Revue de presse ADCET n°192 du 21 Novembre 2022

Mobilité

Ouverture à la concurrence des TER, les élus politiques du Limousin réagissent

france3-regions.francetvinfo.fr - Camille Nowak

Publié le 13 novembre 2022

6 000 voyageurs en moyenne emprunte chaque jour les TER du réseau Limousin. Des voyageurs qui pourraient voir leurs habitudes bouleversées à partir de 2027. Alain Rousset, président de la région Nouvelle-Aquitaine a en effet réaffirmé en séance plénière, le 17 octobre dernier, sa volonté d’ouvrir, "prudemment et progressivement", les TER à la concurrence. Comment réagissent à cette annonce les élus en Limousin ? Réponse dans notre émission Dimanche en Politique diffusée dimanche à 11h30 sur France 3 Limousin.

Cette semaine votre émission Dimanche en politique s'intéresse à un sujet sensible, qui vous concerne et suscite de nombreux débats dans les rangs politiques. L'ouverture à la concurrence des TER divise également les élus du Limousin. 

"L'obligation de prendre cette décision n'est qu'à partir de décembre 2023. C'est purement un choix idéologique qui est très critiquable, car il n'y a aucune urgence... et ça part d'un principe qui serait selon lequel privatiser un service public améliorerait la qualité des services et ça diminue les coûts, ce qui n'est pas vrai", réagit Jean-Louis Pagès, conseiller régional Europe Ecologie Les Verts. 

Outre l'inquiétude des élus écologistes, les syndicats cheminots ont, eux aussi, manifesté leurs inquiétudes notamment sur la privatisation de la SNCF. 

Vers une privatisation ? 

"On n'est pas sur une privatisation en tant que telle, c'est la région Nouvelle-Aquitaine qui va définir les conditions pour aller vers cette ouverture. On ira progressivement, on prend le temps dans le dialogue, on a besoin de dialoguer sur ce sujet", répond Thibault Bergeron, conseiller régional PS. 

L'ensemble du débat est à retrouver ce dimanche 13 novembre à 11h30 sur France 3 Limousin.

Lire la suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/limoges/video-ouverture-a-la-concurrence-des-ter-les-elus-politiques-du-limousin-reagissent-replay-dimanche-en-politique-limousin-2652880.html

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L'Europe octroie 880 millions d'euros à la Région Auvergne-Rhône-Alpes

lyoncapitale.fr - Nathan Chaize

Publié le 15 novembre 2022

La Commission européenne va octroyer 880 millions d'euros à la Région Auvergne-Rhône-Alpes jusqu'en 2027.

7 milliards d'euros seront investis sur les cinq prochaines années en Auvergne-Rhône-Alpes. La Commission européenne va octroyer 880 millions d'euros supplémentaires à la Région au titre des fonds européens Feder (Fonds européen de développement régional), FSE+(Fonds social européen plus) et FTJ (Fonds pour une transition juste). Ces fonds seront affectés en priorité pour le développement des PME régionales, la transition énergétique et environnementale, la santé ou la mobilité urbaine.

Cet argent vient s'ajouter aux quelques 500 millions d'euros du Fonds européen agricole pour le développement rural et aux 4 milliards d'euros du contrat plan Etat-Région.

Lire la suite : https://www.lyoncapitale.fr/actualite/l-europe-octroie-880-millions-d-euros-a-la-region-auvergne-rhone-alpes

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Les avantages de la carte mobilité professionnelle

20minutes.fr - 20 Minutes Guide d'achat

Publié le 14 novembre 2022

La rédaction de 20 Minutes n'a pas participé à la réalisation de cet article.

BON PLAN Gagner du temps, optimiser l’aspect administratif, représente un challenge pour les gestionnaires de flottes de véhicules. Une solution : la carte de mobilité professionnelle. Elle révolutionne la gestion de vos notes de frais.

Vos équipes sont libérées des aspects les plus chronophages de leur travail. Elles se reconcentrent sur leurs missions à valeur ajoutée. 

Pourquoi opter pour la carte de mobilité professionnelle ?

Elle est incontournable pour les entreprises en France. 2,1 millions de cartes Total sont en circulation. La carte de mobilité professionnelle permet de résoudre un problème répandu dans les grandes entreprises : la gestion des notes de frais. Elle entraîne :

  • Une perte de temps : elle nécessite environ 20 minutes par note. Il faut encore compter jusqu’à 30 jours pour son traitement complet.
  • Des erreurs : dans 19% des cas, des corrections sont à apporter.
  • Des coûts supplémentaires : le traitement d’une note de frais est d’environ 53€. Corriger une erreur représente 48 euros de plus.
  • Des conflits : tickets perdus, mal pointés, notes gonflées provoquent des tensions en interne. Cela engendre aussi des problèmes de récupération de TVA.

Utiliser une carte mobilité professionnelle apporte une solution efficace à ces problèmes. Gérez de manière simple et rapide vos dépenses. Centralisez la gestion intégrale de vos frais avec un seul outil : carburant, parking, recharge de véhicules électriques, péage.

Quelle carte professionnelle choisir ?

La nature de votre flotte est un élément déterminant dans votre choix. Comparez les différentes formules proposées pour trouver une solution complète, adaptée à vos besoins. Le réseau de stations-service proposé doit être vaste pour simplifier l’utilisation de la carte. Les collaborateurs trouvent ainsi facilement des stations compatibles.

La carte Shel

Lire la suite : https://www.20minutes.fr/guide-achat/4009162-20221114-avantages-carte-mobilite-professionnelle

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Des triporteurs à hydrogène pour les commerçants d'Issy-les-Moulineaux

h2-mobile.fr - Adeline Adelski

Publié le 15 novembre 2022

Six commerces se sont portés volontaires pour tester durant trois ans des triporteurs à hydrogène nouvelle génération, sans hybridation au lithium.

