Revue de presse ADCET N°234 du 16 Octobre 2023

Mobilité

Selon l’Observatoire de la mobilité, les transports publics ont encore du chemin à parcourir

sud-ouest.fr - Par Benoît Lasserre - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Publié le 10 octobre 2023

Selon l’Observatoire de la mobilité, les transports publics ont encore du chemin à parcourir

Selon l’enquête 2023 de l’Observatoire de la mobilité, effectué pour l’Union des Transports publics, ceux-ci souffrent encore d’une image négative liée à la contrainte et au stress. En revanche, leur vertu écologique est appréciée des Français

Comme chaque année, l’Union des transports publics (UTP), l’organisation professionnelle qui regroupe les entreprises de transport public et de la branche ferroviaire, soit environ 170 adhérents, publie son observatoire de la mobilité. L’enquête 2023 a été réalisée en juin, auprès d’un échantillon de 4 007 individus.

Le TGV M, qui pourra transporter davantage de voyageurs en consommant moins d’énergie, vient d’entrer dans une phase d’« accélération » de ses « essais de prévalidation »

La voiture individuelle reste le mode de transport privilégié (1 sur 2) aussi bien pour les trajets personnels que pour ceux entre le domicile et le travail. Près de huit Français sur dix avouent qu’il leur est difficile de se passer de leur voiture et, au sein même de ce panel, 35 % assurent que cela leur est même impossible. 22 % aimeraient cependant être plus proches de leur lieu d’activité pour ne pas dépendre de leur véhicule. Ce qui, selon l’UTP, constitue « un vivier de personnes à convertir aux transports publics ».

On compte 1,16 voiture par foyer dans le pays puisque 31 % d’entre eux possèdent deux voitures ou plus. 52 % des trajets s’effectuent avec une seule personne à bord (46 % en agglomération parisienne).

Lire la suite : https://www.sudouest.fr/economie/transports/selon-l-observatoire-de-la-mobilite-les-transports-publics-ont-encore-du-chemin-a-parcourir-17011628.php

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Lille impose aux cyclistes de marcher avec leurs vélos dans le centre-ville

lavoixdunord.fr - Arnaud Dufresne

Publié le 06 Octobre 2023

Lundi 9 octobre, la ville de Lille va annoncer une nouvelle mesure visant à sécuriser les déplacements dans les zones piétonnes de l’hyper-centre. Les cyclistes et usagers de trottinettes vont devoir mettre pied à terre lorsqu’ils emprunteront les chaussées commerçantes comme la rue de Béthune.

La nouvelle avait déjà été évoquée à la cérémonie des vœux du quartier centre, en janvier dernier, et apparaît déjà comme une petite révolution. Elle concerne les cyclistes et usagers de trottinettes circulant dans les voies piétonnes de l’hyper-centre. Désormais, ils vont devoir mettre pied à terre sur ces chaussées : ils ne pourront plus rouler au milieu des piétons.

La mesure pourrait être appliquée très rapidement. Ce lundi 9 octobre, la ville va préciser les modalités en conférence de presse, à la fois sur les dates de mise en place, le périmètre concerné, la surveillance et les sanctions. On sait déjà que l’objectif, selon l’invitation transmise par la ville, est « d’assurer un meilleur partage de l’espace public entre les différentes formes de mobilité dans les zones piétonnes et pour y assurer une meilleure sécurité ».

On sait que la cohabitation entre deux-roues ou trottinettes et piétons n’est pas toujours facile dans les rues de Béthune, Neuve, Rihour, y compris Grand-Place, notamment en période de forte affluence. Certains cyclistes et notamment les livreurs à vélo passent souvent très vite au milieu des passants.

Lire la suite : https://www.lavoixdunord.fr/1382026/article/2023-10-06/lille-une-petite-revolution-arrive-cyclistes-et-trottinettes-vont-devoir-marcher

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Une force de frappe plus grande" : l'intercommunalité au coeur d'une convention nationale, à Orléans

lares.fr - Par

Publié le 09 octobre 2023

Il s'agira du premier grand rassemblement au palais des congrès d'Orléans. CO'Met accueillera les mercredis 11, 12 et 13 octobre, la convention nationale de l’intercommunalité. Deux mille participants y sont attendus. Voici pourquoi ce thème mérite un intérêt particulier.

