Revue de presse ADCET n°193 du 28 Novembre 2022

Mobilité

L‘enjeu de la mobilité quand l’économie vacille

latribune.fr - Olivier Koch, Emile Roger Lombertie et Julien Ducoulombier

OPINION. En termes de mobilités, les collectivités et les entreprises font aujourd'hui face à plusieurs défis majeurs, alors que le contexte économique est très compliqué. Par Olivier Koch, Directeur EasyPark France ; Emile Roger Lombertie, Maire de Limoges et Julien Ducoulombier, Directeur Spl Stationnement Valenciennes

Entre les directives imposées par l'état, notamment autour de la loi LOM, et les attentes des administrés pour intégrer plus de mobilités et rendre les villes plus agréables à vivre, nous arrivons à un carrefour décisif pour les territoires Français. Alors que le Salon des Maires s'ouvre le 22 novembre prochain, tour d'horizon des trois grands sujets majeurs qui vont changer la donne pour les mobilités dans la décennie à venir.

Réduire les émissions carbone en améliorant les mobilités

Les objectifs de la loi LOM, promulguée le 24 décembre 2019, sont clairs : les déplacements à destination des citoyens doivent être optimisés et être conjugués aux enjeux environnementaux. Parmi les directives énoncées, nous pouvons citer la mise en place de Zones à Faible Emissions (ZFE) pour les agglomérations de plus de 100 000 habitants, la régularisation des deux-roues, réglementation des VTC ou encore le soutien à l'acquisition des véhicules propres. Les mesures phares sont ambitieuses et nécessitent des moyens considérables. La somme de 13,4 milliards d'euros a d'ailleurs été investie à cet effet, mais elle semble assez dérisoire lorsque l'on sait que la France compte près de 35 000 communes. Ce budget courant jusqu'en 2024 sera-t-il suffisant ?

Aujourd'hui, les ménages français vivent une situation délicate. L'inflation et les prix des carburants ne sont pas propices à pousser à des investissements sur des véhicules dits propres. Le prix d'un véhicule électrique neuf se situant en entrée de gamme à 20 000 euros, il faut également regarder du côté du nombre des bornes de recharge présentes sur le territoire. En août 2022, L'Avere (Association nationale pour le développement de la mobilité électrique) comptabilisait un total de 66 960 bornes publiques, tout en soulignant une hausse de 49 % en comparaison à 2021. C'est encore trop peu pour motiver à l'achat de véhicules électriques. Avec un parc automobile comprenant près de 40 millions de véhicules sur l'ensemble du pays, il y aurait embouteillage, et une forte interrogation sur la manière dont la France pourrait subvenir à ce besoin énergétique considérable. Rien n'est véritablement spécifié concernant cette partie ; la filière nucléaire française étant actuellement perturbée sur plusieurs niveaux. Pourtant, cette question de l'approvisionnement énergétique englobe bien des sujets de la vie de tous les jours, en plus de celle des mobilités.

Lire la suite : https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/l-enjeu-de-la-mobilite-quand-l-economie-vacille-941543.html

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Mobilité solidaire : la Région au rendez-vous

hautsdefrance.fr

Publié le 22 novembre 2022

La Région proche de votre quotidien facilite les mobilités pour tous les publics. Et en particulier pour celles et ceux qui en viendraient à devoir refuser un emploi pour cause d’une impossibilité de déplacement.

Une quinzaine de structures en Hauts-de-France

Parmi les solutions pour y remédier, les Hauts-de-France financent des plateformes de mobilité solidaire. Celles-ci ont pour mission de faciliter la mobilité auprès des publics fragilisés (demandeurs d’emplois, jeunes sortis du système scolaire sans qualification, salariés en insertion, bénéficiaire d’une allocation handicap, de l’APA, d’une allocation d’invalidité, etc.).

La Région s’implique depuis 2018 sur cette problématique par le biais d’une ligne budgétaire "mobilité inclusive" spécifique. Elle accompagne, depuis, la montée en puissance de ces besoins : ainsi, pour 2023, plus de 330 000 euros sont attribués à une quinzaine d’associations travaillant sur ce registre à travers le territoire régional.

Lire la suite : https://www.hautsdefrance.fr/mobilite-solidaire/

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Les usagers du métro à Lyon peuvent désormais connaître l’affluence dans les rames

Tom Travel - Julia Lucsack-Rougeaux

Publié le 23 novembre 2022

Dans le métro à Lyon, les usagers peuvent désormais connaître en temps réel l’affluence des rames du métro à l’approche à la station Sans Souci grâce à des capteurs et d’un système LED.

La station Sans Souci ((ligne D, direction Vaise) a été équipée avec un système de LED (verte, orange, rouge) mis au point par la société Affluences, indiquant aux voyageurs le niveau d’occupation des rames quelques secondes avant que le métro ne s’arrête au quai afin qu’ils se répartissent au mieux entre les rames.

Pour connaître le taux d’occupation, un capteur a été installé en amont, dans la station Monplaisir-Lumière pour mesurer la charge à bord. Celui-ci il détecte le métro lorsqu’il quitte la station Monplaisir-Lumière, reconstitue l’enchaînement des portes et fenêtres du métro et estime l’affluence à travers les vitres. Le dispositif a été co-financé par SYTRAL Mobilités (Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l’agglomération lyonnaise) et Keolis Lyon.

