Revue de presse ADCET n°194 du 07 Décembre 2022

Mobilité

Emmanuel Macron veut développer des RER dans dix métropoles, dont Bordeaux

sudouest.fr  avec AFP

Publié le 27 novembre 2022

Pour aider au désengorgement de manière écologique, le président de la République a annoncé dimanche l’objectif de développer un réseau de transports urbains « dans dix métropoles françaises ».

Emmanuel Macron, qui peine à imprimer sa marque sur l’écologie, a annoncé dimanche vouloir développer un équivalent du RER francilien dans dix métropoles françaises comme alternative à la voiture, avec notamment la volonté d’accélérer des projets existants.

« Pour tenir notre ambition écologique, je veux qu’on se dote d’une grande ambition nationale : dans dix grandes agglomérations, dans dix métropoles françaises, de développer un réseau de RER, un réseau de trains urbains », a exposé le chef de l’État dans une séquence postée sur YouTube, dans laquelle il répond à des questions d’internautes sur l’écologie. Le Réseau Express Régional (RER) regroupe les trains régionaux circulant en Île-de-France à une cadence élevée. Il s’est régulièrement étendu depuis les années 1960.

Donner un « coup d’accélérateur »

« Le RER ce n’est pas que sur Paris », a plaidé le président. « C’est un super objectif pour l’écologie, l’économie, la qualité de vie » dans les villes « où il y a thromboses, trop de circulation », a-t-il ajouté. Selon son entourage, il s’agit de faire en sorte que dans ces grandes métropoles « congestionnées, les personnes qui ont des trajets pendulaires puissent les faire sans voiture, en décarbonant leurs trajets grâce à ces RER métropolitains ». Emmanuel Macron s’est borné à fixer l’objectif, sans fixer de calendrier ni chiffrer les investissements nécessaires.

L’association de consommateurs juge que le projet, en l’état, ne prend pas en compte le problème aux heures de pointe et qu’il se contente de multiplier les trains aux heures creuses. Elle avance des solutions

C’est la Première ministre Élisabeth Borne, chargée de la planification écologique, qui devra détailler puis superviser ces grands travaux, a précisé l’Élysée. La présidence rappelle que la loi orientation des mobilités votée sous le précédent quinquennat a ouvert à la voie, avec une quinzaine de projets à l’étude ou au stade de la réflexion. Il s’agit donc de « mettre un coup d’accélérateur » pour donner la priorité à dix d’entre eux, ajoute un conseiller élyséen, en évoquant parmi les probables villes sélectionnées Lille, Bordeaux, Lyon, Grenoble et Aix-Marseille.

Projet déjà lancé à Bordeaux

Lire la suite : https://www.sudouest.fr/economie/transports/video-transition-ecologique-des-rer-dans-dix-metropoles-l-objectif-transports-d-emmanuel-macron-13154843.php

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Ferromobile’, c’est le nouveau projet d’Arnaud Montebourg qui ambitionne de faire rouler des voitures sur des voies ferrées abandonnées

24matins.fr  - lionel Durel

Publié le 29 novembre 2022

PHOTO : https://www.24matins.fr/wp-content/uploads/2022/11/Une-voiture-rail-route-660x372.jpg

La 'Ferromobile'Capture site https://ferromobile.fr/la-ferromobile/

C'est un projet pour le moins original : l'ancien ministre veut faire rouler des voitures sur des rails de trains. Explications.

Avec sa ‘Ferromobile’, l’ancien ministre de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique du gouvernement Ayrault, Arnaud Montebourg, souhaite se servir des voies ferrées abandonnées afin d’améliorer la mobilité urbaine des Français.

Je propose un véhicule multimodal, flexible et électrique capable de rouler sur la route et sur les rails

A la tête de l’entreprise ‘Bleu Blanc Ruche’, Arnaud Montebourg aime développer des nouvelles idées. A l’occasion du Salon des maires, il a présenté sa nouvelle société la SICEF, et précisé son projet : ‘La Ferromobile est librement inspirée de la Micheline qui circulait sur le réseau ferroviaire français dans les années 1930. Equipé de pneumatiques pour garantir un confort maximum à ses passagers, ce véhicule ne roulait alors que sur les rails. La Ferromobile entend revisiter ce concept en proposant un véhicule multimodal, flexible et électrique capable de rouler sur la route et sur les rails’.

5.700 km de voies ferrées abandonnées et non exploitées

Lire la suite : https://www.24matins.fr/ferromobile-cest-le-nouveau-projet-darnaud-montebourg-qui-ambitionne-de-faire-rouler-des-voitures-sur-des-voies-ferrees-abandonnees-1347643

Voir aussi : Arnaud Montebourg (Entrepreneur) : La ferromobile a obtenu un financement de 10 millions d'euros

Ce lundi 28 novembre, Arnaud Montebourg, entrepreneur et ancien ministre de l'économie, est revenu sur le nouveau projet entrepreneurial de la ferromobile avec une exportation en hausse de 20% sur les 9 premiers mois de l'année, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Stéphanie Coleau et Christophe Jakubyszyn. Good Morning Business est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

Voir la video : https://www.bfmtv.com/economie/replay-emissions/good-morning-business/arnaud-montebourg-entrepreneur-la-ferromobile-a-obtenu-un-financement-de-10-millions-d-euros-28-11_VN-202211280177.html

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La Région adopte son plan de mobilité

grandest.fr

Publié le 01 décembre 2022

La Région Grand Est vient d'adopter son Plan de mobilité employeur (PDME). Une étape clé pour amorcer les changements et transformer les habitudes !