André Santini, le maire d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) a remis, le 24 octobre dernier, les clés de 4 triporteurs à hydrogène aux commerçants de la ville volontaires pour expérimenter cette solution de livraison du dernier kilomètre.

Ces triporteurs, fabriqués à Biarritz par Pragma Mobility, sont les premiers véhicules à hydrogène sans hybridation lithium, ce qui représente un avantage considérable en termes de longévité et d’émissions de gaz à effet de serre. En effet, les piles à combustible ont une durée de vie moyenne de 15 ans et sont recyclables à 95 %, tandis que les batteries lithium-ion posent de gros problèmes de production et de recyclage, et durent seulement 5 ans environ.

Dégager les centres urbains pour assurer une circulation plus fluide

Identifié comme le plus coûteux, le segment de livraison du dernier kilomètre représente à l'échelle nationale environ 20 % du trafic, occupe 30 % de la voirie et compte pour 25 % des émissions de gaz à effet de serre.

La solution du triporteur vient admirablement remplacer les utilitaires et les camions, comme l’explique Aurélie Journet, Fondatrice de l’initiative Grand Paris Durable : « Les villes denses en ont marre d’avoir des camions en stationnement dans la ville qui créent de la pollution, des bouchons, etc. Donc le déploiement de triporteurs en livraisons du dernier kilomètre permet un réel avantage du point de vue environnemental ».

Lire la suite : https://www.h2-mobile.fr/actus/triporteurs-hydrogene-commercants-issy-moulineaux/

Numérique et Algorithmes

La métropole européenne de Lille va ouvrir trois algorithmes publics

lagazettedescommunes.com - Laura Fernandez Rodriguez

Publié le 17 novembre 2022

Une aide concernant l’accès ou le maintien dans un logement, la tarification sociale des transports, ou encore l’accès aux déchetteries, sont les trois algorithmes que la métropole européenne de Lille s’apprête à ouvrir le 1er décembre prochain.

« Le mot algorithme peut faire peur. Ce projet participe à démystifier le sujet : un algorithme n’est pas forcément ce qu’on imagine en première approche, ce n’est pas forcément une boîte noire », déclare Myriam Limpens, directrice R&D à la métropole européenne de Lille.

Transparence et redevabilité

A l’issue d’un projet dont le coup d’envoi a été donné à la fin de l’année dernière, la collectivité va officiellement procéder à l’ouverture le 1er décembre prochain de trois algorithmes publics, sur une page dédiée, Open Algo. Une démarche de transparence et de redevabilité, dans le sillage de celles déjà engagées par exemple à Nantes ou Antibes, et dans le prolongement de la loi pour une République numérique, votée en 2016.

L’article L.312-1-2 du code des relations entre le public et l’administration (CRPA) comporte notamment une obligation de réaliser un inventaire des principaux traitements algorithmiques utilisés pour prendre des décisions administratives individuelles et de leurs règles et de plus, depuis le 1er juillet 2020, tout traitement automatisé doit en principe comporter, à peine de nullité, l’obligation de mention explicite, comme le rappelle le guide d’Etalab paru sur le sujet.

La collectivité a ainsi lancé des premiers ateliers en mars dernier, avec l’accompagnement de Datactivist pour « se questionner et apprendre par l’expérimentation, sur un mode ludique et participatif », selon Myriam Limpens. Qui se souvient que du côté des agents, il y avait « un gros point d’interrogation, de la curiosité. Certains collègues ont identifié que ce qu’ils faisaient entrait bien dans le champ de ce périmètre ».

Trouver de bons algorithmes « suspects » à étudier

Car au fond, qu’est-ce qu’un algorithme ? « Nous avons réuni une quinzaine d’agents issus de sept directions (1) pour prendre le pouls de la compréhension des termes, s’approprier cette notion qui recouvre un traitement automatisé conduisant à des décisions administratives individuelles, identifier des algorithmes qui feraient de bons « suspects » à étudier », explique Hafid Ait Sidi Hammou, chargé de mission R&D et innovation et dialogues.

Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/836167/la-metropole-europeene-de-lille-va-ouvrir-3-algorithmes-publics/

Cybersécurité

Cybercriminalité : l'Ile-de-France déploie son bouclier défensif

lesechos.fr - Alain Piffartetti

Publié le 18 novembre 2022

Alors que les cyberattaques se multiplient, la région Ile-de-France dévoile ses mesures pour renforcer la protection des collectivités et PME franciliennes. Une cybercaserne et un observatoire de la sécurité numérique des communes doivent être prochainement opérationnels.

Réseaux et serveurs bloqués, services désorganisés, relations avec les habitants et usagers interrompues… Le scénario est à chaque fois identique. Ces derniers mois et semaines ce sont l' Hôpital du Sud Francilien , la ville de Brunoy (Essonne), le conseil départemental de Seine-et-Marne, ou les villes des Mureaux (Yvelines) et de Chaville (Hauts-de-Seine) qui ont fait les frais de ce fléau… Pour tenter de contenir le phénomène, la région Ile-de-France a décidé d'apporter son aide aux collectivités franciliennes. Elle est actuellement en train de mettre en place un observatoire de la cybersécurité des communes et, à la demande de l'Agence de sécurité des systèmes informatiques (Anssi), une « cybercaserne ». Le premier doit servir à mieux prévenir les risques cyber, tandis que la seconde doit accompagner les collectivités en proie à des attaques.

