Mobilité
JO PARIS 2024 | A l’heure du premier grand test pour la mobilité du Grand Paris
12 février 2023
Dans un an, Paris s’apprête à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques d’été. La dernière fois que la capitale française avait organisé l’événement, c’était il y a 124 ans. Si le pays va être en ébullition, c’est aujourd’hui surtout toute une logistique autour des préparatifs qui s’accélère, notamment du côté des mobilités.
Le casse-tête de transports en commun saturés
Il y a Londres, Tokyo, et aussi Paris, parmi les réseaux de transports les plus saturés au monde. Avant que la capitale n’accueille les Jeux de 2024, les ministères des sports, des transports et le ministère délégué aux Personnes handicapées ont été réunis autour d’un comité stratégique des mobilités, rebaptisé pour l’occasion « équipe de France des transports ». L’objectif est de pouvoir faire circuler, sans accrocs, 800 000 personnes, dont 1 000 athlètes, et bon nombre de personnes travaillant autour de l’événement sportif de la décennie pour la capitale française.
Cependant, Paris est aujourd’hui au milieu des débats concernant sa gestion, en particulier des mobilités, avec un réseau saturé, plombé par des problèmes au sein de la RATP. Certains mettent aussi en avant une offre de mobilité en décalage avec les ambitions écologiques de la capitale, ou encore un modèle multimodal encore trop archaïque et bien trop recentré uniquement sur la capitale. Les choses sont amenées à changer, mais pas dans l’immédiat, si l’on en croit les travaux pharaoniques et sans précédent qui vont affecter la vie des Franciliens en 2023, et moderniser un réseau très ancien, c’est plutôt à l’horizon 2030 que le projet de mobilité du Grand Paris sera opérationnel. A titre d’exemple, on peut citer l’extension du RER E, de la ligne 14 ou encore la création de 4 nouvelles lignes de métro (15, 16, 17 et 18).
En parallèle, des villes s’organisent pour proposer une meilleure desserte à leurs administrés, et la cohésion dans l’offre de mobilités avec l’ensemble du territoire francilien.
L’objectif va bien plus loin que celui des Jeux Olympiques. Paris a aujourd’hui l’opportunité de lancer une véritable dynamique à l’échelle de la ville, comme le souligne Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports lorsqu’il déclare que « les Jeux sont également une occasion unique pour accélérer le développement de la pratique du vélo : ainsi, l’ensemble des sites de compétition en Île-de-France doivent être accessibles à vélos et dotés de parcs de stationnement ». Paris doit se réinventer, s’étendre, un peu à l’image de la transformation de la ville à l’époque du baron Haussmann, pour s’imposer comme une métropole ouverte sur le territoire national, et la mobilité peut servir cette ambition.
Sortir du point de concentration parisien
Lire la suite : https://www.forbes.fr/business/jo-paris-2024-a-lheure-du-premier-grand-test-pour-la-mobilite-du-grand-paris/
•••
Le gouvernement annonce un ticket unique pour TOUS les transports en commun
Publié le 13 février 2023
Le ministre des Transports veut lancer des expérimentation en région. Un vrai coup d’accélérateur pour la multimodalité et la fin de la dépendance à la voiture, et qui devrait prendre effet d'ici à 2025.
“L’anneau unique” des transports. Un même ticket pour prendre le bus, monter dans le TGV puis emprunter le métro de la ville d’arrivée. C’est le projet évoqué jeudi 9 février par le ministre des Transports, Clément Beaune : un « billet unique » pour tous les transports publics. L’avantage ? Faciliter les trajets interrégionaux et donc limiter le recours à la voiture pour les déplacements individuels.
La grande difficulté consiste à concevoir le « ticket » lui même qui convienne à tous les réseaux existants. Celui-ci prendra la forme d’une application smartphone ou, à minima, une version dématérialisée comme les systèmes de ticket-SMS par exemple.
