Revue de presse ADCET n°176 du 04 Juilet 2022

Mobilité

Mobilités en Île-de-France : ticket pour l'avenir
institutmontaigne.org

Rapport juillet 2022

Fort de 14 lignes de trains et RER, 16 lignes de métros et 10 lignes de tramways, ainsi que d’un important réseau de bus, le transport public francilien est de loin le premier réseau du pays et l’un des plus denses du monde. Son ambition est claire : permettre la mobilité des 12 millions d’habitants de l’Île-de-France, région capitale. 

Pourtant, la crise du Covid-19 a contribué à révéler les fragilités de son modèle économique : avec plus de 7 milliards d’euros de dette et un ratio recettes sur dépenses très bas (26 %), sa soutenabilité est en péril. 

Face à ce constat l’Institut Montaigne formule 16 recommandations pour permettre au réseau de transports publics d’Île-de-France de faire face aux défis et mutations à venir dans les 15 prochaines années, en s’appuyant sur un modèle de financement soutenable et pérenne, portant une attention particulière aux plus défavorisés.

Un modèle qui doit s’adapter aux évolutions de la demande des usagers

En Île-de-France, la mobilité est avant tout affaire d’usagers. La région comptabilisait 43 millions de déplacements par jour (tous modes confondus) en 2019, alors que 68 % de l’emploi régional est concentré sur 6 % de l’espace francilien. Les pôles d’emploi ne correspondent pas aux pôles de population, et de fait, les trajets domicile/travail sont en moyenne de 12 km, soit de 2h par jour. Dans ce schéma, le mass transit (ensemble des trains Transilien, RER, métro, tramways cadencés et à forte capacité d’emport de la région) occupe une place essentielle.

IMAGE : https://www.institutmontaigne.org/ressources/publi-1-mobilites-en-ile-de-france-ticket-pour-lavenir_1.png 

Pourtant, force est de constater que l’offre de transports franciliens ne s’adapte pas aux évolutions des habitudes des usagers, conjuguées aux transformations numériques et au défi climatique, que la crise sanitaire a révélées et accentuées :

Sous l’impulsion des politiques publiques et des stratégies de verdissement des mobilités, les transports collectifs deviennent un moyen de plus en plus sollicité par les franciliens. En atteste la hausse du nombre d’usagers de 14 % par rapport à 2010. Toutefois, l’offre de transports en grande couronne s’avère insuffisante, notamment pour couvrir les besoins des déplacements domicile-travail.

Les exigences des usagers changent pour chercher à allier dans un même trajet plusieurs moyens, à la fois lourds (métro, bus, tramway) et doux (vélo, marche). De même, la crise sanitaire a contribué à individualiser les usages. La sollicitation d’une offre de transport multimodal doit désormais se traduire dans les faits.

Les révolutions numériques bousculent les habitudes, et l’offre de transport doit s’adapter et offrir une expérience simple et centralisée pour les usagers. Dans ce sens, la mobilité doit être conçue comme un véritable service facile d’accès pour les utilisateurs.

Le modèle se retrouve donc confronté à d’importants défis en termes de développement de son offre en périphérie, dans une stratégie de meilleure accessibilité des transports en commun en grande couronne, de renforcement de l’intermodalité, de modernisation et d’amélioration de la qualité de service du réseau.

Aller vers un modèle économique et financier soutenable et capable de répondre aux ambitions de mobilité à long terme

Afin de répondre aux défis de développement d’une offre de transport multimodale et accessible à tous, y compris et surtout dans les territoires périphériques, il faut un modèle économique solide et pérenne. Or, la crise sanitaire a contribué à affecter durablement un modèle déjà en crise : les dépenses d’IDFM s’élevaient à plus de 10 milliards d’euros en 2019, avec des ressources de 2,9 milliards d’euros, émanant principalement de la vente des titres de transport, du Versement Mobilité effectué par les entreprises de la région, ou encore des fonds apportés par l’État et les collectivités locales. La situation est donc celle d’un ratio recettes sur dépenses de 26 %, ce qui n’est pas soutenable pour un réseau de transports de cette ampleur. Mais plus significatif encore, l’entreprise enregistre une dette à hauteur de 7 milliards d’euros et le déficit lié à la crise sanitaire s’élève à hauteur de 1 milliard d’euros.

Lire la suitre : https://www.institutmontaigne.org/publications/mobilites-en-ile-de-france-ticket-pour-lavenir

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Issy-les-Moulineaux : une première station hydrogène avec Hype

h2-mobile.fr - Adeline Adelski

Publié le 28 juin 2022

La ville des Hauts-de-Seine s’associe à HYPE et REI Groupe – IntHy pour construire une station de distribution publique d’hydrogène destinée à la mobilité urbaine. Depuis 2019, Issy-les-Moulineaux s’engage dans le développement de l’hydrogène comme énergie propre. Aujourd’hui, la première pierre d’une station d’avitaillement en hydrogène a été posée le long du boulevard Garibaldi, dans le quartier des Arches.

« Il s’agit de la première concrétisation d’une stratégie visant à développer l’hydrogène, dans les domaines de la mobilité comme du résidentiel, pour lutter contre la pollution de l’air, la pollution sonore et réduire les émissions de CO2 », ont communiqué conjointement Hype et la commune d’Issy-les-Moulineaux.

