Mobilité
Les vélos à hydrogène : la nouvelle révolution dans le domaine de la mobilité ?
generation-nt.com - Bruno C.
Publié le 15 mai 2023
Les moyens de transport électriques personnels tels que les trottinettes et les vélos électriques ont transformé la mobilité urbaine. Cependant, une nouvelle technologie pourrait bientôt bousculer l'industrie et proposer une alternative encore plus écologique, tout en offrant des modèles performants et dotés d'une grande autonomie : les vélos à hydrogène.
Si la technologie hydrogène est déjà utilisée dans l'automobile, les trains et les avions, elle pourrait également être appliquée aux vélos.
La Chine est d'ailleurs déjà en avance dans ce domaine, avec des stations de vélos à hydrogène en libre-service dans les grandes villes, proposant des modèles dotés d'une autonomie impressionnante de 70 km pour une vitesse de 23 km/h.
En France, des entreprises comme Pragma Industries se sont déjà lancées dans la fabrication de vélos à hydrogène, avec leur modèle Alpha Néo qui sera disponible dès octobre prochain.
Les avantages de cette technologie sont multiples : une endurance supérieure à celle des vélos électriques, une recharge ultrarapide en seulement deux minutes, et surtout, une empreinte environnementale bien plus faible, avec comme seul rejet de l'eau.
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Identité numérique
Identité numérique européenne : le futur de la vie privée en ligne
Rdecideo.fr - Stéphane Mavel, IDnow
Publié le 15 Mai 2023
En 2024, tous les pays européens devront mettre à la disposition de leurs citoyens un Digital ID Wallet. Grace à ce portefeuille électronique, ils pourront, depuis leurs terminaux électroniques, stocker et gérer leur identité numérique, et partager leurs attributs personnels vérifiés. Utilisable partout en Europe, il placera les citoyens au centre du contrôle de leurs données personnelles et garantira un très haut niveau de sécurité.
Louer un appartement, acheter une voiture, ouvrir un compte en banque, contracter un prêt bancaire, donner son consentement pour un acte médical, s’inscrire dans une université… Des démarches aujourd’hui dématérialisées qui nécessitent de renseigner des dizaines de formulaires, de prouver son identité, de s’authentifier sur une multitude de services numériques (site e-commerce, services publics…) et parfois de transmettre des captures de justificatifs papier par email, sans sécurité particulière, lors de la transmission puis du stockage, et contenant souvent beaucoup plus d’informations que nécessaire. Autant d’opérations complexes et chronophages pour tous les usagers, notamment ceux pour qui la protection des droits et données personnelles et la maitrise des outils numériques et solutions de sécurité ne coulent pas de source.
C’est pourquoi l’Union européenne, dans sa politique de la "Décennie numérique", a notamment demandé aux États membres de proposer un Digital ID Wallet. Elle souhaite offrir à tous les citoyens les moyens de stocker et gérer leurs identité numérique, identifiants et attributs personnels depuis un portefeuille électronique hébergé sur leurs terminaux personnels (smartphone, tablette, portable).
Lire la suite : https://www.decideo.fr/Identite-numerique-europeenne-le-futur-de-la-vie-privee-en-ligne_a13018.html
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La visioplainte et le permis de conduire dématérialisé bientôt généralisés
Publié le 16 mai 2023
Les premières expérimentations du permis dématérialisé auront lieu, fin 2023, dans trois départements français. La généralisation intervenir début 2024, tout comme la visioplainte.
Simplification en vue pour les automobilistes. Une version numérique du permis de conduire, sésame nécessaire pour prendre le volant, sera bientôt disponible sur smartphone. Ce permis dématérialisé sera logé dans une application sécurisée accessible sans connexion internet. Lors d'un contrôle routier, il aura la même valeur que sa version physique.
Concrètement, le document apparaîtra dans l'onglet « portefeuille » de l'application « France Identité », développée par l'Agence nationale des titres sécurisés (ANTS). Les premières expérimentations auront lieu au troisième trimestre dans les départements du Rhône, des Hauts-de-Seine et de l'Eure-et-Loir. La généralisation interviendra début 2024.