Avec cette technologie, les voyageurs peuvent se placer directement en face des rames les moins remplies et ainsi profiter d’un trajet plus agréable. Il n’est pas sûr en revanche qu’elle soit utile lors des heures de pointe, lorsque les rames sont bondées.

lire la suite : https://www.tom.travel/2022/11/23/les-usagers-du-metro-a-lyon-peuvent-desormais-connaitre-laffluence-dans-les-rames/?utm_source=newsletter-1366-%25C3%2587a%2Brame&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter

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MA PLANETE EN 2030 | IoT et infrastructures de recharge électrique, comment construire la mobilité de demain ?

forbes.fr -

Publié le 23 novembre 2022

Face aux enjeux écologiques et aux besoins de mix-énergétique, les véhicules électriques et les bornes de recharges deviennent un enjeu majeur. Bien que les infrastructures de recharge se développent pour soutenir l’émergence des véhicules électriques, les usagers sont régulièrement confrontés à des difficultés d’accessibilité. Comment les nouvelles technologies et notamment les réseaux télécoms IoT peuvent aider à construire la mobilité de demain ?

Le marché des véhicules et recharges électriques encore en développement

Le marché mondial des voitures électriques et des bornes de recharges grandit, tant du point de vue des ventes que de celui du développement technologique. Les voitures électriques devraient représenter 90% de part de marché à l’horizon 2040, une tendance justifiée notamment par les nouvelles normes européennes avec l’interdiction à la vente des véhicules thermiques neufs d’ici 2035.  Toutefois, par comparaison avec les autres pays européens, la France subit un retard de déploiement des bornes de recharge. Fin 2021, on comptait en moyenne 44 bornes de recharge pour 100 000 habitants en France, contre 699 pour 100 000 habitants aux Pays Bas. La France n’a pas encore atteint son objectif de déployer 100 000 bornes de recharge sur son territoire à la fin 2021, actuellement il y en a environ 58 000, dont 10% de bornes de recharge rapide.

Pourquoi un tel retard ? L’une des questions qui peut susciter des inquiétudes auprès des particuliers est l’accessibilité financière des charges rapides, la hausse des prix de l’électricité et l’installation onéreuse et complexe des bornes de recharge. Cela engendre, de plus, une charge supplémentaire sur le réseau électrique d’une maison, ou nécessite le vote de l’assemblée générale de copropriété pour que le parking soit pré-équipé pour l’installation des bornes.

Les particuliers ne sont pas les seuls concernés par ces éléments. Les collectivités sont sujettes à des cadres budgétaires stricts et à des arbitrages qui peuvent freiner la multiplication rapide des infrastructures de recharge, très coûteuses, pourtant souvent réclamées et nécessaires. Les « électromobilistes » sont 20% à ne pas disposer d’une place de parking à domicile pour recharger leur véhicule. Ils doivent donc jongler entre les bornes publiques, qui peuvent être hors service ou occupées par des véhicules thermiques, avec parfois des facturations fluctuantes d’un acteur à un autre. Le développement des infrastructures de recharge au sein des villes et des entreprises est donc indispensable pour optimiser le réseau et permettre l’essor de la mobilité électrique.

L’atout de l’IoT sur le marché de la mobilité

Lire la suite : https://www.forbes.fr/environnement/ma-planete-en-2030-iot-et-infrastructures-de-recharge-electrique-comment-construire-la-mobilite-de-demain/?mc_cid=4dedbf9040&mc_eid=42efa2ff85

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MaaS : le numérique au service d’une mobilité plus durable

wedemain.fr - Florence Santrot

Publié le 23 novembre 2022

L’intégration croissante du numérique dans le secteur de la mobilité, via des solutions MaaS, révolutionne les modèles économiques et, par conséquent, la manière d’utiliser transports publics et privés.

Cet hiver, si vous avez décidé d’aller skier dans les Alpes, vous n’aurez plus l’embarras du choix pour vous y rendre. Certes, vous aurez toujours le choix des modes de transport mais la difficulté pour définir le meilleur trajet se sera envolée. Depuis le 10 novembre, le site Savoie Mont-Blanc a lancé un nouveau service, Go Savoie Mont-Blanc, qui permet en une poignée de seconde d’afficher les meilleures options de trajet, selon vos préférences.

Parfait pour choisir une mobilité plurimodale à l’empreinte carbone la plus basse possible. Un service crucial pour les stations de ski car l’empreinte carbone des sports d’hiver provient à 57 % des déplacements pour venir en station, selon une étude menée par Mountains Riders, en partenariat avec POW et l’Ademe. Mais le service permet aussi d’afficher le trajet le plus rapide, ou le moins cher. À vous de voir.

Cinq ans de travail pour créer ce MaaS unique en son genre

Ce service unifié est ce qu’on appelle un MaaS (Mobility as a Service ou mobilité à la demande). Cette interface permet de planifier trajets et transferts très simplement. « Comme une sorte de menu à la carte, il suffit d’indiquer ses besoins via des filtres puis de laisser le système mouliner quelques secondes. Il affiche alors une série de résultats en ayant recours aux différentes options de mobilités disponibles : le plus écologique, le plus rapide, le moins cher, etc. », explique Grégory Guzzo, directeur associé d’Antidots.