Le sujet est parfois nébuleux. L'intercommunalité est-elle simplement une strate supplémentaire du millefeuille administratif ? Non. Son pouvoir, ses compétences ne cessent de se renforcer. Elle gère les transports, les déchets, le développement économique... Elle est devenue incontournable dans le quotidien des administrés. Il en sera question pendant trois jours à Orléans, du 11 au 13 octobre, à l'occasion de la convention nationale de l’intercommunalité. 

Serge Grouard, président d'Orléans Métropole, en analyse son fonctionnement.

Pourquoi l'intercommunalité est-elle indispensable au développement d'un territoire ?

Certains sujets sont transversaux. On n'imagine pas que les transports restent limités à une seule commune. Il y a besoin d'une cohérence politique sur les territoires de vie. Il faut une politique des transports urbains à l'échelle de la Métropole. Elle n'est d'ailleurs plus suffisante car les mouvements de population montrent que l'on peut avoir besoin de ces transports sans être limité à la stricte intercommunalité. Il faut de la souplesse. On y travaille. Cela ne veut pas dire qu'il faille réunir tout le monde. L'interco colle avec l'évolution des réalités.

"Une force de frappe plus grande"

Lire la suite : https://www.larep.fr/orleans-45000/actualites/ce-sujet-dont-beaucoup-se-desinteressent-et-pourtant-si-important-pour-le-territoire-d-orleans_14380749/

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Retour sur le salon Mobil'in à EuraTechnologies

gazettenpdc.com Par Amandine Pinot

Publié le 09 octobre 2023

Les mobilités au cœur des projets territoriaux

La mobilité est un enjeu majeur pour les collectivités, qu'elles soient rurales ou urbaines. Durant le salon Mobil'in à EuraTechnologies, plusieurs entreprises avaient des solutions à proposer en termes de nouveaux modes de déplacement.

• Happymov : le vélo-taxi à assistance électrique

Transporter de façon écologique – et économique – des seniors pour aller à leurs consultations médicales, des touristes pour visiter la ville... le vélo-taxi à assistance électrique proposé par Happymoov a prouvé son efficacité sur les distances entre 0 et 5 km ; là où l'utilisation de la voiture s'avère anti-écologique.

Antoine Duthoit est un chef d'entreprise dénicheur de tendances. En 2006, il lance Happymoov avec l'ambition de «transporter tout le monde». Il se dote donc d'un parc de vélos-taxis pour proposer un service éco-responsable de transport à destination des particuliers, des entreprises et des collectivités. Il faut dire que ce tricycle à cabine, qui peut transporter jusqu'à deux adultes et deux enfants, a plus d'un atout : avec ses neuf niveaux de puissance moteur, il est électrique mais aussi silencieux et abrité. À Lille, on peut le voir fleurir aux alentours de l'Office de Tourisme qui loue ce service pour les touristes.

• VizioSense, la précision par l'iOT

Des capteurs pour détecter, compter, suivre et segmenter le flux de personnes et d'objets en temps réel et extraire des informations pour connaître l'état d'occupation d'un parking ou encore le nombre de clients qui entrent en magasin, c'est le cœur d'activité de l'entreprise VizioSense, créée en avril 2022 par Maxime Schacht et Amine Bourki. Incubée au start-up studio d'Alacrité à Lille, l'entreprise vient tout juste de lever 1,4 million d'euros.

«Beaucoup de clients sont frustrés avec les solutions de comptage de personnes car c'est coûteux et on manque de tendances à analyser. VizioSense apporte une précision supplémentaire avec des capteurs avec vision assistée par ordinateur» explique Maxime Schacht. L'entreprise cible les collectivités à la recherche de solutions pour la mobilité urbaine, mais aussi les gestionnaires d'infrastructures, pour les parkings publics, les parkings relais, les aéroports ou les centres commerciaux. Chaque capteur permet ainsi de renseigner par exemple le taux d'occupation d'un parking et le temps de stationnement par place.

Lire la suite : https://www.gazettenpdc.fr/article/les-mobilites-au-c-ur-des-projets-territoriaux

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Alstom présente ses solutions innovantes pour une mobilité durable et intelligente aux Rencontres Nationales du Transport Public 2023, à Clermont-Ferrand

alstom.com - Communiqué

Publié le 11 octobre 2023

Venez nous rencontrer aux Rencontres Nationales du Transport Public (RNTP) qui se tiendront du 17 au 19 octobre 2023, à la Grande Halle d’Auvergne à Clermont-Ferrand (Hall 1, stand n°35).

Une maquette du tramway de Nantes ainsi qu’un simulateur de conduite du tramway Citadis d’Alstom seront présentés sur notre stand.

