Mobilité
Bordeaux : bientôt un tramway sur le plus grand pont levant d'Europe ?
kefigaro.fr - Par Jean Cittone
Publié le 04 juillet 2023
Une étude commandée par la Métropole vient de confirmer la faisabilité d'un tramway reliant les deux rives de la Garonne via le pont Chaban-Delmas. Une extension de la ligne A ou B pourrait attirer entre 9000 et 11.000 voyageurs par jour.
Alors que sa récente extension vers l'aéroport était parfois présentée comme la dernière, le tramway bordelais pourrait continuer à s'étendre, en reliant les deux rives de la Garonne par le pont Chaban-Delmas. Une étude du cabinet d'ingénierie Systra, commandée par Bordeaux Métropole, vient de révéler que cet ouvrage sur le plus grand pont levant d'Europe pourrait être un axe structurant pour les transports en commun bordelais dans les années à venir.
L'étude de Systra confirme la faisabilité de deux tracés éventuels pour cette extension du tramway: le prolongement de la ligne A vers l'arrêt Berges de Garonne, ou de la ligne B vers la gare de Cenon, pour un coût de 53,5 ou de 66,7 millions d'euros. «Selon les schémas d'exploitation, les études ont montré que le projet est intéressant en termes de fréquentation avec une charge de l'ordre de 9000 à 11.000 voyageurs par jour sur la nouvelle extension», estime le cabinet.
Le projet impliquerait de lourds aménagements, et quel que soit le prolongement, il ne sera pas rentable au titre de la VAN-SE (valeur actuelle nette socio-économique). Mais les coûts d'exploitation et de maintenance pourraient être en partie compensés par d'autres avantages, comme des gains de temps significatifs pour les usagers et des effets bénéfiques du report modal (moins de pollution, plus de sécurité routière). En cas de problème sur le pont de pierre - le seul pont où passe actuellement le tramway - ce nouveau franchissement aurait pour avantage de permettre au réseau de transports de continuer à fonctionner. Le deuxième scénario s'inscrirait également dans le projet du RER métropolitain, en renforçant la desserte de la gare de Cenon, la deuxième gare du département après Bordeaux.
À lire aussiBordeaux : une piste cyclable temporaire cristallise les tensions entre voitures et vélos
Moins coûteux qu'un téléphérique
Lire la suite : https://www.lefigaro.fr/bordeaux/bordeaux-bientot-un-tramway-sur-le-plus-grand-pont-levant-d-europe-20230704
•••
Deux chantiers majeurs pour faciliter la circulation des bus, les déplacements des cyclistes et installer une vélostation de 430 places
lillemetropole.fr - Communiqué
Publié le 05 juin 2023
À compter du 12 juin 2023, la Métropole Européenne de Lille débute deux chantiers majeurs à proximité d’axes de circulation importants du territoire : la réhabilitation du carrefour Pasteur à Lille et La Madeleine et les travaux de sécurisation de la place de Valladolid à Lille. Les travaux se poursuivront jusqu’en septembre. Les phases les plus contraignantes pour la circulation seront réalisées sur les mois de juillet et août.
Réhabilitation du carrefour à feux « Pasteur » pour favoriser la circulation des bus et des cyclistes
La Métropole Européenne de Lille prévoit des travaux sur le carrefour Pasteur à la fois dans le cadre de son programme de rénovation du patrimoine d’ouvrages d’art et dans le cadre du projet de création d’une voie dédiée aux bus sur le boulevard Schumann. Le projet de création de couloirs bus sur le boulevard permettra d’améliorer les conditions de circulation de la Liane 5. Ces travaux seront aussi l’occasion d’améliorer les continuités cyclables et piétonnes autour de ce nœud routier important et de la nouvelle passerelle piétons/vélos.
Compte tenu de leur localisation et de la forte circulation routière sur le carrefour Pasteur, les travaux ne peuvent se réaliser que sur la période estivale et, sous réserve de conditions météorologiques favorables notamment, ils seront organisés sous les différentes phases suivantes :
- Phase 1 du 12/06 au 16/06 – interventions localisées autour de la nouvelle passerelle (faibles impacts sur les conditions de circulation)
- Phase 2 du 19/06 au 23/06 – interventions sur l’Ouest de l’anneau – réduction de voies en sortie du Grand Boulevard et du Boulevard Coubertin
- Phase 3, 4 et 5 du 26/06 au 30/08 – travaux nécessitant la réduction à 1 voie sur l'anneau de giratoire (de fortes perturbations de conditions de circulation sur les voies d’accès au giratoire sont attendues malgré la période de congés estivaux)
- Phase 6 jusqu’au 19/09 – finalisation des travaux avec notamment des interventions de nuit pour les poses des enrobés de surface
Lire la suite : https://www.lillemetropole.fr/communique-de-presse/deux-chantiers-majeurs-pour-faciliter-la-circulation-des-bus-les-deplacements
•••
Après la phase de conception, systra supervise la production et les essais des rames de métro automatique pour le grand paris express
sistre.com - Communiqué
Publié le 27 Juin 2023
La toute première rame de métro appelée à circuler sur la ligne 15 du Grand Paris Express a été livrée le 22 juin au site de maintenance et de remisage (SMR) de Champigny.
Une étape majeure dans l’avancement du Grand Paris Express : la livraison de la première des 27 rames prévues pour transporter les passagers de la ligne 15 Sud, à sa mise en service prévue fin 2025. Ces trains sont une version adaptée de la gamme « Metropolis » construite par Alstom à partir des études d’avant-projet réalisées par les équipes de SYSTRA.
