Revue de presse ADCET N°232 du 02 Octobre 2023

 

Mobilité

Paris sera la première ville au monde à expérimenter des taxis volants lors des Jeux olympiques

futura-sciences.com - Par Remy Decourt

Publié le 24 décembre 2023

Aux prochains Jeux olympiques d’été, qui se tiendront à Paris à l’été prochain et lors de l’Exposition universelle de 2025 qui se tiendra à Osaka, au Japon, des eVTOL seront mis en service pour des vols de démonstration mais aussi des vols opérationnels. Mais, ces engins volants, s’imposeront-ils dans nos cieux ou s’agit-il d’une simple mode technologique. Deux experts d’Ansys nous éclairent sur ces enjeux.

Dans moins d'un an, Paris sera la première ville au monde à expérimenter des eVTOL (Electrical Vertical Take-Off and Landing) à l'occasion des Jeux olympiques d'été. Un an plus tard, en octobre 2025, l'Exposition universelle de 2025 qui se tiendra à Osaka, au Japon utilisera également des eVTOL pour fournir un service de déplacements aériens.

Ces « voitures volantes » conçues pour transporter des passagers et des marchandises ont vocation à désengorger le trafic des grands centres urbains - dont la population devrait doubler d'ici 2050 - tout en réduisant la pollution puisqu'ils n'émettent pas de carbone. Cela dit, bien que ces aéronefs répondent aux enjeux actuels de mobilité urbaine et aérienne, le chemin vers leur adoption générale présente d'importants défis.

Encadrer l’activité des eVTOL et contrôler la circulation aérienne

Premièrement, les constructeurs doivent faire face à un contexte règlementaire incertain, de sorte qu'il est aujourd'hui nécessaire d'adapter cette réglementation pour d'une part, encadrer cette activité et contrôler la circulation aérienne et d'autre part, formaliser la formation et la certification des pilotes.

Des défis technologiques de taille

Lire la suite : https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/mobilite-urbaine-paris-sera-premiere-ville-monde-experimenter-taxis-volants-lors-jeux-olympiques-107858/

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Le futur de la mobilité urbaine : les eVTOL

forbes.fr - Bernard Dietsch

Publié le 30 septembre 2023

Les eVTOL, abréviation d’Electric Vertical Takeoff and Landing, sont en train de révolutionner la mobilité urbaine. Ces véhicules, souvent appelés taxis volants, combinent la technologie électrique et la capacité de décollage et d’atterrissage vertical pour offrir une solution de transport rapide, efficace et écologique dans les environnements urbains de plus en plus encombrés.

La Technologie eVTOL

Les eVTOL sont propulsés par des moteurs électriques, ce qui les rend beaucoup plus silencieux et moins polluants que les avions traditionnels à combustion. Cette électrification de la propulsion permet également une plus grande efficacité énergétique, réduisant ainsi les coûts opérationnels et l’empreinte carbone.

Un élément clé des EVTOL est leur capacité à décoller et à atterrir verticalement, éliminant ainsi le besoin d’une piste d’aéroport traditionnelle. Cela signifie qu’ils peuvent être utilisés dans des zones urbaines densément peuplées, offrant un accès direct aux centres-villes et réduisant les temps de trajet.
Les surfaces requises pour la création d’un « vertiport » est 2 fois moins importante qu’un héliport.

Applications potentielles

Les eVTOL ont un large éventail d’applications potentielles. Ils seront être utilisés comme des taxis aériens pour le transport de passagers, offrant une alternative rapide et pratique aux déplacements en voiture dans les grandes villes. De plus, ils pourraient être utilisés pour des livraisons rapides, y compris de produits médicaux essentiels.

Quelques tests probants fonctionnent déjà comme la poste écossaise qui utilise des eVTOL pour la livraison de courrier sur les iles ou ADAC Luftrettung qui collabore avec Volocopter sur un eVTOL de nouvelle génération pour les services médicaux d’urgence sur les autoroutes ou en ville.
Si cet essai est concluant , il sera envisagé d’utiliser les eVTOL dans le cadre de futures missions de sauvetage.

Lire la suite : https://www.forbes.fr/technologie/le-futur-de-la-mobilite-urbaine-les-evtol/

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Avec La Banque Postale, faites le choix d’une mobilité plus durable

capital.fr - Par Article sponsorisé

Publié le 25 septembre 2023

Toujours plus engagée pour l’environnement, La Banque Postale accompagne les clients particuliers dans leur projet de mobilité plus durable. Elle a notamment mis en place le premier crédit à la consommation (1) à impact.

Publié le 25/09/2023 à 13h24 & mis à jour le 25/09/2023 à 18h48

Article sponsorisé par La Banque Postale

Pour répondre à votre besoin de financer votre voiture tout en répondant à votre envie de contribuer à la préservation de la planète, La Banque Postale est le seul établissement à proposer le Prêt personnel Auto (2) à impact. Cette solution de financement inédite a notamment séduit Catherine, cliente de La Banque Postale, pour réaliser son projet d’achat d’une voiture électrique. Ainsi, cette mère de famille contribue à un monde plus respectueux de l’environnement sans se priver de sa voiture, indispensable à son quotidien.

