Mobilité
Les transports publics, toujours plus chers, toujours moins rentables
lemonde.fr - Olivier Razemon
Publié le 09 Octobre 2022
« Le ratio recettes /dépenses ne cesse de se dégrader ». C’est un cri d’alarme lancé ce mercredi 9 octobre, lors d’une conférence de presse, par les acteurs du transport public, SNCF, RATP, Keolis ou Transdev, qui gèrent les réseaux locaux ou régionaux (à lire dans Ville, rail et transport). Selon l’Union des transports publics (UTP), qui réunit les professionnels du secteur, « la demande de transport croît plus vite que les recettes ». Le fameux ratio est passé de 39% en 2002 à 31,5% en 2012, alors qu’en Allemagne, qui fait toujours figure de référence, en France, quand on parle efficacité, le même ratio est passé de 41,9% à 49,1% pendant la même période.
Disette. Les trois sources de financement qui permettent aux bus, métros et tramways de circuler se tarissent peu à peu, détaille l’UTP.
1/ Le « versement transport », cet impôt assis sur la masse salariale et versé par les employeurs au motif que les transports publics permettent aux salariés d’aller au travail, n’augmente plus. Les collectivités qui se risquent à donner un coup de pouce au taux du « VT » se heurtent aux récriminations du patronat local et du Medef (détails ici). En outre, « la moitié des trajets ne concerne pas les allers-retours entre domicile et travail. Il n’est pas forcément légitime de faire payer les employeurs », reconnaît Jean-Marc Janaillac, PDG du transporteur Transdev et président de l’UTP.
2/ Dans un contexte de vaches maigres, le budget que les collectivités consacrent aux bus et autres trams est contraint. Il n’y a, en la matière, rien à attendre de l’État. « Les dotations de l’État sont gelées jusqu’en 2016 », rappelle l’UTP.
3/ Reste le prix du ticket. Là, on touche à quelque chose d’ultra-sensible. « Le bus est trop cher », « Tu te rends compte, le prix d’un carnet a encore augmenté », entend-on souvent. L’UTP affirme le contraire, chiffres à l’appui. Le prix moyen du ticket unitaire, entre 2003 et 2013, est tombé un peu en-dessous de 1,20€, en euros constants. Le prix de l’abonnement mensuel a baissé de 1% et celui de l’abonnement annuel de 6%.
Lire la suite : https://www.lemonde.fr/blog/transports/2013/10/09/les-transports-publics-toujours-plus-chers-toujours-moins-rentables
•••
Île-de-France : dès ce lundi, votre smartphone Android pourra servir de titre de transport
tf1info.fr - Matthieu DELACHARLERY
Publié le 14 octobre 2022
Dès ce lundi 17 octobre, il sera possible d’acheter un ticket de métro ou un abonnement Navigo directement depuis un smartphone Android.
La fonctionnalité devrait être disponible sur les iPhones et AppleWatch d’Apple dans le courant de l'année 2023.
Terminus en vue pour le ticket de métro parisien ! Après plus de 120 ans de service, la petite languette en carton va disparaître au profit d’alternatives numériques comme l’utilisation des smartphones. A partir de ce lundi 17 octobre, il vous sera possible d’acheter un ticket de métro ou un forfait Navigo directement depuis votre téléphone Android, indique le site d'informations sur les nouvelles technologies Numerama. Pour les iPhones d’Apple, en revanche, il faudra patienter jusqu’à l’été 2023, précise le média en ligne.
Les billets à l’unité devraient continuer à circuler au moins jusqu’en 2024.
Ile-de-France Mobilités (IDFM), l’opérateur qui gère le système de transport de la région parisienne, a commencé depuis plusieurs années à réduire le nombre de stations dans lesquelles il est possible d’acheter un carnet et de nombreux tourniquets ne lisent plus les tickets en carton. Il faudra s’y faire, même si les billets à l’unité devraient continuer à circuler au moins jusqu’en 2024.
La fonctionnalité existait déjà, mais uniquement pour ceux équipés d'une carte SIM NFC Orange ou Sosh, ou bien d'un smartphone Samsung équipé de la technologie NFC. Désormais, tous les appareils Android sont compatibles.
Pour utiliser ce service, il faudra installer sur votre smartphone la dernière version de l’application IDF Mobilités. Avant cela, assurez-vous que votre appareil est compatible (à partir de la version Android Oreo, lancé en 2017), et surtout qu’il est équipé de la technologie NFC (sans contact entre la borne et le téléphone). Lors de l’installation, une autre application, Mes Tickets Navigo, sera installée. Comme l’explique Numerama, "il s’agit d’un service qui fonctionne en arrière-plan pour permettre au smartphone d’être reconnu par les bornes chargées de la validation". A noter aussi qu’en cas de perte de votre téléphone, vous perdrez également vos titres de transports.
Découvrez la liste des titres disponibles
•••
« La tendance du MaaS appelle chaque territoire à repenser son offre de mobilité sur le plan tarifaire et environnemental »
www.tomtravel - Carole Pezzali, Partner chez Wavestone
Publié le 11 octobre 2022
Crise sanitaire, prise de conscience environnementale, développement d’applications MaaS, plusieurs facteurs ont modifié notre manière de nous déplacer aujourd’hui. Comment les territoires s’adaptent-ils à ces nouveaux comportements ? Quels sont les moyens de transports qui émergent ? Nous avons interrogé Carole Pezzali, Partner chez Wavestone en charge du pilotage de l’activité de conseil dans le secteur du Transport et des mobilités.
En tant que spécialiste des mobilités, quelles initiatives et quels changements de comportement avez-vous pu observer récemment ?
Avec la crise sanitaire, le sans contact a connu un nouvel essor dans les transports mais aussi de manière globale. L’achat de ticket par SMS s’est développé, ce qui a facilité l’accès aux transports en commun. L’usage du vélo, notamment électrique, s’est démocratisé également. Les solutions individuelles se sont multipliées, allant de pair avec une prise de conscience environnementale. On a aussi vu émerger des solutions MaaS (Mobility As A Service, ndlr) sous la forme d’applications telles que Bonjour RATP, SNCF Connect ou encore Citymapper. Cette mobilité servicielle permet désormais de rechercher un trajet, mais aussi de réaliser un achat et d’embarquer les titres de transport. La combinaison des modes de transport est devenue facile est souple. Cette tendance appelle chaque territoire à repenser son offre de mobilité sur le plan tarifaire et environnemental.
Les territoires français ont-ils pris en compte ces mutations ?
La mobilité douce va croître à condition que les municipalités et les régions réalisent les travaux nécessaires. La France est en retard par rapport à d’autres pays européens. Il faut désormais repenser la voirie pour laisser moins de place au moteur thermique, mais aussi installer des capteurs pour ajouter une couche d’intelligence. En ce sens, la ville de Singapour est un exemple. Des initiatives intéressantes existent néanmoins, comme celle de la Métropole Aix-Marseille-Provence qui veut agréger tous les outils dont les usagers ont besoin pour effectuer leurs trajets. Elle montre la nécessité de nouer des partenariats entre acteurs privés et publics afin que les usagers privilégient les transports en commun.
