certains voient dans ce gaz une solution miracle pour la décarbonation du système énergétique », interpelle l’association négaWatt dans une note de positionnement consacrée au développement de l’hydrogène.
Association à but non lucratif, totalement indépendante, créée en 2001, négaWatt est dirigée par un collège de membres actifs, la Compagnie des négawatts, qui rassemble une vingtaine d’experts impliqués dans des activités professionnelles liées à l’énergie. « Tous s’expriment et s’engagent à titre personnel au sein de l’association », peut-on lire sur le site web de l’association. La démarche de cette association qui prône la sobriété dans les usages individuels et collectifs de l’énergie, repose sur une approche de bon sens allant dans le sens d’une diminution de la quantité d’énergie permettant de satisfaire nos besoins et une priorité aux énergies renouvelables.
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Mobilité hydrogène: perspectives et challenges
Hydrogène : l’énergie de l’avenir ? » Mobilité hydrogène: perspectives et challenges
La mobilité hydrogène propose de remplacer le pétrole dans les transports par de l’hydrogène décarboné.
Les transports sont l’une des principales sources d’émission de CO2 : 20% en 2021, même au milieu d’une pandémie ! Il faudrait trouver une alternative au pétrole. Une des pistes est l’hydrogène : un gaz qui, en libérant de l’énergie, n’émet que de l’eau.
Le dihydrogène dans les transports a pourtant une réputation très mauvaise à cause de l’explosion du Zeppelin Hindenburg en 1937. Encore aujourd’hui, l’événement est rappelé dès qu’on évoque le sujet, comme une sorte de traumatisme terrifiant.
En réalité, ce gaz n’est pas vraiment moins “sur” que les carburants fossiles. Plus largement, il a de nombreux atouts qui pourraient le rendre intéressant pour de nombreux usages, surtout dans la mobilité lourde. L’Etat d’ailleurs encourage fortement cette filière.
Atouts de la mobilité hydrogène
L’hydrogène n’est pas une souce d’énergie, mais un vecteur énergétique. C’est quelque chose qu’on produit pour stocker de l’énergie qui pourra, ensuite, être restituée par la pile à combustible. Néanmoins, cette opération n’est pas neutre: l’ADEME estime qu’environ 70% de l’énergie initiale est perdue lorsqu’on stocke de l’hydrogène vert en utilisant les principales technologies d’électrolyse. Pour ce motif, l’électrique a toujours un gros avantage comparé au dihydrogène.
Néanmoins, l’H2 a ses propres atouts …
Une plus forte autonomie
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Le forfait mobilité durable peine à s'imposer dans les grandes entreprises
maire-info.com - Franck Lemarc
Publié le 09 Février 2022
Le député Matthieu Orphelin s'est livré à un intéressant travail d'enquête pour connaître, deux ans après la parution de la loi LOM, l'application par les grandes entreprises du forfait mobilité durable (FMD) prévu par celle-ci. Le bilan est plus que mitigé.
Par Franck Lemarc
39 % des entreprises du CAC40 ont mis en place le forfait mobilité durable, deux ans après la loi LOM. C’est le principal résultat de l’enquête menée par le député du Maine-et-Loire Matthieu Orphelin, qui a décidé de prendre les devants, dans la mesure où le gouvernement, que la loi obligeait à produire un rapport sur la question en juin 2021, ne l’a toujours pas fait.
Dispositif facultatif
Pour rappel, le forfait mobilité durable a été codifié par la loi d’orientation des mobilités du 24 décembre 2019 et réglementé par un décret du 9 mai 2020. Il permet aux entreprises de verser une indemnité aux salariés qui utilisent un moyen de transport durable (vélo, transports collectifs, covoiturage, services de mobilité partagée). Cette indemnité est exonérée d’impôts sur le revenu et de cotisations sociales jusqu’à 500 euros par an ; et jusqu’à 600 euros lorsqu’elle est couplée avec le remboursement des abonnements de transport public.
L’un des grands débats sur ce sujet, pendant l’examen du projet de loi, a été le caractère obligatoire ou pas du dispositif. Devant les résistances du Medef et des organisations patronales, le législateur a finalement décidé de laisser le dispositif au volontariat. Le Medef avait néanmoins promis, rappelle Matthieu Orphelin, de « pousser le plus possible le dispositif ».