Le projet de Catherine

https://www.capital.fr/votre-argent/avec-la-banque-postale-faites-le-choix-dune-mobilite-plus-durable-1480127

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Le billet unique pour le bus, tram, vélo et train débarque bientôt à Bordeaux Métropole

acte.fr - Par Raphael Lardeur

Publié le 25 septembre 2023

Les informations sur ce billet unique devraient être précisées d'ici décembre de cette année.

Depuis quelques années déjà, le fameux billet unique pour tous les moyens de transport en commun de l’agglomération se fait attendre. Lors de sa rentrée, Alain Anziani, le président de Bordeaux Métropole, a annoncé que ce dispositif pourrait être mis en place d’ici la fin de l’année.

Les abonnés profiteront, avec le même ticket, du vélo en réseau libre-service, du tram, du bus et même du train au sein de la métropole. Ce nouveau service serait vendu à 10 euros par mois, en plus de l’abonnement TBM classique.

« La consécration d’une approche intermodale », se targue le président de Bordeaux Métropole. Par exemple, le ticket permettra de passer d’un tram à un train, sans avoir à repasser par le guichet SNCF, puis de finir le trajet en vélo.

Toutes les informations complémentaires devraient être précisées d’ici le mois de décembre.

Lire sur : https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/bordeaux_33063/le-billet-unique-pour-le-bus-tram-velo-et-train-debarque-bientot-a-bordeaux-metropole_60122574.html

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Le pass rail devrait coûter entre 500 millions et 3 milliards d’euros par an, selon les travaux d’une eurodéputée

sud-ouest.fr

Publié le 26 septembre 2023

L’eurodéputée écologiste Karima Delli et plusieurs experts ont participé à l’élaboration d’un « livre blanc » chiffrant le montant du « pass rail » proposé par Emmanuel Macron

Annoncé début septembre par le président Emmanuel Macron, un « pass rail » est actuellement en phase d’étude par le gouvernement, qui doit encore déterminer ses contours exacts. Un « livre blanc » du train, rédigé par l’eurodéputée écologiste Karima Delli et plusieurs experts, décortique le budget nécessaire à l’élaboration d’une telle mesure, révèle le journal « Libération ». De nombreuses interrogations subsistent autour de son instauration, notamment sur la valeur de l’enveloppe débloquée par le gouvernement ou le public visé par cette nouvelle offre.

Pour un montant estimé à 49 euros par mois, le « pass rail » proposerait un accès illimité aux trains du parc de transport public français, et peut-être, à terme, des transports en commun des grandes métropoles. Un dispositif calqué sur celui du voisin allemand, lancé en mai dernier.

Pour un montant estimé à 49 euros par mois, le « pass rail » proposerait un accès illimité aux trains du parc de transport public français, et peut-être, à terme, des transports en commun des grandes métropoles. Un dispositif calqué sur celui du voisin allemand, lancé en mai dernier.

Lire la suite : https://www.sudouest.fr/economie/transports/le-pass-rail-devrait-couter-entre-500-millions-et-3-milliards-d-euros-par-an-selon-les-travaux-d-une-eurodeputee-16814170.php

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La Nouvelle-Aquitaine veut marier le vélo électrique et le train

lesechos.fr - Par Frank Niedercorn

Publié le 26 septembre 2023

Dans les huit gares de la ligne Angoulême-Royan, Nouvelle-Aquitaine Mobilités lance un nouveau service par abonnement de deux roues utilisables à la journée pour rejoindre les zones d'activité éloignée du centre.

Il est possible en nouvelle-Aquitaine de prolonger son trajet quotidien domicile-travail en train par la location d'un vélo, grâce à un abonnement. (Velomodalis)

« Ajoutez le vélo dans votre train-train quotidien. » Un nouveau service, baptisé « Vélo Modalis », est proposé depuis la fin du mois de juin aux voyageurs de la ligne Royan-Angoulême par Nouvelle-Aquitaine Mobilités. Le syndicat régional des transports publics est parti d'un constat évident. Dans la plupart des villes moyennes les zones d'activité sont très éloignées des gares. « Nous avons voulu proposer une offre souple permettant aux voyageurs de parcourir le dernier kilomètre », résume Jérôme Kravetz, le directeur de Nouvelle-Aquitaine Mobilités.

Le service a été mis en place avec l'entreprise française Fifteen , l'un des spécialistes du secteur, issue de l'union entre Smoove et Zoov qui a installé 28 bornes et déployé 160 vélos. Il se démarque des offres de vélos libre-service classique car deux usages ont été anticipés. L'un est classique. A Angoulême, Cognac et Royan, des bornes ont été installées en ville et permettent à l'utilisateur, ayant téléchargé l'application, d'utiliser un vélo pour effectuer de courtes distances avec un paiement à l'usage.

Combi vélo-train pour 15 euros par mois

L'autre est novateur et vise les abonnés du TER qui ont souscrit pour 15 euros par mois un abonnement complémentaire combinant vélo et train. Ils ont ainsi la possibilité d'utiliser le même vélo jusqu'à douze heures par jour. En empruntant, par exemple, une bicyclette à la gare le matin pour revenir avec le soir. Depuis le début du mois de septembre, une réservation anticipée est également possible.

