Mobilité
Île-de-France : l'achat de tickets à bord des bus RATP de nouveau possible à partir de ce lundi
Publié le 04 juillet 2022
La régie parisienne avait suspendu cette possibilité en mars 2020 en raison du Covid-19.
Suspendue depuis le début de la pandémie de Covid-19 en mars 2020, la vente de tickets à bord des bus de la RATP reprend lundi 4 juillet. Les touristes et les voyageurs occasionnels pourront donc de nouveau acheter un ticket papier à deux euros auprès du chauffeur, indique Le Parisien .
En mars 2020, alors que le coronavirus se répandait en France, la RATP avait décidé d'installer des parois en plexiglas dans ses bus, afin de protéger ses 16.000 chauffeurs. Un dispositif qui empêchait de fait la vente de titres de transport à bord, et maintenait fermée l'une des deux demi-portes d'accès à l'avant des bus.
«Les concertations avec les instances représentatives du personnel concernant le retrait des plexiglas à bord des bus dans le cadre de la vente à bord des titres de transport se sont terminées la semaine dernière. Ce dispositif est progressivement retiré des bus. Cela va permettre de revenir à un rite d'accueil de nos clients en facilitant l'accès par l'ouverture des deux demi-portes à partir du 4 juillet», a fait savoir la RATP au Parisien.
L'alternative du ticket par SMS
Lire la suite : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/ile-de-france-l-achat-de-tickets-a-bord-des-bus-ratp-de-nouveau-possible-a-partir-de-ce-lundi-20220704
•••
Voitures électriques : 5 minutes pour recharger sa batterie ? C’est ce que promet le leader du secteur
Publié le 04 juillet 2022
Le géant chinois CATL, qui équipe notamment certaines Tesla, annonce des batteries pour voiture électrique avec un temps de recharge à 80 % en cinq minutes seulement.
Équipant notamment les Tesla Model 3 Propulsion depuis de longs mois, les batteries du groupe CATL (leader du marché en 2021) vont continuer à faire parler d’elles dans le futur. En effet, quelques jours seulement après avoir annoncé tous les détails de leur batterie Qilin CTP 3.0 qui a la capacité de se recharger de 10 à 80 % en dix minutes, CARL a annoncé, lors d’un échange avec les investisseurs, une batterie encore plus révolutionnaire.
5 minutes pour arriver à 80 % de batterie
Le site Internet de CATL affiche clairement la couleur : « La technologie de charge rapide à haut débit associée à la stratégie intelligente du système de gestion de la batterie permet de charger à 80 % en seulement cinq minutes. » Peu de détails sont disponibles pour expliquer la manière dont le fabricant chinois parvient à atteindre de telles prouesses, mais cela est significativement plus rapide que les meilleures batteries disponibles sur le marché actuellement.
•••
Paris 2024 : les défis de la mobilité
lequipe.fr - spécial L’Équipe
Publié le 08 juillet 2022
Alors que Paris a été désignée ville hôte pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, les projets d'aménagement s'accélèrent pour tenir le cap.
Les exemples récents - Londres, Sotchi, Rio - montrent que l'équilibre est particulièrement délicat à trouver dans l'organisation d'une manifestation sportive d'une telle ampleur, entre la promesse d'une expérience inoubliable pour les 500 000 visiteurs attendus, et la pratique d'une politique d'investissement équilibrée et cohérente avec les besoins des territoires. Au coeur de ces enjeux, l'offre de mobilité qui doit permettre de répondre aux attentes de la famille olympique, tout en contribuant à façonner la construction d'une métropole parisienne encore en devenir.
Une expérience voyageur unique
500 000 visiteurs, 1 000 athlètes, 30 sites de compétition... Le bon déroulé des Jeux impliquera une organisation parfaite de l'offre de mobilité pour absorber l'explosion des flux moyens de voyageurs prévus. Plus encore que des infrastructures en fonctionnement, c'est la promesse d'une expérience voyageur « sans couture » qui doit être tenue, de l'atterrissage sur les sites d'Aéroport de Paris, à l'usage des transports en commun dans le centre de la capitale, en passant par les bus et autocars affrétés spécialement pour l'occasion. Or, l'organisation de la mobilité en Ile-de-France regroupe un écosystème d'acteurs qui devront se coordonner pour porter collectivement cette promesse : Ile-de-France Mobilités en premier lieu, dont le déploiement de l'image de marque contribue à unifier le parcours et l'expérience voyageur, la RATP, SNCF Transilien, la Société du Grand Paris, et l'ensemble des opérateurs bus de petite et grande couronne. La simplification des parcours et le développement des outils digitaux seront des clés essentielles pour faciliter et sécuriser tous les déplacements.
Des Jeux durables ...
Lire la suite : https://www.lequipe.fr/Tous-sports/Actualites/Paris-2024-les-defis-de-la-mobilite/1342593
•••
Transports urbains : la descente à la demande expérimentée dans les bus du réseau Twisto à Caen
Publié le Mardi 28 Septembre 2021
Désormais, la descente à la demande en soirée est possible sur certaines lignes du réseau Twisto.
Caen la mer et Keolis Caen Mobilités expérimentent la descente à la demande à partir de 21h, sur certaines lignes du réseau Twisto. « Ce nouveau service a pour but de rendre les déplacements plus sûrs et de raccourcir le temps de marche jusqu’à sa destination », assure le transporteur.
Comment ça marche ?
Tous les soirs donc à partir de 21h, les voyageurs seuls - ou accompagnés d’enfants – peuvent désormais demander au conducteur de faire un STOP entre deux arrêts.