Lire la suite : https://www.wedemain.fr/dechiffrer/maas-le-numerique-au-service-dune-mobilite-plus-durable/

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31 17: le "bon réflexe" pour signaler les agressions dans les transports en île-de-france

bfmtv.com - S. B. avec AFP

Publié le 23 novembre 2022

Ce numéro d'urgence permet aux usagers des transports en commun de signaler une agression, un vol ou un besoin d'assistance, qu'ils soient témoins ou victimes.

"Lorsque vous êtes agressés" dans les transports en commun franciliens, « e bon réflexe, c'est le 3117 », a martelé mercredi Valérie Pécresse lors d'une visite du centre au poste de commandement national de la sûreté de la SNCF.

Ce numéro d'urgence permet depuis 2017 aux usagers des transports en commun de signaler une agression, un vol ou un besoin d'assistance, qu'ils soient témoins ou victimes. Une application existe aussi, permettant d'appeler ou d'envoyer un SMS.

"On va intervenir très vite, on va prouver vos dires et on va retrouver l'agresseur pour le faire condamner", a assuré la présidente de la région Île-de-France et patronne de l'autorité régionale des transports Île-de-France Mobilités (IDFM).

11 000 appels reçus entre janvier et septembre 2022

Sur l'application, un bouton est dédié au signalement des violences à caractère sexiste ou sexuel. Parmi les quelque 11.000 appels reçus entre janvier et septembre 2022, environ 5% concernaient des faits de violences sexistes ou sexuelles.

C'est ce type de violences qu'IDFM cible en priorité. Les écoutants ont été formés aux problématiques spécifiques de violences sexuelles et sexistes.

« Nous avons renforcé les effectifs comme jamais en permettant le recrutement de 1 000 agents affectés à la sécurité », s'est félicitée Valérie Pécresse.

Selon IDFM, 80 000 caméras de vidéosurveillance sont déployées dans le réseau de transports en commun francilien.

« Le matin ou l'après-midi »

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/paris/31-17-le-bon-reflexe-pour-signaler-les-agressions-dans-les-transports-en-ile-de-france_AD-202211230487.html

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La Pixel Watch va servir à valider votre titre de transport en commun

frandroid.com -

Publié le 23 novembre 2022

Google a annoncé travailler sur une nouvelle fonctionnalité pour sa Pixel Watch permettant d'utiliser Google Wallet afin de valider les titres de transport en commun sans contact.

Actuellement, de nombreuses montres connectées proposent déjà des systèmes de paiement sans contact. On pense bien évidemment aux systèmes Apple Pay sur Apple Watch, Garmin Pay, Fitbit Pay, Samsung Wallet ou Google Wallet sur les montres dotées du système Wear OS de Google — ainsi que sur les dernières montres connectées de Fitbit.

Mais, jusqu’à présent, ces systèmes utilisant les puces NFC des montres connectées se contentaient de ça : le paiement sans contact. Impossible de profiter de cette communication à champ proche pour valider son billet dans les transports en commun par exemple. Cette fonction est pourtant de plus en plus intégrée dans les systèmes NFC des smartphones, qu’ils tournent sur Android ou sur iOS.

Google chercherait justement à étendre les fonctionnalités de la puce NFC de sa propre montre connectée, la Pixel Watch. Comme le relaie le site Android Police, Google a en effet publié sur ses forums, le 18 novembre dernier, une FAQ visant à répondre aux questions des internautes à propos de la Pixel Watch. De quoi découvrir non seulement les réponses de Google au sujet des fonctions déjà présentes sur la montre — notamment le fait que la montre n’est pas compatible avec la charge Qi par induction — mais également au sujet de futures fonctionnalités.

La validation du titre de transport directement depuis la Pixel Watch

Lire la suite : https://www.frandroid.com/marques/google/1546132_la-pixel-watch-va-servir-a-valider-votre-titre-de-transport-en-commun

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Dans cette ville, un bus autonome sans conducteur est expérimenté

capital.fr - Capital avec AFP

Publié le 26 novembre 2022

"J'ai l'impression d'avoir sauté dans une machine à voyager dans le futur" : une première ligne de bus à conduite autonome a été lancée dans cette ville.

Le nouveau véhicule ne ressemble pas à un bus ordinaire: il est entièrement symétrique, avec des bords arrondis et de grandes fenêtres qui le font ressembler davantage à un jouet qu'à un moyen de transport dernier cri. Il est expérimenté à Séoul en Corée du Sud, qui a annoncé vendredi 25 novembre avoir lancé une première ligne de bus sans conducteur. Ces bus particuliers ont un design intentionnel, selon Jeong Seong-gyun, responsable de la conduite autonome chez 42 Dot, la start-up - désormais propriété de la société sud-coréenne Hyundai - qui a créé la technologie de conduite autonome présente ici. "C'est l'avenir", assure-t-il à l'AFP, ajoutant qu'en conséquence, il fallait "un nouveau type de design remarquable".