Lire la suite : https://www.lesechos.fr/thema/articles/la-nouvelle-aquitaine-veut-marier-le-velo-electrique-et-le-train-1981465

Internet des Objets

Kaspersky dresse l’état des lieux des menaces liées à l’IoT en 2023

globalsecuritymag.fr - Par Kaspersky

Publié en septembre 2023

Kaspersky étudie l’évolution des menaces ciblant le secteur de l’Internet des objets (IoT), aujourd’hui en plein essor. Avec que le monde compte aujourd’hui 15 milliards d’appareils IoT (avec des prédictions à 29 milliards pour 2030), les recherches s’intéressent aux méthodes d’attaque, aux activités sur le dark web et aux types de logiciels malveillants les plus répandus.

Les recherches de Kaspersky ont mis au jour une économie souterraine florissante sur le dark web, axée sur les services liés à l’IoT. Plus particulièrement, les attaques par déni de service distribué (DDoS) orchestrées par des botnets IoT sont très demandées par les cybercriminels. Au cours du premier semestre 2023, les analystes du service Digital Footprint Intelligence de Kaspersky ont identifié plus de 700 annonces de services d’attaques DDoS sur divers forums du dark web.

Le coût de ces services varie en fonction de différents paramètres comme la présence de dispositifs de protection DDoS, le CAPTCHA et la vérification JavaScript sur l’appareil de la victime, et peuvent chiffrer de 20 dollars par jour à 10 000 dollars par mois. En moyenne, les annonces proposaient ces services pour un montant de 63,5 dollars par jour ou 1350 dollars par mois.

On retrouve aussi sur le marché des exploits pour des vulnérabilités de type "zero-day" dans les appareils IoT, ainsi que des logiciels malveillants IoT vendus avec équipements utilitaires et infrastructure.

Il existe toute une série de familles de logiciels malveillants IoT, dont beaucoup sont issues de celle de 2016, Mirai. La concurrence féroce entre les cybercriminels a conduit au développement de fonctionnalités conçues pour contrecarrer les logiciels malveillants rivaux. Ces stratégies comprennent la mise en œuvre de règles de pare-feu, la désactivation de la gestion à distance des appareils et l’arrêt des processus liés aux logiciels malveillants concurrents.

Lire la suite : https://www.globalsecuritymag.fr/Kaspersky-dresse-l-etat-des-lieux-des-menaces-liees-a-l-IoT-en-2023.html

CNIL

RGPD : Amende record infligée à Meta

metratrone.fr - Par Melanie Ayad 

Publié le 26 Septembre 2023

L’autorité irlandaise de protection des données a infligé une amende de 1,2 milliard d’euros à Meta. Il s’agit de l’amende la plus élevée jamais infligée sur la base du RGPD. La raison en est le transfert continu de données de Meta de l’UE vers les États-Unis.

Transfert de données vers les USA

Le contexte de la sanction est le transfert persistant de données de Metas de l’UE vers les États-Unis. Dans ce cas, seule la pratique de Facebook a été prise en compte – les autres métaservices comme WhatsApp ou Instagram ne sont donc pas concernés. Le litige a débuté en 2013 à la suite d’un procès intenté par le militant autrichien pour la protection des données Max Schrems, qui estimait que les données des citoyens européens n’étaient pas suffisamment protégées aux États-Unis suite aux révélations d’Edward Snowden. Il a notamment cité comme un problème l’accès des agences de renseignement américaines aux données. En conséquence, la plus haute juridiction de l’UE a statué en 2020 que l’accord Privacy Shield entre l’UE et les États-Unis était invalide car il ne garantissait pas une protection adéquate des données personnelles aux États-Unis.

Cela signifie qu’un transfert légal de données personnelles de l’UE vers les États-Unis n’est plus possible. Cependant, Meta a continué à transférer des données pertinentes vers les États-Unis via Facebook. Étant donné que la base d’un tel transfert a cessé d’exister avec l’expiration de l’accord Privacy Shield, cela constitue une violation du RGPD.

Amende record de 1,2 milliard d’euros

Lire la suite : https://metatrone.fr/57462-rgpd-amende-record-infligee-a-meta/

Réseaux Sociaux

L’identité numérique annonce la fin de l’anonymat sur les réseaux sociaux sans restreindre les libertés

siecledigital.fr - Par Stéphane Mavel, en charge de la stratégie Identité Numérique d’IDnow.

Par Les Experts Du Siècle

Publié le 29 septembre 2023

Opinion

L’arrivée des badges bleus de certification sur X (anciennement Twitter), Instagram et Facebook semble annoncer la fin de l’anonymat total sur internet. Après plus d’une décennie marquée par le cyberharcèlement, les bots anonymes et les trolls, une nouvelle ère d’authenticité s’annonce. La crédibilité et la sécurité seront à l’avenir mieux préservées dans l’espace numérique, sans restreindre les libertés individuelles. Comment ? L’identité numérique pourra apporter la réponse.

Protéger son identité sur la toile, impossible labeur ?