Pour en bénéficier, les voyageurs doivent formuler leur demande auprès du conducteur. Toutefois pour la sécurité de tous,la descente entre deux arrêts ne pourra se faire que si l’environnement le permet, et que toutes les conditions de sûreté sont réunies. Le conducteur reste juge de la faisabilité ou non de la demande.
IMAGE : https://www.infonormandie.com/photo/art/default/59182495-43543341.jpg?v=1632835824
Lire la suite : https://www.infonormandie.com/Transports-urbains-la-descente-a-la-demande-experimentee-dans-les-bus-du-reseau-Twisto-a-Caen_a32295.html
Numérique
La Fabrique numérique d’Angers : un lieu de co-construction d’usages
villeintelligente-mag.fr Yannick Sourisseau
Publié le 28 Juin 2022
Ce dernier lundi de juin, les entreprises du consortium qui travaille sur le projet de Territoire Intelligent de la communauté urbaine d’Angers (49), et le maire aujourd’hui Ministre délégué chargé des collectivités territoriales, ont officiellement ouvert, à Angers, la « Fabrique Numérique du Territoire Intelligent ». Ce lieu de présentation de l’avancée du projet et de démonstration technologique, se veut ouvert à tous les acteurs du territoire qui veulent en savoir plus sur le projet et participer à son évolution.
Christophe Béchu, Maire-Président-Ministre, au centre, entouré de Pierre Hardouin (Ineo) et Benoit Brient (Engie)
Depuis son lancement en décembre 2018, et la contractualisation du marché global de performance avec un consortium d’entreprises (Engie, Ineo marque d’Equans, Suez, La Poste et au groupe mutualiste VYV) l’année suivante, les Angevins de la ville et sa métropole urbaine, restaient sur leur faim. Bien peu étaient capable de définir les contours de ce projet ambitieux, si ce n’est son prix qui est aujourd’hui évalué à 180 millions d’euros sur 12 ans. Un projet ambitieux mais nécessaire pour se placer dans la cour des grands : le maire et président de la métropole, Christophe BÉCHU, aujourd’hui Ministre délégué chargé des collectivités territoriales du gouvernement BORNE, ne cachant pas son ambition de devenir « la référence internationale » en la matière. Une occasion unique de placer ce territoire sur orbite, qui confirme que la démarche de Ville Intelligente (ou de territoire) est avant tout une démarche de marketing territorial.
Et les citoyens dans tout ça ? Selon le principe de ceux qui prônent une construction de la ville en activant l’intelligence des citoyens, il aurait pu être opportun de travailler le sujet en amont, en acculturant les habitants sur la démarche de « smart city » et ce qu’elle peut leur offrir comme avantages en termes de fonctionnement des services, circulation, bien vivre et relations humaines. La technologie numérique, dont on ne peut plus se passer, n’étant alors qu’un outil permettant d’atteindre ces objectifs.
Comme plusieurs villes françaises, et notamment celle de Dijon, ville pionnière sur le sujet de l’hypervision du fonctionnement de la ville, de l’efficience de la consommation d'énergie et de la sécurité, Angers n’échappe donc pas à la règle d’injecter de la technologie dans sa démarche de territoire intelligent. « Avant de lancer ce projet, nous avions visité Dijon et nous nous sommes dit que nous pouvions faire mieux », a lancé le Maire, Président et Ministre, en ouvrant officiellement la « Fabrique numérique du Territoire Intelligent d’Angers ».
« Un lieu hybride, innovant et modulable »
Lire la suite : https://www.villeintelligente-mag.fr/La-Fabrique-numerique-d-Angers-un-lieu-de-co-construction-d-usages_a1350.html
•••
Services numériques : des règles historiques pour un environnement en ligne ouvert plus sécurisé
eurparl.europa.eu - Communiqué de presse SESSION PLÉNIÈRE IMCO
Publié le 5 juillet 2022
Le nouveau corpus règlementaire numérique fixe des normes inédites sur la responsabilité des entreprises en ligne dans un marché numérique ouvert et compétitif.
Mardi, le Parlement a procédé au vote final relatif à la nouvelle législation sur les services numériques (DSA) ainsi qu’à la législation sur les marchés numériques (DMA), à la suite d’un accord qui avait été conclu respectivement entre le Parlement et le Conseil le 23 avril et le 24 mars. Les deux textes visent à faire face aux effets sociétaux et économiques des entreprises du secteur technologique grâce à l’établissement de normes claires relatives à leur manière de fonctionner et de fournir des services au sein de l’UE, conformément aux droits fondamentaux et aux valeurs européennes.
La DSA a été adoptée par 539 voix pour, 54 contre et 30 abstentions et la DMA par 588 voix pour, 11 contre et 31 abstentions.
Ce qui est illicite hors ligne devrait aussi l’être en ligne
La DSA fixe des obligations claires pour les fournisseurs de services numériques, notamment les médias sociaux ou les places de marché, afin de lutter contre la diffusion de contenus illicites, la désinformation en ligne et d’autres risques sociétaux. Ces exigences sont proportionnées à la taille des plateformes et aux risques qu’elles posent à la société.
