Mobilité
Métropole de Bordeaux : 16 véhicules de plus pour l’offre d’autopartage Citiz
sudouest.fr - Séverine Guillemet
Publié le 09 mai 2022
La coopérative Citiz Bordeaux a lancé une nouvelle offre de service en partenariat avec Titi Floris. Cette Scop de Sainte-Eulalie est spécialisée dans le transport de personnes en situation de handicap
Le service d’autopartage Citiz, présent depuis vingt ans dans la métropole de Bordeaux, permet aux personnes inscrites de disposer d’une voiture 24 heures sur 24, pour une heure, un jour ou plus, via le site Internet bordeaux.citiz.coop. Depuis le début du mois, la coopérative a lancé un nouveau partenariat avec Titi Floris, spécialisée dans le transport de personnes en situation de handicap. La Scop met ses véhicules à disposition en dehors de ses créneaux habituels d’utilisation le matin et en fin d’après-midi.
Basé à Sainte-Eulalie, le site girondin de Titi Floris (il y en a 16 en tout en France dans le Grand Ouest) assure principalement le transport vers les établissements scolaires ordinaires ou spécialisés, les accueils de jour pour adultes handicapés et personnes âgées désorientées, ainsi que le transport à la demande, mais propose aussi des services de location et de vente.
Chacun des 16 véhicules Titi Floris, équipés de la technologie embarquée Citiz, sera aussi accessible sur la même interface. Contrairement aux véhicules Citiz classiques, les voitures Titi Floris n’auront pas de places dédiées, elles pourront être ramenées dans un périmètre d’environ 200 mètres autour d’une adresse fixe en fin de location. L’accès se fera sur réservation, avec l’envoi d’un SMS trente minutes avant le début de la location pour indiquer l’adresse exacte où récupérer la voiture.
Cinq communes de plus
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Les grandes collectivités étoffent peu à peu leur offre d'outils numériques d'aide à la mobilité
maire-info.com - Franck Lemarc
Publié le 10 mai 2022
Le Cerema vient de publier les premiers résultats de son enquête sur les outils numériques d'aide à la mobilité, dont le développement est fortement encouragé par la loi d'orientation sur les mobilités. En identifiant à la fois les avantages de ces outils et les freins à leur développement.
Par Franck Lemarc
L’enquête, menée par le Cerema en collaboration avec plusieurs associations d’élus (dont Régions de France et le Groupement des autorités responsables de transport), porte sur le concept encore relativement peu connu de « MaaS ». Derrière cet acronyme (« mobility as a service », traduit en français par « mobilité servicielle » ) se cache un concept plus simple qu’il n’y paraît : les applications numériques d’aide à la mobilité.
Concrètement, il s’agit en premier lieu des applications sur smartphone dédiées à l’information dite multimodale, permettant « d’aider les usagers à préparer leurs déplacements en proposant et en combinant plusieurs modes de transport, et souvent en les informant en temps réel sur les perturbations ». Dans certaines grandes métropoles, de telles applications sont aujourd’hui très efficaces – l’usager n’ayant qu’à renseigner son lieu de départ et son lieu d’arrivée pour se voir proposer diverses solutions, en temps réel, allant des transports collectifs au vélo ou à la marche en passant par le VTC. Ces systèmes, très élaborés, permettent désormais de connaître son temps de trajet quasiment à la minute près.
Si le Cerema note que ces systèmes sont encore relativement rares en France, il rappelle que l’objectif de « généraliser le Maas » est « bien présent dans les collectivités territoriales » et que cet objectif est présent dans la loi d’orientation des mobilités (LOM).
C’est pour donner un instantané de ce développement que le Cerema a mené une enquête auprès de 22 acteurs (10 collectivités, 11 opérateurs de mobilité et une agence d’assistance à maîtrise d’ouvrage). L’enquête vise notamment à faire le point sur les services numériques que proposent ces acteurs et à tracer des perspectives.
Services pas encore universels
Lire la suite : https://www.maire-info.com/transports/les-grandes-collectivites-etoffent-peu-peu-leur-offre-doutils-numeriques-daide-la-mobilite-article-26411
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Transports et fraude : Ginko met en place son "fraudomètre", une première en France
macommune.info - Besançon Transports
Publié le 09 mai 2022
Lier technologie et sciences comportementales pour réduire la fraude. À compter de ce lundi 9 mai et jusqu'en juillet 2022, Kéolis Besançon Mobilités teste sur les lignes Lianes 4 et 5 un dispositif pour inciter les usagers à voyager avec un titre de transport. Comment cela ? Explications.
Les équipes de contrôle du réseau Ginko sont présentes 7j/7 sur le réseau Ginko et réalisent 30 000 contrôles par mois. Ils utilisent de nombreuses méthodes de contrôle, dont le contrôle en civil, et utilisent plusieurs outils, dont le fraudomètre, pour mieux cibler leurs actions.
La fraude représente un manque à gagner de près d’un million d’euros par an (chiffre 2020) après un taux en forte diminution de six points entre novembre 2018 et novembre 2019.
C'est une première en France assure Kéolis Besançon Mobilité qui a développé ce système développé par les équipes du réseau avec l'aide d’un cabinet spécialisé en sciences comportementales à Lyon, et de la direction innovation du groupe Keolis au niveau national.
Cette innovation vise est un des outils qui vise à "transformer les voyageurs en situation de fraude en clients en situation régulière" en faisant évoluer leurs comportements grâce aux sciences comportementales et au "nudge" Kéolis Besançon Mobilités
Concrètement, un système de comptage des passagers est embarqué à bord. L'investissement est porté par Grand Besançon Métropole. L’ensemble du parc de bus et tram est équipé, soit plus 125 véhicules.
Différence entre les montées et descentes… et les titres de transports validés
Pour le reste il suffit d'une simple soustraction. À chaque arrêt, lorsque le conducteur ouvre les portes du véhicule, le "fraudomètre" s'active sur les écrans d’information.
