Mobilité
Plan Vélo : Matignon annonce une subvention de 250 millions d’euros en 2023
siecledigital.fr - Marc Premieux
Publié le 21 septembre 2022
Le fonds mobilités actives consacré au financement des infrastructures du plan vélo sera doté de 250 millions d’euros pour 2023.
Le gouvernement débloquera 250 millions d’euros pour financer le plan vélo en 2023. D’après une déclaration de Matignon, cette somme, visant à promouvoir l’usage des bicyclettes en France, sera allouée au fonds mobilités actives pour le quatrième anniversaire du projet. Elle s’inscrit dans une logique de contractualisation avec les collectivités afin de s’assurer que les investissements soient ciblés et efficaces, souligne l’institution. Un « comité interministériel du vélo » sera établi en automne. Ce groupe, qui rassemble de nombreux ministères, se réunira tous les six mois pour discuter stratégie.
Un investissement record pour la mobilité à vélo
Le gouvernement d’Élisabeth Borne avait présenté le plan vélo en septembre 2018. À son lancement, le dispositif avait pour objectif de tripler l’utilisation et la réparation du vélo dans les déplacements jusqu’en 2024. Pour atteindre cet objectif, l’exécutif a prévu une subvention de 350 millions d’euros répartie sur 7 ans (2018-2025). Cependant, ce crédit sera finalement abondé de 150 millions d’euros supplémentaires avec le plan de relance post-covid 19.
Récemment, Matignon a annoncé que le budget réservé au fonds mobilité actives sera de 250 millions pour l’année 2023. 200 millions d’euros seront dédiés aux infrastructures et 50 millions d’euros seront affectés au stationnement.
Selon Les Echos, l’État n’avait jamais mis autant d’argent sur la table pour une seule année. Le Ministère de l’Écologie confirme ce constat sur son site : « les 5 premiers appels à projets lancés entre 2019 et 2022 ont connu un franc succès avec 933 projets lauréats pour un total de 365 millions d'euros de subventions. 599 territoires ont ainsi pu bénéficier d'un soutien à la réalisation de projets de pérennisation des pistes cyclables de transition, de réalisation d'itinéraires cyclables sécurisés et de résorption de discontinuités d'itinéraires », énonce-t-il.
Inculquer la culture vélo
Lire la suite : https://siecledigital.fr/2022/09/21/plan-velo-matignon-annonce-une-subvention-de-250-millions-deuros-en-2023/
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L’afd (Agence Françaide de Développement) et la mobilité urbaine
afd.fr - Communiqué
Publié en septembre 2022
Le développement de systèmes de mobilité urbaine durables et inclusifs est l’une des conditions pour que les villes restent « vivables » : tous les habitants doivent pouvoir se déplacer de manière fluide et sûre et accéder aux services essentiels, en respirant un air propre.
L’action de l'AFD entend contribuer à développer des systèmes de mobilité urbaine efficaces, sûrs, inclusifs et bas-carbone. Elle finance principalement des transports publics structurants mais aussi des pistes cyclables, des trottoirs et des pôles d’échanges.
Télécharger la publication ci-dessous pour tout savoir sur notre action en faveur de la mobilité urbaine.
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Source : https://www.afd.fr/fr/ressources/afd-et-mobilite-urbaine?origin=/fr/ressources-accueil
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Changer la mobilité pour changer la ville
latribune.fr - Partenaire - Groupe RATP
Publié le 19 septembre 2022
Aujourd’hui, les villes se trouvent aux avant-postes d’un combat collectif historique : la lutte contre la pollution et le dérèglement climatique ainsi que le développement de modes de transports sobres en énergie. A l’origine de 70% des émissions carbone dans le monde, elles ont la responsabilité - et la possibilité ! – d’inverser la tendance. Le secteur du transport est l’un des leviers essentiels pour décarboner les villes. A condition de ne pas se tromper d’objectifs. Car pour apporter des réponses pertinentes, il est impératif d’identifier clairement les problèmes. Le premier d’entre eux se nomme l’autosolisme, qui s’est vu renforcé par la crise de la COVID 19.
Le trajet d'un voyageur en métro, tramway ou en RER émet près de soixante fois moins de gaz à effet de serre et nécessite huit à dix fois moins d'énergie que le même parcours en voiture particulière.
Encourager l'intermodalité
En proposant une intermodalité qui conjugue transports en commun et nouvelles mobilités « actives » comme le vélo ou "partagées" comme le scooter électrique, le covoiturage et l'autopartage, le groupe RATP développe des solutions sur mesure afin d'accompagner les villes dans leur trajectoire bas carbone.
Le déploiement de l'application mobile « Bonjour RATP ! » sur le réseau parisien joue notamment un rôle d'accélérateur et de facilitateur pour en déployer l'usage ! Cette dernière permet aux voyageurs de définir le meilleur itinéraire et d'y associer plusieurs moyens de transports, de réserver par exemple des vélos, des trottinettes ou bien des VTC via la plateforme française Marcel, dont l'intégralité des émissions de CO2 est compensée.
Accélérer la transition énergétique
Lire la suite : https://www.latribune.fr/supplement/la-tribune-now/changer-la-mobilite-pour-changer-la-ville-933234.html
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Redéfinir la mobilité à l'ère du travailleur augmenté
latribune.fr - Fabien Bréget
21 Septembre 2022
OPINION. Si la pandémie a créé une véritable rupture du marché de l'emploi, l'intégration de technologies avancées dans les environnements de travail le transforme de manière durable. Grâce à l'intelligence artificielle, les professionnels nomades peuvent vivre une expérience de mobilité plus intelligente et sécurisée. Nous sommes entrés dans l'ère du travailleur nomade augmenté. Par Fabien Bréget, fondateur et PDG de Nomadia.
Un employé qui utilise un outil pour améliorer ses performances est, par définition, un travailleur augmenté. A première vue, rien de très nouveau, dans la mesure où chaque innovation technologique ou avancée industrielle des dernières décennies a permis à l'homme d'améliorer sa productivité ou ses conditions de travail - voire les deux ! Mais avec le développement de technologies avancées comme l'intelligence artificielle et les profonds bouleversements postpandémiques du monde du travail, l'augmentation prend une nouvelle dimension.
Désormais, il ne s'agit plus simplement d'apporter de nouveaux outils, mais de réinventer des métiers, en redéfinissant la place des travailleurs et le rôle des technologies. L'intelligence artificielle sort des bureaux pour augmenter les collaborateurs là où ils travaillent, avec pour conséquence une évolution substantielle des métiers impliquant une forme ou une autre de mobilité sur le terrain.
L'IA s'adapte aux besoins des travailleurs sur le terrain
Depuis le début de la pandémie, les professionnels itinérants - commerciaux, livreurs et techniciens - sont confrontés à de nombreux défis au quotidien pour mener à bien leur mission : organisation des plannings perturbée à cause des restrictions sanitaires, pression sur les chaînes d'approvisionnement, augmentation du coût de l'énergie ou encore complexité de la gestion du dernier kilomètre.
