Revue de presse ADCET n°171 du 30 mai 2022

Mobilité

La Métropole Aix Marseille Provence lance un nouveau service d’Open Payment avec l’opérateur Transdev et AXEPTA BNP Paribas qui sera déployé sur l’ensemble des lignes régulières du réseau Salon Etang Côte bleue en 2022

group.bnpparibas.com - Communiqué

Publié le 24 mai 2022

Desservant 32 communes, 250 000 habitants et des nœuds d’interconnexion majeurs comme l’aéroport Marseille Provence, Salon Etang Côte Bleue est le troisième réseau de transports en commun de la Métropole Aix-Marseille-Provence. Afin de simplifier toujours plus le quotidien de ses voyageurs, réguliers comme occasionnels, un nouveau service d’open payment1est lancé le 23 mai sur 2 lignes du réseau afin de leur permettre en un seul geste, de payer et valider leur trajet à bord avec leur carte bancaire et objets connectés compatibles avec le paiement sans contact, directement sur les bornes de validation des bus concernés.

Ce nouveau service simple et pratique ne présente pas de surcoût pour les voyageurs, ni n’exige l’achat d’un nouvel équipement compatible. Avec une validation de chaque trajet en à peine 500 millisecondes, les files d’attentes générées par l’achat de titre de transport à bord disparaissent, renforçant ainsi la qualité de l’expérience voyageur et confortant l’objectif de la Métropole de permettre d’ici à 2025 à neuf habitants sur dix d’être connectés à un arrêt, un parc relais, ou un pôle multimodal en moins de dix minutes, incitant encore davantage les usagers à privilégier ces modes de transport.
Plus besoin d’avoir de la monnaie. Il suffit de monter à bord et de présenter sa carte de paiement sans contact sur la borne de validation comme n’importe quel autre titre de transport. En un seul geste, le trajet est payé et validé. Le voyageur est en règle pendant 1 heure pour son trajet initial. En correspondance, il convient alors de biper à nouveau sa carte bancaire sans contact. En cas de contrôle, il suffit de présenter la carte avec laquelle le titre de transport a été acheté.
Pour le suivi de facturation des trajets, les usagers disposent d'une page dédiée au service et accessible depuis le site internet www.salonetangcotebleue.fr. Après la création du compte grâce au numéro de carte bancaire sans contact, les factures de mobilité y seront consultables et téléchargeables, en quelques clics.

Dès aujourd’hui, ce nouveau service est lancé sur les lignes lebus+ 13 (Aéroport Marseille Provence – Vitrolles) et ZENIBUS du réseau, avant son déploiement sur l’ensemble des lignes régulières à partir de la rentrée 2022. Une campagne d’affichage et d’accompagnement des voyageurs est lancée sur les lignes concernées, ainsi que prochainement des vidéos pédagogiques sur les réseaux sociaux pour les aider à se familiariser avec ce nouveau service.

Transdev Alpilles Berre Méditerranée, délégataire /concessionnaire du réseau Salon Étang Côte Bleue, a fait appel à BNP Paribas pour la mise en place de ce service d’open payment. C’est par l’intermédiaire de son offre dédiée AXEPTA BNP Paribas que la banque lui fournit l’ensemble des services d’acquisition monétiques nécessaires à son bon fonctionnement. Cette offre de BNP Paribas permet effectivement un traitement bout-en-bout sécurisé des paiements en réunissant le point de vente, les paiements intégrés et les services d’acquisition dans un seul service permettant ainsi aux entreprises une solution centralisée pour tous les paiements.

Mme Vassal, présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence, souligne que « l’open payement est un outil qui s’inscrit pleinement dans la stratégie portée par la Métropole : proposer aux voyageurs une expérience simple et fluide sur les réseaux de transport métropolitains !  Tout ce qui peut être vécu comme un frein à l’usage de la mobilité doit être simplifié ! L’open payement répond totalement à cet objectif en facilitant l’achat d’un titre de transport ! »

Carole PAUMIER, Directrice de Transdev Alpilles Méditerranée, commente « L’arrivée de l’open payment sur notre réseau est une avancée majeure quant à la simplification de l’acte d’achat et va contribuer à développer l’usage des transports en commun au sein de notre bassin de mobilité. »

Neil Pein, Directeur d’AXEPTA BNP Paribas, et Responsable de la transformation des moyens de paiement pour le Groupe BNP Paribas commente : « Ce projet témoigne de la confiance accordée par Transdev à l’expertise et aux solutions de paiement innovantes proposées par AXEPTA BNP Paribas. Le paiement sans contact est aujourd’hui largement adopté par les clients. Nous sommes très heureux d’accompagner Transdev avec cette nouvelle solution de paiement dématérialisée qui permettra de simplifier le quotidien des usagers dans leurs déplacements. »

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[1] Open Payment : Technologie permettant le paiement via l’utilisation de son support EMV sans contact (carte bancaire, smartphone ou tout autre objet connecté ou support bancaire) sur les valideurs des réseaux transports collectifs et individuels (bornes dans les transports en commun, mobilité partagée).