Le bus ressemble un peu "à un Lego" car il a été fabriqué à partir de pièces composites afin de réduire les coûts et de le rendre facile à reproduire, explique-t-il. "Nous voulons favoriser l'ère de la conduite autonome", met-il en avant, tout en notant que l'objectif de l'entreprise était de rendre la technologie peu coûteuse, plus sûre et facilement transférable à de nombreux types de véhicules différents, comme les camions de livraison. Pour l'instant placé sous l'étroite vigilance d'un conducteur, le nouveau bus se conduira tout seul sur un nouvel itinéraire, un petit circuit de 3,4 kilomètres autour du centre-ville de la capitale de Corée du Sud, d'une durée d'environ 20 minutes. Les gens peuvent monter à bord à l'un des deux arrêts désignés après avoir réservé une place gratuite via une application.

Lire la suite : https://www.capital.fr/auto/dans-cette-ville-un-bus-autonome-sans-conducteur-est-experimente-1453068

Services publics

Innovation et services publics, une technologie à remettre à sa juste place

lagazettedescommunes.com - Olivier Descamps - dans actus experts technique, France

Publié le 25 novembre 2022

Le numérique a la cote, tout comme, plus largement, les technologies. Y compris dans le domaine de la transition écologique. Au Salon des maires et des collectivités, du 22 au 24 novembre, certains outils gadgets ont pu masquer les sujets essentiels. Innover, oui. A condition que cela ait du sens.

Application zéro déchet, ouverture par smartphone de bacs de collecte, outil de monitoring de la biodiversité… Une multitude de solutions technologiques au service de la transition écologique ont été présentées lors du Salon des maires et des collectivités qui a fermé ses portes jeudi 24 novembre. Captant davantage l’attention que les ateliers sur la sobriété ou les exposants plus traditionnels.

A l’affût d’innovations, les élus « veulent paraître modernes, mais pour quel usage ? Et avec quel impact environnemental ? » s’interroge Guillaume Gallon. Chef de projet de Terra-num, une société spécialisée dans la transition numérique responsable, il milite lui-même pour l’innovation… à condition que les collectivités apprennent à mieux définir leurs besoins avant de s’équiper. A « importer le bon sens paysan dans le monde de la technologie ».

Régime numérique

Illustration côté mobilité. « On a tendance à multiplier le nombre de caméras et de capteurs de données pour évaluer le nombre de passants et mieux gérer l’espace public, remarque Marie-Christine Prémartin, vice-présidente de l’association Rue de l’avenir. Mais développer la marche à pied, par exemple, cela demande d’abord des bancs, des fontaines à eau, des réfections de trottoirs. Sans tourner le dos à la technologie, la priorité est d’investir dans l’humain et les infrastructures de base ».

L’entrée en vigueur progressive de la loi REEN vise justement à pousser les communes et les intercommunalités de plus de 50 000 habitants à se poser ce type de questions. D’ici au 1er janvier, elles sont tenues d’élaborer un état des lieux et un programme de travail leur permettant de mieux évaluer leurs outils numériques.

Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/837907/innovation-et-services-publics-une-technologie-a-remettre-a-sa-juste-place/

Smart City

L’IFRI publie une étude esquissant le modèle de la smart city européenne

actuia.com - IFRI

C’est dans le contexte du Smart City Expo World Congress 2022, que l’IFRI, l’Institut Français des Relations Internationales, a publié, le 16 novembre dernier, l’étude « Ni surveillance, ni consumérisme algorithmique. Vers un modèle européen alternatif pour les villes intelligentes ». Jacques Priol, président et fondateur du cabinet CIVITEO, et Joé Vincent-Galtié, consultant au sein de ce même cabinet, y dessinent la smart city européenne, éloignée des modèles chinois ou nord-américains.

Cette étude fait suite au rapport « De la smart city à la réalité des territoires connectés », auquel Jacques Priol et Joé Vincent-Galtié avaient participé, qui visait à définir un modèle français du territoire intelligent. Près de 200 projets avaient été identifiés, déployés dans des villes de toutes tailles, y compris en territoire rural. Très variés, leurs méthodes de déploiement l’étant tout autant, ils ont permis aux auteurs de constater que le modèle français n’existait pas encore.

L’étude esquisse les contours d’un possible modèle européen évitant les erreurs de deux modèles qui  font l’unanimité contre eux : celui porté par la Chine et celui mis en œuvre par certaines villes nord-américaines.

Le modèle de surveillance chinois

En 2011, le 12ème plan quinquennal évoquait pour la première fois le souhait du Parti communiste chinois de développer des villes numériques. Aujourd’hui, plus de 800 projets de villes intelligentes en Chine ont vu le jour.

Si les thématiques abordées par les projets sont diverses, de la gestion de déchets à la lutte contre les incendies, l’axe sécuritaire est prédominant, la population sans cesse surveillée. Le modèle repose sur un vaste système d’identification et de reconnaissance, incluant la reconnaissance faciale dans l’espace public, et permet l’instauration d’un crédit social.

Il est inacceptable socialement et incompatible avec les principes d’une société démocratique, dont la législation assure une protection de la vie privée et des données personnelles. Pourtant, La Chine tente de l’exporter, y compris en Europe à travers
des initiatives comme le Huawei Online Smart City Tour organisé en 2020 en France.

Un modèle consumériste nord-américain d’inspiration californienne

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/lifri-publie-une-etude-esquissant-le-modele-de-la-smart-city-europeenne/

Identité

Pièces d'identité : pour raccourcir les délais, un nouvel outil créé

tf1info.fr - La rédaction de TF1info

Publié le 25 novembre 2022

C'est toujours la galère pour obtenir un passeport ou une carte d'identité.