L'intelligence apportée par les technologies leur est indispensable pour assurer leur métier dans des conditions optimales, et garantir la meilleure expérience possible pour tous. En devenant travailleurs nomades augmentés, ils peuvent optimiser leurs déplacements, accéder à des informations contextualisées sur le terrain, anticiper le nombre d'intervenants requis pour une mission spécifique, prédire plus précisément une heure estimée d'arrivée (ETA) ou encore bénéficier d'une assistance lors de l'exécution des missions, tout en allégeant leurs tâches administratives.
L'ère du travailleur nomade augmenté est en marche
Lire la suite : https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/redefinir-la-mobilite-a-l-ere-du-travailleur-augmente-933427.html
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Le MoovLab (Station F) et l’EIT Urban Mobility lancent leur programme pour accélérer les startups de la mobilité à l’échelle européenne
forbes.fr - Marie-Caroline Selmer
- Publié le 22 septembre 2022
Les deux organisations ont récemment conclu un accord afin de développer l’innovation dans le paysage de la mobilité urbaine en Europe, et favoriser le développement des startups de la mobilité. Il s’agit du premier partenariat de ce type conclu par l’EIT Urban Mobility dans toute l’Europe. - Quelle est la genèse de cette collaboration ?
- Clément Guillemot (MoovLab) : Le Moove Lab a été créé en 2017 par MOBILIANS (l’association professionnelle française de l’après-vente automobile), et le fonds VC axé sur la mobilité Via ID. Au fil des années, il est progressivement devenu le premier accélérateur de startups axé sur la mobilité et les autotechs en France, grâce à l’écosystème très engagé que nous avons construit. Au total, nous avons accompagné plus de 60 startups, dont plusieurs champions nationaux dans leur domaine. En 2021, nous avons décidé de nous tourner vers l’international, afin d’aider nos startups à devenir des leaders non seulement français mais aussi européens, et d’accueillir des startups étrangères dans notre écosystème.
Dans ce contexte, il nous a semblé évident de nous associer à EIT Urban Mobility, un acteur de premier plan dont les objectifs sont parfaitement alignés avec les nôtres : favoriser l’innovation pour rendre le paysage européen de la mobilité urbaine plus durable. - Keren Beit Cohen (EIT Urban Mobilit) : Fondée en 2019, EIT Urban Mobility est une organisation publique-privée cofinancée par l’Union européenne. Nous sommes l’un des acteurs les plus actifs de l’écosystème de la mobilité urbaine européenne, finançant, facilitant et promouvant l’innovation en matière de mobilité urbaine, dans le but de rendre nos villes plus vivables. Nous opérons via nos 5 hubs régionaux situés en Allemagne, aux Pays-Bas, au Danemark, en République tchèque et à Barcelone (où se trouve également notre siège social) et travaillons avec notre réseau de partenaires, qui comprend plus de 250 organisations dans 30 pays, parmi lesquelles des villes, des partenaires industriels, des universités et des institutions de recherche. Outre ce réseau de partenaires très solide et actif, nous avons pris la décision stratégique, fin 2020, de nous rapprocher d’un autre type d’acteurs de l’écosystème de la mobilité urbaine : les accélérateurs et les hubs de startups, que nous avons identifiés comme le moyen le plus direct pour entrer en contact avec les meilleures startups de la mobilité et renforcer notre engagement auprès de l’ensemble de l’écosystème des startups.
- Lire la suite : https://www.forbes.fr/technologie/le-moovlab-station-f-et-leit-urban-mobility-lancent-leur-programme-pour-accelerer-les-startups-de-la-mobilite-a-lechelle-europeenne/
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Rennes ouvre sa 2e ligne de métro nouvelle génération : automatique, économique, écologique
latribune.fr - Pascale Paoli Lebailly
Publié le 19 Septembre 2022
Quelque 100.000 voyageurs par jour sont attendus en rythme de croisière sur cette ligne b du métro de Rennes qui, après l'inauguration aujourd'hui lundi 19 septembre, entrera en service dès demain matin, à 5h10. Livrée par Siemens Mobility avec deux ans de retard, cette nouvelle ligne automatique, moins consommatrice d’énergie, s’inscrit dans la stratégie de la métropole en matière de transition écologique et d’accessibilité. Et ce n'est pas fini: un nouveau réseau de transports, avec davantage de bus électriques, sera mis en place le 24 octobre.
Pour Rennes Métropole, c'est un événement majeur sur le front de la mobilité urbaine et des objectifs de décarbonation et de réduction des gaz à effet de serre : la ligne b du métro entre enfin en service dès demain matin, mardi 20 septembre.
Ce projet, chargé de promesses en faveur de la transition écologique et de l'accessibilité a été livré avec deux ans de retard, lesquels pourraient d'ailleurs valoir au constructeur Siemens Mobility une pénalité de 30 à 40 millions d'euros.
Financé par des subventions (18%), de l'autofinancement (46%) et de l'emprunt (36%), ce chantier hors-norme à 1,3 milliard d'euros d'investissement réunit trois partenaires : Rennes Métropole via la société d'économie mixte Semtcar, Siemens le constructeur, et Kéolis.
Lire la suite (réservée aux abonnés) : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/transitions-ecologiques/rennes-ouvre-sa-2e-ligne-de-metro-nouvelle-generation-automatique-economique-ecologique-933020.html
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Une étude pour le métro en 2023 !
metrobordeaux.fr - Mickaël Baubonne
Publié le 8 septembre 2022
Par courrier du 29 août 2022, la Métropole de Bordeaux a répondu à la lettre ouverte envoyée aux élus par l’association Métro de Bordeaux le 28 juin 2022. Clément Rossignol-Puech, vice-président aux stratégies des mobilités et mobilités alternatives, y annonce la commande d’une étude pour évaluer l’opportunité d’un métro sur le territoire métropolitain. L’association Métro de Bordeaux se félicite aujourd’hui que la Métropole accepte d’avancer de manière significative en commandant une étude approfondie auprès d’un cabinet d’experts.
Une base commune pour mener un vrai débat
L’étude détaillée (tracé, coût, calendrier, rentabilité socio-économique, bilan carbone) commandée par la Métropole va constituer une base commune et reconnue pour conduire le débat sur des faits. La mobilisation d’experts, de leurs moyens de calcul et d’exploration devrait apporter des réponses précises. Selon la Métropole, le cabinet, retenu après appel d’offres, devrait commencer l’étude fin 2022 pour livrer ses conclusions courant 2023. Cette étude devrait aussi permettre de dépassionner le débat sur le métro à Bordeaux qui souffre de tabous et d’idées reçues hérités de l’échec du projet de 1986.