Généralisation en 2024
Autre atout : cette version numérique du permis pourra servir de preuve d'identité en ligne dans des démarches comme la location d'un véhicule ou pour faire de l'autopartage. Il sera ainsi possible d'éditer, en quelques minutes, un justificatif qui atteste de la capacité à conduire. L'usager le crée, « précise son destinataire (loueur, employeur…) et obtient un document officiel et facile à partager par e-mail ou sur une application de messagerie type WhatsApp », rapporte « Le Parisien ».
Lire la suite : https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/le-permis-de-conduire-numerique-bientot-accessible-sur-smartphone-1944087
Services Publics
ChatGPT et d’autres IA bientôt expérimentés dans les services publics. Mais pourquoi ?
leclaireur.fnac.com - Par Kesso Diallo
Publié le 15 mai 2023
À la rentrée de septembre, le gouvernement va lancer une expérimentation de six mois avec l’intelligence artificielle afin de mieux répondre aux usagers des services publics.
ChatGPT répondra peut-être bientôt à vos questions concernant les impôts ou encore Pôle emploi. Le célèbre chatbot fait partie des intelligences artificielles (IA) génératives qui feront l’objet d’une expérimentation de six mois à compter de la rentrée de septembre. Lancée par le gouvernement, l’objectif est de répondre plus rapidement et efficacement aux usagers des services publics, comme l’a rapporté l’AFP. Aux côtés du robot conversationnel d’OpenAI seront aussi testés LLaMA de Meta et le modèle français Bloom.
Concrètement, 200 agents des maisons de France Services – ces guichets de proximité implantés partout en France pour accompagner dans les démarches administratives – pourront s’aider de ces trois IA pour répondre aux questions des usagers, comme l’a révélé BFMTV. Chaque réponse de ces systèmes sera soumise au contrôle d’un agent avant d’être communiquée à l’usager.
Une expérimentation avant une potentielle généralisation
https://leclaireur.fnac.com/article/294688-chatgpt-et-dautres-ia-bientot-experimentes-dans-les-services-publics-mais-pourquoi/
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Numérique
Itinéraires numériques. Le temps du débat
cnnumerique.fr - Communiqué
Publié le 15 mai 2023
Près d’un an après le lancement de la démarche Itinéraires numériques, le Conseil national du numérique publie la restitution de cette démarche exploratoire de débats à travers la France. Cet ouvrage, intitulé Itinéraires numériques. le temps du débat, rend compte du rapport à la technologie des Françaises et des Français rencontrés et propose la création d’un service public pour une éducation populaire au numérique.
Lire l'ouvrage Itinéraires numériques. Le temps du débat.
Version papier disponible sur demande à
Pour un dispositif décentralisé et coordonné de soutien aux acteurs locaux engagés au plus près des citoyens
Après avoir appelé à mettre le numérique au cœur du débat public avec la publication de Civilisation numérique. Ouvrons le débat en février 2021, le Conseil national du numérique a rencontré de nombreux citoyennes et citoyens pour échanger sur leur relation au numérique. La démarche exploratoire Itinéraires numériques s’est construite en partenariat avec de nombreux acteurs locaux qui font vivre ce débat permanent dans toutes les régions : tiers-lieux, bus itinérants, mairies, centres sociaux, établissements scolaires, colonies de vacances, places publiques, cafés associatifs… Tous ont en commun le fait de recueillir au quotidien les questionnements et émotions des publics concernés et d’agir à la diffusion d’une culture numérique partagée, à travers des dispositifs de formation, d’accompagnement autour des usages, la production de ressources, ou encore l’animation de débats. La restitution de cette démarche encourage le soutien et la coordination de ce réseau d’organisations et de personnalités à travers un dispositif décentralisé coordonné pour un maillage territorial et démographique intégral.
Vers une culture numérique partagée
Lire la suite : https://cnnumerique.fr/nos-travaux/itineraires-numeriques-le-temps-du-debat
Télécoms
Orange et d’autres grands opérateurs européens proposent leur plan pour faire payer les géants de la tech
universfreebox.com - Par Lucas Musset
Publié le 18 mai 2023
La GSMA, association comprenant notamment Orange, Deutsche Telekom, Telefonica, Telecom Italia et Vodafone ont élaboré une proposition pour la Commission européenne pour faire contribuer les entreprises utilisant le plus de bande-passante au déploiement de la 5G en Europe.