Les voyageurs montent. S’affichent alors le nombre de montées - grâce au système de comptage - et le nombre de validations issues des valideurs. Le nombre de voyageurs n’ayant pas validé leur titre de transport est alors affiché.
Selon le niveau de validation, un message s’affiche alors pour féliciter, encourager ou bien alerter les voyageurs à bord.
Lire la suite : https://www.macommune.info/comment-ginko-lutte-contre-les-fraudeurs-copy/
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Une mini-centrale à hydrogène va voir le jour porte de Saint-Cloud
france3-regions.francetvinfo.fr - Marc Taubert
Publié le 11 mai 2022
Le lieu, qui entrera en fonction en juin, fera aussi office de station de distribution d'hydrogène. Il sera essentiellement destiné aux véhicules professionnels comme les taxis.
Comme dans une station-service classique, il est interdit de fumer. Mais ici, il faut aussi ranger son téléphone portable, car l'hydrogène est extrêmement inflammable. Une nouvelle station de distribution d'hydrogène va ouvrir courant juin porte de Saint-Cloud, dans le XVIe arrondissement de Paris.
Le chantier n'est pas encore terminé mais presque achevé et laisse entrevoir à quoi va ressembler le lieu : il y aura des pompes mais aussi une unité de production d'hydrogène.
"C'est une première en Europe. La production se fait sur site avec un électrolyseur et l'équipement pour produire de l'hydrogène à partir d'eau et d'électricité. Cela permet de garantir que l'hydrogène soit certifié bas carbone", se réjouit le président de HySetCo, Loïc VoiDestinée aux véhicules professionnels
Une tonne d'hydrogène sera produite chaque mois, le maximum autorisé pour ce type d'installation en milieu urbain. Concrètement, ce sont des taxis qui seront les premiers consommateurs, et leur plein leur coûtera entre 70 et 90 euros. Mais le développement de flottes de différents véhicules professionnels (bennes pour le BTP, bus de transports par exemple), permet de belles perspectives.
Ce n'est pas la première station d'hydrogène à voir le jour, il y en a trois autres aux aéroports d'Orly, de Roissy et une porte de la Chapelle (18e).
Destinée aux véhicules professionnels
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Bus, métro, tram à Lyon : tout comprendre des projets de transports avec la carte de Lyon Capitale
lyoncapitale.fr - Eloi Thiboud
Publié le 10 mai 2022
Si tous les Lyonnais et Grands Lyonnais sont concernés, difficile de suivre les projets d’aménagement en transport tant les retournements sont nombreux. Entre avancées et reculades, Lyon Capitale synthétise avec une carte (dans le coeur de l'article).
Le mieux est l’ennemi du bien. De concertation en concertation, jamais les Lyonnais n’ont eu autant d’occasions de faire peser directement leurs idées sur la politique des transports de leur territoire. Paradoxe, cette politique n’a jamais été aussi indéchiffrable et complexe à comprendre dans son ensemble. L’échelle est vaste, il s’agit des transports dans les 59 communes qui composent la métropole dans lesquelles vivent 1,5 million d’habitants, et de leurs connexions à la capitale des Gaules. À moins de suivre le sujet au jour le jour, difficile de faire la part entre ce qui sera fait, ce qui reste en suspens et ce qui va être annulé. Les besoins en transport sont pourtant criants.
Pour le contexte : les écologistes assument de compliquer l’accès de Lyon aux automobilistes dans un souci de diminution des gaz à effet de serre.
La réduction des voies et des places de parking se fait déjà sentir pour les habitants des communes périphériques travaillant dans le centre. De plus, la fin totale des diesels est prévue pour 2026 dans la “zones à faibles émissions’’ (ZFE), soit à Lyon et ses alentours. Autrement dit : la voiture n’est plus la bienvenue. Or, le vélo ne suffira pas à lui seul à suppléer aux moteurs. Sur les finances, les écologistes ont les mains liées, ayant déjà doublé le budget et la dette pour les transports sur leur mandat (2,55 milliards d’euros). Il sera donc délicat de l’augmenter encore en lançant de nouveaux grands chantiers.
Ligne B : le dernier métro
Parmi les projets certains d’aboutir : l’extension sud de la ligne de métro B. Signé sous le mandat de Gérard Collomb, ce prolongement de 2,4 km aura son terminus aux Hôpitaux Sud à Saint-Genis-Laval. En plus de cela, une nouvelle station verra le jour : Oullins-Centre, construite sur la place Anatole-France. “Pour les Oullinois, en 2023, quasiment 80 % de la population sera à quinze minutes à pied d’une des trois stations de métro”, déclare la maire de la commune, Clotilde Pouzergue (LR). Lire la suite (réservée aux abonnés) : https://www.lyoncapitale.fr/actualite/bus-metro-tram-a-lyon-tout-comprendre-des-projets-de-transports-avec-la-carte-de-lyon-capitale
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Programme de rénovation des rails sur le réseau tramway : 70 millions d’€ investis pour plus de sécurité, fiabilité et confort
Publié le 13 mai 2022
Jeudi 12 mai 2022, Michaël Delafosse, Président de Montpellier Méditerranée Métropole, Maire de la Ville de Montpellier, a présenté le vaste programme de modernisation des équipements et des infrastructures du réseau tramway. Au total, pas moins de 70 millions d’euros sont mobilisés pour rénover les infrastructures ferroviaires et ainsi offrir plus de sécurité, de fiabilité sur le réseau et un confort amélioré pour les usagers et les conducteurs.
La présentation a eu lien en présence de Julie Frêche, Vice-Présidente de Montpellier Méditerranée Métropole, Déléguée au transport et aux mobilités actives, Laurent Nison, Adjoint au Maire de Montpellier, Délégué aux Grands travaux, embellissement de la ville et du cadre de vie, coordination des travaux, Président de TaM et Laurent Senigout, Directeur Général de TaM.
