Mobilité
Le métro de Rennes inaugure une sorte de télépéage PMR
inforamations.handicap.fr - E. Dal’Secco
Publié le 13 juin 2022
Pour un meilleur confort des usagers à mobilité réduite, le métro rennais s'équipe en juin 2022 d'un système de détection pour ouvrir les portillons anti-fraude à distance. Focus sur une solution innovante... A essaimer dans toute la France ?
« J'approche, ça bipe, ça s'ouvre ! » Dans le métro de Rennes, un tout nouveau système facilite le déplacement des passagers à mobilité réduite. Pour franchir les portillons, un récepteur sans contact, détecté par le lecteur, fixé sur le côté droit du fauteuil roulant (ou d'un autre équipement), permet d'activer leur ouverture automatique à distance, sur le principe du « télépéage ».
Une solution technique adaptée
En décembre 2020, la mise en service de portillons anti-fraude d'une largeur de 90 cm avait suscité un tollé parmi les usagers ayant des difficultés motrices dans les bras, qui se trouvaient alors obligés d'apposer leur carte d'abonnement devant l'un des deux « valideurs », exigeant une certaine motricité. Exception française, le métro Rennais était jusqu'alors en accès libre. A l'écoute, Rennes Métropole avait décidé de les maintenir ouverts (laissant, par conséquent, le champ libre aux fraudeurs) en attendant de concevoir une solution technique adaptée. Elle fut imaginée lors de nombreux échanges avec les associations de personnes handicapées et notamment le collectif On existe, créé pour l'occasion.
En pratique
Jugée « inédite en France », elle équipe la première station depuis le 7 juin 2022 avant d'être déployée dans toutes celles de la ligne A jusqu'au 24 juin, à raison d'une par jour en moyenne, du terminus La Poterie jusqu'à J.F. Kennedy. La Métropole, qui assure qu'il s'agit d'une « première », promet ainsi la parfaite accessibilité du métro rennais.
La remise des badges PMR s'effectue gratuitement sur rendez-vous en agences commerciales, sur présentation d'une carte KorriGo services et d'un titre de transport Gratuité invalidité Star. Des agents du réseau Star seront présents aux stations durant la période de mise en service des portillons PMR afin d'informer et d'accompagner les voyageurs. Plus d'informations sur le site Internet du réseau Star (en lien ci-dessous) ou en contactant infoStar au 09 70 821 800.
D'autres revendications...
Lire la suite : https://informations.handicap.fr/a-metro-rennes-inaugure-telepeage-pmr-33051.php
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Comment imaginer une ville qui soit décarbonée, fluide, intelligente... ?
Publié le 16 juin 2022
« L’Obs » consacre une soirée pour penser nos déplacements dans la ville de demain.
- La ville de demain, celle de 2049, sera tout à la fois décarbonée, fluide et intelligente. Le dire n’est en rien une incantation, c’est une obligation. A cause de la crise climatique. A cause des problèmes de congestion. A cause des préoccupations nouvelles de ses habitants, plus soucieux de leur qualité de vie ou de l’impact de la pollution sur leur santé. Mais entre 2021 et 2049, la route est longue et la ville du futur ne se fera pas en un jour. Déjà, des entrepreneurs préparent dès aujourd’hui les solutions de demain. C’est la ville de demain et ceux qui la préparent dès maintenant qui seront au coeur de notre soirée consacrée à la mobilité urbaine en 2049.
Revivez cette soirée spéciale organisée par « l’Obs » en direct et en vidéo ci-dessous :
Lire la suite : https://www.nouvelobs.com/se-deplacer-en-2049/20220616.OBS59774/quelle-mobilite-urbaine-en-2049-suivez-notre-soiree-speciale.html
Voir la video : https://www.youtube.com/watch?v=tEo70Et_Qa4&t=1s
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Le Congrès américain fait de la mobilité aérienne une priorité
aerobuzz.fr - Fabrice Morlon
Publié le 18 juin 2022
L'association des constructeurs d'aviation générale (GAMA) a salué l'adoption par le Congrès des États-Unis d'un ensemble de textes portant sur la modernisation des infrastructures et sur la nouvelle mobilité aérienne. 25 millions de dollars seront investis auprès des États et collectivités locales.
“Il est très encourageant de voir le Congrès ériger en priorité l’accompagnement et le développement de la nouvelle mobilité aérienne » s’est réjoui Pete Bunce, Président et directeur général de la GAMA. « Nous sommes à l’aube d’un changement majeur avec l’arrivée d’aéronefs électriques et hybrides dans l’espace aérien des Etats-Unis. »
« Avec une préparation adéquate du calendrier mais aussi des infrastructures, en concertation avec la FAA de manière à créer un cadre réglementaire, les États-Unis pourront devenir le chef de file du secteur prometteur des nouvelles mobilités aériennes. »
Le 14 juin 2022, le Congrès a adopté le texte sur la modernisation avancée des infrastructures d’aviation et le texte portant sur la coordination et le « leadership » pour la mobilité aérienne avancée (AAIM, Advanced Air Mobility Coordination and Leadership Act).
La loi sur la coordination et le leadership en matière de mobilité aérienne avancée autorise désormais le secrétaire aux transports à créer un groupe de travail inter-agences. Composé de dirigeants d’agences gouvernementales, ce groupe de travail aura pour tâche de planifier et coordonner les efforts pour l’avancement de l’industrie de la mobilité aérienne avancée.
Lire la suite : https://www.aerobuzz.fr/breves-aviation-generale/le-congres-americain-fait-de-la-mobilite-aerienne-une-priorite/
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Voyagez gratuitement sur l’ensemble du réseau BreizhGo cet été !