Ce sera également l’occasion de découvrir le 1er TER à batteries (en duplex avec le Centre d’essais ferroviaires de Bar-le-Duc), présenté en collaboration avec SNCF Voyageurs le mercredi 18 octobre à 11h30.

11 octobre 2023 – Alstom, leader mondial de la mobilité durable et intelligente, sera présent aux Rencontres Nationales du Transport Public (RNTP), qui se dérouleront du 17 au 19 octobre 2023 à la Grande Halle d’Auvergne à Clermont-Ferrand, et y présentera sa gamme de solutions innovantes pour une mobilité verte et pour des voyages plus sûrs et plus sains, au profit des agglomérations et des régions.

À l’occasion des RNTP 2023, Alstom et SNCF Voyageurs, représentés par Christophe Fanichet, Président-Directeur Général de SNCF Voyageurs, et Jean-Baptiste Eyméoud, Président d’Alstom France, présenteront le 1er TER à batteries, le mercredi 18 octobre à 11h30, avec la participation des Régions partenaires. Cette présentation aura lieu en duplex avec le Centre d’essais ferroviaires de Bar-le-Duc, dans le Meuse.

Un matériel roulant innovant pour les agglomérations et les régions de France

Pour le transport régional, Alstom présentera aux RNTP des solutions de matériel roulant qui ont fait leurs preuves comme le train Omneo, pour les services Intercités et régionaux à grande capacité, ou le tram-train Citadis Dualis, qui peut constituer une solution de transport frugal pour certaines lignes de desserte fine du territoire. Alstom démontrera également son expertise en matière de transport urbain et présentera sa gamme de métros Metropolis et de tramways Citadis, grâce notamment à la maquette du tramway de Nantes qui sera exposée sur le stand.

Des solutions pour maximiser la disponibilité et la fiabilité des matériels roulants

Lire la suite : https://www.alstom.com/fr/press-releases-news/2023/10/alstom-presente-ses-solutions-innovantes-pour-une-mobilite-durable-et-intelligente-aux-rencontres-nationales-du-transport-public-2023-clermont-ferrand

Cybersécurité

Cybersécurité : Harfanglab lève 25 M€

lemondeinformatique.fr - Par Dominique Filippone

Publié le 09 Octobre 2023

Proposant une solution d'analyse et de détection des menaces sur les terminaux en bout de réseau, la jeune pousse française Harfanglab réalise un second tour de table financier de 25 M€. Hausse des effectifs jusqu'à 40 %, développement aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne ou encore sécurisation des workloads cloud et des containers sont en vue.

En 2021, le président du groupement d'entreprises en cybersécurité Hexatrust Jean-Noël de Galzain nous expliquait qu'il faudra 5 ans pour construire des champions français en cybersécurité. L'un de ses membres, Harfanglab, pourrait bien être de ceux-là. Après avoir levé 5 M€ en juin 2021, la start-up créée en 2018 et positionnée sur le bouillonnant marché de l'EDR (endpoint detection and response), a annoncé la réussite d'un autre tour de table beaucoup plus ambitieux. Elle est en effet parvenue à lever en série A pas moins de 25 millions d'euros (19 M€ de fonds et 6M€ issus de dette bancaire, subventions, Bpifrance...) dans une opération menée par le Crédit Mutuel Innovation en tant que nouvel entrant au capital aux côtés de MassMutual Ventures, mais aussi de l'investisseur historique Elaia.

Avec ce financement, Harfanglab prévoit d'accélérer son développement en Europe poursuivre ses investissements R&D, mais aussi accélérer ses recrutements, développer son réseau de partenaires et sa force de ventes tout en diversifiant ses compétences et activités. « Nous nous intéressons à multiplier la surface des endpoints protégés en sécurisant aussi les workloads cloud et les containers », nous a expliqué Grégoire Germain, PDG de Harfanglab. « Nous avons aussi des pistes de diversification avec des nouvelles fonctions d'analyse de vulnérabilités, de shadow discovery et de détection des attaques IA ». La start-up française prévoit également de renforcer son équipe de recherche en cybersécurité avec des chercheurs de très haut niveau, sans oublier d'attirer aussi d'autres profils (support, customer success, qualité, force commerciale, marketing...). De 89 personnes aujourd'hui, le groupe prévoit de grimper à environ 120 en 2024 en conservant un ratio de 60 % de ses effectifs en R&D.