Véhicules électriques, hybrides, vélos électriques, autopartage, train, marche, etc. nombreux sont les nouveaux modes de transports à se développer. Plus douces et plus responsables, ces nouvelles pratiques commencent à révolutionner nos habitudes, au bénéfice de l’environnement.

Cette ambition que porte la Région, pour son territoire et ses habitants à travers de nombreuses actions, se décline également au sein de la collectivité à travers son Plan de mobilité employeur (PDME). Le Grand Est est en effet une des premières Région de France à déployer son PDME pour les trois années à venir.

Accompagner le changement

En répondant à l’obligation légale de se doter d’un plan d’actions pour améliorer le confort et la décarbonation des déplacements domicile/travail des agents, et rendre les déplacements professionnels de plus en plus verts, la Région met en place une véritable stratégie de transformation.

  • - Transformation sociétale sur le plan des usages, de la sécurité, de la qualité de vie, de la santé, etc.
  • - Transformation environnementale en réduisant notamment les émissions de CO2
  • - Transformation de l’administration, portée par des ambitions administratives et politiques fortes, au bénéfice des agents

Proactive et à la pointe des grands défis à venir, la Région innove et déploie à l’interne les ambitions de toute une société. Tel un « laboratoire du changement », elle multiplie les bonnes idées devenant aujourd’hui réalité pour plus de 2300 agents administratifs, et travaille aussi d’arrache-pied en direction du personnel des 230 lycées du territoire.

Parmi les actions déjà mises en œuvre notons la participation aux frais de déplacement des agents à travers un Forfait Mobilités Durables, la promotion de nouveaux tarifs TER « spécial télétravail », la dotation du parc automobile de véhicules électriques, la sensibilisation à l’usage de trottinettes électriques, des défis pour encourager l’usage du vélo et des ateliers de réparation pour son deux-roues. Pas de doute, le changement avance à toute vitesse !

Lire la suite : https://www.grandest.fr/actualites/la-region-adopte-son-plan-de-mobilite/

Numérique Quantique

Lancement de siquance, start-up grenobloise dédiée au calcul quantique à base silicium

vipress.net - Frédéric Fassot

Publié le 30 novembre 2022

Siquance, start-up issue du CEA et du CNRS, a été lancée le 29 novembre 2022 à Grenoble. La start-up fabless a pour objectif de développer et de commercialiser à terme un ordinateur quantique sur la base des technologies de la microélectronique et en exploitant les capacités des fabricants de semiconducteurs européens.

Siquance a l’ambition d’être aux avant-postes de la souveraineté française et européenne dans le domaine du calcul quantique. Cette entreprise fabless entend développer et commercialiser à terme, un ordinateur quantique à base silicium, c’est à dire à partir des mêmes technologies que celles des circuits intégrés standards. La rupture technologique principale repose sur la transformation d’un transistor, unité de base du calcul classique, en un bit quantique, unité de base du calcul quantique. Assemblés, ces bits quantiques formeront un nouveau type de calculateur, capable de résoudre de nombreux problèmes aujourd’hui inaccessibles aux ordinateurs classiques.

Pour la start-up, cette technologie à base de semiconducteur est l’approche qui semble la plus rapidement industrialisable à grande échelle. Siquance s’appuie sur les capacités de production existantes, particulièrement les usines de semiconducteurs françaises et européennes.

Le calcul quantique devrait permettre de résoudre des équations complexes, actuellement hors de portée des ordinateurs conventionnels. Celui-ci adresse une variété de secteurs industriels stratégiques et/ou de pointe : santé, ingénierie, météorologie, finance, etc. Disruptif, il offre une opportunité à l’Europe de rétablir l’équilibre des forces avec les États-Unis et l’Asie dans le domaine du numérique.

Siquance a été fondée par Maud Vinet (CEO, issue du CEA, lauréate ERC), Tristan Meunier (CTO, issu du CNRS, lauréat ERC) et François Perruchot (COO, issu du CEA), experts internationaux des technologies silicium, de l’ingénierie quantique et du marketing stratégique. Siquance s’appuie sur 15 ans de travaux de recherche au CEA et au CNRS, dans les locaux desquels ses fondateurs travaillent ensemble depuis six ans.

L’entreprise est fortement soutenue par le CEA et le CNRS, présents au capital de Siquance et qui ont fait bénéficier l’entreprise de leurs expertises et capacités de R&D, de leurs propriétés intellectuelles, de leurs moyens technologiques ainsi que de leurs solides écosystèmes couvrant l’ensemble des enjeux technologiques du quantique, de la recherche fondamentale à l’industrialisation.

Lire la suite : https://vipress.net/lancement-de-siquance-start-up-grenobloise-dediee-au-calcul-quantique-a-base-silicium/

Cybersécurité

Les cybercriminels déplacent davantage leur champ d'activité vers l'Europe

datanews.levif.be - Els Bellens est redactrice chez Data News.

Publié le 30 novembre 2022

Les logiciels malveillants représentent à présent 40% des incidents auxquels les centres de sécurité doivent réagir. Les victimes de ces maliciels se déplacent aussi toujours plus des Etats-Unis vers d'autres zones, dont l'Europe. Voilà ce que révèle Orange Cyberdefense dans son rapport Security Navigator de cette année.

Les logiciels malveillants se trouvent certes encore partout, mais leur focus se déplace. C'est ce qui ressort du volumineux rapport Security Navigator d'Orange Cyberdefense. Ce rapport repose sur plus de 99.000 enquêtes menées par différents centres de détection et d'intervention sur de potentiels incidents de sécurité. De ces enquêtes, il est apparu que quelque 29% d'entre elles se sont avérées être des problèmes de sécurité.