Digital nation. Pour inventer cette solution, le ministère a profité d’un hackathon ayant eu lieu à Paris les 7 et 8 février dernier pour faire plancher les ingénieurs. Deux solutions ont été validées sur le principe : France Moov’ et Carte LEM. Désormais, ces solutions seront développées avec le soutien de la puissance publique et expérimentées très prochainement en région. Très prochainement même…
Départ en 2025 (mais à quel prix ?). « Quand j’ai émis cette idée, on m’a dit qu’il fallait au moins 10 ans pour faire ça », raconte Clément Beaune à 20 Minutes, toutefois convaincu que la France peut y arriver « en l’espace de 2 ans », ajoutant même que des expérimentations commenceront dans les mois à venir dans des régions pilotes. Le ministre rappelle que des solutions globalisantes existent déjà en région : KorriGo, carte à recharger valable sur tous les transports de Bretagne, TER inclus, mais aussi le célèbre Navigo d’Île-de-France partagé par SNCF et RATP.
Lire la suite : https://detours.canal.fr/le-gouvernement-annonce-un-ticket-unique-pour-tous-les-transports-en-commun/
•••
Le gouvernement compte-t-il rouvrir le débat sur la compétence mobilité pour les communautés de communes ?
maire-info.com - Franck Lemarc
Publié le 14 février 2023
Presque deux ans après la date butoir du 31 mars 2021, où les communautés de communes avaient dû choisir de prendre la compétence mobilité ou de la transférer aux régions, le gouvernement semble envisager d'ouvrir une nouvelle période de choix. Il n'en a toutefois pas encore averti les associations d'élus, qui restent pour l'instant dans l'expectative.
Ce sont nos confrères du site Contexte qui ont publié l'information : ayant eu accès à la synthèse des travaux du CNR (Conseil national de la refondation) transports, ils y ont découvert que la DGITM (Direction générale des infrastructures, des transports et de la mobilité) « a décidé de soumettre plusieurs propositions aux associations de collectivités : rouvrir la prise de compétence mobilité pendant un an ou, ponctuellement, si la région est d’accord, clarifier les attributions entre autorités organisatrices (AOM) régionales et locales, réfléchir aux moyens alloués à ces AOM, fixer une date butoir pour signer les contrats opérationnels prévus par la loi d’orientation des mobilités (LOM) pour coordonner les acteurs à l’échelle de chaque bassin de mobilité.» Ce qui, si cela se confirmait, serait une excellente nouvelle pour l'AMF, qui a été la première à réclamer l'ouverture d'une nouvelle période de réflexion sur le transfert de la compétence mobilité.
Une France coupée en deux
Pour comprendre cette problématique, il faut revenir en arrière. Au moment du débat sur la loi d'orientation des mobilités (LOM), la ministre des Transports (une certaine Élisabeth Borne) avait expliqué que son objectif était de résorber « les zones blanches de la mobilité » et de faire en sorte que l'ensemble du territoire national, territoires ruraux compris, soit couvert par une autorité organisatrice de la mobilité. La LOM a donc ouvert en grand la possibilité pour les communautés de communes de prendre une telle compétence.
•••
Billet unique dans les transports : le « oui, mais » des collectivités
lagazettedescommunes.com - Isabelle Jariaille
Publié le 14 février 2023
L’annonce a été faite lors du forum de l’Agence de l’innovation pour les transports, à la Cité des sciences et de l’industrie, les 7 et 8 février 2023. A cette occasion, le ministre des Transports, Clément Beaune, avait lancé un hackathon sur le thème « créer le titre de transports de demain », afin d’aller vers un billet unique dans les transports en commun, au niveau national.
Deux solutions ont été sélectionnées à son issue et devront être expérimentées localement avant un déploiement national que le ministre, dans un entretien à « 20 minutes », Détection automatique des trajets via la géolocalisation
La carte « LEM » serait un support de transport unique associé à un compte unique de mobilité. Sous forme de carte ou installée sur un smartphone, elle permettrait un paiement à l’usage sur tous les modes de transports en commun. « Elle s’accompagnerait d’une application où le client pourrait avoir accès au service après-vente, à sa facturation mensuelle, à son tarif sur l’ensemble d’un parcours », précise le ministère. Une plateforme « Registre national » permettant d’agglomérer l’ensemble des grilles tarifaires serait à créer.
