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Mobilité
Des dents de dragons pour faire ralentir les voitures à Québec
ici.radio-canada.ca - Par Flavie SauvageauPublié le 21 septembre 2023
Sur la chaussée de deux rues de Québec, des triangles blancs ont fait leur apparition depuis quelques semaines. Ce sont des dents de dragon. Loin de mordre, elles visent plutôt à améliorer la sécurité routière.
“C’est un test, c'est une première”, explique Pierre-Luc Lachance, vice-président du comité exécutif à la Ville de Québec. “C'est un marquage au sol qui est fait pour aider à faire ralentir les véhicules”, détaille-t-il.
Le nouveau concept est à l’essai sur l’avenue Notre-Dame, dans le quartier de l’aéroport, et sur la rue Saint-Félix, à Cap-Rouge. “On veut vraiment tester ces endroits-là. On va mettre des stèles de vitesse [...]. On va avoir les données, puis on va pouvoir voir l'effet que ça a”, ajoute Lachance. On ne sait pas encore si les « dents de dragon » vont avoir un effet sur les conducteurs.
PHOTO : RADIO-CANADA / BRUNO GIGUERE
Donner l'impression d'une voie plus étroite
Un nouveau marquage au sol dans deux rues à Québec pour inciter les usagers de la route à ralentir.
PHOTO : RADIO-CANADA / BRUNO GIGUERE
Pierre-Luc Lachance explique que les triangles successifs peints de chaque côté de la voie cherchent à donner l’impression aux conducteurs que la voie rétrécit et donc à les faire ralentir.
Des aménagements similaires existent en Ontario et en Australie. En Espagne, les autorités en sont à la phase de tests et les dents de dragon pourraient un jour s’étendre à d’autres pays de l'Union européenne.
Lire la suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2011876/marquage-rues-vitesse-voiture-quebec?cid=rg_il-reg_txt_inf_infolettre-matinale_quebec-2023-09-21_0
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La RATP et IDFM font circuler un bus autonome avec des voyageurs à bord
www.tom.travel - Par Margot Ladiray
Publié le 19 septembre 2023
IDF Mobilités et la RATP lancent une nouvelle expérimentation d’un bus autonome avec voyageurs sur la ligne 393. L’objectif : intégrer progressivement l’autonomie sur le réseau et approfondir l’expertise de la RATP.
Depuis le 11 septembre le bus autonome de la ligne 393, qui relie Sucy-Bonneuil RER et Créteil Pointe du lac, entre dans une nouvelle phase d’expérimentation. Il accueille désormais des voyageurs à son bord et ce, pour la première fois en France pour une ligne de bus classique. Pour IDFM et la RATP, il s’agit d’intégrer progressivement l’autonomisation sur le réseau de transports à haut niveau de service et d’approfondir son expertise sur les questions d’autonomie.
Un second véhicule autonome relie des gares à Paris
Le bus autonome est 100% électrique et peut accueillir jusqu’à 17 voyageurs en places assises. Un « safety driver » sera tout de même à bord pour assurer la sécurité des voyageurs en toutes circonstances. La ligne comprend 20 arrêts sur un tronçon de 12km, pour une durée totale de trajet d’environ 30 minutes. « L’expérimentation du bus autonome sur la ligne 393 est un symbole fort de modernité pour la mobilité francilienne. Avec le soutien d’Île-de-France Mobilités, il était naturel pour le groupe RATP, à la pointe des véhicules autonomes en zones urbaines denses, d’accompagner l’émergence de cette nouvelle mobilité urbaine et d’étudier les modalités d’intégration de véhicules autonomes dans le réseau francilien », indique Gilles Tauzin, Directeur de l’innovation RATP. En parallèle, depuis le lundi 18 septembre, une seconde expérimentation de véhicule autonome a été lancée avec des voyageurs à bord de la navette inter-gare entre Gare de Lyon, le Pôle de Bercy et la Gare d’Austerlitz.
Lire la suite : https://www.tom.travel/2023/09/19/la-ratp-et-idfm-font-circuler-un-bus-autonome-avec-des-voyageurs-a-bord/
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La métropole lilloise teste le péage inversé pour réduire la saturation routière
acte-environnement.com - Par N. Gorbatko
Publié le 20 septembre 2023
Afin de décongestionner les routes et faire évoluer les comportements, la métropole de Lille teste un nouveau concept : payer les automobilistes qui choisissent de rejoindre l'agglomération aux heures de pointe sans utiliser leur voiture.
Choisiront-ils le télétravail, le covoiturage, les transports en commun ou les mobilités actives ? Préfèreront-ils décaler leurs horaires de déplacement ou opter pour un mix de solutions ? Depuis le 4 septembre dernier, 3 000 conducteurs autosolistes testent le dispositif « Changer, ça rapporte » mis en œuvre par la métropole de Lille. Son principe : rembourser 2 euros, plafonnés à 80 euros par mois, pour chaque trajet en voiture évité sur les autoroutes A1 (Paris-Lille) et A23 (Valenciennes-Lille), entre 7 heures et 9 heures le matin, entre 16 h 30 et 18 h 30 le soir, hors vacances scolaires. L'alternative privilégiée est enregistrée dans une application spéciale par ces volontaires qui bénéficieront aussi de points à dépenser chez des commerçants partenaires.