Or ces problèmes de sécurité peuvent avoir toutes sortes de causes. Orange Cyberdefense a déterminé qu'il s'agissait de malware dans 40% des cas, outre des anomalies sur le réseau (19%) et sur les systèmes (12%).

PME

Si on prend en considération les victimes, on observe que les PME (dans le rapport les entreprises de moins de 500 employés) sont le plus souvent confrontées aux logiciels malveillants. Dans les données d'Orange Cyberdefense, elles représentent 49% des incidents de malware examinés. Même si cela ne signifie pas forcément que les agresseurs s'en prennent sciemment à elles, selon Charl van der Walt, head of Security Research chez Orange Cyberdefense, qui s'est confié à Data News: 'Il y en a simplement beaucoup plus. Proportionnellement, les plus grandes entreprises représentent plus souvent des cibles. Mais la plupart des agresseurs sont opportunistes, ce qui fait que le focus joue nettement moins un rôle. Il y a plus de PME que de grande entreprises et donc, elles sont plus souvent visées par les pirates. Pour les décideurs, il est cependant important de savoir que la cyber-escroquerie fait énormément de victimes chez les plus petites entreprises. C'est un risque systémique.

Lire la suite : https://datanews.levif.be/ict/actualite/les-cybercriminels-deplacent-davantage-leur-champ-d-activite-vers-l-europe/article-analyse-1610849.html?cel_hash=4497b9a6108ebf4d986c5210fa75caf86023e9a6&chts=1669823432&utm_source=Newsletter-30/11/2022&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDATANFR&cookie_check=1669819832

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Cyberattaque contre les Alpes-Maritimes : on connait le nom du coupable

Un gang de plus

numerama.com - Bogdan Bodnar

Publié le 29 novembre 2022

Le groupe de ransomware Play a revendiqué l’attaque contre le conseil départemental des Alpes-Maritimes. Une partie des données est déjà en ligne.

Les groupes de ransomware sont nombreux à s’intéresser à la France. Ce 28 novembre 2022, c’est le collectif Play qui revendique l’attaque contre le conseil départemental des Alpes-Maritimes. L’administration avait été victime d’un rançongiciel le 9 novembre dernier, contraignant les services à couper le réseau pour isoler son système informatique.

Dans un communiqué, le conseil département indique que « la teneur même de ces données ainsi que leurs périmètres précis — par définition cryptés — sont toujours en cours d’expertise ». Une partie de la base de données de l’administration a été chiffrée. Les fichiers dérobés sont volumineux, puisque Play a déjà rendu accessible 13 Go de données sur son site et annonce publier tout le reste d’ici à cinq jours si la victime ne paye pas la rançon.

Un premier échantillon est en ligne sur le site du groupe Play. // Source : Numerama

On ne connait pas le montant demandé et la règle établie est de ne pas céder au chantage des malfaiteurs. La revendication a été repérée par Zataz et nous avons pu nous rendre sur le site darknet du groupe. L’activité du collectif Play est irrégulière : quelques attaques ont été répertoriées en Amérique du Sud cet été et une opération contre une entreprise française en octobre.

Play a des liens avec d’autres gangs

Lire la suite : https://www.numerama.com/cyberguerre/1194024-cyberattaque-contre-les-alpes-maritimes-on-connait-le-nom-du-coupable.html

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Microsoft inaugure sa première école dédiée à la cybersécurité

usine-digitale.fr - Mathieu Pollet

Publié le 02 Décembre 2022 

Après l’IA et le cloud, Microsoft a dévoilé jeudi 1er décembre un nouveau programme de formation consacrée à la cybersécurité, pour accompagner 17 demandeurs d’emplois vers ces métiers particulièrement en tension et qui manquent cruellement de diversité.

C’était le jour de la rentrée, ou presque, pour la première promotion de l’école Microsoft dédiée à la cybersécurité et pilotée par le spécialiste de la formation Simplon. Réunis à Montreuil jeudi 1er décembre, les deux entreprises ont levé le voile sur les contours de cette nouvelle initiative, censée participer à résorber la pénurie de talents. Rien qu’en France, le cabinet de conseil Wavestone estime qu’il manque 15 000 experts.
Ainsi, ce sont 17 demandeurs d’emploi, âgés de 25 à 39 ans qui se rendent, depuis le 21 novembre dernier, en classe. Campus Microsoft à Issy-Les-Moulineaux pour y suivre des cours où ils apprennent à implémenter les bonnes pratiques en matière de cybersécurité. Après ces trois mois de formation, les apprenants effectueront seize mois en alternance au sein d’une des entreprises partenaires de l’école — à savoir Advens, Amadeus, Cellenza, Computacenter ou Bechtle Comsoft.
Sept d’entre eux sont issus d’un “sas de préqualification” qui a duré sept semaines et qui a permis d’attirer des profils qui n’étaient pas prédestinés aux métiers de la cybersécurité. Cette initiation “a permis de lever des appréhensions ou des idées reçues sur les métiers et de conforter leur choix de poursuivre sur une formation longue”, explique Céline Corno, directrice de la philanthropie chez Microsoft, à L’Usine Digitale.