Un débat assez ancien opposant les géants de la “Big Tech” à de nombreux opérateurs en Europe. Après moult appels du pied de la part d’associations d’opérateurs comme la Fédération Française des télécoms, l’Union Européenne a lancé des consultations en février dernier et les réponses doivent être envoyées avant vendredi. La GSMA et l’ETNO, représentant en tout 160 opérateurs en Europe, ont d’ores et déjà envoyé ses propositions dans un document consulté par Reuters.
Ainsi, le texte propose que les entreprises technologiques représentant plus de 5% du trafic internet moyen de pointe d’un fournisseur de télécoms contribuent au déploiement de la 5G et du haut débit dans toute l’Europe. Concrètement, Google, Apple, Meta, Amazon, Netflix et TikTok seraient particulièrement impactés par cette mesure, ces acteurs représentant plus de la moitié du trafic internet de données. Si le débat n’est pas nouveau, il s’agit d’une première pour les opérateurs qui fixent un seuil à partir duquel il faudrait payer.
“”Nous proposons un seuil clair pour garantir que seuls les grands générateurs de trafic, qui ont un impact substantiel sur les réseaux des opérateurs, entrent dans le champ d’application” précise le document. Meta (Facebook) pour sa part a déjà demandé à Bruxelles de rejeter toute proposition de facturer aux géants de la Tech des coûts de réseau supplémentaires, arguant qu’une telle mesure découragerait l’innovation et l’investissement et fausserait la concurrence.
Cybersécurité
Comment mieux accompagner les petites communes face aux risques de cybersécurité ?
lagazettedescommunes.com - Léna Jabre
Publié le 16 mai 2023
Réponse du ministère de l’Intérieur et de l’outre-mer : Bien que les collectivités territoriales sont responsables de la sécurisation de leurs propres systèmes d’information, le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer est pleinement conscient des situations parfois précaires et des multiples attaques cyber que ces dernières subissent.
Pour cette raison, le secrétaire général du ministère a, par circulaire en date du 20 avril 2022, rappelé aux préfets de région et de département la nécessité de structurer l’action publique territoriale en leur assignant un rôle de coordination des différents acteurs locaux : délégué régional de l’ANSSI, conseils régionaux par le biais des CIRT régionaux (centres de conseils et de soutien vis-à-vis des collectivités locales et des TPE/PME en cas de de cyberattaque, dotés chacun d’un million d’euros du plan France Relance).
Les préfets de région et de département réalisent cette action de coordination dans le but de structurer la politique de sensibilisation et de prévenir et de gérer une éventuelle crise déclenchée par une attaque numérique qui aura des impacts sur la vie économique et sociale.
La DGSI, la DGPN et la DGGN assurent pour leur part une mission de sensibilisation à la cybermenace en organisant des sessions d’information aux bénéfices de nombreux élus locaux, collectivités et PME.
Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/868008/comment-mieux-accompagner-les-petites-communes-face-aux-risques-de-cybersecurite/
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Sécurité IT : Le télétravail est dans le viseur des cybercriminels
calibre.be -Adopsweb
Publié le 14 mai 2023
Depuis la crise sanitaire, le télétravail augmente la vulnérabilité des entreprises. Les signalements en matière de cybercriminalité ont même explosé depuis 2020. La guerre en Ukraine intensifie encore le phénomène. La cybersécurité est aujourd’hui un enjeu majeur de sécurité pour les entreprises alors que les infrastructures informatiques ne cessent de se complexifier.
Une enquête récente menée par Beltug, l’association sectorielle des responsables TIC, a montré que la cybersécurité et les infrastructures informatiques figurent parmi les principales priorités des entreprises belges pour l’année à venir. Aubrey Beelen de BKM-Orange – intégrateur ICT d’Orange Belgium le confirme : « Nous aussi, nous constatons une augmentation de la maturité sur le thème de la cybersécurité et de la demande de solutions appropriées. Les entreprises remettent plus rapidement en question leur protection existante et sont prêtes à investir ». Et c'est une bonne chose, car les petites et moyennes entreprises sont également de plus en plus visées par les cybercriminels.