En route vers la qualification élémentaire de l'ANSSI

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-cybersecurite-harfanglab-leve-25-meteuro-91789.html

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« Les chiffres de la cybercriminalité explosent »

lesechos.fr - Par Catherine Moal

Après avoir dirigé le ComCyberGend de la Gendarmerie nationale, le général de division Marc Boget a été nommé, le 1 août dernier, directeur de la stratégie digitale et technologique de la Gendarmerie nationale. Il nous accorde sa première interview, où il détaille ses nouvelles missions et revient sur les tendances actuelles de la cybercriminalité.

Depuis début août, vous dirigez la stratégie digitale et technologique de la Gendarmerie nationale. C'est un poste nouvellement créé, quel y est votre rôle ?

Ce poste est né de la volonté forte de notre directeur général, Christian Rodriguez - à qui je réfère - d'avoir à ses côtés un expert qui puisse l'éclairer sur ce que peuvent apporter les nouveautés technologiques dans nos différents métiers. Ce rôle prospectif se couple avec la nécessité de renforcer la gouvernance des projets digitaux que nous menons en interne.

Il y en a plus de 250 : comme PC Storm, qui vise à rénover notre système de télécommunications opérationnel, ou encore la mise en place de nouveaux systèmes d'information pour les ressources humaines, la gestion des matériels, le suivi des interventions ou le traitement des vidéos… Pour cela, je travaille en synergie avec le service de la transformation et les directions métiers (opérations/emploi, RH et finances) ainsi que l'ensemble des acteurs techniques.

Vous dites vouloir renforcer vos liens avec le monde universitaire, de la recherche et de l'industrie… Qu'attendez-vous de leur part ?

Lire la suite : https://www.lesechos.fr/thema/articles/les-chiffres-de-la-cybercriminalite-explosent-1986310

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L'autorité de surveillance britannique inflige une amende de 13,4 millions de dollars à Equifax pour son rôle dans la cybercriminalité

boursorama.com - information fournie par REUTERS

Publié le 13 octobre 2023

LONDRES, 13 octobre (Reuters) - L'autorité britannique de surveillance financière a déclaré vendredi qu'elle avait infligé à Equifax Ltd une amende de 11 millions de livres (13,4 millions de dollars) pour son rôle dans "l'une des plus grandes" brèches de cybersécurité de l'histoire.

La Financial Conduct Authority (FCA) a déclaré qu'en 2017, la société mère d'Equifax, Equifax Inc EFX.N aux États-Unis, a fait l'objet de l'une des plus grandes violations de cybersécurité de l'histoire, lorsque les données personnelles de 147,9 millions de consommateurs américains ont été consultées au cours du piratage.

La FCA a déclaré que les pirates ont également pu accéder aux données personnelles de 13,8 millions de consommateurs britanniques parce que ces données étaient stockées sur les serveurs de l'entreprise aux États-Unis.

Equifax Ltd avait externalisé des données telles que les noms , les dates de naissance, les données de connexion des membres d'Equifax, les détails des cartes de crédit partiellement exposées et les adresses.

"La cyberattaque et l'accès non autorisé aux données auraient pu être évités", a déclaré la FCA dans un communiqué, ajoutant qu'elle exposait les consommateurs britanniques à un risque de criminalité financière.

Equifax a déclaré vendredi qu'elle avait pleinement coopéré avec la FCA tout au long de cette enquête de longue haleine.

Lire la suite : https://www.boursorama.com/bourse/actualites/l-autorite-de-surveillance-britannique-inflige-une-amende-de-13-4-millions-de-dollars-a-equifax-pour-son-role-dans-la-cybercriminalite-86eb27d48c717a036f9c8f742112879f

CNIL

Intelligence artificielle : la CNIL dévoile ses premières réponses pour une IA innovante et respectueuse de la vie privée

cnil.fr - Communiqué

Publié le 11 octobre 2023

En soumettant à consultation publique ses premières fiches pratiques relatives à la constitution de bases de données d’apprentissage des systèmes d’intelligence artificielle, la CNIL répond aux acteurs du secteur et montre que le règlement général sur la protection des données (RGPD) soutient une approche innovante et responsable.

La CNIL se mobilise pour une IA innovante et respectueuse des personnes.

Le développement de l’intelligence artificielle est porteur de grandes opportunités technologiques dans tous les domaines de l’économie et de la société : dans la santé, pour les services publics ou la productivité des entreprises. La CNIL souhaite accompagner les acteurs innovants et garantir la protection des libertés individuelles.