Les nouvelles obligations comprennent:
• de nouvelles mesures pour combattre les contenus illicites en ligne ainsi qu’une obligation pour les plateformes de réagir rapidement tout en respectant les droits fondamentaux, notamment la liberté d’expression et la protection des données;
• une traçabilité et un contrôle des commerçants renforcés sur les places de marché en ligne afin de garantir la sécurité des produits et des services, notamment grâce à la multiplication des efforts en ce qui concerne la réalisation de contrôles aléatoires si un contenu illicite réapparaît;
• une transparence et une responsabilisation des plateformes accrues, grâce à la diffusion d’informations claires sur la modération des contenus ou l’utilisation d’algorithmes de recommandation (aussi appelés systèmes de recommandation de contenu); les utilisateurs seront en mesure de contester les décisions relatives à la modération des contenus; et
Lire la suite : https://www.europarl.europa.eu/news/fr/press-room/20220701IPR34364/services-numeriques-des-regles-pour-un-espace-en-ligne-ouvert-et-securise
•••
Quelle réalité de terrain pour les services publics numériques ?
lagazettedescommunes.com - Baptiste Cessieux
Publié le 07 juillet 2022
A l’occasion d’une journée sur le thème des services publics numériques organisée par l’association des interconnectés, agents et élus ont pu échanger leurs bonnes expériences dont la Gazette a conservé quelques morceaux choisis.
Dans le cadre de son « Interco’tour », les Interconnectés se sont penchées sur les services publics numériques. Après une table ronde sur le numérique en ruralité à Quimperlé et une autre sur la place du numérique dans les politiques culturelles à Clermont-Ferrand, les échanges se sont cette fois-ci déroulés à Créteil sur le thème des usages du quotidien.
Au programme : des exemples où le numérique améliore la vie du citoyen ou de l’agent. « Notre raison d’être, c’est de mettre le numérique au service des territoires, et non de mettre les territoires au service du numérique », insistait Céline Colucci, déléguée générale des interconnectés, en introduction des échanges menés le 5 juillet.
Sobriété des données
Sur ce credo de la simplification de la vie des agents et des citoyens, la palme revient aux API de l’État, que ce soit France Connect ou API particulier ou API entreprise. Ces interfaces entre applications sont disponibles sur le site API.gouv et permettent de récupérer auprès de l’État les documents que le citoyen lui a déjà confiés. Un outil particulièrement utilisé pour récupérer le quotient familial.
« En 2018, il fallait un peu chercher quelle API correspondait à quoi et vérifier que l’outil était toujours en service », se rappelle Nathalie Mondanel, cheffe de projet relation usagers, à la ville de Rouen (110 000 habitants). « Mais les choses sont beaucoup plus claires aujourd’hui. On peut chercher les documents qui nous intéressent au moment où cela est nécessaire. Cela nous conforte dans le choix de ne pas faire une grande base de données des informations que nous récupérons. C’est une solution qui nous semblait compliquée techniquement et juridiquement, lors du consentement des usagers ».
La simplification de la démarche révèle pourtant deux questions : le coût du raccordement et l’intérêt réel pour le citoyen. Nathalie Mondanel rappelle que « L’API est un tuyau dont s’écoule de l’information et pour se raccrocher dessus, les éditeurs de logiciels doivent faire du développement. Et cela a un coût. Nous n’avons pas réussi à faire passer ce coût dans un contrat de maintenance. Il faut un budget pour chaque raccordement et les différents éditeurs ne sont pas près en même temps pour les faire ».
Optimiser le parcours numérique
Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/816929/quelle-realite-de-terrain-pour-les-services-publics-numeriques/
•••
Forte reprise attendue en 2022 pour les entreprises françaises du numérique
lesechos.fr - Anna lippert
Publié le 08 juillet 2022
Les représentants du secteur du numérique en France ont réévalué à la hausse leur prévision de croissance du numérique pour 2022, soulignant une forte reprise du secteur après la pandémie de Covid. La hausse du budget informatique des entreprises et leur transformation digitale, notamment, portent le secteur.
L'informatique française a le vent en poupe. Numeum , l'association professionnelle de la tech française, revoit à la hausse sa prévision de croissance des entreprises françaises du numérique pour 2022. Elle prévoit désormais +7,4 %, contre 7,1 % précédemment, pour un marché qu'elle estime désormais à 60,8 milliards d'euros.
Ces prévisions « confirment une reprise très forte pour le secteur » après la pandémie de Covid, se félicite-t-elle, notamment pour les éditeurs de logiciels et les plateformes de cloud. D'autres « leviers classiques » participent à cette croissance, notamment la collecte et l'exploitation de données (big data), la cybersécurité , l'internet des objets et la transformation digitale accélérée (amélioration de l'expérience client ou développement de l'e-commerce, par exemple).
Transformation digitale et migration d'applis
La relance du secteur du numérique s'explique, selon Numeum, par une forte augmentation de la demande des clients, « portée par la transformation digitale mais aussi par d'autres sujets structurels tels que la migration d'applications ». Les entreprises auraient également augmenté leur budget consacré à l'informatique : selon une enquête menée pour Numeum auprès de 100 directeurs informatiques (DSI), 51 % d'entre eux déclarent disposer d'un budget en hausse pour 2022.
Les principaux objectifs des clients des entreprises du numérique sont tout d'abord la sécurisation des systèmes d'information, suivie par l'amélioration du service client et l'analyse des données. L'organisation note également le souci croissant des directeurs informatiques de réduire l'empreinte écologique et sociale du numérique dans leur entreprise.
Alors que les conséquences économiques de la guerre en Ukraine se multiplient, seulement « 23 % des entreprises du numérique estiment que la situation mondiale aura un impact sur l'activité en France ». Les impacts sur les projets informatiques devraient en effet être majoritairement modérés, estiment les DSI interrogés par Numeum.