Résidant à l'extérieur de l'agglomération mais contraints de s'y rendre chaque jour à ces heures de pointe, pour des raisons professionnelles, ces derniers tenteront ainsi de modifier leurs pratiques durant neuf mois. La collectivité espère « dérouter » au moins un millier d'entre eux durant ces plages horaires critiques, dont 650 usagers de l'A1 et 350 de l'A3, toutes les deux saturées, et réduire ainsi le trafic de 6 % pendant ces intervalles. L'expérimentation permettra notamment d'évaluer l'impact de ces évolutions sur la qualité de l'air. En identifiant les options le plus souvent retenues par ces usagers, elle devrait aussi aider la collectivité à mieux comprendre les leviers capables de faire évoluer les comportements et à mesurer à quel point cette mécanique, une fois enclenchée, est susceptible de se pérenniser. Notamment grâce à l'amélioration des temps de parcours constatée.
Pérenniser les nouveaux comportements
Lire la suite : https://www.actu-environnement.com/ae/news/experimentation-Lille-ecobonus-autoroutes-42563.php4
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Le train de Nevomo lévite sur les rails
journaldugeek.com - Par Olivier
Publié le 23 septembre 2023
Nevomo a réalisé un test réussi de son prototype de train à sustentation électromagnétique, le MagRail. Contrairement à des projets similaires de type HyperLoop qui nécessitent des voies dédiées, l'entreprise polonaise a démontré la faisabilité de sa technologie sur des rails ferroviaires conventionnels.
© Nevomo
L’essai s’est déroulé sur une voie d’essai de 720 mètres. Le prototype de six mètres de long a commencé à léviter à une hauteur de 20 millimètres à partir d’une vitesse de 70 km/h, atteignant une vitesse maximale de 135 km/h. Ce premier test sur une voie classique marque une étape décisive dans le secteur des transports en commun où la rapidité et l’efficacité sont primordiales.
Un train bientôt en France ?
La sustentation électromagnétique, ou Maglev, repose sur la supraconductivité. Elle utilise des aimants supraconducteurs sur les trains et des électroaimants sur les voies. Lorsqu’un courant est induit dans la voie, une force en résulte, permettant au train de léviter au-dessus de la voie. Cette absence de frottement, habituellement une source de perte d’énergie, permet des vitesses théoriquement supérieures à 400 km/h, voire jusqu’à 500 km/h.
La technologie de Nevomo se distingue par l’utilisation d’une voie conventionnelle, ce qui peut réduire considérablement les coûts liés à la construction de nouvelles infrastructures. Przemek Ben Paczek, PDG et co-fondateur de Nevomo, a souligné que cette technologie « n’est pas seulement une vision pour l’avenir ; c’est une solution tangible pour aujourd’hui ». Selon l’entreprise, la technologie MagRail peut atteindre une vitesse maximale de 550 km/h.
Lire la suite : https://www.journaldugeek.com/2023/09/23/le-train-de-nevomo-levite-sur-les-rails/
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Les villes du présent et du futur seront construites par une IA: elle le fait déjà mieux que n’importe qui
par Lucas. R.
Publié le 23 septembre 2023
Les IA peuvent prendre en compte beaucoup plus de détails que les humains lorsqu’il s’agit de synchroniser le fonctionnement d’une ville.
La mobilité urbaine est l’une des principales préoccupations du monde moderne. Il s’agit d’une initiative visant à mettre fin à la pollution, ce qui entraîne une augmentation des vélos électriques et d’autres moyens de transport qui nous déplacent chez nous rapidement et sans impact sur notre quotidien. Dans tout cela, <strong{l’urbanisme joue également un rôle} qui facilitera notre déplacement dans les villes sans problème.
Il semble maintenant que les intelligences artificielles vont nous aider à construire ces villes sans problème et avec une efficacité qui n’existait pas jusqu’à aujourd’hui.
La ville du futur, construite par des IAs
Aujourd’hui, le modèle de ville que tous les pays cherchent à adopter est celui de la « Ville des 15 minutes », où tous nos besoins de base sont couverts dans un rayon de 15 minutes à une heure de marche. Une façon très intelligente de combiner de faibles émissions polluantes tout en réaménageant ces villes où nos journées sont gaspillées dans les transports en commun. Il est vrai que de nombreuses villes à l’ancienne sont déjà ainsi, surtout ici, en Europe.
Identité électronique
Bientôt une carte d'identité numérique pour mettre fin à l'anonymat sur internet ?
tf1info.fr - Par J.F, source JT 13h
Publié le 19 septembre 2023 à 16h20
L'Assemblée nationale examine à partir de ce mardi le projet de loi visant à mieux sécuriser et réguler l'espace numérique.
Il propose notamment de mettre fin à l'anonymat sur internet en développant des cartes d'identité numérique.
Comment mieux sécuriser et réguler l'espace numérique ? C'est l'objet d'un projet de loi qui entame ce mardi son parcours en commission à l'Assemblée nationale. Estimant qu'aujourd'hui l'anonymat génère un sentiment d'impunité responsable de la violence en ligne et du cyberharcèlement, le rapporteur du texte, le député Renaissance Paul Midy, défendra notamment le principe d'une carte nationale d'identité numérique pour y mettre fin. "C'est comme un système de plaque d'immatriculation. Vous ne mettez pas votre nom sur votre voiture, mais vous n'avez pas le droit de conduire sans plaque d'immatriculation qui permet, si jamais vous faites quelque chose d'illégal avec votre voiture (…) d'être identifié par les autorités de police et de justice dans un cadre qui est très contraint", a-t-il expliqué sur TF1.