Source : https://group.bnpparibas/communique-de-presse/la-metropole-aix-marseille-provence-lance-un-nouveau-service-dopen-payment-avec-loperateur-transdev-et-axepta-bnp-paribas-qui-sera-deploye-sur-lensemble-des-lignes-regulieres-du-reseau-salon-etang-cote-bleue-en-2022

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Toulouse, capitale de la mobilité intelligente

autonews.fr - Laurent Meillaud

Publié le 25 mai 2022

La ville rose accueille du 30 mai au 1er juin un congrès européen sur le transport intelligent (ITS). Ce sera l’occasion de voir évoluer des véhicules autonomes, opérés à distance.

Depuis 1994, des congrès sont organisés tous les ans dans le monde sur le thème des transports intelligents.

C’est dans ce type d’événements qu’ont été présentés les tout-premiers véhicules autonomes au monde, et tous les systèmes qui facilitent la mobilité, dont les applications qui prennent en compte tous les modes de transport pour le calcul d’itinéraire. Google et consorts ont été devancés il y a bien longtemps.

En dehors du congrès mondial, il existe aussi un congrès « régional » à l’échelle de l’Europe organisé par l’organisation Ertico, basée à Bruxelles. Lyon et Strasbourg ont déjà eu les honneurs en France de ce type d’événement. C’est donc au tour de Toulouse, une ville mondialement connue pour son industrie aéronautique, mais qui a aussi un écosystème de pointe dans l’auto avec des entreprises comme Renault (qui a un software lab, racheté à Intel), Continental Automotive (systèmes d’aide à la conduite, connectivité), Actia (composants électroniques) et le fabricant de navettes autonomes Easymile.

Des navettes autonomes pour les visiteurs

Ce dernier est d’ailleurs le premier en Europe à proposer un service de transport autonome de niveau 4 (sur une échelle qui va jusqu’à 5) sur route ouverte.

La navette EZ10 a en effet reçu l'autorisation de faire circuler sa navette sans opérateur de sécurité à son bord, à l'Oncopole (Institut Universitaire du Cancer) de Toulouse. Celle-ci parcourt un trajet de 600 mètres, le long duquel elle croise des voitures, des vélos et des piétons. Un opérateur, situé dans un centre de contrôle, peut superviser les opérations et reprendre le contrôle du véhicule en cas d'incident.

Easymile va aussi transporter les congressistes, depuis l’entrée du MEETT (Parc des Expositions et Centre de Conventions de Toulouse Métropole) jusqu’au congrès ITS. Il en profitera aussi pour présenter en public un camion porte-conteneurs chez l’avionneur Daher, ainsi qu’un tracteur autonome de remorquage sur le site de Francazal, qui accueille des start-ups et des entreprises innovantes.

Lire la suite : https://www.autonews.fr/hi-tech/toulouse-capitale-de-la-mobilite-intelligente-108529

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Dès lundi, vous pourrez utiliser la CB comme titre de transport dans les TCL

lyoncapitale.fr - Anthony Faure

Publié le 25 mai 2022

Dès ce lundi 30 mai, il sera possible sur l'ensemble du réseau TCL, à Lyon, d'utiliser une carte bancaire sans contact comme titre de transport.

Le Sytral lance le service "TCL Carte Bancaire". "Avant la refonte complète du système de billettique, SYTRAL Mobilités franchit une étape majeure en déployant sur l’ensemble du réseau TCL, un nouveau service connecté et innovant qui permet d’utiliser une carte bancaire sans contact comme titre de transport", explique le Sytral.
Il sera possible, dès lundi 30 mai, de payer par carte bancaire à bord dans les bus et les tramways. Pour les métros et les funiculaires, un boîtier rouge sera disponible à l'entrée des stations.

Les tarifs seront les mêmes qu'aux bornes, soit 1,90 euros pour un titre de transport d'1 heure sur le réseau. Le plafond journalier sera à 6 euros, l'équivalent du prix du ticket journée en bornes.

Ainsi, "les voyageurs présentent leur carte de paiement dotée de la technologie sans contact sur le valideur pour procéder à l’achat. Une fois le paiement accepté, la carte de paiement se substitue au titre de transport", expliquait le Sytral il y a quelques semaines en présentation du dispositif.

En cas de contrôle, la carte de paiement fait office de justificatif. A la fin de la journée, le prélèvement du montant des voyages effectués se fait directement sur le compte bancaire de l’usager.

Lire la suite : https://www.lyoncapitale.fr/actualite/des-lundi-vous-pourrez-utiliser-la-cb-comme-titre-de-transport-dans-les-tcl

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Le verbatim d’… Arnaud , professeur en urbanisme, sur la gratuité des transports

ecoreseau.frLMedia -

Publié le 24 mai 2022

Arnaud Passalacqua est professeur en aménagement de l’espace et urbanisme à l’université Paris-Est Créteil. Il revient pour L’Écho Touristique sur la gratuité des transports en commun.