L’hydrogène pour ne plus dépendre des énergies fossiles

Pour réaliser ce projet, la ville de 69 000 habitants s’est appuyée sur deux acteurs pionniers de la mobilité hydrogène : HYPE, qui opère la plus grande flotte de taxis à hydrogène au monde, et l’alliance REI Groupe – IntHy, qui accompagne les collectivités territoriales et les acteurs privés dans leurs objectifs de décarbonation. La future station de distribution d’hydrogène isséenne pourra distribuer jusqu’à 200 kg d’hydrogène par jour, alimentant l’équivalent de 40 véhicules légers. Elle sera ouverte à tous types de véhicules.

Lire la suite : https://www.h2-mobile.fr/actus/issy-moulineaux-premiere-station-hydrogene-hype/

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En vidéo : La mobilité décarbonée voit son avenir dans les écosystèmes collaboratifs

lesechos.fr - Erick Haehnsen

Publié le 01 juillet 2022

+VIDEO/Au sein de communautés d'intérêt, entreprises privées et acteurs publics peuvent élaborer des méthodes pour mettre en place une vision commune, assortie d'objectifs et d'expérimentations en grandeur réelle. Les expériences et analyses d'experts réunis autour de ce sujet lors d'un forum dans le cadre de Vivatech convergent clairement sur ces sujets. La région semble être la bonne échelle de décision.

C'est à Bertrand Piccard, chairman de la fondation Solar Impulse, qu'est venu le soin de conclure la table ronde organisée dans le cadre de Vivatech par Movin'On en partenariat avec « Les Echos », sous les yeux notamment d'Erik Grab, directeur de l'écosystème Movin'On, de Christophe Pelissié du Rausas, directeur du développement de Vinci, ou encore Pierre Cheyron, directeur du développement et de la stratégie chez Engie Energy Solutions. (DR)

«Innover sur le chemin de l'innovation », tel est le leitmotiv qui se dégage de la table ronde sur les mobilités décarbonées organisée dans le cadre de Vivatech par Movin'On en partenariat avec «Les Echos».

 « Aucun grand groupe, aucune start-up, aucune organisation internationale ni même aucun gouvernement ne pourra y arriver seul », insiste Erik Grab, fondateur et directeur de l'écosystème Movin'On dédié aux transformations des mobilités, et par ailleurs vice-président anticipation stratégique, innovation et développement durable de Michelin. Seule planche de salut : la co-innovation entre acteurs publics, grands groupes, ETI, PME et start-up dans le cadre d'écosystèmes.

Cette méthode n'a pourtant rien de naturel. Difficile, en effet, de partager la valeur, la propriété intellectuelle, les méthodes de conduite de projet, les objectifs... D'où l'intérêt d'une structure comme Movin'On, un « think and do tank », qui aide à développer la confiance entre les acteurs en accompagnant la construction d'une vision partagée, des buts à atteindre et des scénarios porteurs d'opportunités immédiates, sans perdre de vue les innovations à moyen et long termes.

Partage de « communs »

Lire la suite : https://www.lesechos.fr/thema/articles/la-mobilite-decarbonee-voit-son-avenir-dans-les-ecosystemes-collaboratifs-1732636

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Urbanloop la capsule, made in France, qui pourrait révolutionner la mobilité urbaine, enfin dévoilée au public

france3-regions.francetvinfo.fr - Malika Boudiba

Publié le 01 juillet 2022

Écrit par Malika Boudiba

https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/--6a_ECkJygn29jIfu2gsNFV2Dk/600x400/regions/2022/07/01/62bf0d2f633ab_design-choisi-sur-les-reseaux-sociaux.png

"Urbanloop est une révolution dans le monde de la mobilité" • © Urbanloop

Urbanloop a battu en 2021 le record du monde de la plus faible consommation énergétique au kilomètre pour un véhicule autonome sur rail. Le mode transport est enfin visible par le public, en ce début d’été à Nancy et à Tomblaine.

Ce week-end, des 1er et 2 juillet 2022, la capsule est exposée dans le centre de Nancy, place Stanislas, puis place de la Carrière. Elle est à l’arrêt. Mais il est possible d’en tester l’intérieur et de faire part de ses remarques. C’est la toute première fois que le public peut la voir d’aussi près.

Urbanloop 1er prototype industriel, 28 juin 2022 • ©France Télévisions

C’est encore un travail d’étape. Mais le résultat est déjà là. Maintenant, on attend les retours du public.

Jean-Philippe Mangeot, Urbanloop SAS

Le 8 juillet prochain, la capsule tournera sur la boucle d’essai de Tomblaine pendant le Tour de France. Pour l’instant, elle ne peut pas vraiment transporter du public. Il faudra attendre les homologations officielles.

Le 28 juin 2022, jour de la première sortie du prototype industriel, sur le circuit de Tomblaine, Jean-Philippe Mangeot ne cachait pas son émotion et sa joie. "C’est encore un travail d’étape. Mais le résultat est déjà là. Maintenant, on attend les retours du public. Dans deux ans, durant les Jeux olympiques, on présentera un véhicule qui aura pris en compte ces remarques." Il y a quelques mois, les internautes ont voté pour leur design préféré. C’est cette capsule qui a été réalisée.

Le record du monde de la plus faible consommation énergétique

Lire la suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/meurthe-et-moselle/nancy/video-urbanloop-la-capsule-made-in-france-qui-pourrait-revolutionner-la-mobilite-urbaine-enfin-devoilee-au-public-2574216.html

Voir la video : https://www.youtube.com/watch?v=YdAY3LGTNI0

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Toulouse : Tisséo va tester la carte bancaire comme "billet" de transport dans la navette aéroport    

ladepeche.fr - Cyril Doumergue

Publié le 01 juilllet 2022

Tisséo va tester dans la navette aéroport le titre de transport 100 % dématérialisé. La carte bancaire fera office de billet.