Comment faire pour mettre fin à l'anonymat, mais pas au pseudonymat ? Et comment faire pour ne pas donner d'informations sensibles et personnelles aux géants du numérique et aux réseaux sociaux ? "On veut qu'il y ait un lien qui soit fait avec par exemple, une identité numérique comme France identité", a expliqué Paul Midy sur RTL, en référence à cette application gouvernementale pour prouver son identité en ligne pour effectuer des démarches administratives. "Cette identité numérique que vous avez" pourra renvoyer "deux informations à Facebook", a-t-il poursuivi : "un, oui il y a une personne physique derrière ce compte, deux, voilà le code indéchiffrable que Facebook ne peut pas déchiffrer mais que les autorités peuvent déchiffrer dans un cadre très précis".
100% d'identités numériques en 2030 ?
Internet des Objets
L'IoT, l'angle mort de la cybersécurité ?
journaldunet.com - Par Denis Capel - Parcoor
Publié le 20 septembre 2023
L’Internet des Objets (IoT) a révolutionné la façon dont nous interagissons avec notre environnement. Des montres connectées aux réfrigérateurs intelligents, les appareils IoT sont devenus omniprésents dans nos vies. On estime aujourd’hui à 20 milliards le nombre d’objets connectés dans le monde et un accroissement de plus de 20% chaque année. Le marché pourrait atteindre 1000 milliards de dollars en 2026.
Cependant, jusqu'à aujourd'hui, la sécurité de l'IoT a été reléguée au second plan, laissant place à une vulnérabilité grandissante. Les objets connectés sont en effet devenus le terrain préféré des hackers. Fin 2020, une machine à laver connectée a été piratée et a donné accès au système informatique d’un hôpital français ! Rien d’étonnant à ce que la sécurité de l'IoT soit en voie de devenir une des préoccupations majeures, incitant les Autorités (et donc les fabricants, les développeurs et les utilisateurs) à prendre des mesures plus rigoureuses. Les initiatives prises par l'Union européenne via son projet de règlement “Cyber Resilience Act”, seront-elles suffisantes ? A quoi les fabricants d’objets connectés doivent-ils s’attendre avec cette nouvelle réglementation ? Quelles solutions s’offrent actuellement aux organisations pour protéger leurs objets connectés ?
L’IoT, terrain préféré des hackers
L'Internet des objets est devenu le terrain de jeu privilégié des hackers et des cybercriminels. Avec la prolifération des appareils connectés, des caméras de sécurité aux thermostats intelligents en passant par les réfrigérateurs connectés, chaque dispositif représente une porte d'entrée potentielle pour les attaques numériques. Les hackers exploitent souvent les vulnérabilités de sécurité dans ces appareils pour accéder à des réseaux domestiques ou d'entreprise, voler des données sensibles ou même prendre le contrôle de ces dispositifs à des fins malveillantes. Et si les cyberattaques de centres hospitaliers se multiplient, cela ne tient rien au hasard. Dans les hôpitaux, les objets connectés sont partout. En moyenne, la chambre d'un patient en contiendrait six. Une salle de réanimation, une douzaine.
Lire la suite : https://www.journaldunet.com/ebusiness/internet-mobile/1524865-l-iot-l-angle-mort-de-la-cybersecurite/
Cybersécurité
Cybercriminalité: l’extorsion de données met la pression sur les collectivités
lefigaro.fr - Par Ingrid Vergara
Publié le 19 septembre 2023
Si aucun recensement précis n’existe, on peut estimer qu’environ deux communes chaque semaine sont victimes de publications de fichiers de données volées.
DÉCRYPTAGE - Faute d’obtenir une rançon, des pirates ont publié des données très sensibles d’administrés d’une ville bretonne.
Des relevés d’identité bancaire, des avis d’imposition, des quittances de loyer et autres pièces justificatives livrés en pâture sur le darknet… Près de la moitié des 12.000 administrés de la petite commune bretonne de Betton savent depuis lundi que certaines de leurs données personnelles très sensibles, qu’ils ont notamment dû fournir pour des inscriptions à la cantine ou au centre de loisirs, sont à la merci de cybercriminels.
Victime d’une attaque au rançongiciel fin août, la mairie a refusé de payer les 100.000 dollars exigés par le groupe criminel Medusa. Pour mettre la pression sur leur victime, et peut-être envoyer un message à d’autres cibles, environ 22.000 fichiers de données ont déjà été publiés. D’autres risquent de suivre. Mardi après-midi, ils avaient déjà été téléchargés plus de 3500 fois. «Environ 2 % de l’ensemble des données de la ville de Betton ont été exfiltrés», reconnaît la mairie.
À lire aussiLa «double extorsion» des rançongiciels fait monter la pression sur les organisations
Le fléau n’est pas nouveau, mais il s’amplifie chaque année. Si aucun recensement précis…
Lire la suite : https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/cybercriminalite-l-extorsion-de-donnees-met-la-pression-sur-les-collectivites-20230919
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Projet de loi visant à sécuriser et réguler l'espace numérique : deux mesures pour simplifier l'action des collectivités
maire-info.com - Par Lucile Bonnin
Publié le 20 septembre 2023
Jean-Noël Barrot, le ministre délégué chargé de la transition numérique, a été auditionné hier en commission à l'Assemblée nationale sur le projet de loi visant à sécuriser et réguler l'espace numérique. Deux dispositions qui concernent particulièrement les collectivités ont été détaillées.