Une formation qualifiante et “agnostique”

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/microsoft-inaugure-sa-premiere-ecole-dediee-a-la-cybersecurite.N2073671

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Selon Orange Cyberdefense, les cyberattaques ont augmenté de 18 % en Europe

siecledigital.fr - Valentin Cimino

Publié le 28 novembre 2022

La filiale de l’opérateur français rappelle que les petites entreprises sont 4,5 fois plus nombreuses à être victimes de cyber-extorsion, par rapport aux moyennes et grandes entreprises réunies.

Dans son dernier rapport annuel sur le cybersécurité (le Security Navigator Report 2023Orange Cyberdefense met en lumière des menaces croissantes dominées par la cyber-extorsion, une augmentation des attaques en Europe et une exposition élevée des PME.

Orange Cyberdefense présente son bilan annuel

L'occasion pour la filiale cybersécurité d'Orange, de montrer qu'elle compte renforcer son accompagnement auprès des PME. À l'occasion de la publication de ce rapport, la filiale de l’opérateur français a ouvert les portes de son pôle spécialisé en cybersécurité à Lyon. Dans le Security Navigator Report 2023, Orange Cyberdefense rappelle que les petites entreprises sont 4,5 fois plus nombreuses à être victimes de cyber-extorsion que les moyennes et grandes entreprises réunies. En proportion, cependant, les grandes entreprises restent beaucoup plus touchées : « les TPE et PME sont particulièrement sujettes aux malwares ».

Orange Cyberdefense constate également « un net déplacement de la localisation géographique des victimes de cyberattaques ». Dans le rapport, il est précisé que de 2021 à 2022, il y a eu une diminution du nombre de victimes basées en Amérique du Nord (-8 % aux États-Unis, -32 % au Canada), compensée par l’augmentation de celles en Europe (+18 %), ainsi que dans les pays nordiques (+138 %) et en Asie de l’Est (+44 %). Le géant français précise que l’industrie manufacturière « reste le secteur le plus touché en nombre de victimes de cyber-extorsion ».

Les données d'Orange montrent que les entreprises du secteur mettent en moyenne 232 jours pour corriger les vulnérabilités. De quoi simplifier le travail des cybercriminels. L'entreprise rappelle qu'en matière de cybersécurité, les employés forment la première ligne de défense d’une entreprise, « mais ils peuvent aussi représenter son maillon le plus faible ». Le rapport d'Orange indique que des niveaux plus élevés de surveillance peuvent améliorer l’efficacité des contrôles.

Selon Hugues Foulon, directeur général de la filiale « si les derniers mois ont été particulièrement denses en termes d’évènements macro-environnementaux, l’écosystème de la cybersécurité en ressort plus vigilant et uni ». Pour Christel Heydemann, PDG d'Orange, « le cyber reste un levier de croissance pour Orange ». En effet, la société mise sur un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros pour 2023. Comme on peut le constater dans le rapport publié le 25 novembre 2022, Orange Cyberdefense a identifié plusieurs axes de croissance. L'entreprise veut commencer par « consolider ses positions ».

Lire la suite : https://siecledigital.fr/2022/11/28/selon-orange-cyberdefense-les-cyberattaques-augmentent-de-18-en-europe/

Paiement électronique

La carte de paiement qui parle – une solution inclusive et innovante, signée thales

thalesgroup.com - Communiqué

Publié le 01 décembre 2022

  • Fort de son expertise en matière de paiement sécurisé, Thales a développé une solution visant protéger les personnes déficientes visuelles des fraudes ou des erreurs commises au moment de payer un achat.
  • Grâce à la ‘Voice Payment Card’ de Thales – la carte de paiement qui parle - les personnes atteintes de cécité ou de déficience visuelle bénéficieront d'une expérience de paiement sûre et autonome lors de leurs achats quotidiens.
  • En effet, cette carte connectée ‘chuchote’ chaque étape d’une transaction à l’oreille de son propriétaire avant la validation finale du montant.

Aujourd'hui, la plupart des services bancaires ne sont pas adaptés aux personnes en situation de handicap. C’est près de 90 % de personnes déficientes visuelles qui ont déjà été victimes de fraudes ou d’une erreur au moment de payer un achat. Ce constat a motivé Thales à développer une solution permettant aux personnes souffrant de déficience visuelle de bénéficier d'une expérience de paiement sûre et autonome lors de leurs achats quotidiens. Cette innovation unique qui communique oralement chaque étape d'une transaction est désormais certifiée par Visa et Mastercard.

En collaboration avec son partenaire Handsome1, Thales a pleinement utilisé ses capacités d’innovation afin de proposer des solutions de paiement inclusives. Convaincues de l’intérêt de cette solution unique, plusieurs banques prévoient prochainement de la commercialiser. Leurs usagers seront simplement invités à installer une application sur leur téléphone portable, elle-même connectée à leur carte. À chaque paiement, l'application mobile communique oralement le montant de la transaction à l'usager avant que ce dernier ne la valide avec son code secret.

La ‘Voice Payment Card’ de Thales fonctionne comme un appareil connecté qui obtient les étapes de transaction et le montant auprès du terminal de paiement et les communique à l'application mobile via Bluetooth. Le client peut alors entendre les informations via le haut-parleur du téléphone ou des écouteurs.

« Chez Thales, nous savons que l'innovation peut adresser un grand nombre de problèmes. C'est pour cela que nous avons décidé de répondre aux préoccupations des personnes atteintes de cécité et de déficience visuelle ; en nous appuyant sur le soutien d’Handsome1 et sur l'expertise clé de Thales dans le développement de solutions de paiement sécurisées. Depuis lors, la solution s'est avérée utile pour d'autres types de handicap. Nous nous réjouissons de la contribution de nos innovations à l’élaboration de solutions de paiement plus durables et responsables », déclare Bertrand Knopf, vice-président des solutions bancaires et de paiement chez Thales.