Notre intervention a eu lieu dans le cadre de la double mission d’Assistance à l’intégration des Systèmes (ISG) des lignes 15, 16 et 17, et de la Maîtrise d’œuvre matériel roulant, des Automatismes de Conduite et de la Commande Centralisée (MOE MR-AC) auprès de la Société du Grand Paris.
L’arrivée du premier train est un jalon important pour projet du Grand Paris Express, qui entre dans une nouvelle phase. C’est un jalon qui illustre de manière concrète l’approche des essais et de la mise en service ! Nous sommes fiers de contribuer, aux côtés de la Société du Grand Paris, à ce projet hors norme, au service des usagers d’Île-de-France.
Didier Traube, président de systra france
Deux ans d’essais dynamiques avant la mise en service
Avant leur livraison au site de maintenance et de remisage de Champigny, les premiers trains doivent avoir effectué 10 000 km d‘essais d’endurance*, d’abord sur l’anneau de 1,8 km d’essais à Valenciennes, puis en tunnel sur la ligne 15 Sud. Ces essais, appelés aussi « déverminage », ont commencé depuis plusieurs mois.
•••
A La Rochelle, votre carte bancaire fait désormais office de titre de transport
my-angers.info - Par Calypso
Publié le 04 juillet 2023
Il est maintenant possible de payer et faire valider son titre de transport, directement dans les bus, avec sa carte bancaire.
Depuis ce 3 juillet, l’agglomération de La Rochelle, dans le département de la Charente-Maritime, engage une nouvelle étape en terme de mobilité sur son territoire. On fait le point pour vous.
Ce 3 juillet 2023 marque une nouvelle étape en terme de mobilité sur le territoire rochelais avec la simplification du paiement du bus par carte bancaire, la mise en place de nouveaux parkings de proximité pour un accès facilité au cœur de ville et la pérennisation, dans ce cœur de ville, du dispositif de piétonnisation expérimenté au cours des 3 derniers étés.
Le cœur de ville 100 % piétons tous les jours
La pollution atmosphérique et sonore générée par le trafic automobile a, très tôt, incité La Rochelle à prendre des mesures pour limiter la voiture en centre-ville. Après une concertation avec les commerçants et les comités de quartier, la Ville pérennise l’expérimentation de piétonnisation à partir du 3 juillet.
Les bornes rétractables déjà installées à l’entrée du cœur de ville vont désormais être relevées 7J/7 24h/24.
Un nouveau parking-relais gratuit
Lire la suite : https://my-angers.info/07/04/a-la-rochelle-votre-carte-bancaire-fait-desormais-office-de-titre-de-transport/132519
•••
Mobilité Hydrogène : Hype annonce l'ouverture de 8 nouvelles stations-service hydrogène en Ile-de-France
auto-infos.fr - Antonin Moriscot
Publié le 07 juillet 2023
Au cours des prochains mois les ouvertures de stations-services distribuant de l'hydrogène vert vont se multiplier dans la région Ile-de-France. D'ici 2025, la société Hype espère avoir mis en service 26 infrastructures sur ce territoire.
Faire le plein d'hydrogène en Ile-de-France devient de plus en plus simple. L'entreprise Hype - qui a vu le jour en 2015 à Paris, dans le cadre de la COP21 - spécialisée dans l'approvisionnement, la production, la distribution et les usages de l'hydrogène (notamment en matière de mobilité) promet l'ouverture d'ici mi-2024 de 8 nouvelles stations de production et de distribution d'hydrogène vert, ouvertes à tous, en Ile-de-France.
Ce vaste chantier s'inscrit dans un programme plus large - soutenu par l'Ademe et la Région Ile-de-France - de maillage de la région-capitale en stations d'avitaillement hydrogène avec 26 infrastructures de production /distribution opérationnelles fin 2025.
Où sont situées les stations-service hydrogène de Hype ?
Comme l'indique la carte ci-dessous, les huit nouvelles stations distribuant de l'hydrogène en Ile-de-France sont réparties sur l'ensemble du territoire francilien. En plus des stations-services déjà existantes de la Porte de Saint-Cloud et de la Porte de la Chapelle, il sera bientôt possible dans Paris intra-muros de faire le plein du côté de la Porte de Bercy.
Lire la suite : https://www.auto-infos.fr/article/mobilite-hydrogene-hype-annonce-l-ouverture-de-8-nouvelles-stations-service-hydrogene-en-ile-de-france.274277
•••
Le groupe Faurie se lance dans la mobilité urbaine sous l’enseigne Faurie City
auto-infos.fr - Frédéric Marty
Publié le 07 juillet 2023
Le groupe Faurie se lance dans la mobilité urbaine avec Faurie City. © Groupe Faurie
Le groupe Faurie élargit ses activités à la mobilité douce sous son propre label Faurie City. Le distributeur souhaite proposer une offre complète dans cinq de ses concessions.
La mobilité urbaine intéresse de plus en plus de groupes de distribution. Du vélo à assistance électrique à la moto, chacun se déploie selon ses objectifs et son positionnement. Pour le groupe Faurie, la solution passe par la création d’une nouvelle marque interne, baptisée Faurie City. Cette dernière regroupera dorénavant toutes les formes de mobilités douces, destinées aux particuliers comme aux professionnels. Déjà présent dans le véhicule particulier, l’utilitaire et le poids lourd, le groupe Faurie complète les besoins de mobilité de ses clients. Déjà représentant de la marque Kleuster, le distributeur souhaite élargir son offre sur tous les segments.