Actuellement, le délai pour avoir un rendez-vous est compris entre 2 et 3 mois.

Un nouveau site internet censé faciliter les démarches vient d'être lancé.

Il y a de quoi s’arracher les cheveux. Il faut en moyenne 50 jours en France pour obtenir un rendez-vous pour renouveler son passeport ou sa carte d'identité. En mai dernier, le gouvernement avait annoncé un plan d'urgence. Pourtant, six mois plus tard, les délais d'obtention sont toujours aussi longs. Pour y remédier, un nouveau service, censé faciliter la prise de rendez-vous en mairie, vient d’être lancée par les services de l’État. 

"Pour pallier l'affluence des demandes et la difficulté des usagers à obtenir des dates de rendez-vous, l'Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) met à leur disposition un moteur de recherche permettant de visualiser, pour les 3 mois à venir, les rendez-vous disponibles dans un certain rayon géographique", détaille un communiqué sur le site service-public.fr, le portail de l’administration française.

Lire la suite : https://www.tf1info.fr/societe/video-passeport-et-carte-d-identite-fin-des-delais-interminables-pour-les-pieces-d-identite-un-nouvel-outil-pour-trouver-des-rendez-vous-en-mairie-2239786.html

Numérique

Le Conseil National de la Refondation « Numérique » voit le jour en France

siecledigital.fr - Aacharie Tazrout
Publié le 23 novembre 2022

Le numérique est l'un des neuf volets évoqués au sein du Conseil National de la Refondation mis en place cette année par Emmanuel Macron.

Le 22 novembre 2022, Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, a annoncé le lancement du volet numérique du Conseil National de la Refondation (CNR) en France. Le numérique étant considéré comme un « enjeu démocratique » par le gouvernement français, ce dernier souhaite accompagner la population et les organismes pour accélérer la transition digitale.

Le Conseil National de la Refondation pour accompagner à la transition numérique

En septembre 2022, Emmanuel Macron a décidé de mettre en place le CNR, un organisme qui a pour but de rassembler plusieurs acteurs politiques ainsi qu'une multitude d'entités (syndicats, associations, etc.). Son but est de permettre de favoriser la discussion autour de neuf thématiques différentes : école, santé, futur du travail, service public logement, générations & vieillissement, climat & biodiversité, souveraineté économique, et enfin, le numérique.

Le CNR est donc une initiative qui privilégie la concertation et qui prend en compte les réponses des citoyens à des questionnaires auxquels ils sont invités à répondre via Internet. François Bayrou, Haut-Commissaire au Plan, est le secrétaire général de cet organisme qui fait suite au grand débat national qui avait été mis en place suite au mouvement de contestation des gilets jaunes.

Après le lancement des volets service public, santé, et climat & biodiversité, c'est au tour du volet numérique d'entrer en jeu. « Le CNR Numérique est une méthode qui permettra l’association directe de la société civile organisée et des Français. Son objectif est de construire ensemble des solutions concrètes pour protéger, accompagner et intégrer tous les Français dans la transition numérique en cours », précise Jean-Noël Barrot dans un communiqué.

Plusieurs feuilles de route attendues en 2023

Lire la suite : https://siecledigital.fr/2022/11/23/le-conseil-national-de-la-refondation-numerique-voit-le-jour-en-france/

Cybersécurité

Cybersécurité : les 6 grandes menaces qui pourraient faire de 2023 un enfer

01net.com - Eric Le Bourlout

Publié le 26 novembre 2022

À l’occasion d’une conférence de presse, un chercheur en sécurité de Kaspersky a partagé avec nous ses prédictions pour l’année à venir en matière de menaces informatiques les plus sophistiquées. Et cela fait froid dans le dos.

Attaques sur des hôpitaux et des institutions, multiplication des ransomwares, piratages d’infrastructures critiques et d’entreprises comme Uber ou Rockstar Games… L’année qui s’achève a été le théâtre d’une explosion des menaces informatiques graves. Mauvaise nouvelle : vous n’avez encore rien vu.

A l’occasion de ses 25 ans, Kaspersky a organisé une conférence dans ses locaux parisiens afin de présenter ses nouveaux produits à la presse. Mais le géant russe de la cybersécurité a aussi profité de l’occasion pour s’essayer au difficile exercice de prospective auquel il s’adonne chaque année : à quelles nouvelles menaces faut-il s’attendre pour 2023 ?

Fruit du travail des chercheurs en sécurité de son laboratoire GReAT (Global Research and Analysis Team), cette étude, présentée par Ivan Kwiatkowski, chercheur « sénior » au GreAT et spécialiste des menaces les plus sophistiquées, a de quoi faire froid dans le dos. Attaques « destructrices », siphonnage de serveurs mails, vol de données par des états et piratage par drones… voici un bref résumé des menaces « cyber » qui nous attendent peut-être demain.

Encore plus d’attaques « destructrices »

Lire la suite : https://www.01net.com/actualites/les-six-grandes-menaces-qui-pesent-sur-la-securite-informatique-en-2023.html

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Comment 750 PME et ETI vont pouvoir bénéficier d’un accompagnement en cybersécurité en 2023

usinenouvelle.com - Marion Garreau

Publié le 21 novembre 2022

Lors de la semaine européenne de la cybersécurité, qui s'est déroulée du 15 au 17 novembre à Rennes, le ministre délégué à la Transition numérique, Jean-Noël Barrot, a annoncé le lancement d’un nouveau volet du plan cybersécurité pour 2023. Doté de 30 millions, il comprend l’activation d’un «bouclier cyber» à destination de 750 PME et ETI. 