Lire la suite : https://www.maire-info.com/mobilite-durable/le-forfait-mobilite-durable-peine-simposer-dans-les-grandes-entreprises-article-26094
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Un grand RER à la strasbourgeoise desservira 11 gares d’ici la fin d’année
lebonbon.fr - Antoine Lebrun - Good Vibes
Publié le 09 Février 2022
Cheval de bataille de la ville de Strasbourg et de l’Eurométropole depuis plusieurs années, les transports urbains vont prochainement connaître une révolution. D’ici fin 2022, le projet de Réseau Express Métropolitain européen (REME) verra le jour pour desservir 11 gares.
Présenté le 2 février dernier lors d’une conférence de presse, le projet de Réseau Express Métropolitain européen (REME) promet de révolutionner les transports urbains de l’Eurométropole strasbourgeoise. Sortes de RER alsacien, ces trains devraient être en état de marche d’ici le mois de décembre 2022. Dans les faits, ils circuleront toutes les 30 minutes entre 5h du matin et 22h et toutes les 15 minutes en période de pointe.
Au total, 11 gares situées dans des communes différentes seront concernées par des stops dont les gares de Vendenheim, Fegersheim, Graffenstaden, Geispolsheim, Mundolsheim, Roethig, et Entzheim mais aussi celles d’Haguenau, Saverne, Molsheim et Sélestat qui profiteront de cadences de passage bien plus soutenues. Un projet de transports urbain qui représente « une grande première au niveau national » comme le clame le vice-président de l’Eurométropole chargé des mobilités Alain Jund.
Plébiscité à la quasi-unanimité lors du conseil eurométropolitain du 4 février (90 voix pour et une abstention), le REME représente une belle évolution et même une révolution de l’offre de mobilité dans l’Eurométropole. Et si tout n’est pas encore parfaitement défini (notamment le fait que les gares de Schiltigheim, Bischheim et Hoenheim ne soient pour l’heure pas desservies), ce projet d’ampleur devrait faire passer la région et ses habitants dans une toute nouvelle dimension.
Lire la suite : https://www.lebonbon.fr/strasbourg/good-news/reme-strasbourg-rer-trains-desservir-11-gares-fin-2022/
Numérique du territoire
Égalité des Français devant le numérique : une ambition réaffirmée par Jean Castex
maire-info.com - Lucile Bonnin
Publié le 7 février 2022
Samedi, Jean Castex a prononcé un discours lors d'un déplacement en Ariège aux côtés du secrétaire d'État au Numérique Cédric O. L'occasion notamment pour le gouvernement d'attester son « souci de réarmer l'État territorial » et de faire de nouvelles annonces concernant le plan France Très Haut Débit (PFTHD).
C’est un argument qui revient souvent autour du sujet du déploiement de la fibre : la France n’a rien à envier à ses voisins. Son statut de bonne élève a encore été salué par Jean Castex, qui a pu « dire très tranquillement ici qu'on est l'un des pays européens les plus avancés dans le déploiement de la fibre » , lors d’un discours sur l'égalité des Français devant le numérique, prononcé samedi à Moulin-Neuf (Ariège).
Mais si la France fait partie des premiers de la classe, il lui reste néanmoins des lacunes qui pénalisent durement certains territoires et citoyens. C’est surtout en terme de raccordements que le pays rencontre des problèmes. Évidemment, le déploiement est progressif et, le ministre le rappelle, le gouvernement « a mis là aussi le turbo, avec 55 % du territoire en zone blanche en 2018. Aujourd'hui, 85 % est couvert ou je vais le dire différemment, 15 % reste en zone blanche. » Mais certaines zones ou certains raccordements demandent plus de moyens et plus de temps.
Afin de résorber ces inégalités, l'État et les pouvoirs publics souhaitent « rééquilibrer tout cela » notamment pour « permettre le numérique pour tout le monde. » « Le sujet, c'est que nous avancions et qu'on le fasse dans le cadre le plus adapté aux réalités territoriales » , a déclaré Jean Castex.
Doublement de l’aide guichet cohésion numérique des territoires
Services publics
Amélie de Montchalin lance la première marque employeur des services publics
transformation.gouv.fr - Communiqué
Publié le 08 Février 2022
Amélie de Montchalin, ministre de la transformation et de la fonction publiques lance aujourd’hui choisirleservicepublic.fr, la première plateforme de marque employeur du service public, tête de pont de la politique d’attractivité de la fonction publique voulue par le gouvernement.
