Revue de presse ADCET n°173 du 13 Juin 2022

Mobilité

Observatoire normand des déplacements ONDE 2022 - Transports collectifs en Normandie

normandie.developpement-durable.gouv.fr

Publié le 07 juin 2022

Le transport occupe une part prépondérante dans la vie des françaises et des français. Selon la dernière enquête nationale sur la mobilité des personnes, ils réalisent environ trois déplacements par jour, du lundi au vendredi et passent en moyenne une heure à se déplacer quotidiennement.
En assurant l’égalité des chances en matière d’accessibilité pour toutes les personnes, et en tant que solution pour des déplacements de courte et moyenne distance, les transports collectifs sont essentiels aux territoires. Pour autant, « seulement » 9,1 % des déplacements sont réalisés via ce mode de transport. Le premier mode de transport est la voiture avec 62,8 % des déplacements réalisés. La marche arrive en deuxième position avec 23,7 %. Le vélo représente 2,7 % des déplacements.
Pour ce deuxième numéro de l’ONDE dans son format renouvelé, la DREAL Normandie vous propose un regard régional sur les transports collectifs, outil indispensable à la transition écologique.

Qui dispose de la compétence transport en Normandie dans un contexte post-LOM ? Quels sont les réseaux urbains et interurbains existants, et le niveau de service associé ? Quels sont les principaux enjeux des transports collectifs pour les prochaines années et comment l’État accompagne les collectivités dans le développement des transports collectifs et l’intermodalité ? De nombreuses questions auxquelles cette édition apporte des réponses d’ensemble, dans l’objectif de fournir aux acteurs locaux un regard régional sur la thématique des transports collectifs.

En première partie le contexte organisationnel suite à la LOM est rappelé. En seconde partie, un état des lieux de la desserte normande est proposé. Une distinction est faite entre le transport régulier conventionné, les services librement organisés et le transport à la demande. En troisième partie, une caractérisation des niveaux de service en transports collectifs sur la base d’une étude du CEREMA est présentée. Enfin, les grands enjeux pour le secteur des transports collectifs sont esquissés ainsi que les dispositifs d’accompagnement de l’État mis en place pour accompagner les collectivités.

Observatoire normand des déplacements ONDE 2022

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Transports à Bordeaux : Keolis reconduit pour 2,2 milliards d’euros, un record historique

sudouest.fr - Denis Lherm - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Publié le 09 juin 2022

Le réseau TBM devrait atteindre les 170 millions de voyageurs en 2022, soit la fréquentation maximum d’avant le Covid, en 2019.

Bordeaux Métropole doit voter, le 8 juillet, la reconduction de Keolis, l’exploitant du réseau TBM, jusqu’en 2031, pour la somme de 2,2 milliards d’euros, au détriment de son concurrent Transdev.

Bordeaux Métropole fait le choix de la continuité pour l’exploitation de son réseau de transports en commun TBM (Transports de Bordeaux Métropole). Vendredi 8 juillet, les élus seront appelés à confirmer la prolongation de l’exploitant Keolis pour huit années supplémentaires, à compter du 1er janvier 2023. En compétition acharnée avec son concurrent Transdev depuis un an, Keolis va donc conserver l’un des plus gros réseaux de transports en commun de France, qui culminait à 170 millions de voyageurs en 2019, avant l’effondrement du trafic lié à la pandémie de Covid-19. Au passage, la filiale transports urbains de la SNCF signe le plus gros marché public jamais ouvert par Bordeaux Métropole : 2,2 milliards d’euros. « C’est un record historique », souligne Alain Anziani, président de la Métropole. La précédente délégation de service public, déjà assurée par Keolis, s’élevait « seulement » à 1,7 milliard d’euros.

Changement de périmètre

L’envolée du marché s’explique par un changement de périmètre : le réseau de la délégation 2023-2030 comprendra des moyens supplémentaires par rapport à l’actuel. Notamment la création de lignes de bus express (lignes structurantes de bus à haut niveau de service) nouvelles, le doublement du nombre de Bat’cub (navettes fluviales) et la participation financière de l’exploitant aux énormes frais de maintenance du réseau de tram qui fêtera ses 20 ans l’an prochain (on évoque la somme de 150 millions d’euros par an). Par ailleurs, le nouveau délégataire s’engage à baisser la fréquence des trams à deux minutes trente dans le centre de Bordeaux.

Les trams E et F annoncés

Pour emporter le marché, Keolis a également proposé « la création de deux lignes de tram supplémentaires, la E et la F », ajoute Alain Anziani. En réalité, il s’agit de la pose d’aiguillages au niveau de la station Porte de Bourgogne, où se croisent les lignes A, C et D. Ces aiguillages permettront aux trams C qui arrivent de la gare Saint-Jean, de poursuivre leur route sans changement jusqu’à l’aéroport de Mérignac, en s’aiguillant sur la ligne A. Cette liaison directe gare-aéroport n’existe pas aujourd’hui. De la même façon, la ligne A pourra s’aiguiller sur la C, permettant aux trams de la rive droite un accès direct, sans changement, à la gare Saint-Jean. Il s’agit donc plus d’une optimisation du réseau actuel que de la création de lignes nouvelles.

Lire la suite : https://www.sudouest.fr/politique/transports-a-bordeaux-keolis-reconduit-pour-2-2-milliards-d-euros-un-record-historique-11238573.php

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Hérault. Dépenser moins : la mobilité au coeur des enjeux

actu.fr - Rédaction Métropolitain

Publié le 07 Juin 2022 

Le Département se mobilise pour développer des modes de transports alternatifs, favoriser les mobilités douces et développer l’intermodalité.

Le Département se mobilise pour développer des modes de transports alternatifs, favoriser les mobilités douces et développer l’intermodalité. L’objectif : faire rimer écologie et économie

Se déplacer sans trop dépenser

La mobilité, poste central dans le budget des ménages, est au cœur des priorités du Département, engagé pour proposer aux Héraultais des modes de déplacement alternatifs, dans une dynamique écologique mais aussi économique.