La France continue de déployer sa stratégie nationale en cybersécurité. Dans le cadre de ce plan, annoncé en février 2021 par Emmanuel Macron, un nouveau volet doté de 30 millions d’euros va être lancé en 2023, a annoncé mercredi 16 novembre le ministre délégué à la Transition numérique, Jean-Noël Barrot, lors de sa venue à la semaine européenne de la cybersécurité, à Rennes.

Ce nouveau volet comprend un ensemble de mesures spécifiquement dédiées aux PME et ETI, les plus visées en matière d’attaques aux rançongiciels d’après l’Anssi. Pour élever leur niveau en cybersécurité, le gouvernement prévoit trois actions: une campagne de communication pour promouvoir le site cybermalveillance.gouv.fr, dispositif national d'assistance aux victimes de cyberattaques qui souffre d’un déficit de notoriété; la création d’un service en ligne d’autodiagnostic gratuit pour permettre à chaque entreprise de mieux connaître son niveau en cybersécurité et les premières mesures à enclencher; et enfin le lancement d’un «bouclier cyber» qui ciblera 750 PME et ETI.

Viser les secteurs de la directive européenne NIS2

Lire la suite : https://www.usinenouvelle.com/article/comment-750-pme-et-eti-vont-pouvoir-beneficier-d-un-accompagnement-en-cybersecurite-en-2023.N2068502

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Cybersécurité, ou comment lutter efficacement grâce à l’intelligence artificielle

forbes.fr

Publié le 21 novembre 2022

Devant la multiplication des attaques menées par des hackers visant leurs systèmes d’information à partir d’internet, les entreprises tentent de faire face tant bien que mal en se dotant de nouveaux moyens technologiques pour se protéger contre ce fléau.  Les applications d’IA et d’apprentissage automatique peuvent offrir une réponse en détectant les agents malveillants qui infiltrent les systèmes informatiques des organisations.

La recrudescence et la sophistication des nouvelles menaces, au premier rang desquelles figurent le ransomware ou cryptojacking (l’extraction de crypto-devise) poussent les entreprises à s’engager plus loin dans la sécurité digitale.

Les cybermenaces prennent chaque année plus d’importance. La cybercriminalité représentait 69% des intrusions dans les systèmes de sécurité en 2019, 79% en 2020, et 82% en 2021[1]. Les technologies disponibles mais aussi la nécessité de traiter l’information en temps réel amènent les organisations à s’appuyer sur des applications Web présentes sur un grand nombre d’appareils. Les cybercriminels s’adaptent aisément et rapidement aux conditions nouvelles pour contrer les attaques. Ils déploient des méthodes toujours plus innovantes pour échapper à la détection des équipes de sécurité et dérober de l’argent ou encore des données sensibles.

La question n’est plus de savoir si l’entreprise va être attaquée, mais quand l’occurrence va surgir. Nous prenons conscience de l’immense défi que représente cette lutte contre les cyberattaques. C’est là que l’intelligence artificielle (IA) entre en jeu et avec elle, de nouvelles formes de protection numérique. L’intelligence artificielle a un immense potentiel en matière de lutte contre le risque cyber car elle peut analyser un grand nombre de fichiers à intervalles réguliers pour révéler les risques éventuels. L’intelligence artificielle dans la cybersécurité apprend et améliore constamment les processus de sécurité. A partir des données récoltées lors des cyberattaques précédentes, elle identifie de nouvelles menaces.

En matière de sécurité, l’IA peut identifier et hiérarchiser les risques, détecter rapidement les logiciels malveillants sur un réseau, proposer une solution de manière adéquate aux incidents et détecter les intrusions avant qu’elles ne se produisent.

Le recours à l’IA dans le domaine de la cybersécurité répond à la nécessité de renforcer la qualité du diagnostic mais aussi la rapidité d’intervention à la suite d’une attaque des systèmes d’information d’une organisation. Parmi toutes les applications possibles, on trouve un intérêt de l’apport de l’IA dans les domaines suivants :

Détection automatisée des menaces

Lire la suite : https://www.forbes.fr/technologie/cybersecurite-ou-comment-lutter-efficacement-grace-a-lintelligence-artificielle/

Blockchain

Le projet d’infrastructure blockchain de l’UE avance

Le Parlement Européen vient de voter sur un programme majeur dans le secteur du numérique. Ce texte comprend notamment un volet sur l’infrastructure blockchain transfrontalière.

La “Décennie numérique” est en marche !

Le parlement européen votait cette semaine sur son programme politique de la “Décennie numérique“. Ce dernier a pour objet d’aider les entreprises et les services publics à numériser leur travail et promet un soutien à une “infrastructure paneuropéenne basée sur la blockchain.”

Ce programme a reçu l’approbation du Parlement Européen avec 529 voix pour et 22 contre, ce jeudi 24 novembre. Ce dernier fixe les ambitions de l’Union Européenne en matière de numérique pour 2030.