Réduction des émissions de CO2, transports accessibles à toutes et tous, fin des fraudes… La question de la gratuité des transports présente bien des avantages. Plébiscitée lors d’élections locales, elle rencontre un franc succès auprès du public. L’argument écologique est régulièrement mis en avant : la gratuité pour changer les comportements en matière de mobilité ? Certaines villes de France ont franchi le cap. Comme Dunkerque, devenue la plus grande agglomération d’Europe à instaurer la gratuité totale en 2018. Un an après, la fréquentation des bus avait bondi de 85 %. La fin des transports payants serait donc favorable aux enjeux environnementaux mais pas seulement… Elle aurait également des effets sur l’urbanisme d’une ville et sur l’intégration sociale des populations défavorisées.

Mais cette mesure n’est pas à prendre à la légère, il s’agit d’un véritable enjeu financier pour les politiques publiques. Pour compenser les frais relatifs à la gratuité des transports, le maire de Dunkerque a annulé la construction d’un grand projet d’équipement d’une valeur de 180 millions d’euros. Rien d’étonnant lorsque l’on sait que la fin du paiement des transports a coûté 13,4 millions d’euros à la ville. Pour éviter une situation financière intenable tout en limitant la production de particules fines, certains pays optent pour la réduction du prix des billets. Une mesure adoptée par l’Autriche : pour l’équivalent de 3 euros par jour, les Autrichien·nes ont accès à tous les trains, tramways et bus du pays. Une étude du Groupement des autorités responsables des transports (Gart) parue en 2019 insiste sur la difficulté d’évaluer l’apport d’une telle mesure. Mais plusieurs enquêtes montrent que ce sont surtout les piétons et les cyclistes qui empruntent les transports gratuits. Les automobilistes semblent avoir du mal à lâcher le volant… !

La gratuité des transports fait beaucoup parler d’elle. Récemment, elle est apparue à plusieurs reprises dans les débats de la campagne présidentielle : par exemple appliquée aux transports urbains comme une réponse à la tension sur les carburants provoquée par la guerre en Ukraine, pour Yannick Jadot, ou appliquée au TGV comme une mesure de pouvoir d’achat pour les jeunes, pour Marine Le Pen. Quand bien même la tarification des transports urbains ne relève pas de l’échelle gouvernementale tandis que celle du TGV n’en relève que de façon indirecte par l’intermédiaire de la SNCF.

La présence médiatique de la gratuité des transports est toutefois demeurée plus faible que lors des dernières élections municipales, qui ont vu de très nombreuses listes proposer une telle mesure, comme l’a analysé l’ingénieure du Cerema Sophie Hasiak.

Lire la suite : https://www.ecoreseau.fr/actualites/verbatim/le-verbatim-d-arnaud-passalacqua-professeur-en-urbanisme-sur-la-gratuite-des-transports-2022-05-24-83315

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Les applications numériques d’aide à la mobilité : pourquoi leur développement est incontournable

lagazettedescommunes.com - Joël Graindorge, DGST

Publié le 23 mai 2022

Le Cerema vient de publier une étude sur les plateformes numériques d'aide à la mobilité en matière d'usages et de traitement des données. Les différents modes de déplacement concernés, les fonctionnalités proposées, les données sur l'usage des services et son impact sur l'organisation interne ou sur les usagers, les évolutions envisagées… Décryptage.

Les autorités organisatrices de la mobilité le constatent depuis plusieurs années : les usagers plébiscitent de plus en plus les applications numériques qui leur permettent de s’informer sur les offres de transport sur leur territoire et de simplifier l’organisation de leurs déplacements. Elles ont donc développé et continuent de développer différents services numériques d’aide à la mobilité avec des outils tels que les sites internet et/ou les applications mobiles. Les fonctionnalités sont évidemment variables selon les opérateurs (« les systèmes complets sont encore rares ») même si certaines sont devenues des « incontournables » : information en temps réel, boutique en ligne, tickets dématérialisés (M-tickets) que l’on présente sur son mobile, transport à la demande… Toutes ces applications qui permettent aux usagers de combiner plus facilement différents moyens de transport sont appelées « MaaS » pour « Mobility-as-a-service » ou « mobilité servicielle » en français.

Partager les connaissances sur le Maas et sur les différentes thématiques qu’il comprend, c’est l’objectif de l’observatoire du Maas mis en place à l’initiative du Cerema. Cette démarche a été développée « en partenariat avec le ministère de la Transition écologique, le Gart, Régions de France, l’UTP, la FNTV, l’Alliance des mobilités, l’ADCET, Syntec Ingénierie, ATEC ITS et la Fabrique des mobilités ».  Et c’est dans le cadre de cet observatoire que le Cerema vient de publier une analyse et une synthèse des résultats d’une enquête menée auprès de 22 collectivités et opérateurs de transports sur les usages du MaaS. Répartis de façon homogène sur le territoire métropolitain, ils ont répondu au questionnaire « Retour d’expériences sur les usages des services numériques (MaaS & Systèmes d’Information Multimodale) ».

Quelle évolution des services proposés ?