Ainsi, un maillage équilibré du territoire favorable à l’intermodalité, au partage des trajets entre particuliers ou encore à  la circulation à vélo entre autres, est favorisé. 

Et vous, vous co-voiturez ?

Le Département s’est engagé pour une mobilité durable et inclusive en signant des conventions avec des intercommunalités dès 2019. Il s’agit du premier département en France à avoir soutenu le déploiement sur son territoire de Rezo Pouce, un réseau sécurisé dédié à l’auto-stop et qui met en relation conducteurs volontaires et auto-stoppeurs via une plateforme gratuite.

Cette initiative vise en priorité les territoires ruraux et périurbains, plus éloignés de l’offre de transports en commun notamment. Six EPCI (établissement public de coopération intercommunale) ont déployé Rezo Pouce dans l’Hérault. Quatre d’entre eux ont d’ailleurs bénéficié d’un soutien du Département : la communauté de communes des Avants-Monts, les Cévennes gangeoises et suménoises, la Vallée de l’Hérault et le Grand Orb. Ce déploiement se traduit par l’installation de panneaux « arrêts sur le pouce » indiquant les points de rencontre entre conducteurs et passagers et la mise en place d’animations pour faire découvrir la plateforme.

Lire la suite : https://actu.fr/societe/herault-depenser-moins-la-mobilite-au-coeur-des-enjeux_51374770.html

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GENÈVE - Mobilité: les nouvelles technologies ne suffiront pas

lemanbleu.ch - Arnaud Urfer / ATS

Publié le 07 juin 2022

Pour contrer la dérive climatique, Genève ambitionne de réduire ses émissions de CO2 de 60% d'ici à 2030 et de parvenir à la neutralité carbone en 2050. Des efforts devront notamment porter sur la mobilité terrestre, qui compte pour le quart des émissions de CO2 du canton. Mais les nouvelles technologies ne suffiront pas pour atteindre ces objectifs, avertit mardi le conseiller d'État genevois Serge Dal Busco.

L'électrification d'une partie du parc automobile ainsi que les gains d'efficience énergétique devront être accompagnés par une diminution de 40% de la mobilité individuelle motorisée, souligne le magistrat. Divers instruments doivent permettre d'inciter un transfert vers des mobilités douces ou les transports publics. Parmi ces outils à disposition des autorités, le stationnement constitue un levier déterminant, selon les mots de M.Dal Busco.

Plusieurs projets ont été lancés, de la suppression des places de parc en surface pour libérer de l'espace public à des réflexions sur le prix des macarons et des horodateurs. Le développement des P+R au niveau transfrontalier est également un axe majeur de la politique qu'entend mener le canton en matière de stationnement. Des modifications de comportements peuvent aussi être obtenues en agissant sur les places proposées par les employeurs. Les rendre payantes aide au report modal, note le conseiller d'Etat.

Zones prioritaires

Genève a aussi un plan pour le développement de la mobilité douce, avec la mise en place de pénétrantes cyclables et la création de liaisons pour les vélos et pour les piétons entre les principaux pôles urbains. Il sera également fait en sorte que les transports publics aient la priorité dans les endroits où cela est possible. 

Concernant le réseau routier, le canton pourrait envisager de mettre en place des zones prioritaires et des voies réservées aux transports professionnels. Enfin, l'aménagement du territoire devra aussi être pensé en fonction des questions de mobilité, avec la création de quartiers offrant des services et des emplois.

Lire la suite : https://www.lemanbleu.ch/fr/Actualites/Geneve/2022060797014-Mobilite-les-nouvelles-technologies-ne-suffiront-pas.html

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Rennes : Les portillons du métro se ferment pour mieux s’ouvrir pour les personnes handicapées

20minutes.fr - Jérôme Gicquel

Publié le 08 juin 2022

ACCESSIBILITÉ Un nouveau dispositif installé depuis mardi dans les stations va permettre aux personnes en fauteuil roulant d’activer les barrières grâce à un badge.

  • A Rennes, l’installation de portillons anti-fraude en décembre 2020 a provoqué la colère des personnes en situation de handicap.
  • Faute de solution pour permettre l’accès des personnes en fauteuil roulant, ces portillons sont restés ouverts.
  • Ils vont progressivement être fermés avec l’installation d’un badge sur les fauteuils roulants qui permettra l’ouverture automatique des portes.

Le 1er décembre 2020 avait marqué la fin d’une exception rennaise avec l’installation de portillons anti-fraude dans le métro, qui était jusqu’à présent en accès libre. Le sujet a longtemps divisé les socialistes et les écologistes, les Verts jugeant que la mesure « coûtait cher et ne servait à rien » et constituait « un frein à l’accessibilité ». Ironie de l’histoire, c’est leur chef de file Matthieu Theurier, désormais vice-président de la métropole aux mobilités et aux transports, qui a été chargé de mettre en place le dispositif.

A peine installés, les portillons anti-fraude ont provoqué la colère des personnes en situation de handicap. En cause, l’emplacement des deux valideurs sur le portillon PMR (personne à mobilité réduite) installé dans chaque station de la ligne A. « On avait prévenu que le geste de validation serait impossible pour certaines personnes en fauteuil roulant qui ont des problèmes de motricité au niveau des bras », souligne Gaëtan Deschamps du collectif On Existe, créé pour l’occasion.

Un badge installé sur le fauteuil roulant

En attendant qu’une solution technique soit trouvée, les portillons PMR sont restés ouverts, permettant aux personnes en situation de handicap, mais aussi aux fraudeurs, d’accéder facilement au métro. Plus d’un an et demi plus tard, un dispositif a enfin été trouvé pour permettre la fermeture de ces portillons. Il fonctionne un peu sur le même principe que le télépéage avec l’installation d’un badge (lire encadré) sur le côté droit du fauteuil roulant. Quand la personne s’approche du portillon, le badge est ainsi détecté et les portes s’ouvrent automatiquement.