Les travaux commenceront dès ce mois de mai 2022, et interviendront sur différentes zones stratégiques du réseau TaM et en plusieurs phases, entraînant de nouvelles configurations de service successives.
"À Montpellier, nous souhaitons montrer qu’un nouveau modèle de transition écologique et solidaire est possible en faisant le choix de mobilités actives et décarbonées. La gratuité, que nous avons commencée à mettre en place depuis septembre 2020, permettra à l’ensemble des habitantes et des habitants de la Métropole de voyager gratuitement sur l’ensemble du réseau à la fin 2023.
Au-delà de nos importants projets de développement du réseau, tels que la réalisation de la ligne 5 de tramway, l’extension de la ligne 1 et la création de 5 lignes de bustram qui font partie de nos priorités pour les prochaines années, le maintien du patrimoine existant de transports en commun est primordial et nécessite des moyens importants. Après dix années de sous-investissement, nous mobilisons ainsi 70 millions d’euros pour entretenir et moderniser les infrastructures ferroviaires d'un réseau dont l'édification a débuté il y a plus de 20 ans.
Les politiques publiques attachées aux transports urbains ont mis plus souvent en avant les projets neufs que le maintien ou la modernisation de notre patrimoine transport. Entre 2009 et 2019, seulement 20 millions avaient été investis pour rénover les infrastructures et le matériel roulant. Les conséquences de ce sous-investissement sont nombreuses. La Métropole se positionne aujourd'hui de manière très volontariste pour se prémunir des risques éventuels et met en place une véritable politique de maintenance préventive pour les années à venir.
Lire la suite : https://www.montpellier3m.fr/actualite/programme-de-renovation-des-rails-sur-le-reseau-tramway-70-millions-deu-investis-pour-plus
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La Compagnie des Transports Strasbourgeois transforme l’expérience mobile de ses usagers avec Lyra
Publié le 12 mai 2022
Avec plus de 127 millions de voyageurs transportés chaque année, la Compagnie des Transports Strasbourgeois (CTS) est l’un des plus importants réseaux de transport public en France.
Dès 2013, la CTS s’est orientée vers une stratégie mobile avec comme principal objectif d’offrir un support alternatif à la carte de transport ou au billet classique. Elle est à ce jour de loin la solution mobile la plus avancée du secteur. En intégrant le SDK de Lyra à son application mobile, la CTS a ouvert de nombreuses fonctionnalités aux utilisateurs de l’application qui peuvent acheter et générer un QR code pour un départ immédiat, acheter des titres en avance, utiliser la fonction NFC pour valider leur titre, s’informer sur les itinéraires…
Innover pour révolutionner le transport
Plus moderne, plus fluide, sans contact et disponible 24h/24, la CTS a rapidement vu tous les avantages que pouvait offrir leur application mobile. Les nouvelles générations, dont une majorité a développé une grande dépendance à leur smartphone, s’y retrouvent totalement.
De plus, le fait de pouvoir acheter son billet directement depuis l’application répond pleinement aux évolutions des modes de consommation dont la tendance est à l’immédiateté.
Enfin, cette alternative a permis de pallier les contraintes sanitaires liées au COVID (suppression de la vente de titres à bord des bus) sans dégrader le service client.
La simplicité d’utilisation et la fluidité du parcours ont permis un franc succès de l’application. En effet, depuis l’intégration, plus de 2000 titres sont vendus chaque jour avec la fonctionnalité départ immédiat.
Le paiement mobile comme clé de voûte
Lire la suite : https://www.fevad.com/la-compagnie-des-transports-strasbourgeois-transforme-lexperience-mobile-de-ses-usagers-avec-lyra/
Cybersécurité
La vulnérabilité des collectivités locales face à la cybercriminalité
Publié le lundi 09 mai 2022
RÉMY FÉVRIER
Maître de Conférences au CNAM - EESD et ancien officier supérieur de la Gendarmerie Nationale
Xerfi Canal a reçu Rémy Février, Maître de Conférences au CNAM - EESD et ancien officier supérieur de la Gendarmerie Nationale, pour parler des collectivités territoriales face au risque de cyberattaque.
Une interview en audiovisuel menée par Jean-Philippe Denis.
Voir, écouter (durée : 4min.59) : https://www.xerficanal.com/iqsog/emission/Remy-Fevrier-La-vulnerabilite-des-collectivites-locales-face-a-la-cybercriminalite_3750536.html
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Microsoft met son expertise en cybersécurité au service de ses clients en lançant Microsoft Security Experts
news.microsoft.com/fr - Clément Gumilar
Publié le 09 mai 2022
Issy-les-Moulineaux, le 9 mai 2022 – Dans un contexte international de pénurie de professionnels de la cybersécurité, Microsoft annonce l’extension de ses offres de sécurité avec la création de Microsoft Security Experts. Celle-ci vise à renforcer la protection, la conformité et la productivité des organisations, en proposant la combinaison de technologies de pointe avec l’expertise des équipes de cybersécurité de Microsoft.
Sécuriser ses activités est devenu de plus en plus complexe pour les organisations : les risques de cyber crimes ont augmenté de façon exponentielle et les professionnels hautement qualifiés dans ce domaine manquent. L’année dernière encore, les équipes de cybersécurité de Microsoft ont bloqué plus de 9,6 milliards menaces de logiciels malveillants et plus de 35,7 milliards de tentatives de hameçonnages et autres emails frauduleux.
Face à l’augmentation de ces attaques, il devient de plus en plus difficile pour les organisations de former une équipe dédiée à la cybersécurité dotée du bon niveau d’expertise pour répondre aux défis actuels.