Le rapport vise donc à connaître et analyser les différents usages des services numériques d’aide à la mobilité (les fonctionnalités proposées) mais aussi le traitement des données recueillies (par exemple le nombre de visites par mois, le nombre de requêtes d’itinéraires…). Ces données sont importantes car elles peuvent modifier l’organisation des services (réduction des appels téléphoniques, de la fréquentation aux guichets…).  Le document présente aussi les données et une analyse sur l’impact de la crise Covid (notamment l’évolution des usages).

Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/808153/les-applications-numeriques-daide-a-la-mobilite-pourquoi-leur-developpement-est-incontournable/

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Métro : la MEL a fait plier Alstom mais pour combien de temps?

lavoixdunord.fr - EM. C.

Publié: 24 Mai 2022

Damien Castelain, le président de la Métropole européenne de Lille, a donné son accord pour que le géant industriel reprenne les essais du métro à 52m. Ce qui oblige la fermeture du trafic sur la ligne 1 pendant six dimanches jusqu’au 14 août. Au conseil de juin, des décisions vont être prises pour que le calendrier soit respecté (fin 2023). La livraison initiale devait intervenir en 2016.

« C’est un signal positif. » Damien Castelain observe « avec intérêt et espoir » la reprise par l’équipementier Alstom des essais du métro à 52m. « J’ai donné mon accord pour reprendre le cycle des dimanches longs. » Six jours sans exploitation sur la ligne 1, l’après-midi, ainsi qu’en soirée, à partir de ce 29 mai, et jusqu’au 14 août. Le président de la Métropole européenne de Lille a encore en travers de la gorge la décision unilatérale du géant industriel d’arrêter ses essais. « Peut-être ont-ils trouvé des solutions », avance avec précaution l’élu. « Je ne saute pas au plafond. »

« On ne lâche pas la bride »

Les travaux du métro : c’est le caillou dans la godasse du président de la MEL depuis une décennie. Martine Aubry pour commencer, qui aura vu, à l’été 2012, Siemens contester devant le tribunal administratif le choix d’Alstom, l’autre géant européen de l’industrie ferroviaire. Damien Castelain, depuis, qui a dû composer avec des retards à répétition. On a « fêté » à la mi-mai les dix ans de l’attribution à Alstom du métro automatique de Lille. Des bougies qui coûtent très cher pour un métro qui devait initialement être livré en 2016.

Lire la suite : https://www.lavoixdunord.fr/1183953/article/2022-05-24/metro-la-mel-fait-plier-alstom-mais-pour-combien-de-temps

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Des chercheurs prédisent le comportement des usagers de la route grâce à l’intelligence artificielle

actuia.com -

24 mai 2022

Pour qu’une voiture autonome circule en toute sécurité, pouvoir prédire le comportement des autres usagers de la route est essentiel. Une équipe de recherche du CSAIL du MIT (Massachusetts Institute of Technology), a mis au point avec des chercheurs de l’Institute for Interdisciplinary Information Sciences (IIIS) de l’Université Tsinghua, de Pékin, un nouveau système de ML qui pourrait, un jour, aider les voitures sans conducteur à prévoir en temps réel les prochains mouvements des conducteurs, cyclistes et piétons à proximité. Ils ont intitulé leur étude : « M2I : de la prédiction de trajectoire marginale factorisée à la prédiction interactive ».

Qiao Sun, Junru Gu, Hang Zhao sont les membres de l’IIIS qui ont participé à cette étude tandis que Xin Huang et Brian Williams ont représenté le MIT.

L’humain est imprévisible, ce qui rend de facto la prédiction du comportement des usagers de la route en milieu urbain très difficile. Les solutions d’IA actuellement utilisées sont trop simplistes : pour elles, un piéton, par exemple, peut rester sur un même trottoir sans chercher à traverser. Si elles envisagent que les piétions traversent, pour les éviter, le robot gare simplement la voiture, certaines ne prédisent que les déplacements d’un seul usager de la route.

Diviser pour mieux prédire

La prédiction de trajectoire est largement utilisée par les systèmes de conduite intelligents pour déduire les mouvements futurs des agents à proximité et identifier les scénarios à risque pour permettre une conduite sûre. Pour l’équipe, les modèles existants excellent à prédire les trajectoires marginales des agents uniques, mais n’apportent pas de réponse pour la circulation en milieu urbain où de nombreux usagers interagissent, l’espace de prédiction augmentant exponentiellement avec leur nombre.

Les chercheurs du MIT ont mis au point une solution apparemment très simple pour résoudre ce problème complexe : ils divisent un problème de prédiction de comportement multi-agents en plusieurs petites parties et s’attaquent ensuite à chacune individuellement, afin qu’un ordinateur puisse résoudre cette tâche complexe en temps réel. Ils ont appelé cette approche M21. Leur cadre de prédiction du comportement devine d’abord les relations entre deux usagers de la route : quelle voiture, cycliste ou piéton a le droit de passage et quel agent cédera le passage… Il utilise ensuite ces relations pour prédire les trajectoires futures de plusieurs agents.