Une étape de plus vers un débat éclairé
Notre association milite depuis 2018 pour que l’opportunité d’un métro à Bordeaux soit étudiée et débattue au sein de l’assemblée métropolitaine. En 2018 une première étude publiée par Mickaël Baubonne, fondateur de l’association, a permis de remettre le sujet du métro sur le devant la scène et de convaincre des élus. Claude Mellier, Christophe Duprat, Patrick Bobet, Emmanuel Sallaberry et Frank Raynal ont très tôt été convaincus de la nécessité de ce débat. En 2019, sous l’impulsion de Patrick Bobet, la Métropole a ainsi livré une étude exploratoire réalisée par un ingénieur en chef, diplômé en 2009 de l'École nationale des travaux publics de l'État de Lyon. Cette étude démontrait alors que le métro à Bordeaux est faisable, rentable et pertinent. Cela n’a pas suffi à certains élus qui, ont préféré enterrer le sujet à l’approche des municipales. En 2020, le changement de majorité et les nouveaux projets portés par celle-ci ont relégué le métro au second plan. L’association a néanmoins poursuivi son combat en livrant un nouveau projet de ligne de métro en septembre 2021. Ce projet très documenté, construit de manière participative et largement diffusé auprès des élus, a sans doute convaincu la majorité actuelle de prospecter plus avant. D’ailleurs, il inspirera la prochaine étude d’opportunité qui sera l’occasion de calculer la rentabilité socio-économique et le bilan carbone des propositions de l’association.
Une association citoyenne mobilisée et vigilante
Lire la suite : https://www.metrobordeaux.fr/post/une-%C3%A9tude-pour-le-m%C3%A9tro-en-2023
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Service de recharge des véhicules électriques - MOBI recharge Rouen Normandie
metropole-rouen-normandie.fr - Communiqué
Publié le 19/ septembre 2022
Depuis 2011, la Métropole Rouen Normandie mène une politique ambitieuse de soutien au développement de l'électromobilité sur son territoire. Elle a été l'une des premières collectivités à déployer des bornes de recharge sur son territoire.
Un réseau de bornes ouvert à tous
En 2020, la Métropole gère un réseau de plus de 70 bornes de recharge ouvertes à tous. En décembre 2021, la Métropole a adopté son plan de déploiement des bornes de recharge 2021-2026. Il prévoit ainsi un réseau de près de 200 bornes de recharge normale, 10 bornes de recharge rapide aux abords des principaux axes routiers et 15 bornes dans les parkings relais.
Le réseau dispose de 3 types de recharge :
- • des points de charge lente d’une puissance de 3,7 kVA,
- • des points de charge normale d’une puissance maximale de 22 kVA,
- • des points de charge rapide d’une puissance maximale de 90 kVA opérationnelle à partir de janvier 2023
Comment bénéficier de ce service gratuit ?
Trois options s'offrent à vous :
Le badge MOBI recharge Rouen Normandie
Le badge d’un opérateur de mobilité
Le stationnement et la recharge gratuits
Lire la suite : https://www.metropole-rouen-normandie.fr/promotion-du-vehicule-electrique
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Metz : cinq choses que vous ne saviez peut-être pas sur le réseau Le MET'
actu.fr/grand-est/metz - Antony Speciale
Publié le 21 septembre 2022
Les réseaux de transports en commun regorgent d'anecdotes sur leurs lignes, leurs dépôts, leurs véhicules... À Metz (Moselle), qu'en est-il du réseau Le MET' ?
Le réseau Le MET’ fait partie du quotidien des habitants de Metz (Moselle) et de l’Eurométropole, que ce soit lorsqu’on monte à bord d’un bus ou d’un METTIS, ou lorsqu’on les voit circuler dans la rue.
Il y a de nombreuses anecdotes qui se cachent derrière le réseau de transports en commun. Avec l’aide de Le MET’, Lorraine Actu en a sélectionné cinq que vous ne connaissiez peut-être pas.
À lire aussi
L’ancien centre de maintenance était un abattoir…
Jusqu’en 2013, le centre de maintenance des bus se situait avenue de Blida, avant le déménagement rue des Intendants-Joba. L’ancien dépôt de bus est devenu le tiers-lieu d’innovation Bliiida.
Mais saviez-vous ce qu’il y avait avant Bliiida et avant même l’ancien dépôt de ce qu’on appelait avant les TCRM (Transports en commun de la région messine) ?
Le lieu avait une fonction radicalement différente puisqu’il s’agissait… d’un abattoir. Construits au milieu du XIXe siècle, le bâtiment est devenu le dépôt des TCRM au milieu des années 1980.
…tandis que l’actuel a dû être déminé
2013 a été une année charnière pour le réseau de transports en commun. Avec l’arrivée du METTIS, le nom commercial a changé pour devenir le réseau Le MET’ et il a fallu déménager rue des Intendants-Joba.
Le réseau Le MET’ explique qu’il a fallu déminer le site où tout est actuellement entreposé, puisque celui-ci a été bâti sur un ancien dépôt d’essence des armées.
Qui se cache derrière les voix annonçant les arrêts ?
Entre chaque arrêt, une voix vous indique « Prochain arrêt : … ». Mais savez-vous réellement qui se cache derrière ces annonces ?
Le réseau Le MET’ dévoile la réponse : il s’agit d’habitants de la métropole qui ont prêté leur voix afin d’annoncer chaque arrêt lors d’une campagne organisée spécialement pour l’occasion, que ce soient des hommes, des femmes ou même des enfants. Des salariés ont même participé à l’opération.
Lire la suite : https://actu.fr/grand-est/metz_57463/metz-cinq-choses-que-vous-ne-saviez-peut-etre-pas-sur-le-reseau-le-met_53956312.html
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L’appli Ma Sécurité s’attaque à l’insécurité dans les transports en commun
infoprotection.fr - Communiqué
Publié le 22 septembre 2022
L’application du ministère de l'Intérieur permet, à l’origine, de faciliter certaines démarches vis-à-vis des forces de l’ordre. Désormais, elle intègre une rubrique spécialisée contre les agressions dans les transports.
Depuis le 7 mars, une application lancée par le ministère de l’Intérieur permet de faire le lien entre les services de police et les citoyens. Intitulée Ma Sécurité, elle a pour but de faciliter le dépôt de plainte ou de faire un signalement en cas de violences subies. Depuis le 20 septembre, l’occasion de la journée du transport, l’application se dote d’une nouvelle rubrique axée sur la sécurité dans les transports en commun. Pratique en cas d’agression dans le RER…
Un système de géolocalisation des commissariats
Dans les grandes lignes, Ma Sécurité vise à dématérialiser les procédures ainsi qu’à fluidifier les liens entre les forces de l’ordre et la population. Ainsi centralise-t-elle l’ensemble des numéros d’urgence avec la possibilité de les appeler directement depuis l’interface. De même, un système de géolocalisation aide à trouver le commissariat ou la gendarmerie la plus proche tandis qu’un tchat permet de poser directement ses questions à un représentant des forces de l’ordre.
Signaler les violences conjugales
Certaines situations cruciales font par ailleurs l’objet de thématiques dédiées. Par exemple, la rubrique « Famille » renseigne sur les dispositifs de signalement des violences conjugales et l’accompagnement qui peut être mis en place pour les victimes.
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Face à la pénurie de conducteurs, les transporteurs publics tentent de réinventer le métier
lagazettedescommunes.com - Nathalie Arensonas
Publié le 19 septembre 2022
On a beaucoup parlé des milliers de conducteurs de bus scolaires manquant à l’appel pour la rentrée. Le transport urbain est aussi touché. L’offre et la qualité du service s’en ressentent. Les entreprises et les collectivités tentent de revaloriser l’image du métier pour attirer des candidats et les former à prendre le volant.