La deuxième solution, « France Moov’ » est basée sur la détection automatique des trajets via la géolocalisation, grâce à une application mobile, avec un prélèvement automatique en fonction du trajet effectué. « Nous avons bien compris que le ministre voulait une solution “innovante” », mais la géolocalisation soulève des questions en termes de protection des données personnelles et d’acceptabilité des usagers, estime un interlocuteur présent lors du forum, qui ne souhaite pas être cité. Alors qu’un billet unique, à valider, est une solution simple et facile à mettre en œuvre… »
« Il y a d’abord besoin d’un choc d’offre »
Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/852411/billet-unique-dans-les-transports-le-oui-mais-des-collectivites/
•••
Pass Navigo : remboursement d'un demi-mois à un mois de forfait pour compenser les perturbations
service-public.fr - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Publié le 13 février 2023
Tous les voyageurs d'Île-de-France détenteurs d'un forfait Navigo entre les mois de septembre et décembre 2022 pourront demander le remboursement d'un demi-mois, soit 37,60 €. Par ailleurs, les usagers de certains axes du RER B et D bénéficient d'un dédommagement allant d’un demi-mois à un mois complet de pass Navigo en raison des retards subis au cours de l'année 2022. La demande de remboursement sera à effectuer du 14 mars au 14 avril 2023 sur une plateforme dédiée.
À la suite des perturbations et des difficultés de ponctualité intervenues sur les réseaux de transports franciliens au cours de l'année 2022, la présidente d’Île-de-France Mobilités (IDFM) a annoncé le 9 février 2023 le lancement de deux campagnes de remboursements cumulables pour dédommager les abonnés au forfait Navigo.
La première campagne concerne la qualité de service des bus et métros entre septembre et décembre 2022. La seconde campagne est liée à la ponctualité des RER B et D sur l'ensemble de l'année 2022.
Campagne « qualité de service » à destination de tous les abonnés au forfait Navigo
Tous les Franciliens détenteurs d'un forfait Navigo entre le mois de septembre et décembre 2022 sont éligibles à la campagne de remboursement d'un demi-mois. Le dédommagement sera donc de 37,60 €, la moitié du prix du pass Navigo en 2022.
Campagne de ponctualité contractuelle
Lire la suite : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A13825
•••
Mobilité : les villes face au défi des bus plus propres
francetvinfo.fr - C.Sinz, D.Sébastien, J-.P.Rivalain, J.-J.Buty, D.Aysun - France 2
Publié le 15 février 2023
Afin de lutter contre la pollution, d’ici 2030, les bus devront rouler plus "vert". Où en sommes-nous en France ?
Bus électriques, bus à hydrogène… Les villes seront-elles prêtes à rouler plus "vert" d’ici à 2030 ? Un bus silencieux circule à Lyon (Rhône), la seule ligne entièrement électrique. Un changement très apprécié par les passagers. Une femme indique : "Quand je l’ai entendu rouler, j’ai su que c’était un bus électrique." Dans trois ans, 40% des 1 000 bus lyonnais devraient passer au vert. Un investissement qui s’élève à 400 millions d’euros.
Un investissement important
Dans cette course contre la montre, Paris a pris de l’avance. Fini le diesel ou presque, la moitié de la flotte de 4 700 bus est déjà propre. Les 25 dépôts se convertissent à l’électrique. En 2025, 100% des bus seront verts. Mais rouler propre revient cher : un bus classique coûte 250 000 euros, contre 450 000 euros pour un bus électrique et 650 000 euros pour un bus à hydrogène. Pour l’instant, seuls 36 bus à hydrogène roulent en France. Ils circulent déjà à Pau (Pyrénées-Atlantiques) et à Lens (Pas-de-Calais). Ils sont aussi testés dans d’autres villes.
Lire la suite : https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/mobilite-les-villes-face-au-defi-des-bus-plus-propres_5661032.html
Smart Cities
Smart Cities : comment Hyundai veut allier IA, robotique et mobilité
actuia.com - Marie-claude Benoit
Le 17 février 2023
L’an passé, lors du Sommet mondial des villes 2022 à Singapour, Hyundai Motor Group avait présenté son modèle de ville intelligente, « centrée sur l’humain, coexistant avec la nature et embrassant l’avenir ». Depuis lors, le groupe, qui a acquis la société de robotique Boston Dynamics et créé un institut d’IA, n’a cessé de travailler au développement des solutions de mobilité intelligente.