Bientôt la fin du ticket papier dans les transports toulousains ? À compter du 4 juillet prochain, il sera possible d’utiliser sa carte bancaire ou son smartphone, doté d’une application de paiement sans contact comme titre de transport, dans la navette aéroport.

Ce nouveau service, expérimenté en avant-première sur la navette aéroport, servira de test, avec une perspective de déploiement sur l’ensemble du réseau Tisséo et tous les modes en 2023.

Pour Nicolas Misiak, président de Tisséo Voyageurs, le paiement sans contact « s’inscrit dans les nouveaux usages pour une mobilité plus connectée et plus fluide, mais aussi plus responsable avec la suppression de tickets. Le paiement sans contact est inclus dans le programme MaaS (Mobility as a Service) de Tisséo qui vise à simplifier le parcours de l’usager grâce à l’innovation technologique ».

Un simple "bip" comme validation du paiement sans contact

Lire la suite : https://www.ladepeche.fr/2022/07/01/toulouse-tisseo-va-tester-la-carte-bancaire-comme-billet-de-transport-dans-la-navette-aeroport-10409695.php

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Paiement sans contact. Tisséo innove pour faciliter la mobilité de ses voyageurs

A compter du 4 juillet prochain, il sera désormais possible dans la navette aéroport d’utiliser sa carte bancaire ou son smartphone, doté d’une application de paiement sans contact comme titre de transport. Ce nouveau service expérimenté en avant-première sur la navette aéroport servira de test avec une perspective de déploiement sur l’ensemble du réseau Tisséo et tous les modes en 2023. Pour Nicolas Misiak, Président de Tisséo Voyageurs : « Le paiement sans contact s’inscrit dans les nouveaux usages pour une mobilité plus connectée et plus fluide mais aussi plus responsable avec la suppression de tickets. Le paiement sans contact est inclus dans le programme MaaS (Mobility as a Service) de Tisséo qui vise à simplifier le parcours de l’usager grâce à l’innovation technologique ».

Un système plein d’atouts

Le paiement sans contact, un système qui simplifie la vie de tous les usagers et qui est particulièrement adapté aux besoins des voyageurs occasionnels : utilisateur d’un jour, touristes, congressistes, etc. La navette aéroport était donc toute désignée pour tester ses nombreux atouts, en termes :

▪ d’innovation : la carte bancaire devient ticket

▪ de gain de temps : plus besoin d’acheter de ticket au préalable

▪ de simplicité : en un bip le titre de transport est payé et validé

▪ d’écoresponsabilité : fini les tickets papiers, fini les déchets

▪ de sécurité : un paiement répondant aux normes de sécurité pour les transactions commerciales et respectueux des normes RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données).

Comment ça marche ?

Lire la suite : https://www.tisseo.fr/sites/default/files/cp/CP_experimentation_paiement_sans_contact_navette-aeroport_def.pdf

Numérique

L'accessibilité numérique : un défi qui reste encore à relever sur les sites internet des collectivités

mairie-info.com - Lucile Bonnin

Publié le 30 juin 2022

Depuis 2012, les sites des organismes publics doivent être accessibles à tous, y compris aux personnes handicapées. La réalité est tout autre puisqu'aujourd'hui seulement 3 % des sites sont pleinement accessibles. Les collectivités sont aussi à la traîne sur le sujet. Pourtant, rendre le site d'une mairie accessible, notamment aux personnes malvoyantes, est aujourd'hui indispensable.

Lorsque l'on entend « accessibilité »  on pense souvent aux aménagements des espaces publics pour les personnes handicapées mais rarement aux adaptations des sites internet. Or en matière de handicap visuel, cette question est primordiale car « il ne faut pas croire que les personnes déficientes visuelles ne peuvent pas utiliser l’informatique » , explique Sylvain Nivard, président de l’Association Valentin Haüy (AVH), interrogé par Maire info. 

Lui-même atteint de cécité, cet ancien maire d’un village du Cher a décidé de rejoindre cette association car selon lui « beaucoup est à faire »  en termes de sensibilisation. Avec 125 implantations partout en France, la structure aide les aveugles et malvoyants et propose aussi aux élus un accompagnement pédagogique sur ces sujets, notamment sur celui de l’accessibilité numérique des sites web municipaux. 

Et en effet « beaucoup est à faire »  car selon les observations de l’AVH, même les sites des plus grandes villes de France ne répondent pas à l'entièreté des obligations d’accessibilité. De surcroît, aucune commune ne dispose d'un site internet totalement accessible aujourd'hui.

L’accessibilité : une obligation pour les collectivités 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/numerique/accessibilite-numerique-un-defi-qui-reste-encore-relever-sur-les-sites-internet-collectivites-article-26583

Cybersécurité

Doté de 65 M€, le PEPR cybersécurité dévoile ses premiers

lemondeinformatique.fr - Celia Seramour

Publié le 28 Juin 2022

La stratégie nationale cybersécurité prend son envol avec le déploiement de son volet recherche. Avec un budget de 65 millions d'euros sur 6 ans, le programme PEPR cybersécurité soutient 7 projets axés sécurité de l'information et des systèmes.