Aujourd’hui, s’identifier sur les réseaux sociaux se fait la plupart du temps par le duo « nom d’utilisateur et mot de passe ». Chaque réseau social exige un nom d’utilisateur, choisi librement par l’utilisateur (non vérifié par la plateforme), et accompagné d’un mot de passe de son choix. Selon la plateforme, le processus de connexion peut être lié à une authentification multi-facteurs (envoi d’un code PIN par SMS), et contextualisé (selon l’appareil numérique smartphone/PC/tablette habituellement utilisé). Une fois créées, les informations d’identification déclaratives sont stockées dans les bases de données du réseau social, ainsi que toutes les données du compte en question.

Par conséquent, savoir avec certitude qui est réellement un utilisateur d’un réseau social est presque impossible, et à chaque réseau social, une identité créée, qu’elle soit vraie ou fausse. Ainsi, chaque individu possède de multiples identifiants éparpillés sur Internet, qui ne sont souvent même plus vérifiables par l’utilisateur lui-même. Que ce soit sur les réseaux sociaux ou d’autres plateformes, les comptes dormants, voire inutilisés, contenant des données personnelles pullulent et sont potentiellement sujets à usurpation d’identité et attaques par hameçonnage.

Une seule identité numérique sur les plateformes

Lire la suite : https://siecledigital.fr/2023/09/29/lidentite-numerique-annonce-la-fin-de-lanonymat-sur-les-reseaux-sociaux-sans-restreindre-les-libertes/

Cybersécurité

Le filtre anti-arnaques franchit un premier cap à l’Assemblée nationale

zoner.fr - Par Gabriel Thierry

Publié le 22 septembre 2023

Sécurité : Cette disposition phare est censée aider à mieux protéger les internautes français en les mettant en garde lors de leur navigation sur des sites douteux.

Le controversé filtre anti-arnaques vient de franchir un premier cap à l’Assemblée nationale. Étudié par les députés de la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique, cette disposition phare du texte gouvernemental a été adoptée dans la soirée de mercredi.

Au passage, les élus du Palais-Bourbon, qui vont étudier le texte en séance publique à partir du 4 octobre, ont donné un petit coup de lifting à cette mesure déjà adoptée par le Sénat. Outre des amendements rédactionnels, le groupe Renaissance a ainsi élargi explicitement le filtre aux sites qui font du hameçonnage, la cible du dispositif.

" Clair et lisible " 

De même, les modalités du message à afficher pour mettre en garde les internautes ont été précisées. Ce dernier devra être “clair, lisible, unique et compréhensible” en “avertissant du risque de préjudice encouru”. Enfin, les députés ont fait sauter le suivi obligatoire imposé à l’administration. Cette obligation est “susceptible de générer des coûts et une charge administrative très importants et disproportionnés”, remarquait le député Eric Bothorel, alors que les sites visés ont une durée de vie éphémère.

Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/le-filtre-anti-arnaques-franchit-un-premier-cap-a-l-assemblee-nationale-39961428.htm#xtor=RSS-1

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Avec le projet Aronnax, l’Europe veut traquer les bourdes des cybercriminels sur le dark Web

lemonde.fr - Par Antoine Hasday

Publié le 23 septembre 2023

La future plate-forme, dont l’élaboration a commencé cet été, doit permettre aux enquêteurs de l’Union européenne de mutualiser les indices semés par les pirates sur leurs forums et messageries préférées.

Dans Vingt mille lieues sous les mers, de Jules Verne, le professeur Pierre Aronnax poursuit un présumé narval géant caché dans les profondeurs de l’océan ; son nom sera bientôt aussi un nouvel outil qui doit permettre aux enquêteurs européens de pourchasser des cybercriminels dissimulés dans les tréfonds du Web. Le Monde a pu consulter la convention de subvention de ce projet, conclue entre la direction générale de la migration et des affaires intérieures (DG Home) de la Commission européenne – commanditaire et principal financeur –, le ministère de l’intérieur français, son opérateur de coopération internationale Civipol et la police roumaine.

Cette plate-forme informatique Aronnax, dont le chantier a été lancé au début de l’été et doit aboutir à l’été 2025, veut fluidifier le partage, entre les enquêteurs spécialisés des quatre pays participants (l’Allemagne et l’Estonie sont également impliqués), des indices laissés en ligne par les pirates informatiques. Et ainsi renforcer cet aspect de la coopération européenne contre le cybercrime, pour l’instant limitée et entravée par des contraintes sur les données, à la fois réglementaires et techniques. Dans un second temps, l’outil pourra s’ouvrir à d’autres polices européennes.

Remonter le sillage des pirates

Lire la suite : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2023/09/23/avec-le-projet-aronnax-l-europe-veut-traquer-les-bourdes-des-cybercriminels-sur-le-dark-web_6190644_4408996.html?random=314159906

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La perception des métiers de la cybersécurité étudiée par l'Anssi

lemondeinformatique.fr - Par Véronique Arène

Publié le 25 Septembre 2023

LIRE LE DOSSIER 

Dans la lignée de l'Observatoire des métiers de la cybersécurité, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information lance une étude qui a pour but de mieux comprendre la représentation que se font les spécialistes des professions cyber. L'objectif est de balayer les clichés afin de renforcer l'attractivité du secteur.