1 Handsome est une fintech française, spécialisée dans les solutions inclusives pour les personnes en situation de handicap.

Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/securite/press_release/carte-paiement-parle-une-solution-inclusive-et-innovante-signee-thales

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Belgique : Deux milliards de paiements électroniques, nos habitudes de paiements changent

Les Belges ont franchi pour la première fois, durant la dernière semaine du mois de novembre, le cap des deux milliards de paiements électroniques au cours de la même année au moyen des modes de paiement Bancontact et Payconiq, annonce lundi Bancontact Payconiq Company.

La barre symbolique du milliard de transactions avait quant à elle été franchie en 2010. "On a mis 30 ans avant d’atteindre un milliard de transactions, et en un peu plus de 10 ans, on a atteint deux milliards de transactions. Le mouvement des paiements électroniques s’accélère donc très fort", appuie Nathalie Vandepeute, la CEO de Bancontact Payconiq Company, dans Matin Première.

Le covid comme booster

Les Belges ont réglé, durant le mois d’octobre 2022, 81,5% de leurs paiements mobiles en ligne avec Bancontact ou Payconiq, et 18,5% par carte avec un lecteur de carte. "La différence par rapport à la période pré-Covid est énorme : en octobre 2019, la proportion de paiements mobiles en ligne n’était encore que de 55% contre 45% par carte et lecteur de carte", souligne la société de paiements électroniques.

"Dans ces deux milliards de transactions, il y a un milliard de transactions qui se font sans contact avec la carte Bancontact", confirme Nathalie Vandepeute, sans insérer de carte dans le terminal du magasin. Juste en faisant ce qu’on appelle tap and pay en anglais, donc on tapant sa carte contre le terminal, commente la patronne de Bancontact Payconiq Company. En dessous de 50 €, vous ne devez pas non plus rentrer de code PIN.

Et la deuxième grande tendance qu’on voit, ce sont les paiements avec le smartphone, via notre application Payconiq by Bancontact ou via une application bancaire qui a intégré nos produits Bancontact ou Payconiq".

Le code QR est également en train de rentrer dans les habitudes.

La crise énergétique n’a pas (encore ?) eu d’impact

Lire la suite : https://www.rtbf.be/article/deux-milliards-de-paiements-electroniques-nos-habitudes-de-paiements-changent-11112932

Crise énergétique

L'amortisseur électricité sera ouvert à partir de 180 euros par MWh

maire-info.com - Franck Lemark

Publié le 30 novembre 2022

Le gouvernement a présenté hier le nouveau dispositif « simplifié » de l'amortisseur électricité. Si la simplification n'est pas évidente, la principale information est que l'exécutif a accepté d'élargir la porte d'entrée dans le dispositif, permettant à davantage de collectivités d'y avoir droit.

Le dispositif a été présenté hier lors d’un « brief presse »  en présence d’un certain nombre de conseillers des ministres de l’Économie et de la Transition écologique. Ceux-ci ont largement insisté sur les « simplifications »  apportées au dispositif, après qu’il eut été répété bien des fois, ces dernières semaines, jusque sur les bancs du Sénat, qu’il fallait être « polytechnicien »  (comme Élisabeth Borne) pour comprendre le système proposé. 

Mais il faut reconnaître que la « simplification »  annoncée est toute relative, comme l’a illustré hier la difficulté des conseillers ministériels à se faire comprendre de journalistes pourtant relativement spécialisés dans ces questions. 

Un dispositif sans critère de taille pour les collectivités

Sur le fond, la philosophie générale du dispositif ne change pas : l’État va prendre en charge une partie de la facture d’électricité des entreprises et des collectivités territoriales, du moins pour celles qui subissent une hausse importante des prix. Comme l’a salué l’AMF, lors de son congrès, l’avantage du dispositif est qu’il est « universel » : toutes les collectivités (et EPCI, qu’ils soient à fiscalité propre ou pas) ont accès au dispositif, quelle que soit leur taille, leur nombre d’habitants ou d’agents, le montant de leurs recettes, etc. Une seule exception à cette règle : les groupements de collectivités qui ont « une activité concurrentielle »  ne sont pas éligibles (par exemple un Epic, établissement public et commercial, ne pourra bénéficier de l’amortisseur). 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/crise-energetique/amortisseur-electricite-sera-ouvert-partir-180-euros-par-mwh-article-26965

5G

5G en avion : pour la Commission européenne, "le ciel n’est plus une limite"

lesnumeriques.com - Henri Lahera

Publié le 28 novembre 2022

Une récente décision de la Commission européenne ouvre les portes au déploiement du réseau 5G en avion. Il sera à l'avenir possible de profiter du haut débit dans les airs comme au sol.

Le mode avion sera-t-il bientôt relégué au passé ? À en croire la Commission européenne, rien n'est désormais exclu. Le jeudi 24 novembre 2022, elle a en effet donné son feu vert au déploiement de la 5G pour les passagers des vols au sein de l’UE.

Cette réactualisation d’un texte de 2008, qui autorisait déjà la connexion internet et les envois de messages à bord, va permettre de passer à du très haut débit. Un timing qui coïncide avec la reprise du tourisme international, près de trois ans après le début de la crise sanitaire. Il sera donc possible d’utiliser son smartphone comme au sol, ce qu’a confirmé Thierry Breton, commissaire européen. Celui-ci précise que "la 5G permettra d'offrir des services innovants aux personnes et des opportunités de croissance aux entreprises européennes. Le ciel n'est plus une limite lorsqu'il s'agit des possibilités offertes par la connectivité super rapide et à haute capacité".