En effet, l’entraînement des algorithmes consomme beaucoup de données, notamment de données personnelles, dont l’usage est encadré pour protéger la vie privée des personnes. L’usage des algorithmes ainsi entraînés peut, dans certains cas, porter atteinte aux droits des personnes, par exemple en facilitant la création de fausses informations, en multipliant les processus de décisions entièrement automatisés ou en permettant de nouvelles formes de suivi et de surveillance des individus.

Face à ces nouveaux défis, la CNIL promeut une innovation responsable qui explore les dernières technologies d’intelligence artificielle tout en protégeant les personnes. Elle a créé en janvier 2023 un service dédié à l’intelligence artificielle, qui est maintenant opérationnel, et a lancé au printemps un plan d’action qui doit lui permettre de clarifier les règles et de soutenir l’innovation dans ce domaine. Deux programmes d’accompagnement dédiés à l’intelligence artificielle ont été lancés pour accompagner des acteurs français : un bac à sable pour trois projets utilisant l’intelligence artificielle (IA) au bénéfice des services publics et un dispositif d’accompagnement renforcé pour trois entreprises innovantes de taille intermédiaire (« scale-ups ») dont une spécialisée dans la mise à disposition de base de données et de modèles pour l’IA.

La CNIL veut apporter de la sécurité juridique aux acteurs de l’intelligence artificielle 

Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/intelligence-artificielle-la-cnil-devoile-ses-premieres-reponses-pour-une-ia-innovante-et

Intelligence artificielle

La gendarmerie accueille le tout premier colloque européen sur l’intelligence artificielle dans le champ de la sécurité

gendarmerie.interieur.gouv.fr - Par la lieutenante Floriane Hours

Publié le 11 octobre 2023

L’intelligence artificielle s’inscrit chaque jour de plus en plus dans nos sociétés, et ce, à tous les niveaux. Afin d’anticiper et de saisir les différents enjeux liés à cette nouvelle technologie, la gendarmerie nationale, qui œuvre depuis plusieurs années dans ce domaine, a reçu, les 5 et 6 octobre 2023, des représentants des forces de sécurité intérieure de douze États membres de l’U.E. Une rencontre inédite.

Depuis plusieurs années, la gendarmerie nationale, convaincue de l'importance de l’Intelligence artificielle (I.A.), en a fait l’un des enjeux majeurs de sa stratégie de transformation. Travaillant sur le sujet, l’Institution a développé une expertise considérable dans différents domaines de l’I.A., que sont la formation, la conformité, l’enrichissement de partenariats extérieurs ainsi que la recherche et le développement. Des connaissances et une stratégie développées aussi bien au niveau national qu’au niveau européen.

C’est dans ce contexte que s’est déroulé, au quartier des Célestins, à Paris, et durant deux jours, les 5 et 6 octobre 2023, le tout premier colloque des Forces de sécurité intérieure (F.S.I) sur l’intelligence artificielle. Organisée avec l’objectif de co-construire une stratégie européenne commune sur la question de l’I.A., cette rencontre a réuni vingt-six représentants de treize gendarmeries ou polices européennes. Une rencontre indispensable selon le général Patrick Perrot, conseiller I.A. de la gendarmerie et adjoint au Commandement de la gendarmerie dans le cyberespace (ComCyberGend) : « C’est au niveau européen que se construit le cadre éthico-juridique dans lequel nos systèmes I.A. se déploieront. Il est donc déterminant que chacune des avancées I.A. réalisées dans le domaine de la sécurité s’inscrive à ce niveau. Par ailleurs, les enjeux de sécurité dépassant de plus en plus souvent nos frontières, il est devenu nécessaire que notre compréhension de l’I.A., les travaux et méthodes dans ce domaine soient partagés à cette échelle. »

Renforcer, anticiper et sensibiliser

Lire la suite : https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/actualites/2023/la-gendarmerie-accueille-le-tout-premier-colloque-europeen-sur-l-intelligence-artificielle-dans-le-champ-de-la-securite

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IA : la Cnil donne son feu vert à l'entraînement des algorithmes, à certaines conditions

latribune.fr - eAvc l’AFP

Publié le 12 octobre 2023

L'entraînement de modèles d'intelligence artificielle (IA), très gourmands en données de toutes sortes, « est conciliable » avec le respect de la législation européenne et la protection de la vie privée estime la Cnil. Elle vient de publier des « fiches pratiques » pour éclairer sur ce qu'il est possible de faire ou non.