Un gigantesque scan des communes

Pour établir son « Observatoire de la performance cybersécurité » des communes franciliennes, la région a fait appel à la start-up Board of Cyber, experte en gestion du risque numérique. Cette dernière vient de réaliser un gigantesque « scan » de la performance en termes de cybersécurité des 716 communes d'Île-de-France comptant plus de 1.000 habitants et des 71 intercommunalités.

Selon une première tendance, plus de la moitié des communes et intercommunalités doivent faire des efforts très importants pour améliorer leur sécurité numérique. Board of Cyber avait déjà démontré au cours d'études précédentes que les collectivités et entreprises présentant une sécurité insuffisante ont cinq fois plus de chance de subir une cyberattaque que les autres.

Il y a une véritable urgence à agir car plus de 40 % des cyberattaques visent les collectivités territoriales

Luc Declerck directeur de Board of Cyber

Pour établir son diagnostic, la start-up utilise une solution de « Sécurity Rating » automatisée qui analyse en continu toutes les données publiques, adresses IP, configuration des sites web, nom de domaines, messageries, etc. « Nous analysons à peu près les mêmes données que les hackers. Et il y a une véritable urgence à agir car plus de 40 % des cyberattaques visent les collectivités territoriales » indique Luc Declerck, directeur de Board of Cyber. Une analyse corroborée par Nelly Garnier, conseillère régionale (LR) et déléguée spéciale à la « Smart Région » : « notre région est la plus exposée aux cyberattaques en France. Nous menons des actions depuis 2018 sur le sujet, mais cette fois nous passons à une étape supérieure avec l'Observatoire qui doit permettre aux collectivités de beaucoup mieux se défendre ».

Lire la suite : https://www.lesechos.fr/pme-regions/ile-de-france/cybercriminalite-lile-de-france-deploie-son-bouclier-defensif-1880373

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Cybersécurité : Méthode clé en main pour sensibiliser les agents des collectivités

La cybersécurité est l’affaire de tous. Face aux attaques qui sont légion, les collectivités ne font pas exception et sont souvent plus vulnérables. Pour répondre à ces enjeux, Cybermalveillance.gouv.fr a conçu, en partenariat avec l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF), une méthodologie « clé en main » pour sensibiliser l’ensemble des agents aux risques cyber.

Une méthode clé en main pour sensibiliser et responsabiliser tous les agents

Des outils et contenus pédagogiques pour compléter le guide

Fiche synthétique des 5 clés pour une sensibilisation à la cybersécurité réussie

4 thématiques essentielles déclinées sous plusieurs formats (vidéo, fiche, mémo, quiz)

Les outils d’animation (plan d’action, présentation de lancement, témoignages, enquête de satisfaction)

Une méthode clé en main pour sensibiliser et responsabiliser tous les agents

La méthode clé en main s’adresse à l’ensemble des collectivités qui initient une démarche de sensibilisation en cybersécurité. Pour faciliter la compréhension et l’appropriation du sujet, le guide est composé de deux parties : une première approche théorique avec « 5 clés pour une sensibilisation réussie », suivie d’une proposition de plan d’action concrète et facilement réalisable.

Des outils et contenus pédagogiques pour compléter le guide

Pour mettre en application les 5 clés, Cybermalveillance.gouv.fr et l’AMF mettent à disposition un exemple concret de plan d’action ainsi que tous les contenus nécessaires pour le mener à bien. Les contenus clé en main abordent 4 thématiques majeures (L’hameçonnage, la gestion des mots de passe, le comportement à adopter sur les réseaux sociaux, le piratage de compte), déclinées sous différentes formes (vidéos, fiches pratiques, mémos, quiz).

Fiche synthétique des 5 clés pour une sensibilisation à la cybersécurité réussie

Cybermalveillance.gouv.fr et l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF) proposent de s’appuyer sur ces 5 clés pour définir un programme de sensibilisation à destination des agents de la collectivité. Suivez le guide !

Méthode clé en main pour sensibiliser les agents des collectivités

À la fois modulable et personnalisable, la Méthode clé en main permet d’appréhender le sujet, préparer, former et responsabiliser les agents face aux enjeux de la cyber et en faire de véritables partenaires de la sécurité de leur collectivité.

Pour retrouver le communiqué de presse, cliquez ici

Des outils et contenus pédagogiques pour compléter le guide

Lire la suite : https://www.cybermalveillance.gouv.fr/tous-nos-contenus/actualites/cybersecurite-methode-cle-sensibiliser-agents-collectivites

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Cyberattaque : Le Gouvernement débloque 30 millions d’euros pour protéger les  PME et les collectivités

20minutes.fr - J.G. avec AFP

Publié le 16 novembre 2022

BOUCLIER L’annonce a été faite ce mercredi par Jean-Noël Barrot, ministre délégué à la Transition numérique, à l’occasion de la European Cyber Week qui se tient à Rennes.

Cyberattaque : Le Gouvernement débloque 30 millions d’euros pour protéger les PME et les collectivités :

• Sans beaucoup de moyens pour se défendre, les collectivités et les petites et moyennes entreprises sont de plus en plus victimes de cyberattaques.

• Le ministre délégué à la Transition numérique annonce ce mercredi un plan de 30 millions d’euros pour les aider à faire face à la menace cyber.

• Divers outils seront mis à leur disposition pour les aider à se protéger.