Au mois de mai dernier, le gouvernement a présenté son projet de loi visant à « sécuriser et réguler l'espace numérique » . Après avoir été adopté en juillet au Sénat, le projet de loi a entamé hier son parcours à l’Assemblée nationale avec une audition du ministre chargé du Numérique Jean-Noël Barrot.
Le texte contient des mesures très diverses ayant pour principal but de construire un continuum de sécurité dans un espace numérique qui s’apparente parfois à un « far-west » , comme l’explique le député de l'Essonne Paul Midy. Protection de mineurs, régulation des entreprises, régulation des jeux en ligne, filtre anti-arnaques, lutte contre le cyberharcèlement… Les thématiques abordées par le projet de loi sont nombreuses. Deux mesures concernent spécifiquement les collectivités territoriales.
Souveraineté numérique
Comme l’a rappelé le ministre dans sa présentation, le texte prévoit un « encadrement des avoirs commerciaux, la portabilité et l’interdiction des frais de transfert dans « l’info nuagique » c’est-à-dire l’hébergement en ligne de nos données (le cloud) ». Le ministre a indiqué hier qu’en effet, « le marché du cloud est concentré entre les mains de 3 acteurs » , que sont Amazon Web Services (AWS), Google Cloud Platform et Microsoft Azure. « Ils se sont emparés avec des pratiques commerciales déloyales de 70 % du marché et tiennent donc administrations, collectivités et entreprises dans un lien de dépendance », déplore le ministre.
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Avec le projet Aronnax, l’Europe veut traquer les bourdes des cybercriminels sur le dark Web
lemonde.fr - Par Antoine Hasday
Publié le 23 septembre 2023
La future plate-forme, dont l’élaboration a commencé cet été, doit permettre aux enquêteurs de l’Union européenne de mutualiser les indices semés par les pirates sur leurs forums et messageries préférées.
Dans Vingt mille lieues sous les mers, de Jules Verne, le professeur Pierre Aronnax poursuit un présumé narval géant caché dans les profondeurs de l’océan ; son nom sera bientôt aussi un nouvel outil qui doit permettre aux enquêteurs européens de pourchasser des cybercriminels dissimulés dans les tréfonds du Web. Le Monde a pu consulter la convention de subvention de ce projet, conclue entre la direction générale de la migration et des affaires intérieures (DG Home) de la Commission européenne – commanditaire et principal financeur –, le ministère de l’intérieur français, son opérateur de coopération internationale Civipol et la police roumaine.
Cette plate-forme informatique Aronnax, dont le chantier a été lancé au début de l’été et doit aboutir à l’été 2025, veut fluidifier le partage, entre les enquêteurs spécialisés des quatre pays participants (l’Allemagne et l’Estonie sont également impliqués), des indices laissés en ligne par les pirates informatiques. Et ainsi renforcer cet aspect de la coopération européenne contre le cybercrime, pour l’instant limitée et entravée par des contraintes sur les données, à la fois réglementaires et techniques. Dans un second temps, l’outil pourra s’ouvrir à d’autres polices européennes.
Remonter le sillage des pirates
Le cybercrime fonctionne de plus en plus comme un « business » décentralisé : les gangs « commercialisent » des attaques aux rançongiciels et leurs acheteurs communiquent régulièrement sur Internet, sur des forums, des places du marché de l’Internet clandestin (dark Web) et des messageries. Il est toutefois possible de remonter le sillage des pirates. « Si un nom d’utilisateur, une adresse e-mail, un compte bancaire ou l’adresse d’un portefeuille virtuel (wallet) de cryptomonnaies apparaît à plusieurs endroits, c’est probablement que la même personne ou organisation est derrière. Certains pirates laissent aussi apparaître involontairement leur adresse IP ou la localisation de leurs serveurs. On peut également analyser des lignes de code ou des modes opératoires, pour voir s’ils ont été aperçus ailleurs », explique au Monde un acteur français de la cybersécurité.
Ce sont ces indices, transmis par les enquêteurs spécialisés nationaux, qui devront être stockés et classifiés dans la base de données d’Aronnax. Ensuite, lorsqu’un enquêteur croisera un nom d’utilisateur, une adresse e-mail ou une adresse IP dans un forum ou une messagerie utilisée par des cybercriminels, il pourra voir si ce « marqueur » est apparu dans d’autres investigations, et accéder aux informations dont ses homologues disposent à son sujet. Ce qui devrait favoriser la collaboration et le partage de renseignement entre les services des différents pays.
L’enjeu de la sécurité des données
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Cybermois 2023 : un mois d'octobre dédié à la cybersécurité
maire-info.com - Par Lucile Bonnin
Publié le 19 septembre 2023
Une série d'initiatives va être mise en oeuvre par Cybermalveillance.gouv.fr pour sensibiliser les publics à la cybersécurité, dans le cadre du Cybermois 2023. Au programme : sensibilisation, prévention et assistance aux victimes d'actes de cybermalveillance.
C’est une initiative qui a été lancée il y a maintenant 11 ans par l’agence de l’Union européenne pour la cybersécurité (ENISA) : le mois européen de la Cyber. Ce dernier « a pour objectif de promouvoir la cybersécurité au travers d’évènements de sensibilisation dans les États de l’Union tout au long du mois d’octobre » . En France, l’organisation de cet évènement appelé « Cybermois » a été confié au dispositif national Cybermalveillance.gouv.fr.