Objectif déconnexion ! Que ce soit en car, en train TER ou en bateau, les jeunes de moins de 26 ans, apprenants ou titulaire de la carte Solidaire, se déplaçant en Bretagne cet été pourront à nouveau voyager gratuitement sur le réseau de transport public BreizhGo. Comme l’an passé, la Région Bretagne met à disposition plus de 50 000 billets gratuits par semaine du samedi 9 juillet au dimanche 28 août, à réserver la veille pour le lendemain.
Qui peut bénéficier de cette offre ?
Collégiens, lycéens, apprentis, étudiants et titulaires de la carte BreizhGo Solidaire âgés de moins de 26 ans : tous peuvent bénéficier de Gratuité BreizhGo Jeunes, à partir du samedi 9 juillet dans la limite des places disponibles. Pour cela, il suffit de réserver son billet la veille de son déplacement et de présenter, lors du contrôle son billet gratuit, un justificatif d’âge, un justificatif d’étude (carte de lycéen, carte d’étudiant, certificat de scolarité…) ou sa carte BreizhGo Solidaire.
L’été dernier, la première édition de cette opération avait été largement plébiscitée par les jeunes puisque 100 000 billets avaient été écoulés en six semaines.
Un billet à réserver la veille pour le lendemain
La Gratuité BreizhGo Jeunes nécessite de réserver son billet la veille de son trajet car ce dispositif est déployé sur une période estivale où le réseau BreizhGo est très chargé. Il faut donc garantir à l’ensemble des voyageurs la meilleure qualité de service et la meilleure sécurité possibles. Pour cela, un quota de places est proposé chaque jour sur les différents trajets trains, cars, bateaux du réseau BreizhGo.
Comment se procurer un billet et voyager gratuitement ?
Lire la suite : https://www.breizhgo.bzh/se-deplacer-en-bretagne/actualites/voyagez-gratuitement-sur-lensemble-du-reseau-breizhgo-cet-ete
Cybersécurité
Les entreprises de services numériques devront prévenir l’ANSSI sous 24H si elle subissent une cyberattaque
solutions-numerisues.com - Jean Kaminsky
Publié le 16 juin 2022
Dans son point-presse du 8 juin sur le FIC à Lille, Guillaume Poupard officialisait son départ prochain de l’Anssi, et faisait rapidement une annonce qui représente une bombe à retardement dans le secteur des sociétés de services numériques.
Cybersécurité : les entreprises de services numériques sous l’oeil de l’Anssi
Dans les coulisses européennes, des négociations ont eu lieu pour mettre à jour « NIS1 » , la directive Network and Information Security (NIS). « Un accord provisoire sur la révision de la directive NIS a été obtenu sur l’ensemble des dispositions normatives lors d’un trilogue politique le 12 mai dernier » nous a confirmé le service communication de l’Anssi.
Précisions : « L’échelon politique s’est ainsi accordé sur l’ensemble des points majeurs de la négociation ; la rédaction des considérants d’ordre technique ainsi que quelques articles qui dépendaient des arbitrages politiques, désormais obtenus, sera prochainement complétée. Extrêmement ambitieux, ce texte dédié à la cybersécurité est une avancée majeure pour la cybersécurité et la souveraineté numérique de l’Union européenne. Il s’agissait par ailleurs d’une des priorités législatives de la PFUE. Le texte devrait être finalisé avant fin juin, son adoption formelle n’étant possible qu’au 2e semestre. »
UN TEXTE ATTENDU POUR FIN JUIN, APPLICABLE AU 2ND SEMESTRE
Le périmètre des sociétés sous la surveillance de la CNIL est étendu. Les nouveaux secteurs stratégiques sont l’espace et les entreprises de services numériques.
« Une catégorisation des entités comme « essentielles » ou « importantes » selon leur niveau de criticité, (mesures de sécurité, règles de supervision proportionnées et adaptées au niveau du risque) », précise l’accord.
Les administrations publiques entrent également dans le champ de la directive en tant qu’ « entités essentielles » (à l’exception des administrations relevant du champ purement régalien). Chaque Etat membre pourra également inclure ses administrations régionales, après avoir effectué une analyse de risque.
Obligations et sanctions
Lire la suite : https://www.solutions-numeriques.com/lanssi-et-son-homologue-allemand-reconnaissent-mutuellement-leurs-certificats-de-securite-cspn-et-bsz/
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Cybersécurité : premier bilan pour l’accompagnement des collectivités
lagazettedescommunes.com - Alexandre Léchenet
Publié le 13 juin 2022
Après la recrudescence de cyberattaques, l'heure est à la consolidation de la sécurité informatique. Pour les collectivités, cela passe principalement par deux axes : garantir leur propre sécurité et accompagner les entreprises locales. Premier bilan à l'occasion du Forum international de cybersécurité, qui se tenait du 7 au 9 juin à Lille.
Après le temps des attaques et du constat, vient celui de la mise en œuvre des protections. Les dernières années ont été marquées par une recrudescence d’attaques informatiques touchant les collectivités territoriales. Toutes ne partaient pas avec les mêmes armes.
Pour les accompagner dans leur sécurisation et les outiller, l’Etat a missionné l’Anssi, agence de sécurité informatique de l’Etat, dans le cadre du plan de relance. Preuve de l’intérêt pour les différentes offres proposées, le budget accordé de 136 millions a été rallongé de 40 millions supplémentaires, qui doivent être dépensés en 2022.
« Face à une menace cyber toujours grandissante, nous devons plus que jamais faire de la cybersécurité l’affaire de tous. Au niveau local comme national, l’écosystème cyber doit se mobiliser afin de rehausser l’exigence générale de sécurité », a rappelé Guillaume Poupard, patron de l’Anssi à l’occasion du Forum international de cybersécurité (FIC), qui se tenait à Lille du 7 au 9 juin.