Lire la suite : https://www.20minutes.fr/rennes/3303551-20220608-rennes-portillons-metro-ferment-mieux-ouvrir-personnes-handicapees

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Cars scolaires, transports urbains : une pénurie de conducteurs qui pourrait gravement pénaliser certains territoires

maire-info.com - Franck Lemarc

Publié le 10 juin 2022

Qu'il s'agisse du transport scolaire ou du transport urbain, les professionnels font état d'un sérieux problème de recrutement, qui va jusqu'à menacer l'existence de certaines dessertes à la rentrée prochaine. Le point sur un dossier qui pourrait poser de très sérieux problèmes dès le mois de septembre, voire avant.

Entre 7 000 et 8 000 conducteurs de cars scolaires vont manquer à la rentrée 2022. C'est l'alerte qui a été lancée hier par la FNTV (Fédération nationale du transport de voyageurs), dont le président, Jean-Sébastien Barrault, a déclaré hier que plusieurs milliers d'enfants pourraient « être privés de cars scolaires »  à la rentrée. « On a besoin de recruter environ 15 000 conducteurs », a-t-il déclaré hier sur France info, jugeant qu'il en manquera environ la moitié. « Concrètement, cela veut dire qu'un grand nombre d'autocars ne pourront pas rouler. Sur les 2 millions d'enfants que nous transportons chaque jour, c'est près de 20 % qui pourraient ne pas pouvoir l'être », a poursuivi le président de la FNTV, qui lance « un véritable cri d'alarme ». 

Parmi les raisons invoquées, « la crise très importante »  qu'a connue le secteur avec l'épidémie de covid-19, qui a conduit de nombreux conducteurs à démissionner pour se tourner vers d'autres emplois. Rappelons qu'en 2020 (lire Maire info du 12 octobre 2020), le secteur des autocaristes avait déjà sonné l'alerte en s'estimant « en danger de mort »  du fait de l'épidémie, entre arrêt complet des déplacements touristiques, interruption des sorties scolaires organisées par les communes, interruption du transport scolaire pendant la période de fermeture des écoles… Il semble que le secteur, malgré la reprise, ait de grandes difficultés à ressortir la tête de l'eau.

D'autres difficultés sont mises en avant : les salaires souvent peu attractifs, mais surtout l'organisation du travail dans le secteur du transport scolaire – souvent des temps partiels autour de 25 heures par semaine, avec une activité réduite à l'aller le matin et au retour en fin d'après-midi, et une coupure forcée de plusieurs heures au milieu. La situation, dans certains territoires où les gares et les lignes ferroviaires locales ont été fermées depuis longtemps, semble donc critique. 

Des centaines de postes manquants dans les régions

Lire la suite : https://www.maire-info.com/transports/cars-scolaires-transports-urbains-une-penurie-de-conducteurs-qui-pourrait-gravement-penaliser-certains-territoires-article-26514

Cybersécurité

Cybersécurité : les entreprises de services numériques soumises à de nouvelles obligations

lesechos.fr - Florent Dèbes

Publié le 11 juin 2022

L'Europe a décidé d'élargir aux sous-traitants informatiques le champ d'application d'une directive dédiée à la sécurité des réseaux. Le non-respect d'une série de mesures sera puni par une amende pouvant représenter jusqu'à 2 % du chiffre d'affaires mondial de l'entreprise.

Alors que la directive NIS 1 ne concernait que quelques secteurs sensibles comme l'énergie et les transports et le cloud, NIS 2 est élargie à quasiment toute l'économie, sauf les entreprises de moins de 50 salariés. (VideoFlow/Shutterstock)

C'était un oubli devenu inquiétant pour les autorités françaises depuis plusieurs années. Les entreprises de services numériques (ESN) devront à l'avenir se plier à des obligations de cybersécurité, dont l'exigence de notifier en moins de 72 heures tout incident sérieux afin d'éviter la contagion d'une attaque.

Ces sociétés informatiques, qui mettent à disposition leurs armées de consultants pour aider les entreprises à profiter des avantages du e-commerce et du télétravail, avaient échappé à la mesure quand, en 2016, l'Europe avait adopté une directive 'Network and Information Security' (NIS).

La révision proposée par la Commission européenne sur laquelle se sont entendus le Parlement et les Etats les intègre bel et bien dans le dispositif imposé aux opérateurs essentiels de l'économie. Alors que NIS 1 ne concernait que quelques secteurs sensibles comme l'énergie, les transports et le cloud, NIS 2 est élargie à quasiment toute l'économie, sauf les entreprises de moins de 50 salariés.

Responsabilité des dirigeants

Le non-respect de toutes une série de mesures techniques et organisationnelles censées élever le niveau de sécurité face aux attaques informatiques sera puni par une amende pouvant représenter jusqu'à 2 % du chiffre d'affaires mondial de l'entreprise en faute. Et la responsabilité des dirigeants pourra être engagée. « C'était une aberration que les fabricants du substrat numérique ne soient pas concernés par la réglementation », note Guillaume Poupard, directeur général de l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information (Anssi) à laquelle les ESN devront rendre davantage de comptes.

« La cybermenace ne va pas décroître », dit le patron de l'Anssi

Les attaques, très nombreuses, de ces dernières années contre les ESN sont aussi passées par là, alors que les intrusions informatiques chez Altran, Sopra-Steria, Econocom et d'autres en 2019 et 2020 ont fait trembler leurs clients. A plusieurs reprises, l'Anssi s'était alarmé du risque d'une attaque par rebond, c'est-à-dire une attaque qui profiterait de la faiblesse d'un sous-traitant pour s'en prendre à son donneur d'ordre.

Un périmètre bien plus large

Lire la suite : https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/cybersecurite-les-entreprises-de-services-numeriques-soumises-a-de-nouvelles-obligations-1412580

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Framatome se renforce dans la cybersécurité en rachetant la pépite Cyberwatch

usinenouvelle.fr - Marion Garreau

Publié le 07 juin 2022

A l’occasion de l’ouverture du Forum international de la cybersécurité (FIC), mardi 7 juin à Lille, Framatome a annoncé le rachat de la start-up française Cyberwatch. Un moyen pour le spécialiste des sites nucléaires de se renforcer dans la cybersécurité, un domaine qu'il juge clé pour ses activités.