A l’intérieur de ce programme, on retrouve de nombreux projets à grande échelle dans les thématiques du calcul à haute performance, du déploiement de la 5G ou encore de l’investissement dans des solutions blockchains et Web 3.

L’EBSI  au cœur du projet européen

L’EBSI pour European Blockchain Service Infrastructure est né en 2018 lorsque les pays de l’UE plus la Norvège et le Liechstenstein ont décidé de créer un partenariat en matière de blockchain nommé European Blockchain Partnership (EBP).

Comme le précise, l’Union Européenne :

La vision d’EBP est de tirer parti de la blockchain pour créer des services transfrontaliers pour les administrations publiques, les entreprises, les citoyens et leurs écosystèmes afin de vérifier les informations et de rendre les services dignes de confiance.

Lire la suite : https://cryptonaute.fr/infrastructure-blockchain-europe-avance/

5G

La 5G est-elle soluble dans la sobriété ?

lejournal.cnrs.fr - Kyrill Nikitine

Publié le 21 novembre 2022

Sans nier les gains de performance promis par les réseaux 5G, des scientifiques se sont demandé pourquoi et comment leur exploitation s’avère finalement aussi coûteuse en énergie.

Si l’on en croit les opérateurs, le déploiement de la 5G apportera une amélioration phénoménale de la qualité de service et des performances sur les réseaux sans fil. Derrière les promesses, des chercheurs s’interrogent toutefois sur le surcoût énergétique qu’induira cette mise à niveau technologique voulue par l’industrie des télécoms sans forcément être demandée par les utilisateurs.

Une consommation électrique globale en hausse

Selon l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep), l’efficacité énergétique des réseaux combinant 4G et 5G dans une zone densément peuplée pourrait être trois fois plus élevée que celle de la 4G seule. Toutefois, selon Anne-Cécile Orgerie, chercheuse à l’Institut de recherche en informatique et systèmes aléatoires1 (Irisa) et co-auteure d’un rapport sur l’impact énergétique de la 5G au sein du groupement EcoInfo, de tels chiffres sont à prendre avec des pincettes : « Ce que l’on désigne ici comme étant l’efficacité énergétique doit être interrogé. Car, attention, ce sont ici uniquement des puissances théoriques affichées et non les puissances réellement observées », avertit Anne-Cécile Orgerie.Il faut en effet distinguer l’efficacité énergétique et la consommation globale du réseau. « C’est ce qu’on appelle “l’effet rebond”, explique la chercheuse. Bien que l’équipement proprement dit consomme moins d’énergie par bit traité lorsqu’il est utilisé à pleine puissance, cet équipement absorbe un trafic de données bien plus conséquent. Pour cette raison, la consommation globale ne baisse pas et, bien au contraire, ne fait qu’augmenter, même si le nouveau réseau est plus efficace que l’ancien pour gérer les nouvelles applications. » Bref, l’amélioration des capacités conduit à une augmentation des usages. Ainsi, selon l’Arcep, une antenne 5G peut consommer jusqu’à 19 kilowatts quand une antenne 4G se contente de 7 kilowatts.

Besoin des utilisateurs ou des opérateurs ?

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Intelligence Artificielle

Rapport CIA Global Trends 2040 : IA, Emploi, Santé Mentale des Hommes et Avenir de l’Humanité, un Combo Gagnant / Perdant ? (+ L’avis d’une IA)

leptidigital.fr - Vincent Brossas

Publié le 23 novembre 2022

Chaque année, mois et semaine qui passe, l’IA prend, peu à peu, une place de plus en plus importante dans nos vies professionnelles (tout comme dans nos vies personnelles). Que l’on s’en rende compte, ou non. Dans un récent rapport datant de Mars 2021, la CIA s’est prêtée au « jeu » de « tenter » de « prédire » l’avenir de l’humanité, d’ici 2040. Si l’objectif de cet article n’est pas de résumer le document PDF de 156 pages librement accessible en ligne ici, une section de ce rapport m’a particulièrement intéressé (et alerté), et c’est celle qui nous concerne tous, à plus ou moins court terme, que nous travaillions, ou non, dans le Numérique : la section sur l’IA (Intelligence Artificielle). Voici un court résumé (réalisé par une IA) des prédictions de la CIA en matière d’IA pour 2040 (et des impacts à prévoir sur l’emploi, et l’Homme, au sens large). En fin d’article, je vous partagerai ma vision, très personnelle, sur tout ça. J’ai également, volontairement, intégrer du contenu généré par une IA dans cet article pour vous donner un aperçu de l’état (actue) sa pertinence (en 2022, donc…).

Rapport « Global Trends 2040 : A More Contested World » par la CIA, qu’est-ce que c’est ?

La version 2021 du global Trends 2040 est la 7e édition du rapport Global Trends du National Intelligence Council (CIA).

Publié tous les quatre ans depuis 1997, Global Trends évalue les principales tendances et incertitudes qui façonneront l’environnement stratégique des Etats-Unis (et du monde) au cours des années à venir (deux prochaines décennies).

Les Tendances mondiales sont conçues pour fournir un cadre analytique aux décideurs politiques au début de chaque administration, alors qu’ils élaborent la stratégie de sécurité nationale et le plan d’action.