L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) poursuit son action pour mieux connaître et comprendre les attentes des professionnels de la cybersécurité. Dans ce but, elle lance une enquête visant à mieux connaître la représentation et l’image qu’ont les professionnels des métiers de la sécurité informatique. Elle s’adresse à des experts qui travaillent au sein d’une entreprise spécialisée ou non en cybersécurité, d’un cabinet (conseil, communication, juridique) ou au sein d’une administration. La répartition des métiers est principalement centrée autour des grandes familles du panorama de l’Anssi : conception et maintien d'un SI sécurisé, conseil, services et recherche, gestion et pilotage des projets de sécurité, gestion des incidents et des crises ainsi que métiers connexes. Un questionnaire composé de 9 parties permet aux sondés de livrer leur perception des métiers cyber et des images qui y sont associées. Les questions portent sur divers aspects de la fonction tels que sa capacité à créer des emplois, son caractère innovant, son degré d’importance, ses opportunités de carrière, ses perspectives salariales et autres éléments qui s’y rapportent. On y trouve également une liste des qualités humaines nécessaires pour réussir dans la cybersécurité: créativité, rigueur, calme, dynamisme, rigueur, logique, persuasion, autonomie, polyvalence, etc. 

https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-perception-des-metiers-de-la-cybersecurite-etudiee-par-l-anssi-91655.html

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FIN12, ce groupe cybercriminel qui inonde la France de ransomwares

silicon.fr - Par Clément Bohic

Publié le 26 septembre

L’ANSSI consacre un rapport à FIN12, groupe cybercriminel auquel elle attribue de nombreuses attaques par ransomware survenues en France.

BlueKeep, PrintNightmare ou Zerologon ? FIN12 a tenté d’exploiter les trois dans le cadre de son attaque contre le CHU de Rouen.

L’ANSSI attribue à ce groupe cybercriminel la responsabilité de l’incident en question, survenu en début d’année. Elle le désigne plus globalement comme à l’origine de nombreuses attaques survenues sur le territoire français, avec des ransomwares en bout de chaîne (nommément, Ryuk, Hive, Nokoyawa et Play).

Actif depuis au moins 2019, FIN12 a un temps recouru à Bazarloader pour l’accès initial. Il a finalement diversifié ses méthodes, privilégiant le recours à des authentifiants valides. C’est ainsi qu’il a pu s’infiltrer sur le SI du CHU de Brest. Le vecteur : un service de bureau à distance exposé et accessible sur Internet. Les authentifiants étaient probablement issus de la compromission du poste utilisateur.

Cet accès distant a permis d’exécuter les backdoors Cobalt Strike et SystemBC. Ont suivi des tentatives de modifier le mot de passe d’un compte local et de créer un utilisateur – sans succès – puis d’exploiter deux vulnérabilités, dont LocalPotato (CVE-2023-21746, dans le protocole NTLM).

Des marqueurs communs… jusqu’au dossier Musique de Windows

Lire la suite : https://www.silicon.fr/anssi-fin12-ransomwares-france-471696.html

Intelligence artificielle

La Cnil présente son plan d’action pour encadrer l’IA

incyber.org

Publié le 25 septembre 2023

Devant l’Assemblée nationale, la présidente de la Cnil a appelé à « comprendre, accompagner et contrôler » les IA génératives.

La commission permanente de l’Assemblée nationale dédiée à l’IA et à la protection des données personnelles a auditionné Marie-Laure Denis, la présidente de la Cnil, le 11 septembre 2023. Elle y a détaillé son plan d’action pour encadrer les usages de l’IA.

Elle a d’abord listé les nombreuses inquiétudes nées du développement de l’IA générative : « peur de voir disparaître certains emplois, crainte d’une utilisation à des fins malveillantes, atteintes à la propriété intellectuelle, exploitation illicite de données personnelles… ».

Elle a donc appelé à « comprendre, accompagner et contrôler » l’IA, afin de « créer les conditions d’une utilisation (…) éthique, responsable et respectueuse de nos valeurs ». L’AI Act, en cours de finalisation au niveau européen, imposera un cadre légal fondé sur les risques engendrés par les différents cas d’usage de l’IA. Mais il n’entrera en vigueur qu’en 2025, au mieux.

Marie-Laure Denis estime que, d’ici là, la Cnil doit apporter « des réponses concrètes aux entreprises innovantes » et « aux citoyens qui disposent de droits ». Elle souhaite donc déployer dès que possible « l’outillage » nécessaire pour auditer le traitement des données personnelles des modèles d’IA, à 3 niveaux :

les applications d’IA générative en elles-mêmes, pour s’assurer qu’elles respectent les lois sur le traitement des données personnelles de leurs utilisateurs ;

les bases de données utilisées pour l’apprentissage de ces IA génératives, pour vérifier qu’elles respectent les droits des personnes concernées par ces données ;

le modèle sous-jacent des algorithmes déjà entraînés.

Lire la suite : https://incyber.org/cnil-presente-son-plan-action-pour-encadrer-ia/

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Intelligence artificielle : au CHU de Rennes, des algorithmes viennent déjà au secours des urgences.

bfmtv.com - Parc Luc Chagnon avec AFP avec AFP

Le 26 septembre 2023

Comment l'intelligence artificielle révolutionne déjà la médecine ?

Aux urgences ou en radiologie, des algorithmes d'intelligence artificielle permettent déjà d'accélérer la prise en charge des patients sans dégrader la qualité des soins. Exemple au CHU de Rennes.