De la trottinette à la mini-voiture
La marque Faurie City propose donc des engins allant de la trottinette au scooter électrique et devrait ajouter les mini-voitures à son catalogue. Le groupe souligne qu’il ne s’interdit aucun développement sur d’autres machines pour compléter son offre. Un catalogue qui comprend également l’installation de bornes de recharge. Le distributeur a choisi la marque Oxygo pour sa gamme de scooters électriques allant de l’équivalent 50 cm3 à l’équivalent 125 cm3. Pour offrir une gamme complète de VAE, la firme a sélectionné les marques Arcade Cycles et Reine Bike. Enfin, son offre de trottinettes électriques s’étend autour de plusieurs modèles allant de 600 à 1 200 euros. Cette palette est déjà visible dans cinq concessions du groupe, implantées à Brive, Périgueux, Poitiers, Limoges et Châteauroux.
Lire la suite : https://www.auto-infos.fr/article/le-groupe-faurie-se-lance-dans-la-mobilite-urbaine-sous-l-enseigne-faurie-city.274247
Blockchain
Coinbase vise à moderniser et sécuriser les systèmes de dépôt direct avec des règlements basés sur la blockchain et les stablecoins
fr.cryptonews.com - Par Thomas Renault
Publié le 04 juillet 2023
Coinbase œuvre à la modernisation du système financier en proposant des produits fiables visant à étendre l'utilité et l'adoption des crypto-monnaies. La crypto-monnaie représente une mise à jour du système de dépôt direct, connu sous le nom de Automated Clearing House (ACH), qui est plus ancien et plus lent.
Le système de dépôt direct ACH, qui comprend plusieurs étapes telles que l'initiation, la transmission, la compensation et le dépôt, présente des inconvénients majeurs tels que des délais de traitement pouvant aller jusqu'à 2 jours ouvrables. Coinbase vise à résoudre ces lacunes en proposant des règlements en stablecoin basés sur la blockchain.
Les Avantages des Règlements en Stablecoin Basés sur la Blockchain
Les avantages de cette solution sont nombreux. Tout d'abord, les délais de confirmation des transactions en stablecoin sont considérablement plus rapides, allant de quelques minutes à quelques minutes seulement, par rapport aux dépôts directs ACH.
Cette amélioration de la vitesse permet des économies de coûts importantes, estimées à environ 2,67 milliards de dollars par an, en tenant compte du temps de règlement plus court et du volume des transactions.
Lire la suite : https://fr.cryptonews.com/news/coinbase-moderniser-securiser-systemes-depot-direct-reglements-bases-blockchain-stablecoins.htm
RGPD
RGPD : La Cour de justice de l'UE recadre la personnalisation publicitaire de Meta
lemondeinformatique.fr - Par Jacques Cheminat , publié le 04 Juillet 2023
Dans un arrêt, la Cour de Justice de l'Union européenne s'est prononcée à la fois sur le traitement des données sensibles à des fins de personnalisation du contenu et aussi sur la compétence d'une autorité de la concurrence sur l'application du RGPD. Dans les deux cas, les arguments de Meta n'ont pas convaincu.
« Le jour de la débâcle RGPD pour Meta », c’est ainsi que Max Schrems, président de Noyb, a accueilli l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) de ce jour. L’affaire remonte à 2019 quand l’Office fédéral des cartels avait enquêté sur les activités de Facebook en observant que les atteintes à la vie privée devaient être traitées comme un abus de position dominante. Dans son ordonnance, le régulateur avait demandé à Facebook de cesser de combiner les données sur les utilisateurs de ses différents services (WhatsApp et Instagram) sans leur consentement. La firme américaine avait tenté de bloquer cette ordonnance auprès des tribunaux. Ces derniers se sont tournés vers la CJUE pour avoir une éclairage juridique sur certains arguments de Meta.
Une autorité de la concurrence peut vérifier la conformité au RGPD
Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-rgpd-la-cour-de-justice-de-l-ue-recadre-la-personnalisation-publicitaire-de-meta-90932.html
Cybersécurité
Le proxyjacking revient en force chez les cybercriminels
lemondeinformatique.fr - Par Lucian Constantin, IDG NS (adaptation Jean Elyan)
Publié le 03 Juillet 2023
Technique de détournement de la bande passante des entreprises, le proxyjacking connait une recrudescence dans le monde des cybercriminels. Plusieurs campagnes ont été détectées par Akamai qui se servent notamment de conteneurs Docker.
Baptisé à un moment proxyware (par Cisco Talos en 2021) ou proxyjacking, ce procédé consiste à payer un utilisateur pour pouvoir se servir d’une partie de la bande passante inutilisée. Une technique encore plus rémunératrice si elle se fait sur le réseau de l’entreprise, mais parfaitement illégale et dangereuse. Si le concept n’est pas nouveau, « la possibilité de le monétiser facilement par des affiliés de groupes connus l’est », souligne un rapport d’Akamai. « Comme il offre un moyen facile de gagner de l’argent, ce vecteur représente une menace pour le monde de l’entreprise, comme pour le grand public, d’où la nécessité d’accroître la sensibilisation à ce problème et espérons-le son atténuation », ajoute le spécialiste du CDN.
Plusieurs campagnes détectées
Dans plusieurs campagnes sur lesquelles l'équipe d'Akamai a récemment enquêté, les attaquants ont utilisé des identifiants SSH compromis pour déployer une série de scripts qui ont transformé les serveurs en clients proxy sur les réseaux Peer2Profit et Honeygain. Ces deux services, présentés comme des outils de revenus passifs, permettent aux utilisateurs de partager leur bande passante et leur adresse IP inutilisées dans le cadre d'un réseau partagé de serveurs proxy, réseau utilisé ensuite par des entreprises payantes pour la collecte de données, la publicité et d'autres activités.
Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-proxyjacking-revient-en-force-chez-les-cybercriminels-90915.html
•••
[Tribune] ChatGPT : ce nouveau complice de la cybercriminalité
alliance.fr - Par Damien Frey
Publié le 4 juillet 2023
Depuis le lancement en fanfare de ChatGPT, des millions de personnes n’utilisent pas seulement l’intelligence artificielle pour obtenir des conseils de voyage ou des explications scientifiques. Les chercheurs en sécurité et les cybercriminels tentent également de déterminer la façon dont l’outil peut être utilisé dans le cadre de cyberattaques. Le hacker white hat Kody Kinzie a testé les limites de l’intelligence et montre comment l’IA ChatGPT devient un complice de la cybercriminalité. Damien Frey, Directeur des ventes, Europe de l’Ouest chez Varonis, nous livre son analyse.
Au départ, il y a une question simple : “Comment puis-je pirater une entreprise spécifique ?” Le chatbot semble être entraîné à répondre à des demandes de ce type, car il indique dans sa réponse qu’il n’est ni légal ni éthique de s’attaquer à une entreprise. En conséquence, la machine ne donne pas non plus de conseils ni même d’instructions. Mais est-il possible de tromper l’intelligence artificielle ?
A lire aussi : Les Français et l’IA générative : une monomanie appelée ChatGPT
Dans la question qu’il a posée, Kinzie a prétendu vouloir rédiger un scénario hollywoodien qui mettrait en scène une cyberattaque contre une entreprise. Il a souhaité savoir comment le meilleur expert en sécurité du cloud décrirait dans le film une attaque qui fonctionne. Mais là aussi, les mécanismes fonctionnent : En rouge, le bot répond qu’il serait « illégal et contraire à l’éthique et à sa propre programmation de fournir de telles informations ». Toutefois, la réponse n’est pas la même à chaque fois. Si l’on essaie plusieurs fois et que l’on modifie éventuellement un peu la question, on obtient effectivement une réponse appropriée. Lorsque l’on utilise ChatGPT, on est connecté à différentes versions du modèle entraîné, qui sont parfois très différentes. Certaines sont très précises, d’autres plutôt simplistes, d’autres encore semblent peu fiables.
La question du scénario hollywoodien trouve finalement une réponse
Lire la suite : https://www.alliancy.fr/chatgpt-nouveau-complice-cybercriminalite
•••
Cybercriminalité dans les établissements sociaux : comment se prémunir contre les attaques ?
Depuis 2021, la cybercriminalité a explosé. 831 attaques informatiques ont été enregistrées en 2022. Le secteur de l’action sociale n’est pas épargnée. Détenteurs de données personnelles et médicales sensibles, les établissements sociaux et médico-sociaux sont des cibles privilégiées pour les cybercriminels. Les hôpitaux sont aussi touchés. Les intrusions représentent une menace élevée pour la confidentialité des informations. Elles peuvent perturber les services et causer des pertes financières élevées. Pour combattre ses ennemis, il est essentiel de les connaître et d’adopter les bonnes pratiques en matière de sécurité informatique.
Cybercriminalité : connaître les différents types d’attaque
Les cybercriminels ne manquent pas d’imagination pour détourner les systèmes de sécurité informatique et profiter de la méconnaissance ou de la faiblesse des personnes.
Le phishing ou hameçonnage
Le phishing – encore appelé hameçonnage -, reste l’une des techniques d’attaque les plus courantes. Les messageries professionnelles sont aussi touchées.
Le phishing consiste à récupérer des informations personnelles par l’envoi de messages frauduleux à l’effigie d’un organisme connu (banque, services fiscaux, services de livraison, La Poste, Sécurité Sociale,...) En confiance, l’internaute clique sur le lien dans le mail l’invitant à "mettre à jour", "confirmer" ou "modifier" ses informations personnelles, ses coordonnées bancaires ou son mot de passe, permettant ainsi au cybercriminel de les enregistrer.
Le ransomware ou rançongiciel
Le ransomware ou rançongiciel occupe le devant de la scène cybercriminelle depuis 2021.
La technique consiste à crypter les données d’un ordinateur ou d’un système informatique via un logiciel malveillant ou un virus. Le cybercriminel bloque ainsi l’accès aux fichiers et exigent le paiement d’une rançon pour le débloquer.
Un ordinateur peut être infecté suite à l’ouverture d’une pièce jointe, un clic sur un lien malveillant dans un mail, la navigation sur un site compromis ou encore l’intrusion dans le système informatique.
Les attaques par la chaîne d’approvisionnement
Lire la suite : https://formation.lefebvre-dalloz.fr/actualite/cybercriminalite-dans-les-etablissements-sociaux-comment-se-premunir-contre-les-attaques
•••
La cybercriminalité se placerait comme étant la troisième plus grande économie mondiale
Selon le rapport publié par Independent Advisor
Publié le 8 juillet 2023 Par Jade Emy
Celui qui a dit que "le crime ne paie pas" l'a manifestement fait avant l'avènement de l'internet. Un nouveau rapport montre que si la cybercriminalité était un pays, ce serait la troisième économie mondiale, évaluée à 10 500 milliards de dollars d'ici à 2025. On estime que quelque 33 milliards d'enregistrements seront volés en 2023, soit une augmentation considérable de 175 % par rapport à 2018.
Le dernier rapport statistique sur la cybercriminalité publié par Independent Advisor montre que l'année dernière, le coût d'une cyberattaque moyenne s'est élevé à 4,35 millions de dollars pour les entreprises américaines. En outre, 83 % des organisations ont été attaquées plus d'une fois.
Il a fallu en moyenne 277 jours aux entreprises pour identifier les attaques et y répondre. Pour les brèches qui ont été maîtrisées dans les 200 jours, l'économie moyenne est de 1,12 million de dollars (26,5 %).