Le but n’est pas d’offrir une prédiction spécifique du monde en 2040 ; l’intention de la CIA est plutôt d’aider les décideurs et les citoyens à voir ce qui pourrait se passer (et les aider à voir ce qui se trouve au-delà de l’horizon et à se préparer à toute une série de futurs possibles).

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Atos

Atos signe un contrat majeur !

boursier.com -  Jean-Noël Legalland

Publié le 21 novembre 2022

(Boursier.com) — Atos vient de signer un "nouveau contrat majeur" avec l'Allemand Siemens. Atos assurera ainsi la fourniture de services SIAM et accélérera la transformation numérique de Siemens. Le Français travaillera en étroite collaboration avec Siemens et un écosystème multi-sources pour fournir des services d'intégration et d'orchestration de nouvelle génération via sa solution Atos SIO Bridge.

Atos soutiendra ainsi l'initiative stratégique de Siemens, le géant bavarois souhaitant faire évoluer sa façon d'exploiter et de gérer ses services informatiques. Siemens et Atos "évolueront ensemble dans le cadre de ce partenariat basé sur l'accompagnement, l'amélioration et l'innovation continus pour leurs clients et leurs collaborateurs".

Il s'agit, indique Atos, "du plus gros contrat d'intégration dans le secteur de l'industrie pour la solution Atos Bridge SIO/SIAM". Ce modèle permettra à Siemens de mettre en oeuvre un ensemble de principes, de leviers et de bonnes pratiques tout en gagnant en flexibilité, efficacité et innovation. Dans le cadre du contrat, Atos a fait appel en interne à de nombreux experts de Siemens.

"Afin de mener à bien notre transformation numérique aux côtés d'Atos qui jouera ici un rôle majeur, nous devons nous appuyer sur l'ensemble des parties prenantes de notre écosystème. La combinaison unique des services d'intégration et d'orchestration de bout en bout d'Atos permettra d'encourager l'innovation collaborative afin de garantir une interaction et une participation plus fluides et plus flexibles", a ajouté Hanna Henning, CIO de Siemens. "Nous sommes fiers que Siemens ait porté son choix sur nos solutions d'intégration et d'orchestration basées sur l'intelligence artificielle. Avec le soutien des nombreux experts qui nous rejoignent, Atos aidera Siemens IT à capitaliser sur un écosystème informatique innovant afin de réussir sa transformation numérique", a insisté Rakesh Khanna, Responsable du numérique chez Atos.

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Metavers

À Perpignan, les patients diabétiques peuvent se rencontrer dans le métavers

leclaireur.fnac.com - Marion Piasecki

Publié le 20 novembre 2022

Le centre hospitalier de Perpignan a lancé cette semaine une maison médicale virtuelle dédiée au diabète pour informer sur la maladie.

Faire la démarche de parler à d’autres patients atteints de la même maladie en participant à des groupes de parole, ce n’est pas forcément simple. C’est pour cette raison que l’association Diabète66 et le service d’endocrinologie du centre hospitalier de Perpignan ont créé cette maison médicale numérique dans le métavers, à l’occasion de la journée mondiale du diabète.

Parler de sa maladie anonymement

Cet espace, hébergé sur la plateforme Decentraland, est accessible gratuitement sur ordinateur ou avec un casque de réalité virtuelle. Les visiteurs — sous forme d’avatar — peuvent regarder des vidéos d’information sur le diabète ou discuter entre eux. D’après le personnel de l’hôpital, cette interface permet aux patients qui sont mal à l’aise avec leur maladie ou qui ont peur du milieu hospitalier, en particulier les adolescents, de faire part de leurs questions et de leurs expériences avec d’autres personnes concernées.

Pas de consultation virtuelle pour le moment

Si le but de ce dispositif est aussi de désengorger l’hôpital sur certains problèmes d’accès aux soins et aux informations pour les patients, il ne s’agit pas de remplacer totalement l’hôpital physique mais de le compléter. Ainsi, il est actuellement impossible de faire une téléconsultation avec un médecin sur cette plateforme. La raison est simple : à l’heure actuelle, il leur est encore impossible de garantir la confidentialité des données des patients dans ce contexte précis. Cependant, le personnel espère rendre les téléconsultations possibles dans ce monde virtuel d’ici quelques années. Si cette initiative a du succès, peut-être qu’elle inspirera d’autres centres médicaux et associations sur les maladies chroniques et les handicaps à créer des espaces similaires.

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Meta et Simplon ouvrent l’Académie du métavers à Nice

lejournaldesentreprises.com

Publié le 25 novembre 2022

Après Marseille, c’est à Nice, au cœur du CEEI dans l’EcoVallée que Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger) lance l’Académie du métavers, une école gratuite entièrement dédiée au métavers, en partenariat avec Simplon.co, entreprise sociale et solidaire de formation au numérique, la Métropole de Nice Côte d’Azur et la Région Sud. L’objectif est de former aux nouveaux métiers liés aux technologies immersives (réalité virtuelle, augmentée et mixte) et au métavers. La première promotion comptera une vingtaine d’élèves qui suivront une session individuelle de formation intensive sur 3 à 4 mois, avant une deuxième phase de 15 à 16 mois au sein d’entreprises partenaires comme AccentureVirteem et Tequilarapido. Une dizaine d’entreprises se sont engagées à recruter un alternant à l’issue du programme. De prochaines ouvertures similaires sont prévues à Paris et Lyon.

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