Parcours d’accompagnement
Ainsi, plus de 600 collectivités ont participé à des parcours d’accompagnement chapeauté par l’Anssi, avec à la clef un audit identifiant les différentes actions à mettre en œuvre pour garantir une sécurité au maximum. La difficulté pour les collectivités peut être ensuite de trouver les bons interlocuteurs. Pour ce faire, l’Anssi met en avant la labellisation des experts, par le biais de visa.
C’est notamment pour cette raison qu’Hexatrust, qui fédère les entreprises de la filière a réalisé, un catalogue de ses prestataires à destination des collectivités, partagé la première fois au FIC. L’objectif de ce « guide capacitaire » est de les guider dans leur choix des prestataires. Pour chaque entreprise, les différents labels ou partenariats sont rappelés, ainsi que ses principaux champs de compétence.
Renforcer les écosystèmes locaux
L’identification des acteurs est pertinente à plusieurs niveaux localement. Tout d’abord, dans le cadre des missions de développement économique des régions, ainsi que le rappelait les stands installés par plusieurs régions au FIC, telles que les Hauts-de-France, la Nouvelle-Aquitaine, la Bretagne ou encore l’Occitanie. Elles avaient invité les acteurs locaux de la cybersécurité qui pouvaient ainsi présenter leurs services.
Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/811097/cybersecurite-premier-bilan-pour-laccompagnement-des-collectivites/
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Cybersécurité : une campagne de sensibilisation pour lever les freins des collectivités
weka.fr - Rédaction Weka
Publié le 13 juin 2022
La plateforme Cybermalveillance.gouv.fr a lancé début juin 2022 une campagne de prévention à destination des collectivités pour les sensibiliser aux enjeux de la sécurité numérique et les inciter à se prémunir contre la recrudescence des attaques par rançongiciel.
Entre 2019 et 2020, le nombre de cyberattaques contre des collectivités a augmenté de 50 % selon un rapport du Sénat relatif à la cybersécurité au sein des collectivités territoriales daté de décembre 2021. Ces attaques informatiques (systèmes d’information bloqués, missions au service des administrés interrompues, etc.) et les rançongiciels visant les établissements publics ont des répercussions financières lourdes et des impacts sur la perte de confiance et l’atteinte à l’image. Pourtant, 65 % des collectivités pensent que le risque numérique est faible, voire inexistant, ou ne savent pas l’évaluer.
La plateforme Cybermalveillance.gouv.fr – dispositif national de sensibilisation, prévention et d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance pour les particuliers, entreprises et collectivités territoriales – a réalisé fin 2021 une enquête auprès des collectivités de moins de 3 500 habitants qui représentent 91 % des communes en France. Celle-ci révèle un certain nombre de freins qui les poussent à ne pas faire de la lutte contre la cybersécurité un enjeu majeur.
Cyberattaques : lever les freins des collectivités pour mieux s’en proteger
Pour contrecarrer les préjugés qu’ont les collectivités vis-à-vis de la cybersécurité, Cybermalveillance.gouv.fr a lancé une campagne de sensibilisation en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, et avec l’aide du ministère de la Justice, de l’Économie et des Finances, ainsi que du secrétariat d’État chargé du Numérique. L’enquête précitée intitulée « La cybersécurité dans les collectivités de moins de 3 500 habitants » met en lumière quatre freins principaux, chacun illustré le 1er juin 2022 par une vidéo :
- • Préjugé n° 1 : « La cybersécurité, ce n’est pas ma priorité ! » ;
- • Préjugé n° 2 : « La cybersécurité, je n’ai pas le budget ! » ;
- • Préjugé n° 3 : « La cybersécurité, je ne suis pas concerné ! » ;
- • Préjugé n° 4 : « La cybersécurité, je n’ai pas le temps ! ».
La prévention n’étant pas suffisante, Cybermalveillance.gouv.fr a aussi développé un module en ligne dans le but de rendre accessible au plus grand nombre son service de diagnostic et d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance.
Le service de diagnostic et d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance
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Les start-up françaises de la cybersécurité ont levé six fois plus de fonds en un an
usinenouvelle.com - Valentin Hamon Beugin
Publié le 15 Juin 2022
La dernière édition du radar des start-up françaises de la cybersécurité, réalisée par le cabinet Wavestone et le Hub de Bpifrance, révèle que ces pépites ont levé 630 millions d'euros entre juin 2020 et juin 2021. Pour qu'elles puissent rivaliser avec leurs équivalentes américaines, une structuration du marché européen et un rapprochement avec le monde de la recherche seront nécessaires.
Huit start-up cyber ont réussi à lever 20 millions d'euros ou plus au cours des douze derniers mois, contre seulement deux en 2020.
Les start-up françaises de la cybersécurité ne connaissent pas la crise. Malgré le contexte économique désastreux et une inflation record, elles continuent d'afficher une santé éclatante, portées par les investissements toujours plus conséquents des entreprises désirant se protéger contre les menaces numériques. Dévoilé mercredi 15 juin à l'occasion du salon VivaTech, l'état des lieux annuel effectué par le cabinet Wavestone et le Hub de Bpifrance témoigne du dynamisme du secteur.
160 start-up et 23 scale-up
La dernière édition de ce radar, qui a étudié la période comprise entre le début du mois de juin de l'année 2021 et la fin du mois de mai de l'année 2022, dénombre 160 start-up françaises cyber, soit 10 de plus en un an, et 60 de plus en cinq ans. La France compte également 23 scale-up (13 en 2021), ces jeunes entreprises qui enregistrent une forte croissance de leur chiffre d'affaires ou qui parviennent à mobiliser des fonds importants. En un an, le montant cumulé des levées de fonds de ces pépites a d'ailleurs explosé : il a atteint 630 millions d'euros au terme des douze derniers mois, contre « seulement » 100 millions d'euros l'année précédente.