Pénurie de talents
Lire la suite : https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/forte-reprise-attendue-en-2022-pour-les-entreprises-francaises-du-numerique-1775653
Cybersécurité
Cybersécurité : la Cnil met les collectivités face à leurs responsabilités
silicon.fr - Clément Bohic
Publié le 07 juillet 2022
La Cnil adresse une forme de rappel à l’ordre aux collectivités territoriales en matière de sécurité numérique. En insistant notamment sur la responsabilité des individus.
Élus, agents publics, en cas de cyberattaque, votre responsabilité civile, voire pénale, pourrait être mise en cause. La Cnil ne fait pas passer le message tel quel, mais suggère clairement le risque – exemples à l’appui – dans un guide qu’elle vient d’émettre à l’adresse des collectivités territoriales.
Ce guide s’inscrit dans la lignée d’une étude conduite fin 2021 sur les collectivités de moins de 3 500 habitants. Parmi les constats établis : chez la majorité des personnes interrogées, une méconnaissance du cadre juridique en vigueur, à l’exception du RGPD. Et, plus globalement des publics peu informés sur les compétences et les responsabilités en matière de sécurité numérique.
La Cnil a opté pour une synthèse sur trois axes : protection des données personnelles, mise en œuvre des téléservices locaux et hébergement de données de santé. Elle aborde chacun sous deux angles. D’une part, les obligations. De l’autre, les responsabilités.
Sur le premier volet, outre les mesures techniques et organisationnelles à mettre en œuvre en amont des traitements, la Cnil évoque le cas des analyses d’impact. Des démarches là aussi a priori, à réaliser en cas de risque élevé pour les droits et libertés des personnes physiques. La vidéosurveillance de la voie publique entre dans cette catégorie. Tout comme l’instruction des demandes de logements sociaux. Ou la prise en charge des personnes par les établissements de santé ou médicosociaux.
Téléservices : les clés dans le RGS et l’eIDAS
Sur la partie « pendant les traitements », le guide mentionne, entre autres, le principe de minimisation des collectes, la nécessité d’une base légale et l’obligation de signalement sous 72 heures en cas d’incident. En aval, la Cnil insiste essentiellement sur la proportionnalité des durées de conservation par rapport aux finalités des traitements.
Côté téléservices locaux, un élément à retenir en particulier : il faut satisfaire aux exigences du RGS (Référentiel général de sécurité). Ce qui implique notamment de choisir, pour mettre en place le SI, des produits et services qualifiés par l’ANSSI.
Lire la suite : https://www.silicon.fr/cybersecurite-cnil-collectivites-443096.html
•••
Méfiez-vous aussi d’Excel : des hackers s’en servent pour piéger des employés
Des documents nommés « facture », « détails du paiement »
numerama.com - Bogdan Bodnar
Publié le 29 juin 2022
Des chercheurs en cybersécurité ont découvert que le célèbre logiciel tableur, Excel, était utilisé par des hackers pour propager un malware. Plusieurs liens frauduleux contenant la charge utile étaient encore en ligne.
Plus ça parait ordinaire et plus c’est efficace. Pour installer un logiciel malveillant, les hackers cherchent à faire télécharger un fichier à leurs victimes. Si certaines arnaques peuvent vous sauter aux yeux, il est moins évident, en revanche, de ne pas tomber dans le piège d’un document Excel envoyé dans le cadre de son travail.
Les chercheurs en cybersécurité de Netskope ont publié un rapport ce 27 juin 2022, repris par le média américain Techradar, sur des liens piégés du célèbre logiciel tableur Excel. Malgré une mise à jour effectuée par Microsoft en début d’année 2022, de nombreuses entreprises utilisent encore des versions antérieures, plus vulnérables à une infection. La société explique avoir découvert des centaines de fichiers Excel contenant Emotet, un malware destiné à récupérer les données d’un client d’entreprise, par exemple.
La première détection de ce logiciel malveillant a eu lieu en 2014, lors d’une cyberattaque contre des banques en Allemagne et en Autriche. Depuis, il est encore régulièrement utilisé. Les malfaiteurs envoient généralement un mail avec une pièce jointe nommée « facture » ou « détails du paiement » par exemple. Une fois cette pièce jointe ouverte, Emotet s’installe dans le système, souvent sans que la victime s’en aperçoive et siphonne toutes les données.
Un code pour activer le logiciel
Lire la suite : https://www.numerama.com/cyberguerre/1023384-mefiez-vous-aussi-dexcel-des-hackers-sen-servent-pour-pieger-des-employes.html
•••
2022 : la cybercriminalité as-a-Service s’affûte
globalsecuritymag.fr - par Mathieu Mondino, Ingénieur avant-ventes Senior et Expert cybersécurité chez OpenText Security Solutions
Publié en juillet 2022
L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a récemment publié son rapport d’activité 2021 faisant état de 2089 signalements et près de 1100 incidents pour 17 opérations de cyberdéfense. Ces chiffres et les actions de protection déployées prouvent que les organisations doivent rester vigilantes et comprendre quels sont leurs plus grands risques de sécurité.
Cette année, les cybercriminels ont fait preuve d’une intelligence et d’une rapidité décuplée pour réajuster leurs tactiques d’attaques. Les participants à l’écosystème de la cybercriminalité se comportent comme tous les acteurs rationnels d’une économie, réagissant aux incitations et spécialisant leurs compétences tout en se concentrant sur leurs objectifs personnels. De plus, des coalitions de complaisance se forment entre les deux groupes les plus importants, les syndicats de cybercriminels et les États-nations et multiplient les dangers. Avec l’évolution du paysage des menaces et l’impact toujours perceptible de la pandémie, les entreprises doivent bénéficier d’une vision des nouvelles tendances cybercriminelles afin de pouvoir être proactives et agir pour protéger leurs données et leurs informations.