Cette plateforme est destinée à mieux faire connaître les métiers du service public et attirer de nouveaux talents. Elle rassemblera pour la première fois, dès cette année, 45 000 offres d’emploi, campagnes de recrutement, contenus d’information sur les métiers, concours, opportunités, et carrières des trois fonctions publiques, de l’Etat, de la territoriale, et hospitalière. Elle réunira d’ici la fin du 1er semestre 2022 toutes les campagnes de recrutement du service public.
Cette politique d’attractivité assumée répond à l’urgence de la désaffection croissante, en particulier des jeunes, vis-à-vis des métiers de la fonction publique, qui constituent pourtant des voies d’engagement très proches de leurs préoccupations.
En 25 ans, le nombre de candidats qui se présentent aux concours de l’Etat a été divisé par trois. Cette situation paradoxale, alimentée par de nombreuses et anciennes idées reçues sur la fonction publique, est la raison d’être de cette démarche forte du gouvernement.
Au cours de son discours de lancement, elle a présenté les résultats et les perspectives des politiques menées par le gouvernement sur la marque de l’Etat employeur : transformation des modes de recrutement, exemplarité en termes d’inclusion, Ministère de la Transformation et de la Fonction publiques, mesures concrètes de protection, d’équipement et de soutien des agents au quotidien.
Pour en savoir plus, consultez dès à présent la plateforme choisirleservicepublic.gouv.fr.
Lire la suite : https://www.transformation.gouv.fr/la-ministre/actualite/amelie-de-montchalin-lance-la-premiere-marque-employeur-des-services-publics
Internet des Objets
Sur le front des menaces IoT et OT
itsocial.fr - Solange Belkhavat-Fuchs
Publié le 08 Février 2022
La montée en puissance des attaques sur les systèmes IoT (Internet of Things) ou OT (OperationalTechnology), change désormais la donne pour les entreprises. Il est aujourd’hui impensable de ne pas envisager de stratégie de cyberdéfense du parc IoT/ OT au sein de l’entreprise étendue.
Les machines OT utilisent des réseaux spécifiques. Elles constituent la base des technologies d’exploitation des Systèmes Industriels. Elles ont été jusqu’alors protégées par leur isolement voire par la spécificité de leurs systèmes d’exploitation. Mais peu à peu, l’on assiste à la banalisation de ces environnements industriels avec l’arrivée de machines et de noyaux génériques. Cette démocratisation du logiciel et du matériel ouvre « la porte » aux cybermenaces dans l’univers industriel. Parallèlement, le secteur industriel s’interconnecte avec le Système d’Information de l’entreprise. Une convergence des réseaux qui contribue également à augmenter la surface d’attaque sur la sphère des OT.
A cela s’ajoute l’arrivée des IoT au sein des entreprises. Les IoT ont indéniablement des faiblesses de sécurité. Généralement, des failles de conception qui sont souvent utilisées comme points d’entrée par les cybercriminels.
IoT&OT via le Cloud
Selon le rapport annuel « Digital Defense » de Microsoft, les solutions d’aujourd’hui font partie d’un schéma qui inclut la plupart du temps des services Cloud. Devenu le quotidien de la plupart des entreprises, notamment depuis le début de la pandémie, le mariage Cloud-IoT-OT est au cœur du business et de l’opérationnel et par conséquent de la sécurité du monde professionnel. Un intérêt dû également à la flambée des attaques subies ces deux dernières années. Des attaques qui démontrent la nécessité de renforcer la stratégie cybersécurité des objets connectés.
Du risque à l’attaque
Lire la suite : https://itsocial.fr/partenaires/zscaler-partenaire/articles-zscaler/sur-le-front-des-menaces-iot-et-ot/
Statistiques Internet
Chiffres clés d’Internet et des réseaux sociaux en France en 2022
blogdumoderateur.com - Héloïse Famié-Galtier
Publié le 09 Février 2022
Le temps passé sur les réseaux sociaux, les sites les plus consultés, les applications les plus téléchargées…découvrez les chiffres clés sur l’usage du web et des réseaux sociaux en France en 2022.