Piloté par le CNRS, Inria et le CEA, le programme et équipement prioritaire de recherche (PEPR) cybersécurité vise à soutenir le développement de la filière cybersécurité en France. Lancé ce 21 juin 2022, il s’inscrit dans une stratégie nationale annoncée par Emmanuel Macron le 21 février 2021, dont il constitue le volet recherche amont. Doté d’un budget de 65 millions d’euros sur 6 ans, financé dans le cadre du PIA 4 (accompagnant l'initiative France Relance), le programme intègre 7 premiers projets de recherche ciblés. Le contexte est plus qu’approprié. La menace cyber croît à grande vitesse, impactant tous les secteurs sans exception et s’installant de manière durable dans le monde entier. L’enjeu de cybersécurité est devenu encore plus visible lors de la crise sanitaire, porté par l’amplification du télétravail, et les cyberattaques contre les opérateurs d’importance vitale et les institutions, comme le rapporte l’Anssi dans son dernier Panorama de la menace cyber.

De fait, l’urgence pour trouver des solutions pour protéger la population, les acteurs économiques mais aussi institutionnels, démontre le besoin d’une stratégie nationale cybersécurité. En ce sens et dans le cadre du PIA4, le programme aura pour but de tripler le chiffre d'affaires de la filière d'ici 2025, former plus de professionnels et développer des solutions souveraines. Notons que les résultats du PEPR cybersécurité « nourriront les actions futures de cette stratégie, telles que le programme de transfert du Campus Cyber opéré par Inria ainsi que le prototypage de solutions souveraines dans les appels à projets », rapporte le CNRS dans un communiqué. Le programme implique environ 200 chercheurs et enseignants-chercheurs permanents issus du CNRS, du CEA, d’Inria, ainsi que 22 universités et grandes écoles.

4 projets sécurité de l’information ciblés à travers ce PEPR

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-dote-de-65-meteuro-le-pepr-cybersecurite-devoile-ses-premiers-projets-87223.html

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Atos sélectionné pour moderniser la cybersécurité de l’Otan

channelnews.fr - Laurent Sounack

Publié le 30 juin 2022

Atos a été choisi pour accompagner l’Otan dans la modernisation de ses systèmes de cybersécurité. Le contrat de 1,2 M€ prévoit l’installation et la configuration des systèmes de cybersécurité essentiels aux activités de l’OTAN sur 22 sites. Il sera mené pour le compte de l’Agence d’information et de communication de l’Otan (NCI Agency) avec laquelle Atos entretient une collaboration de longue date et fournit déjà des services professionnels d’ingénierie pour divers projets sur l’ensemble de ses sites.

Dans le cadre de ce nouveau contrat, Atos devra mettre à niveau deux systèmes de cybersécurité clés que sont le système NIPA (Network Intrusion Protection/Detection System) et le système FPC (Full Packet Capture). Ces deux systèmes qui interagissent permettent au centre de cybersécurité de l’Otan de surveiller les réseaux de l’OTAN à la recherche de menaces et de signaler les vulnérabilités importantes.

« Les cybermenaces n’ont de cesse de s’intensifier, de se renouveler et de se multiplier. C’est avec fierté qu’Atos accompagne l’OTAN dans la mise à niveau de ses technologies de cybersécurité pour garantir la mise en place de la meilleure ligne de défense possible et protéger ainsi les intérêts de l’alliance militaire intergouvernementale », précise dans un communiqué Cyril Dujardin, Directeur des activités Digital Security et directeur adjoint Big Data et Sécurité chez Atos.

Le projet doit être conduit avec un calendrier serré, avec l’objectif de finaliser l’ensemble du déploiement avant le premier trimestre 2023.

Alors qu’Atos est en pleine tourmente suite à la dégradation continue de ses résultats et après l’annonce du départ de son directeur général Rodolphe Belmer, ce contrat rappelle qu’il reste un acteur clé de la sécurité et de la défense. Le groupe a prévu de scinder ses activités en deux et Thalès serait sur les rangs, avec le soutien de l’État, pour racheter son activité de cybersécurité.

Lire la suite : https://www.channelnews.fr/atos-selectionne-pour-moderniser-la-cybersecurite-de-lotan-116097 

Crise sanitaire

 

Compensation des pertes de recettes de 2021 : les modalités régissant les dotations aux services publics locaux précisées 

maire-info.com - A.W.

Publié le 01 juillet 2022

Le gouvernement vient de définir, par décret, les modalités de calcul et de versement des dotations octroyées à certaines régies pour compenser les pertes de recettes subies en 2021 à cause de la crise sanitaire. Il détaille aussi celles accordées aux communes ayant subi une perte de recettes tarifaires.

Le dispositif avait déjà été mis en place l’an passé, avant d’être prorogé cette année dans le but de compenser les pertes de recettes de 2021 en raison de la crise sanitaire. 

Le gouvernement vient d’en définir les modalités (de calcul et de versement) dans un décret paru mercredi, selon deux volets. D’un côté, il précise le soutien bénéficiant aux régies exploitant un service public industriel et commercial (Spic) afin de compenser la dégradation de l'épargne brute subie en 2021 par rapport au niveau constaté en 2019. Et de l’autre, il détaille celui accordé aux collectivités du bloc communal ayant subi une perte de recettes tarifaires et d’épargne brute.

Quelques adaptations

Un double dispositif qui reprend pour l’essentiel les dispositions mises en œuvre l’an passé en y incluant quelques adaptations.

Ainsi, « outre une adaptation nécessaire des différents exercices à prendre en considération », le gouvernement précisait, dans son rapport de présentation initial, que « les recettes réelles de fonctionnement de l’exercice 2021 à prendre en compte pour l’éligibilité et le calcul de la dotation comprennent le montant de la dotation 2021 versée au titre des pertes de recettes subies en 2020 ». Une mention qui a pour objectif de « garantir l’égalité de traitement entre les bénéficiaires, qu’ils aient enregistré la dotation 2021 sur leurs comptes 2021 ou 2022 », soulignait ce dernier.