C’est pourquoi Microsoft dévoile de nouveaux services de sécurité regroupés sous l’offre Microsoft Security Experts. Security Experts combine les technologies de Microsoft avec l’expertise d’équipes dédiées pour aider les organisations à mieux sécuriser leurs activités, se mettre en conformité, gérer les identités et la confidentialité. En effet, la technologie seule n’est pas suffisante pour se défendre contre les cyberattaques. C’est la combinaison entre une bonne appréhension des menaces, des professionnels formés et une technologie de pointe qui rend possible une sécurité efficace.
L’offre permet ainsi aux clients de Microsoft de faire évoluer leurs équipes d’experts, en fonction de leurs besoins, sans être dans l’obligation de les former eux-mêmes ou de les recruter.
Trois nouveaux services sont proposés :
Pour plus d’informations sur cette nouvelle offre de sécurité de Microsoft, rendez-vous sur cette page ou sur le blog de Microsoft consacré à la sécurité.
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La facture de la cybercriminalité grimpe à plus de 6.000 milliards de dollars en 2021
CYBERSECURITE Accentuées par la guerre en Ukraine, ces attaques soulèvent aujourd’hui des questions quant à la sécurité des opérations informatiques
20minutes.fr - M.F avec AFP
Publié le 10 mai 2022
Depuis deux ans, les cyberattaques dans le monde « ont été de plus en plus nombreuses, sophistiquées et avec un impact croissant », a assuré mardi Alessandro Profumo, patron du géant italien de l’aéronautique et de la défense Leonardo. « Dommages collatéraux de l’épidémie de Covid-19 et de l’accélération de la numérisation que celle-ci a entraînée », elles ont coûté en 2021 6.000 milliards de dollars, soit 5.700 milliards d’euros, a-t-il poursuivi à l’ouverture du congrès de la Rome Cybertech Europe 2022.
La cybersécurité est devenue un enjeu essentiel pour la Commission européenne et pour les Etats-membres de l’UE en vue de garantir leur « souveraineté numérique et autonomie stratégique », a-t-il ajouté, alors qu’« un cinquième de ces attaques a visé l’Europe ».
Un système européen inefficace en manque d’experts
Mais les besoins de spécialistes dans ce domaine sont très importants et « 55 % des entreprises européennes peinent à embaucher alors qu’il manque au moins 200.000 experts », a-t-il assuré. Le secteur manque d’experts, mais aussi de coordination, selon des responsables.
« Notre système de notifications des incidents (informatiques, ndlr) ne fonctionne pas » car il est « trop lourd, trop bureaucratique », avait déclaré il y a deux semaines Juhan Lepassaar, directeur exécutif de l’Agence de l’UE pour la cybersécurité (Enisa), cité par Euractiv, un site d’informations consacré aux affaires européennes.
Des cyberattaques exacerbées par la guerre en Ukraine
Les problèmes de cybersécurité ont par ailleurs été exacerbés par la guerre en Ukraine. « Nous avons noté une pression accrue » depuis le début de la guerre, a déclaré en avril Alessandro Profumo, dont le groupe possède une branche spécialisée consacrée à la cybersécurité.
Lire la suite : https://www.20minutes.fr/high-tech/3287151-20220510-facture-cybercriminalite-grimpe-plus-6000-milliards-dollars-2021
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Cybersécurité : les quatre priorités de la Région Bretagne
Publié le 10 mai 2022
Le conseiller régional délégué au numérique Jérôme Tré-Hardy, une première dans l’histoire de la Région Bretagne qui affiche des ambitions dans ce domaine depuis 2013.
Jérôme Tré-Hardy est conseiller régional délégué au numérique depuis 2021. Il décrit les nouvelles priorités de la Région Bretagne en matière de cybersécurité.
En matière de cybersécurité, la Bretagne s’appuie sur un écosystème recherche-innovation-formation performant, dans le civil comme dans le militaire. La Région affine, elle, sa stratégie. Sur quoi repose-t-elle ?
Ma stratégie repose sur quatre grands axes. Le premier, c’est de structurer l’écosystème de la cybersécurité en Bretagne pour favoriser les coopérations avec les politiques nationales et européennes.
De quelle façon ?
L’une des premières briques, c’est la déclinaison territoriale du Campus national installé à la Défense, près de Paris. Le label French Tech était là pour structurer l’innovation, le campus est là pour structurer la cybersécurité. La Région veut le faire en Bretagne en s’appuyant sur les forces civiles et militaires. Nous avons constitué un groupe de travail représentatif pour définir la meilleure déclinaison de ce campus à l’échelle régionale. On y mettra tous les appels à projets. Il se réunit en juin, on veut atterrir d’ici la fin de l’année. La Région va aussi développer un centre référence de cybersécurité territorial, en nous appuyant sur une aide financière d’1 M€ sur trois ans. Ce Cert servira de plateforme régionale de réponses face aux risques et Quelle est la deuxième orientation ?
Lire la suite (réservée aux abonnés) : https://www.letelegramme.fr/economie/cybersecurite-les-quatre-priorites-de-la-region-bretagne-10-05-2022-13019389.php
Services Publics
Services publics : en 2021, un Français sur trois a renoncé à une démarche en ligne
lesechos.fr Par Claude Fouquet
Publié le 11 mai 2022
En 2021, deux Français sur trois de métropole ont effectué au moins une démarche administrative en ligne, selon une étude de l'Insee. Mais si la dématérialisation des démarches auprès de l'administration doit simplifier la vie, les difficultés sont toujours importantes.
Déclarer ses revenus, créer son entreprise, faire une demande de permis ou de passeport… Désormais, près de 85 % des démarches administratives dites « essentielles » sont accessibles en ligne, selon les pouvoirs publics. La crise sanitaire, qui a limité les déplacements et aurait pu inciter les Français à privilégier Internet pour leurs démarches administratives, n'a pourtant guère accéléré la digitalisation du pays.