Découvrez toutes les données sur l'usage d'Internet, des réseaux sociaux et du mobile en France en 2022. © We Are Social / Hootsuite
Après avoir dévoilé leur Digital Report 2022 faisant état des statistiques de l’usage du web et des réseaux sociaux à l’échelle mondiale, We Are Social et Hootsuite publient les chiffres clés dédiés à la France.
Les chiffres à retenir de l’usage d’Internet et des réseaux en France
Selon le rapport, sur les 65,51 millions de personnes en France, on recense :
- 60,92 millions d’internautes, soit 93 % de la population (+ 2,4 % par rapport à janvier 2021),
- 1,5 millions d’internautes supplémentaires,
- 2,60 millions d’utilisateurs sur les réseaux sociaux, soit 80,3 % de la population,
- 3 millions de nouveaux utilisateurs des réseaux sociaux en France,
- 5h34 de temps passé en ligne par jour, dont 2h19 via leur mobile,
- 86,5 % des utilisateurs accèdent à Internet via leur mobile
Les chiffres du digital en France en 2022. © We Are Social / Hootsuite
Légende : Les chiffres du digital en France en 2022 - © We Are Social / Hoot Suite
Les Français s’intéressent de plus en plus aux objets connectés
Décentralisation
Le projet de loi 3DS définitivement adopté par les deux chambres
maire-info.com - Franck Lemarc
Publié le 10 Février 2022
Le projet de loi 3DS, dans sa version issue de l'accord trouvé en commission mixte paritaire, a été définitivement voté par l'Assemblée nationale avant-hier et par le Sénat hier. Sauf improbable saisine du Conseil constitutionnel, le texte va donc pouvoir être promulgué.
Par Franck Lemarc
Au bout de « deux ans de travail collectif » et neuf mois de travail parlementaire, comme l’a souligné la ministre qui porte ce texte, Jacqueline Gourault, le projet de loi 3DS est définitivement adopté. Initialement composé de 84 articles, il en compte à présent 270. Son objectif n’est pas d’être la grande loi marquant une nouvelle étape de la décentralisation à laquelle appelaient l’AMF, Régions de France et l’ADF, mais plus modestement de « mettre de l’huile dans les rouages », a dit Jacqueline Gourault devant les députés, « d’améliorer le paysage institutionnel plutôt que de le bouleverser ». « Simplifier l’action locale, différencier les solutions, rapprocher l’État du terrain, lever les freins inutiles et faciliter le quotidien des collectivités et de leurs élus : c’est cela, l’armature de ce projet de loi. »
Vote sans enthousiasme à l’Assemblée nationale
La ministre a rappelé les points essentiels à ses yeux du nouveau texte : « Accélérer la revitalisation des territoires » avec de nouveaux outils pour récupérer les biens sans maître ou « lutter contre la disparition des chemins ruraux » ; « pérenniser les objectifs de la loi SRU » tout en les « adaptant aux spécificités des territoires » ; « renforcer le rôle des collectivités en matière de santé et d’action sociale » et de « transition écologique » ; « donner de la souplesse à l’intercommunalité ».
Députés et sénateurs, lors de la dernière discussion au Parlement sur ce texte, ont pu donner leur avis sur ces objectifs et leur déclinaison dans le projet de loi.
Lire la suite : https://www.maire-info.com/decentralisation/le-projet-loi-3ds-definitivement-adopte-par-les-deux-chambres-article-26099
Cybersécurité
CAMPUS CYBER : tout savoir sur ce pôle dédié à la lutte contre les cybermenaces
cnews.fr - Nicolas Cailleaud
Publié le 06 février 2022
Le Campus Cyber est une nouvelle tour de 13 étages située dans le quartier d'affaires de La Défense. Alors que le président de la République Emmanuel Macron doit inaugurer les lieux mi-février, le site aura vocation à accueillir plusieurs dizaines d'entreprises et d'acteurs publics autour de la cybersécurité sur 26.600 m2.
«Il s'agit d'un lieu encore sans équivalent dans le monde pour répondre à l'un des enjeux majeurs de l'ère numérique», a expliqué à CNEWS le président de cet établissement Michel Van Den Berghe, lors d'une visite de la tour en avant-première. Et le ton est donné dès l'entrée, où un véritable écran géant de 45 mètres de long par 4,50 mètres de haut -le plus grand du monde- accueille ses pensionnaires.