Faut-il que chaque territoire développe sa propre application ou proposer une application à l’échelle nationale ?
•••
Île-de-France Mobilités annonce le recrutement de 1000 agents de sécurité sur le réseau de transport
actu.fr - Olivia Kouassi
Publié le 11 Octàbre 2022
Pour renforcer la sécurité dans le réseau de transport francilien, Île-de-France Mobilités a annoncé le recrutement de 1 000 personnes dans les prochaines années.
Ils devraient être 5 000 à sillonner les couloirs du réseau de transports franciliens. Île-de-France Mobilités (IDFM) a annoncé mardi 11 octobre 2022 dans un communiqué son ambition de créer dans les prochaines années 1 000 postes supplémentaires dans le but d’améliorer la sécurité dans les transports en commun.
1 000 agents de sécurité en plus ?
IDFM, en charge de la gestion du réseau de transports en commun, consacre chaque année 160 millions d’euros aux enjeux de sécurité. C’est pour « améliorer » cette dernière que le groupe a annoncé la création de 1 000 postes d’ici 2026 soit une augmentation de 25 % du personnel en charge d’assurer la sécurité (4 000 agents sont actuellement en poste).
Ce sont ainsi 300 agents supplémentaires qui seront déployés dans les bus de grande couronne, 80 agents pour les lignes de trains, 100 agents de sécurité privée supplémentaires pour la RATP et 40 personnes rejoindre le groupe de protection et de sécurité des réseaux GPSR) de la RATP. IDFM aura également recours à l’embauche d’agents privés, dont une quarantaine dans le cadre du prolongement du RER E, mais également 400 pour les bus de Paris et petite couronne dans le cadre des délégations de service sublic attribuées. Ils seront eux déployés sur le territoire en 2025.
Création d’une brigade régionale de sécurité
Lire la suite : https://actu.fr/societe/ile-de-france-mobilites-annonce-le-recrutement-de-1000-agents-de-securite-sur-le-reseau-de-transport_54427661.html
•••
Mobilité autonome : le programme européen AVENUE se termine à Lyon
enviscope.com - Michel Deprost
Publié le 11 octobre 2022
Le projet AVENUE est l’un des projets européens les plus ambitieux et les plus avancés en matière de mobilité autonome. La clôture du programme auquel a participé Navya , aura lieu le 20 octobre au stade de Décines.
AVENUE (“Autonomous Vehicles to Evolve to a New Urban Experience”) fait partie du programme de financement de la recherche et de l’innovation Horizon 2020 de l’Union européenne. C’est l’un des projets les plus avancés et les plus ambitieux de l’Union dans le domaine de la mobilité autonome. L’objectif du programmes est de mettre en place et de mener des essais à grande échelle de véhicules autonomes dans les centres urbains et de les connecter aux réseaux de transport public existants
L’évènement de clôture du projet se tiendra le 20 octobre de 10h à 15h30 au Groupama Stadium de Décines-Charpieu. Il rassemblera de nombreux acteurs publics et privés du monde de la mobilité et du transport. L’ensemble des partenaires du projet AVENUE présenteront leurs réalisations et avancées technologiques après quatre ans de collaboration et de nombreux déploiements réussis de services de transports publics autonomes et à la demande.
Treize navettes Autonom® Navya ont été déployées dans huit villes européennes dont Lyon, Genève, Luxembourg, Copenhague, Esch-sur-Alzette et Uvrier. Ces navettes ont transporté 60 000 passagers et parcouru plus de 80 000 km. L’évènement de clôture permettra de mettre l’accent sur le rôle des navettes autonomes au sein de réseaux de transports existants et de dresser le bilan et l’état de l’art de la mobilité autonome européenne.
Le coordinateur du projet AVENUE, Dimitri Konstantas prononcera le discours d’ouverture. Les participants pourront essayer l’une des fonctionnalités phares du projet, le transport à la demande, lors d’un parcours à bord de l’une des deux navettes autonomes qui dessert la station de tramway au Stadium Parc OL à Décines.
Le projet AVENUE est financé par la Commission Européenne dans le cadre du programme HORIZON 2020 “Autonomous Vehicles to Evolve to a New Urban Experience”.
Clément Aubourg, responsable des véhicules autonomes de Keolis : « Depuis 6 ans que nous expérimentons ces navettes autonomes dans Lyon et dans le reste du monde, nous avons eu la possibilité de faire progresser la technologie. En partenariat avec les constructeurs, nous sommes en capacité de proposer ce type de service sur des routes beaucoup plus complexes qu’auparavant et évidemment en interopérabilité avec les autres modes de transports.C’est jcette multimodalité que nous mettons en avant dans des villes telles que Lyon pour bénéficier d’un service complémentaire à l’offre de transport existante. »
Lire la suite : https://www.enviscope.com/mobilite-autonome-le-programme-europeen-avenue-se-termine-a-lyon/
•••
Pass Navigo : Valérie Pécresse demande à l”Etat de reprendre à son compte la dette "Covid" des transports
france3-regions.francetvinfo.fr - Écrit par PDB / AFP
Publié le 11 octobre 2022
Face à l'explosion des coûts d'exploitation des transports publics franciliens, la présidente LR d'Île-de-France Mobilités (IDFM) a réclamé lundi à l'Etat de reprendre 2 milliards d'euros de sa dette liée à la crise sanitaire.
"Aujourd’hui, la balle est dans le camp de l’Etat", a jugé lundi Valérie Pécresse. La présidente du conseil régional d'Île-de-France a estimé pour 2023 à 950 millions d'euros les surcoûts de fonctionnement des transports franciliens liés à l'augmentation spectaculaire des tarifs de l'électricité. Pour y faire face, l'élue a rappelé avoir déjà réalisé 200 millions d'euros d'économie en interne.
Lors d'un conseil d'administration d'IDFM, Valérie Pécresse a obtenu un vote pour 100 millions d'euros supplémentaires de contributions des collectivités locales, dont 50 millions de la région Île-de-France et 30 de la mairie de Paris. L’élue a ajouté avoir obtenu 100 millions d'euros de la part de la SNCF : un remboursement de "surprofits" générés en 2020 et 2021 à travers le contrat la liant à IDFM.
La RATP rendra à l’autorité organisatrice des transports franciliens une somme du même ordre, en raison de son incapacité à réaliser ses services contractuels, notamment les lignes de bus qui souffrent de pénuries de conducteurs.
"Il nous reste donc 450 millions d'euros à trouver", a résumé Valérie Pécresse. Pour la présidente d’IDFM, une piste serait de "demander à ce que l'avance de l'Etat pour les pertes (dues au) Covid puisse être transformée en subvention". Soit 2 milliards d'euros de dette pour IDFM, a rappelé l’élue.