Le télétravail rend les entreprises particulièrement vulnérables. Les télétravailleurs utilisent souvent leur propre ordinateur et leur réseau domestique, moins sécurisés, pour accéder aux systèmes de l'entreprise. Il est donc relativement facile pour les cybercriminels d'accéder à des données confidentielles et à des systèmes d'entreprise importants.
Des erreurs humaines
Les cybercriminels profitent aussi souvent d’une erreur humaine pour accéder aux réseaux d'entreprise et s’approprier des informations sensibles. Prenons l'exemple des e-mails de phishing, dans lesquels les criminels se font passer pour un expéditeur de confiance et incitent les employés à cliquer sur un lien malveillant ou à leur révéler des informations privées telles qu'un mot de passe.
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Cybercriminalité: le niveau de menace en un coup d'œil
zonebourse.com - © Publicnow 2023 - Sepp Huber
Publié le 15 mai 2023
Le Cyber Security Threat Radar de Swisscom dévoile le mode opératoire des cybercriminels et les méthodes d'attaque où ils investissent leur énergie. Le constat est clair: les attaques basées sur l'IA se développent considérablement. Sans oublier tous les autres défis.
Le nombre de cybermenaces reste élevé. Chaque jour, les médias en relatent de nouvelles, qui peuvent toucher aussi bien de grandes entreprises que des PME. Les hackers - ou pirates - cherchent sans cesse de nouvelles méthodes pour améliorer leurs attaques.
C'est pourquoi le Cyber Security Threat Radar de Swisscom de cette année se concentre sur les cyberattaques dont la technologie repose sur l'intelligence artificielle. Celles-ci permettent aux pirates de contourner les systèmes de défense et donc d'accroître l'efficacité et l'efficience de leurs attaques.
Depuis quelques mois, Swisscom observe une menace croissante dans ce domaine. Cela s'explique par les outils en libre accès, qui ont connu un véritable essor. Parmi eux, ChatGPT, ce modèle de traitement du langage naturel basé sur un vaste corpus, rendu public en novembre 2022. Ce modèle d'IA a été conçu pour produire des textes semblables à ceux d'un humain et faire office d'assistant vocal. Les cybercriminels l'ont eux aussi adopté. Ils peuvent ainsi rédiger des e-mails d'hameçonnage personnalisés et plus persuasifs. Les attaques d'hameçonnage deviennent plus difficiles à repérer et peuvent inciter les destinataires à divulguer des informations sensibles ou à cliquer sur des liens dommageables.
Le ransomware, une préoccupation constante
Lire la suite : https://www.zonebourse.com/cours/action/SWISSCOM-AG-2955930/actualite/Cybercriminalite-le-niveau-de-menace-en-un-coup-d-oelig-il-43851244/
Blockchain
ChainGPT : quelle est cette IA spécialement conçue pour la blockchain ?
fr.beingcrypto.com - Par Matias Calderon, mis à jour par Célia Simon
Publié le 14 mai 2023
ChainGPT est une intelligence artificielle qui se spécialise dans la blockchain et la crypto. Elle possède également son propre jeton, le CGPT.
ChainGPT, l’intelligence artificielle de la blockchain ?
Même s’il existe une multitude d’intelligence artificielle ou de produits en lien avec ce monde, elles ont généralement des utilités ou des attributs en dehors de la blockchain. Cependant, avec ChainGPT, il semblerait que la blockchain et la crypto soient au cœur de la technologie IA.
En effet, cette intelligence artificielle a fait des sujets Web 3 sa spécialisation, et possède également un chatbot en version beta très efficace. Ce nouvel outil permet à tous le monde de faire son entrée dans le monde de la blockchain en proportionnant de l’aide pour une variété de sujets différents. Mais encore, les fonctionnalités sont nombreuses, et vous permettront de créer vos propres DApps ou smart contracts.
En plus de la fonctionnalité de Chatbot, l’outil propose aussi des fonctionnalités intéressantes comme de se “faire passer” pour une personnalité bien connu de la crypto sphère comme Changpeng Zhao, Vitalik Buterin ou encore Elon Musk et de répondre à nos questions.