Tous les métiers qui se digitalisent demandent de maîtriser la cybersécurité, y compris ceux du nucléaire. Voilà le constat qui a poussé Framatome à se doter d’une division sur le sujet fin 2019, créée à l’occasion de son rachat de l’américain FoxGuard Solutions, sa première acquisition dans la cyber. Deux ans plus tard, la filiale d’EDF, spécialiste de la conception et de la maintenance des sites nucléaires, renforce ses positions dans le domaine, avec l’acquisition de la pépite Cyberwatch. Une opération annoncée mardi 7 juin à l’occasion de l’ouverture du Forum international de la cybersécurité (FIC) à Lille.

« Avant, la maintenance d’une vanne était une opération purement mécanique. Aujourd’hui, cette pièce est dotée d’un moteur électrique et d’une carte informatique pour être connectée à une salle de commande, et c’est la maintenance de toute cette chaîne de valeur que nous devons opérer », schématise Thomas Epron, vice-président cybersécurité de Framatome, pour illustrer l’évolution des métiers de son entreprise et leur intégration des problématiques de cybersécurité.

Identification et correction automatique de vulnérabilités

Lire la suite : https://www.usinenouvelle.com/article/framatome-se-renforce-dans-la-cybersecurite-en-rachetant-la-pepite-cyberwatch.N2013367

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Cybersécurité : de nouveaux outils pour une montée en compétences des collectivités

maire-info.com - Lucie Bonnin

Publié le 08 juin 2022

Nouveau dispositif, nouvelle campagne de sensibilisation à destination des collectivités : face à l'évolution des menaces numériques, Cybermalveillance.gouv.fr met les bouchées doubles pour accompagner les victimes d'actes de cybermalveillance. Les collectivités territoriales font de plus en plus l'objet d'une attention particulière.

Le risque cyber est un réel enjeu pour les collectivités. Les élus locaux et les agents prennent désormais davantage la mesure de ce danger qui peut toucher les collectivités de toute taille. Un guide édité par l’Association des maires de France (AMF) en novembre 2020 intitulé Cybersécurité : toutes les communes et les intercommunalités sont concernées détaille les enjeux de ce risque numérique. 

Cette menace est à prendre au sérieux puisqu’elle « peut paralyser le fonctionnement du service public » , comme le rappellent les sénateurs Françoise Gatel et Serge Babary dans un rapport d’information publié en juin 2021. Cette prise de conscience des collectivités territoriales est accompagnée mais elle demeure inégale sur le territoire. 

C’est un chantier qui avance progressivement mais qui nécessite encore et toujours des outils supplémentaires, susceptibles de toucher le plus de collectivités possible. 

Ainsi, et ce depuis 2017, la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr - dispositif national de sensibilisation, prévention et assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance – propose régulièrement aux collectivités territoriales des ressources pour pouvoir faire face à la recrudescence d’attaques cyber. 

Une campagne de sensibilisation dédiée 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/cybermalveillance/cybersecurite-nouveaux-outils-pour-une-montee-en-competences-collectivites-article-26500

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L'attaque Pacman contourne la sécurité des puces M1 d'Apple

lemondeinformatique.fr - Jacques Cheminat

Publié le 11 Juin 2022

Des chercheurs du MIT ont réussi à mettre en échec un des mécanismes de sécurité des puces M1 d'Apple. S'attaquant à l'authentification des pointeurs, l'exploit a été baptisé Pacman par les experts.

Des chercheurs du MIT ont élaboré une attaque nommée Pacman ciblant une fonction de sécurité sur les puces M1. (Crédit Photo: Apple)

Quelques jours après la WWDC et la présentation de la puce M2, Apple a été alerté par des chercheurs du Computer Science and Artificial Intelligence Laboratory (CSAIL) au MIT de la découverte d’une faiblesse dans un mécanisme de sécurité des puces M1. Ils ont réussi à mettre en défaut ce que les spécialistes appellent la dernière ligne de sécurité, à savoir l’authentification par pointeur. « Quand cette fonction est activée, les bugs qui pourraient normalement compromettre un système ou divulguer des informations privées sont stoppés net », rapportent les spécialistes sur le blog du laboratoire.

Pour mémoire, l'authentification des pointeurs est une fonction de sécurité qui protège le CPU contre un attaquant ayant accédé à la mémoire. Les pointeurs stockent les adresses mémoire, et le code d'authentification des pointeurs (PAC) vérifie les changements de pointeur inattendus causés par une attaque. Les chercheurs ont donc créé un exploit, baptisé Pacman, mêlant hardware et logiciel pour contourner cette ligne de défense. Ils n’ont pas donné beaucoup de détails sur cet exploit, car ils vont en faire une présentation lors d’un symposium international sur l’architecture des ordinateurs le 18 juin prochain.

La faille touche plus largement les puces ARM

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-l-attaque-pacman-contourne-la-securite-des-puces-m1-d-apple-87062.html

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Cybersécurité: les quatre scénarios qui pourraient se dessiner à l'horizon 2040

slate.fr - Laurent Célérier

Publié le 08 juin 2022

[TRIBUNE] Avant de s'engager tête baissée dans une véritable course technologique, et afin de faire les bons choix, il semble important de faire le point sur les avenirs possibles en matière de cybersécurité.

Pour que l'Europe maîtrise son avenir, il est nécessaire d'investir dans les technologies et la cybersécurité. | Stillness InMotion via Unsplash

Alors que nous suivons avec une extrême vigilance les évolutions de la guerre en Ukraine dans tous ses aspects, notamment cyber, et alors que le nouveau gouvernement français devra définir sa feuille de route sur le numérique sous peu, il nous semble indispensable de tracer des scénarios d'évolution à long terme pour la cybersécurité. Parmi les conséquences de la crise du Covid-19, l'accélération de la transformation numérique ne fait aucun doute et la place qui lui est octroyée dans nos vies ne semble pas être remise en cause, bien au contraire.