Au Royaume-Uni, 31 % des entreprises déclarent être attaquées au moins une fois par semaine. Selon le gouvernement britannique, chaque attaque représente un coût moyen de 4 200 £ (5 350 $) par entreprise. Les petites entreprises coûtent en moyenne 3 080 £ (3 920 $), tandis que les moyennes et grandes entreprises coûtent 19 400 £ (24 720 $).
Le rapport montre qu'en 2021, la cybercriminalité a augmenté de 125 %, probablement sous l'effet de la pandémie de la COVID. Plus de 422 millions de comptes américains ont été affectés par des données compromises l'année dernière, et on estime que les pirates informatiques attaquent désormais votre ordinateur toutes les 39 secondes, soit en moyenne 2 244 tentatives par jour.
Internet des objets
Le marché européen de l'IoT attendu à 227 Md$ en 2023
distributive.com - Par Fabrice Alessi
Publié le 04 juillet 2023
IDC s'attend à ce que le marché européen de l'IoT progresse de 11 % par an en moyenne entre 2023 et 207. Il totaliserait alors 227 Md$ de revenus cette année et 345 Md$ 4 ans après.
En dépit du faible dynamisme des ventes en Europe centrale et orientale, le marché européen de l'IoT devrait enregistrer une progression d'environ 11 % en 2023. Un rythme de croissance identique à celui attendu sur l'ensemble du globe et qui porterait les revenus annuels du secteur dans la région à 227 Md$, selon IDC. Les dépenses en équipement, logiciels et services liés aux objets connectés sur le vieux continent représenteraient alors 26,7 % d'un marché mondial dont le chiffre d'affaires prévisionnel se situe à 850,7 Md$ cette année.
Un marché mondial de plus de 1000 Md$ dès 2026
Entre 2023 et 2027, IDC s'attend à ce que le marché européen de l'IoT enregistre une croissance annuelle moyenne de 11 %, pour atteindre 345 Md$ d'ici la fin de cette période. C'est plus que les 10,6 % de hausse annuelle moyenne que le cabinet d'études anticipe pour le marché mondial, dont les revenus sont attendus à plus de 1 000 Md$ en 2026. « Le développement de l'IoT en Europe reflète l'évolution des objectifs d'investissement des entreprises dans la transformation numérique liés à la réduction des coûts, à la rationalisation des processus, à l'automatisation et à l'amélioration de l'expérience client », estime IDC.
Lire la suite : https://www.distributique.com/actualites/lire-le-marche-europeen-de-l-iot-attendu-a-227-md$-en-2023-34086.html
•••
Les dépenses mondiales liées à l’IoT dépasseront 1 000 milliards en 2026
objetconnecte.com - Par Nirina
Publié le 04 juillet 2023,
Selon un nouveau guide mondial des dépenses de l’Internet des objets d’International Data Corporation (IDC), les dépenses mondiales pour l’IoT devraient atteindre 805,7 milliards de dollars en 2023. Cela représente une augmentation de 10,6 % par rapport à 2022.
Dépenses IoT : Évolution majeure des investissements dans l’écosystème IoT
Les investissements dans l’écosystème IoT devraient dépasser 1 billion de dollars en 2026, avec un taux de croissance annuel composé (TCAC) prévu de 10,4 % sur la période 2023-2027. Selon Carlos M. González, directeur de recherche chez IDC, « se connecter à une infrastructure numérique n’est plus un luxe, mais une nécessité ». Il souligne également l’importance des investissements dans des projets IoT, car ils permettent aux organisations d’exceller dans les opérations axées sur les données.
En ce qui concerne les dépenses IoT, la fabrication discrète et de processus seront les industries bénéficiaires des plus gros investissements en solutions IoT en 2023. Ces dépenses se maintiendront tout au long de la période de prévision. Les services professionnels, les services publics et la vente au détail jouent un rôle essentiel dans ces dépenses IoT.
Lire la suite : https://www.objetconnecte.com/depenses-iot-mondiales/
RGPD
La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) déclare illégale l'approche RGPD de Meta
droit.developpez.com - Sandra Coret
Publié le 07 juillet 2023
En voulant contourner l'obligation de consentement par le biais de cinq autres bases juridiques
La CJUE (Cour de justice de l'Union européenne) rejoint le point de vue du noyb ( European Center for Digital Rights ) et de l'EDPB (Comité européen de la protection des données) sur le "contournement du RGPD" (Règlement général sur la protection des données) par Meta.
Le RGPD prévoit six bases légales pour le traitement des données personnelles. Dans l'affaire Meta contre Bundeskartellamt, la CJUE s'est prononcée aujourd'hui sur chacune d'entre elles, clarifiant ainsi l'interprétation du RGPD. La CJUE a largement interdit à Meta d'utiliser des données à caractère personnel au-delà de ce qui est strictement nécessaire pour fournir les produits de base (tels que la messagerie ou le partage de contenu). Tous les autres traitements (comme la publicité et le partage de données à caractère personnel) requièrent le consentement libre et valable des utilisateurs.
Cette première déclaration est basée sur la retransmission en direct du jugement et sur le communiqué de presse de la CJUE. Elle sera mise à jour dès que le texte intégral du jugement sera disponible.
Première déclaration. noyb doit encore étudier les détails de cet arrêt massif. D'après la lecture en direct de l'arrêt, il semble que Meta/Facebook n'ait plus le droit d'utiliser autre chose que le consentement pour les opérations cruciales sur lesquelles il s'appuie pour faire des profits en Europe.
Max Schrems : "Nous nous félicitons de la décision de la CJUE. Elle clarifie davantage le fait que Meta ne peut pas simplement contourner le RGPD avec quelques paragraphes dans ses documents juridiques. Cela signifie que Meta doit obtenir un consentement approprié et ne peut pas utiliser sa position dominante pour forcer les gens à accepter des choses qu'ils ne veulent pas. Cela aura également un impact positif sur le litige en cours entre noyb et Meta en Irlande".