Avec la possibilité d’essayer gratuitement l’IA ChainGPT, la détention de son jeton peut vous permettre un accès bien plus optimal. En effet, le jeton natif est au centre du projet. D’ailleurs, l’abonnement pour une requête ou pour une mensualité peut se payer en 💰 CGPT.
Le CGPT, un jeton d’avenir ?
Lire la suite : https://fr.beincrypto.com/marches/176831/chaingpt-quelle-est-ia-specialement-concue-pour-blockchain/
CNIL
Intelligence artificielle : le plan d’action de la CNIL
cnil.fr - Communiqué
Publié le16 mai 2023
Devant les récentes actualités sur l’intelligence artificielle, et en particulier des IA dites génératives telles que ChatGPT, la CNIL publie un plan d’action pour un déploiement de systèmes d’IA respectueux de la vie privée des individus.
L’essentiel :
• La CNIL a engagé depuis plusieurs années des travaux pour anticiper et répondre aux enjeux soulevés par l’IA.
• En 2023, elle va prolonger son action sur les caméras augmentées et souhaite élargir ses travaux aux IA génératives aux grands modèles de langage et aux applications dérivées (notamment les chatbots).
• Son plan d’action s’articule autour de 4 volets :
• appréhender le fonctionnement des systèmes d’IA et leurs impacts pour les personnes ;
• permettre et encadrer le développement d’IA respectueuses de la vie privée ;
• fédérer et accompagner les acteurs innovants de l’écosystème IA en France et en Europe ;
• auditer et contrôler les systèmes d’IA et protéger les personnes.
• Ces travaux permettront également de préparer l’entrée en application du projet de règlement européen IA, actuellement en cours de discussion.
La protection des données personnelles, un enjeu fondamental dans le développement de l’IA
Le développement de l’IA s’accompagne d’enjeux en matière de protection des données et des libertés individuelles auxquels la CNIL s’attache à répondre depuis maintenant plusieurs années. Depuis la publication en 2017 de son rapport sur les enjeux éthiques des algorithmes et de l’intelligence artificielle, la CNIL s'est prononcée à plusieurs reprises sur les questions soulevées par les nouveaux outils amenés par cette nouvelle technologie.
Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/intelligence-artificielle-le-plan-daction-de-la-cnil
RGPD
Qu’est-ce qu’un traitement « illicite » ?
droit-technologie.org - Par Etienne Cery
Publié le 18 mai 2023
La notion de licéité traverse l’ensemble du RGPD. Pourtant, son périmètre reste flou et discuté. Il en va de même de la notion d’illicéité : alors qu’un traitement « illicite » ouvre un certain nombre de droits à la personne concernée, à commencer par le droit à l’oubli, le concept même demeure imprécis. La CJUE apporte enfin des clarifications.
Les faits
Le 7 mai 2019, un demandeur d’asile a déposé une demande de protection internationale auprès de l’Office fédéral allemand.
Sa demande a été rejetée en se basant sur les informations contenues dans le dossier électronique « MARIS ». Ce dossier, compilé par l’Office fédéral, contient des données personnelles relatives aux demandeurs, telles que leur identité, leurs antécédents et les motifs de leur demande de protection.
Suite à ce rejet, le demandeur a décidé de contester la décision devant le tribunal administratif de Wiesbaden, en Allemagne. Dans le cadre de cette procédure, le dossier électronique « MARIS » a été transmis au tribunal.
Cependant, la légalité de cette transmission a été remise en question par le tribunal, car l’Office fédéral n’a pas été en mesure de prouver qu’il respectait les obligations prévues par le RGPD, notamment en ce qui concerne :
(1) la tenue d’un registre des activités de traitement (art. 30 RGPD) et
(2) l’établissement d’un accord pour une responsabilité conjointe (art.26 RGPD).
Le tribunal s’interroge au premier chef sur les conséquences de ces potentielles violations : le traitement en devient-il illicite au sens de l’article 17 d) RGPD, entrainant dès lors l’effacement des données ?
Qu’est-ce qu’un traitement « illicite » ?