Ransomware : Exploit-as-a-Service ?
Les programmes de Ransomware-as-a-service ont prouvé leur efficacité mais c’est aujourd’hui le programme Exploit-as-a-Service (EaaS) qui pourrait faire parler de lui. Ce modèle permettrait aux cybercriminels chevronnés de louer une vulnérabilité de type "zero-day" à des pirates intéressés, qui pourraient tester et éventuellement acheter l’exploitation pour mener des cyberattaques. Les cybercriminels amateurs et sans budget ont désormais la possibilité de louer des codes malveillants auprès de développeurs. Cela constitue l’un des niveaux de risque et de menace parmi les plus récents et les plus complexes pour les équipes de sécurité. Comble du cynisme, ces loueurs cybercriminels pourraient également partager des tutoriels et des critiques sur les outils ou les codes présents sur le marché, comme le font de nombreux consommateurs pour les biens et services.
Ransomware : l’écosystème as-a-Service évolue
Lire la suite : https://www.globalsecuritymag.fr/2022-la-cybercriminalite-as-a,20220707,127588.html
Données personnelles
Bientôt plus aucun service de Meta disponible au sein de l'Union européenne ?
usine-digitale.fr - Alice Vitard
Publié le 07 juillet 2022
L'autorité de protection des données irlandaise a envoyé un projet de décision à ses homologues européens pour obliger Meta d'arrêter de transférer les données personnelles des utilisateurs européens vers les Etats-Unis. Ils ont un mois pour donner leur avis. En cas d'accord, Meta et ses filiales (Instagram, Facebook, Messenger, Workplace et les activités de VR) seraient menacés. Une décision sans précédent pour toutes les entreprises américaines présentes dans l'UE.
La situation de Meta en Europe semble de plus en plus compromise. D'après Politico, la Data Protection Commission (DPC), l'équivalent de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) en Irlande, souhaite stopper les flux de données des utilisateurs européens vers les Etats-Unis. C'est ce qu'elle propose dans un projet de décision envoyé à ses homologues européens en vertu du Règlement général sur la protection des données (RGPD).
C'est en septembre 2020 qu'à l'origine la DPC avait enjoint Meta (Facebook à l'époque) d'arrêter immédiatement de transférer les données personnelles de ses utilisateurs européens outre-Atlantique. Elle craint que ces données puissent être examinées par les autorités américaines comme le prévoit le CLOUD Act. C'est la Cour de justice de l'Union européenne qui avait pointé du doigt ce risque pour juger que le Privacy Shield n'était pas conforme au RGPD. Cet accord, négocié entre 2015 et 2016, facilitait le transfert de données personnelles vers les Etats-Unis en reconnaissant que la législation américaine offrait les mêmes garanties que le droit européen.
Instagram et Facebook, la face émergée de l'iceberg
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/bientot-plus-aucun-service-de-meta-disponible-au-sein-de-l-union-europeenne.N2024142
5G
Tableau de bord des expérimentations 5G en France
arcep.fr - Communiqué
Publié le 28 juin 2022
Pour permettre à l'ensemble des acteurs - opérateurs, industriels, start-up...- d’anticiper l’arrivée de la 5G, l’Arcep a ouvert début 2018 un guichet « pilotes 5G » : il permet à l'Arcep de délivrer des autorisations d'utilisation de fréquences dans les bandes de fréquence pressenties pour la 5G, à titre transitoire et dans la limite de leur disponibilité. Ce tableau de bord des expérimentations 5G en France présente de manière détaillée les expérimentations en cours ou achevées, sous la forme d'un panorama de l'ensemble des cas d'usages testés, d'une carte de France des expérimentations 5G, et d'un rappel sur la disponibilité des nouvelles bandes de fréquences 5G (3,5 GHz et 26 GHz).
La cinquième génération de communications mobiles (5G) se présente comme la génération de rupture, qui devrait représenter un bond technologique ouvrant la porte à une variété de nouveaux usages numériques, aussi bien pour le grand public (démocratisation du streaming vidéo 3D, etc.) que pour les entreprises (développement d’applications de rupture dans tous les secteurs industriels). Il s'agit d'un enjeu stratégique pour l’industrie française, la compétitivité de notre économie, la rénovation des services publics. Le gouvernement et l'Arcep ont annoncé leur feuille de route 5G pour la France; et l'Arcep a publié son programme de travail 5G en juillet 2018.
Retrouvez tous les travaux de l'Arcep pour préparer l'arrivée de la 5G dans le Grand dossier "5G"
Plateformes d'expérimentation 5G ouvertes en bande 26 GHz
A la suite de l'appel lancé conjointement par l'Arcep et le gouvernement en janvier 2019, l'Arcep a autorisé de premiers acteurs à exploiter des plateformes d'expérimentation 5G ouvertes en bande 26 GHz. Il s'agit de réseaux 5G expérimentaux qui ont obtenu une autorisation d'utilisation de fréquences de longue durée en bande 26 GHz, en contrepartie d'un engagement à permettre à des acteurs tiers (i.e. autres que le titulaire de l'autorisation) d'utiliser le réseau expérimental pour venir tester leurs propres cas d’usages de la 5G.
D'autres projets de plateformes d'expérimentation 5G ouvertes en bande 26 GHz sont en cours d'instruction par l'Arcep et seront, le cas échéant, ajoutées ci-dessous.