Les ordres de grandeur restent identiques à l'étude précédente, réalisée en 2018. Ainsi, selon une étude publiée ce mercredi par l'Insee, 67 % des Français majeurs vivant en métropole déclarent avoir effectué au moins une démarche administrative en ligne en 2021 - dans les deux tiers des cas pour effectuer leur déclaration de revenus.
Gêne face à la dématérialisation
A l'inverse, un tiers des Français indique ne pas avoir fait de démarche en ligne auprès d'une administration. Dans de nombreux cas (40 %), la raison tient au fait qu'ils n'ont tout simplement pas utilisé Internet pendant cette période. Pour les autres, il s'agit d'une véritable gêne face à la dématérialisation, souvent liée à un manque de connaissance informatique qui les conduit à effectuer leurs démarches par courrier, par téléphone ou en se déplaçant. Ou encore à solliciter de l'aide auprès de leur entourage, famille, amis ou voisins.
Lire la suite : https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/services-publics-en-2021-un-francais-sur-trois-a-renonce-a-une-demarche-en-ligne-1406372
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Dans les services publics, un salarié a le droit de faire grève tout seul
lavoixdunord.fr - F.P. avec AFP
Publié le 13 Mai 2022
La Cour de cassation a donné tort à une entreprise qui avait licencié un salarié au motif qu’il avait fait grève tout seul.
Le droit de grève est un droit individuel et, dès lors qu’un syndicat représentatif a déposé un préavis, chacun est libre de participer ou non.
Un salarié de service public peut être seul gréviste, a jugé la Cour de cassation. Dès lors qu’il respecte le préavis, obligatoire dans les services publics, ce salarié ne peut pas se voir reprocher d’être seul absent à son poste, a-t-elle expliqué.
Ce salarié travaillait depuis 2009 pour la société Keolis CIF, entreprise de transport en commun de la région parisienne. Le 16 avril 2015, le syndicat CGT de l’entreprise a déposé un préavis de grève courant du 22 avril 2015 au 31 décembre 2015 pour l'ensemble du personnel.
« Abandon de poste »
Les autres grévistes ont finalement repris le travail, sauf ce salarié qui s’est déclaré gréviste le 5 mai 2015. « Le 17 juin 2015, l'employeur lui a enjoint de reprendre son poste au motif que, seul de l'entreprise se déclarant encore gréviste, il ne pouvait prétendre poursuivre un mouvement de grève. Il a été licencié le 16 juillet 2015 pour abandon de poste », raconte l’avis de la Cour.
La grève étant une cessation concertée du travail, elle repose sur une notion de groupe et ne peut pas relever d’une initiative individuelle, estimait l’entreprise.
Mais ce raisonnement n’a pas été admis par les juges. Le droit de grève est un droit individuel et, dès lors qu’un syndicat représentatif a déposé un préavis, chacun est libre de participer ou non.
Pas l’entreprise qui met fin à la grève
Lire la suite : https://www.lavoixdunord.fr/1178689/article/2022-05-13/dans-les-services-publics-un-salarie-le-droit-de-faire-greve-tout-seul
Identité
Nouvelle carte d’identité : 3 questions sur son arrivée sur vos téléphones dans le Maine-et-Loire
my-angers.info - La rédaction
Publié le 08 mai 2022
Pour les habitants du Maine-et-Loire, une nouvelle application, lancée par le gouvernement, va permettre de disposer de sa carte d’identité en ligne.
Le gouvernement lancera fin mai une version-test l’application « France Identité », qui permettra de prouver son identité en ligne, à l’instar d’une carte bancaire disponible sur un téléphone.
Autorisé par un décret publié au Journal Officiel le 27 avril, ce « service de garantie de l’identité numérique » prend la suite d’Alicem, projet abandonné à la suite d’un avis défavorable de la Cnil portant sur l’utilisation de la reconnaissance faciale.
Le but est de faciliter les démarches administratives en ligne, comme avec FranceConnect par exemple. Aujourd’hui, pour accéder à ce service, il faut renseigner son numéro de sécurité sociale ou son code fiscal.
L’application devrait aussi permettre de fournir un justificatif d’identité « pour en finir avec les scans de carte d’identité, mais aussi justifier sa majorité sans pour autant dévoiler son identité ou donner une procuration en un clic », indique le site du gouvernement.
1 – Qui y a droit ?
Le lancement de l’application « France sécurité » est prévue pour la fin du mois de mai 2022. Des versions améliorées seront disponibles par la suite.
Pour avoir accès à ce nouveau service, il faut être détenteur d’une nouvelle carte d’identité, dont la mise en circulation a commencé au mois d’aout 2021. Si vous avez reçu votre carte d’identité après cette date, vous serez éligible. Au même titre que les passeports biométriques et titres de séjour, cette carte dispose d’une « puce » contenant vos données d’identité, notamment vos données d’état civil, une photographie et deux empreintes digitales, dont il sera possible de demander la suppression du traitement national si le titulaire de la carte en fait la demande. Il y aura également les noms et prénoms du titulaire de la carte, la date et le lieu de naissance, le sexe et la date de délivrance.
2 – Comment l’utiliser ?
Pour utiliser l’application, il faut donc détenteur de la nouvelle carte d’identité. À l’instar des cartes bancaires, il sera fourni à l’utilisateur un code confidentiel qui lui permettra d’exprimer son consentement lors de l’utilisation de ses données. Il faut ensuite télécharger l’application « France Identité » et créer son identité numérique.
L’utilisation de la carte d’identité numérique ne sera pas obligatoire. En effet, « les démarches physiques, au guichet, pour accéder aux services seront toujours possibles » souligne le gouvernement. À noter que les services de FranceConnect continueront de proposer, comme actuellement, d’autres moyens d’identifications en ligne, comme vos identifiants Impots.gouv.fr, Ameli.fr, MobileConnect et moi, MSA ou l’IN La Poste.