Lire la suite : https://www.droit-technologie.org/actualites/quest-ce-quun-traitement-illicite/
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La Cnil inflige une amende de 380K€ à Doctissimo
lemondeinformatique.fr - Par Jacques Cheminat
Publié le 17 Mai 2023
Le site d'informations médicales a été épinglé par la Cnil pour plusieurs manquements au RGPD. Durée de conservations des données, anonymisation, chiffrement, consentement, dépôt de cookie, le régulateur dresse une longue liste des infractions de Doctissimo et de son sous-traitant.
Le diagnostic est sans appel et l'ordonnance salée pour Doctissimo qui écope d'une sanction financière de 380 000 euros de la part de la Cnil. Rappelons que le portail d’informations médicales était détenu par TF1 avant d’être racheté par Reworld Media en juin 2022. Les faits reprochés par le régulateur remontent à l’été 2020 suite à une plainte déposée par l’association Privacy International. Elle soulevait plusieurs infractions liées au traitement des données personnelles au titre du RGPD. La CNIL a enquêté et s’est constitué en guichet unique auprès des autres régulateurs européens, eux aussi concernés par l’affaire.
Dans le viseur de la Commission, il y a tout d’abord les quizz disponibles sur le site portant sur différents sujets : cancer du côlon, endométriose, etc. La Cnil épingle ces tests pour plusieurs raisons. La durée de conservation des données de 24 mois est jugée excessive et non justifiée. Par ailleurs, l’anonymisation demandée par Doctissimo à son sous-traitant hébergeant les tests n’est pas effective. En effet, le prestataire a mis en place un système de hachage des adresses IP en SHA 256, sans clé de hashage, ce qui au regard de la Cnil ne constitue pas un moyen d’anonymisation.
Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-cnil-inflige-une-amende-de-380keteuro-a-doctissimo-90459.html
Intelligence artificielle
L’intelligence artificielle peut-elle déjà prédire le comportement des électeurs ?
lejdd.fr - Hugo Palacin
Publié le 18 mars 2023
Création de deep fakes, recueil des opinions des citoyens, prédiction du vote des électeurs : l’utilisation de l’intelligence artificielle et des algorithmes en politique pourrait bien révolutionner la manière de mener campagne ou de gouverner. Si elle n’est pas déjà en train de le faire.
Voilà plusieurs mois déjà que l’intelligence artificielle (IA) bouleverse le fonctionnement de bon nombre de secteurs. Et la vie politique ne semble pas y échapper. Outre la fabrication de « deep fake » dont le réalisme croissant étonne autant qu’il inquiète, les outils d’intelligence artificielle pourraient bientôt révolutionner la manière de mener campagne ou de gouverner, notamment en permettant de connaître plus finement les attentes des citoyens. Sur le sujet, la présidentielle américaine de 2024 devrait être le terrain de toutes les innovations.
Un robot pour sonder les citoyens roumains
Le dernier « conseiller » recruté par le gouvernement roumain ne laisse pas indifférent. Et pour cause : Ion, de son prénom, n’est pas humain. C’est un robot. Doté d’une intelligence artificielle, il a pour mission de sonder la population et de recueillir ses besoins. Une forme de cahier de doléances 3.0, dont l’objectif est de permettre au gouvernement roumain de connaître plus finement et en temps réel le ressenti de sa population sur les sujets à l’ordre du jour.
Lire la suite (réservée aux abonnés) : https://www.lejdd.fr/politique/lintelligence-artificielle-peut-elle-deja-predire-le-comportement-des-electeurs-135853
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Intelligence artificielle : l'intervention des gouvernements est "cruciale", plaide le patron d'OpenAI
franceinfotv.fr - franceio avec AFP
Publié le 16 mai 2023
"Il est essentiel que l'IA la plus puissante soit développée avec des valeurs démocratiques", a déclaré Sam Altman mardi, devant une commission parlementaire aux Etats-Unis.
L'intervention des gouvernements pour réguler le développement et l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) va être "cruciale", "pour limiter les risques" que présente cette technologie, a plaidé, mardi 16 mai, Sam Altman, le patron d'OpenAI, créateur de l'interface ChatGPT, devant une commission parlementaire américaine.