Le thème principal de ce mois particulier intéressera probablement un grand nombre d’élus puisque c’est celui de la fraude par l’ingénierie sociale. Concrètement, ce sont « des attaques au cours desquelles les cybercriminels manipulent les victimes et abusent de leur confiance pour leur soutirer de l’argent ou des informations personnelles » . Elles sont de plus en plus fréquentes et prennent différents visages : usurpation de la banque, fraude au président, détournement de lignes téléphoniques, piratages de boîtes mails…
Sensibilisation
Un événement de lancement aura lieu le lundi 2 octobre à 14 heures au Campus Cyber. « Le ministre du numérique Jean-Noël Barrot initiera une première session d’échange entre institutionnels qui sera suivie de 3 tables rondes abordant une thématique propre à chaque public concerné (grand public/famille, collectivités et TPE-PME) » , peut-on lire dans le communiqué de presse.
Une table-ronde va particulièrement intéresser les maires : « Table ronde Collectivités : Cybersécurité, comment mobiliser et s’emparer du sujet ? ». Tous ces échanges seront retransmis en direct sur le site cybermois.cybermalveillance.gouv.fr
Lire la suite : https://www.maire-info.com/cybermalveillance/cybermois-2023-un-mois-doctobre-dedie-la-cybersecurite-article-27805
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Le Campus Cyber Summit, le nouveau rendez-vous incontournable pour tous les acteurs de la cybersécurité !
siecledigital.fr - Par Stella Rosso
Publié le 18 septembre 2023
Le Campus Cyber Summit est le nouvel événement de référence des Hauts-de-France. Il vise à sensibiliser aux problématiques cyber, et les aider à les affronter pour mieux se protéger.
En Europe, octobre est le mois de la cybersécurité. Pour les acteurs du secteur, c’est l’occasion d’échanger sur toutes les facettes de la sécurité numérique : les risques, les bonnes pratiques…
C’est dans ce cadre qu’est organisé le Campus Cyber Summit, le premier événement du Campus Cyber Hauts-de-France Lille Métropole. Ce dernier a été inauguré début avril, au cœur du site d’EuraTechnologies à Lille. Son objectif ? Aider à sécuriser le territoire en fournissant des services opérationnels, en fédérant les acteurs clés et en proposant des formations spécialisées. Le tout, dans une dynamique d’innovation.
Une mission qui prend tout son sens avec le Campus Cyber Summit. Ce nouveau rendez-vous a pour but de rassembler la communauté cyber des Hauts-de-France, ainsi que de sensibiliser et d’armer le tissu économique local. Pour ce premier opus gratuit, 300 acteurs du secteur se réuniront le jeudi 19 octobre à Lille.
« Que le visiteur soit un chef d’entreprise qui souhaite savoir comment protéger sa société, un agent de collectivité ou bien un expert, chacun repartira du Campus Cyber Summit avec du concret : une recommandation, une rencontre, un mode d’emploi, une to-do list ou les coordonnées d’un organisme de référence pour répondre à une problématique spécifique » assure Florence Puybareau, Directrice des Opérations du Campus Cyber Hauts-de-France Lille Métropole.
Une matinée pour aider les professionnels à se protéger face au risque cyber
Lire la suite : https://siecledigital.fr/2023/09/18/campus-cyber-summit-rendez-vous-incontournable-cybersecurite/
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Cybersécurité et IA : Cisco rachète Splunk pour 28 milliards de dollars
zdnet.fr - Par Eileen Yu
Publié le 22 septembre 2023
Technologie : Estimée à 28 milliards de dollars, l'acquisition de Splunk par Cisco doit créer l'un des plus grands fournisseurs de logiciels au monde. L'objectif ? Aider les entreprises à mieux se protéger à mesure que l'IA devient omniprésente dans le monde de la cybersécurité.
Cisco a annoncé son intention d'acquérir le fournisseur de solutions d'analyse de données Splunk. Ce rachat s'inscrit dans un contexte de besoin pour les entreprises de capacités de détection des menaces dans le contexte de l'explosion de l'IA.
Estimée à 28 milliards de dollars, l'acquisition formera l'une des plus grandes sociétés de logiciels au monde, a déclaré Cisco dans un communiqué jeudi. Le fournisseur d'équipements de réseau a ajouté que l'opération permettrait également d'augmenter ses revenus.
L'union alimentera "la prochaine génération de sécurité et d'observabilité basées sur l'IA", faisant passer les entreprises de la détection et de la réponse aux menaces à la prédiction et à la prévention des menaces, a déclaré Chuck Robbins, PDG et président de Cisco, dans un billet de blog.
Une couverture à travers les applications, les appareils et le cloud
Le paysage informatique continuera d'évoluer à mesure que les organisations numériseront leurs activités et que l'adoption de l'IA s'accélérera, a déclaré M. Robbins, notant que ces nouvelles technologies apportent de nouvelles opportunités ainsi qu'une plus grande complexité.
"Les données sont l'une des ressources les plus puissantes de l'entreprise, chaque organisation s'y appuyant pour rester connectée en toute sécurité, gérer son activité et prendre des décisions critiques", a-t-il déclaré. "Cependant, les clients ont besoin d'un meilleur moyen pour gérer, protéger et libérer la valeur réelle des données."