En ce début du mois de février quelque 200 ouvriers s'affairent encore à finaliser le Campus Cyber qui doit, à terme, accueillir plus de 1.800 collaborateurs au quotidien parmi 90 entreprises (des start-up, mais aussi des pôles du ministère de l'Intérieur, de la Défense ainsi que l'Anssi, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information).
Protéger les PME du risque cyber
La plupart des experts en cybersécurité pourront donc être réunis dans ce lieu voulu par le chef de l'Etat et qui aura plusieurs missions. «Ils devront travailler ensemble à élever le niveau de la cybersécurité en France pour mieux protéger le pays, les entreprises mais aussi le grand public», résume Michel Van Den Berghe. Le site veillera également à encadrer et conseiller les entrepreneurs et les patrons de TPE et PME.
Lire la suite : https://www.cnews.fr/vie-numerique/2022-02-06/campus-cyber-tout-savoir-sur-ce-pole-dedie-la-lutte-contre-les-cybermenaces
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Orange lance une offre dédiée à la cybersécurité des TPE et PME
usine-digitale.fr - Alice Vitard
Publié le 10 février 2022
Orange lance un antivirus dédié à la protection des TPE et des PME, particulièrement vulnérables aux attaques informatiques. En plus de la détection automatisée, les experts d'Orange Cyberdefense sont chargés de traquer la signature des attaques et des menaces. L'offre est commercialisée à 10 euros par ordinateur et par mois.
Orange lance le 9 février "Cyber Protection", un antivirus "nouvelle génération" dédié à la protection des PME et des TPE contre les cyberattaques.
Les PME-TPE au coeur des cyberattaques
Ces entités seraient la cible de 77% des attaques informatiques, d'après l'opérateur télécoms qui dispose déjà d'un portefeuille de solutions dans la sécurité informatique. Les conséquences sont souvent dramatiques pour ces petites structures : "60% des PME subissant une cyberattaque déposent le bilan sous six mois", indique Hugues Foulon, CEO d’Orange Cyberdefense et directeur exécutif stratégie et sécurité d’Orange.
Cette nouvelle offre répond ainsi à "un besoin croissant de sécurisation des données souvent vitales pour l’activité de ces petites structures n’ayant pas toujours le temps et les moyens pour s’y consacrer", explique le groupe français dans son communiqué.
Traquer les menaces
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La cybersécurité n'est plus l'affaire des entreprises mais des MSSP
lemondeinformatique.fr - Lionel Doumeng (chroniqueur)
Publié le 11 Février 2022
Face à l'explosion et à la complexité des cyberattaques, les entreprises ont intérêt à confier leur cybersécurité à des fournisseurs de services de sécurité. Leurs solutions à la demande permettent aux entreprises de souscrire des contrats adaptés à leurs besoins.
Sous l’impulsion des cyberattaques toujours plus nombreuses et complexes, le secteur de la cybersécurité ne cesse d’évoluer. Dans les années 2000, les attaques étaient essentiellement du déni de services de sites internet ou de vol d'informations confidentielles (vols de propriété industrielle), attaques perpétrées par les États ou par des hacktivistes dont les célèbres anonymous. Puis en 2014, la cybercriminalité a basculé dans une nouvelle dimension, celle de la monétisation des attaques. Devenue très lucrative, la cybercriminalité s’est peu à peu structurée en écosystème où les hackers se portent mains fortes pour élaborer des attaques toujours plus sophistiquées. Spécialistes d’une ou deux technologies, ils n’hésitent pas à associer leurs compétences ou à se les revendre. En quelques années la cybercriminalité est devenue une économie parallèle qui, selon l’ONU, devrait atteindre au niveau mondial 5.200 milliards de dollars par an entre 2020 et 2025.
Manque d’ingénieurs spécialisés et lassitude des professionnels de sécurité dans les entreprises
Lutter contre un adversaire si tentaculaire, opaque, organisé et capable de déjouer les techniques de sécurité les plus récentes est devenu mission impossible pour une très grande majorité des entreprises. Et pour cause. Configurer les outils de sécurité, les administrer, mettre à jour des centaines d’ordinateurs sont des opérations chronophages et requérant des compétences spécifiques. Or, aujourd’hui, les entreprises sont insuffisamment staffées et formées pour assurer toutes ces opérations et ce type de profils manquent sur le marché.