Si l'Etat acceptait, IDFM n'aurait ainsi plus à rembourser les quelque 130 millions d'euros prévus chaque année jusqu'en 2036. Le conseil a aussi demandé une baisse de la TVA sur les transports en commun à 5,5%, contre 10% actuellement. De quoi dégager 150 millions d'euros supplémentaires en 2023.
Des alternatives à une hausse du pass Navigo ?
Intermodalité
Élisabeth Borne annonce 110 millions d'euros de rallonge supplémentaires sur la DGF
maire-info.com - Franck Lemarc
Publié le 10 octobre 2022
Intervenant en clôture de la 32e convention de l'association Intercommunalités de France, la Première ministre a confirmé que la revalorisation de la DGF serait de 320 millions d'euros au lieu de 210 millions. Elle a également beaucoup insisté sur le rôle central du « tandem » préfet-président d'intercommunalité.
Après le « couple maire-préfet », très en vogue du temps de Jean Castex, voici le « tandem préfet-président d’intercommunalité ». Cela annonce-t-il un changement d’orientation du côté de l’exécutif ? Il est bien trop tôt pour le dire, mais il est clair que pendant les trois jours de la convention d’Intercommunalités de France, les ministres se sont succédé pour multiplier les déclarations d’amour aux intercommunalités, « échelon des projets structurants, (…) maîtres d’œuvre de la transition écologique sur les territoires » (Élisabeth Borne), « appelées à jouer un rôle croissant à l’avenir » (Caroline Cayeux). La ministre chargée des Collectivités territoriales a également déclaré, jeudi, que « les intercommunalités sont un véhicule privilégié de la mise en œuvre de leurs projets, en particulier concernant les aménagements que nécessitent les transitions écologique, énergétique et numérique, et qui dépassent le tracé communal ». Elle a exclu tout retour en arrière en matière de compétence eau et assainissement, évoquant seulement de possibles « ajustements ».
DGF et CVAE
Lors de son discours de clôture, la Première ministre s’est longuement attardée sur les questions financières. « Consciente » des difficultés que l’inflation provoque dans les collectivités et les EPCI, Élisabeth Borne a annoncé que le gouvernement avait décidé d’une réponse « plus forte » que celle initialement prévue : « Dans un premier temps, une hausse de DGF de 210 millions d'euros a été annoncée. (…) J’ai décidé que cette hausse serait portée à 320 millions d’euros ». Cette augmentation de l’augmentation devrait permettre à « 95 % des collectivités » de voir leur dotation « se maintenir ou augmenter ». Selon l'amendement gouvernemental qui a été déposé au projet de loi de finan
Deep Tech
Les deep tech à l'honneur de France 2030, un plan à 30 milliards pour ré-industrialiser le pays
usine-digitale.fr - Léna Corot
Publié le 12 octobre 2022
Les deep tech sont à l'honneur du plan France 2030. Emmanuel Macron a dévoilé un plan visant à faire émerger les champions technologiques de demain, favoriser l'émergence d'industries sur le territoire et diminuer la dépendance de la France (et de l'Europe) vis-à-vis des puissances étrangères. Les deep tech, de jeunes entreprises qui planchent sur des innovations de rupture issues du monde académique et de la recherche, sont au coeur de ce plan. Mais avant cela il convient de sécuriser l'approvisionnement en semi-conducteurs, maîtriser les technologies numériques et assurer la formation des "talents" de demain.
Une dizaine d'objectifs, cinq grands sujets à sécuriser et une synchronisation de l'approche à l'échelle européenne. Le plan "France 2030" présenté par Emmanuel Macron mardi 12 octobre 2021 vise à renforcer la France sur le plan industriel et dans des secteurs jugés essentiels. "On ne va pas être leader dans tous les domaines, clame Emmanuel Macron. Il y a quelques secteurs où l'on peut prendre le leadership et quelques secteurs où l'on on est en retard mais qu'on ne peut pas abandonner car ils sont stratégiques. Il faut alors consolider nos parts de marchés".
Une enveloppe de 30 milliards d'euros est débloquée pour réindustrialiser le pays, innover et prendre ce leadership dans certains domaines. Le but final étant de réduire la dépendance de la France et de l'Europe aux autres puissances mondiales.
L'IMPORTANCE DES SEMI-CONDUCTEURS
Les 10 objectifs du plan France 2030 touchent à plusieurs filières industrielles et il est nécessaire de sécuriser en amont 5 grandes questions. La première est celle des matériaux : il faut garantir l'approvisionnement en plastique et métaux tout en investissant dans le recyclage et l'économie circulaire. Les questions de l'approvisionnement en terres rares ou en bois sont également essentielles. Les start-up au niveau du recyclage ou des matériaux innovants peuvent jouer un rôle essentiel.
Le deuxième élément essentiel concerne les composants et plus particulièrement les semi-conducteurs. Un défi énorme pèse actuellement sur la France, et plus globalement l'Europe, sur cette question. "L'Europe produit plus que 10% des composants électroniques mondiaux", rappelle Emmanuel Macron. Le but est de doubler la production électronique d'ici 2030 et d'avoir une feuille de route pour concevoir des puces électroniques de plus petites tailles.
Ce sujet touche plus globalement l'Europe qui cherche à établir une nouvelle fonderie sur son territoire. Les principaux producteurs sont situés en Asie ou aux Etats-Unis, et la pénurie mondiale a mis en exergue la dépendance de l'Europe vis-à-vis des producteurs étrangers. Or, plus l'industrie et la société se numériseront plus les semi-conducteurs seront essentiels. Une stratégie clé qui doit également s'étendre à la robotique ou à l'industrie 4.0.
CLOUD, IA, CYBERSÉCURITÉ… ET SOUVERAINETÉ
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/editorial/les-deep-tech-a-l-honneur-de-france-2030-un-plan-a-30-milliards-pour-reindustrialiser-le-pays.N1149227
Blockchain
Mais que fait EDF dans la blockchain de l’Ethereum ?
numerama.com - Aurore Gayte
Publié le 12 octobre 2022
Une histoire de nœud
Le fournisseur d’électricité EDF est investi dans la blockchain de l’Ethereum, à travers sa filiale Exaion. C’est un signe supplémentaire que les acteurs institutionnels s’intéressent de plus en plus à la crypto-monnaie.
C’est le média spécialisé The Big Whale qui l’a révélé le 11 octobre 2022 : EDF gère 150 nœuds Ethereum, à travers sa filiale Exaion. La nouvelle est de taille, les nœuds Ethereum jouant un rôle critique dans l’infrastructure et l’entretien de la blockchain. C’est surtout la première fois qu’un grand groupe français s’investit dans l’univers de la crypto-monnaie de la sorte, en participant activement à la sécurité d’une blockchain. Un symbole fort.