Plus de la moitié de cette somme a été attribuée à une seule start-up : Ledger. Cette entreprise, qui conçoit et fabrique des solutions sécurisées pour les détenteurs de cryptomonnaies, est parfois plutôt classée du côté des start-up industrielles ou des fintechs, mais Wavestone a fait le choix de l'intégrer dans son classement. « Nous nous sommes beaucoup creusé la tête sur son cas, explique Gérôme Billois, expert en cyber associé au cabinet. Etant donné qu'elle ne propose pas de produit financier et qu'elle aide à sécuriser des données, nous considérons sa place comme légitime ». Devenue une licorne lors de son dernier tour de table en juin 2021, la société est encore aujourd'hui la seule française à avoir dépassé le milliard de dollars de valorisation dans le secteur de la cyber.
Les start-up françaises en manque d'innovations
Lire la suite : https://www.usinenouvelle.com/editorial/les-start-up-francaises-de-la-cybersecurite-ont-leve-six-fois-plus-de-fonds-en-un-an.N2015847
Logiciel libre
La transition des collectivités vers le logiciel libre, lente mais inéluctable ?
lemonde.fr - Marius Rivière
Publié le 18 juin 2022
A l’aune du Covid-19 et de la guerre en Ukraine, le logiciel libre apparaît plus que jamais comme un outil de souveraineté numérique. Son adoption par l’administration ne se fait pourtant pas sans heurts.
Des taureaux, des ferias et des logiciels libres… Sur les ordinateurs de la municipalité d’Arles (Bouches-du-Rhône), nulle trace de Microsoft Word, Acrobat Reader ou Google Chrome. Ici tout est estampillé « open », ouvert, en un mot, libre, pour des logiciels au code source accessible publiquement, continuellement mis à jour par des communautés de développeurs, souvent bénévoles.
OpenCourrier, openRecensement, openCadastre… Gestion d’e-mails, éditeurs de texte, agenda partagé, gestion des cimetières : depuis le vote d’une délibération de 2005 appelant à « acquérir de l’indépendance vis-à-vis du secteur marchand des logiciels », plus de trente logiciels (tous recensés sur openMairie) ont été créés en interne par les développeurs du service informatique de la ville d’Arles. Certains, comme openElec – utilisé pour la gestion des listes électorales –, ont été adoptés par des milliers de communes et traduits en anglais et en espagnol. Un vrai succès dans le petit monde « libriste ».
Reste qu’en terre camarguaise, cette tradition est sur le point de prendre fin. En juin 2020, une nouvelle majorité, emmenée par Patrick de Carolis, maire de la commune (DVD), est élue. Début 2022, dans un contexte de réorganisation des services, la directrice générale des services annonce sa décision de refaire passer l’ensemble du parc informatif sur la suite de logiciels Office de Microsoft dès le 2e semestre 2022, comme le relate le magazine L’Arlésienne. Interrogée sur les motivations derrière ce revirement, la municipalité d’Arles n’était pas revenue vers Le Monde au moment de la publication.
Lire aussi : Des logiciels libres très répandus sur Internet volontairement sabotés par leur créateur
« Le libre a gagné »
Lire la suite (réservée aux abonnés) : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/06/18/la-transition-des-collectivites-vers-le-logiciel-libre-lente-mais-ineluctable_6130924_4408996.html?xtor=EPR-32280828-[pixels]-20220618-[zone_edito_1_titre_2]&M_BT=60537202217561
Blockchain
Le vote s'appuie sur la Blockchain
lesechos.fr - Franck Niedercorn
Publié le 14 juin 2022
Une start-up ayant développé une offre de vote en ligne en libre-service s'appuyant sur la Blockchain a été certifiée conforme aux exigences de la Cnil grâce à son système de chiffrement permettant de garantir la sécurité.
V8te (prononcer veight) a reçu le niveau de sécurité 3, conforme aux plus hautes exigences de la Cnil. Si d'autres systèmes de vote en ligne ont déjà décroché ce sésame, c'est une première pour une solution s'appuyant sur la Blockchain. « Dans le monde du vote sécurisé, le paradigme c'est celui de la boîte noire à laquelle il faut faire confiance. Avec la blockchain nous fournissons de la transparence, puisque les votants comme les observateurs peuvent vérifier que l'urne virtuelle, dont l'empreinte est unique, n'a pas été modifiée et correspond aux listes d'émargement », explique Guillaume Odriosolo le fondateur de V8te.
A l'image du citoyen qui ferme l'enveloppe lorsqu'il est dans l'isoloir, la sécurité du vote est ensuite garantie par un moteur de chiffrement qui scelle le bulletin avant son envoi. « C'est le votant qui effectue cet acte de scellement sur son propre terminal qu'il s'agisse d'un smartphone, d'une tablette ou d'un ordinateur », insiste Guillaume Odriosolo. La plateforme, accessible en libre-service, est utilisée par 4.000 clients comme des associations, des entreprises ou des fédérations. « Notre ambition serait un jour d'organiser un scrutin public mais les textes ne le permettent pas encore », assure Guillaume Odriosolo.
Lire la suite : https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/le-vote-sappuie-sur-la-blockchain-1413061
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La blockchain à la rescousse – les JO de paris 2024 se feront avec le web 3
journalducoin.com - Magali
Publié le 16 juin 2022
Crypto marathon – La blockchain grâce à son système de blocs codés infalsifiables permet une immutabilité des données qu’elle contient. Elle offre également une transparence entière sur les échanges qu’elle autorise. Cette technologie est adoptée progressivement par les institutions internationales et les gouvernements. La Chine par exemple, sème son yuan numérique et profite des possibilités de la blockchain pour organiser de grands événements tels que les Jeux Olympiques d’hiver 2022. Ce début de semaine, le délégué interministériel des Jeux Olympiques a annoncé suivre cette tendance. La blockchain s’allumera pour les JO de Paris 2024.