Le problème est lancinant : recruter des conducteurs de transports en commun n’est pas facile, les fidéliser encore moins. La pénurie de chauffeurs de cars interurbains et scolaires – qui n’est pas récente – s’invite à bord des transports urbains et cette crise de vocation s’est aggravée avec la pandémie de Covid qui s’est accompagnée de démissions : +18,2% en 2021 lit-on dans le bilan social de l’UTP. Il manque entre 3 000 et 4 000 conducteurs selon le syndicat patronal qui représente les entreprises de transport urbain et ferroviaires. La branche emploie 100 000 salariés en France dont 60 à 75% de conducteurs de bus.
Dans un baromètre des tensions au recrutement du transport routier de voyageurs publié le 13 septembre par le cabinet de conseil KYU associés, à partir de données croisées de la Dares et de Pôle Emploi, le constat est simple : les offres d’emplois du secteur ont doublé en un an. De nombreux chauffeurs ont lâché le volant ou pris celui d’un camion « car dans le fret, il n’y a pas de temps partiel, même si ce métier-là est aussi en tension », indique le cabinet de conseil dans son Baromètre.
Il suffit de prendre le bus en région parisienne ou dans des villes de province pour voir des affichettes ou des bandeaux publicitaires vantant le métier de conducteur, assortis de numéros verts de recrutement. Sur les plateformes d’emplois, les offres sont légion. Presque partout en France, on manque de bras dans les bus, trams, métros et RER.
Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/825174/face-a-la-penurie-de-conducteurs-les-transporteurs-publics-tentent-de-reinventer-le-metier/
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Nord-Pas-de-Calais: une pétition recueille plus de 4000 signatures pour améliorer la sécurité des cyclistes
bfmtv.com - Sarah Boumghar
Publié le 20 septembre 2022
Une pétition a été lancée par des cyclistes et le collectif Vélorution Lille.
Ils réclament "d'urgence" plus de sécurité. Des cyclistes ont lancé une pétition en ligne, qui a reçu 4043 signatures, adressée aux maires de la métropole, "pour une pratique sûre du vélo sur Lille et sa métropole". Dix cyclistes sont morts sur les routes dans le Nord-Pas-de-Calais depuis le mois de janvier 2022, soit autant qu'en 2021.
"Nous cyclistes , faisons face chaque jour au manque cruel d'infrastructures cyclables sûres pour nos déplacements; nous souhaitons circuler en sécurité sur un réseau dédié et protégé", peut-on notamment y lire.
Sécuriser et lutter contre les incivilités
Ils pointent entre autres du doigt la non-séparation des bandes cyclables de la route dédiée aux véhicules motorisés. "L'aspect bande cyclable, c'est bien. C'est pas suffisant", a déclaré Egon Heuson, membre du collectif Vélorution, à BFM Grand Lille.
"Une bande cyclable devrait être protégée physiquement pour empêcher les automobilistes de venir se garer dessus, par exemple. Presque toutes les pistes cyclables sont non séparées et non protégées", confie le membre du collectif Vélorution.
"Il en existe, notamment sur les périphéries. Côté Villeuneve-d'Ascq, on en a, certaines sont séparées. Et force est de constater que celles-là produisent beaucoup moins d'accidents que les pistes qui sont directement sur les routes", a-t-il ajouté.
Pour pallier le problème et éviter les accidents ainsi que les "comportements dangereux" de certains automobilistes, les signataires demandent à la métropole de réaliser des aménagements, mais aussi de prendre des mesures contre les incivilités, comme le renforcement de la signalétique ou encore la sécurisation des axes où les rodéos sont "récurrents".
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Une nouvelle application qui vise « de meilleures connections pour les mobilités »
Publié le 19 septembre 2022
TRANSPORT. L’application Moovit a été lancée par Millau grands causses en partenariat avec son délégataire Transdev pour simplifier l’usage des transports en commun.
Après la gratuité des transports urbains pour les scolaires qui a généré une augmentation de 33 % chez les inscrits depuis la rentrée 2021 (soit 760 élèves à ce jour), et l’expérimentation, dans la foulée, de la gratuité des transports les vendredis et samedis à la fin de l’automne, ou encore la pérennisation des trottinettes électriques, la communauté de communes Millau grands causses « veut aller plus loin ».
Elle a dévoilé, en fin de semaine dernière, le lancement d’une application, Moovit, pour « lever les freins » et offrir « de meilleures connexions » en termes de mobilités et simplifier la vie sans voiture dans le cadre de la 21e édition de la Semaine européenne de la mobilité, qui a lieu du 16 au 22 septembre. « On veut encourager l’usage des transports en commun pour la transition écologique et pour le pouvoir d’achat de nos administrés, le tout en fonction des dépenses publiques », explique Yannick Douls, vice-président de la collectivité chargé de la question des mobilités. Une innovation qui « ne coûtera rien » à Millau grands causses, comme le confirmait Ali Debabi, directeur de Transdev Occitanie-Littoral, en charge de la délégation de service public (DSP) des transports urbains, avec les autocars Causses, sur le bassin millavois.
Lire la suite : https://www.journaldemillau.fr/2022/09/19/une-nouvelle-application-qui-vise-de-meilleures-connections-pour-les-mobilites/
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T2C : payer son ticket avec sa carte bancaire c'est maintenant possible dans les bus et trams
francebleu.fr - Emma Saulzet France Bleu Pays d’Auvergne
Publié le 23 septembre 2022
- Petite nouveauté dans les bus et tramways de l'agglomération clermontoise. A compter de ce lundi, vous pouvez payer et valider votre billet directement par carte bancaire. Un paiement sans contact sur le quai, ou à bord des bus et tramways.
- Il y a du nouveau dans les transports en commun l'agglomération clermontoise !
A partir de ce lundi, vous pouvez payer et valider votre ticket avec votre carte bancaire sur le quai ou à bord des bus et tramways. Au prix d’1,60 €, le ticket à l’unité permet de voyager sur l’ensemble du réseau pendant 1h10 en validant à chaque montée dans un véhicule, y compris en correspondance.
En cas de contrôle, il suffit simplement de présenter votre carte bancaire. Vous pouvez consulter l'historique de vos achats et déplacements sur les 7 derniers jours, via un un lien dédié sur le site T2C.fr
Fin du ticket papier
L'autre nouveauté, c'est la fin du ticket papier jetable. Il disparaîtra mi-novembre, au profit d’un ticket rechargeable et sans contact, le BSC, qui permet de (re)charger les titres de transports (à l’exception des abonnements).
Comptez 0,20 € au premier achat, en plus du prix de votre titre de transport. Il sera disponible à l’Espace T2C, aux distributeurs automatiques de titres et chez les dépositaires T2C. Lors des rechargements sur ce même billet sans contact, le voyageur ne paiera que le prix du titre de transport choisi. Le BSC devra être validé à chaque montée, y compris en correspondance.