Mais, qu’est-ce qu’un nœud Ethereum ? Et, pourquoi l’implication d’EDF dans ce milieu est-elle si importante ? On fait le point.
Qu’est-ce qu’un nœud Ethereum ?
Afin de bien comprendre les enjeux, il faut revenir à la base : le fonctionnement de la blockchain de l’Ethereum. Cette dernière a récemment changé sa façon de fonctionner : le 15 septembre, The Merge a eu lieu et a fait passer la chaîne de bloc d’un système dit de proof of work à un système de proof of stake. Il n’y a désormais plus besoin de répondre à des calculs énergivores pour miner un nouveau bloc : il faut mettre une partie de ses possessions en ETH sous séquestre pour espérer gagner le droit de valider le nouveau bloc, et gagner en récompense une certaine somme de crypto-monnaie.
N’importe qui peut faire partie des validateurs — mais ces derniers suivent quelques obligations. Ainsi, « si vous voulez faire vous-même de la validation, vous devez obligatoirement gérer un nœud Ethereum », explique Stanislas Barthélémi, analyste chez Blockchain Partners, à Numerama. À noter que l’inverse n’est pas vrai : vous pouvez gérer un nœud sans être un validateur.
Un nœud Ethereum est, grossièrement, un ordinateur sur lequel la blockchain est enregistrée, c’est-à-dire toutes les transactions et tous les blocs validés dans le passé. Ce nœud permet également de « vérifier l’ensemble des transactions de chaque bloc, garantissant la sécurité du réseau et l’exactitude des données », comme l’explique Ethereum sur son site. C’est donc ce nœud qui donne aux validateurs la possibilité de créer un nouveau bloc, en approuvant les transactions.
Les nœuds et les validateurs jouent par conséquent un rôle primordial dans l’entretien de la blockchain de l’Ethereum.
Pourquoi l’implication d’EDF est importante
Lire la suite : https://www.numerama.com/tech/1142012-mais-que-fait-edf-dans-la-blockchain-de-lethereum.html
Sécurité nationale
Création de postes, cybercriminalité, amendes forfaitaires... ce que contient le projet de loi sécurité LOPMI
cnews.fr - Cnews avec AFP
Publié le 11 octobre 2022
Le projet de loi d'orientation et de programmation du ministère de l'Intérieur (Lopmi) est examiné à partir de ce mardi par les sénateurs. Voici les principales mesures contenues dans ce texte très fourni.
Vers une sécurité renforcée. Le Sénat entame mardi l'examen en première lecture du projet de loi d'orientation et de programmation du ministère de l'Intérieur (Lopmi), qui prévoit notamment une hausse du budget et un renforcement des effectifs supplémentaires.
Pour cette première étape au Parlement, le texte porté par Gérald Darmanin ne devrait pas rencontrer de difficultés majeures, dans un Hémicycle dominé par la droite. Plus de 200 amendements ont quand même été déposés, essentiellement par la gauche.
15 MILLIARDS D'EUROS POUR BEAUVAU
Le texte prévoit sur cinq ans, de 2023 à 2027, 15 milliards d'euros de crédits supplémentaires pour le ministère de l'Intérieur, par rapport aux crédits alloués en 2022. Le budget 2023 est déjà prévu en forte hausse (+6 %) à 22 milliards d'euros.
Près de la moitié des moyens sont dédiés à la transformation numérique du ministère.
8.500 POSTES DANS LA POLICE ET LA GENDARMERIE
8.500 postes seront créés sur le quinquennat, répartis entre la police nationale (52 %) et la gendarmerie (48 %). L'affectation de ces effectifs supplémentaires se fera en majorité au cours des deux premières années, pour répondre aux enjeux de sécurité de la coupe du monde de rugby (2023) et des Jeux olympiques et paralympiques (2024).
Onze nouvelles unités de forces mobiles «spécialisées dans l'intervention rapide pour mettre fin à des affrontements violents» seront créées. Et pour assurer la sécurité dans les zones rurales, 200 brigades de gendarmerie.
UN «17 CYBER» CONTRE LA CYBERCRIMINALITÉ
Lire la suite : https://www.cnews.fr/france/2022-10-11/creation-de-postes-cybercriminalite-amendes-forfaitaires-ce-que-contient-le-projet
Paris Région
La Région lance « Impact 2028 », sa nouvelle stratégie économique face aux grands défis de demain
iledefrance.fr - Communiqué
Publié le 11 octobre 2022
Dans un contexte de sortie de crise sanitaire et de relance économique, la Région a présenté, ce 10 octobre 2022, sa nouvelle stratégie économique. Élaborée collectivement et articulée autour de 6 axes, celle-ci doit permettre à l'Île-de-France, 1re région économique d'Europe, ses entreprises et tous les Franciliens de relever les grands défis de demain.
Impact 2028 - Développer l'économie francilienne
Pour répondre aux nouvelles problématiques et préoccupations que rencontrent sa population et ses entreprises, la Région a voté en 2022 son nouveau Schéma régional de développement économique d’innovation et d’internationalisation (SRDEII).
Après la « Stratégie #Leader » pour 2017-2021, voici « Impact 2028 » pour 2022-2028. Une nouvelle stratégie économique régionale dont l'objectif est de renforcer l’accompagnement aux entreprises franciliennes et de poursuivre sa dynamique collective au service des grands défis à venir.
Impact 2028 est le fruit de 8 mois de concertation et de co-construction avec les principaux acteurs de l’économie francilienne pour en définir les grandes orientations en faveur des entreprises, de l’emploi et de l’innovation.
Car si la Région est le chef de file de l'action publique en matière de développement économique et d'innovation, elle a souhaité élaborer cette stratégie avec et pour l'ensemble des Franciliens.
Impact 2028, pour une région résiliente, innovante et souveraine
Présentée dans un contexte de post-crise sanitaire et d’urgence écologique, la nouvelle stratégie compte, parmi ses enjeux majeurs, l’adaptation du territoire francilien et ses entreprises au changement climatique. L’ambition d’une économie francilienne bas carbone constitue d’ailleurs le socle du SRDEII 2022-2028.
Avec « Impact 2028 », la Région a l’ambition de fédérer et d’entraîner avec elle l’ensemble des acteurs du territoire : dirigeants de TPE, PME et ETI, grands groupes, fédérations professionnelles et consulaires, institution financières, établissements d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation, État, collectivités locales. Tous ensemble, ils favoriseront des valeurs de coopération et de compétition au service du développement économique de l'Île-de-France dans les années à venir.