L'ajout des plateformes d'analyse de données de Splunk renforcera les offres de sécurité de Cisco, en fournissant une couverture à travers les applications, les appareils et le cloud, a déclaré le fournisseur.
"Un niveau de complexité auquel les organisations n'ont jamais été confrontées"
Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/cybersecurite-et-ia-cisco-rachete-splunk-pour-28-milliards-de-dollars-39961436.htm
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Signal : comment la messagerie se prépare à l’avènement de l’ordinateur quantique
01net.com - Par Florian Bayard
Publié le 21 septembre 2023
Signal anticipe l’émergence des ordinateurs quantiques. Redoutant qu’une machine surpuissante soit capable de casser son algorithme de chiffrement, la messagerie a déployé une mise à jour de son protocole. Celle-ci combine deux mécanismes pour résister à un ordinateur doté d’une grande puissance de calcul. Explications.
L’ordinateur quantique représente une menace sérieuse pour la vie privée et la sécurité des données. Toujours au stade expérimental, ce type d’ordinateurs utilisent des qubits, permettant des calculs beaucoup plus rapides et plus complexes, ce qui les différencie des machines classiques, qui misent sur des bits pour le calcul.
À lire aussi : Microsoft promet un ordinateur quantique d’ici à 10 ans, mais peut-on le croire ?
Ordinateur quantique, chiffrement et vie privée
Grâce à cette incommensurable puissance de calcul, un ordinateur quantique est théoriquement capable de casser un algorithme de chiffrement en un temps record. Un algorithme de sécurité, qu’un PC classique prendra des décennies à contourner, pourrait être déchiffré en quelques minutes, voire quelques secondes.
C’est pourquoi de nombreux experts en sécurité informatique considèrent que l’avènement de l’ordinateur quantique sonnera le glas de la vie privée en ligne, du moins telle qu’on la connaît. Lors d’une conférence organisée à Bruxelles en avril dernier, Ramsès Gallego, directeur de la technologie chez CyberRes, a même estimé que « tout pourra être déchiffré » dès que l’informatique quantique aura atteint un certain seuil de puissance, approximativement dans 7 à 12 ans. Il recommande donc de « commencer à réfléchir aux défis posés par l’ordinateur quantique ».
Une première protection contre l’ordinateur quantique
Lire la suite : https://www.01net.com/actualites/signal-comment-messagerie-prepare-avenement-ordinateur-quantique.html
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Guardia : La première école de cybersécurité arrive à Bordeaux
lebigdata.fr - Par Magloire
Publié le 18 septembre 2023
Guardia, l’école de cybersécurité, va ouvrir ses portes à Bordeaux. Les entreprises de la région auront moins de mal à trouver des professionnels de la cybersécurité.
Guardia Cybersecurity School annonce la création d’un nouveau campus dans la capitale de la Nouvelle-Aquitaine. Celui-ci se trouvera en plein cœur de la ville bordelaise. Cette implantation intervient après celles de Paris et le campus de Lyon. Guardia veut former des experts en cybersécurité à Bordeaux pour les besoins des entreprises de la région.
Au plus près de la French Tech Bordeaux
La première école française de cybersécurité installera donc son campus girondin dans le centre-ville de Bordeaux. L’objectif est de faciliter les déplacements des étudiants. En effet, la ville offre un vaste réseau de transports en commun. L’autre but est également d’être au plus proche des entreprises du numérique de la ville.
Soulignons que ces entreprises font principalement partie du label French Tech Bordeaux. La cybersécurité est une thématique majeure pour ses 800 membres d’après son directeur général. La demande de compétences en cybersécurité est importante, mais le vivier de recrutement n’arrive pas à suivre.
La Fédération française de la cybersécurité compte 30 000 postes vacants en France. Ce chiffre est largement supérieur aux ambitions de Guardia. L’école spécialisée vise un total de 1 000 étudiants formés pour 2025.
60 places pour lancer le campus bordelais
Lire la suite : https://www.lebigdata.fr/guardia-cybersecurite-bordeaux
Intelligence artificielle
La Commission européenne appelle à la création d'un groupe d'experts sur l'IA, sur le modèle du GIEC
usine-digitale.fr - Par Alice Vitard
Publié le 15 septembre 2023
La gouvernance de l'intelligence artificielle doit être pensée au niveau international, a déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, lors du discours sur l'état de l'Union. Des scientifiques, entreprises et experts devraient se rassembler au sein d'un organisme, à la façon du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), pour partager "la même compréhension de l'impact de l'IA sur nos sociétés".
Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, appelle à la création d'un groupe d'experts pour réguler l'intelligence artificielle, sur le même modèle que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui fournit chaque année depuis plus de 30 ans un état des lieux des connaissances les plus avancées. "Je pense que nous avons besoin d'un organe similaire pour l'IA, en ce qui concerne ses risques et ses avantages pour l'humanité", a-t-elle déclaré lors du traditionnel discours sur l'état de l'Union le 13 septembre.
Dans les détails, cet organisme devrait rassembler "des scientifiques, des entreprises technologiques et des experts indépendants". Une composition éloignée de celle du GIEC dont le bureau est composé de 34 membres scientifiques élus par l'Assemblée plénière constituée de 195 Etats.
Avoir la même compréhension de l'impact de l'IA
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L’UE veut permettre aux startups d’IA d’accéder à ses super-ordinateurs
datanews.levil.be _ Par Els Bellens
Publié le 14 septembre 2023
Les jeunes pousses pourront utiliser les superordinateurs pour former leurs modèles, à condition que l’IA respecte les règles que l’UE souhaite établir.