Pour rappel, le montant de la dotation qui sera versée en 2022 aux régies qui exploitent un Spic s’établira à « 50 % de la perte d'épargne brute subie entre 2021 et 2019 »  alors qu’il était « égal au montant de la diminution de l’épargne brute »  dans le dispositif mis en œuvre l’an dernier. Les modalités de la seconde dotation restent, pour leur part, « inchangées ».

Quelque 500 régies concernées

Lire la suite : https://www.maire-info.com/crise-sanitaire/compensation-des-pertes-de-recettes-de-2021-les-modalites-regissant-les-dotations-aux-services-publics-locaux-precisees%C2%A0-article-26587

Blockchain

La blockchain 3.0 va t-elle (enfin) décoller ?

zdnet.fr - Frédéric Charles pour Green SI

Publié le 27 Juin 2022

Prospective : La rupture à observer dans les années qui arrivent, est celle de la Blockchain comme technologie d'une nouvelle infrastructure économique nécessaire au développement du web 3.0

Mais ce n'est pas toujours facile de distinguer ce qui est un buzz et qui va rapidement faire pschitt, de ce qui structurera durablement les échanges sur l'Internet et la dynamique mondiale qu'il a créé en 20 ans. Ce billet est le premier d'une série de billets pour explorer ce nouvel Internet, le Web 3.0, et partager les analyses et la vision de GreenSI sur l'ébullition actuelle.

L'Internet s'est construit sur des technologies et des standards partagés, ce qui dans le monde de l'IT n'a pas été si fréquent et mérite d'être rappelé. Mais cette homogénéité et interopérabilité technique, qui a facilité les échanges et la mondialisation de l'économie numérique, est aujourd'hui challengée par d'autres forces, notamment politiques, règlementaires (cf. RGPD) et surtout géostratégiques.

Les Russes nous ont rappelé la réalité physique d'un réseau le mois dernier. Après la prise de la ville ukrainienne de Kherson, ils ont redirigé un câble de l'internet ukrainien vers un opérateur de Crimée sous influence russe (Miranda-Media) et ainsi détourné le trafic Internet hors de l'Ukraine vers les régions contrôlées par le Kremlin. Autre exemple très connu, les Chinois ont déjà construit, sur l'Internet, leur nouvelle muraille de Chine pour contrôler et maîtriser les flux et la diffusion de l'information.

Le débat en Europe, il n'y a pas si longtemps que ça, sur la neutralité du Net (également abrogée aux États-Unis en 2017) est devenue finalement une vision très romantique de l'Internet ;-)
L'Internet n'est pas neutre.

La combinaison de ces forces nous promet donc un Internet fragmenté, très loin du modèle initial, avec au moins quatre blocs géostratégiques qui se structurent, Chinois, Américains, Russes et Européens. À court terme, c'est une réduction des Internautes adressables avec les mêmes standards, ce qui au regard de la loi empirique de Metcalfe, se traduit par un Internet qui aura moins de valeur (cette valeur est proportionnelle au carré du nombre des membres d'un réseau). Cette réduction de valeur aura un impact à terme sur les valorisations des grands acteurs de l'Internet.

Mais les standards techniques sont aussi en train d'évoluer.

Lire la suite : https://www.zdnet.fr/blogs/green-si/la-blockchain-30-va-t-elle-enfin-decoller-39943884.htm

Paiement électronique

Belgique : Dès ce vendredi, vous pourrez (vraiment) vivre sans cash : tous les commerçants devront proposer un moyen de paiement électronique

libre.be - Charlotte Mikolajczak et Van Campenhout Patrick

Publié le 30 juin 2022

Le point sur l'obligation de proposer le paiement par voie électronique ou numérique à partir du 1er juillet.

Au grand public qui pense que cette obligation permet aussi de renvoyer le "black" aux oubliettes, les professionnels répondent d’une même voix que le cash n’est pas mort, puisque l’obligation vaut pour les deux modes de paiement. ©Shutterstock

Parmi les grands changements opérés à partir du 1er juillet, il en est un qui concerne indistinctement tous les consommateurs, qu’ils se rendent dans un commerce, un restaurant, un garage, une bibliothèque, une administration, sur un marché, chez un médecin… : ils devront désormais se voir proposer le choix de payer en liquide ou via un système de paiement par voie électronique ou numérique.

La plupart des consommateurs se rendront à peine compte de cette réforme tant il est vrai que la grande majorité des entreprises et professions libérales leur offrent déjà le choix entre carte ou cash. Notamment depuis le Covid, où l’échange de pièces et billets était inquiétant. La réforme ne sera somme toute flagrante que pour certains irréductibles…

Le point sur la question avec le SPF Économie, Febelfin et l’UCM.

1. Pourquoi une aussi large obligation ?

L'objectif de ce "cash ou carte" est de ne pas obliger les consommateurs à avoir du cash sur eux, ni à devoir aller en chercher s'ils n'en ont pas. Elle ne vaut, bien entendu, que si elle est généralisée. Quel est l'intérêt de garder du cash pour certaines dépenses et pas pour d'autres ? "C'est une évolution positive, note Étienne Mignolet, porte-parole du SPF Économie. Le consommateur doit avoir le choix. Mais rien ne l'empêche de payer en liquide. Le cash ne peut d'ailleurs pas être refusé, sauf dans certains cas exceptionnels (montant disproportionné, soupçon de faux…)."