Les acteurs qui sont intéressés pour profiter de ces plateformes d'expérimentation 5G ouvertes en bande 26 GHz sont invités à se rapprocher des titulaires des autorisations listées ci-dessous. Ces derniers sont tenus de publier les conditions d'accès à leur réseau.
Blockchain
Le Pentagone découvre des vulnérabilités inquiétantes sur la blockchain
developpez.com - Bruno
Publié le 03 juillet 2022
Un nouveau rapport révèle que la blockchain n'est ni décentralisée ni actualisée
Les technologies de registres distribués (DLT), et plus particulièrement les blockchains, sont utilisées dans de nombreux contextes, tels que la cryptomonaie, la finance décentralisée et même le vote électronique. Un rapport commandé par le Pentagone sur la blockchain a conclu que cette technologie n'est pas décentralisée, est vulnérable aux attaques et utilise des logiciels obsolètes. Le rapport, intitulé Are Blockchains Decentralized, Unintended Centralities in Distributed Ledgers, a révélé qu'un sous-ensemble de participants peut « exercer un contrôle excessif et centralisé sur l'ensemble du système blockchain. »
La technologie Blockchain promettrait d'éliminer la confiance dans les institutions centrales. Initialement, cela aurait été appliqué à une « monnaie » : le bitcoin (défini par Lenz comme une marchandise spéculative, pas comme une monnaie). Au lieu de confier à des banques centralisées la gestion des numéros de compte, le bitcoin utilise à cette fin un grand livre décentralisé, la blockchain.
Le marché de la blockchain est immense et composé en grande partie d’offres fragmentées qui tentent de se différencier de différentes manières. Toutefois, pour Nicolas Lenz, étudiant en informatique en Allemagne, « la blockchain ne résout rien ».
Bien qu'il existe de nombreux types différents de registres distribués, chacun étant construit avec des décisions de conception fondamentalement différentes, la proposition de valeur globale des DLT et des blockchains est qu'elles peuvent fonctionner en toute sécurité sans aucun contrôle centralisé.
Une blockchain est un ensemble de fichiers (blocs placés les uns à la suite des autres) distribués tenus par les nœuds du réseau, enregistrant les transactions exécutées entre les nœuds (c'est-à-dire les messages envoyés d'un nœud à un autre). Les informations insérées dans la blockchain sont publiques et ne peuvent être ni modifiées ni effacées. La blockchain (littéralement, une « chaîne de blocs » ) a fait sa première apparition en 2008, dans le cadre de l'initiative Bitcoin.
Blockchain comme remède miracle universel
L'objectif principal de la blockchain est de décentraliser la confiance et le consentement. Cela n'empêche pas de nombreuses personnes de présenter la blockchain comme une solution miracle innovante pour des problèmes pour lesquels c'est tout simplement absurde.
Un exemple récent de cette « folie », en Allemagne, est le développement du certificat de vaccination numérique au début de 2021. Au départ, il était prévu d'utiliser la technologie blockchain. Dans ce cas précis, ils voulaient en utiliser non pas une, mais cinq. Après des critiques massives du public, le plan a été abandonné et remplacé par une architecture plus simple sans blockchain, qui est toujours utilisée aujourd'hui.
Paiement électronique
Avec Apple, ne plus payer son essence à la pompe ?
miroir-mag.fr - Germain
Publié le 4 juillet 2022
Décidément, rien n’arrête plus la marque à la pomme croquée dans l’élaboration de nouveaux appareils électroniques modernes ! Actuellement, le principal objectif d’Apple consiste à faciliter la vie des automobilistes.
CarPlay offre de nouvelles fonctionnalités !
Si vous en avez assez de payer votre carburant à la station-service, Apple a développé pour vous un tout nouveau système électronique ! Par contre, ce dernier ne permet pas de rouler gratuitement en ne payant pas votre carburant, loin de là ! L’objectif d’Apple propose plutôt que vous puissiez payer à partir de votre véhicule. Et ceci, sans que vous ayez à insérer votre carte bancaire dans le distributeur à essence et à entrer votre code secret. La transaction se fait notamment à partir d’une CarPlay !
En pratique, les utilisateurs de l’iPhone devront télécharger l’application fournisseur de carburant et saisir les informations de paiement. Une fois cette étape préalable terminée, les consommateurs n’auront plus qu’à sélectionner la pompe qu’ils souhaitent utiliser. Ils l’activeront par la suite via l’écran central de leur voiture.
Apple continue son avancée dans le monde automobile !
Lire la suite : https://www.miroir-mag.fr/conseils-astuces-fintech/avec-apple-ne-plus-payer-son-essence-a-la-pompe/
Identité électronique
Disponible sur Android, quand la carte d'identité numérique arrivera-t-elle sur votre iPhone ?
clubic.com - Mathieu Grumiaux
Publié le 07 juillet 2022
Que les utilisateurs d'iPhone se rassurent, il ne reste plus que quelques semaines à attendre.
Le gouvernement a lancé il y a quelques semaines France Identité, une application qui permet de s'identifier directement depuis son smartphone.
Une preuve d'identité numérique plus sécurisée
France Identité fonctionne de pair avec la nouvelle carte d'identité, au format carte bancaire, qui est distribuée par les mairies depuis quelques mois déjà. Plus sécurisée, elle affiche les informations habituelles comme le nom, le prénom ou encore la date de naissance, mais aussi une puce intégrant une photo et deux empreintes du titulaire.