Avant de s'engager tête baissée dans cette course technologique, ne faut-il pas s'interroger sur les scénarios possibles d'évolution en matière de cybersécurité? Quatre scénarios pourraient se dessiner à l'horizon 2040 et nous inspirer pour faire les bons choix dès à présent.

Scénario nº1: l'espace numérique, espace de paix et de prospérité, bien commun de l'humanité

En 2040, du fait d'une rupture technologique provoquée par une intense recherche, doublée d'une prise de conscience mondiale de l'importance de préserver ce nouvel espace désormais vital, l'espace numérique est déclaré bien commun de l'humanité en Assemblée générale solennelle de l'ONU. Il est protégé par des conventions internationales qui interdisent sa militarisation, respectent la vie privée, et son haut niveau de sécurité écarte la possibilité d'une action criminelle. Une agence spéciale est créée pour lui, sur le modèle de l'Organisation mondiale de la santé ou du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

Ce scénario, résolument optimiste et donc peu probable, est néanmoins plausible et permettrait à chacun de tirer parti des bienfaits du numérique. Plus largement, le haut niveau de confiance en l'espace numérique permet une accélération technologique au service des grands défis de notre époque, notamment autour de la santé et de la transition énergétique. Des précédents existent, comme l'Antarctique ou les grands fonds marins qui bénéficient de ce statut jusqu'à présent respecté.

Scénario nº2: l'espace numérique à l'heure de l'équilibre des puissances

En 2040, à force d'investissements et de régulation à l'échelle mondiale, l'espace numérique est devenu un espace vital disposant d'un haut niveau de sécurité. Seuls les États puissants sont en mesure, à grand frais, de venir s'y confronter. Ils le font avec une grande retenue, car leurs sociétés et leurs économies respectives, tout comme le commerce mondial, souffriraient d'une dégradation de la sécurité numérique. La cybercriminalité aurait disparu du fait du coût et de l'expertise qu'elle requiert.

C'est ainsi qu'un équilibre se met en place, de manière analogue à l'espace aérien actuel, globalement inaccessible aux acteurs non étatiques: les combats aériens sont rares, notamment du fait du prix des avions de chasse modernes, et les citoyens ont confiance dans les compagnies aériennes. Un Conseil de sécurité numérique serait créé, comptant pour membres permanents uniquement les grandes puissances de cet espace.

Lire la suite : http://www.slate.fr/story/228916/tribune-scenarios-avenir-cybersecurite-espace-numerique-2040

Dispositif d’alerte

CATASTROPHES - Qu'est-ce que le système FR-Alert, qui sera déployé le 22 juin ?

maire-info.com - Franck Lemarc

Publié le 8 juin 2022

Le gouvernement confirme que le nouveau dispositif d'alerte des populations par le biais de téléphones portables, FR-Alert, sera déployé le 22 juin prochain. Après l'échec du système SAIP, c'est une toute nouvelle approche qui a été choisie. Explications.

Il s’agit d’une obligation décidée à l’échelle européenne : le 11 décembre 2018, les États membres de l’Union européenne ont voté une directive relative aux systèmes de télécommunications imposant l’élaboration d’un dispositif d’alerte aux populations en cas de danger grave et imminent. Cette directive a été transposée dans le droit français par une ordonnance du 26 mai 2021 dont l’article 3 fixe cette obligation, avec une entrée en vigueur au 21 juin 2022. 

L’échec de SAIP

Il s’agit de compléter le dispositif d’alerte aux populations déjà existant en s’appuyant sur la possession, par l’écrasante majorité des citoyens, d’un téléphone portable. Jusqu’à présent, le système d’alerte, en France, est essentiellement fondé sur les quelque 2 000 sirènes installées dans un certain nombre de communes, et le réseau de télécommunications, en particulier les chaînes de radio du réseau France bleu. 

Après les attentats de 2015 et à l’occasion de l’organisation par la France de l’Euro de football, l’État avait fait une première tentative de système d’alerte par le biais des smartphones, le SAIP (système d’alerte et d’information des populations), destiné à alerter rapidement les personnes qui se trouveraient dans une zone menacée, notamment, par une attaque terroriste. 

Ce système a été un échec, pour de multiples raisons analysées notamment dans le rapport parlementaire du sénateur Jean-Pierre Vogel. La principale étant que le SAIP reposait sur le téléchargement d’une application – donc un acte volontaire des personnes – et que seuls 900 000 citoyens l’avaient fait. Sans compter, de surcroît, que cette application ne fonctionnait pas sur tous les téléphones, et qu’elle était entachée de plusieurs bugs. L’échec du système SAIP a été démontré de façon patente lors de l’attentat du 25 juillet 2016 à Nice, lors de laquelle le système a mis plus de … trois heures à annoncer l’alerte. 

Diffusion via les antennes relais

Lire la suite : https://www.maire-info.com/catastrophes/quest-ce-que-systeme-fr-alert-qui-sera-deploye-22-juin--article-26501

Services publics

Dématérialisation des services publics : le Conseil d'État fixe des limites au téléservice obligatoire

maire-info.com - Lucile Bonnin

Publié le 07 juin 2022

Dans une décision rendue le 3 juin dernier, le Conseil d'État a retoqué les textes imposant la dématérialisation des démarches en préfecture, estimant que des difficultés peuvent être rencontrées par certains publics, notamment les étrangers demandant un titre de séjour.

Peut-on imposer aux usagers d’accomplir des démarches administratives en ligne ? La réponse apportée par le Conseil d’État vendredi dernier peut se résumer ainsi : « oui, mais à condition d'avoir une solution de substitution. » 

La dématérialisation complète des services publics qui s’accélère a fait naître de nombreuses inquiétudes par rapport à l’accès des publics les plus éloignés du numérique aux démarches administratives essentielles. Au printemps 2021, comme il est rappelé dans le communiqué de presse du Conseil d’État, le gouvernement avait imposé aux étrangers en quête d'un titre de séjour en France de déposer leur demande par Internet, par l'intermédiaire d'un téléservice. Ce dispositif devait entrer en vigueur progressivement. 