Les récentes attaques qui ont frappé les départements de Seine-et-Marne et de Seine-Maritime et l’hôpital de Corbeil-Essonnes ont montré la fragilité des collectivités et des PME face aux cybermenaces. Pour les aider à se défendre, le gouvernement, par la voix du ministre délégué à la Transition numérique, a annoncé ce mercredi à Rennes un plan de 30 millions d’euros visant notamment à créer un « bouclier cyber. »

« Nous voulons renforcer ces PME-ETI [entreprise de taille intermédiaire] qui, parce qu’elles sont trop petites pour disposer d’experts cyber en interne, peuvent représenter un maillon faible et lors d’une attaque contaminer leurs parties prenantes, client ou fournisseur », a indiqué Jean-Noël Barrot à l’occasion de la European Cyber Week, qui se tient jusqu’à jeudi dans la capitale bretonne. « Vous le savez les attaques, y compris sur les grands groupes qui peuvent être très paralysantes pour le pays, ne rentrent pas toujours par le grand groupe lui-même », a-t-il ajouté.

Un filtre anti-arnaque en développement

Ce plan pour 2023 de 30 millions d’euros, qui s’ajoute aux 20 millions d’euros annoncés après l’attaque ayant visé l’hôpital de Corbeil-Essonnes cet été, comprend plusieurs volets. Un filtre anti-arnaque pourra ainsi être installé sur le navigateur ou sur un smartphone qui sera une « protection en première approche. »

Lire la suite : https://www.20minutes.fr/societe/4010300-20221116-cyberattaque-gouvernement-debloque-30-millions-euros-proteger-pme-collectivites

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Orange prêt à de nouvelles acquisitions dans la cybersécurité

zonebourse.com - afp/rp

Publié le 17 novembre 2022

Anvers (awp/afp) - Le groupe Orange est prêt à faire de nouvelles acquisitions pour continuer à renforcer sa filiale de cybersécurité "Orange Cyberdéfense", l'un de ses nouveaux relais de croissance, a indiqué mercredi le PDG d'Orange Stéphane Richard.

Orange Cyberdéfense a pour objectif de réaliser "une croissance organique forte", mais "nous cherchons aussi à nouveau" des opportunités de croissance externe, a expliqué le patron d'Orange lors d'une rencontre avec des journalistes dans la branche belge d'Orange Cyberdéfense.

Rattachée à l'origine d'Orange Business Services, Orange Cyberdéfense est désormais constituée en filiale à part entière d'Orange, bâtie autour de ses activités historiques en France et des deux grosses acquisitions réalisées en 2019 par Orange.

Ces deux acquisitions, SecureData et SecureLink, lui ont permis de prendre pied sur les marchés britannique et d'Europe du nord.

De nouvelles opérations de croissance externe pourraient lui permettre de renforcer ses compétences sur des marchés spécifiques, comme la sécurité du cloud (informatique dématérialisée) ou la sécurité des installations industrielles, a indiqué Hugues Foulon, le directeur général d'Orange Cyberdéfense.

"Et nous avons besoin de renforcer notre part de marché" sur les gros marchés que sont le Royaume-Uni ou l'Allemagne, ou sur des marchés où Orange Cyberdéfense n'est pas encore présent, comme l'Espagne ou l'Italie, a-t-il indiqué.

Lire la suite : https://www.zonebourse.com/cours/action/ORANGE-4649/actualite/Orange-pret-a-de-nouvelles-acquisitions-dans-la-cybersecurite-37058245/

NFT - Blockchain

NFT : En France, La Poste se lance dans le secteur !

cointribune.com - Luc Jose Adjinacou

Publié le 12 novembre 2022

La France regorge d’amateurs et de collectionneurs de timbres. Pour preuve, nombreux ont été les participants au Salon philatélique d’automne qui a débuté le 3 octobre 2022. Dès le premier jour de l’événement, qui a été organisé à l’Espace Champerret, à Paris, il y a eu un grand nombre de personnes. Les participants ont notamment acheté des timbres à petits tirages lors de cet événement. En outre, durant une conférence de presse, le directeur adjoint de Philaposte a fait une annonce intéressante. En effet, Frédéric Morin a annoncé le lancement de timbres NFT.

100 000 exemplaires de timbres NFT au premier trimestre de 2023

Une publication du journal Le Monde, révèle que la Poste compte lancer des timbres physiques associés à des timbres numériques. Les timbres NFT devraient être accessibles en bloc dès le 7 février 2023, à 8 euros. Ils seront basés sur la blockchain Tezos et disponibles en 100 000 exemplaires. De même, un timbre à l’effigie de Mandela sera lancé.

Un timbre à l’effigie de l’ancien président sud-africain

Frédéric Morin a expliqué que l’objectif de Philaposte est : « d’associer un timbre physique à son double enregistré dans une blockchain pour son authentification NFT ». Il a indiqué que chaque timbre sera unique grâce à sa numérotation sur la blockchain Tezos.

Il faut dire qu’avec ce projet, Philaposte rejoint de nombreux offices postaux. Par exemple, les postes en Autriche, en Croatie et en Suisse procèdent à l’émission de timbres NFT depuis un bon moment déjà.

Des timbres pour promouvoir des innovations technologiques

Le directeur adjoint de Philaposte a indiqué que, bien qu’il soit numérique, le nouveau type de timbre de la Poste conservera sa dimension artistique. Il a expliqué que l’idée est d’en finir avec le design actuel des timbres disposant de codes à barres. Frédéric Morin a ajouté que Philaposte suivra une démarche qui implique le lancement de plusieurs éditions par an, pour la collection NFT.

De plus, il apparait que la collection de timbres numériques va favoriser la promotion des innovations technologiques. À ce propos, le bloc de 2023 disposera de micro-perforations. Par ailleurs, la vente des timbres NFT aura lieu uniquement en ligne, sur un site dédié.