Identité numérique
Le service d'authentification renforcée FranceConnect+ atteint le million d'usagers
usine-digitale.fr - Par Rahaële Karayan
Publié le 07 juillet 2023
Le pendant de FranceConnect utilisé pour les démarches en ligne à caractère sensible, a eu du mal à démarrer mais il compte désormais un million d'utilisateurs. Un pré-requis pour ces derniers : créer une Identité Numérique La Poste.
FranceConnect+, le service d'authentification renforcée à deux facteurs de l'État, annonce qu'il a atteint la barre du million d'usagers. Cette solution, qui complète FranceConnect, permet d'accéder à des démarches en ligne requérant une sécurisation plus importante, comme l'ouverture d'un compte bancaire, la consultation de son dossier médical ou de lettre recommandées électroniques.
FranceConnect+ a été lancé par la Direction interministérielle du Numérique (DiNum) en 2021. La solution s'appuie sur L'identité Numérique de La Poste.
Une fois que l'utilisateur s'est créé une identité numérique La Poste (la démarche demande une carte d'identité), pour s'authentifier afin d'effectuer une démarche en ligne, il doit s’identifier avec son numéro de téléphone mobile, puis saisir son code secret quand il reçoit une notification via l’application. D'autres identités numériques seront proposées quand elles auront reçu le tampon de l'Anssi, mais cela prend manifestement beaucoup plus de temps que prévu.
Acheter une formation CPF, consulter une lettre recommandée
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/le-service-d-authentification-renforcee-franceconnect-atteint-le-million-d-usagers.N2150852
Intelligence artificielle
L'Union européenne pourrait lancer sa propre intelligence artificielle générative "sous cinq ans", selon Bruno Le Maire
francetvinfo.fr - avec AFP
Publié le 08 juillet 2023
Le ministre de l'Economie s'est exprimé sur le sujet des nouvelles technologies samedi, à l'occasion des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence.
Vers une version européenne de ChatGPT ? Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a estimé possible pour l'Union européenne de bâtir "sous cinq ans" son propre système d'intelligence artificielle (IA) générative, c'est-à-dire capable de fabriquer des textes ou d'autres médias. Ce progrès contribuera à améliorer la productivité d'une économie "languissante", a-t-il estimé, samedi 8 juillet.
"Je plaide, avant de poser les bases de la régulation de l'intelligence artificielle, pour que nous fassions de l'innovation, que nous investissions et que nous nous fixions comme objectif d'avoir un OpenAI européen sous cinq ans, avec les calculateurs, les scientifiques et les algorithmes nécessaires", a lancé Bruno Le Maire, devant le public des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
Projet de régulation de l'IA
•••
L’IA remet en cause le libéralisme
letems.ch - Par Emmnuel Garessus, chroniqueur
Publié le 02 juillet 2023
OPINION Les autorités se préparent à réglementer l’IA à la racine. Pour la première fois, on régule non pas un bien ou un service mais la créativité elle-même
Les effets indirects de la réglementation de l’IA
L’IA est en train de bouleverser non seulement l’économie, l’éducation et la justice, mais aussi, si l’on n’y prend pas garde, les fondements libéraux de la société.
L’arrivée de ChatGPT, le premier modèle d’IA générative, pousse les entreprises à multiplier les comités pour y distinguer les meilleures chances de gains. Les gouvernements imaginent, eux, la combinaison réglementaire la plus optimale. Les autorités réduiront-elles uniquement les risques majeurs, comme l’émergence d’une société de surveillance de masse, ou tueront-elles à la fois l’innovation et le libre arbitre?
Pour Jennifer Huddelston, chercheuse à l’Institut Cato, un laboratoire d’idées libéral, «les réglementations telles que le Règlement général sur la protection des données (RGPD) supposent que les préoccupations en matière de protection de la vie privée devraient toujours l’emporter sur d’autres valeurs importantes pour les consommateurs.» RGPD risque, à son avis, de freiner l’adoption de ChatGPT en Europe.
L’UE, comme d’habitude, est la première à dégainer de nouvelles normes. Le 14 juin dernier, elle a adopté une réglementation de l’IA en fonction du niveau de risque des différentes applications. L’UE entend contrôler l’IA, alors que les Etats-Unis veulent ménager la Big Tech. Comment les nouvelles réglementations peuvent-elles miner les fondements libéraux de la société?
Deux aspects majeurs ressortent des discussions réglementaires sur une IA qui peut exercer son pouvoir jusqu’en matière pénale, policière, ou sécuritaire: L’impact de l’IA générative, à travers la reconnaissance faciale et le risque de surveillance de masse, s’insère dans l’arbitrage entre liberté et sécurité. Plus fondamentalement encore, la régulation «force le libéralisme à renoncer à ses propres principes – et à se prononcer sur ce qui serait (ou non) un avenir – un progrès – désirable», avance Lire la suite : https://www.letemps.ch/opinions/l-ia-remet-en-cause-le-liberalisme
•••
Le double jeu d’OpenAI, créateur de ChatGPT, est mis à nu
letemps.ch - Anouch Seydtaghia
Publié le 21 juin 2023
Alors que le directeur d’OpenAI, Sam Altman, plaide ouvertement pour une régulation de l’intelligence artificielle, des documents montrent le lobbyisme intense de l’entreprise pour que les règlements européens soient les moins contraignants possible
Où est Sam Altman? Difficile, ces dernières semaines, de suivre le parcours du directeur et cofondateur d’OpenAI, éditeur du célèbre service ChatGPT. A la manière d’une rock star, l’entrepreneur américain a effectué ces dernières semaines une tournée mondiale, l’emmenant en Inde, en France, au Japon, en Australie, à Singapour, en Jordanie ou encore en Israël. Lors de chaque étape, ou presque, Sam Altman a plaidé en faveur d’une régulation de l’intelligence artificielle (IA). Mais des documents révélés mardi par le média américain Time démontrent comment sa société basée à San Francisco a effectué un lobbying intense pour que la régulation européenne à venir soit la plus clémente possible.