L’Union européenne déclare qu’elle prévoit de permettre à davantage d’organisations d’accéder à ses supercalculateurs. Il y en a actuellement huit, dont Lumi en Finlande et Leonardo en Italie. Les startups pourraient les utiliser pour former des modèles d’IA, le genre de travail qui nécessite une énorme puissance informatique.
Mais cela nécessite que ces jeunes pousses respectent les règles que l’UE souhaite imposer en matière d’IA. Ces règles ont été votées en juin sous la forme de l’AI Act, mais il faudra attendre au moins deux ans, avant qu’elles n’entrent effectivement en vigueur. Entre-temps, les commissaires européens ont donc appelé à adopter des règles comportementales volontaires.
Les startups qui l’acceptent, recevraient donc une récompense sous la forme d’un accès aux ordinateurs hautes performances (HPC) de l’Union européenne. Il y aurait un nouveau programme, l’accès HPC pour les startups d’IA, selon la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. Il reposerait sur les EuroHPC Access Calls existants, facilitant les relations entre les entreprises et les administrateurs de supercalculateurs. La nouvelle initiative devrait principalement se concentrer sur le soutien aux startups travaillant sur une IA éthique et responsable.
Difficultés au niveau de la législation
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Pourquoi l'intelligence artificielle aggrave-t-elle la sécheresse ?
rtl.fr - Par Virginie Garin
Publié le 18 septembre 2023
Pour refroidir leurs Data Centers, Google, Amazon ou Microsoft ont besoin d'énormes quantités d'eau : au moins 25 milliards de litres en 2022. Une consommation qui augmente encore avec le développement de l'Intelligence Artificielle, au point de susciter la colère dans des régions qui manquent d'eau.
Alors que 40.000 français sont toujours privés d'eau potable et que des restrictions d'eau sont en vigueur dans encore 85 départements, RTL vous explique comment l'intelligence artificielle aggrave le problème de la sécheresse.
Google, Amazon ou Microsoft ont besoin d'énormes quantités d'eau pour refroidir leurs bâtiments. Car n'importe quelle recherche sur Internet passe par des ordinateurs, qui font des calculs, qui cherchent des données, qui voyagent par des câbles... Avec l'intelligence artificielle, c'est encore plus de calculs. Tout ça fait travailler des machines, dans d'immenses immeubles sans fenêtres qu'on appelle les Data Centers. Et ces machines chauffent. C'est exactement comme votre ordinateur chez vous : il chauffe. Il a un ventilateur à l'intérieur pour le refroidir. Microsoft ou Google réfrigèrent les pièces avec de l'eau froide qui circule dans des kilomètres de tuyaux. Et en taille, un data Center, c'est 5 fois un hypermarché.
Si l'on prend les chiffres fournis par les entreprises elles-mêmes, Amazon, Google et Microsoft, pour refroidir leurs bâtiments, ont eu besoin l'an dernier de 25 milliards de litres d'eau ! Petits calcul : ça représente la consommation annuelle en eau d'une ville comme Toulouse. Ou c'est ce qui faudrait pour assurer un minimum vital (20 litres d'eau par jour) à 3,5 millions d'humains (un pays comme l'Érythrée).
Si on prend juste Microsoft, qui a lancé en 2022 ChaGPT, la consommation d'eau du groupe a grimpé de 34% en un an. Celle de Google de 20%. Le professeur Shaolei Ren, spécialiste du sujet, à l'université de Californie, estime que pour 5 recherches sur ChatGPT, vous posez 5 questions, il faut parfois jusqu'à 50 cl. d'eau, une petite bouteille.
La France : Eldorado des Data Centers
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Matignon nomme un comité d’experts sur l’intelligence artificielle
lefigaro.fr - Par Chloé Woitier
Publié le 19 septembre 2023
Composé d'une quinzaine de personnalités, dont des chercheurs renommés en IA, il devra remettre sous 6 mois ses recommandations pour aiguiller les politiques du gouvernement. «Il y a trente ans, nous avons laissé passer la révolution numérique parce que nous nous sommes focalisés sur la régulation en négligeant la conquête technologique. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser passer cette deuxième chance. Nous devons impérativement maîtriser les technologies de l'intelligence artificielle pour éviter de subir la norme des autres puissances», a martelé mardi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire à l'ouverture du premier comité interministériel dédié à l'IA.Patronné par la première ministre Elisabeth Borne, l'évènement a aussi réuni les ministres du Travail, de la Culture, de la Recherche, de la Fonction Publique ou du Numérique, soit les secteurs les plus touchés par cette nouvelle révolution technologique.
La France a lancé dès 2018 son premier plan stratégique sur l'intelligence artificielle. Une seconde étape a été annoncée en juin dernier par Emmanuel Macron, avec notamment une enveloppe de 500 millions d'euros afin de placer au moins trois formations françaises dans le top mondial des meilleures universités dans le champ de l'IA, et de doubler le nombre d'ingénieurs et de chercheurs de haut niveau issus de leurs rangs.
Yann Le Cun et Luc Julia parmi les experts
Mais le gouvernement entend aller plus loin avec l'arrivée entre les mains du public et des entreprises de l'intelligence artificielle générative, qui pose son lot de promesses mais aussi de risques. Et pour le guider dans ses politiques, Matignon vient de nommer ce mardi un comité d'experts de haut rang sur l'IA.