Au grand public qui pense que cette obligation permet aussi de renvoyer le "black" aux oubliettes, les professionnels répondent d'une même voix que le cash n'est pas mort, puisque l'obligation vaut pour les deux modes de paiement. "Et puis, parfois, n'accepter que du cash oblige certains consommateurs qui n'en auraient pas en poche à arrêter de consommer - une glace, un dernier verre… Et donc à faire perdre du chiffre d'affaires", soutient Rodolphe de Pierpont, porte-parole de Febelfin.

2. Quelles sont les "entreprises" concernées ?

Lire la suite : https://www.lalibre.be/economie/digital/2022/06/30/des-vendredi-vous-pourrez-vraiment-vivre-sans-cash-le-contournement-de-lobligation-de-proposer-les-paiements-electroniques-est-devenu-difficile-et-dangereux-HRVOK3U3NVG5ZLULAAWTYYBY6M/

Cloud

Thales prévoit de lancer son "cloud de confiance" avec Google au 2e semestre 2024

investir.lesechos.fr - François Schott, Agefi-Dow Jones

Publié le 30 juin 2022

PARIS (Agefi-Dow Jones)---Le groupe de défense et de technologies Thales a annoncé jeudi la création de S3NS, une filiale qui proposera à compter du deuxième semestre 2024 une solution dite de "cloud de confiance" ou "cloud" souverain.

La société "entièrement contrôlée par Thales" s'appuie sur le partenariat technologique annoncé en octobre dernier avec Google Cloud.

"L'objectif de S3NS est de proposer à toutes les institutions publiques françaises et entreprises privées soucieuses de protéger leurs données sensibles l'équivalent de Google Cloud Platform (GCP) en conformité avec le label SecNumCloud de l'ANSSI [agence nationale de la sécurité des systèmes d'information, ndlr]", a souligné Thales dans un communiqué.

Lire la suite : https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/thales-prevoit-de-lancer-son-cloud-de-confiance-avec-google-au-2e-semestre-2024-2023992.php

RGPD

Le MOOC de la CNIL est de retour dans une nouvelle version enrichie

cnil.fr - Communiqué

Publié le 27 juin 2022

L’atelier RGPD est une formation en ligne gratuite, illimitée et ouverte à tous (Mooc). Elle permet de sensibiliser les professionnels à la protection des données et d’accompagner leur mise en conformité. Dans cette nouvelle version, la CNIL propose un nouveau module dédié aux collectivités territoriales.

Cet outil de formation gratuit est accessible à tous. Une fois son compte créé, l’utilisateur progresse à son rythme.

Une attestation de suivi par module sera délivrée dans le Mooc à tout participant ayant parcouru la totalité des contenus et répondu correctement à 80 % des questions de chaque module.

À qui s’adresse l’Atelier RGPD ?

Ce Mooc s’adresse principalement aux actuels et futurs délégués à la protection des données (DPO) ainsi qu'aux professionnels voulant se former au RGPD. Il convient aussi bien aux profils techniques que juridiques et peut être suivi par toute personne curieuse de la protection des données personnelles !

Que contient l’Atelier RGPD ?

Ce Mooc est composé de vidéos, de textes, d’illustrations, de cas concrets et propose des quiz et des évaluations.

Il est structuré en 5 modules avec une durée totale de 5 h en moyenne, comprenant :

  • • 4 modules principaux sur les grandes notions du RGPD et les règles à appliquer dans la plupart des cas ;
  • • un module thématique pour les collectivités territoriales.
  • - Module : le RGPD et ses notions clés
  • - Module : les principes de la protection des données
  • - Module : les responsabilités des acteurs
  • - Module : le DPO et les outils de la conformité

Nouveau - Module 5 : les collectivités territoriales

Quelle que soit leur taille, les collectivités territoriales collectent et utilisent les données d'un grand nombre de citoyens. Confrontées à une grande variété de situations, elles doivent de ce fait être particulièrement vigilantes.

Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/le-mooc-de-la-cnil-est-de-retour-dans-une-nouvelle-version-enrichie

La Poste

La Poste investit 800 millions d’euros dans son réseau et dans la digitalisation de ses services

lapostegroupe.com - Communiqué

Publié le 28 juin 2022

La Poste annonce un investissement exceptionnel de 800 millions d’euros d’ici 2025 dans la modernisation de son réseau de distribution omnicanal, un élargissement de sa présence territoriale et l’accélération de sa transformation digitale pour répondre à la priorité stratégique portée par la branche Grand Public et Numérique : la satisfaction client.

Dans le cadre de son nouveau plan stratégique « La Poste 2030, engagée pour vous », le groupe La Poste a créé il y a un an la branche Grand Public et Numérique (BGPN). Dirigée par Nathalie Collin, directrice générale adjointe du groupe La Poste, la branche Grand Public et Numérique assure la distribution omnicanal des offres du groupe en combinant la puissance du digital avec la proximité du réseau des bureaux de poste.

La Poste annonce un investissement exceptionnel de 800 millions d’euros d’ici 2025 dans la modernisation de son réseau de distribution omnicanal, un élargissement de sa présence territoriale avec un objectif de 40 000 points de service postal en 2025 et l’accélération de sa transformation digitale illustrée par une innovation : le timbre digital. Cet ambitieux plan de développement et de transformation s’accompagne d’un important volet social, avec la signature de deux accords sociaux et le recrutement de 2 400 personnes sur 3 ans.

« D’un montant inédit, ce plan d’investissement dans notre réseau multi-activités à priorité bancaire marque une nouvelle étape dans notre stratégie de développement. Il témoigne de la profonde évolution de notre groupe au service de notre ambition : créer un puissant distributeur omnicanal au service des particuliers, des professionnels et des petites collectivités. Notre volonté, avec les 50 000 postiers de la branche, est de porter la qualité de service délivrée à nos clients au niveau des meilleurs standards du marché. » Nathalie Collin, Directrice générale adjointe du Groupe La Poste, en charge de la branche Grand Public et Numérique.