Lire la suite : https://www.cointribune.com/blockchain/gouvernance/nft-en-france-la-poste-se-lance-dans-le-secteur/

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Blockchain : les NFT comme solution pour concilier anonymat et responsabilité juridique ?

lemonddudroit.fr - Me J. Guinot-Deléry, Avocat associé chez Gide Loyrette Nouel et Timothée Guichoux Élève Avocat

Publié le 17 novembre 2022

Actualité majeure pour de multiples secteurs économiques (finance, luxe, immobilier, culture, médias, gaming), le déploiement du Web3 à grande échelle impliquera inévitablement de régler la confrontation entre l'anonymat offert par la blockchain et l'impérieuse nécessité de sécurité juridique dans ce nouvel environnement.

En juin 2022, deux décisions de justice rendues à quelques jours d'intervalle aux États-Unis et au Royaume-Uni sont venues esquisser une proposition innovante, en admettant que des actes judiciaires puissent être notifiés à une personne non identifiée au moyen d'un NFT.

Si cette pratique devait se confirmer, la technologie blockchain devrait elle-même apporter une solution (au moins partielle) à l'une des problématiques qu'elle a engendrées.

Mais quelle sera la portée véritable de ces décisions ? Sont-elles transposables en France ?

Anonymat vs. Responsabilité juridique : principes et conséquences de la blockchain

Le Web3 désigne un internet décentralisé adossé sur la technologie blockchain, laquelle repose notamment sur deux promesses : la transparence des transactions d'abord (via le caractère public des registres), mais aussi l'anonymat des personnes concernées, uniquement identifiées à travers un portefeuille numérique (wallet) ne dévoilant en principe aucune information nominative.

Originellement pensé comme une protection de la vie privée[1], l'anonymat de la blockchain est devenu quinze ans plus tard la cause de multiples critiques, parmi lesquelles la difficulté de poursuivre les personnes se rendant coupables d'actes illicites en matière de cryptomonnaie ou de NFT.

On pense à la contrefaçon ou au vol de cryptoactifs[2], mais également au phénomène de Rug Pull, sorte d'arnaque consistant à cesser d'animer des collections de NFT après avoir encaissé l'argent de leur vente, en dépit des promesses de développement et de valeur annoncées aux futurs acquéreurs à grand renfort de communication (notamment via des influenceurs).

En 2022, les litiges se sont multipliés avec souvent un point commun : l'impossibilité pour les victimes d'engager des poursuites judiciaires, notamment civiles, contre des auteurs non identifiables.

Les NFT comme instruments juridiques pour contourner l'anonymat ?

Lire la suite : https://www.lemondedudroit.fr/decryptages/84514-blockchain-nft-comme-solution-concilier-anonymat-responsabilite-juridique.html

Identité électronique

Les opérateurs mobiles coréens lancent une carte d’identité nationale virtuelle

servicesmobiles.fr - La rédaction

Publié le 15 novembre 2022

Une étude du McKinsey Global Institute affirme que les pays dotés d'un système d'identification numérique pourront augmenter leur produit intérieur brut de 3 à 13 % d'ici à 2030.

En 2008, Air France lance la carte d’embarquement électronique sur téléphone mobile sous forme de SMS ou de MMS et email permettant au client d’accéder à l’avion sans autre document papier qu’une simple pièce d’identité. C’était une première mondiale qui dématérialise un document important pour voyager, depuis ils sont stockés dans notre application Cartes sur iOS. Depuis, le smartphone stocke toutes sortes de documents, par exemple depuis le 10 mai, vous pouvez avoir votre carte d’identité (celle remise depuis 08/2021) sur votre smartphone Android, elle arrive sur iOS. L’application France Identité est pensée comme l’extension de la carte d’identité. L’Europe souhaite aussi avoir son outil eID, d’ailleurs, la Commission européenne souhaite développer une application qui contiendrait la version numérique de votre carte d’identité. Si le projet est approuvé, le plan permettrait aux gens d’utiliser une application pour prouver leur identité en ligne, que ce soit pour vérifier leur âge ou pour vérifier leur permis de conduire.

L’évolution touche de nombreux pays dans le monde, par exemple, la division des véhicules à moteur du Colorado a annoncé il y a quelques jours qu’Apple Wallet prend désormais en charge les permis de conduire et les cartes d’identité du Colorado. Les Coloradans peuvent désormais ajouter ces cartes à leur portefeuille Apple et les utiliser à certains points de contrôle de sécurité PreCheck de la Transportation Security Administration. Les données d’identité sont chiffrées et lorsqu’un identifiant Colorado dans Apple Wallet est utilisé, ni Apple ni le Colorado DMV n’ont accès au moment ni à l’endroit où l’identifiant a été présenté.

Corée

SK Telecom, KT et LG Uplus ont étendu l’utilisation de l’application d’authentification Pass qu’ils avaient lancée en 2018 en permettant aux abonnés d’utiliser une version virtuelle de leur enregistrement de résident comme alternative valide à une carte physique. En octobre 2020, les entreprises ont intégré une version virtuelle des permis de conduire délivrés par l’État dans le Pass, ce qui en fait la première forme d’identification numérique officiellement reconnue dans le pays.

Lire la suite : https://www.servicesmobiles.fr/les-operateurs-mobiles-coreens-lancent-une-carte-didentite-nationale-virtuelle-83822

Intelligence Artificielle

Orange adopte une charte éthique de la data et de l’intelligence artificielle

newsroom.orange.com - Communiqué

Publié le 15 novembre 2022

Orange dévoile ce jour sa Charte Ethique de la Data et de l’Intelligence Artificielle, qui précise les valeurs éthiques de l’entreprise en matière de données et d’intelligence artificielle. Cette charte a été élaborée par le Conseil d’éthique de la Data et de l’IA d’Orange, composé de 11 personnalités externes reconnues dans le domaine et présidé, par délégation, par Michaël Trabbia, Directeur Exécutif Technologies et Innovation d’Orange.