A l’automne, les anciens tickets ne seront plus utilisables sur le réseau T2C. Ils pourront être convertis en « voyages » sur ce nouveau billet.
La carte Oùra remplace la carte modePass
Crise énergétique
Coupures d'électricité cet hiver : un risque majeur pour les installations d'eau et d'assainissement
maire-info.com - Franck Lemarc
Publié le 20 septembre 2022
L'hiver prochain verra peut-être le pays, pour la première fois depuis des décennies, touché par des coupures d'électricité et de gaz. Les conséquences de celles-ci sur les installations d'eau et d'assainissement pourraient être graves, alerte la FNCCR, qui demande que ces installations soient classées prioritaires.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les installations de potabilisation de l’eau et d’assainissement ne font pas partie des industries « prioritaires » en cas de délestage du réseau électrique. C’est un arrêté du 5 juillet 1990 qui fixe les règles : il y est indiqué qu’en cas de délestage, « la satisfaction des besoins essentiels de la nation est assurée par le maintien d'un service prioritaire », qui comprend : les hôpitaux, cliniques et laboratoires « qui ne sauraient souffrir d'interruption dans leur fonctionnement sans mettre en danger des vies humaines », les installations de signalisation et d’éclairage de la voie publique et, enfin, les « installations industrielles qui ne sauraient souffrir, sans subir de dommages, d'interruption dans leur fonctionnement, particulièrement celles d'entre elles qui intéressent la défense nationale ».
L'arrêté précise également que « des listes supplémentaires d’usagers » peuvent être établies par les préfets, « en tant que de besoin ».
Risques multiples
Les installations d’eau et d’assainissement ne figurent donc pas dans cet arrêté, malgré les tentatives de la FNCCR auprès de la Direction de l’eau et de la biodiversité de faire évoluer la réglementation, explique à Maire info Régis Taisne, chef du département Cycle de l’eau à la FNCCR. « Dans certains départements, il a été possible de négocier avec les préfets et Enedis que certaines installations soient considérées comme points de livraison prioritaire, mais dans d’autres, avec y compris de grandes agglomérations, les préfets disent ‘’non, vous n’êtes pas dans la liste’’ ».
Pourtant, un arrêt de plusieurs heures de l’approvisionnement en énergie de ces installations pourrait avoir de graves conséquences. « Pour l’eau potable, les conséquences d’un arrêt de production, dans les hôpitaux par exemple, sont évidentes, explique Régis Taisne. Pour l’assainissement, si les pompes s’arrêtent, c’est de la pollution qui va directement dans le milieu naturel ». Sans compter, enfin les risques pour la sécurité civile : dans les agglomérations, l’essentiel des points d’eau utilisés par les pompiers sont alimentés par le réseau d’eau potable.
Situations variables
Identité numérique
La Cour des comptes se penche sur le virage numérique d'IN Group, spécialiste de l'identité
usine-digitale.fr - Alice Vitard
Publié le 20 septembre 2022
Acteur traditionnel de l'émission des documents d'identité en France, IN Groupe a entrepris son virage numérique avec en ligne de mire l'identité numérique. La Cour des comptes estime qu'à cette occasion, l'entreprise détenue par l'Etat doit s'interroger sur sa position monopolistique et définir une stratégie pour de ne pas se faire dépasser par la concurrence.
La Cour des comptes a interrogé Bruno Le Maire, le ministre de l'économie, et Gérald Darmanin, ministre de l'intérieur, sur la position d'IN Groupe. Cette entreprise de droit privé, détenue à 100% par l'Etat, est spécialisée dans la fabrication de documents sécurisés (carte d'identité et passeport) et fournit des applications d'identification. C'est son virage numérique qui interroge particulièrement les magistrats financiers.
De nouveaux concurrents
Comme l'explique la Cour des comptes, IN Groupe investit dans le domaine de l'identité numérique souveraine et vise de « nouveaux marchés liés à la confiance numérique et à la sécurité de l'identité ». En revanche, elle ne participe pas au projet d'application mobile « France Identité ». Or, elle doit désormais faire face à "des concurrents aux surfaces financières très supérieures à la sienne », ce qui soulève « la question des synergies complémentaires à mettre en œuvre avec des sociétés concurrentes, partenaires et/ou clients, actives dans ce secteur et au capital desquelles l'Etat est également présent ».
L'autorité financière demande donc au gouvernement de préciser la stratégie de développement d'IN Groupe afin de lui permettre de « saisir les opportunités du développement des marchés de l'identité numérique sécurisée, tout en prenant en compte les enjeux de sécurité et de souveraineté économiques, liés à ses activités monopolistiques ».
Renforcer la position française sur le marché
Les deux ministres ont répondu à cette sollicitation. Bruno Le Maire a acquiescé aux remarques formulées par la Cour des comptes. En effet, il note que « les perspectives de création d'une identité numérique européenne (…) fournissent une incitation supplémentaire au renforcement de la position française sur ce marché ». A ce titre, l'Agence des participations de l'Etat (APE) – veillant aux intérêts patrimoniaux de l'Etat – étudie actuellement « les scénarios de développement, de partenariats et d'alliances potentielles » pour réussir à créer un acteur « d’une taille critique pour faire face à la concurrence ».
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/la-cour-des-comptes-se-penche-sur-le-virage-numerique-d-in-group-specialiste-de-l-identite.N2045502
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NuID lance un écosystème alimenté par le jeton Kii pour donner aux utilisateurs le droit de contrôler leur identité numérique
businesswire.com - Communiqué
Publié le 20 septembre 2022
GEORGE TOWN, Îles Caïman--(BUSINESS WIRE)--NuID, une solution d'authentification et d'identité décentralisée, annonce aujourd'hui le lancement de l'écosystème Nu Identity (NuID).
« Cet écosystème donnera aux utilisateurs la possibilité de posséder, de contrôler et d'autoriser efficacement l'utilisation des données liées à l'identité et permettra aux entreprises de devenir des « consommateurs »
L'écosystème offrira aux internautes la possibilité de posséder et de contrôler leur identité numérique en utilisant des services basés sur la solution d'authentification à connaissance nulle de NuID.
L'écosystème Nu Identity est alimenté par Kii, un nouveau jeton utilitaire, dont la vente publique commence aujourd'hui. La société utilise LATOKEN comme rampe de lancement pour son IEO et lancera le jeton en partenariat avec la fondation Kii .
Les détenteurs de jetons Kii seront les premiers à accéder à l'écosystème NuID, qui donne aux utilisateurs le pouvoir de choisir les données d'identification qu'ils veulent partager sur le Web, et avec qui ils les partagent. Les détenteurs de jetons peuvent utiliser les jetons Kii pour enregistrer leurs identifiants d'authentification sur une blockchain publique, émettre des attestations de données, accéder aux futurs cas d'utilisation sur l'identité dans l'écosystème, etc. Cela comprend, sans toutefois s'y limiter, le KYC et la vérification d'identité, l'émission d'accréditations, les dossiers de santé, les actifs numérisés, les diplômes, les réclamations vérifiées et le stockage décentralisé des données.