Lire la suite : https://webmail.viaduc.fr/?_task=mail&_mbox=ADCET%2FRevue%20de%20presse%20ADCET%2FRP%20ADCET%20JUIN%202020
Télécommunications
Atos, Bouygues Telecom, Orange, Airbus et Capgemini retenus pour le Réseau Radio du Futur
investir.lesechos.fr - Agefi - Down Jones
Publié le 13 octobre 2022
PARIS (Agefi-Dow Jones)--Un consortium piloté par Airbus et Capgemini, les opérateurs de télécommunications Orange et Bouygues Telecom, ainsi que le groupe de services informatiques Atos ont été retenus par le ministère de l'Intérieur et des Outre-mer dans le cadre de contrats pour le développement du Réseau Radio du Futur (RRF) en France.
"Le Réseau radio du Futur (RRF) est la réponse de l'Etat pour moderniser les moyens de communication des acteurs de la sécurité et du secours", a indiqué le ministère jeudi dans un communiqué.
Avec le RFF, qui représente un investissement de plus de 700 millions d'euros, "la France va se doter d'un réseau de communication très haut débit (4G puis 5G) commun à l'ensemble des acteurs de la sécurité et du secours", a ajouté le ministère, en précisant que le RFF devrait être opérationnel en 2024.
Le groupe d'aéronautique et de défense Airbus et le spécialiste des services numériques Capgemini ont indiqué dans un communiqué distinct que le consortium qu'ils pilotent avait obtenu un contrat pour le lot 2 du RRF. Ce contrant représente un montant total de 500 millions d'euros, mais la répartition entre les différents acteurs concernés n'a pas été précisée.
Outre sa participation au groupement mené par Airbus et Capgemini, Atos a annoncé que le consortium qu'il mène a été sélectionné pour le lot 3 du RRF dans le cadre d'un contrat de 43 millions d'euros pour une durée de sept ans. "Atos et ses partenaires auront pour charge la conception et la livraison du système d'information et de gestion du réseau, portail clé qui assurera l'interface avec les usagers du RRF et la direction du RRF", a indiqué le groupe dans son communiqué.
Cybersécurité
Cyberattaque : comment Caen a évité le pire grâce à l’EDR d’HarfangLab
lemagit.fr - Valéry Rieß-Marchive, rédacteur en chef
Publié le 13 octobre 2022
La collectivité a profité des suites d’un démonstrateur en attente de contractualisation pour détecter les prémices du possible déploiement d’un rançongiciel. L’intrusion est avérée, le nettoyage en cours, mais le chiffrement a été évité. Et très probablement le vol de données aussi.
Il est 15h50, le 26 septembre, lorsque David Cauvin, RSSI de Caen, se penche sur la console de la solution de détection et de réponse sur les hôtes du système d’information (EDR, Endpoint Detection and Response) et y découvre deux alertes. L’une concerne le serveur de messagerie Exchange, l’autre un contrôleur de domaine de l’environnement Active Directory (AD). Dans les deux cas, l’alerte signale la présence d’une balise (beacon, en anglais) Cobalt Strike.
Sans attendre, le RSSI interpelle HarfangLab : en moins de cinq minutes, l’incident est pleinement qualifié. L’administrateur système est appelé sur le pont. Les équipes passent en gestion de crise. Car la situation est grave : ces balises permettent à un indélicat d’agir sur les machines concernées, sinon de les contrôler pleinement. À la clé : le risque du déploiement et du déclenchement d’un rançongiciel sur l’ensemble des machines liées au contrôleur de domaine concerné.
Une réaction rapide et salutaire
Les deux machines affectées ont été aussitôt isolées. Mais elles communiquaient avec l’infrastructure cloud d’HarfangLab. Pas question, donc, de se priver de ce lien de contrôle et, encore moins, des informations susceptibles d’être remontées des systèmes compromis. Celles-ci peuvent s’avérer précieuses pour connaître et comprendre les intrus. Et plus loin pour aider d’autres à s’en protéger.
Mais une fois ces informations sur l’attaquant collectées, la décision a été prise d’isoler tout le SI – en sanctuarisant les sauvegardes. Alors même qu’un conseil municipal était en cours. Les urgences n’attendent pas.
Il faut dire que les efforts de furtivité ne sont pas négligeables : la communication entre les balises et les serveurs de commande et de contrôle est passée par le protocole DNS ; la compromission initiale a mis à profit Tor. Et une vulnérabilité Exchange a été exploitée pour accélérer la cinétique d’attaque.
La décision de déconnexion n’est évidemment pas passée inaperçue. Le maire s’est exprimé sur le sujet. Et rapidement, l’information s’est, sans surprise, propagée à la presse locale. Au moins partiellement.
Au stade auquel la cyberattaque a été détectée, et interrompue, il apparaît très peu probable que les assaillants aient eu le temps d’exfiltrer des données. Mais la collectivité a eu de la chance. Et son RSSI le reconnaît sans peine.
•••
Cybersécurité : "La météo n'est pas très bonne", alerte le directeur général de l'Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information
Publié le 15/10/2022
Les cyberattaques de réseaux informatiques, d'entreprises ou encore d'hôpitaux contre rançon se multiplient et l'espionnage se développe, ont constaté les Assises de la cybersécurité, qui se sont déroulées jusqu'à vendredi à Monaco.
"La météo n'est pas très bonne objectivement", alerte samedi 15 octobre sur France Inter Guillaume Poupard, le directeur général de l'Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information (Anssi). Le constat a été dressé durant les Assises de la cybersécurité, qui se sont déroulées jusqu'à vendredi à Monaco. "Ce n'est pas une surprise", reconnaît-il notamment après les attaques récentes du centre hospitalier sud francilien à Corbeil-Essonnes ou encore le département de la Seine-Maritime.
Selon l'expert, invité de l'émission On n'arrête pas l'Eco, "plusieurs phénomènes se conjuguent". Tout d'abord : un phénomène criminel "qui continue de se développer" par le biais "d'attaquants qui cherchent à prendre le contrôle de réseaux informatiques, d'entreprises, d'hôpitaux… Un peu de n'importe qui finalement, pour ensuite les faire chanter et leur demander des rançons". Un modèle, d'après le directeur général de l'Anssi, qui s'est beaucoup développé depuis cinq ans, parfois de "manière extrêmement choquante, typiquement contre les hôpitaux". "C'est abject, il n'y a pas d'éthique. Ce sont vraiment des criminels de la pire espèce", dénonce Guillaume Poupard sur France Inter. "Des données de santé, ce sont des données sensibles et donc faire du chantage, ça va mettre une pression supplémentaire sur la victime", ajoute-il.
"Le numérique peut devenir une arme"
•••
Thales finalise l’acquisition de deux acteurs majeurs de la cybersécurité : Excellium et s21sec
thalesgroup.com - Communiqué
Publié le 11 Octobre 2022
Thales (Euronext Paris : HO), acteur majeur dans les hautes technologies et la cybersécurité, vient de finaliser l’acquisition de deux sociétés européennes de pointe en cybersécurité, S21sec (Espagne et Portugal) et Excellium (Belgique et Luxembourg), rassemblées au sein de la holding Maxive Cybersecurity. Ce rachat intervient après la signature, en mai 2022, d’un accord avec Sonae Investment Management.