En adoptant cette charte, en lien avec sa raison d’être, Orange s’engage à développer un ensemble de processus permettant d’accompagner l’entreprise dans cette démarche éthique et responsable, au bénéfice de ses clients comme de ses collaborateurs. Cet enjeu est essentiel pour Orange, qui a placé la data et l’IA au cœur de son modèle d’innovation, pour réinventer l’expérience client, rendre ses réseaux plus performants et accroître son efficacité opérationnelle. Le cadre éthique qu’Orange défend s’appuie sur les recommandations européennes et internationales en matière d’éthique de l’intelligence artificielle et de la donnée. Il prend en compte les écosystèmes et environnements des pays où Orange et ses filiales sont présentes et comprend les 6 principes suivants :

• Contribuer aux enjeux environnementaux et de bien-être sociétal,

• Respecter l’autonomie et les besoins de l’être humain, et fonctionner sous sa supervision,

• Respecter l’équité, la diversité et la non-discrimination,

• Respecter la vie privée à travers la protection et la gouvernance attentive des données,

• Respecter les enjeux spécifiques de chaque système à base d’intelligence artificielle, en matière de robustesse et de sécurité,

• Communiquer de manière transparente et intelligible sur la finalité des solutions à base d’intelligence artificielle et mettre en place une chaîne de responsabilité claire.

« L’adoption de cette charte éthique de la data et l’IA marque la volonté du groupe Orange de développer ces technologies innovantes au service de nos clients, mais dans un cadre respectueux et éthique, garant du lien de confiance qui nous lie à toutes nos parties prenantes » déclare Christel Heydemann, Directrice Générale d’Orange.

La charte est consultable ici

Lire la suite : https://newsroom.orange.com/orange-adopte-une-charte-ethique-de-la-data-et-de-lintelligence-artificielle/?lang=fr

Intel dévoile une technologie capable de détecter les deepfakes

leclaireur.fnac.com - Benjamin Logerot

Publié le 16 novembre 2022

L'outil d'Intel utilise l'intelligence artificielle pour détecter les deepfake sur le web. ©Intel

Intel a annoncé le premier détecteur de deepfake se basant non pas sur des données brutes mais sur les particularités physiques qui font de nous des êtres humains.

Appelé FakeCatcher, l’outil créé par le géant américain Intel veut permettre d’entrer dans une nouvelle ère du combat contre les deepfakes utilisés avec de mauvaises intentions. Celui-ci, se voulant accessible à toutes et tous, vient bouleverser la lutte contre les deepfakes mais apporte aussi des interrogations.

96 % de précision

« Les vidéos deepfake sont de partout maintenant. Vous en avez probablement déjà vu ; des vidéos de célébrités faisant ou disant des choses qu’elles n’ont jamais faites. » Derrière ces mots de Ilke Demir, scientifique et cheffe de l’équipe de chercheurs chez Intel Labs, on peut se souvenir de la fausse capitulation du président ukrainien Volodomyr Zelensky par exemple. Dans le cadre de son programme Responsible AI, Intel a développé un grand outil appelé FaekCatcher pour aider à détecter les deepfakes qui pullulent désormais sur internet.

Regarder cette vidéo sur www.youtube.com

L’outil analyse en temps réel une vidéo non pas en regardant ses données brutes, mais en s’appuyant sur des détails physiques. Comme dit la chercheuse dans la vidéo d’Intel, ces détails qui font de nous des êtes humains. L’outil vient alors repérer les fluctuations de couleur dans les veines du visage, à mesure que le cœur bat, ou bien l’éclat des yeux sur les pixels d’une vidéo. La technologie est bâtie sur de nombreuses couches logicielles et hardware pour fonctionner sur une plateforme web. FakeCatcher s’appuie sur les processeurs évolutifs Xeon de 3e génération ce qui lui permet de faire tourner jusqu’à 72 analyses simultanément, dont la détection est précise à 96 % selon la marque.

Une machine à nourrir les deepfake ?

Lire la suite : https://leclaireur.fnac.com/article/192663-intel-devoile-une-technologie-capable-de-detecter-les-deepfakes/

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Perfectionnant la confidentialité : Private AI obtient un financement de 8 millions USD pour propager l'anonymisation automatique multilingue de données personnelles

prnewswire.com - News provided by Private AI

Publié le 17 novembre 2022

Plus de 53 millions de personnes ont été touchées par des compromissions de données au premier semestre 2022 aux États-Unis. Les données personnelles ne sont pas en pleine sécurité, même à l'intérieur d'un coffre-fort crypté.

Prviate AI identifie, supprime et remplace plus de 50 entités d'informations personnellement identifiables à partir de données non structurées. (CNW Group/Private AI)

La solution de Private AI va à la racine du problème en identifiant, supprimant et remplaçant les données personnelles avec un niveau d'exactitude inégalé. Avec 8 millions de dollars sécurisés dans le cadre d'un financement de série A, ils ont commencé à étendre leurs opérations à travers l'Europe et à investir dans des améliorations de produits, telles que la future plateforme libre-service.

Private AI utilise une IA de pointe pour détecter, supprimer et remplacer plus de 50 types d'informations personnellement identifiables (IPI) dans plus de 45 langues. «Nous avons construit une couche de confidentialité pour les logiciels qui peut facilement s'intégrer dans n'importe quel environnement avec seulement trois lignes de code», déclare Patricia Thaine, cofondatrice et PDG de Private AI. «Nous l'étendons à tous les types de données dans tous les cas d'utilisation».

De manière unique, la solution de Private AI est déployée dans l'environnement des clients, ce qui signifie que leurs données ne doivent jamais être transférées à un processeur de données tiers. Le produit couvre les réglementations sur la protection des données telles que RGDP, CPRA et HIPAA.