Les trajectoires estimées par M21 se sont révélées plus précises que celles d’autres modèles de ML, par rapport au flux de trafic réel dans un énorme ensemble de données compilé par la société de conduite autonome Waymo.(La technique du MIT a même surpassé le modèle récemment publié par ce dernier). De plus, diviser le problème en sous-problèmes, leur a permis d’utiliser moins de mémoire.

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/des-chercheurs-predisent-le-comportement-des-usagers-de-la-route-grace-a-lintelligence-artificielle/

Cybersécurité

Normandie : face aux cyberattaques, les acteurs économiques bénéficient d'un nouvel outil

actu.fr - Nicloas Lepigeon

Publié le 23 mai 2022

Lancé par la Région afin d'aider les entreprises normandes victimes de cyberattaques, le dispositif « Normandie Cyber » est désormais opérationnel.

Sur 2 000 entreprises interrogées par l’Observatoire des transformations numériques, piloté par la Région Normandie, 23,4 % ont assuré avoir déjà été soumises à un piratage ou à un risque de cyberattaque.

Jeudi 12 mai, à Rouen, le président Hervé Morin a officiellement lancé le dispositif « Normandie Cyber ». Destiné aux acteurs économiques normands confrontés à la multiplication des cyberattaques et à leurs conséquences, ce nouvel outil de réponse aux incidents de cybersécurité a été mis en place pour les accompagner dans cette lutte.

Une formation et un centre de réponse

La stratégie numérique du conseil régional s’articule autour de deux axes majeurs. D’une part, la création d’un campus cyberterritorial qui devrait se concrétiser d’ici fin 2022 sous l’impulsion de la Région et de Caen-la-Mer.

Avec UniCaen, nous allons créer une formation sur la cybersécurité en master et en post-bac, afin que les entreprises qui souhaitent s'implanter aient toutes les ressources à disposition. Hervé Morin

Président de la Région Normandie.

D’autre part, la mise en œuvre du centre de réponse à incidents de cybersécurité, le CSIRT de son petit nom anglais pour Computer Security Incident Response Team.

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Cybersécurité : comment l’UE s’organise pour lutter contre l’explosion des attaques en ligne

lesnumeriques.com - Maxence Fabrion

Publié le 25 mai 2022

La guerre en Ukraine a mis en lumière l’importance du volet cyber. Mais au cours de la décennie écoulée, l’UE a créé plusieurs instances pour monter en puissance dans la cybersécurité. Immersion dans les arcanes bruxellois.

La guerre en Ukraine a marqué un tournant dans les confrontations modernes. Et pour cause, jamais un conflit n’a mis en lumière une telle importance du volet cyber. Depuis l’invasion russe, le 24 février 2022, les cyberattaques lancées pour déstabiliser les Ukrainiens et leurs alliés se sont multipliées, au point qu’on peut aujourd’hui parler du conflit en Ukraine comme de la première véritable cyberguerre.

“La guerre en Ukraine, c’est le genre de choc systémique qui a pour effet de tout accélérer, à l’image de la pandémie durant laquelle les attaques ont explosé, car les gens étaient à la maison sur des ordinateurs”, analyse Miguel Gonzalez-Sancho, chef d’unité pour la cybersécurité à la DG Connect et directeur exécutif du Centre européen de compétences en matière de cybersécurité à Bucarest. Un choc systémique, mais loin d’être une surprise puisque l’Ukraine subit une multiplication des cyberattaques depuis la destitution en 2014 du président pro-russe Viktor Ianoukovytch.

Dans ce contexte, la guerre en Ukraine a contraint Bruxelles à passer la vitesse supérieure dans le développement de sa cybersécurité. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la Commission européenne et le Conseil de l’Europe ont organisé du 7 au 11 mars un exercice de cyberdéfense avec une cinquantaine de participants, notamment des pays de l’Est comme l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Géorgie et la Moldavie.

Ce stress test visait à entraîner les participants à détecter les incidents de cybersécurité et à retrouver la trace des auteurs des attaques. Un bon moyen de tester les capacités de prévention et de réaction de la plupart des acteurs européens, ainsi que la coopération internationale dans une situation de crise.

La directive NIS pour fixer un cadre législatif clair en matière de cybersécurité

Aujourd’hui, la force de frappe de l’UE s’articule autour de plusieurs entités. La plus connue n’est autre que l’Agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l'information (Enisa). Créée dès 2004, c’est cette instance qui doit avoir une vue transversale sur l’ensemble des problématiques de cybersécurité dans l’UE, en coopération avec les États membres.

Cependant, Juhan Lepassaar, le directeur exécutif de l’Enisa, a récemment estimé que le système européen de notification des incidents cyber “ne fonctionne pas”. Il juge ce dispositif, pourtant crucial pour se prémunir de cyberattaques, “trop lourd [et] bureaucratique”, ce qui ne favoriserait pas la coopération entre les États membres. Or, “le problème est que nous dépendons des informations que nous recevons [d'eux]”, précise-t-il. À ses yeux, ce manque de partage d'informations nuit à la capacité de réaction de son agence en cas de cyberattaque.