Au Luxembourg et en Belgique, l’intégration d’Excellium, acteur connu dans la sécurité des systèmes d’information sur ses marchés domestiques, viendra renforcer la présence locale de Thales et générera de nouvelles opportunités de croissance grâce à une force de frappe de 160 experts de haut niveau dans un contexte où la cybermenace ne cesse de s’accroître.
Dans la péninsule ibérique, avec quelque 405 personnes réparties sur 9 sites, S21sec capitalisera aux côtés d’Excellium sur les activités de cybersécurité de Thales et sur sa présence internationale pour enrichir son offre.
Au travers de son vaste portefeuille cyber, qui a généré plus de 1 milliard d'euros de chiffres d’affaires en 2021, Thales intervient à tous les niveaux de la chaîne de valeur en proposant des solutions allant de l’évaluation des risques à la protection des infrastructures critiques avec, à l’appui, des capacités complètes de détection des menaces et de réponse.
« Excellium et S21sec renforceront la présence de Thales sur le marché très dynamique du conseil et des services managés en cybersécurité », a commenté Pierre-Yves Jolivet,vice-président solutions de cyberdéfense, Thales. « Notre intention est de nous appuyer sur les solides atouts d’Excellium et de S21sec, notamment en matière d’innovation, pour ajouter de la valeur à notre offre de solutions cyber, tout en veillant à ce que les clients d’Excellium et de S21sec bénéficient d’une continuité sur le long terme, de capacités de service améliorées et de solutions hautement performantes. »
Pour soutenir sa croissance dans ce domaine, Thales prévoit de recruter 1 000 experts en cybersécurité en 2022.
Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/groupe/press_release/thales-finalise-lacquisition-deux-acteurs-majeurs-cybersecurite
•••
Cybercriminalité : la France bientôt prête à sévir du côté de la crypto ?
fr.beincrypto.com - Laure Elizabeth Iacoucci et Matias Calderon
Publié le 12 octobre 2022
EN BREF
- Face à la récurrence de plus en plus serrée de la cybercriminalité, le Ministre de la Transition Numérique appelle à sévir.
- Les futures mesures devraient s'appliquer également à la crypto, où il faut s'attendre à des actions aussi protectrices que punitives.
- Pendant ce temps, la DeFi a battu son record d'incidents en une seule journée.
Les hacks et scams crypto se multiplient dans le monde entier. Face à la menace de plus en plus présente de la cybercriminalité, la France pourrait bientôt taper du poing sur la table.
Un gouvernement à l’assaut de la cybercriminalité crypto ?
La cybercriminalité crypto représente l’un des points noirs de l’Industrie. Scams et attaques ne cessent de se multiplier et le phénomène s’intensifie au fur et à mesure que les cours sortent de la crise. Alors que les victimes se comptent par centaines de milliers chaque semaine, que des entreprises comme Mt Gox se remettent à peine d’anciens piratages et que la DeFi est de plus en plus montrée du doigt pour ses problèmes de sécurité, la France pourrait devenir la pionnière de la lutte.
Au cours des jours précédents, l’entreprise McDonald’s France a vu ses données dérobées tandis que le Département de Seine-Maritime a fait l’objet d’une cyberattaque sur la plupart de ses services. Une goutte d’eau qui a manifestement fait déborder le vase puisque le Ministre de la Transition Numérique Jean-Noël Barrot a décidé de passer à l’action. Au cours d’une séance à l’Assemblée Nationale, ce dernier a alerté de l’urgence de protéger les réseaux français et surtout de punir les coupables face à des événements qui se multiplient.
Lire la suite : https://fr.beincrypto.com/politiques/116133/cybercriminalite-crypto-france-bientot-prete-sevir/
•••
Peut-on réellement échapper aux cyber-attaques ?
servicesmobiles.fr - La rédaction
Publié le 12 octobre 2022
Le rapport annuel "Global Incident Response Threat Report" fait un état des lieux de la cybercriminalité qui sévit de manière exponentielle comme nouveau moyen de pression. L’intelligence artificielle va permettre d'aller chercher l'attaquant en suivant ses traces !
Les problématiques liées à la sécurité ont existé de tout temps, en revanche, ce qui est nouveau, c’est la force de frappe des cybercriminels. Ainsi, dans un contexte géopolitique tendu, favorisant la recrudescence des cyberattaques, 65 % des personnes interrogées notent une hausse des cyberattaques depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Les cybercriminels intègrent désormais des deepfakes à leur arsenal de contournement des contrôles de sécurité. Le rapport révèle que deux tiers des répondants ont constaté l’utilisation de deepfakes dans le cadre d’une attaque, soit 13 % de plus que l’année précédente, l’e-mail étant par ailleurs le vecteur de choix. Les cybercriminels ne se limitent plus à des technologies de vidéo ou de voix synthétique dans le cadre de leurs opérations d’influence ou de désinformation. Désormais, ils utilisent des deepfakes pour compromettre les organisations et accéder à leurs environnements.
Face à un paysage toujours plus menaçant, les équipes de réponse aux incidents ne restent pas les bras croisés. Ainsi, 87 % des personnes interrogées affirment être parfois (50 %) ou très souvent (37 %) en mesure de contrer l’activité d’un cybercriminel. Notons également le recours à de nouvelles techniques, puisque trois quarts (75 %) des répondants utilisent désormais des patchs virtuels comme mesure d’urgence. Quoi qu’il en soit, plus les équipes de réponse aux incidents auront de visibilité sur la surface d’attaque élargie d’aujourd’hui, mieux elles sauront faire face aux pires scénarios. Cependant, cette situation n’est pas sans conséquence. En effet, 69 % des équipes informatiques ont envisagé de démissionner au cours des 12 derniers mois.
Attaques
Deux affaires récentes montrent que l’on ne peut pas vraiment échapper aux cyber-attaques. Victime d’un piratage massif au début du mois de septembre, la société mondiale de VTC Uber a dû mettre hors ligne une bonne partie de ses systèmes informatiques. Quant au géant Microsoft, il a été démontré que l’accès à son système de fichiers local ou distant était relativement poreux puisqu’il permettait de dérober les informations d’identification valides des utilisateurs de Teams…
Lire la suite : https://www.servicesmobiles.fr/peut-on-reellement-echapper-aux-cyber-attaques-83094
Énergie - Ecowatt
Sobriété énergétique. Comment agit la MEL pour "passer le Covid énergétique" ?
actu.fr -Amandine Vachez
Publié le 12 Octobre 2022
Lors du conseil métropolitain du 7 octobre 2022, la MEL a validé la signature d'une nouvelle charte, qui s'ajoute au dispositif global pour la sobriété énergétique. Détails.