Les données personnelles compromises entraînent non seulement de lourdes amendes, mais également des dommages importants à la réputation. Instagram a récemment été condamné à une amende de près de 400 millions de dollars pour avoir enfreint les réglementations du RGDP. Meta a fait face à la plus grande chute de l'histoire du marché boursier, compte tenu de leurs violations continues de la vie privée et de la perte de confiance des utilisateurs et du coup porté à leurs résultats financiers par les nouvelles fonctionnalités de confidentialité d'Apple.

Lire la suite : https://www.prnewswire.com/news-releases/perfectionnant-la-confidentialite--private-ai-obtient-un-financement-de-8-millions-usd-pour-propager-lanonymisation-automatique-multilingue-de-donnees-personnelles-301682031.html

Atos

Atos livre le supercalculateur EuroHPC Leonardo, classé 4e parmi les plus puissants au monde

atos.net - Communiqué

Publié le 14 novembre 2022

Atos annonce aujourd’hui que Leonardo, le supercalculateur EuroHPC italien pré-exascale, basé sur

le BullSequana XH2000 d’Atos, est désormais le 4° supercalculateur le plus puissant au monde et le 2° en Europe, d’après le nouveau TOP500. Atos et son écosystème de partenaires ont déjà livré avec succès la partie principale du système Leonardo, hébergé et géré par le consortium interuniversitaire Cineca situé dans le technopôle de Bologne.

Avec ce nouveau cluster, Atos et Cineca soutiennent la mission et la souveraineté de l’Union Européenne en luttant contre les situations d’urgences environnementale et médicale. Il contribuera à l’atténuation et à la gestion des risques dus aux situations extrêmes – événements naturels, séismes, tsunamis, éruptions volcaniques, crues éclair – et à la lutte contre les situations pandémiques et épidémiques.

La modélisation des phénomènes scientifiques nécessite aujourd’hui des simulations de haute performance, de l’analyse des données, de l’intelligence artificielle et de la visualisation des données. Le système Leonardo offrira un débit extrêmement élevé pour une faible consommation d’énergie. Ce supercalculateur, basé sur de l’intellige artificielle, aura une puissance de calcul de 250 pétaflops (d’après le test de haute performance Linpack) lorsqu’il sera complet, soit 250 millions de milliards d’opérations en virgule flottante par seconde – 10 fois plus que le système précédent de Cineca, avec une capacité de stockage de plus de 100 pétaoctets.

Le système est construit sur des nœuds BullSequana XH2000 d’Atos à refroidissement liquide direct (DLC), chacun doté de quatre processeurs graphiques (GPU) NVIDIA A100 Tensor Core et d’un unique processeur évolutif de 3e génération Intel® Xeon® Scalable. Le système s’appuie sur la technologie de pointe DDR5 DRAM de Micron pour offrir la bande passante et les performances système nécessaires pour répondre aux contraintes de calcul haute performance. Il utilisera également la plateforme réseau NVIDIA Quantum 200 Gbit/s, avec des moteurs d’accélération de calcul en réseau intelligents qui procurent une latence extrêmement faible et un débit de données important afin de fournir les performances et l’évolutivité des applications d’IA et de HPC les plus élevées. Il est équipé d’environ 3 500 processeurs Intel® Xeon® et de 14 000 GPU A100 de NVIDIA, avec une performance de 10 exaflops en précision réduite, typique des applications d’IA. La partition ‘data-centric’ est basée sur une lame CPU à trois nœuds BullSequana X2140 et est équipée de deux processeurs évolutifs de 4e génération Intel® Xeon® Scalable (précédemment nommés Sapphire Rapids) comprenant chacun 56 cœurs.

L’accès au datacenter, d’abord retardé en raison de la pandémie, a été rapidement fourni aux équipes Atos et Cineca fin juillet, grâce à une forte collaboration entre les deux équipes sur place. Depuis lors, plus de 155 racks d’équipement ont été livrés, installés et mis en réseau afin de permettre aux équipes d’effectuer les tests Linpacks initiaux, en parallèle de la configuration complète du système.

Anders Dam Jensen, Directeur exécutif, EuroHPC a commenté « L'annonce d'aujourd'hui démontre une nouvelle fois que l’entreprise commune EuroHPC remplit ses objectifs. Bien que l'installation de Leonardo n'ait commencé qu'il y a quelques mois, il est déjà classé comme le 4e supercalculateur le plus rapide du monde. En combinant le meilleur de l'intelligence artificielle et des technologies HPC, cette machine EuroHPC sera une ressource précieuse pour la recherche et l'industrie européennes afin d'innover et d'apporter des avantages aux citoyens dans des domaines tels que la médecine, l'énergie et l'agriculture. Le classement de Leonardo dans le Top500 est un autre exemple des résultats qui peuvent être obtenus grâce à la coopération européenne. »

Sanzio Bassini, Directeur HPC, CINECA a déclaré « CINECA confirme son engagement dans le développement de l'écosystème HPC en Italie et en Europe. Cette nouvelle réalisation, obtenue dans un délai très court, démontre la haute maîtrise des compétences et des technologie européennes. Elles permettent de fournir à la communauté scientifique publique et privée l'accès à un système de calcul haute performance conçu pour répondre à la fois à une capacité de productivité élevée et à des performances de calcul extrêmement élevées. »

Emmanuel Le Roux, SVP, Directeur monde HPC, IA et Quantique, Atos, a déclaré : « La réalisation d’aujourd’hui est un nouvel exemple de l’engagement d’Atos en faveur de la souveraineté économique et technologique de l’Europe dans un environnement optimisé sur le plan énergétique. En tant que leader mondial du HPC, Atos s’engage à ouvrir la voie aux systèmes Exascale en repoussant les frontières technologiques grâce à une stratégie d’hybridation et à des performances accrues. Nous sommes fiers de collaborer avec EuroHPC et Cineca pour tirer le meilleur parti des technologies de HPC et d’IA, en aidant les scientifiques et les chercheurs italiens et européens à éviter les crises médicales et environnementales. »

Atos compte désormais 43 superordinateurs dans le TOP500, avec deux nouveaux systèmes dans le classement, dont Leonardo et le système Pégaso hébergé par Petrobras.