Il sera également possible de révoquer le service d’identité numérique à tout moment. Le gouvernement n’a cependant pas encore précisé quelles en seront les démarches.
3 – Est-ce sécurisé ?
Lire la suite : https://my-angers.info/05/08/nouvelle-carte-didentite-3-questions-sur-son-arrivee-sur-vos-telephones-dans-le-maine-et-loire/108307
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Qu'est-ce que france identité, la nouvelle application gouvernementale d'identité numérique
bfmtv.com - Raphaël Grably avec AFP
Publié le 12 mai 2022
Image d'illustration de l'application France Identité - France Identité
Disponible en version de test pour une poignée d'utilisateurs, l'application France Identité a vocation à élargir ses services dans les prochains mois. Le but est d'utiliser la carte d'identité biométrique pour prouver son identité en ligne.
Préparer une hospitalisation, faire une procuration ou ouvrir un compte en banque: ces démarches seront bientôt réalisables en scannant la puce de sa carte d'identité avec son smartphone. Un moyen pour la France, en retard sur le sujet, de faire émerger de nouveaux services numériques.
Qu'est-ce que France Identité ?
Fruit d'un programme interministériel, France Identité est une application mobile disponible depuis ce jeudi 12 mai en accès anticipé sur le Play Store, le magasin d'applications pour Android.
Elle permettra aux détenteurs de la nouvelle carte nationale d'identité biométrique (CNIe), au format carte de crédit et équipée d'une puce électronique, de prouver plus facilement leur identité sur internet ou lors de démarches physiques, avec la possibilité de ne divulguer que certaines informations, par exemple pour prouver sa majorité.
La France est l'un des derniers pays européens à avoir adopté la CNIe. A ce jour, 4,5 millions de ces cartes ont été distribuées depuis l'été 2021.
Le projet succède à Alicem, un chantier initié en 2013 qui prévoyait d'utiliser la reconnaissance faciale, mais qui a été abandonné suite notamment aux réticences du gendarme des données personnelles, la Cnil.
A quoi sert France Identité?
France Identité doit devenir la première application qui fournira en France un niveau de garantie "élevé" en matière d'identification numérique, selon le référentiel du règlement européen e-IDAS.
Ce niveau n'est encore requis par aucun service en ligne, mais il doit permettre à terme l'accès aux données de santé ou encore le développement de la procuration entièrement dématérialisée.
D'ici là, France Identité permettra dès cet été d'accéder à France Connect, le portail utilisé aujourd'hui par plus de 37 millions de personnes pour payer leurs impôts, consulter leurs droits à la retraite ou le solde des points de leur permis de conduire, et à France Connect+, sa déclinaison qui demande un niveau de garantie "substantiel" pour, par exemple, ouvrir un compte en banque en ligne.
Lire la suite : https://www.bfmtv.com/tech/qu-est-ce-que-france-identite-la-nouvelle-application-gouvernementale-d-identite-numerique_AD-202205120506.html
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Apple, Google et Microsoft vont dire adieu aux mots de passe !
ecoreseau.fr - LMedia
Publié le 09 mai 2022
Apple, Google et Microsoft vont créer une norme de connexion commune, sans mot de passe, via la Fido (Fast Identity Online) Alliance et le World Wild Web Consortium.
Bye bye les mots de passe alambiqués aux douze caractères. À l’occasion de la journée mondiale du mot de passe, le 5 mai, les trois géants de la tech ont annoncé la création d’un système alternatif. L’objectif : renforcer la sécurité des utilisateur·rices et éviter les oublis ! Cette nouvelle norme prendra la forme d’un service en ligne développé par Fido Alliance. Le message « s’identifier avec Fido » apparaîtra automatiquement sur l’écran du smartphone après le déverrouillage. L’idée vise à remplacer tous les mots de passe par des alternatives : empreinte digitale, code pin… Cette protection 2.0 prendra la forme d’identifiants codés, « les passkey » – ou clé d’accès en français.
L’association Fido rassemble depuis 2012 les acteurs du secteur de la tech dans le but de travailler sur des nouveaux systèmes d’authentification. Elle a été choisie par les trois sociétés américaines afin de renforcer la sécurité des consommateur·rices. « L’authentification avec des mots de passe uniquement est l’un des problèmes de sécurité les plus importants sur le Web », affirme Apple dans un communiqué.
Mots de passe = danger ?
Aujourd’hui, trouver un mot de passe rime avec casse-tête ! Selon les recommandations de la Cnil, nos codes secrets doivent comporter douze caractères, des chiffres, des majuscules, des minuscules, des caractères spéciaux… Pas facile quand il s’agit de les mémoriser ! Par conséquent, les utilisateur·rices réutilisent régulièrement les mêmes. Une technique qui facilite le piratage des comptes, la fuite des données et les vols d’identité. « La connexion sera considérablement plus sûre par rapport aux mots de passe et aux anciennes méthodes multifactorielles, comme les codes d’accès à usage unique envoyés par SMS », développent les trois géants dans un communiqué.
CNIL
La CNIL publie son rapport d’activité 2021
Publié le 11 mai 2022
Renouvellement de la politique d’accompagnement, mobilisation accrue sur la cybersécurité et renforcement de l’action répressive : l’année 2021 aura été marquée par une activité particulièrement intense et une sollicitation croissante de la CNIL par tous les acteurs de la société.
Une politique d’accompagnement renouvelée
Un des objectifs de la CNIL est d’apporter de la sécurité juridique à l’ensemble des professionnels vis-à-vis du RGPD, quel que soit leur secteur d’activité et leur taille. Pour les accompagner, elle a ainsi publié de nouveaux guides et ressources sectoriels sur son site web en 2021, notamment pour le secteur associatif, de l’assurance ou de la santé.