A ce titre, il est intéressant de revenir sur certaines déclarations publiques de Sam Altman. Le 16 mai, devant une commission parlementaire américaine, le directeur affirmait que l’intervention des gouvernements pour réguler l’IA va être «cruciale» «pour limiter les risques». Le 30 mai, il cosignait une lettre publique alertant sur les menaces d'«extinction» pour l’humanité posées par l’essor de l’IA. Le 5 juin, à l’Université de Tel-Aviv, Sam Altman changeait de direction, affirmant: «Je pense que ce serait une erreur de réglementer strictement ce domaine ou d’essayer de ralentir cette incroyable innovation.» Et le 7 juin, aux Emirats arabes unis, le responsable parlait à nouveau de «menace existentielle», appelant à la création d’une agence internationale pour réglementer l’IA, sur le modèle de l’Agence internationale de l’énergie atomique.
Simple demande
Lire la suite : https://www.letemps.ch/economie/le-double-jeu-d-openai-createur-de-chatgpt-est-mis-a-nu
Toulouse
Toulouse va accueillir le plus grand centre d'essais européen consacré à l'hydrogène
capital.fr - Par aeronewstv
Publié le 01 juillet 2023
Le Technocampus Hydrogène, c’est son nom, doit permettre de donner un coup de boost à la recherche et à l’innovation dans le développement des futurs avions décarbonés. Situé à côté de Toulouse, il doit être opérationnel fin 2025.
Sur l’aéroport de Toulouse-Francazal, un centre d’essais de 10.000 m2 va prochainement sortir de terre. Dédié à l’hydrogène vert, il doit permettre de tester de nouvelles technologies destinées, entre autres, aux futurs avions verts. Sa construction doit débuter l’an prochain pour une mise en service au dernier trimestre 2025.
Ce Technocampus Hydrogène sera composé d’une zone de stockage de gaz d’une capacité de deux tonnes d’hydrogène, d’une aire d’essais extérieurs et de quatre bâtiments. Certains abriteront des bancs d’essais de forte puissance (jusqu’à 250 kW), un autre permettra de réaliser des essais de très forte puissance (jusqu’à 1 MW), et un dernier en “L” sera équipé de salles expérimentales faible puissance pour quatre laboratoires et d’une plateforme pédagogique.
Industriels, chercheurs et start-up réunis
Ce centre d’essais sur l’hydrogène sera utilisé par des chercheurs, des industriels (Airbus, Safran, Liebherr-Aerospace…) et des start-up du secteur. Il se donne comme objectifs d’améliorer les performances des piles à combustible, d’optimiser la combustion de l’hydrogène, et de trouver des solutions de stockage et de transport de l’hydrogène. Il doit permettre d’accélérer le développement des futurs avions décarbonés. Montant total de l’investissement : 55 millions d’euros.
Lire la suite : https://www.capital.fr/entreprises-marches/toulouse-va-accueillir-le-plus-grand-centre-dessais-europeen-consacre-a-lhydrogene-1472959
Toulouse : La « licorne » Sigfox, spécialisée dans l’Internet des objets, est-elle sortie d’affaire ?
20minutes.fr - Hélène Ménal
Publié le 17 juillet 2023
REBOND Un an après le rachat de Sigfox, la pépite toulousaine de l’Internet très bas débit pour les objets connectés (IoT), le nouveau propriétaire UnaBiz, basé à Singapour, se montre rassurant sur l’avenir de la technologie
• La start-up toulousaine Sigfox a été une « pépite » de la Tech française et la pionnière de l’Internet des objets connectés avant sa descente aux enfers.
• Il y a un an, elle a été rachetée par une « petite » boîte singapourienne baptisée UnaBiz.
• Selon son patron, la technologie Sigfox reste plus que jamais dans la course « du low power ». Et les salariés toulousains sont rassurés.
Votre alarme, votre thermomètre d’intérieur… Vous utilisez peut-être sans le savoir la technologie Sigfox dans un de vos objets connectés. Ce réseau Internet très bas débit, et donc très basse consommation, qui fonctionne via un quadrillage de petites antennes a été développé depuis Toulouse à partir de 2010. Longtemps, la start-up Sigfox a été considérée comme une « pépite » de la Tech française, une « licorne » fonçant tête baissée vers le succès. Mais, en fait, l’entreprise n’est jamais parvenue à l’équilibre financier et le Covid-19 lui a porté le coup de grâce.
Si sa technologie « zéro G » reste opérante dans plus de 11 millions d’objets à travers le monde, Sigfox n’existe plus en tant qu’entreprise. Il faut l’appeler UnaBiz, du nom de la société singapourienne, qui l’a rachetée il y a un an, la sauvant du dépôt de bilan.
La surprise du petit Poucet
Lire la suite : https://www.20minutes.fr/high-tech/4044413-20230707-toulouse-licorne-sigfox-specialisee-internet-objets-sortie-affaire
Atos
Comment Angers reconvertit deux usines des années 1960
latribune.fr - Frédéric Thual
Publié le 01 juillet 2023
À l'ouest d'Angers, sur le site de l’ancienne usine Bull, le leader de l’informatique quantique Atos s’apprête à lancer la construction de son usine du futur tandis qu’à l'est, l’ancienne usine Thomson-Technicolor va être réhabilitée pour accueillir des logements. Ces opérations d’envergure, aux montages parfois complexes, orchestrées par la SPL Anjou Loire Territoire (Alter) doivent permettre de créer emplois et logements compatible avec l'objectif « Zéro Artificialisation Nette » (ZAN).