Lors de ce sommet, Youngcho Chi, Président et Directeur de l’innovation de Hyundai Motor Group, a présenté la vision du groupe en matière de ville intelligente :
« Le modèle maître HMG Smart City est notre vision d’une ville centrée sur l’humain qui revitalisera les communautés urbaines. Dans les futures villes intelligentes, notre ambition est que l’humanité vive avec la nature tout en adoptant la technologie. Nos solutions de mobilité aérienne et terrestre redéfiniront les frontières urbaines, connecteront les gens de manière significative et revitaliseront les villes. Nous continuerons à travailler avec les gouvernements du monde entier pour concrétiser notre vision de la ville intelligente, tout en faisant progresser rapidement les capacités des futures solutions de mobilité ».
Le Boston Dynamics AI Institute
En 2021, Hyundai rachetait 80% des parts de Boston Dynamics, qui a notamment conçu les robots Spot, Stretch et Atlas, à Softbank pour près d’1 milliard de dollars, afin d’étendre son concept de mobilité du futur, notamment les voitures autonomes, la logistique et la mobilité aérienne urbaine. Le groupe déclarait alors vouloir créer “une chaîne de valeur robotique, de la fabrication de composants robotisés aux solutions logistiques intelligentes”.
Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/smart-cities-comment-hyundai-veut-allier-ia-robotique-et-mobilite/
Numérique
« Si la ville intelligente devient automatique et privatisée, on aura tout perdu »
lagazettedescommune.com - Laura Fernandez Rodriguez, Roman Mazon
Publié le 16 février 2023
Que ce soit l'appropriation de la donnée, les modèles de smart city, la maturité des technologies ou leur souveraineté, Jacques Priol, président de l’Observatoire Data Publica, également consultant et président et fondateur du cabinet Civiteo, passe en revue de nombreux chantiers numériques dans un entretien accordé à la Gazette.
Où en sont les collectivités dans leur appropriation de la donnée ? Quels modèles de smart city inspirent ou cheminent à bas bruit dans les territoires ? Les technologies sont-elles réellement matures et les retours sur investissement au rendez-vous ? Pourquoi la question de la souveraineté numérique est-elle cruciale ? Autant de champs décisifs pour la transformation numérique des collectivités et la mise en œuvre de leurs politiques publiques sur lesquels Jacques Priol, président de l’Observatoire Data publica, également consultant, président et fondateur du cabinet Civiteo, casse de nombreux clichés.
Ancien dirigeant territorial, celui qui a officié en tant que directeur de l’office HLM de la ville d’Avignon, directeur général adjoint à la ville d’Evry et secrétaire général du conseil régional des Pays de la Loire est aussi l’auteur de « Le big data des territoires » (éd. Fyp, 2017) et « Ne laissez pas Google gérer nos villes ! » (éd. de l’Aube, 2019). En 2021, il a coordonné la remise au gouvernement d’un rapport sur la smart city et les territoires intelligents, révélant qu’un certain nombre de promesses sur les villes intelligentes ne se sont pas concrétisées.
A la suite des recommandations du rapport, la France a lancé un fonds de 30 millions d’euros en soutien à des projets de territoires intelligents et durables, incitant par exemple à la mutualisation et à la diffusion d’outils souverains.
En 2022, l’Observatoire Data publica a publié les résultats d’une vaste enquête dressant un panorama sur la manière dont les collectivités s’approprient la donnée dans l’élaboration de leurs politiques publiques : elles sont, selon lui, à un moment charnière dans leur prise de conscience.
Comment qualifieriez-vous la maturité des collectivités vis-à-vis des données publiques en particulier et des données en général ?
Cybersécurité
Salaires mensuels, congés et arrêts maladie : quand les hackers criminels recrutent comme des grands groupes
numerama.com - Bogdan Bogdar
Même chez les pirates, il y a des métiers plus recherchés que d’autres. Une étude a analysé 200 000 offres d’embauche publiées sur les forums fréquentés par les hackers malveillants. Alors, quel métier rapporte le mieux ?
Pas de chômage chez les hackers, mais de beaux salaires. Un rapport de la société Kaspersky, publié le 30 janvier, analyse les offres d’emplois pour pirate sur le dark web. 200 000 annonces sur 155 sites ont été répertoriées entre mars 2020 et juin 2022. On y apprend que les responsables des collectifs criminels proposent des salaires mensuels, des congés payés et arrêt maladies.