Agir pour réduire massivement la consommation d’électricité : voilà un des ordres du jour du dernier conseil de la MEL. (Illustration / Pixabay)
En ces temps difficiles concernant les ressources et l’énergie, la Métropole Européenne de Lille (Nord) s’engage dans la sobriété énergétique. Lors du dernier conseil métropolitain, qui s’est tenu le vendredi 7 octobre 2022, la charte EcoWatt a été signée. Cette charte s’intègre à un plan plus général de la MEL pour réduire la consommation d’électricité sur le territoire.
Faire face
Agir massivement pour réduire la consommation. Voilà un des objectifs affichés par la MEL, en cette période de crise énergétique, causée par la guerre en Ukraine et les sanctions russes. « Il y a une logique double, dans les actions de la MEL pour réduire la consommation », appuie le président de la MEL. « Faire face à l’explosion des prix, et éviter un black-out total comme aux Etats-Unis. Après la crise Covid, on va devoir être capable de passer le Covid énergétique ».
Un baromètre en temps réel
Lire la suite : https://actu.fr/hauts-de-france/lille_59350/sobriete-energetique-comment-agit-la-mel-pour-passer-le-covid-energetique_54417475.html
5G
Le gouvernement veut accélérer le déploiement de la 5g industrielle en France
entreprises.gouv.fr - Communiqué
Publié le 12 octobre 2022
Stratégie d’accélération 5G : Jean-Noël Barrot veut accélérer le déploiement de la 5G industrielle en France et lance une consultation publique pour rendre les fréquences 5G plus accessibles aux industriels.
A l’occasion de l’événement « 5G x industrie 4.0 », organisé par la Direction générale des Entreprises (DGE), Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications a annoncé le renforcement des actions gouvernementales soutenant le développement de la 5G industrielle avec le lancement d’une consultation publique pour la révision des modalités d’accès à la bande de fréquence 2,6GHz et la mise en place d’un dispositif visant à la structuration des plateformes d’expérimentation et de campus fablab dédiés à la 5G industrielle sur l’ensemble du territoire national.
Six mois après la remise des conclusions de la mission 5G industrielle, la dynamique est enclenchée.
Six mois après la restitution des conclusions de la Mission 5G industrielle et deux ans après le lancement d’un premier appel à projet pour soutenir le développement d’usages de la 5G en France, l’événement « 5G x Industrie 4.0 » organisé par la Direction générale des Entreprises (DGE) avec les Comités Stratégiques de Filière (CSF) « Infrastructures numériques » et « Solutions Industrie du futur » a permis de faire un bilan des résultats des expérimentations d’usage de la 5G pour l’industrie menées en France. Le Gouvernement a lancé plusieurs mesures fortes depuis mars 2022 mises en œuvre par la DGE :
- - Un Appel à manifestation d’intérêt (AMI) France 2030 pour soutenir des projets de « Campus Fablab 5G industrielle » ;
- - Ouverture avec l’ARCEP d’un guichet d’expérimentations dans la bande 3,8-4GHz, lancement de la révision des modalités d’utilisation de la bande 2,6GHz ;
- - un appel à projets (AAP) France 2030 conjoint avec l’Allemagne sur les réseaux privés 5G pour l’industrie.
Le gouvernement s’engage à accélérer ses actions en faveur du développement de la 5G industrielle sur tout le territoire national
Afin de favoriser l’accès des industriels aux usages de la 5G et de faciliter le lancement de nouveaux projets, Jean-Noël Barrot a annoncé un double renforcement des initiatives gouvernementales.
- Facilitation de l’accès des industriels aux fréquences pour leurs projets 5G industrielle : lancement d’une consultation publique sur les modalités d’accès à la bande de fréquences 2,6GHz
Télécharger le communiqué de presse (PDF, 433.77 Ko)
Lire la suite : https://www.entreprises.gouv.fr/fr/presse/numerique/gouvernement-veut-accelerer-deploiement-de-la-5g-industrielle-france
•••
Villes internet souhaite prioriser la 4G dans les zones encore mal couvertes plutôt que la course à la 5G en zone dense
maire-info.com - Emmanuel Guillemain d’Échon
Publié le 13 octobre 2022
L'association Villes Internet appelle à un développement mieux maîtrisé des nouvelles technologies, de manière à assurer un numérique qui soit utile à tous - ce qui passe par une priorité donnée à la 4G et à la médiation numérique.
S’occuper des territoires sous-dotés avant ceux qui sont déjà fibrés : c’est en substance l’appel lancé par Villes internet, l’association des élus au numérique, qui lors de son dernier congrès, jeudi 6 octobre à Paris, a adopté une motion reprenant 29 propositions prochainement présentées à la Première ministre, Élisabeth Borne.
La première d’entre elles demande de se concentrer d’abord sur les zones blanches, tant au niveau du réseau mobile que d’internet, en « priorisant l’installation du réseau 4G dans les territoires non connectés plutôt que la course à la 5G en zone dense ».
« On est en 2022, et partout en France il y a encore de nombreux territoires qui ont des difficultés importantes de connexion à Internet » , s’est agacé Mathieu Vidal, président de Villes internet, même si celui-ci reconnaît que même dans les zones denses, « les réseaux sont de plus en plus sollicités, ce qui pose également la question de leur entretien et de leur maintenance ».
En ce qui concerne la fibre optique, il s’agit « d’encadrer le processus de déploiement et de maintenance des réseaux par les opérateurs en évaluant les pratiques et en contrôlant les sous-traitants. » C’est un sujet qui cristallise la colère des élus, confrontés aux erreurs de branchements et aux coupures sauvages, notamment en raison de « l’ubérisation » de la sous-traitance chez les opérateurs (lire Maire info des 11 mars).
La fracture numérique, qui est « tout sauf enterrée » , n’est pas qu’une question d’infrastructures, mais aussi d’aide à la formation de la population à l’usage du numérique, alors que toujours plus de services publics font l’objet d’une dématérialisation totale, que l’association voudrait voir temporisée par un « maintien systématique d’un guichet humain » .
D’où un appel, également, à « pérenniser les structures de la médiation numérique », avec notamment la garantie « d’un financement pluriannuel des conseillers numeriques France Services ».
Après un démarrage difficile, le dispositif a été plébiscité par les collectivités, mais celles-ci se posent depuis le début la question d’un soutien du gouvernement au-delà des deux années initialement prévues. Pour rappel, l’État finance la rémunération du conseiller numérique à hauteur de 50 000 euros sur deux ans (lire Maire info du 18 janvier 2021).
Intelligence artificielle
Intelligence artificielle : la solution pour lutter contre les embouteillages ?
buzzwebzine.fr - Nick Olaizola
Publié le 10 octobre 2022
Comment lutter contre la congestion routière dans les villes ? C’est la question que plusieurs start-ups et villes dans le monde tentent de résoudre. Actuellement, l’intelligence artificielle semble être la solution la plus prometteuse pour une plus grande mobilité routière.