La blockchain pour les JO de paris 2024
La mémoire collective garde en tête le fiasco de la Ligue des Champions de L’UEFA. Elle opposait au mois de mai dernier l’équipe de Liverpool à celle du Real Madrid.
Le délégué interministériel Michel Cadot chargé de faire le lien entre les institutions publiques et les sociétés privées organisatrices des Jeux a remis son rapport, adressé au gouvernement français. Inspiré par les événements récents au Stade de France à Saint-Denis, le délégué y souligne la nécessité d’une sécurité accrue pour les JO de Paris.
Les arguments détaillés sous forme de 5 recommandations sont nombreux. La technologie de la blockchain (recommandation 4) permettant :
- • de déployer une billetterie généralisée ;
- • une sécurité renforcée ;
- • la dématérialisation des billets.
La blockchain, plus généralement est une évidence quant à l’organisation des grands évènements sportifs réalisés en France. Rempart contre la fraude à grande échelle, elle devrait d’après le rapport être généralisée.
La blockchain : une sécurité à adopter
Quelques indices sur la mise en place de ces billets tokénisés sont alors évoqués. L’organisation transmettrait via la blockchain des billets dématérialisés quelques jours avant le jour J. « Un QR code rotatif utilisant la technologie de la blockchain » serait alors fourni. Il s’activerait uniquement dans le périmètre de sécurité du site Olympien.
Lire la suite : https://journalducoin.com/defi/blockchain-rescousse-jo-paris-2024-web-3/
Energie
Gien : la première ville française alimentée au solaire
Publié le 11 juin 2022
L’une des plus grandes centrales solaires de France a été inaugurée ce samedi, à Gien, dans le Loiret. Les 126 000 panneaux photovoltaïques alimentent, à eux seuls, toute l’agglomération en électricité.
Sur la départementale 940, au cœur du Loiret, l’automobiliste attentif remarquera ces panneaux solaires sur le bord de la route. Mais soupçonnent-ils qu’il y en a, en fait, 126 000 sur une surface de 75 hectares, l’équivalent d’une petite centaine de terrains de foot recouverts par des panneaux photovoltaïques. Les techniciens nous ouvrent les portes du parc. Un parc tellement grand qu’il vaut mieux y circuler en voiture.
“L’énergie solaire captée par les panneaux passent ensuite dans l’un de ces transformateurs pour être injectée au réseau électrique et alimenter 40 000 foyers”, précise notre collègue Delphine Sitbon. Parmi ces 40 000 foyers, les 15 000 habitants de la ville de Gien, depuis cet hiver. Une bonne nouvelle pour l’environnement, et qu’en est-il pour leur facture d’électricité ? A priori, il n’y a pas de raison pour qu’elle baisse.
La production d’électricité continuera même en hiver, et lors des journées sans soleil, car c’est la luminosité qui compte. En revanche, il faudra compléter l’alimentation des foyers par d’autres sources d’électricité : l’éolien, l’hydraulique et le nucléaire.
Lire la suite : https://www.tf1info.fr/environnement-ecologie/video-gien-la-premiere-ville-francaise-alimentee-au-solaire-2222843.html
5G
La 5G passe la barre du milliard d'utilisateurs
lesechos.fr - Raphaël Balenieri, Sébastien Dumoulin
Publié le 18 juin 2022
Après des débuts chaotiques, la nouvelle technologie mobile va franchir le cap du milliard d'utilisateurs en 2022, selon CSS Insight. Une accélération due à la généralisation des smartphones 5G et à la progression des réseaux.
C'était une bascule très attendue. La 5G va franchir la barre du milliard d'utilisateurs cette année dans le monde, selon la dernière étude du cabinet CCS Insight . Deux ans après les premiers lancements commerciaux en Europe , la nouvelle génération mobile trouve enfin son public.
Pourtant, au début, rien n'était acquis. La 5G avait suscité d'énormes interrogations environnementales et sociétales, rendant son démarrage poussif, pendant que les opérateurs, eux, déployaient des milliards pour déployer cette technologie. Aujourd'hui, ces craintes se sont apaisées. Et, comme le pronostiquaient les « telcos », l'arrivée des smartphones 5G et la disponibilité des réseaux 5G ont favorisé la bascule des consommateurs.
3 millions d'abonnés en France
La 5G est désormais une « caractéristique standard » sur les smartphones, estime même James Manning Smith, analyste chez CCS Insight. Selon le cabinet, près d'un téléphone sur 2 vendus cette année sera un modèle 5G. Et cela en dépit des difficultés d'approvisionnement qui pèsent sur les fabricants et l'inflation qui grève le budget des consommateurs.
Certes, aujourd'hui, la grande majorité des utilisateurs de la 5G se trouvent en Chine. Mais les autres géographies rattrapent leur retard, notamment l'Amérique du Nord et, dans une moindre mesure, l'Europe. En France, la 5G comptait fin 2021 3 millions de clients, selon l'Arcep, le régulateur des télécoms. Soit 4 % des forfaits mobiles dans l'Hexagone. Ce chiffre progresse rapidement. Orange par exemple assure que 25 % de ses clients mobiles sont passés en 5G.
+30 % de données par an
Lire la suite : https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/la-5g-passe-la-barre-du-milliard-dutilisateurs-1414242
CNIL
La CNIL lance une étude sur les données de géolocalisation collectées par des applications mobiles
cnil.fr - Communiqué
Publié le 13 juin 2022
Comme annoncé dans son plan stratégique 2022-2024, la CNIL souhaite rendre visibles les flux de données des applications mobiles. Parmi les actions qui seront menées pour illustrer les enjeux liés à nos usages, la CNIL va réaliser une étude sur la base d’un jeu de données de géolocalisation obtenu auprès d’un data broker (courtier de données).
Quel est l’objectif de cette étude ?
Dans le cadre de sa veille technologique, la CNIL a observé qu’il était aisé de se procurer des données de géolocalisation de personnes.