Ces nouveaux outils s’ajoutent à une offre déjà conséquente que la CNIL enrichit et met à jour chaque année dans le but de permettre à tous les organismes de respecter au mieux la vie privée de leurs clients, utilisateurs ou administrés.
En parallèle, elle a développé des outils pour permettre le développement d’une innovation numérique vertueuse, notamment au travers de sa stratégie « start-up » déployée dès 2017. Cela s’est traduit en pratique par la mise en place, cette année, d’un premier bac à sable données personnelles pour la santé. Grâce à ce dispositif novateur, 12 projets ont été accompagnés par la CNIL, dont 4 de manière renforcée.
« L’émergence permanente de nouvelles technologies et l’omniprésence des traitements de données personnelles dans tous les champs de la vie sont les défis auxquels la CNIL sera encore confrontée en 2022. ». Marie-Laure Denis, présidente de la CNIL.
Dans le cadre de ses missions, la CNIL accompagne également les pouvoir publics. Pour éclairer leurs décisions, elle a ainsi répondu à 22 auditions parlementaires et rendu 121 avis sur des projets de lois et de décrets. 16 de ces avis concernaient des traitements de données mis en œuvre dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de COVID-19. La CNIL a par ailleurs traité 576 dossiers d’autorisations en santé au cours de l’année 2021 et délivré 54 autorisations de recherche sur la COVID-19.
Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/la-cnil-publie-son-rapport-dactivite-2021
Dématérialisation
E-administration : la France tient-elle ses engagements ?
lagazettedescommunes.com - Alexandre Léchenet, Laura Fernandez Rodriguez
Publié le 10 mai 2022
Pour garantir une dématérialisation respectueuse des valeurs démocratiques et n'oubliant personne sur son chemin, les pays de l'Union européenne avaient signé la "déclaration de Berlin" fin 2020. Un premier bilan a été publié le 9 mai.
La déclaration de Berlin a été adoptée en décembre 2020, dans le cadre de la présidence allemande de l’Union européenne. Son objectif : fonder les sociétés et administrations numériques sur des valeurs, parmi lesquelles la confiance, la souveraineté, l’inclusion et l’autonomisation… Elle s’organise en sept grandes catégories et fait suite à la déclaration de Tallinn de 2017 sur l’e-administration.
La déclaration prévoyait un premier point d’étape, un an après son adoption, réalisé conjointement par la Commission européenne, la France et l’Allemagne.
Bons et mauvais points
Selon ce point d’étape, publié le 9 mai, la France est bien notée sur la promotion des droits fondamentaux et valeurs démocratiques dans le monde numérique (93%, contre une moyenne pour l’UE de 72%), notamment grâce à l’existence du Conseil national du numérique et la rédaction d’un kit pédagogique du citoyen numérique porté notamment par la Cnil et l’Arcom.
Elle reçoit également une bonne note sur la confiance créée par la sécurité en ligne, permise par FranceConnect et l’existence d’un portail d’open data gouvernemental, ainsi qu’un travail de sensibilisation à l’accès des utilisateurs aux données qu’ils génèrent.
Les notes ont été attribuées à la suite d’audit ou de sondages, dont l’index de la société et de l’économie numériques, organisés en plusieurs dizaines d’indicateurs.
La France est en revanche loin de la moyenne européenne en matière d’accessibilité de ses services pour l’ensemble du public : elle obtient un score moyen de 40% quand la moyenne de l’Union avoisine les 70%, selon les relevés de l’observatoire des cadres d’interopérabilité nationaux (NIFO), organisme européen.
Elle a également encore des progrès à faire sur la mise en œuvre des décisions automatisées. Si la transparence des décisions personnelles prises par les administrations grâce à des algorithmes est garantie par la loi, la France est loin du compte, en matière d’intelligence artificielle, dans la mise en œuvre de standards et dans la prise en compte de l’humain (22%, contre plus de 40% pour la moyenne des autres pays).
FOCUS
Quelques bonnes pratiques piochées à l’étranger
Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/805932/e-administration-la-france-tient-elle-ses-engagements/
Intelligence Artificielle
Tendances en intelligence artificielle 2022 - L'I.A. étend ses neurones.
Investissements records, lois, santé, défense et environnement
Publié par le Stanford Institute for Human-Centered Artificial Intelligence (HAI), le rapport 2022 - AI Index Report - sur l'état de l'évolution de l’intelligence artificielle dans 25 pays, donne un aperçu impressionnant de ce qui se passe actuellement dans le développement de ce nouveau pouvoir.
Car il s'agit bien d'un pouvoir dans lequel entreprises et gouvernements investissent massivement.
En 5 chapitres on y découvre les tendances les plus significatives.
1- Recherche et développement
Si la reconnaissance de patrons (formes, comportements, signes) est toujours le sujet de recherche le plus populaire, l'apprentissage machine est en voie de le dépasser alors que les sujets linguistiques sont en déclin. La Chine est toujours la zone la plus active suivie de l'Europe et des États-Unis.
2- Performances techniques
La précision des résultats dépasse maintenant 90 % pour le défi des Images «Imagenet Challenge» et pour l'inférence du langage naturel, ce qui la rapproche de la performance humaine (93%). Le coût moyen d'un bras robotique est passé de 50 000 $ en 2016 à 12 000 $ en 2022.
3- Éthique technique
Nous avons déjà parlé dans Thot des biais de l'I.A. dans la reconnaissance faciale, dans le filtrage des CV, dans la jurisprudence appliqué aux détenus et même en santé. À mesure que les systèmes d"I.A, sont déployés, les communautés mettent en place des systèmes de détection et de correction qui les rendent moins biaisés. La situation s'améliore.
Quant aux sujets traités ayant des effets dans le monde réel, la santé et le climat sont de loin les plus fréquents.