Les intelligence artificielles ne servent pas seulement à générer des images étranges ou traduire des enregistrements en un claquement de doigts: elles peuvent aussi sauver des vies. En témoigne le cas du CHU de Rennes, où des algorithmes sont déjà utilisés au quotidien dans plusieurs services, avec des gains de temps impressionnants à la clé.

Au CHU de Rennes, on utilise déjà une trentaine d'algorithmes d'intelligence artificielle, dont six en routine clinique. Parmi les services bénéficiaires: les urgences. Au vu des 66.000 patients s'y pressent chaque année, le moindre gain de temps représente un avantage considérable.

"En 2019, on s'est rendu compte que ceux qui venaient pour des traumas de membres isolés, comme une entorse de cheville ou une fracture du poignet, restaient en moyenne 4h45 dans le service", raconte le Dr Ulysse Donval, spécialiste en traumatologie aux urgences.

Comment réduire ce temps de passage relativement long sans dégrader la qualité des soins, et surtout à effectifs constants? Le CHU a trouvé une solution avec le logiciel Boneview, "extrêmement performant dans la détection de fractures mais aussi de l'absence de fractures" d'après Ulysse Donval.

Plus d'une heure gagnée par patient

Ce logiciel, intégré dans les systèmes d'imagerie du CHU, peut interpréter des radios en seulement quelques minutes: elles s'affichent sur l'écran accompagnées d'un cadre jaune sur la lésion que l'algorithme estime avoir détectée le cas échéant. Le système précise également s'il penche pour la présence d'une "fracture", d'une "luxation" ou d'un "épanchement".

Si ce calcul n'a pas donné de résultat probant, le logiciel le signale également. Fort de cette première interprétation, l'urgentiste peut alors rapidement recevoir le patient, sans attendre une deuxième lecture par un médecin senior souvent débordé – et lui permettre de rentrer chez lui s'il n'a pas de lésion grave.

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/tech/intelligence-artificielle/intelligence-artificielle-au-chu-de-rennes-des-algorithmes-viennent-deja-aux-secours-des-urgences_AD-202309260805.html •••

iliad: le groupe de xavier niel annonce "autour de 200 millions d'euros" d'investissements dans l'ia

bftv.com - T.L avec AFP

Publié le 26 septembre 2023

"Pour que l'intelligence artificielle marche, il vous faut trois choses: des chercheurs, de la puissance de calcul et des sociétés qui exploitent tout ça", a confié Xavier Niel lors d'un entretien à l'AFP.

Xavier Niel, propriétaire du groupe technologique Iliad, a annoncé mardi à l'AFP des "investissements stratégiques" dans l'intelligence artificielle (IA), estimés "autour de 200 millions d'euros", à travers notamment l'achat d'un supercalculateur et la création d'un laboratoire de recherche dédié.

Ces investissements, qui ont pour ambition de faire émerger "un champion européen de l'IA" capable de proposer une large gamme de services aux entreprises désirant développer leurs propres applications dans le domaine, surviennent alors que l'Europe est jusqu'ici très largement dépassée par les Etats-Unis dans la course à l'intelligence artificielle, à l'image des milliards de dollars dépensés par les géants américains Google, Microsoft ou Meta.

"Pour que l'intelligence artificielle marche, il vo- us faut trois choses: des chercheurs, de la puissance de calcul et des sociétés qui exploitent tout ça", a confié Xavier Niel lors d'un entretien à l'AFP.

Supercalculateur de Nvidia

"On a vraiment besoin de ça, pour être sûr d'avoir des choses qui sortent d'ici, (...) pour ne pas avoir la totalité de nos données qui vont transiter vers ailleurs, pour que l'IA ne dépende pas d'algorithmes non créés ici et qui ne soient pas européens", a-t-il expliqué.

Pour atteindre cet objectif, Iliad a acquis un supercalculateur auprès de Nvidia, le géant américain des processeurs, pour doter Scaleway, sa filiale de fournisseur de services d'informatique dématérialisée (cloud), de "la plus grande puissance de calcul" du continent.

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/tech/intelligence-artificielle/iliad-le-groupe-de-xavier-niel-annonce-autour-de-200-millions-d-euros-d-investissements-dans-l-ia_AD-202309260306.html

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Intelligence artificielle : « Construisons dès aujourd’hui une IA de rang mondial respectueuse de la propriété littéraire et artistique »

lemonde.fr -

Publié le 29 septembre 2023

Un collectif de plus de 70 organismes professionnels des secteurs de la création et des industries culturelles appellent, dans une tribune au « Monde », à l’adoption d’un cadre européen sur l’utilisation des algorithmes qui garantisse le principe d’une transparence sur les œuvres et sur les contenus utilisés pour entraîner les machines.

Avec l’installation du Comité de l’intelligence artificielle générative, la première ministre, Elisabeth Borne, a envoyé un message que nous partageons : l’intelligence artificielle (IA) marquera en profondeur nos sociétés, leur organisation et nos économies. De fait, les industries culturelles et créatives, qui représentent 4,4 % du PIB et plus de 7,5 millions d’emplois dans l’Union européenne (UE), se sont toujours construites en lien avec les évolutions techniques et technologiques et continuent sur cette voie, l’IA ne faisant pas exception.