20 000 euros par mois pour un développeur
Les développeurs
Sans trop de surprise, les postes de développeurs sont parmi les plus recherchés — comme dans beaucoup d’entreprises — avec 61 % des offres. Ces postes parmi les mieux rémunérés étaient payés autour de 20 000 euros par mois, tandis que les salaires des meilleurs spécialistes du piratage pouvaient atteindre les 15 000 euros mensuels.
À noter que la majorité des développeurs sont payés environ 1 500 euros pour diverses missions. Un tiers des emplois proposés sont à plein temps. Ces postes demandent souvent de programmer des logiciels malveillants ou les mettre à jour.
Les (rares) rétro-ingénieurs
Le salaire médian le plus élevé profite aux rétro-ingénieurs : autour de 4 000 euros mensuels, chargés d’analyser la structure d’un produit pour fournir ensuite un rapport détaillé aux hackers — il y a toutefois beaucoup moins d’offres.
Un pic d’embauche pendant la crise du covid
Les groupes cybercriminels gèrent de plus en plus leurs opérations comme une entreprise, en faisant la promotion d’emplois depuis des forums sur le dark web qui offrent aux développeurs et aux pirates des salaires mensuels compétitifs, des congés payés et des congés maladie rémunérés.
•••
Les « infostealers », cette petite cybercriminalité qui prospère dans l’ombre des rançongiciels
lemonde.fr - Louis Adam
Publié le 13 février 2023
Si les logiciels malveillants voleurs d’informations ne sont pas nouveaux, ils se retrouvent aujourd’hui toutefois au cœur d’un nouveau modèle économique criminel. Ce qui pousse les sociétés de cybersécurité à reconsidérer la menace.
Les attaques aux rançongiciels sont désormais un fléau bien connu et particulièrement visible, comme en témoigne la récente attaque qui, depuis plus d’un mois, perturbe l’opérateur postal britannique Royal Mail. Mais d’autres secteurs de la cybercriminalité prennent exemple sur le business florissant du ransomware et cherchent à se développer. C’est notamment le cas des stealers ou infostealers, des logiciels malveillants conçus pour voler des informations sur les appareils infectés.
Leur but n’est pas d’espionner l’utilisateur en temps réel, mais plutôt de récupérer toutes les informations intéressantes présentes sur son appareil, de les exfiltrer puis de disparaître sans laisser de trace. Si votre compte YouTube est soudainement usurpé par un inconnu pour diffuser, par exemple, des arnaques aux cryptomonnaies, il y a des chances que vous ayez été victime d’un de ces logiciels malveillants qui a récolté vos identifiants. Une menace bien moins visible que le rançongiciel, mais qui se développe dans un écosystème tout aussi actif.
Lire la suite (réservée au abonnés) : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2023/02/13/les-infostealers-cette-petite-cybercriminalite-qui-prospere-dans-l-ombre-des-rancongiciels_6161611_4408996.html
Blockchain
La carte SIM blockchain : bientôt une réalité !
cointribune.com - Luc Jose A.
Publié le 17 février 2023
Le potentiel de la blockchain en termes d’applications ne cesse de s’élargir. Cette technologie, dont le développement est en cours, tend à pénétrer de nombreux secteurs économiques. De plus en plus, les entreprises, notamment celles opérant dans des domaines stratégiques comme la téléphonie mobile, n’hésitent plus à en faire le fer de lance de leur politique de croissance.
Une puce électronique taillée sur mesure
En Chine, la blockchain va réaliser un pas significatif dans son expansion. La société de blockchain Conflux Network, qui bénéficie du soutien du gouvernement chinois, a annoncé le 15 février que cette technologie sera en effet au cœur de son projet de création d’une carte SIM blockchain (BSIM).
Elle a indiqué que ce programme sera mis en œuvre en partenariat avec le groupe de télécommunication China Telecom. C’est le deuxième plus grand opérateur de téléphonie mobile de Chine. In concreto, il s’agit pour les deux partenaires de mettre à la disposition des quelque 390 millions d’utilisateurs que compte China Telecom, des cartes SIM qui prennent en compte des opérations crypto.
La future carte SIM blockchain devrait leur permettre de disposer d’une plateforme sécurisée, à travers laquelle ils pourront transférer de l’argent rapidement. Ceci, en favorisant la vérification, en temps réel, des opérations et de leur état d’avancement.