Des associations avaient alors réclamé au Conseil d’État l’annulation de cette mesure gouvernementale et contestaient les décrets du 24 mars 2021 et du 19 mai 2021. La section du contentieux du Conseil d'État s'est donc prononcée sur cette question et sur le cas particulier des demandes de titre de séjour des étrangers vendredi dernier. 

Une obligation possible mais sous conditions 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/administration-electronique/dematerialisation-services-publics-conseil-detat-fixe-limites-au-teleservice-obligatoire-article-26496

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Numériques et humains ? Le grand défi des services publics

acteurspublics.fr - Christophe Marée

Publié le 06 juin 2022

En février 2022, 302 associations et organisations de défense des droits humains signaient un “Manifeste pour un service public plus humain et ouvert à ses administrés-es”. Elles y dénoncent “certains impacts négatifs de la dématérialisation” et plaident pour un numérique “au service de chaque citoyen” en accord avec la Loi Informatique et libertés. Au-delà des revendications - dont je vous laisse juger la légitimité - cet appel pose une question intéressante : comment les services publics peuvent-ils répondre au paradoxe d’un numérique plus humain ? Je propose ici quelques éléments de réponse, dans un contexte d’adoption rapide des fameuses “GovTechs”. 

Une accélération numérique à double tranchant
En quelques années, la numérisation des services de l’État s’est largement accélérée. D’abord sous l'impulsion du Plan Action Publique 2022, qui prévoyait par exemple la dématérialisation totale de 250 démarches “phares”. Des services comme l’identifiant unique France Connect ou les Pass Numériques (afin de lutter contre l'illectronisme) participent également à la démocratisation d'un service public numérique digne de ce nom. L'adoption d’un “New Deal Mobile” en 2018 a contribué à réduire les zones blanches ou les mauvaises couvertures.
Les contraintes liées à la pandémie ont également fait gagner plusieurs années, en accélérant à marche forcée l’adoption du numérique. L’État aurait ainsi acquis 274 000 ordinateurs depuis mars 2020 pour équiper ses agents et faciliter la continuité de service, correspondant à un taux d’équipement de 22%. Un chiffre qui est monté à 85% en juillet 2021, pour atteindre, selon l’ambition de l’État, 100% des agents dont les fonctions sont télétravaillables fin 2021. Aujourd’hui, la France occupe la 13è place du classement de la commission européenne sur la numérisation des services publics. La position peut sembler anecdotique mais la progression est notable : nos institutions grapillent régulièrement des places et le pays se situe aujourd’hui au-dessus de la moyenne de l’Union.  

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Identité électronique

85% des Français sont prêts à utiliser le portefeuille européen d'identité numérique

usine-digitale.fr - Alice Vitard

Publié le 07 juin 2022

ÉTUDE Thales vient de publier une étude sur l'adhésion au futur portefeuille numérique européen. 85% des Français ont répondu être favorable à l'utilisation de ce futur dispositif qui permettra de s'identifier, d'échanger des données personnelles avec les autorités publiques... via leur téléphone portable. 

Les Français seraient enchantés par la future identité numérique européenne, d'après une étude menée par Thales publiée le 6 juin. Près de 2000 citoyens français ont été interrogés en décembre 2021 pour donner leur avis sur ce futur dispositif.
Présentée par la Commission européenne en juin dernier, le portefeuille d'identité numérique permettra aux citoyens, résidents et entreprises de l'Union européenne de prouver leur identité et partager des documents électroniques via leur téléphone portable. Après une première phase pilote en 2023, chaque État membre devra d'ici 2024 proposer aux citoyens un portefeuille d'identité numérique utilisable dans toute l'UE.

Les Français et les Italiens, les plus enthousiastes

Dans l'ensemble, les personnes interrogées accueillement favorablement cette nouveauté. En France, elles sont 85% à répondre qu'elles sont prêtes à l'utiliser. Comparées à leurs voisins, ce sont les plus enthousiastes suivis par les Italiens (75%). La proportion de personnes intéressées dépend sans grande surprise de l'âge mais aussi de leur expérience avec les systèmes nationaux d'identification et les fournisseurs de portefeuilles numériques, tels qu'Apple, Google et Samsung, note l'étude. 
Au-delà du statut du fournisseur, public ou privé, les personnes interrogées placent la sécurité et la protection des données au coeur du portefeuille européen. Un avis partagé par le Comité européen des régions, l'organe consultatif et de la représentation des régions et des villes de l'Union européenne. La cybersécurité et la protection des données personnelles doivent être au coeur de ce futur dispositif, même si cela nécessite des délais supplémentaires, écrivait-il dans un document publié en octobre dernier.

Une aubaine pour les entreprises du secteur 

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/85-des-francais-sont-prets-a-utiliser-le-portefeuille-europeen-d-identite-numerique.N2013167

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iOS 16 va permettre la lecture de la carte d'identité électronique française

lesnumeriques.com - Romain Challand

Publié le 10 juin 2022

La nouvelle carte d'identité électronique française, qui a commencé son déploiement en 2021, sera bientôt enregistrable dans l'app Wallet d'Apple. La mise à jour vers iOS 16 va offrir cette compatibilité.

Il y a quelques jours, le compte nouvellement créé et baptisé France Identité avait attiré sur Twitter l'attention de ses followers sur la WWDC d'Apple. Dès lors, la rumeur d'une compatibilité de la nouvelle carte d'identité électronique française a couru, sans que l'on en sache plus. La conférence passant, aucune annonce n'a été faite en ce sens et le compte France Identité est resté muet.

Un de nos confrères du Parisien, Damien Licata, s'est rendu au Forum international de la cybersécurité (FIC) et a interrogé quelques responsables de France Identité sur le sujet. Il explique ainsi que “les concepteurs de la CNI dématérialisée ont reçu de la part d’Apple l’engagement qu'iOS 16 permettra de mettre en action le NFC indispensable à cette app sur iPhone”. Déjà disponible en bêta sur Android, l'application France Identité permet de disposer de son document officiel sur son smartphone et de générer des attestations au besoin, mais la version 15 d'iOS ne permettait pas son activation dans le Wallet d'Apple.