La démarche que nous portons s’inscrit autant dans l’urgence que dans la responsabilité : le développement rapide des outils d’IA appelle l’adoption d’un cadre garantissant une réelle transparence sur les œuvres et sur les contenus utilisés pour entraîner les machines. A l’instar de la régulation des plates-formes avec les textes successivement adoptés depuis 2018, la France et l’Europe ont l’occasion de proposer un cadre réglementaire équilibré pour ces nouveaux services à travers le projet de règlement sur l’IA.

Lire la suite (réservée aux abonnés) : https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/09/29/intelligence-artificielle-construisons-des-aujourd-hui-une-ia-de-rang-mondial-respectueuse-de-la-propriete-litteraire-et-artistique_6191655_3232.html

Base de données

Comment le XV de France utilise la data pour améliorer ses performances

blogdumoderateur.com - Par Matthieu Eugène

Publié le 26 septembre 2023

L’analyse de la donnée est devenue un enjeu essentiel pour l’équipe de France de rugby, qui s’appuie sur des partenaires data scientists pour remporter la Coupe du monde.

La Coupe du monde de rugby bat son plein. Le XV de France nourrit de grandes ambitions et court après un premier sacre mondial. Pour aider l’équipe à performer, le staff tricolore s’est associé à SAS pour analyser des milliers de données collectées au cours des matches et des entraînements. Julien Piscione, responsable du département des sciences du sport et de la performance à la Fédération française de rugby, et Sahbi Chaieb, senior data scientist chez SAS, ont expliqué, à l’occasion du salon Big Data & AI Paris, comment la data est collectée et utilisée par le staff du XV de France.

Avec quels outils collecter de la data dans le rugby ?

La capacité à collecter des données n’est plus la problématique première dans le monde du sport, et en particulier du rugby. De nombreux outils permettent d’obtenir des statistiques individuelles et collectives auprès des joueurs et des équipes. Certains ne sont pas nouveau. « Les joueurs portent par exemple des gilets connectés pour analyser leur activité individuelle », explique Julien Piscione. Ils permettent par exemple d’obtenir des données GPS très utiles pour le staff. Des drones sont aussi déployés lors des entraînements.

Mais le XV de France utilise également « des ballons intelligents connectés permettant d’obtenir des données comme la vitesse des passes ». Le rugby est également « un sport de combat », c’est pourquoi les joueurs sont équipés de « protèges-dents instrumentés, qui analyse notamment les accélérations de la tête, pour mieux gérer les états de forme et de fatigue ». Sans oublier « de petits outils d’analyse biologique », collectant par exemple une goutte de sang auprès des joueurs pour mieux gérer la récupération physique.

Le véritable enjeu, c’est l’analyse de la donnée

« Je décide avec la data, a déclaré Fabien Galthié, sélectionneur du XV de France. »

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Blockchain

La NASA va stocker des données sur la Lune via la blockchain : Tout savoir

lebigdata.fr- Par Magloire

Publié le 26 septembre 2023

La NASA envisage de stocker des données sur la Lune grâce à la blockchain. Cette stratégie vise à améliorer le partage d’informations pour l’exploration lunaire.

L’exploration lunaire concerne de nombreuses organisations et des agences spatiales de différents pays. Il est essentiel de sécuriser les données de missions afin d’éviter des manipulations. Stocker des données sur la Lune via la blockchain peut améliorer la précision et la transparence des informations des missions d’exploration spatiale.

Ce programme spatial a pour nom Artémis et n’implique pas que la NASA. Son développement se fera avec Lonestar, une start-up informatique américaine basée en Floride aux États-Unis. Le projet compte également la participation de l’île de Man, la dépendance directe de la Couronne britannique située dans la mer d’Irlande.

Une solution radicale contre les cybermenaces

Cette année est marquée par la hausse des cyberattaques et des vols de données. Dans un contexte de cybermenaces croissantes, que les gens se tournent vers le ciel pour renforcer la sécurité du stockage de données n’est pas une surprise.

Mais le programme Artémis ne fait pas que des enthousiastes. C’est notamment le cas du renommé professeur Peter J. Bentley, spécialiste en science informatique de l’University College de Londres. Stocker des données sur la Lune avec la blockchain est un projet trop coûteux. Bentley milite pour des solutions viables et plus abordables sur Terre.

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Metropoles

France urbaine demande à la fois plus d'État et plus de décentralisation

maire-info.com - Par Franck Lemarc

Publié le 25 septembre 2023

À l'issue de son congrès, qui s'est tenu jeudi et vendredi dernier à Angers, France urbaine a mis l'accent sur cinq axes majeurs pour les grandes villes et les métropoles. Le ministre Christophe Béchu a clôturé les travaux avec plusieurs annonces. 

« Nous sommes pour un État fort, un État stratège, mais la France a besoin de rallumer la flamme de la décentralisation. L’État doit nous faire confiance. Nous l’avons prouvé pendant le covid : nos collectivités sont réactives et opérationnelles. Nous le prouvons encore en jouant un rôle déterminant d’amortisseur face à la précarité. »  C’est par ces mots que Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de France urbaine, a conclu les travaux du congrès de l’association, vendredi à Angers. 