Quid du fonctionnement ?

À plus de 10 000 mètres d’altitude, la connexion aux antennes terrestres est impossible. Pour que la 5G fonctionne, il faudra donc installer en cabine une pico-cellule qui permettra d'accéder à la 5G en transitant par des réseaux satellitaires. Pour ne pas interférer avec le cockpit, la connexion utilisera des fréquences spécifiques réservées à ce type de communications.

Lire la suite : https://www.lesnumeriques.com/telephone-portable/5g-en-avion-pour-la-commission-europeenne-le-ciel-n-est-plus-une-limite-n199275.html

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Plus d'un milliard de personnes devraient utiliser la 5G d'ici la fin de l'année

cnetfrance.fr - Roch Arène avec cnet.com

Publié le 01 décembre 2022

La 5G est en passe de devenir la "technologie de communication mobile dont l'expansion est la plus rapide".

Entre juillet et septembre, environ 110 millions de personnes sont passées à la 5G, portant le total à 870 millions. Si l’adoption continue à ce rythme, la 5G aura atteint le milliard d’utilisateurs deux fois plus rapidement que la 4G.

Plus d’un milliard de personnes en 5G d’ici la fin d’année ?

« Les fournisseurs de services de communication continuent de déployer la 5G et la dynamique s’accélère », a déclaré Fredrik Jejdling, responsable des réseaux chez Ericsson, dans un communiqué, ajoutant que « le trafic de données des réseaux mobiles mondiaux double pratiquement tous les deux ans. ».

À noter que la 4G continuent également de croître avec 41 millions d’utilisateurs supplémentaires entre juillet et septembre. Ils devraient culminer à 5,2 milliards d’ici la fin de l’année, et l’ensemble des abonnements mobiles devrait dépasser les 8,4 milliards.

En 2028, la 5G devrait de son côté atteindre 5 milliards d’utilisateurs dans le monde et représenter 55 % de tous les abonnements, selon ce rapport. Enfin, l’ensemble des abonnements mobiles devrait dépasser les 9,2 milliards en 2028.

Lire la suite : https://www.cnetfrance.fr/news/plus-d-un-milliard-de-personnes-devraient-utiliser-la-5g-d-ici-la-fin-de-l-annee-39950576.htm

Blockchain

Vladimir Poutine appelle à un système de paiement international basé sur la blockchain

cointribune.com - Luc jose Adjinacou

Publié le 28 novembre 2022

Le 26 février 2022, deux jours après le début de l’invasion russe en Ukraine, le paquet de sanctions des pays occidentaux a prévu l’exclusion de certaines banques russes du réseau mondial de messagerie de paiement SWIFT. Une sanction qui implique que les transactions bancaires entre la Russie et les pays membres du réseau deviendront impossibles. Mais elle n’affectera pas beaucoup les échanges de la Russie avec ses partenaires économiques. En 2014, alors que la tension autour de l’annexion de la Crimée était vive et que la Russie avait été bombardée de sanctions, Moscou a mis en place le système de transfert de messages financiers (SPFS). C’est un équivalent du réseau SWIFT, qui compte 70 organisations dans une douzaine de pays. On apprend que les cryptos, notamment le bitcoin (BTC) servent aussi dans les paiements du Kremlin. Pour contourner définitivement le SWIFT, Vladimir Poutine a une idée.

Un système basé sur la blockchain et indépendant de toute ingérence extérieure

Le 24 novembre dernier, lors de l’Artificial Intelligence Conference à Moscou, le Président Vladimir Poutine a critiqué les sanctions occidentales. Ses critiques étaient entre autres relatives à l’exclusion de la Russie du réseau mondial SWIFT. Pour rappel, le réseau SWIFT a été développé par plusieurs grandes puissances, dont des pays occidentaux. C’est pour cela que le dirigeant russe a appelé à la création d’un système de paiement international indépendant. Selon lui, le nouveau système doit être sur la blockchain et ne doit faire l’objet d’aucune ingérence extérieure.

« On peut utiliser la technologie blockchain pour créer un nouveau système de règlements internationaux. Ce système sera beaucoup plus pratique, absolument sûr pour ses utilisateurs. Surtout, il ne dépendra pas des banques ou de l’ingérence de pays tiers. Je suis convaincu que quelque chose comme cela sera certainement créé et se développera. En effet, personne n’aime le diktat des monopoles, qui nuit à toutes les parties, y compris aux monopoles eux-mêmes », a déclaré Vladimir Poutine. Et de poursuivre : « Le système actuel des paiements internationaux est coûteux. Le système de ses comptes correspondants et la réglementation sont sous le contrôle d’un club étroit d’États et de groupes financiers », a noté le président russe.

La Russie se prépare déjà !

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RGPD

RGPD : EDF écope d’une amende de 600 000 euros de la Cnil

usine-digitale.fr - Mathieu Pollet

Publié le 29 Novembre 2022 

La Cnil a sanctionné EDF d’une amende de 600 000 euros après avoir constaté plusieurs manquements de la part du premier fournisseur d’électricité en France en matière de prospection commerciale, droits aux personnes face à leurs données personnelles et de sécurisation des mots de passe.