Elle a ainsi identifié une plateforme mettant en relation vendeurs et acheteurs de données et permettant d'obtenir des échantillons gratuits auprès de data brokers (courtiers de données). Elle a alors demandé, dans les mêmes conditions que n’importe quel potentiel client, à avoir communication d’un échantillon de données correspondant à la France. Les données transmises sont présentées comme anonymisées par le revendeur de données.
Après une rapide analyse, la CNIL considère qu’au moins une partie de ces données est authentique. Elle vérifiera si, sur la base de ce jeu de données, elle est en capacité de réidentifier les personnes et, dans l’affirmative, elle informera individuellement celles-ci.
Le principal objectif est, ainsi, de sensibiliser le public et les professionnels sur les enjeux liés à la collecte de données de géolocalisation par les applications mobiles.
Quelles données sont concernées ?
Le jeu de données concerné est un fichier comportant des données de géolocalisation horodatées avec des points de localisation associés à près de 5 000 000 d’identifiants publicitaires de smartphones (Android et iOS) sur une période d'environ une semaine en 2021. Les analyses préliminaires effectuées n’ont pas permis d’établir l’authenticité des identifiants publicitaires fournis dans le jeu de données.
L’identifiant publicitaire
Il s’agit d’une chaine de caractères associée à un unique smartphone et permettant à des annonceurs de le reconnaître pour lui adresser de la publicité. Comme son nom l’indique, cette donnée est identifiante : il s’agit donc d’une donnée personnelle. Un acteur disposant de deux sources de données présentant le même identifiant publicitaire est en mesure de relier les informations et de construire un profil plus complet de la personne à laquelle l’identifiant est associé. Ainsi, un courtier de données pourra relier les données d’utilisations collectées à partir de différentes applications installées sur un même smartphone. Plus cet identifiant est stable dans le temps, plus il permet d’accumuler des informations sur les habitudes des propriétaires de smartphones. Il est donc conseillé de renouveler régulièrement cet identifiant.
Dans cette étude, l’identifiant publicitaire ne sera utilisé que pour faire le lien entre les points de localisation correspondant à un même smartphone. La CNIL n'utilisera pas la valeur de l’identifiant pour l’associer à d’autres données (par exemple des données d’utilisation d’applications mobiles) comme pourrait le faire un acteur de la publicité. Le travail de réidentification sera effectué sur les identifiants publicitaires pour lesquels au moins dix points de localisation sont présents. Cela représente environ 850 000 identifiants publicitaires différents.
En plus des données contenues dans le fichier envoyé par le revendeur de données, des données publiquement accessibles seront traitées, telles que :
- les agendas ouverts de personnalités publiques ;
- les données de participation aux séances parlementaires ;
- des cartes de densité de la France ;
- des données provenant de l’annuaire universel ;
- des sites de manifestations sportives publiques.
Comment les droits des personnes sont-ils respectés ?
Dans l’éventualité où des personnes seraient réidentifiées, le traitement de leurs données sera suspendu jusqu’à ce qu’elles soient individuellement informées.
Si vous souhaitez plus d’informations sur ce traitement ou si vous souhaitez exercer vos droits, vous pouvez contacter ip[at]cnil.fr ou adresser un courrier à la CNIL à l’attention du service LINC.
Comment ce projet est-il encadré ?
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Intelligence artificielle
Les IA inamicales constituent-elles le plus grand risque pour l'humanité ? Oui, d'après le créateur d'Ethereum qui s'attend à une future catastrophe
Causée par l'intelligence artificielle générale
intelligence-artificielle.developpez.com - Patrick Ruiz
Publié le 12 juin 2022
On a récemment vu un véhicule autonome feindre une tentative de fuite après une interpellation par la police sur une route de San Francisco aux USA. Après analyse, il s’agissait d’une manœuvre effectuée dans le but de respecter le code de la route. C’est dire les progrès actuels en matière de robotique et d’intelligence artificielle. Vitalik Buterin – créateur d’Ethereum – vient raviver sur le débat sur la question de savoir si les robots finiront par surpasser les humains en intelligence. Sans détour, il exprime son inquiétude de voir l’intelligence artificielle dite générale se montrer inamicale envers l’humanité au point de l’éradiquer.
La sortie du créateur d’Ethereum s’appuie sur un article du théoricien de l'IA et écrivain Eliezer Yudkowsky. Ce dernier explique pourquoi la communauté des chercheurs ne fait pas assez pour prévenir une éventuelle catastrophe future causée par une intelligence artificielle. « La troisième guerre mondiale peut tuer 1 à 2 milliards de personnes (principalement en raison de la perturbation de la chaîne d'approvisionnement alimentaire) si elle est vraiment grave, mais elle ne tuera pas l'humanité. Une mauvaise IA pourrait vraiment tuer l'humanité pour de bon », a-t-il déclaré à ce propos.
Ces propos sont une espèce de redite de ceux d’Elon Musk. De 2017 (où Elon Musk affirmait que l’intelligence artificielle est un risque fondamental pour l’humanité) à 2020 en passant par 2019 (où il a déclaré que l’IA est bien plus dangereuse que l’arme nucléaire), la position du milliardaire de la Tech sur la question reste donc constante. Les craintes d’Elon Musk portent notamment sur ceci que les avancées dans la filière pourraient déboucher sur une intelligence artificielle dite générale (AGI). Ce serait alors la porte ouverte sur l’accomplissement de l’apocalypse. Des équipes de recherche comme celle d’OpenAI sont lancées sur ce couloir. Si l’on se réfère à des retours de scientifiques œuvrant dans le domaine, l’AGI pourrait nous tomber dessus dans 5 à 10 ans.
Les machines seraient alors dotées de « bon sens ». Au stade d’intelligence artificielle générale, elles seraient capables de réflexion causale, c’est-à-dire de cette capacité à raisonner sur « le pourquoi les choses se produisent. » C’est ce palier que les équipes de recherche dans le domaine visent.