Télécharger A.I. INDEX ANNUAL REPORT - .pdf
Lire la suite : https://cursus.edu/fr/23907/tendances-en-intelligence-artificielle-2022-lia-etend-ses-neurones
RGPD
Le RGPD coïncide avec une baisse spectaculaire des applications Android
developpez.com - Stéphane le calme
Publié le 10 mai 2022
Les règles de confidentialité augmentent les coûts, réduisent le choix et réduisent les revenus, conclut une étude.
Selon une étude publiée lundi, le régime européen de protection des données a réduit d'un tiers le nombre d'applications disponibles sur Google Play, augmenté les coûts et réduit les revenus des développeurs. Et avec des coûts plus élevés, moins d'applications sont créées, au détriment des consommateurs et de l'économie des applications mobiles, affirment les auteurs de l'étude.
Dans un article intitulé GDPR and the Lost Generation of Innovative Apps, les chercheurs en économie Rebecca Janßen (ZEW Mannheim, Allemagne), Reinhold Kesler (Université de Zurich, Suisse), Michael Kummer (Université d'East Anglia, Royaume-Uni) et Joel Waldfogel (Université du Minnesota, États-Unis) ont examiné l'impact du Règlement général européen sur la protection des données (RGPD) sur le secteur des applications mobiles.
Voici la raison qui les a poussés à faire cette étude :
« Dans un effort pour mieux protéger la vie privée des utilisateurs, l'Union européenne (UE) a promulgué le Règlement général sur la protection des données (RGPD) en mai 2018. Le règlement restreignait l'utilisation des informations personnelles, réduisant potentiellement les revenus, et obligeait les développeurs d'applications mobiles ("applications") à s'engager dans des activités de conformité potentiellement coûteuses. Cela a soulevé la possibilité que le RGPD entraîne la sortie de produits non conformes et freine l'entrée de nouveaux produits sur le marché des applications. Alors que la protection de la vie privée était bien sûr l'intention directe du RGPD, la nouvelle loi pourrait également entraîner une conséquence imprévue : une réduction du volume d'entrées d'applications pourrait entraver l'innovation et compromettre la disponibilité de nouvelles applications potentiellement utiles pour les consommateurs, en particulier si la qualité des applications - comme de nombreux produits numériques - était imprévisible au moment de l'entrée.
« Sur de nombreux marchés, il est difficile de prédire quels nouveaux produits réussiront ; et l'imprévisibilité du succès d'un nouveau produit peut avoir des conséquences importantes sur les avantages sociaux de l'entrée. Lorsque le succès est imprévisible, une augmentation du nombre de nouveaux produits, même ceux dont les perspectives commerciales ex ante sont modestes, peut fournir des produits avec une valeur réalisée substantielle. Pour l'essentiel, la numérisation a entraîné des réductions des coûts d'entrée, induisant des entrées supplémentaires substantielles dans une variété de catégories de produits médiatiques. Le RGPD peut être comme la numérisation à l'envers. En augmentant les coûts des développeurs et en réduisant leurs revenus, la réglementation peut avoir induit une sortie et peut avoir empêché l'entrée d'une "génération perdue" d'applications précieuses. Nous explorons cette possibilité, en nous demandant comment le RGPD a affecté le bien-être des participants au marché des applications »
Metavers
Métavers: une dystopie sur les villes de demain
Journalmetro.com - Mischa Young et Sarah Choukah - La Conversation
Publié le 08 mai 2022
Avec le métavers, à quoi vont ressembler, et même servir, les villes du futur? Voici une analyse de Mischa Young, professeur adjoint et de Sarah Choukah, professeure adjointe (pôle d’études et de recherches en cultures numériques), à l’Université de l’Ontario français.
ANALYSE – Plusieurs compagnies, dont Apple et Microsoft, font le pari que le monde de demain se vivra, en tout ou en partie, dans le métavers. Microsoft a d’ailleurs récemment fait l’acquisition du géant du jeu vidéo Activision Blizzard pour 68,7 milliards de dollars américains.
À l’heure où de plus en plus d’activités sociales et culturelles prennent place dans cet univers virtuel, poussons la réflexion à l’extrême : si les citadins de demain préconisent le métavers aux infrastructures réelles, à quoi vont ressembler, et même servir, les villes du futur?
Professeurs en environnement urbain et en culture numérique, respectivement, nous proposons de réfléchir à cette question, en explorant comment le métavers pourrait changer profondément nos rapports quotidiens aux espaces urbains.
Cette vision peut paraître dystopique, certes, mais amusons-nous à imaginer ce monde futuriste.
De science-fiction à réalité
Le terme « métavers » vient non pas des sciences et de la technologie, mais plutôt de la science-fiction. Neal Stephenson l’invente en 1992, dans son roman « Snow Crash », pour désigner un environnement urbain virtuel et dystopique.
Stephenson nous présente le métavers sous la forme d’un très long boulevard généré par de puissants ordinateurs. Celui-ci est contrôlé par le Global Multimedia Protocol Group, qui gère les permis de construction et réglemente le zonage délimitant les frontières des commerces, des parcs et espaces publicitaires. Ces espaces, loués ou achetés par de grandes corporations, font du métavers un environnement urbain virtuel entièrement contrôlé par des intérêts privés : ceux des géants des technologies numériques.
Environnements urbains virtuels: à vos casques !
Trente ans après la publication du roman de Stephenson, les enjeux relevant de la science-fiction laissent entrevoir de nouvelles réalités ainsi que de nouveaux défis urbains. Nous dépensons présentement des sommes énormes pour rendre nos villes plus équitables, durables, et viables ; mais à quoi vont servir ces investissements si les citadins de demain ne vivent la ville que de façon virtuelle ?
Commençons par les activités sociales. Si nous basculons vers le métavers, plusieurs points d’attraction urbains, tels les cinémas, les restaurants, et les musées et monuments historiques, verront une chute de la clientèle franchissant leurs portes. Déjà, on peut visiter de nombreux musées virtuellement.
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