EDF se fait taper sur les doigts. Dans une décision datée du 24 novembre mais rendue publique mardi, la Cnil a sanctionné la société d’une amende de 600 000 euros pour avoir failli à plusieurs de ses obligations prévues à la fois par le RGPD mais aussi le code des postes et des communications électroniques (CPCE).
“Le montant de cette amende a été décidé au regard des manquements retenus, ainsi qu’en tenant compte de la coopération de la société et de l’ensemble des mesures qu’elle a prises au cours de la procédure pour se mettre en conformité sur tous les manquements qui lui étaient reprochés”, a indiqué le régulateur français.
La Cnil s’est penchée sur la société EDF début 2021, après avoir été saisie de plusieurs plaintes de particuliers qui portaient sur l’exercice de leurs droits, alors que l’entreprise française comptait dans ses bases de données, fin 2020, 25,7 millions de clients.

Prospection commerciale abusive

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Intelligence Artificielle

La proposition de règlement sur l'intelligence artificielle

Le marché de l’intelligence artificielle (IA) a été estimé à 93,5 milliards de dollars US en 2021, avec une croissance de 38,1 % par an attendue pour les années à venir. (1)

L’IA, de longue date objet de fantasmes, est loin d’être une technologie nouvelle. Cependant, son usage se démocratise de plus en plus au sein des entreprises (via notamment les logiciels basés sur l’IA) et bénéficie de l’amélioration constante de la puissance de calcul des ordinateurs.
Partant du constat de la place centrale et grandissante de cette technologie sur tous les aspects de la vie des citoyens, la Commission européenne a décidé de promouvoir une IA « digne de confiance ». (2)
C’est dans cette optique que le 21 avril 2021, la Commission européenne a publié la proposition de règlement sur l’intelligence artificielle, communément appelé « AI-Act ».(3) Bien que le texte ne soit pas encore définitif – la phase des trilogues étant toujours en cours – il est déjà considéré comme structurant pour les entreprises. Il est en effet à prévoir que son impact sera comparable à celui – en son temps – du Règlement général sur la protection des données (RGPD).
La proposition de la Commission européenne est le fruit d’un long processus de réflexion et de consultation. Celui-ci a commencé en 2018 avec la constitution d’un groupe d’experts de haut niveau (AI HLEG – « AI High Level Expert Group »). Forte de sa volonté de recueillir les avis des parties prenantes afin de créer un cadre règlementaire adapté au marché de l’IA, la Commission européenne a soumis quelques-uns de ces travaux à une consultation publique.(4)

Le texte repose également sur les principes dégagés par l’Union européenne dans sa stratégie numérique globale (5), notamment la nécessité de mettre la technologie (en l’occurrence l’IA) au service des personnes.

L’approche retenue par la Commission européenne sur ce texte est intéressante à plusieurs égards.

En premier lieu, le règlement a pour ambition de ne pas être un frein mais un outil de promotion de la compétitivité européenne sur le marché international de l’IA. La Commission a ainsi indiqué qu’une « approche réglementaire horizontale équilibrée et proportionnée qui se limite aux exigences minimales » a été rendue nécessaire afin de « répondre aux risques et problèmes liés à l'IA sans restreindre ou freiner indûment le développement technologique ni augmenter de manière disproportionnée les coûts de mise sur le marché de solution d'IA ».

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Internet des Objets

Évènement : l’édition 2022 de l’IoT Week by CITC se tiendra du 5 au 9 décembre

actuia.com

L’IoT Week by CITC est de retour pour une 6ème édition, organisée du 5 au 9 décembre 2022, sur le site d’Euratechnologies à Lille, ainsi que dans plusieurs autres villes des Hauts-de-France. Comme chaque année depuis 2015, le CITC – cluster de l’IoT, de l’IA et de la cybersécurité, invite pendant une semaine l’écosystème innovation à scruter les nouvelles tendances en matière de technologies du futur et à mieux comprendre les transformations du monde, au travers de grands témoignages et retours d’expériences. Cette année, la thématique de l’événement sera : « Agir dans un monde incertain ».

Climat / souveraineté / Economie Bleue / Mutations et les sujets abordés lors de cette semaine d’échanges

Le devenir de la Planète est incertain : nappes phréatiques au plus bas, pics de températures… le dérèglement climatique inquiète au plus haut point et sera un thème de la 6ème édition de l’IoT Week. Des experts se succèderont sur scène pour répondre aux sujets suivants : « comment les technologies peuvent-elles améliorer l’environnement ? » et « Grâce aux technologies, il est possible de réduire l’impact environnemental ». Une fresque du climat numérique qui rendra une analyse sur les causes et les conséquences du dérèglement climatique sera aussi réalisée en forme de jeu créatif et collaboratif. En compagnie de porte-paroles d’Ileo, de Vilogia, des Elus, de représentants de la cybersécurité, de responsables d’entreprises et d’un membre de la Commission à l’UNESCO sur l’eau.

Une journée dédiée à l’eau sera également organisée.

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Cloud

Urssaf : "Nous voulons construire un cloud souverain avec l'Assurance Maladie et l'Assurance Retraite"

usine-digitale.fr - Raphaële Karayan

Publié le 01 décembre 2022

Jean-Baptiste Courouble, DSI de l'Urssaf Caisse Nationale, revient sur les projets de transformation digitale de l'organisation, sa stratégie, et explique comment il compte mettre à profit l'IA et le Big Data dans sa relation client.