"Il est essentiel que l'IA la plus puissante soit développée avec des valeurs démocratiques", a estimé le jeune entrepreneur, "ce qui signifie que le leadership des Etats-Unis est déterminant". La mise en ligne de ChatGPT, en novembre, a démultiplié l'intérêt du public, mais aussi des entreprises, pour l'intelligence artificielle dite générative, c'est-à-dire capable de créer du contenu, texte, images, sons ou vidéo, après avoir été entraînée sur d'immenses bases de données.
Un risque de "dommages significatifs"
Beaucoup s'inquiètent des conséquences potentielles de l'IA générative sur une série de professions, avec de possibles suppressions d'emplois massives, et, plus largement, sur la société toute entière. "L'intelligence artificielle a le potentiel d'améliorer à peu près tous les aspects de nos vies, mais elle crée aussi des risques sérieux", a reconnu Sam Altman, lors de son audition par la sous-commission du Sénat sur la protection de la vie privée, la technologie et le droit.
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Les créateurs de ChatGPT listent 34 métiers qui ne seront jamais remplacés par l’intelligence artificielle
Publié le 15 mai 2023
Les créateurs de ChatGPT listent 34 métiers qui ne seront jamais remplacés par l’intelligence artificielle
Les métiers manuels qui demandent un savoir-faire sont moins susceptibles d’être remplacés à l’avenir
Avec le développement de l’intelligence artificielle, le marché du travail est à un tournant. Certaines entreprises vont devoir faire un choix cornélien, entre garder sa main-d’œuvre humaine ou automatiser des postes avec une intelligence artificielle plus productive, moins cher et moins contraignante. De nombreux métiers sont susceptibles d’être remplacés par l’IA d’ici quelques années, suscitant de grandes inquiétudes. Mais quels sont les métiers qui ne le seront jamais ?
Comme le montrent les réactions récentes à l’essor de ChatGPT, le développement de l’IA soulève de nouvelles problématiques qui s’imposent directement aux organisations
OpenAI, la société à l’origine de ChatGPT, a dévoilé une liste de 34 métiers qui ne pourront jamais être remplacés par l’IA, selon elle. Pour la plupart, il s’agit de métiers manuels, qui demandent un savoir-faire. Ils requièrent une présence physique sur le terrain, une adaptation à des situations imprévues ou une prise de risque.
La liste des 34 métiers :
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Meta dévoile un nouveau Data Center calibré pour l’IA : tout savoir
lebigdata.fr - Nirina
Publié le 19 mai 2023
Meta révèle sa première puce IA personnalisée, un nouveau data center dédié à l’IA, un processeur vidéo évolutif et un nouvel assistant de codage IA.
Pionnier de l’IA dans les médias sociaux, Meta repousse les limites de l’innovation. Meta, autrefois Facebook, utilise depuis plus de dix ans l’IA pour dynamiser des produits tels que News Feed, Facebook Ads, Messenger et la réalité virtuelle. Face à une demande croissante de solutions d’IA avancées, il s’attaque désormais à une infrastructure d’IA plus innovante et efficace. Lors de l’événement AI Infra @ Scale, le géant de médias sociaux a dévoilé de nouveaux projets matériels et logiciels visant à soutenir la prochaine génération d’applications d’IA. Des experts de l’industrie se sont réunis lors de cet événement. Ils ont partagé leurs idées et expériences en matière de déploiement à grande échelle de systèmes d’IA.
Meta a annoncé la conception d’un nouveau centre de données d’IA, optimisé pour la formation et l’inférence des modèles d’IA. Les centres de données de Meta utiliseront sa puce (MTIA) pour accélérer les charges de travail de l’IA. Cela comprend des domaines tels que la vision par ordinateur et le traitement du langage naturel. En outre, l’entreprise a construit le Research Supercluster (RSC), un supercalculateur d’IA avec 16 000 GPU. Ce supercalculateur est utilisé pour former de grands modèles de langage, y compris le projet LLaMA. Mark Zuckerberg, PDG de cet entreprise a déclaré que ces efforts témoignent de leur engagement à améliorer l’utilisation de la technologie IA dans tous leurs domaines d’activité.
Meta brille dans l’IA avec son puissant accélérateur d’inférence
Lire la suite : https://www.lebigdata.fr/meta-nouveau-ia-tout-savoir