Présidé par l'économiste Philippe Aghion et Anne Bouverot, présidente du conseil d'administration de l'Ecole Normale Supérieure, ce comité regroupe quelques uns des chercheurs français en IA les plus renommés. Yann Le Cun, l'un des «pères» de l'apprentissage profond (deep learning) et actuel chef de la recherche en IA chez le groupe américain Meta est dans la liste des 15 experts, tout comme Luc Julia (directeur scientifique de Renault et co-concepteur de l'assistant vocal Siri d'Apple) et Joëlle Barral, directrice de la recherche en IA chez Google Deepmind.
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ATOS
Atos : la note destinée à Macron qui détruit l'hypothèse d'une reprise par Kretinsky
challenges.fr - Par Régis Soubrouillard
Publié le 20 septembre 2023
EXCLUSIF - Dans une note rédigée par l'ancien directeur du CEA (Commissariat à l'Energie Atomique) et destinée à l'Elysée, Daniel Verwaerde défend l'idée de souveraineté nationale en ce qui concerne le dossier Atos. Acteur influent dans le milieu du nucléaire, il estime que les choix actuels pourraient conduire à un "démantèlement fatal à l'entreprise".
Le dossier Atos n'en finit pas d'attiser les passions dans les milieux de la politique et de la finance. Mais ce n'est pas tout, la scission d'Atos en deux parties et la vente d'une d'entre elles au milliardaire tchèque Daniel Kretinsky suscite également des réactions dans le secteur du nucléaire. Ainsi, Challenges révèle une note adressée le 6 septembre dernier à l'Elysée et rédigée par Daniel Verwaerde, ancien administrateur du CEA (Commissariat à l'Energie Atomique), et toujours consulté par le Conseil de Politique Nucléaire qui défend l'idée d'un "plan de sauvetage d'Atos alternatif aux menaces de démantèlement". Atos et le CEA collaborent depuis de longues années pour la mise au point de supercalculateurs destinés à avoir des applications civiles ou militaires dans la simulation des essais et des armes nucléaires.
La préoccupation majeure de l'auteur de la note, toujours très influent dans le secteur du nucléaire, concerne la "souveraineté numérique" de la France. Une préoccupation partagée par le groupe LR à l'Assemblée nationale qui doit proposer cette semaine un amendement au projet de loi visant à réguler l'espace numérique pour sécuriser les "entreprises stratégiques" en allant jusqu'à la nationalisation si nécessaire.
Atos, "fournisseur clef de la défense nationale"
Daniel Verwaerde ne va pas jusque là dans sa note même s'il souhaite "attirer l’attention sur la situation particulièrement critique que traverse l’entreprise Atos qui doit être considérée comme une entreprise majeure de la souveraineté numérique de la France, avec les enjeux stratégiques qui découlent de cette situation." L'ancien administrateur du CEA souhaite d'abord rappeler que bien que coté en Bourse, le spécialiste de services du numérique "n'a plus aucun actionnaire de référence" et qu'il "est confronté à une détérioration grave de ses performances qui résulte de l'absence de stratégie cohérente, d’acquisitions ratées ou inopportunes et de problèmes de gestion".
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Metavers
Le métavers et les villes intelligentes, pourquoi, comment ?
journaldunet.com - Chronique de Rolph Werner Nokia
L'urbanisation rapide nous confronte à des défis majeurs pour répondre aux besoins des citoyens comme des entreprises. Relevons-les grâce aux nouvelles technologies et à la collaboration !
Au cours des deux dernières décennies, nous avons assisté à une évolution spectaculaire de notre mode de vie. Jusqu'en 2009, les zones rurales étaient plus nombreuses que les zones urbaines. Aujourd'hui, environ 55% de la population mondiale vit dans des villes et jusqu'à 70% le feront d'ici à 2050.
L'urbanisation rapide nous a confrontés à des défis majeurs qui, s'ils ne sont pas relevés, peuvent avoir des conséquences catastrophiques pour les citadins. Les raisons en sont simples : l'augmentation de la population entraîne une augmentation du volume des déchets, du trafic et de la pollution atmosphérique, tout en exerçant une pression considérable sur les services publics. Les fortes concentrations de population dans une même zone entraînent également une augmentation du coût de la vie, mettant de plus en plus de personnes en danger de passer sous le seuil de pauvreté.
Ces défis nous obligent à collaborer plus efficacement. Aujourd'hui, nous sommes armés des outils adéquats pour nous aider à les relever - nous avons une réelle chance de réécrire notre avenir avec l'aide des nouvelles technologies et des efforts de collaboration.
En tant que communauté mondiale, nos valeurs ont changé. Le partage des connaissances, l'accès aux données et les réseaux sophistiqués qui nous permettent de rester connectés ont élargi nos horizons. Les gouvernements sont de la partie et nous commençons à croire en un monde où la planification publique soutenue par la technologie est au centre des préoccupations. Nous croyons en un monde où l'électricité est "reine", où la santé et la sécurité sont une évidence et où les services publics sont facilement accessibles. Les villes intelligentes sont progressivement devenues notre vision collective de l'avenir, à mesure que ce rêve devient réalité.
Lire la suite : https://www.journaldunet.com/economie/services/1524969-le-metavers-et-les-villes-intelligentes-pourquoi-comment/