Le but est d’améliorer le contrôle du trafic, notamment dans les villes hautement peuplées. Le développement d’un pays repose beaucoup sur la gestion du trafic. Si la circulation est fluide, les différents acteurs, entre autres économiques, peuvent être plus efficaces. Au contraire, les embouteillages augmentent considérablement les dépenses. Pourtant, il y a souvent une congestion lors des heures de pointes, surtout dans les grandes villes. L’un des principaux problèmes se trouve dans les feux de circulation qui n’ont aucune capacité d’adaptation. C’est là que l’intelligence artificielle (IA) et l’Internet des objets (IoT) entrent en jeu.
L’évolution des feux de circulation
Les routes ont depuis longtemps permis à l’être humain d’accroître sa mobilité. Malheureusement, les personnes qui les empruntent se font de plus en plus nombreux, ce qui engendre des embouteillages. D’ailleurs, le trafic ne concerne pas uniquement les véhicules. En effet, les piétons et les cyclistes sont également impliqués dans ce problème de circulation.
Si les véhicules n’ont eu de cesse d’évoluer en cent ans, le contrôle du trafic, lui, peine à suivre le rythme. Le premier feu de signalisation électrique a vu le jour en 1914 dans la région de Cleveland. En ce temps, il ne présentait que deux couleurs : le rouge et le vert. La couleur jaune ou orange ne fît son apparition qu’en 1920. Elle a pour but de donner aux conducteurs un instant pour pouvoir s’arrêter. Cet ajout a ainsi permis de favoriser la sécurité sur la route. Par la suite, les feux de signalisation ont reçu un minuteur. Bien sûr, cette innovation a supprimé le travail de plusieurs agents. Toutefois, la ville de New York a réussi à réaffecter la majorité de ses 6 000 agents de la circulation. Sans compter que cette innovation a permis à la ville d’économiser 12 millions de dollars américains au cours des années 1920.
En 1964, le monde voit la naissance des feux tricolores commandés par ordinateur. C’est la ville de Toronto a pris les devants en l’adoptant en premier. Les avantages de cette technologie ont permis de favoriser le développement de plusieurs pays.
Lire la suite : https://www.buzzwebzine.fr/intelligence-artificielle-solution-embouteillages/
Métavers
Les Métavers face à la loi : où en est-on ?
lemondeinformatique.fr - Manon Maggiorino (chroniqueuse)
Publié le 11 Octobre 2022
Quels sont les propriétaires dans ces univers virtuels ? Qui est responsable des risques encourus ? Ces questions juridiques ne cessent de prendre une importance croissante, notamment avec l'essor du numérique. Dans le cadre du droit, on doit pour le moment raisonner par analogie en prenant exemple sur le monde physique.
Le Métavers connaît une croissance exponentielle, ce sont 210 milliards injectés en 2021, ce montant a été dépassé en moins de 6 mois en 2022.
Mais qui possède quoi dans le Métavers ? Et quel droit s’applique dans ces nouveaux espaces immersifs ? Nouvelle frontière de la technologie, les Métavers promis par Meta, Microsoft et d’autres soulèvent de nombreuses questions juridiques. Les premiers enjeux juridiques apparaissent déjà. Plus tôt cette année, se considérant victime d’un vol de propriété intellectuelle, Hermès a déposé une plainte à New York contre un artiste qui avait créé des NFT sous la forme d’un sac Birkin, produit vedette de la célèbre maison de luxe.
Métavers et réglementation existante
Le cadre juridique entourant le monde du numérique et des plateformes est en constante évolution et devient de plus en plus strict. Le règlement général européen sur la protection des données (RGPD) de 2018 et la loi sur les services numériques-loi sur les marchés numériques (DSA-DMA) de 2023 en sont des exemples. Il sera difficile d'adapter ces lois aux nouveaux espaces que représentent les Métavers. C'est sans aucun doute la jurisprudence qui aidera à clarifier l'application du droit aux Métavers. Par exemple, la Cour de cassation a jugé que le vol peut également s’appliquer aux biens incorporels.
Dans le Métavers, les biens numériques sont vendus sur la base de contrats, ce principe et le droit contractuel remonte au Code napoléonien. Il y aura sans aucun doute aussi des escroqueries et des fraudes dans le métavers. Cependant, les lois existantes comme notamment la loi Godfrain sur la fraude informatique de 1988 devrait suffire à traiter ces questions. Mais cette application du droit existant par analogie sera-t-elle réellement suffisante ?
Métavers, NFT et droit de propriété
Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-metavers-face-a-la-loi-ou-en-est-on-88288.html
•••
Metavers ou métadésert ? désinformation sur le Métavers
journalducoin.com - Antoine Fraisse
Publié le 12 octobre 2022
Attaque ou défense ? – Les acteurs de l’économie sont de plus en plus curieux au sujet du métavers et leur intérêt croit de jour en jour. Le marché baissier ne semble pas les décourager mais certaines cassandres estiment que le métavers est déjà désert. Des données divulguées laissent à penser que la bulle a déjà éclaté, mais les architectes de cet environnement se défendent contre ce qu’ils estiment être de la désinformation sur le métavers.
DAPPRADAR À L’ORIGINE DE LA DÉSINFORMATION
Des données publiées par DappRadar estiment que le nombre d’utilisateurs quotidiens du métavers serait anecdotique. En effet les observateurs de l’entreprise estiment qu’il n’y a que 30 utilisateurs quotidiens sur Decentraland. Un nombre semblant faible quand mis en parallèle avec la capitalisation boursière de l’entreprise de 1,2 milliards de dollars. Le problème : ces données sont constituées des utilisateurs du métavers ayant effectué un achat dans le jeu.
Les plateformes ont donc réagi à ce rapport suggérant une très faible activité quotidienne. Ils ont affirmé qu’une mesure « mal-informée » a été utilisée pour calculer le nombre d’utilisateurs quotidiens. La réponse à cette désinformation sur le métavers est donc : non, les NFT et le métavers ne sont pas morts !
Le PDG de The Sandbox (SAND), Arthur Madrid a tenu à rappeler que les transactions effectuées ne représentent pas le nombre d’utilisateurs. Il a aussi fait mention de l’utilité d’un NFT, les propriétaires de NFT « investissent dans un jeton qui prendra de la valeur au fil du temps et en fonction des utilités ».
Quant à Decentraland (MANA), ils ont répondu que de meilleures statistiques pouvaient être trouvées chez DCL Metrics, un agrégateur de données construit sur mesure pour Decentraland. À l’inverse des données de DappRadar, il mesure le nombre d’utilisateurs quotidiens via le nombre de connexions suivies d’une déconnexion sur une parcelle.
LE MÉTAVERS SE PORTE BIEN MAIS TRAVERSE UNE PÉRIODE DÉLICATE
Lire la suite : https://journalducoin.com/nft/metaverse-metadesert-desinformation-metavers/