Lire la suite : https://www.lesnumeriques.com/pro/cybersecurite-comment-l-ue-s-organise-pour-lutter-contre-l-explosion-des-attaques-en-ligne-a183537.html

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La cybersécurité sous un angle juridico-économique

cio-online.com - Bertrand Lemaire

Publié le 26 Mai 2022

Le magistrat Xavier Leonetti et l'avocate Christiane Féral-Schuhl signent « Cybersécurité, mode d'emploi » chez PUF.

La cybersécurité est un sujet extrêmement vaste qui peut être abordé sous bien des angles. Les implications sur le fonctionnement même des organisations, la sûreté nationale ou les questions de responsabilités civile et pénale rendent pertinente une approche juridico-économique. Cette approche est évidemment plus stratégique que technique. Deux experts reconnus de cette approche, le magistrat Xavier Leonetti, chef de mission de prévention et de lutte contre la cybercriminalité au Ministère de la Justice, et l'avocate Christiane Féral-Schuhl viennent de publier « Cybersécurité, mode d'emploi » chez PUF.

S'adressant plutôt aux dirigeants d'entreprises ou aux directions métiers, l'ouvrage commence par rappeler les bases du monde numérique : ce qu'est Internet, qui en sont les acteurs, etc. Chaque cybermenace est ensuite étudiée sous la forme de fiches synthétiques avec une définition, la méthodologie des agresseurs, la dimension juridique (textes et sanctions), des conseils pratiques... Des encadrés complètent le cas échéant une fiche donnée avec, par exemple, un rappel de la jurisprudence ou des points de vigilance. Au-delà des « menaces » au sens strict, d'autres types de risques suivent le même traitement en lien avec les activités de l'entreprise, notamment les risques contractuels (preuve électronique du contrat par exemple), la responsabilité des fournisseurs ou ses obligations propres (RGPD par exemple). Une fiche est également consacrée à la procédure de dépôt de plainte.

Un DSI ou un RSSI trouvera dans l'ouvrage un discours adapté à ses interlocuteurs métiers ou de la direction générale. Lui-même pourra étendre sa vision au-delà de la question technique de la cybersécurité, prenant ainsi un peu de recul. En tant que directeur, le DSI se doit en effet de maîtriser l'intégralité de son sujet, y compris la dimension juridico-économique de l'IT et des risques associés.

Lire la suite : https://www.cio-online.com/actualites/lire-la-cybersecurite-sous-un-angle-juridico-economique-14202.html

Services publics

Dématérialisation : le gouvernement garantira-t-il plusieurs modalités d’accès effectif aux services publics ?

lagazettedescommunes.com - Léna Jabre • dans : Réponses ministérielles

Publié le 23 mai 2022

Réponse du Ministère de la transformation et de la fonction publiques : Le déploiement de services publics numériques de qualité pour les démarches administratives courantes des Français est une priorité du Gouvernement. Développer l’accès aux démarches administratives de manière dématérialisée permet d’augmenter la qualité des services en simplifiant les procédures, de développer la transversalité dans l’administration et de réduire les coûts économiques et environnementaux induits par les procédures papier. Cependant, réussir la transition numérique de l’État implique à la fois de lutter résolument contre l’illectronisme et de soutenir une politique volontariste d’assistance aux publics les plus vulnérables dans leurs démarches administratives.

Plusieurs dispositifs ont ainsi été mis en place par le Gouvernement pour favoriser l’inclusion numérique : le Pass numérique, destiné aux personnes les plus en difficulté et remis par des agents des services publics ou des aidants numériques, donne accès à dix ou vingt heures de formation afin de permettre à leurs bénéficiaires de créer une boîte mail, des identifiants, d’accéder à leurs droits et de faire des démarches administratives ou des recherches d’emploi.

En février 2022, près de 250 000 personnes avaient bénéficié d’une formation numérique grâce aux dispositifs mis en place par l’État. Par ailleurs, dans le cadre du Plan de relance, dix millions d’euros sont alloués aux aidants numériques afin de généraliser l’outil AidantConnect. Cet outil permet aux aidants numériques d’accomplir une démarche en ligne pour un usager tout en étant sécurisé juridiquement et techniquement.

De même, un accent particulier a été mis sur l’accompagnement de proximité, avec le réseau France services, qui regroupe, en mars 2022, 2 055 structures labellisées : ces guichets intègrent une dizaine de services publics à moins de trente minutes de chaque Français. Les agents, spécialement formés, y accompagnent les usagers dans leurs démarches et proposent un soutien particulier à ceux les plus éloignés du numérique. Plus de 4,6 millions d’accompagnements ont ainsi été réalisés au sein du réseau France services depuis le lancement du programme en 2020.

D’une manière générale, le Gouvernement, depuis 2017, a mis en œuvre des actions pour développer chaque canal d’accès au service public (numérique, téléphone, guichet) et posé les principes d’une administration de « l’aller-vers et de la confiance », avec une attention renforcée pour les plus vulnérables. L’objectif est désormais d’intégrer tous ces canaux dans une approche omnicanale, centrée sur les usagers.

Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/808161/dematerialisation-le-gouvernement-garantira-t-il-plusieurs-modalites-dacces-effectif-aux-services-publics/

Internet des Objets

IoT-as-a-Service : tout savoir sur les objets connectés intégré en tant que service

objetconnecte.com - Yvette

Publié le 24 mai 2022

Santé, énergie, voiture, maison, industrie, finance, logistique… de plus en plus de secteurs investissent aujourd’hui dans l’Internet des Objets. Que ce soit pour collecter et exploiter les données recueillies par les objets connectés, rendre leurs offres toujours plus intelligentes ou créer des  services à la fois innovants, évolutifs et transversaux, les appareils et dispositifs IoT deviennent des atouts de taille pour la réussite de n’importe quel business. Et les solutions IoT-as-a-Service se développent à la vitesse grand V pour soutenir les entreprises dans leur transformation numérique

Alors que l’IoT arrive à maturité grâce à la mise sur le marché d’applications entièrement fonctionnelles, l’IoT est désormais considéré comme un véritable service. Il transforme non seulement nos modes de consommation et d’usage au quotidien, mais il modifie de manière considérable l’accès aux différents services. Et cela tout en permettant aux entreprises de créer de nouveaux services grâce aux milliards d’informations générer chaque jour par les objets connectés.

Et les grandes entreprises comme Amazon, Microsoft, Google ou encore Alibaba n’ont pas mis longtemps pour investir  ce terrain. Ceci en proposant des services calibrés pour centraliser la collecte des données issues des objets connectés. Mais aussi leur stockage et leur traitement.

Il faut dire aussi que la croissance exponentielle du nombre d’objets connectés ainsi que d’autres capteurs industriels à l’échelle mondiale ne fait que souligner l’importance grandissante  que prend l’Internet des Objets dans toutes les entreprises. Et la pandémie liée à la crise du Covid-19 ainsi que le recours massif au travail à distance n’a fait que multiplier les cas d’usages de l’IoT-as-a-Service dans les entreprises. Réécrivant ainsi les règles traditionnelles du business.

Les avantages offerts par l’IoT-as-a-Service

Les solutions technologiques comme le SaaS (Software-as-Service), IaaS (Infrastructure-as-Service), PaaS (Platform-as-a-Service) sont aujourd’hui incontournables auprès des SI et leurs clients. Et c’est désormais au tour des objets connectés de passer en phase de plateformisation Cloud. Ceci afin de faciliter la création et la commercialisation d’applications et de services à la demande. Cela tout en optimisant l’impact et l’adoption de l’IoT par les clients finaux.

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Blockchain

Quelle blockchain choisir pour développer vos applications ?

lemagit.fr - La rédaction

Publié le 27 mai 2022

Voici un tour d’horizon des 9 principales de blockchain utilisables en B2B - de Ethereum à Hypeledger Sawtooth en passant par Tezos ou EOSIO – pour vous aider à choisir la bonne plateforme.

Les blockchains connaissent un regain d'intérêt avec leur capacité à rationaliser les chaînes d'approvisionnement, à améliorer la traçabilité, à simplifier les échanges commerciaux et à optimiser les transactions financières. L’attrait B2B pour cette technologie avait pali, en raison des défauts des plateformes de première génération (comme Bitcoin) très énergivores et pas forcément très rapides.

Des plateformes de nouvelle génération tentent aujourd’hui de régler ces problèmes. Elles apportent, de facto, une valeur ajoutée concrète à des utilisations et des applications métiers.

Suseel Menon - du cabinet d'études Everest Group – confirme ainsi un regain d’intérêt marqué pour la blockchain dans les situations de coopération multipartite ou d'échange de données : suivi de la chaîne d'approvisionnement, du financement des opérations commerciales, des actifs numériques et de la gestion des identités n'en sont plus au stade expérimental.

Pour Alex-Paul Manders, partenaire du cabinet de conseil en technologie Information Services Group, l'évolution des blockchains marque aussi le début de l’essor de nouveaux modèles de finance décentralisée, ou DeFi, qui menacent les secteurs traditionnels de la banque et de la finance.

Voici l’essentiel à savoir sur les 9 blockchain « de nouvelles générations » (même si certaines comme Ethereum ou Corda viennent de la première génération) qui les plus populaires et les plus prometteuses pour les usages B2B :

  1. Ethereum
  2. IBM Blockchain
  3. Hyperledger Fabric
  4. Hyperledger Sawtooth
  5. Corda
  6. Tezos
  7. EOSIO
  8. Stellar
  9. Quorum

1. Ethereum

Apparue en 2013, Ethereum est l'une des blockchains publiques les plus anciennes et les plus répandues. Son principal atout, analyse Alex-Paul Manders, est de permettre une véritable décentralisation et de prendre en charge les smart contracts. Ses principaux défauts sont des temps de traitement allongés et des coûts de transaction plus élevés par rapport à d'autres plateformes. Outre son rôle de plateforme de blockchain pour les applications d'entreprise, elle possède sa propre cryptomonnaie, l'ether.