L’outil offrira également aux utilisateurs un espace de stockage dédié, 10 à 20 fois supérieur à celui des cartes SIM classiques. À travers celui-ci, ils auront la possibilité, par exemple, de transférer et d’échanger des NFT. Ceci, en y stockant les clés privées numériques relatives à leurs actifs.
La BSIM, une révolution pour la téléphonie mobile en Chine ?
Si ce projet se concrétise, il constituera sans aucun doute, une avancée majeure pour l’industrie globale de la téléphonie mobile, mais aussi celle des cryptos.
Lire la suite : https://www.cointribune.com/conflux-et-china-telecom-preparent-une-carte-sim-basee-sur-le-blockchain/
Intelligence artificielle
Une intelligence artificielle a pris les commandes d’un F-16 de l’US Air Force pour la première fois
opex360.com - Laurent LAGNEAU
Publié le 14 FÉVRIER 2023
En août 2020, dans le cadre de son programme Air Combat Evolution [ACE] devant permettre le développement de nouvelles interfaces « homme-machine » pour le combat aérien, l’agence du Pentagone dédié à l’innovation, la DARPA, organisa la compétition « AlphaDogfight », au cours de laquelle un pilote expérimenté de F-16 devait affronter, en cinq manches, l’algorithme d’intelligence artificielle développé par l’entreprise Heron Systems. Et c’est ce dernier qui l’emporta…
Cela étant, les modalités de cette joute et le fait que le pilote de F-16 n’avait pas ses repères habituels [d’où ses erreurs, pointées dans l’une des vidéos diffusées par « Ate Chuet », un ex-pilote de la Marine nationale] expliquèrent en grande partie ce résultat.
« Que l’humaine ou la machine remporte le combat aérien final importe peu étant donné que les essais AlphaDogfight visent à accroître la confiance dans l’intelligence artificielle », avait relativisé le colonel Dan Javorsek, le responsable du programme ACE. « Mais si une intelligence artificielle gagne le respect d’un pilote de F-16, nous aurons fait un pas de plus vers la réalisation d’une interface homme-machine efficace pour le combat aérien, ce qui est notre objectif », avait-il cependant ajouté.
Quoi qu’il en soit, et alors qu’elle mène le programme « Skyborg », qui vise à développer un drone de type « ailier fidèle » [ou Loyal Wingman], l’US Air Force a mis au point un algorithme d’intelligence artificielle pour le combat aérien au-delà de la portée visuelle [BVR – Beyond Visual Range] appelé AACO [pour Autonomous Air Combat Operations]. Et cela, en complément du projet ACE de la DARPA.
Lire la suite : https://www.opex360.com/2023/02/14/une-intelligence-artificielle-a-pris-les-commandes-dun-f-16-de-lus-air-force-pour-la-premiere-fois/
•••
Ces 9 outils d’intelligence artificielle à tester pour gagner (vraiment) en productivité
leclaireur.fnac.com - Florence Santrot
Publié le 14 février 2023
Moins de temps perdu au travail, à faire ses comptes, à prendre des notes en temps réel… Le rêve ? C’est en tout cas ce que promettent ces intelligences artificielles.
En ce début 2023, l’intelligence artificielle semble plus que jamais le nouvel eldorado. Les projets foisonnent et promettent monts et merveilles. Mieux, la plupart de ces outils sont actuellement gratuits ! Mais cela devrait sans doute vite évoluer, car les ressources nécessaires pour la puissance de calcul de ces intelligences artificielles (IA) sont loin d’être négligeables. Particulièrement populaire, ChatGPT coûterait 100 000 dollars par jour, soit environ 3 millions de dollars par mois.
Il faut donc profiter de la fenêtre actuelle qui permet encore de tirer parti de tous ces outils gratuitement (au moins pour une période d’essai ou en échange d’une inscription). C’est l’occasion de les tester en profondeur et de voir lesquels vous sont réellement utiles, pour quels services sur le long terme vous seriez prêt à payer, et ceux dont vous pouvez vous passer ou que vous pouvez vous contenter d’utiliser ponctuellement.