C’est d’ailleurs pour cela que sa société Neuralink travaille sur des interfaces cerveau – machine à insérer dans le crâne pour préparer l’humanité à un « funeste » futur où les robots domineront sur elle. Celles-ci sont en principe prêtes depuis la mi-parcours de l’année 2019 pour des tests sur les humains. L’entreprise continue de jouer la carte de la sûreté en menant des tests sur des animaux. Le dernier portait sur un singe qui a reçu un implant cérébral. Grâce à ce dernier, il peut jouer aux jeux vidéo en faisant usage de son esprit. La société californienne Synchron a déjà effectué des essais d’implants cérébraux de la taille de trombones sur des patients humains. Ces derniers ont ainsi pu effectuer des clics et des saisies sur ordinateur sans lever le doigt.
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L’intelligence artificielle généralisée n’est pas pour demain, selon le Scientific American
Publié le 12 Juin 2022
La course à l’intelligence artificielle (AI) continue de faire les gros titres et de susciter des fantasmes. Alors que d’aucuns hurlent à sa généralisation, le Scientific Américain, au travers de la plume d’un de ses spécialistes, remets les pendules à l’heure…
Selon cet article de Gary Marcus, un examen minutieux de la situation révèle que les systèmes les plus récents, y compris ceux qui font le plus de bruit, sont toujours confrontés aux mêmes vieux problèmes. Eh oui, en guise de rappel, l’AI n’est ni intelligente, ni artificielle: c’est un fatras de bons vieux algorithmes poussifs et énergivores programmés par des humains….
Une question de vocabulaire…
L’intelligence artificielle reste d’abord une question de vocabulaire (ou de langage). En effet, dans l’article du prestigieux journal américain, il est question d’intelligence artificielle généralisée, un concept qui dépasse la simple AI, tant médiatisée. Tellement d’ailleurs que le commun des mortels s’imagine un peu vite qu’elle fait tous les jours d’immenses progrès…
En effet, on lit ici que DALL-E 2 d’OpenAI peut créer des images spectaculaires à partir de n’importe quel texte. Et là que GPT-3 peut parler d’à peu près n’importe quoi. Enfin, le système Gato publié en mai par DeepMind, une division d’Alphabet, a apparemment réussi des centaines de tâches qu’on lui a confiées.
Une euphorie trompeuse
Gary Marcus met toutefois en garde le grand public. «Les machines seront peut-être un jour aussi intelligentes que les humains, et peut-être même plus, mais la partie est loin d’être terminée. Il reste encore une quantité immense de travail à accomplir pour créer des machines capables de comprendre et de raisonner sur le monde qui les entoure», écrit-il.
Selon cet auteur, «nous sommes encore à des années-lumière (sic) d’une IA générale de niveau humain capable de comprendre la signification réelle d’articles et de vidéos, ou de faire face à des obstacles et des interruptions inattendus. La recherche reste bloquée sur les mêmes défis que les scientifiques universitaires pointent depuis des années: faire en sorte que l’IA soit fiable et qu’elle puisse faire face à des circonstances inhabituelles»…
Les limites des Tesla…
Lire la suite : https://www.xavierstuder.com/2022/06/lintelligence-artificielle-generalisee-nest-pas-pour-demain-selon-le-scientific-american/
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Un ingénieur de Google avertit qu'une intelligence artificielle est "consciente"
huffingtonpost.fr - Matthieu Balu
Publié le 14 juin 2022
LaMDA est une intelligence artificielle qui aime Victor Hugo, la méditation, et a très peur de la mort.
TECHNOLOGIE - “LaMDA est consciente.” L’intitulé du tout dernier e-mail de l’américain Blake Lemoine à son employeur, Google, sonne comme un avertissement. Il s’agissait plutôt d’une supplique, d’un appel à prendre soin d’une créature capable de penser durant son absence. Mais en prenant fait et cause pour une intelligence artificielle, Lemoine, ingénieur de 41 ans, a visiblement surtout dépassé les bornes.
Créée dans les laboratoires de Google, LaMDA n’est pas à proprement parler une intelligence artificielle, mais un modèle de langage. Concrètement, elle sert de base à des chatbots, ces programmes chargés d’écrire les réponses automatisées que l’on obtient de plus en souvent en ligne lorsque l’on s’adresse à une entreprise. LaMDA peut ainsi se décliner, en fonction des besoins, pour obtenir des connaissances précises sur un sujet, adopter un niveau de langue adapté à une clientèle.
Blake Lemoine a reçu à l’automne 2021 la charge de tester LaMDA. Plus précisément, son travail était de vérifier si l’IA peut fonctionner sans risquer d’user d’un langage discriminatoire ou haineux avec son interlocuteur. Mais les choses ne se sont pas exactement déroulées comme prévu, du moins pour Google.
Le deep learning et ses mystères
Il faut dire que LaMDA a tout d’une première de la classe. Créée en 2020, elle se base, comme tous les champions actuels de l’IA, sur une technologie développée trois ans plus tôt par Google, dénommée Transformer. Il s’agit d’un réseau neuronal, c’est-à-dire qu’il imite, dans une version simplifiée, le cerveau humain et son armée de neurones et synapses.
Lire la suite : https://www.huffingtonpost.fr/entry/un-ingenieur-de-google-mis-a-pied-apres-avoir-averti-quune-ia-etait-consciente_fr_62a72448e4b04a617351c8c6
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Désinformation
Le code des bonnes pratiques a été présenté cette semaine par la Commission européenne en matière de désinformation.