En réponse à ces quelques tweets du journaliste, le compte France Identité a confirmé les changements à venir, indiquant qu'iOS 16 permet la lecture NFC de la carte d’identité française. Et de préciser qu'il ne s'agissait pas d'un blocage, seulement d'un “mode manquant”. Les développeurs vont ainsi pouvoir s'attaquer à la bêta d'iOS 16, et les utilisateurs français peuvent s'attendre à intégrer leur nouvelle CNIe dans Wallet d'ici à l'automne avec le déploiement officiel de la nouvelle version du système d'exploitation mobile.

Lire la suite : https://www.lesnumeriques.com/mobilite/ios-16-va-permettre-la-lecture-de-la-carte-d-identite-electronique-francaise-n185003.htm

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Apple Passkeys : tout sur la technologie qui va remplacer le mot de passe

lebigdata.fr - Bastien L

Publié le 08 juin 2022 

Les Passkeys sont une nouvelle technologie présentée par Apple lors de la WWDC 2022. Basé sur les standards de l’Alliance FIDO, ce nouveau système permet de se connecter sans mot de passe grâce à des clés numériques basées sur les données biométriques. Bientôt adoptée par Google et Microsoft, cette innovation pourrait devenir la nouvelle norme dès la fin de l’année. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur ce progrès majeur pour la cybersécurité.

Le premier mot de passe fut créé par Fernando Corbató dans les années 1960. L’informaticien américain est décédé en 2019 à l’âge de 93 ans, mais son invention lui a survécu.

Encore aujourd’hui, le mot de passe reste le principal système d’identification informatique. Pourtant, en termes de cybersécurité, cette technologie est loin d’être à la hauteur face aux menaces modernes.

Chaque année, des mots de passe ridiculement simples comme « 12345 » ou « motdepasse » sont à la source de piratages et de fuites de données. Les mots de passe faibles et réutilisés sont l’un des principaux risques de cybersécurité sur le web.

Même les mots de passe plus complexes et robustes peuvent être découverts par les hackers, grâce à l’ingénierie sociale ou en cas d’accès à une base de données. Et les conséquences d’une fuite de mot de passe peuvent être catastrophiques.

Depuis de nombreuses années, l’industrie de l’informatique promet une technologie plus sécurisée que le mot de passe. En vain. Selon le Data Breach Report de Verizon, 80% des fuites de données sont causées par des mots de passe trop faibles.

Toutefois, dans le cadre de sa Worlwide Developer Conference 6 juin 2022, Apple vient d’annoncer une belle surprise. Dès le mois de septembre, la firme californienne va permettre l’identification sans mot de passe sur les Macs, iPhone, iPad et Apple TV.

Les utilisateurs de iOS 16 et macOS Ventura pourront se connecter aux sites web et applications à l’aide des « Passkeys » : une nouvelle invention d’Apple qui pourrait bel et bien mettre fin à l’ère du mot de passe.

Table of Contents

- Qu’est-ce que Passkeys ?

- Comment ça marche ?

- Une implémentation des standards FIDO

- Vers des Passkeys compatibles Apple, Google et Microsoft ?

- Un danger pour la cybersécurité ?

Qu’est-ce que Passkeys ?


Paiement mobile

Puce électronique, service de paiement… Les nouveautés dévoilées par Apple

lepoint.fr - source AFP

Publié le 07 juin 2022

Lors de sa conférence annuelle à la Silicon Valley, le géant de la tech a notamment annoncé la mise en place d’une solution « acheter maintenant – payer plus tard ».

Apple a ouvert, lundi 6 juin, sa conférence annuelle pour les développeurs sans évoquer les deux sujets sur lesquels le géant des technologies est attendu au tournant : sa plateforme de téléchargement des applications mobiles de réalité augmentée et virtuelle. La présentation inaugurale a eu lieu en présence de centaines d'ingénieurs et journalistes sur le campus du groupe, dans la Silicon Valley, pour la première fois depuis le début de la pandémie.

Divers directeurs produits ont défilé pour dévoiler, entre autres, une nouvelle puce électronique fabriquée maison, un écran de garde de l'iPhone à personnaliser, un nouveau système de paiement pour les commerçants, la possibilité de corriger ou supprimer des messages, des outils sophistiqués à base d'intelligence artificielle, une mise à jour complète de son système d'exploitation pour les voitures (CarPlay) et un nouveau MacBook Air.

Apple a annoncé son entrée sur le marché des solutions de paiement « acheter maintenant – payer plus tard » (buy now-pay later), devenues très populaires pendant la pandémie. Aux États-Unis, à partir de cet automne, les utilisateurs approuvés qui se servent du service Apple Pay pourront choisir de payer un achat en quatre versements étalés sur six semaines, « sans intérêt ni frais d'aucune sorte ». « Apple Pay Later », la nouvelle fonctionnalité, « permet de visualiser, suivre et rembourser facilement », détaille le communiqué du groupe californien.

Le casque VR Apple, pas pour tout de suite ?

Lire la suite : https://www.lepoint.fr/high-tech-internet/puce-electronique-service-de-paiement-les-nouveautes-devoilees-par-apple-07-06-2022-2478513_47.php

Intelligence artificielle

Incendies : quand les pompiers sont aidés par l’intelligence artificielle

tf1info.fr - TF1 | Reportage C. Gerbelot, C. Hanesse

Publié le 11 juin 2022

Dans l’Aude, 80 hectares sont partis en fumée vendredi. Les pompiers ont installé de nouveaux systèmes de surveillance et commencent également à faire appel à l’intelligence artificielle.

En quelques secondes, cette voiture se transforme en brasier. Un type d’incendie sur lequel les pompiers interviennent régulièrement, mais souvent, pas assez vite. Cette fois-ci, ce n’est qu’un exercice. Sur le toit de la caserne se trouve un autre genre de pompier : une caméra de surveillance reliée à un logiciel complexe, capable de réagir comme l’homme. Il s’agit d’une intelligence artificielle (IA). Mais tout d’abord, elle doit apprendre.