Krisp.ai : suppression des bruits de fond, des voix et de l’écho lors des appels
Il n’y a rien de pire que de parler dans un brouhaha constant, soit parce que vous prenez un appel professionnel dans la rue ou parce que vous n’avez pas pu quitter l’open space pour une visioconférence. Résultat : des bruits de klaxons, de pas ou alors vos voisins de bureau qui parlent trop fort, la photocopieuse et la machine à café qui crachent des décibels… Pour ne pas gêner vos interlocuteurs, Krisp.ai va « nettoyer » tout ce vacarme pour que l’appel soit le plus calme possible. Et donc efficace. Pour tester gratuitement, c’est ici.
Otter.ai : la prise de notes à la volée
Lire la suite : https://leclaireur.fnac.com/article/241720-ces-9-outils-dintelligence-artificielle-a-tester-pour-gagner-vraiment-en-productivite/
•••
ChatGPT : voici les métiers les plus menacés d’un grand remplacement par l’IA
Bastien L 16 février 2023 Dossiers, Intelligence artificielle Ecrire un commentaire
ChatGPT est un puissant outil, mais risque aussi de faire disparaître certains métiers. Découvrez quels sont les professions les plus menacées par un « grand remplacement » par l’IA dans les années à venir…
L’intelligence artificielle ChatGPT est déjà utilisée par de nombreux professionnels, afin d’automatiser le travail au quotidien. Cet outil est exploité pour le marketing, mais aussi par les agents immobiliers pour la rédaction d’annonces.
Même les étudiants s’en servent pour rédiger leurs dissertations, et les cybercriminels pour créer des malwares. Il existe de nombreuses façons de gagner de l’argent avec ChatGPT, et vous pouvez consulter notre guide complet pour en savoir plus.
Cette innovation technologique majeure pourrait bien initier un grand chamboulement, et Bill Gates est convaincu qu’elle va changer le monde. Comme à chaque révolution industrielle, des métiers vont être remplacés ou supprimés pendant que de nouvelles professions émergent.
Face à la puissance du chatbot d’OpenAI et des IA similaires comme Google Bard, une question évidente se pose : quels métiers vont être remplacés, et dans combien de temps ?
Programmeur informatique
ChatGPT peut facilement écrire du code informatique pour programmer des applications et des logicielles. Cette IA est capable de déceler les erreurs dans le code rédigé par des humains, et convertir des idées formulées en langage naturel en code.
Lire la suite : https://www.lebigdata.fr/chatgpt-metiers-grand-remplacement
Metavers
Avec ParisCode, la nouvelle académie du métavers forme les talents de demain
Publié le 17 février 2023
Sommaire
Une formation innovante et accessible
Le métavers, la réalité de demain
En partenariat avec la Ville de Paris, Meta et Simplon.co annoncent le lancement de la toute première école gratuite et inclusive entièrement dédiée au métavers. Une nouvelle formation pour des nouveaux métiers !
Considéré par les géants du numérique comme le prochain grand saut technologique dans l'évolution d'internet, le « métavers » (« metaverse » en anglais) désigne un univers numérique immersif, censé prolonger la réalité physique via la réalité augmentée ou virtuelle et faire passer le web de la 2D à la 3D.
Une formation innovante et accessible
La première académie du métaversest lancée par l'entreprise du métavers social Meta, en partenariat avec Simplon.co, une entreprise sociale et solidaire de formation au numérique.
La formation, lauréate du programme ParisCode, sera consacrée à l’apprentissage du métier de concepteur développeur spécialisé en technologies immersives (réalité virtuelle, augmentée et mixte) et métavers, qui figure sur la liste des métiers émergents identifiés par France Compétences et considéré comme secteur « en tension » sur le marché de l’emploi.
Les élèves ont pu bénéficier d’une première phase de session de formation intensive individuelle de 3 à 4 mois. Ils doivent également suivre une deuxième phase, d'une durée de 15 à 16 mois, en alternance au sein d’entreprises locales partenaires de l’école. Une dizaine d'entreprises se sont déjà engagées à recruter un alternant à l’issue du programme de formation.
Les acteurs de l'académie du Métavers
Simplon est une école inclusive qui forme aux métiers du numérique dans toute la France et à l’international.
Réseau de fabriques numériques et inclusives en France et à l’étranger, l'école a déjà formé plus de 21 000 personnes depuis 2013, dont 40% de femmes et 44% de personnes peu ou pas diplômées.
Le métavers, la réalité de demain
Lire la suite : https://www.paris.fr/pages/avec-pariscode-l-academie-du-metavers-forme-les-talents-de-demain-23181