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Atos

Atos annonce le lancement d’« Atos Business Outcomes-as-a-service » développé en collaboration avec Dell Technologies

Début mai, Atos a annoncé le lancement d’Atos Business Outcomes-as-a-Service ( Atos BOaaS ), une offre 5G, Edge et IoT développée conjointement avec Dell Technologies. Atos BOaaS s’appuie sur les avantages de l’architecture Cloud-to-Edge (périphérie) et Cloud-to-Far-Edge (périphérie distante) afin d’en extraire des données commercialement exploitables grâce à l’intelligence artificielle. Le déploiement, le pilotage et la gestion de la solution sont automatisés de bout en bout.

Atos, entreprise de services du numérique française créée en 1997, est un leader international de la transformation digitale comptant 111 000 collaborateurs et dont le chiffre d’affaires annuel est d’environ 11 milliards d’euros. Numéro un européen du cloud, de la cybersécurité et des supercalculateurs, le Groupe fournit des solutions intégrées pour tous les secteurs, dans 71 pays. Pionnier des services et produits de décarbonation, Atos s’engage à fournir des solutions numériques sécurisées et décarbonées à ses clients.

Le 30 avril 2018, l’assemblée générale des actionnaires d’Atos a adopté la raison d’être d’Atos et inscrit celle-ci dans les statuts de la société : « contribuer à façonner l’espace informationnel ». Grâce à ses compétences et ses services, Atos soutient le développement de la connaissance, de l’éducation et de la recherche dans une approche pluriculturelle et contribue au développement de l’excellence scientifique et technologique. A l’international, Atos permet à ses clients, à ses collaborateurs, et plus généralement au plus grand nombre, de vivre, travailler et progresser durablement et en toute confiance dans l’espace informationnel.

Dell Technologies

Dell Technologies, entreprise américaine créée par Michael Dell en 1984 sous le nom de PC’s Limited, basée à Round Rock, au Texas, est un acteur majeur de la conception et la construction d’ordinateurs mais également un fournisseur de solutions de technologie de l’information (TI). Elle propose des solutions multi-cloud et big data, qui reposent sur une infrastructure de centre de données moderne.

ATOS BOaaS

L’Edge computing ajoute de la complexité aux systèmes numériques, et l’IoT génère d’importants volumes de précieuses données inexploitées. En associant l’expertise d’Atos et de Dell, Atos BOaaS permet aux entreprises d’obtenir rapidement des résultats opérationnels tangibles et reproductibles à partir de flux de données et d’analyses IoT. La solution permet également de gérer un écosystème IoT depuis un tableau de bord unique.

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Metavers

De la Blockchain au Metaverse industriel : Microsoft chamboule le monde du travail

journalducoin.com - Magali

Publié le 26 mai 2022

En avant marche vers le Web3 ! – Il y a peu de temps encore, le métavers pouvait être une notion obscure pour certains, et barbare pour d’autres. Force est de constater que la notion d’un monde virtuel en 3 dimensions, un espace social pour tous, évolue, progresse et se précise. De Sony à Meta, en passant par The Sandbox, le métavers existe comme espace social et moyen de divertissement. Microsoft entend participer à cette innovation et apporter le Web3 dans le monde du travail et de l’industrie.

UN PARTENARIAT MENANT À UNE NOUVELLE RÉVOLUTION

Les récents partenariats au début de mois de mai, avec l’entreprise Heinz ou encore Boeing, montrent l’intérêt porté au métavers industriel de Microsoft. Lors de la conférence « Microsoft Build 2022 » qui a eu lieu le mardi 24 mai 2022, c’est un nouveau partenariat avec Kawasaki qui a été annoncé. Il s’agit alors d’intégrer le métavers dans le processus de production et de réparation des produits Kawasaki. Jessica Hawk, vice-présidente de Microsoft chargée de la réalité mixte, explique à la CNBC la pertinence de cette technologie :

« Ce sont des problèmes du monde réel auxquels ces entreprises sont confrontées. Ainsi, avoir une solution technologique qui peut aider à débloquer le défi de la chaîne d’approvisionnement, par exemple, a un impact incroyable. »

La notion de métavers industriel est simple. En théorie, les employés des usines Kawasaki pourront utiliser le casque HoloLens de Microsoft, lancé pour la première fois en 2016. Ils pourront alors avoir les images virtuelles de produit du monde réel et participer à sa conception, par exemple. Le métavers devient alors un outil de travail.

Le métavers de Microsoft (baptisé « Mesh ») semble donc avoir du succès auprès des entreprises. L’abolition des distances permettront alors d’opérer des réparations et de gérer des chaînes d’approvisionnement à distance, via cet univers virtuel calqué sur le réel. En effet, le casque virtuel permet d’accompagner une personne sur place dans ses mouvements.

Les processus de production et les solutions apportées aux règles logistiques seront donc réduits, d’après Microsoft. Cependant, l’innovation de l’entreprise ne s’arrête pas là.

UNE ADOPTION PROGRESSIVE DE LA BLOCKCHAIN PAR MICROSOFT

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