Transformer et moderniser son réseau de distribution omnicanal

La Poste annonce un investissement exceptionnel de 800 millions d’euros d’ici 2025 dans la modernisation de son réseau de distribution omnicanal. Ce plan d’investissement consacrera 500 millions d’euros à la rénovation des bureaux de poste et 300 millions d’euros à la transformation digitale.

La Poste accélère la modernisation de son réseau de plus de 7 000 bureaux de poste répartis sur tout le territoire français. Ce réseau de proximité constitue un des socles de la stratégie clients avec la volonté d’en faire un véritable levier de développement. A fin 2027, l’ensemble des bureaux de poste aura bénéficié d’une rénovation, dont 600 bureaux en 2022.

De nouveaux automates et bornes digitales au design épuré, plus intuitifs et ergonomiques, seront également déployés dans les espaces commerciaux d’ici 2025, dont 700 dès 2022. Ils permettent notamment de peser et d’affranchir un courrier ou un colis, d’acheter des enveloppes et des emballages préaffranchis, de consulter ses comptes ou encore d’éditer un RIB. De nouveaux mobiliers invitant à découvrir l’offre de téléphonie La Poste Mobile seront également déployés dans 400 bureaux de poste d’ici 2025.

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La Poste veut lancer un "timbre digital" d'ici début 2023 : comment ça fonctionne ?

francetvinfo.fr - Sophie Auvigne Radio France

Publié le 29 juin 2022

Dès le début de l'année prochaine, à la place de la figure de Marianne, on pourra choisir d'apposer un simple code "alphanumérique" unique, promet l'entreprise.

Comme une lettre à La Poste ? Presque. Le fameux coup de langue sur le timbre, finalement collé de travers, a du souci à se faire : La Poste va commercialiser l'an prochain un "timbre digital", a annoncé mardi la patronne de la branche Grand Public et Numérique du groupe, Nathalie Collin.

Place donc, dans les mois à venir, à un code "alphanumérique" : une série de huit lettres majuscules mélangées à des chiffres, qu'il suffira de recopier à la main, soigneusement, exactement à la place du timbre classique, en haut à droite de l'enveloppe ou de la carte postale. 

Ce code unique est à acheter - au prix d'un timbre vert, soit,1,16 euros - sur l'application mobile de l'entreprise, via un smartphone. Une équipe d'une dizaine de chercheurs se sont consacrés à cette innovation et notamment à la mise au point d'un algorithme "complexe" qui permet de réduire le nombre de fraudes. Pour le reste, rien ne change : pour un courrier de moins de 20 grammes, au tarif lettre verte, il arrivera à destination deux jours plus tard. 

Les caméras intelligentes des tris, déjà capables de lire les adresses, sont maintenant programmées pour déchiffrer ces nouveaux codes. Une innovation exclusive assure La Poste, qui doit faire face à une chute du volume du courrier, divisé par trois en quinze ans. 

Que les philatélistes se rassurent : le timbre papier ne disparaît pas. La technique, déjà utilisée en Suisse, doit être validée par l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep), pour une commercialisation attendue "probablement début 2023", selon l'entreprise.

Lire la suite : https://www.francetvinfo.fr/societe/debats/timbre-marianne/la-poste-veut-lancer-un-timbre-digital-d-ici-debut-2023-comment-ca-fonctionne_5226463.html

Intelligence artificielle

La Région bruxelloise va se doter d’un pôle d’excellence en intelligence artificielle

lalibre.be - Pierre-François Lovens

Publié le 28 juin 2022

Le projet “sustAIn.brussels", soutenu par la secrétaire d'Etat bruxelloise à la Transition économique et à la Recherche scientifique, a obtenu le feu vert de la Commission européenne.

La Région bruxelloise poursuit sa marche en avant sur le terrain, de plus en plus stratégique, de l'intelligence artificielle (IA). Après l'annonce, au printemps 2021, de la mise sur pied d'un Institut d'intelligence artificielle pour le bien commun en partenariat avec l'ULB et la VUB (institut connu sous le nom de "Fari"), une autre initiative vient d'obtenir le feu vert qu'elle attendait pour se concrétiser : le projet "sustAIn.brussels" (avec "AI" comme "Artificial Intelligence" et "sustain" pour "durable").

Soutenu par Barbara Trachte (Écolo), secrétaire d’État bruxelloise à la Transition économique et à la Recherche scientifique, ce projet est porté par un consortium affichant à la fois une importante expertise et une grande complémentarité au sein de l’écosystème technologique bruxellois : deux acteurs académiques de pointe dans le numérique et l’intelligence artificielle (ULB et VUB), deux entités spécialisées dans le soutien aux entreprises (Sirris et Agoria) et BeCentral, acteur qui apportera son expertise en matière de formation et réseautage.

Une IA au service de la transition

"Nous avons reçu le feu vert de la Commission européenne. Le contrat de cofinancement sera signé d'ici l'automne", nous a fait savoir, en primeur, Barbara Trachte. Ce projet, dont l'ambition est de "former un pôle d'excellence en intelligence artificielle à Bruxelles au service de la transition", est le résultat d'un appel à candidatures lancé par la Commission européenne. "Le gouvernement bruxellois avait déposé en 2020 une candidature pour créer un European Digital Innovation Hub (EDIH) à Bruxelles". Il est prévu d'ouvrir une centaine de digital hubsau sein de l'Union européenne. Leur objectif est de créer des "guichets uniques" pour aider les entreprises, en particulier les PME, à se numériser.