Au moment où quatre dirigeants européens sont venus apporter leur soutien à l’Ukraine, jeudi à Kiev, la Commission européenne est parvenue à mettre au point un texte, un code de bonne conduite sur la désinformation, signé par 34 organisations. Ce sont à la fois des plateformes comme Google, Microsoft ou Twitch, des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter ou TikTok, des messageries comme WhatsApp, mais aussi des ONG comme Reporters sans frontières, des collectifs professionnels comme la Fédération mondiale des annonceurs ou encore des représentants des agences de publicité ou de fact-checking. L’idée est simple : il s’agit de souscrire à 44 engagements qui permettent de réserver les dépenses publicitaires en Europe aux acteurs du numérique qui respectent ce code de bonne conduite. Autrement dit, il s’agit d’assécher le juteux marché des infox qui pullulent à mesure que l’achat de publicité digitale s’automatise en allant chercher les audiences là où elles se trouvent.
Limiter les effets de la désinformation en ligne
Alors cela n’empêchera sans doute pas les organisations malveillantes de nuire. On l’a vu sur Twitter avec ce faux compte sans doute créé par la société Wagner attribuant aux soldats français un charnier à Gossi, au Mali. Il a fallu que l’armée française mène une contre-offensive dans ce qu’elle appelle la « guerre informationnelle », pour déjouer, images satellite, à l’appui une tentative de manipulation des mercenaires de la société russe. Avec le nouveau texte européen, dont le réseau social russe Telegram n’est d’ailleurs pas signataire, les fausses informations dans le seul but de faire du clic seront moins exposées. Car les grandes plateformes savent qu’elles ont tout intérêt à assurer la réputation des marques, qui ne veulent pas avoisiner des infox.
Des amendes jusqu'à 6% de leur chiffre d'affaires
Lire la suite : https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chronique-des-m%C3%A9dias/20220617-l-europe-de-la-d%C3%A9sinfox-publication-d-un-nouveau-code-de-bonnes-pratiques
Metavers
Le métavers, une opportunité à 5000 milliards de dollars
lefigaro.fr - Chloé Woitier
Publié le 15 juin 2022
Selon McKinsey, l'internaute moyen pourrait passer plus de 6 heures par jour dans le métavers d'ici 2030.
Un rapport de McKinsey appelle entreprises et pouvoirs publics à s'intéresser dès à présent à ce qui s'annonce comme la prochaine évolution d'Internet.
Les entreprises doivent se pencher dès à présent sur leur stratégie métavers si elles ne veulent pas passer à côté d'une source massive de croissance pour les décennies à venir. Tel est le principal message d'un rapport rédigé par le cabinet de conseil McKinsey autour de ce concept mis sur le devant de la scène l'an passé par Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, et qui est depuis sur toutes les lèvres. «Nous pensons que le métavers a le potentiel d'être la prochaine itération d'Internet», clament les auteurs. Depuis le début de l'année 2022, plus de 120 milliards de dollars ont déjà été investis dans ce champ par des fonds et des entreprises comme Meta, Nvidia ou Microsoft.
Mais de quoi parle-t-on précisément ? Le cabinet de conseil fait tomber des idées reçues sur ce concept. Accéder au métavers ne se fera pas obligatoirement via un casque de réalité virtuelle ou des lunettes de réalité augmentée. Le métavers n'est pas non plus synonyme de Web3. Il n'y aura pas «des» métavers tout comme il n'existe pas «des» Internets. Et si les jeux vidéo en ligne donnent un aperçu de ce que pourrait être ce futur Internet, les usages du métavers ne peuvent se résumer au gaming.
D'après McKinsey, le métavers sera à terme composé d'une multiplicité de plateformes compatibles entre elles, et où des milliers d'internautes interagiront en temps réel. Cette transformation sera lente, mais elle est portée par des avancées technologiques comme la 5G, le edge computing, et davantage de simplicité dans la prise en main des outils de création 3D, qui remplaceront demain ceux dédiés au développement de site web et applications mobiles.
«Trop gros pour être ignoré»
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Le métavers, une révolution aux enjeux juridiques multiples
lesechos.fr - Raphaël Balenieri
Publié le 16 juin 2022
Qui est propriétaire dans le métavers, et qui est responsable ? Ces nouveaux univers en 3D soulèvent de nombreuses questions juridiques qui s'éclairciront avec le temps et la jurisprudence. En attendant, le droit devra raisonner par analogie, en prenant exemple dans le monde réel.
Les métavers sont une suite d'univers immersifs qui promettent de nouvelles expériences, comme l'achat de biens numériques uniques, les NFT. (iStock)
Qui détient quoi dans le métavers ? Et quel droit s'applique dans ces nouveaux espaces immersifs ? Nouvelle frontière de la tech, les métavers promis par Meta, Microsoft et autres soulèvent de nombreuses questions juridiques. Les premières « affaires » sont déjà là. En début d'année, s'estimant victime d'un vol de propriété intellectuelle, Hermès a porté plainte à New York contre un artiste qui avait créé des NFT - non-fungible tokens, des biens numériques qui s'achètent en cryptomonnaie et dont la propriété repose sur la blockchain - en forme de sac Birkin, le produit star de la célèbre maison de luxe.
Certes, les métavers n'arrivent pas dans un vide juridique. Au contraire, entre le règlement général sur la protection des données (RGPD) européen de 2018 sur les données personnelles et les Digital Services Act-Digital Markets Act (DSA-DMA), la nouvelle législation de Bruxelles sur les Gafa qui entrera en vigueur en 2023, le cadre juridique régissant les plateformes s'est même durci ces dernières années. La difficulté va plutôt être d'adapter ce droit, sachant que la jurisprudence pourra, elle aussi, éclaircir les zones d'ombre. Par exemple, la Cour de cassation admet depuis longtemps qu'un vol peut aussi concerner un bien immatériel.
Le métavers, comment ça marche : la vidéo
Lire la suite : https://www.lesechos.fr/thema/articles/le-metavers-une-revolution-aux-enjeux-juridiques-multiples-1413612