Tout au long de ces deux journées, les élus des grandes villes et des métropoles ont rappelé « l’exposition »  de celles-ci aux grands enjeux sociaux et environnementaux : crise du logement, désertification médicale, insécurité, financement de la transition énergétique. 

Deux tiers du Fonds vert pour les grandes villes ?

Sur chacun de ces sujets, l’association a appelé en même temps à la mobilisation de l’État et à davantage de liberté laissée aux élus pour agir. C’est le cas, en particulier, sur le logement : France urbaine appelle l’État à « un effort massif pour la construction de logement social et très social », tout en affirmant « la nécessité de faire davantage confiance aux territoires en engageant des expérimentations, notamment sur les zonages, les meublés de tourisme et la maîtrise du foncier, mais aussi en leur délégant les crédits destinés aux aides à la rénovation énergétique » . France urbaine demande une large décentralisation de la politique de l’habitat et la création d’un rôle d’autorités organisatrices de l’habitat pour les intercommunalités. 

Sur le financement de la rénovation énergétique, les grandes villes sont claires : puisqu’elles concentrent « les deux tiers des émissions de gaz à effet de serre » , elle réclament « les deux tiers des financements », c’est-à-dire les deux tiers du Fonds vert. 

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Metavers

Métavers, vers une multiplication des usages

bigmedia.bpifrance.fr - Par Augustin Castel

Publié le 26 septembre 2023

Le Métavers a-t-il encore un futur ? Les experts de Bpifrance se sont posé la question et ont réfléchi à la place de la France dans cet écosystème.

Avec l’arrivée de l’Intelligence Artificielle Générative (GenIA) et malgré un sentiment d’euphorie en 2022 à l’idée que le Métavers était à nos portes, tout porte à croire qu‘il est désormais mis au second plan des priorités stratégiques. Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook et PDG de Méta a, de son côté, mis l’IA en tête des priorités 2023. « Notre investissement le plus important consiste à faire progresser l'IA et à l'intégrer à chacun de nos produits », avait-il déclaré dans une lettre, en début d’année, au personnel du groupe. La vérité est que le métavers n'est pas mort, puisque celui-ci n'est pas (encore) là. Avec un marché, selon Mckinsey, de 200 Md$ en 2022 et une estimation à 5 000 Md$ en 2023, le Métavers, tapis dans l’ombre, attend pour faire son grand retour. 

« La GenZ, sera le moteur de la structuration et de l’adoption du Métavers », déclarent Guillaume Simonaire et Alexandre Poisson, des experts Bpifrance. Si 65 % des jeunes pensent que leurs relations en ligne sont tout aussi significatives que celles hors-ligne, aujourd’hui, où en est le Métavers ? Quelles sont ses réelles applications ? Et comment se positionne la France dans cet écosystème ? Les deux experts ont travaillé sur le sujet dans le cadre de « Demain », un projet porté par la banque publique d’investissement et ayant pour objectif d’étudier les grandes tendances du monde de demain.  

Le Métavers diversifie ses applications 

L’absence de définition communément admise du Métavers ne facilite pas sa compréhension. Néanmoins, nous pouvons identifier des caractéristiques clés propre à son développement, et qui seront à terme indispensables à son existence.  

En effet, il n’existera qu’un seul « Métavers », fractionné en plusieurs grande verticale : 

- De multiples plateformes virtuelles, immersives, interopérables & persistantes ; 

- Permettant la convergence des mondes physiques et digitaux ; 

- Assurant la connexion entre un nombre illimité de personnes, de lieux et de choses ; 

- Dans lesquelles les utilisateurs créent, s'engagent et interagissent en temps réel. 

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Atos

Atos progresse avec le rebond des "techs" et le départ du DG de la division BDS

zonebourse.com - Par ©Reuters - Rédigé par Corentin Chappron, édité par Blandine Hénault

Publié le 29 septembre 2023

29 septembre (Reuters) - Atos progresse vendredi à la Bourse de Paris dans un contexte de rebond général des valeurs technologiques et après des informations du magazine Challenges, confirmées par Reuters, selon lesquelles le directeur général de la division BDS (Big Data and Cybersecurity) a été démis de ses fonctions.

D'après Challenges, Jean-Philippe Poirault sera remplacé par Philippe Oliva, jusqu'alors directeur général délégué d'Atos BDS.

Contacté par Reuters, Atos a confirmé le départ de Jean-Philippe Poirault, sans faire d'autres commentaires.

A 10h39 GMT, le titre prend 3,34%, tandis que le SBF120 avance de 1%.

"Le rebond d'Atos est le résultat de deux facteurs : d'un côté des informations de presse tombées (jeudi) soir, indiquant que le directeur général d'Atos BDS avait été démis de ses fonctions cette semaine et qu'il sera remplacé par le directeur général délégué, et de l'autre un rebond général des places boursières et notamment du compartiment des valeurs technologiques sur fond de légère détente des taux", résume Alexandre Baradez, responsable de l'analyse marchés chez IG France.

Un second analyste souligne que le titre retrace une partie de ses fortes pertes des derniers mois.

Depuis le début de l'année, l'action Atos accuse un repli de 25%.

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