Détecter, analyser, alerter… dès le mois de septembre, ce super-assistant sera connecté à la vidéosurveillance des communes de la Meuse. Dans le cas d’un début de feux dans cette rue, par exemple, le signal sera envoyé aux pompiers. Le système est conçu par la start-up parisienne XXII. Pour son cofondateur, c’est un outil complémentaire. Damien Mulhem précise d’ailleurs que "l’humain est toujours maître de la décision".

Dans cette caserne, on compte sur la technologie pour assurer la sécurité des pompiers à l’avenir. La start-up travaille déjà sur une évolution de son système : détection de noyades et inondations. Elle compte s’implanter partout dans le pays.

Lire la suite : https://www.tf1info.fr/high-tech/video-incendies-quand-les-pompiers-sont-aides-par-l-intelligence-artificielle-2222812.html

Super calculateur

La France et les supercalculateurs

infodujour.fr

Publié le 6 juin 2022

Le supercalculateur Frontier (USA) propulsé par des processeurs AMD Epyc est désormais le plus rapide du monde. Mais où en sont la France et l’Europe dans cette compétition cruciale pour l’avenir ?

Le supercalculateur Frontier (USA) propulsé par des processeurs AMD Epyc est désormais le plus rapide du monde. Sa puissance est réputée dépasser un exaflop (mille milliards d’opérations par seconde). Cette puissance gigantesque présente un intérêt pour résoudre certains grands défis scientifiques (physique quantique, climat, astrophysique, modélisation moléculaire pour la biotech, etc.…). Il est installé à Oak Ridge où l’on trouve aussi Titan et Summit qui, en leur temps, ont battu des records de puissance.

Et la France ?

Le supercalculateur est un des marqueurs significatifs de la puissance technologique d’un pays. D’ailleurs la Chine domine en nombre le Top 500 avec 173 machines, les USA disposent des plus puissantes. Où en est la France ? La question est légitime, car en 2016, la France se targuait de faire le supercalculateur le plus puissant du monde. Le projet était porté naturellement par ces artisans infatigables du coup d’après (Macron, Breton et les autres). Dans le discours, on était déjà les meilleurs. Exemple : « à l’horizon 2020, Atos/Bull entend développer une nouvelle génération de supercalculateurs capables de réaliser une performance de l’ordre de l’exaflop, soit… ».
On notera qu’en 2016, on raisonnait en petaflop (unité mille fois plus petite que l’exaflop), c’est dire la performance visée…
Or, à cette époque, le projet n’en était qu’à la phase… Un.
À l’été 2020, en France, on en est à l’inauguration à grand bruit du supercalculateur Jean Zay à l’IDRIS (centre de calcul du CNRS). Sa puissance est de 28 petaflops. Déclaration du ministre inaugurateur : « ce système est aujourd’hui parmi les plus puissants supercalculateurs pour la recherche scientifique en Europe et replace la France au niveau de ses partenaires, l’Angleterre et l’Allemagne. » On n’insiste pas sur le fait que ce calculateur est américain développé par HPE (Hewlet-Packard). Le CNES fait appel pour son calcul intensif à l’architecture IBM eServer… il n’y a plus rien de français, ni d’européen dans la technologie employée… On notera que la puissance opérationnelle très respectable de 28 petaflops représente 28 pour mille (soit moins de 3 %) de l’ambition Atos de l’exaflop…

Mais où en est donc Atos/Bull ?

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Metavers

Les banques rouvrent des agences… dans le Métavers

bfmtv.com - Guillaume Almeras, fondateur du site de veille et de conseils Score Advisor

Publié le 06 Juin 2022

[AVIS D'EXPERT] Alors que les banques réduisent la voilure sur leur réseau d'agences physiques, elles s'intéressent de près à la proximité qu'elles pourraient développer via les métavers. Décryptage avec notre expert Guillaume Almeras, fondateur du site de veille et de conseils Score Advisor.

Il y a quelques mois, l’annonce par Facebook de sa transition vers le métavers a mis le sujet à la mode. Dans la foulée et comme d’habitude, des prévisions financières faramineuses sont apparues, justifiant l’intérêt que l’on est à même d’accorder aux nouveaux mondes virtuels. Faut-il vraiment citer des chiffres? Les projections de ce genre se révèlent toujours complètement fausses! Disons seulement que, d’ici quelques années, on nous promet de passer de plus en plus de temps un casque vissé devant les yeux, cela représentant une manne financière considérable.

On nous dit beaucoup moins cependant ce que nous pourrons bien faire ainsi. Sauf à consacrer une bonne partie de notre temps à jouer, quelles actions nouvelles pourrons-nous réaliser dans le métavers? Pour ce qui les concerne, un grand nombre de banques se posent aujourd’hui cette question et, dans l’expectative, la plupart suivent l’évolution avec attention et attentisme, n’imaginant pas que rien de décisif puisse réellement survenir dans ce domaine avant au moins cinq à dix ans.

D’autres considèrent que cette attitude ne correspond pas à une bonne approche du phénomène. Pour elles, de nouveaux mondes virtuels sont en train d’apparaitre et il s’agit d’y marquer leur empreinte dès à présent. De planter au moins un drapeau dans les métavers les plus populaires et d’y acquérir des espaces qui, bien situés, vont coûter de plus en plus cher.

C’est assez l’attitude de quelques institutions financières américaines, parmi lesquelles JP Morgan a été la première à ouvrir une implantation, à publier un dossier de cadrage sur le métavers et à définir une stratégie, pour le moment focalisée sur l’accompagnement financier des jeux. D’autres établissements de taille beaucoup modeste, comme Quontic, ont également ouvert des espaces, pour le moment assez vides, dans la mesure où il leur semble encore inenvisageable techniquement d’y proposer des services bancaires. Fidelity a fait de même et, dans l’attente, propose sur Decentraland un parcours éducatif ludique qui… n’a rien de nouveau (Wells Fargo proposait la même chose sur Second Life il y a plus de dix ans).

Une agence Axa dans le métavers

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