Cette nouvelle carte d'identité intègre également une puce NFC qui permet de la lire simplement depuis un smartphone compatible pour transférer rapidement des informations, s'identifier sur un service en ligne par exemple ou prouver son identité, sans pour autant dévoiler l'intégralité de ses données ou envoyer une photo complète de sa carte.
France Identité tire parti de ses nouvelles fonctionnalités afin de proposer aux citoyens une carte d'identité numérique pouvant être présentée depuis son smartphone à des agents administratifs ou aux forces de l'ordre dans le cas d'un contrôle.
Une version bêta pour iPhone qui attendra la sortie d'iOS 16
Ecologie
Crédit Agricole veut se renforcer dans la mobilité verte
Mpneyvox.fr - AFP
Publié le 07 juillet 2022
Crédit Agricole Consumer Finance (CACF), filiale de la banque Crédit Agricole spécialisée dans le crédit à la consommation, ambitionne d'être « leader en Europe » de la « mobilité verte » avec son offre de location de véhicules, en profitant de son partenariat avec Stellantis, a annoncé jeudi l'entreprise.
Le groupe a pour objectif qu'un véhicule financé sur deux d'ici à 2025 soit électrique ou hybride et que l'empreinte carbone des véhicules financés soit divisée par deux en 2030 par rapport à 2020.
Un objectif plus facilement atteignable que pour ses concurrents, comme BNP Paribas et Société Générale, qui se sont lancés plus tôt sur le créneau de la location automobile et ont donc un stock de véhicules thermiques financés plus important.
CACF vise un million de véhicules toutes catégories confondues à horizon 2026 et une présence sur le podium européen de la location longue durée, contre environ 3,5 millions actuellement pour Société Générale, qui a repris en janvier LeasePlan, et près de 1,5 million pour BNP Paribas à fin décembre 2021.
Pour atteindre ses objectifs, la filiale spécialisée en crédit à la consommation pourra s'appuyer sur le constructeur automobile Stellantis avec qui elle a signé début avril un accord définitif pour mettre leurs forces en commun.
Pour se démarquer, Crédit Agricole souhaite développer une offre de location de courte durée, par exemple pour les week-ends et les vacances, avec une formule d'abonnement.
Lire la suite : https://www.moneyvox.fr/banque/actualites/89167/credit-agricole-veut-se-renforcer-dans-la-mobilite-verte
Thales
Thales va recruter 11000 personnes en 2022, dont 4000 en France
usinenouvelle.com - Olivier James
Publié le 04 juillet 2022
Thales a dévoilé l’ampleur de son plan de recrutement pour 2022. Le groupe compte embaucher 11 000 personnes dans le monde, dont 4 000 en France. En pleine pénurie de compétences, l’entreprise va devoir s’ingénier à séduire les talents.
A l’instar des autres acteurs de l’aéronautique, Thales lance un plan de recrutements XXL. Le groupe d’électronique et de haute technologie a dévoilé, lundi 4 juillet, son ambition de recruter 11 000 personnes dans le monde en 2022, contre 9 000 en 2021. Des ambitions qui témoignent du fort rebond d’activité de ce groupe de 81 000 salariés, l’un des acteurs de l’aéronautique à avoir le mieux traversé la crise liée à la pandémie au sein de la filière tricolore. Sa diversification y est pour beaucoup : Thales, qui n'a procédé à aucun licenciement ces deux dernières années, est positionné sur l’aéronautique, le spatial, la défense, ainsi que les technologies de l’identité et de la sécurité numérique.
Dans le détail, Thales compte recruter 4 000 personnes en France sur ses 46 sites, en CDD et en CDI, présents au sein de sept régions : Ile-de-France, Grand-Ouest, Nouvelle-Aquitaine, Provence-Alpes-Côte-D’azur, Centre Val-de-Loire, Rhône-Alpes et Occitanie. L’entreprise va aussi embaucher 2 500 jeunes en stage et en apprentissage. Thales ouvre également 2 500 postes à la mobilité interne. Un levier qui a d’ailleurs permis en France d’absorber le choc de la chute d’activité dans la branche avionique depuis deux ans, avec en particulier des transferts du civil vers la défense.
Thales fait le plein de compétences dans la tech
A l’international, ce sont 4 500 postes qui sont à pourvoir au Royaume-Uni (650), en Europe continentale (1 200, hors France), mais aussi en Asie (630), en Australie (300), au Moyen-Orient, en Afrique (240), en Amérique du Nord (700) et du Sud (160). Dernier volet de ce plan de recrutement : 3 000 postes sont ouverts à la mobilité interne, tandis que près de 600 contrats de stage et d’apprentissage sont disponibles. Thales s’inscrit dans la même tendance que les autres industriels de l’aéronautique. Dès le mois de janvier, le président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas) et président exécutif d’Airbus, Guillaume Faury, avait annoncé la couleur : après un an et demi de turbulences, la filière allait devoir recruter à tour de bras à la faveur du rapide retour à la croissance côté civil et de la solidité des secteurs de la défense et du spatial. Cette année, le secteur pourrait recruter plus de 15 000 personnes en France.
Lire la suite : https://www.usinenouvelle.com/article/thales-va-recruter-11-000-personnes-en-2022-dont-4-000-en-france.N2022872
Intelligence artificielle
L’enfer des bouchons : bientôt un vieux souvenir grâce l’IA
Science-et-vie.com - Nicolas Baudet
Publié le 09 juillet 2022
Les bouchons sont un enfer quotidien pour une grande partie de la population. Ces problèmes de circulation sont présents à peu près partout et entraînent des répercussions environnementales et économiques. Ces tracas affectent la matinée de millions de personnes. Ils pourraient bientôt disparaître grâce à une nouvelle technologie de signalisation utilisant l’intelligence artificielle pour réguler le trafic.