MSSP un marché en pleine expansion
Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-cybersecurite-n-est-plus-l-affaire-des-entreprises-mais-des-mssp-85753.html
5G
Antennes relais et ondes électromagnétiques
strasbourg.eu - Communiqué
Publié le 08 Février 2022
L'Eurométropole de Strasbourg s’engage pour assurer la transparence entre les opérateurs téléphoniques nationaux et les habitants.
Liées à une utilisation croissante des réseaux de téléphonie mobile, et dans le cadre actuel du déploiement de la 5G, les ondes électromagnétiques émises par les antennes relais sont aujourd’hui au cœur des enjeux environnementaux, sanitaires et de participation et d’information citoyennes.
Après avoir consulté les citoyens-nes en 2021, l’Eurométropole de Strasbourg s’engage ce lundi 7 février 2022 avec seize communes du territoire pour un numérique plus responsable et davantage de transparence vis-à-vis des données relatives aux antennes relais via la signature d’une charte avec les opérateurs téléphoniques français et la mise à disposition des habitants-es d’outils innovants de suivi de leur exposition aux ondes électromagnétiques.
Cette charte prévoit la création d’une nouvelle commission consultative de suivi annuelle composée d’élus-es, des opérateurs, des bailleurs, d’institutions telles que l’ANFR et l’ARS, des associations et des citoyens-nes pour dialoguer sur le déploiement de réseaux de radiocommunication.
Afin de suivre plus précisément le niveau d’exposition dans les sites sensibles (écoles, sites petites enfances et établissements de soins), l’Eurométropole va réaliser, en plus des simulations logicielles, des campagnes triennales de mesures sur ces établissements. L’ensemble des résultats sera rendu public sur le site cartoradio.fr.
En complément des campagnes de mesures, et en réponse aux attentes des citoyens-nes inscrites dans la charte, l’Eurométropole installe également huit capteurs d’ondes électromagnétiques en continu pour connaitre et partager en toute transparence le niveau d’exposition aux ondes des lieux identifiés et suivre son évolution dans le temps.
Source : https://www.strasbourg.eu/web/strasbourg.eu/-/antennes-relais-ondes-electromagnetiques
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La Commission européenne élargit le spectre des radiofréquences disponibles pour la 5G
euractiv.fr - Luca Bertuzzi - EURACTIV.com - translated by Charles Szumski
Publié le 10 février 2022
La Commission européenne a décidé d’élargir les bandes de fréquences disponibles pour les applications 5G. Pourtant, l’attribution des fréquences reste un sujet sensible, car les intérêts conflictuels se croisent sur les réseaux d’ancienne et de nouvelle génération.
Avec cette décision, l’exécutif européen veut s’assurer que les mêmes fréquences sont utilisées dans tout le bloc, en élargissant le spectre radio pour la 5G au-delà des bandes dites « pionnières ». Les spectres radio concernés sont les 900 MHz et 1800 MHz, qui sont déjà employées pour la 2G, la 3G et la 4G.
« Plusieurs pays de l’UE ont déjà commencé à étendre le spectre disponible pour la 5G. Le fait que la Commission ait pris une décision contraignante est important pour la neutralité technologique », a déclaré Innocenzo Genna, expert juridique en TIC.
Selon le plan d’action 5G de l’UE, toutes les grandes zones urbaines devraient bénéficier d’une couverture 5G d’ici à 2025, mais cela signifie que davantage de capacité radio sera nécessaire à mesure que davantage d’appareils seront connectés aux réseaux 5G. Par conséquent, soit les bandes de fréquences déjà utilisées devront être réattribuées, soit de nouvelles bandes devront être mises à disposition.
Lire la suite : https://www.euractiv.fr/section/economie/news/la-commission-europeenne-elargit-le-spectre-des-radiofrequences-disponibles-pour-la-5g/
Paiement électronique
L’iPhone, nouveau terminal de paiement des commerçants
urbancity.fr - Sylvie Terf
Publié le 09 Février 2012
Une nouvelle fonctionnalité verra bientôt le jour sur IOS, le système d’exploitation d’Apple, et de ses iPhone, que l’on ne présente plus. Celle-ci, intitulée “Tap to pay”, permettra aux commerçants d’utiliser leur iPhone comme terminal de paiement.