Du 13 au 18 novembre, Atos participera au salon SC2022 : venez rencontrer nos experts sur le stand #2809 ! Vous pourrez également assister au lancement officiel de la nouvelle génération de supercalcul hybride d'Atos, le BullSequana XH3000, en apprendre davantage sur la nouvelle suite Nimbix Supercomputing et découvrir les derniers développements de notre portefeuille ThinkAI.

Lire la suite : https://atos.net/fr/2022/communiques-de-presse_2022_11_16/atos-et-iqm-sassocient-dans-la-simulation-quantique

Thales

Des data centers bientôt envoyés dans l’espace par Thalès ?

siecledigital.fr - Sarah Lepilleeur

Publié le 16 novembre 2022

La société française d’électronique a été sélectionnée par la Commission européenne pour mener une expérimentation inédite.

ASCEND (Advanced Space Cloud for European Net zero emission and Data sovereignty). Derrière ce nom, se cache un projet digne d’un film de science-fiction : envoyer des datas centers en orbite. Ces derniers seront alimentés grâce à des panneaux solaires intégrés. Thales Alenia Space, co-entreprise entre Thalès et Leonardo et spécialisée dans l’industrie spatiale, est chargée de mener une étude de faisabilité afin de concrétiser cette initiative ambitieuse.

Le coût environnemental exorbitant de l’architecture numérique

L’empreinte environnementale du numérique est au cœur des préoccupations autour de la transition écologique, alors que le secteur se développe à un rythme effréné. Les data centers, destinés à stocker et traiter des quantités de données toujours plus importantes, sont régulièrement pointés du doigt pour leur consommation énergétique. En effet, ces derniers génèrent de la chaleur et doivent donc être continuellement refroidis pour éviter la surchauffe (et donc la mise en arrêt de l'infrastructure). En avril 2019, les datacenters du monde entier étaient à l’origine de plus de 2 % de la consommation mondiale d’électricité et produisaient le même volume d'émissions de carbone que l'industrie aérienne.

La Commission européenne, dans la lignée du projet Green New Deal visant à la neutralité carbone de l’Union Européenne d’ici 2050, a donc chargé Thalès Alenia Space d’étudier la possibilité d’envoyer des data centers dans l’espace. Plusieurs entreprises ont également rejoint le projet, dont ArianeGroup (astronautique), Orange, CloudFerro, Hewlett Packard Enterprise Belgium (cloud), Carbone 4 et Vito (expertise environnementale) et Airbus Defense and Space (expertise spatiale).

Un équilibre délicat entre faisabilité et écologie

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Metavers

Apple va lancer son propre métavers avec son casque AR/ VR

01net.com - Florian Bayard

Publié le 14 novembre 2022

En miroir de son rival Meta, Apple souhaite lancer son propre métavers. Ce monde numérique accompagnera le lancement du casque de réalité mixte de la marque. En parallèle, Apple prépare aussi pléthore de contenus dédiés, dont des applications pour la productivité.

Le premier casque de réalité mixte d’Apple continue de faire parler de lui. Dans sa newsletter dominicale, Mark Gurman, journaliste pour Bloomberg, a longuement évoqué la progression du projet.

En analysant les « offres d’emploi d’Apple publiées au cours des derniers mois » et les « changements apportés à l’équipe » dédiée, le journaliste révèle que le groupe de Cupertino travaille sur la production de contenus. Ces contenus, en réalité virtuelle ou augmentée, viendront accompagner le lancement du casque.
Sans surprise, Apple ne prévoit pas de lancer un nouveau produit phare sans contenus exclusifs. Pour développer ces contenus, le groupe californien est notamment à la recherche d’un producteur de logiciels expérimenté dans les effets visuels en réalité augmentée ou virtuelle.

À lire aussi : Le casque AR/VR d’Apple serait lancé en quantités très limitées

Un service de vidéo en réalité virtuelle et augmentée

La marque travaille sur un service de vidéo qui accompagnera son casque hybride. Ce service permettra de regarder des programmes 3D par le biais de l’accessoire. Pour produire ces vidéos, Apple peut compter sur plusieurs grands noms de Hollywood, comme le réalisateur Jon Favreau. L’entreprise a en effet engagé des stars du cinéma pour imaginer des expériences de qualité.

Notez qu’Apple peut aussi compter sur l’expertise de NextVRRachetée en 2020 pour 100 millions de dollars, la société était spécialisée dans la diffusion de compétitions sportives et de concerts en réalité virtuelle.

En plus de ces contenus de divertissement, Apple travaille sur des outils de développement axés sur la réalité virtuelle et augmentée. Selon Bloomberg, l’entreprise souhaite que realityOS, le système d’exploitation du casque, fonctionne avec App Intents. Il s’agit d’un framework qui permet aux applications de communiquer avec des services comme Siri, l’assistant vocal intelligent d’Apple, Raccourcis, l’outil qui automatise des tâches, et la fonction Recherche.

Bientôt finalisé, l’OS embarquerait des applications comme Messages, Plans ou FaceTime en réalité virtuelle et augmentée. Il serait possible d’utiliser ces apps, intégrées par défaut sur les produits de la marque, par le biais du casque.

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