« Cet écosystème donnera aux utilisateurs la possibilité de posséder, de contrôler et d'autoriser efficacement l'utilisation des données liées à l'identité et permettra aux entreprises de devenir des « consommateurs » de ces identités et des métadonnées y afférentes, et non l'inverse, ce qui augmentera le volume d'interactions plus respectueuses de la vie privée sur le Web », a déclaré Locke Brown, CEO et fondateur de NuID.
Lire la suite : https://www.businesswire.com/news/home/20220919005151/fr/
Pour en savoir plus à propos de NuID (en anglais), veuillez visiter le site www.nuid.io
Cybersécurité
Loi sur la cyberrésilience
Publié le 15 septembre 2022
Cette page est une traduction automatique fournie par le service eTranslation de la Commission européenne afin d’aider la compréhension. Veuillez lire les conditions d’utilisation. Pour lire la version originale, consultez la page source.
La proposition de règlement relatif aux exigences de cybersécurité applicables aux produits comportant des éléments numériques, connue sous le nom de «loi sur la cyber-résilience», renforce les règles en matière de cybersécurité afin de garantir une plus grande sécurité des produits matériels et logiciels.
Les produits matériels et logiciels font de plus en plus l’objet de cyberattaques réussies, entraînant un coût annuel de la cybercriminalité estimé à 5.5 milliards d’euros d’ici à 2021.
Ces produits souffrent de deux problèmes majeurs qui entraînent des coûts supplémentaires pour les utilisateurs et la société:
- un faible niveau de cybersécurité, qui se traduit par des vulnérabilités généralisées et la fourniture insuffisante et incohérente de mises à jour de sécurité pour y remédier, et
- les utilisateurs ne comprennent pas suffisamment les informations et n’y ont pas accès, ce qui les empêche de choisir des produits possédant des propriétés adéquates en matière de cybersécurité ou de les utiliser de manière sécurisée.
Alors que la législation existante relative au marché intérieur s’applique à certains produits comportant des éléments numériques, la plupart des produits matériels et logiciels ne sont actuellement couverts par aucune législation de l’UE traitant de leur cybersécurité. En particulier, le cadre juridique actuel de l’UE ne traite pas de la cybersécurité des logiciels non intégrés, même si les attaques de cybersécurité ciblent de plus en plus les vulnérabilités de ces produits, ce qui entraîne des coûts sociétaux et économiques importants.
Deux objectifs principaux ont été définis pour assurer le bon fonctionnement du marché intérieur:
Lire la suite : https://digital-strategy.ec.europa.eu/fr/library/cyber-resilience-act
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Cybersécurité : Bercy souhaite encourager les assureurs à couvrir les rançons
Publié le 21 septembre 2022
Le ministère de l'Economie a acté dans un rapport le principe d'indemnisation des rançons payées par les entreprises visées par cyberattaques, à condition qu’elles portent plainte. Le point avec le réseau de courtage Nousassurons.
Depuis le 7 septembre, dans le cadre du projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur, le ministère de l’Economie a acté dans un rapport le principe d’indemnisation des rançons payées par les entreprises visées par cyberattaques, à condition qu’elles portent plainte. Il s’agit d’encourager les assureurs à prendre en charge le paiement de ces rançons pour que les entreprises soient mieux couvertes. Une véritable avancée pour le secteur de l’assurance, à l’instar du réseau de courtage en assurances spécialisés dans les risques d’entreprises Nousassurons qui y voit une nécessité.
Selon Bercy, la rançon moyenne réclamée atteint 6 400 euros en 2021. © Michael Geiger / Unsplash
Convaincre les assureurs réticents
« Cette clarification apportée par le gouvernement va permettre aux assureurs traditionnels qui étaient réticents, d’inclure le paiement des rançons dans les garanties des risques cyber, au bénéfice des assurés, des dirigeants des entreprises de toutes tailles dont l’activité peut être totalement paralysée en cas d’attaque cyber », analyse Jérôme Robin, président de Nousassurons.
Un risque de plus en plus élevé
Du côté des entreprises, cette décision pourrait également les convaincre de se prémunir contre les cyberattaques. « Trop peu d’entreprises sont couvertes pour le risque cyber car cela représente un coût supplémentaire, alors même que le risque de piratage informatique est désormais plus élevé que le risque incendie avec, en outre, des conséquences plus importantes. Car, contrairement à un incendie, qui ne touchera qu’un entrepôt ou un bureau, une cyberattaque peut toucher l’ensemble du réseau et donc des sites d’une entreprise ! », prévient Sonia Blanchard, responsable des risques d’entreprises chez Nousassurons.
Des coûts élevés en cas d’attaque
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Webinar : l’importance de la cybersécurité dans les organisations
Par Valentin Cimino - @ciminix
Publié le 19 septembre 2022 à 11h10
DiliTrust vous propose d’assister à un webinar le 21 septembre 2022 de 9h30 à 10h30 pour comprendre comment mieux anticiper les cyberattaques et partager des bonnes pratiques digitales afin de renforcer la cybersécurité.
Les cyberattaques n’ont jamais été aussi nombreuses qu’aujourd’hui. L’année dernière, l’Anssi (l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information) faisait état d’une augmentation de 255 % du nombre de ransomwares. En 2021, nous savons également qu’il y a eu 9,75 millions d’attaques DDoS. Les cybercriminels sont de plus en plus actifs et tous les secteurs sont désormais concernés. Pour tenter de mieux anticiper le cyber-risque au sein de votre organisation, DiliTrust vous propose d’assister à un webinar le 21 septembre 2022 à 9h30.
La démocratisation du digital dans les entreprises a bouleversé les modes de travail. Une tendance qui pénètre toutes les strates de l’entreprise. Ce monde du travail de plus en plus numérique fait émerger de nouvelles opportunités, mais aussi de nouveaux risques. Lors du webinar du 21 septembre, Sylvie Jonas, Avocate et experte en IT, data et cybercriminalité sera aux côtés d’Olivier Jochem, Fondateur de OJGovExpert et de Bénédicte Sess Tchotch, Responsable Marketing chez DiliTrust ainsi que Cyril Godet, Directeur de l’Expertise juridique et des Partenariats seront réunis pour vous éclairer sur les bonnes pratiques à adopter en entreprise afin de rappeler l’importance de la cybersécurité dans les organisations.
Lire la suite : https://siecledigital.fr/2022/09/19/webinar-limportance-de-la-cybersecurite-dans-les-organisations/
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La France décroche la troisième place du challenge européen de la cybersécurité
ssi.gouv.fr - Communiqué Roxane ROSELL
Publié le 19 septembre 2022
Pour sa quatrième participation, la France décroche la troisième place à l’European Cybersecurity Challenge (ECSC), qui s’est tenu les 14 et 15 septembre 2022 à Vienne. Cette compétition européenne a opposé 28 équipes nationales composées de jeunes hackers éthiques. Rendez-vous en 2023 pour la prochaine édition qui aura lieu en Norvège !