Un nouveau terminal de paiement
Les rumeurs avaient vu juste : Apple part à l’assaut des terminaux de paiement électronique (TPE). Cette nouvelle fonctionnalité ne demandera aucun équipement supplémentaire.
Une fonctionnalité bien utile
Apple intégrera bientôt une nouvelle fonctionnalité aux iPhone-à-tout-faire : un terminal de paiement électronique pour simplifier la vie des commerçants. Ces derniers pourront ainsi recevoir des paiements, directement depuis leur téléphone portable. Ce nouveau dispositif, appelé “Tap to pay”, sera dans un premier temps réservé aux États-Unis.
Jennifer Bailey, vice-présidente d’Apple Pay et de Wallet explique :
« En collaboration avec les plateformes de paiement, les développeurs d’applications et les réseaux de paiement, nous faisons en sorte qu’il soit plus facile que jamais pour les entreprises de toutes tailles – des autoentrepreneurs aux grands détaillants – d’accepter de manière transparente les paiements sans contact et de continuer à développer leur activité. »
Pas d’équipement supplémentaire
Lire la suite : https://www.urbancity.fr/0209121229/liphone-nouveau-terminal-de-paiement-des-commercants.html
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Aux Jeux olympiques de Pékin, le yuan numérique ébranle le monopole de Visa
lopinion.fr - Jing Yang et AnnaMaria Andriotis - The Wall Street Journal
Publié le 10 février 2022
Après avoir eu l’exclusivité des paiements électroniques aux Jeux olympiques pendant des décennies, le géant bancaire américain se retrouve en compétition avec la monnaie numérique chinoise.
Les athlètes et le personnel des Jeux olympiques ont accès à des distributeurs automatiques permettant de changer leurs billets en devises étrangères contre des yuan numériques stockés sur une carte physique.
Pour Visa, les Jeux olympiques d’hiver de Pékin sont une épreuve qui est loin d’être gagnée d’avance.
Pendant des décennies, le principal réseau de cartes bancaires américain a été l’unique fournisseur de paiements électroniques de la plus grande compétition sportive du monde. Mais cette année, aux Jeux de Pékin, Visa se voit dans l’obligation de partager les feux de la rampe avec la nouvelle monnaie électronique chinoise, le yuan numérique ou e-CNY.
La Chine est à l’avant-garde de la numérisation des paiements, en grande partie grâce aux solutions mobiles populaires Alipay et WeChat Pay, exploitées respectivement par les géants de l’internet chinois Ant Group et Tencent Holdings. L’adoption massive des paiements numériques dans le pays le plus peuplé du monde a rendu le recours aux règlements en liquide quasiment obsolète — une tendance inquiétant la banque centrale chinoise, qui lance des essais à petite échelle de sa monnaie numérisée officielle depuis fin 2019.
Les espèces et les cartes Visa étaient les deux seules formes de paiement autorisées lors des Jeux olympiques précédents, même si le liquide est de moins en moins utilisé lors des événements sportifs depuis les Jeux d’Athènes de 2004 et que pratiquement tous les paiements sont désormais réalisés avec Visa.
C’est également ce qui se passe aux Jeux de Pékin de 2022 puisque WeChat Pay, Alipay et les autres méthodes de paiement électronique y sont proscrites dans le cadre du contrat d’exclusivité garanti par le parrainage de Visa.
Le yuan numérique est toutefois une exception flagrante à la règle.
Lire la suite : https://www.lopinion.fr/economie/aux-jeux-olympiques-de-pekin-le-yuan-numerique-ebranle-le-monopole-de-visa
RGPD
La Cnil dit non à l'utilisation de Google Analytics
usine-digitale.fr - Alice Vitard
Publié le 10 février 2022
La Cnil s'empare enfin sérieusement de l'arrêt Schrems II. L'autorité française suit les pas de son homologue autrichien et déclare illégale l'utilisation de Google Analytics dans le cadre du RGPD. Ce service d'analyse de l'audience engendre un transfert des données personnelles vers les Etats-Unis, pays dans lequel les autorités peuvent facilement mettre la main sur les données sans le consentement des intéressés. Les garanties supplémentaires, inscrites dans les clauses contractuelles types, adoptées par l'entreprise américaine ne sont pas suffisantes. L'effet domino est lancé et pourrait avoir de sérieuses conséquences.