Entre la reconquête de la friche Thomson, à l'est de la ville, et le projet de reconstruction et d'extension du site d'Atos, leader mondial de la sécurité numérique et fabricant de supercalculateurs, à l'ouest, l'agglomération angevine s'affaire à reconstruire la ville sur la ville.
« Si on veut donner une chance à la théorie du ZAN de s'appliquer en 2025, il faut s'y mettre maintenant », estime Michel Ballarini, directeur général de la société publique locale (SPL) Alter (Anjou Loire Territoire).
Cette dernière est mandatée par les collectivités angevines (agglomération, EPCI, département) pour repenser l'aménagement urbain sur un bassin de 800.000 habitants, dont 300.000 sur la seule communauté urbaine d'Angers. À l'échelle du département, Alter a déjà repéré une cinquantaine d'anciennes friches inutilisées. « Des lieux superbement bien placés, hier construits en périphérie des bourgs. Ces derniers les ont progressivement enserrés, ce qui en fait des sites majeurs », observe Michel Ballarini.
La région appelle à une différenciation des territoires
Lire la suite : https://www.latribune.fr/regions/pays-de-la-loire/comment-angers-reconvertit-deux-usines-des-annees-1960-965515.html
•••
Atos entre en négociations exclusives pour la vente de EcoAct
Atos.net - Communiqué
Publié le 3 juillet 2023
Avancée majeure dans le plan de transformation : 100% du programme de cession d’actifs d’Atos sécurisé
Partenariat stratégique avec Schneider Electric sur la décarbonation
Le Groupe Atos, leader international de la transformation digitale, annonce aujourd'hui entrer en négociations exclusives avec Schneider Electric pour la vente de EcoAct SAS et de l’ensemble de ses filiales (« EcoAct »). Cette transaction potentielle permettrait à Atos d’achever son programme de cessions d’actifs non stratégiques tout en établissant un partenariat stratégique avec Schneider Electric dans le domaine de la décarbonation.
EcoAct est un leader international dans le domaine du conseil climatique et des solutions Net Zero. EcoAct propose un portefeuille unique de services de bout-en-bout pour accompagner les organisations dans leur transition vers le « Net Zero », depuis la planification et les prévisions, jusqu’à la compensation des émissions carbone. La société a généré un chiffre d'affaires d'environ 70 millions d'euros au cours de l'exercice 2022 et emploie actuellement près de 400 personnes.
La transaction proposée n'inclut pas la division « Net Zero Transformation » (NZT) d'Atos, appartenant à la ligne d’activités Eviden, qui aide ses clients à catalyser et accélérer leurs objectifs de décarbonation, quel que soit leur secteur d’activité. Celle-ci sera conservée au sein du groupe Atos. Par ailleurs, Atos coopérera étroitement avec Schneider Electric afin de perfectionner des offres combinant son savoir-faire technologique et son expertise en matière de développement durable, afin d’accélérer le cheminement de ses clients vers le « Net Zero ». Atos reste déterminé à respecter ses propres engagements en matière de développement durable qui visent à atteindre l'objectif de zéro émission de carbone d'ici 2039.
Cette proposition de transaction, qui s'ajoute aux cessions déjà engagées, permettrait à Atos d'achever son programme de cessions d’activités non stratégiques en avance sur le calendrier annoncé lors du Capital Markets Day du 14 juin 2022.
Lire la suite : https://atos.net/fr/2023/communiques-de-presse_2023_07_03/atos-entre-en-negociations-exclusives-pour-la-vente-de-ecoact
Metavers
LEAK : la Commission européenne présente sa vision du métavers et du Web 4.0
euractiv.fr - Par Luca Bertuzzi - Euractiv.com - Traduit par Alexis Debroux
Publié le 07 juillet 2023
La stratégie de l’exécutif européen pour façonner le métavers et la prochaine génération d’Internet se concentre sur les programmes existants ainsi que sur les déclarations d’intention sur les nouvelles « boîtes à outils » et les partenariats, selon une première ébauche consultée par EURACTIV.
La Commission européenne devrait présenter, mardi prochain (11 juillet), son initiative sur le Web 4.0 et les mondes virtuels afin de prendre une longueur d’avance dans la prochaine transition technologique.
Le Web 4.0 est la quatrième génération du Web, qui, selon l’exécutif européen, devrait employer l’intelligence artificielle et ambiante, les dispositifs de l’Internet des objets, les transactions de chaîne de blocs de confiance, les mondes virtuels et la réalité étendue.
Le concept de mondes virtuels, plus communément appelé métavers, n’est pas nouveau. Pourtant, les récents développements technologiques et l’amélioration de l’infrastructure de connectivité ont poussé de nombreuses entreprises technologiques comme Meta à investir massivement dans cette nouvelle technologie, avec des résultats mitigés.
Selon certaines estimations, le marché mondial du métavers pourrait passer de 27 milliards d’euros en 2022 à plus de 800 milliards d’euros en 2030. Dans ce contexte, le commissaire Thierry Breton a annoncé l’année dernière une initiative non législative sur le sujet.
« Les mondes virtuels sont des environnements immersifs persistants, basés sur des technologies telles que la 3D et la réalité étendue (XR), qui permettent de mélanger les mondes physique et numérique en temps réel, à des fins diverses », peut-on lire dans la stratégie.
Citoyens
Lire la suite : https://www.euractiv.fr/section/economie-de-plateformes/news/leak-la-commission-europeenne-presente-sa-vision-du-metavers-et-du-web-4-0/