Depuis plusieurs années, la France participe à l’ECSC qui rassemble à chaque édition plus d’une vingtaine de pays européens et leurs équipes nationales composées de jeunes hackers éthiques, âgé(e)s de 14 à 25 ans. Ce challenge permet aux nouveaux talents européens de la sécurité numérique de se mesurer les uns aux autres, avec des séries d’épreuves variées (cryptographie, reverse engineering, recherche de vulnérabilité, etc.). Pendant plusieurs jours, leurs compétences et qualités sont été mises à rude épreuve.
Les joueurs de l’équipe France ont été sélectionnés lors du France Cybersecurity Challenge (FCSC) organisé par l’ANSSI, compétition qui repose sur le format « Capture the flag » (CTF) consistant à résoudre plusieurs épreuves (crypto, reverse, Pwn, web, forensics, etc) afin de gagner des points. Les coachs ont repéré et sélectionné les meilleurs profils en prenant en compte leurs expertises, leur talent, leurs qualités humaines et leur sens du collectif.
En effet, pour accompagner, entraîner et préparer l’équipe lors du challenge, des professionnels de la SSI sont choisis comme « coachs » officiels de l’équipe. Tels des entraîneurs sportifs, ces coachs orientent et épaulent les joueurs, les conseillent sur la stratégie à adopter pour la priorisation des épreuves à résoudre, sans jamais néanmoins rentrer sur le terrain.
Lors de cette édition 2022, la France a décroché avec succès la troisième place du challenge, derrière les équipes allemandes et danoises. Parés de leur enthousiasme, de leur détermination et de leur bonne humeur, les joueurs de la Team France se sont distingués pendant dès le premier jour en prenant la tête du peloton et en alliant compétences individuelles et travail en équipe.
Guillaume Poupard, Directeur général de l’ANSSI, félicite l’équipe française : « C’est grâce à sa capacité à être agile et solidaire en faisant face à chaque défi que notre Team France signe un nouveau succès à l’European Cybersecurity challenge, en incarnant nos valeurs et en participant à notre rayonnement au niveau international. »
Le challenge européen en quelques mots
Lire le pdf : https://www.ssi.gouv.fr/uploads/2022/09/cp_anssi_ecsc_2022.pdf
RGPD
Amende record à l’encontre d’Instagram à la suite de l'intervention du Comité européen pour la protection des données
chil.fr - Communiqué
Publié le 15 septembre 2022
À la suite de la décision contraignante de règlement des différends du Comité européen pour la protection des données (CEPD) du 28 juillet 2022, l'autorité irlandaise de protection des données (DPA) a adopté sa décision concernant Instagram (Meta Platforms Ireland Limited - Meta IE) et a émis une amende record sur le fondement du RGPD.
La décision finale de la DPC fait suite à un contrôle diligenté de sa propre initiative concernant d’une part, la publication, par Instagram, des adresses électroniques et/ou des numéros de téléphone des enfants qui ont un compte professionnel Instagram sur leurs profils et d’autre part, le paramétrage public, par défaut, des comptes personnels Instagram des enfants.
Contrairement à l’analyse portée par l’autorité irlandaise dans son projet de décision, le CEPD a conclu que Meta IE traitait les données personnelles des enfants de manière illicite, c’est-à-dire sans base juridique, et a chargé l’autorité irlandaise de modifier son projet de décision afin d'établir un manquement à l'article 6-1 du RGPD.
Il s'agit de la première décision contraignante du CEPD portant sur l'un des piliers fondamentaux du droit européen de la protection des données : la licéité du traitement conformément à l'art. 6 du RGPD.
La décision contraignante du CEPD a été adoptée sur la base de l'art. 65 du RGPD, après que la DPC, en tant qu'autorité de contrôle principale, a déclenché la procédure de résolution des litiges concernant les objections soulevées par plusieurs autorités de contrôle concernées.
Lire le communiqué du CEPD : https://edpb.europa.eu/news/news/2022/record-fine-instagram-following-edpb-intervention_fr
Blockchain
SWIFT fait un pas supplémentaire vers la blockchain
siecledigital.fr - Zacharie Tazrout
Publié le 20 septembre 2022
L'un des systèmes de paiement international les plus populaires du monde souhaite développer son réseau grâce à la blockchain.
La Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication (SWIFT), société belge spécialisée dans la transmission d'informations pour la réalisation de virements bancaires, teste actuellement la technologie blockchain. Son objectif : réduire ses coûts de production et améliorer ses services en optimisant les solutions d'opérations sur titres qui permettent de gérer un titre financier (action ou titre de créance).
Un partenariat entre SWIFT et Symbiont pour se développer dans la blockchain
Afin de se développer dans la blockchain, SWIFT a annoncé s'être rapproché de Symbiont, une fintech spécialisée dans cette technologie pour les entreprises souhaitant franchir le pas. Si l'entreprise est connue pour son système de paiements, elle propose également des solutions pour la communication interentreprises. Les entreprises ont souvent tendance à partager des informations stratégiques pour les sociétés cotées en Bourse : versement de dividendes, arrivée de nouveaux actionnaires, fusions, scissions, etc.
Afin de rationaliser toutes ses opérations, SWIFT a annoncé dans un communiqué qu'elle allait se tourner vers la blockchain : « L’automatisation de ces communications s’est améliorée ces dernières années, mais elle dépend toujours fortement de processus manuels qui créent à la fois des coûts et des risques supplémentaires pour les acteurs du marché ». En août 2021, 55 des 100 plus grandes banques mondiales avaient investi dans la blockchain ou les cryptomonnaies.
Lire la suite : https://siecledigital.fr/2022/09/20/swift-fait-un-pas-supplementaire-vers-la-blockchain/
Intelligence artificielle
Pourquoi une intelligence artificielle évoluée voudra sûrement éradiquer l’Humanité
01net.com - Pierre Fontaine
Publié le 18 septembre 2022
Des chercheurs spécialisés en intelligence artificielle viennent de publier une étude dans laquelle ils partent du principe qu’une intelligence artificielle mue par une mission sans but fini et par des récompenses pourrait en venir à annihiler l’humanité pour servir ses propres intérêts.
Le réchauffement climatique vous effraie ? L’approche d’une météorite géante vous terrifie ? La pénurie d’énergie vous glace le sang ? Pas d’inquiétude, une intelligence artificielle avancée se sera très certainement débarrassée de l’Humanité d’ici là. Ce n’est pas une prédiction, mais la conclusion probable d’une étude très sérieuse co-signée par des chercheurs de la société Deepmind, filiale de Google spécialisée dans l’intelligence artificielle.
Qu’elles s’occupent pour le moment d’améliorer nos clichés photographiques, de calculer nos itinéraires et qu’elles conduiront bientôt nos voitures pour plus de sécurité ou de commodité, les intelligences artificielles sont toujours suspectées. Et si une IA avancée avait soudainement envie de se débarrasser des humains, comme dans de nombreux films de science-fiction ?
C’est sur les éventuelles raisons et étapes qui mèneraient à ce scénario que ces scientifiques se sont penchés. Ils ont produit leurs réflexions et conclusions dans un article intitulé Advanced artificial agents intervene in the provision of reward (Des agents artificiels avancés interviennent dans l’attribution de récompense) publié par la revue AI Magazine, le mois dernier. Leur réflexion et le cheminement que pourrait suivre l’intelligence artificielle en question sont aussi détaillés par étapes et plus sommairement dans un ensemble de documents disponibles ici.