La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) met en demeure ce jeudi 10 février un gestionnaire de site web, dont le nom n'a pas été dévoilé, pour l'utilisation de Google Analytics, un service d'analyse des audiences des sites web. Il a un mois pour se mettre en conformité. A défaut, il risque d'une amende pouvant aller jusqu'à 4% de son chiffre d'affaires annuel mondial.
Cette décision est majeure car elle met potentiellement fin à l'utilisation de ce service par toutes les entreprises européennes. Or, ce service est très largement utilisé.
101 plaintes, six sites français visés
C'est l'association autrichienne Noyb présidée par Maximilian Schrems – qui est à l'origine de plusieurs procédures contre les grandes entreprises technologiques américaines – qui avait saisi l'autorité française quelques mois auparavant. Noyb avait déposé une série de plaintes devant plusieurs autorités de protection des données européennes dans le cadre d'une action globale ciblant 101 sites utilisant Google Analytics ou Facebook Connect. Six entreprises françaises étaient visées : Leroy Merlin, le Huffington Post, Décathlon, Free, Auchan et Sephora.
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/la-cnil-dit-non-a-l-utilisation-de-google-analytics.N1783687
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Face au RGPD, Meta menace de fermer ses plateformes
forbes.fr - Pierre Berthoux - Journaliste multimédia
Publié le 08 Février 2022
L’INFO ➡ Dans un rapport envoyé à l’US Securities and Exchange Commission (SEC), le groupe Meta annonce qu’il pourrait fermer Facebook et Instagram en Europe. Une menace formulée en réaction au RGPD, rendant impossible pour le groupe de Mark Zuckerberg de stocker ses données d’utilisateurs dans des serveurs américains. Entré en vigueur en juillet 2020, l’arrêt de la CJUE invalidant le Privacy Shield – accord qui facilitait le transfert de données européennes vers les Etats-Unis – estimait que les lois américaines accordant des pouvoirs de surveillance à la NSA ne garantissent pas la protection des données des Européens au titre du RGPD, adopté deux ans plus tôt. En août dernier, c’est en Irlande – lieu où siège la maison mère européenne de Meta – que la CNIL locale a exigé de la plateforme de payer une amende de 2,4 milliards de dollars si elle ne se pliait pas aux nouvelles règles européennes en matière de d’hébergement de données.
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100.000.000 euros : un cookie qui coûte cher à Google
droit-technologie.org - Etienne Wery
Publié le 11 Février 2022
Le Conseil d’État a confirmé deux amendes d’un montant total de 100 millions d’euros infligées par la CNIL à l’encontre de Google. Il juge que Google n’a pas respecté ses obligations en matière de recueil du consentement de ses utilisateurs pour le dépôt de cookies, et estime que les amendes ne sont pas disproportionnées compte tenu notamment des bénéfices importants produits par les cookies publicitaires.
La décision de la CNIL
En décembre 2020, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a condamné l’entreprise Google à payer deux amendes d’un montant total de 100 millions d’euros, car elle n’avait notamment pas respecté son obligation de recueillir le consentement des utilisateurs avant tout dépôt de cookies ou autres traceurs (article 82 de la loi informatique et libertés, transposant la directive européenne ePrivacy de 2002). Google a saisi le Conseil d’État pour faire annuler cette sanction.
Lorsqu’un utilisateur se rendait sur la page google.fr, plusieurs cookies poursuivant une finalité publicitaire étaient automatiquement déposés sur son ordinateur sans action de sa part ce qui implique que le moteur de recherche n’avait pas recueilli le consentement préalable du visiteur.
En outre, le bandeau d’information qui apparaissait en bas de la page ne fournissait à l’utilisateur aucune information relative aux cookies qui avaient pourtant déjà été déposés sur son ordinateur, dès son arrivée sur le site.
Enfin, lorsqu’un utilisateur désactivait la personnalisation des annonces sur la recherche Google en recourant au mécanisme mis à sa disposition à partir du bouton « Consulter maintenant », un des cookies publicitaires demeurait stocké sur son ordinateur et continuait de lire des informations à destination du serveur auquel il est rattaché.
Le Conseil d’Etat confirme
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