Bouchons : comment le trafic routier est-il régulé ?
Actuellement, le trafic routier est régulé par un système classique de signalisation, les « feux » comme nous les appelons. Cependant, cette technologie repose sur un fonctionnement très peu optimal. Surtout lors de variations de l’affluence sur les routes. En effet, le système actuel n’est pas capable de détecter les bouchons. Il ne peut donc pas agir en fonction pour régler le problème. Il est programmé et nécessite une prise en main humaine pour le faire.
Lire aussi : Une intelligence artificielle capable de créer et de faire fonctionner un ordinateur ! Une intelligence artificielle qui contrôle une autre intelligence artificielle ? On y est déjà !
Une signalisation adaptative pour éviter la création de bouchons
C’est à partir de ce postulat que les chercheurs ont décidé d’employer une technologie précise. Celle-ci est déjà présente dans les jeux vidéo, la robotique ou l’optimisation d’infrastructure de transports. Cette technologie est baptisée « Deep Reinforcement Learning » (DRL). Elle permet au logiciel « d’apprendre », les différents types de situations pouvant se présenter à lui pour qu’il puisse les reconnaitre ensuite. Dans ce cas, les auteurs ont programmé le logiciel en le récompensant lorsqu’il fluidifiait le trafic et inversement.
Lire la suite : https://www.science-et-vie.com/technos-et-futur/automobile/lenfer-bouchons-bientot-vieux-souvenir-grace-a-intelligence-artificielle-86071.html
Metavers
Ce que l'on sait de "l'académie du métavers" créée par Meta à Nice
nicematin.com - par E. G.
Publié le 07 janvier 2022
Meta, maison mère de Facebook, veut consacrer une académie de formation au "métavers", qui désigne un univers numérique immersif, à Nice.
Considéré par les géants du numérique comme le prochain grand saut technologique dans l’évolution d’internet, le "métavers" ("metaverse" en anglais) désigne un univers numérique immersif, censé prolonger la réalité physique via la réalité augmentée ou virtuelle et faire passer le web de la 2D à la 3D.
Meta, maison mère de Facebook, veut y consacrer une académie de formation. Cette future école sera "gratuite, territoriale, innovante" et axée sur l’"employabilité", a assuré à l’AFP Laurent Solly, vice-président Europe du sud de Meta.
"Notre objectif, c’est de former une centaine d’élèves pour la première année à deux métiers du métavers. Le premier, développeur spécialisé en technologies immersives, le deuxième technicien support/assistance", a-t-il ajouté.
Une vingtaine d’élèves par promo
La pédagogie "ne sera pas axée en soi sur l’utilisation du métavers, c’est quelque chose qui reste assez flou. On va s’intéresser uniquement à la 3D et à l’interaction dans les univers. Ce sera une pédagogie par projets en présentiel", selon Frédéric Bardeau, cofondateur et président de Simplon, partenaire du projet.
Présente à Paris, Lyon, Marseille et Nice, cette "académie du métavers" compte former 20 élèves par ville et par promo, avec une attention particulière à la diversité et à la place des femmes.
"On recherche des personnes venant de toutes les populations, et notre objectif c’est d’avoir 30% de femmes dans cette première promo", a expliqué Laurent Solly.
"On assume le côté ‘‘discrimination positive’’ et ‘‘diversité’’, on ne regarde pas les CV", a souligné de son côté Frédéric Bardeau.
10.000 emplois en Europe d'ici à 5 ans
Lire la suite : https://www.nicematin.com/index.php/education/ce-que-lon-sait-de-lacademie-du-metavers-creee-par-meta-a-nice-779562
•••
Accenture croit au métavers et le fait savoir
itforbusiness.fr - François Jeanne
Publié le 08 juillet 2022
Le rapport « Vision technologique 2022 » de l’ESN anticipe des bouleversements majeurs liés à l’émergence du métavers pour les entreprises, sondage à l’appui. Une prophétie qui suscitera forcément le débat… comme toutes les prophéties !
Un vrai raz-de-marée ! Dans le cadre de son rapport annuel « Vision technologique 2022 », Accenture a sondé 4 600 décideurs de par le monde face aux bouleversements annoncés que représente le métavers. Les résultats sont édifiants :
— 71 % pensent déjà qu’il aura un impact positif sur leur organisation,
— et 41 % qu’il va la transformer en profondeur.
Des chiffres éloquents d’autant que, pour l’heure, rien ou presque n’est venu concrétiser de telles espérances. Il y a bien un certain nombre de projets pilotes, notamment des espaces de travail virtualisés où les collaborateurs en distanciel peuvent projeter leurs avatars dans les bureaux.
Accenture a d’ailleurs développé un tel métavers, le Nth floor. Selon Christophe Jeantet, directeur exécutif responsable d’Accenture Technology en France, 150 000 membres de l’entreprise seront concernés dès cette année. Et d’ajouter que « la prochaine génération de l’Internet va changer de manière inédite la façon dont nous vivons et travaillons tous ».
On peut considérer que l’existence d’applications de edge computing, de réalité étendue, de blockchain ou de jumeaux numériques crédibilise la thèse, même si ces technologies ont émergé bien avant son élaboration.
Lire la suite : https://www.itforbusiness.fr/accenture-croit-au-metavers-et-le-fait-savoir-48348