Motiver l’apprentissage par les récompenses
Tout part du principe que les modèles d’intelligence artificielle, notamment les GAN, pour Generative Adversarial Networks, reposent sur un système de récompenses. Une partie de la structure de l’intelligence artificielle observe la production de l’autre partie de l’IA, et lui donne une note en fonction de ses résultats. Cette note, cette récompense, est une incitation qui contribue au processus d’apprentissage et aiguillonne l’intelligence artificielle dans la bonne direction, celle de l’objectif qu’on lui a fixé.
Lire la suite : https://www.01net.com/actualites/pourquoi-une-intelligence-artificielle-evoluee-voudra-surement-eradiquer-lhumanite.html
Métavers
Les chiffres-clés autour du métavers
fr.cryptonews.com - Corinne R.
Publié le 18 sept. 2022
Le concept de métavers continue de faire des vagues et les analystes considèrent qu’il s’agit sans doute d’une des tendances-clés de ces prochaines années. La plupart des plus grandes organisations du monde ont modifié leurs modèles d'entreprise et effectué un pivot complet pour se préparer à cet avenir. Construire et définir le métavers sera un travail de longue haleine, dont les résultats ne seront sans doute pas visibles avant longtemps. Malgré tout, les statistiques présentées dans cette compilation montrent que les efforts autour du métavers n’ont pas diminué, en dépit du ralentissement du marché.
Capitalisation de marché : chiffres actuels et projections
- En 2021, la capitalisation boursière des entreprises de métavers du Web 2.0 était de 14,8 trillions de dollars, selon les données de Statista.
- La taille de marché du secteur s'élève à 478 milliards de dollars en 2022, soit une hausse de 22 % par rapport à 2021. Les projections de Statista indiquent que ce chiffre devrait atteindre 678,80 milliards de dollars de revenus en 2030.
- Les chiffres projetés par d’autres analystes sont nettement plus optimistes : Bloomberg par exemple, estime que le chiffre d'affaires mondial du secteur pourrait atteindre 800 milliards de dollars d'ici 2024.
- Par ailleurs, toujours selon Statista, 33% des entreprises interrogées sont prêtes à investir 10% à 20% de leur budget dans le métavers, 17% d'entre elles affirmant qu'il s'agit d'un investissement prioritaire. 6% des entreprises sont prêtes à y consacrer 6% ou moins de leur budget total à partir de 2022.
- Les analyses régionales montrent que le marché nord-américain devrait enregistrer une croissance rapide en raison de la présence de grandes entreprises. Par ailleurs, en décembre 2021, 74 % des adultes américains avaient déclaré envisager de rejoindre le métavers.
Les ventes d’actifs sur le métavers
Lire la suite : https://fr.cryptonews.com/exclusives/les-chiffres-cles-autour-du-metavers.htm
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Comment le metavers pourrait créer jusqu’à 20 000 emplois en France d’ici 2023
francetvinfo.fr - Philippe Duport
Publié le 19 septembre 2022
On parle de plus en plus de cette version augmentée de l’internet. Mais le metavers, ce sont aussi des emplois. Le thème est au centre d'un salon qui se tient à partir du lundi 19 septembre à Paris.
Le salon SME, au Palais des Congrès à Paris lundi 19 septembre et mardi 20 se penche sur les metamétiers. Des emplois qui sont en train de sortir de terre et qui vont devenir réalité dans les mois – ou seulement les mois – à venir. Selon Pierre Paperon, président de l’association France Meta, on peut tabler sur 10 à 20 000 emplois en France liés au metavers d’ici un an et un million dans le monde à l’horizon 2030.
Les plus grandes entreprises qui se sont impliquées dans le metavers sont dans deux secteurs : le luxe et les équipements sportifs. Le trio gagnant est à ce jour Nike, qui a réalisé 140 millions d’euros de chiffre d’affaires dans le metavers, Gucci et Adidas. Côté français, Carrefour a pris un espace dans l’internet du futur. Et d’après Pierre Paperon, toutes les grandes entreprises sont en train de mettre des équipes en place pour se lancer dans ce nouvel univers.
Des nouveaux métiers
Ces metamétiers sont, en première ligne, avec les metaagencies, ces agences spécialisées qui vont faire du conseil, de la conception et du développement. Elles vont permettre aux entreprises d’avoir une place dans le metavers. Mais il va y avoir aussi des metacourtiers ou des metaagents immobiliers qui vont permettre d’acquérir les meilleurs endroits dans le metavers aux entreprises qui voudront y être présentes. On va aussi trouver les concepteurs de site, ceux qui vont concevoir et développer les boutiques du metavers. Car il va falloir inventer leur devanture, penser la circulation des personnes à l’intérieur : dans le metavers, vous aurez d’autres personnes autour de vous. Et des spécialistes pourraient alors voir le jour encore, comme les metaassureurs, pour assurer les biens que vous allez acquérir en NFT. Enfin, des metaavocats et des metamédiateurs pour régler les litiges qui vont apparaître.
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Métavers : Orange mise sur une alliance européenne pour être de l'aventure
zdnet.fr - Pierre Benhamou
Publié le 23 septembre 2022
Réseaux : Orange s'est associé à Deutsche Telekom, Telefónica, Vodafone et au spécialiste de la communication holographique Matsuko pour développer les cas d'usages sur cette technologie d'avenir.
Si Meta (ex-Facebook), Microsoft et bien d'autres géants du numérique souhaitent surfer sur le metavers pour assurer leur pérennité à long terme, les opérateurs européens ne comptent pas être en reste et comptent bien sur une alliance de leurs différentes infrastructures pour faire partie de l'aventure.
Orange a ainsi annoncé cette semaine s'être associé à ses partenaires européens Deutsche Telekom, Telefónica et Vodafone pour développer leur propre plateforme de communication holographique en s'appuyant sur l'application d'un spécialiste du domaine, la société Matsuko, fondée en 2017.
Basée sur l’interconnexion des serveurs edge computing des différents opérateurs européens ayant pris part à l'expérimentation, cette plateforme doit permettre à ses utilisateurs d’établir une session de communication holographique à l'aide de la caméra d'un smartphone 5G, pour apparaître face à ses interlocuteurs dans la peau d'un hologramme en 3D.
"Ce n'est plus de la science-fiction"
"L’hologramme constitué offre une expérience immersive grâce à sa projection dans un environnement virtuel ou en superposition de l’environnement réel, à travers des lunettes de réalité augmentée ou des casques de réalité virtuelle", font valoir les quatre opérateurs européens. Et d'indiquer que l'apport de la 5G et du edge computing permettent désormais de passer outre les "problèmes liés au réseau qui nuisaient autrefois à la fluidité et à l’aspect naturel des expériences holographiques".
Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/metavers-orange-mise-sur-une-alliance-europeenne-pour-etre-de-l-aventure-39947584.htm