Lire la suite : https://www.lalibre.be/economie/digital/2022/06/28/la-region-bruxelloise-va-se-doter-dun-pole-dexcellence-en-intelligence-artificielle-W6QEPTYEW5H6LPPK6QPYBHSKZQ/ 

5G

Europe : "Les réseaux 5G pourraient menacer la sécurité aérienne"

tourmag.com - Romain Pommier

Publié le 01 juillet 2022

La dernière étude d'Eurocontrole alerte sur la 5G aux abords des aéroports

La 5G se déploie un peu partout dans le monde, mais a connu une contre-publicité de l'autre côté de l'Atlantique. Aux USA les professionnels de l'aérien ont alerté les pouvoirs publics sur les dangers d'interférence au niveau des outils des avions. Une récente étude d'Eurocontrol vient d'en remettre une couche. Pour Eamonn Brennan, son directeur général "les réseaux 5G pourraient menacer la sécurité aérienne et entraîner des coûts financiers importants".

En début d'année, l'industrie aérienne américaine entrait en guerre contre les opérateurs téléphoniques.

Une guerre médiatique qui trouvait un écho en France et en Europe, en raison du sujet abordé : le déploiement à grande échelle de la 5G.

De l'autre côté de l'Atlantique, les bornes ne connaissent pas les mêmes contraintes d'installation qu'ici et les responsables des aéroports américains craignaient donc que les ondes brouillent les radioaltimètres des avions.

En cas de problème, l'appareil ne serait plus en mesure de mesurer précisément la distance avec le sol au moment de l'atterrissage. Depuis, les opérateurs se sont adaptés en prenant des mesures permettant d'assurer la sécurité des vols.

"La Federal Aviation Administration (FAA), Verizon et AT&T se sont mis d'accord sur des mesures qui permettront à plus d'avions d'utiliser en toute sécurité les principaux aéroports tout en activant plus d'antennes pour leurs réseaux 5G," s'est félicité l'équivalent de la DGAC américaine, sur le site de La Tribune.

Eurocontrol vient de publier une étude sur le sujet et alerte sur les possibles problématiques en Europe.

"La 5G pourrait menacer la sécurité aérienne et entraîner des coûts financiers importants"

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Metavers

Meta introduit un nouveau portefeuille numérique conçu pour la Metaverse « Meta Pay »

news.chastin.com

Publié le 27 juin 2022

Meta a récemment annoncé le lancement d’un nouveau portefeuille pour prendre en charge l’interaction de valeur dans Metaverse. Meta Pay, une nouvelle image de marque de Facebook Pay, continuera à remplir ses mêmes fonctions dans le passé. Cependant, il s’étendra comme un moyen universel pour payer des biens et des services dans Metaverse.

Meta Pay remplacera Facebook Pay.

La société a annoncé le lancement d’un nouveau portefeuille numérique qui soutiendra l’économie des utilisateurs dans la prochaine itération de métaverse de Meta. Le portefeuille, surnommé Meta Pay, sera une évolution de Facebook Pay. Il prendra toujours en charge la gamme de paiements qu’il gère actuellement. Cependant, un nouvel accent sur l’identité numérique et la preuve de propriété sera ajouté.

Selon le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, Meta Pay sera une solution à deux problèmes de la métaverse dont  l’accessibilité aux biens numériques et la preuve de propriété.

Il a déclaré : « À l’avenir, il y aura toutes sortes d’articles numériques que vous voudrez peut-être créer ou acheter – vêtements numériques, art, vidéos, musique, expériences, événements virtuels, etc. Une preuve de propriété sera importante, surtout si vous souhaitez emporter certains de ces articles avec vous dans différents services. »

A découvrir : eBay annonce l’acquisition de la place de marché NFT KnownOrigin.

Meta Pay pour viser la standardisation dans la metaverse

Idéalement, tout ce qui est acheté dans une partie de Metaverse devrait être disponible sur une autre plate-forme avec les mêmes fonctionnalités et caractéristiques, a déclaré Zuckerberg. C’est l’un des objectifs que Meta tente de réaliser avec Meta Pay. Il s’agit d’une identité Web3 qui lie l’achat de biens numériques à une seule identité numérique.

Lire la suite : https://news.chastin.com/meta-introduit-un-nouveau-portefeuille-numerique-concu-pour-la-metaverse-meta-pay/

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Un milliard de personnes dans le métavers d’ici à 2030

Mark Zuckerberg, patron de la maison mère de Facebook, se montre optimiste sur les projets de l’entreprise liés aux univers virtuels.

20min.ch - AFP

Publié le 27 juin 2022

Interviewé dans l’émission «Mad Money» sur la chaîne TV américaine CNBC, Mark Zuckerberg a montré qu’il croyait dans le projet de métavers de Meta. Le patron de la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp prévoit qu’à la fin de la décennie, il y aura «environ un milliard de personnes dans le métavers» et que «chacune d’entre elles dépensera des centaines de dollars pour acheter des produits et des contenus digitaux». Le patron de Meta, qui a déjà dépensé 10 milliards de dollars pour ces univers immersifs au dernier trimestre 2021 et lancera une académie du métavers en France, a donné l’exemple de vêtements virtuels pour personnaliser son avatar, des biens numériques pour décorer sa maison virtuelle ou sa salle de conférences, ou encore «des services pour être plus productif dans la réalité augmentée et la réalité virtuelle à travers le métavers».

Lire la suite : https://www.20min.ch/fr/story/un-milliard-de-personnes-dans-le-metavers-dici-a-2030-299610070417