En charge du recouvrement des cotisations sociales, des reversements aux quelque 900 attributaires (caisses de retraite, assurance chômage…), de la gestion de la trésorerie du régime général de la Sécurité sociale, des services au grand public comme le CESU ou l'APA et de la gestion des droits de catégories de travailleurs spécifiques comme les artistes-auteurs et les micro-entrepreneurs, l'Urssaf est un mammouth. Mais, loin de se fossiliser, il évolue et se transforme.
A la tête de la direction des systèmes d'information, Jean-Baptiste Courouble pilote le changement de l'Urssaf Caisse Nationale, et doit jongler entre un SI historique vieillissant mais incontournable, l'adaptation constante aux nouvelles réglementations, et l'accélération du lancement de nouveaux services.
L'Usine Digitale : Quelles sont les spécificités d
u système d'information de l'Urssaf ?

J-B. Courouble : Nous disposons d'une informatique sur-mesure et très particulière, car le caractère unique de notre métier fait que nous ne pouvons pas acheter de progiciels, par exemple. Nous avons donc tout développé en interne. L'autre particularité de l'Urssaf, c'est son "legacy" cœur de métier, l'ensemble des systèmes informatiques hérités de 40 ans d'activité, qui constitue un mille-feuille de législations successives et qui continue à être utilisé. À ce titre nous faisons face aux mêmes problématiques que les banques ou les assureurs, avec des systèmes qu'il faut progressivement APIser, et pour lesquels il est difficile de trouver des compétences. Les personnes qui l'ont écrit en cobol ne sont plus là.

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Metavers

Antilogy, en route vers le nouveau monde !

ecoreseeau.fr - Tanguy Patoux

Publié le 29 novembre 2022

Qui ? Antilogy

Quoi ? Une entreprise spécialisée dans le conseil et la formation aux nouveaux outils de métavers et réalité virtuelle.

Le métavers, réalité augmentée, réalité virtuelle… Depuis quelques années maintenant, ces terminologies presque hostiles ont fait irruption dans le langage quotidien des professionnels. Beaucoup n’y étaient pas préparés. Beaucoup n’y comprennent toujours pas grand-chose…

…Alors Antilogy est née. À sa tête, Bertrand Wolff, expert en matière de réalité virtuelle et métavers. Et autour de lui une équipe compétente qui promet à ses clients un accompagnement complet pour enfin dompter ces nouvelles technologies.

« Le métavers, c’est un peu comme une nouvelle Renaissance, explique le fondateur. Tout y est possible. » Alors mieux vaut savoir l’utiliser ! Ce nouveau monde mêle l’art, la sécurité et de nouvelles manières de sociabiliser. À la manière d’un Michel Ange en ces temps, le métavers ouvre le champ à une créativité sans limite. « Vous pouvez acheter un terrain, quelques ares digitaux et en faire ce que vous voulez. Vous pouvez vous y balader, créer des pièces spéciales et même les décorer », soutient Bertrand Wolff avec passion.

Alors très vite cet univers s’est ouvert au monde des entreprises. Le potentiel en matière de formation, d’étude de cas d’usage et de communication est illimité. Les sociétés doivent maintenant choisir si elles prennent en route cette révolution ou si elles la laissent filer.

Le métavers comme formation au Pavillon

L’équipe d’Antilogy a son lieu d’acculturation, à Paris dans le XIe arrondissement. Le Pavillon accueille chaque jour des professionnels qui viennent tester les outils du métavers. « Le frein à la démocratisation du métavers, c’est la méconnaissance. C’est une technologie expérientielle, si l’on ne l’essaie… difficile d’imaginer ce que l’on ressent ».

Lire la suite : https://www.ecoreseau.fr/actualites/focus-entreprise/antilogy-en-route-vers-le-nouveau-monde-2022-11-29-89320

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Quels avatars aurons-nous dans le métavers ?  

alliancy.fr - Jean-Baptiste Lautier

Publié le 1 décembre 2022

La rencontre MetaDays, qui s’est tenue du 29 au 30 novembre à Paris, a été l’occasion pour plusieurs spécialistes d’échanger sur la représentation des utilisateurs dans le métavers. Ils sont notamment revenus sur l’importance d’y retrouver une forme de jeu positif, sans notion de performance. Mais tous les métavers seront-ils capables de proposer de telles pratiques ? 

Identité numérique, avatar, anonymat… Tous ces différents sujets qui définissent la représentation des personnes, prennent une place très importante au moment de l’émergence des mondes virtuels. Yassine Tahu, co-fondateur de Kinetix a précisé le périmètre de cette identité numérique, lors des MetaDays. “Elle va beaucoup plus loin que l’avatar. Elle englobe la manière dont on s’exprime, dont on bouge, dont on interagit ou encore dont on s’habille” a-t-il ainsi expliqué devant une assemblée de dirigeants et spécialistes du secteur du métavers. Mais aux vues des différentes solutions qui commencent à fleurir, la question du nombre d’avatars par utilisateur se pose dorénavant.  

Plus de “play”  

“Aujourd’hui on peut avoir plusieurs identités, avec cette dimension de bal masqué qu’a toujours eu internet”, affirme pour sa part Michaël Stora, psychologue et directeur scientifique chez Manzalab. “Sauf qu’on voit aussi des avatars qui peuvent être persistants d’un monde à l’autre, ce qui permet de garder des assets qu’on aurait achetés ou gagnés”, ajoute Yassine Tahu. Cela ouvre le champ des possibles quant à la représentation que souhaitent avoir les utilisateurs. “Les réseaux sociaux sont venus rompre avec le royaume de transparence mais on voit bien que nous sommes devenus des clichés avec une forme d’idéalisation, indique Michaël Stora qui estime que les mondes virtuels vont faire bouger les lignes. Des personnes vont jouer avec cette identité. Je vois bien une bataille implicite entre une force hyper réaliste et une forme fantaisiste”.  

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