Pour être les plus performants possibles, les modèles d'intelligence artificielle (IA) ont besoin de s'entraîner. Leur carburant : les données. Pour la Cnil, l'institution garante de la vie privée des Français, la constitution de bases de données d'apprentissage pour ces systèmes n'est pas incompatible avec le respect des données personnelles. Selon elle, les activités de recherches et développements en IA sont « compatibles » avec le RGPD, le règlement européen sur la protection des données. « À condition de ne pas franchir certaines lignes rouges et de respecter certaines conditions », souligne-t-elle.

Les bonnes pratiques listées

Pour clarifier ce qu'il est possible ou non, la Cnil a publié ce jeudi 12 octobre des « fiches pratiques ». « Elles permettent d'apporter des réponses concrètes, illustrées d'exemples, aux enjeux juridiques et techniques liés à l'application du RGPD à l'IA », indique la Commission.

Ainsi, alors que le RGPD impose d'indiquer clairement l'objectif d'un traitement de données, « en matière d'IA, la Cnil admet qu'un opérateur ne puisse pas définir au stade de l'entraînement de l'algorithme l'ensemble de ses applications futures, à condition que le type de système et les principales fonctionnalités envisageables aient été bien définies », affirme la Commission.

Lire la suite : https://www.latribune.fr/economie/france/ia-la-cnil-donne-son-feu-vert-a-l-entrainement-des-algorithmes-a-certaines-conditions-979774.html

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Quand l'IA s'invite (déjà) au coeur des organisations

lesechos.fr - Par Etienne Thierry-Aymé

Publié le 11 octobre 2023

INFOGRAPHIE / L'intelligence artificielle, il y a ceux qui en parlent, et il y a ceux qui l'utilisent déjà dans l'entreprise parce qu'elle permet, entre autres, de simplifier les tâches complexes ou répétitives, d'améliorer l'efficacité des process ou encore de proposer de nouveaux outils et services à ses clients. Ces cinq métiers déjà transformés par l'apport de l'intelligence artificielle...

1# DSI : anticiper les menaces et détecter les signaux faibles

RGPD, « Artificial Intelligence Act », cyber menaces protéiformes et diversifiées… En matière de sécurité informatique le cadre réglementaire et la menace sont par définition mouvant, en perpétuelle évolution. Un contexte que, grâce à l'IA, les RSSI peuvent aujourd'hui mieux appréhender, algorithmes et apprentissage automatique, leur permettant de mieux anticiper, grâce à une meilleure détection des signaux faibles dans des agrégats de données toujours plus nombreux. Avec, un défi de taille à relever pour ces métiers, celui du « recrutement, et de la rétention des talents », insistent, dans leur « Radar du RSSI » pour 2023, les spécialistes de Wavestone.

2# Personnaliser et humaniser la relation client grâce à l'IA

Chat bot ou autre agent conversationnel, parce qu'elle offre la possibilité d'optimiser les réponses, les plus courantes, l'IA permet aussi de personnaliser, d'humaniser la relation client . Conseillers, télévendeurs… peuvent ainsi se consacrer aux réponses à plus forte valeur ajoutée. Des outils qui font évoluer l' expérience client , et inverse « le rapport de force », explique le président de l'Association française de la relation client, Eric Dadian, en mettant l'accent sur le parcours client. Et, ces trois défis auxquels les entreprises doivent faire face : « Connaître le client, le satisfaire et le fidéliser. »

3# DAF et fonction comptable : fiabiliser ses prévisions financières et lutter contre la fraude

Lire la suite : https://www.lesechos.fr/thema/articles/quand-lia-sinvite-deja-au-coeur-des-organisations-1986296

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La startup française Giskard, futur maillon indispensable dans l'écosystème de l'IA générative ?

latribune.fr - Par François Manens

Publié le 05 octobre 2023

Alors que le sujet des risques liés aux hallucinations et aux biais de ChatGPT et ses concurrents prend de plus en plus de place, la startup française Giskard se positionne comme garante de la qualité des intelligences artificielles génératives. Elle espère imposer son service de certification des IA comme un tiers de confiance indispensable au développement du secteur... Un potentiel jackpot en perspective.

La fièvre de l'intelligence artificielle générative concentre l'attention sur les créateurs des grands modèles de langage, à l'instar de OpenAIAnthropic ou encore MistralAI. Mais dans l'ombre de ces nouvelles entreprises stars de l'IA, c'est tout un écosystème qui se structure, au sein duquel la startup française Giskard pourrait jouer un rôle central. Sa mission ? Valider la robustesse, l'efficacité, et la sûreté des intelligences artificielles. Autrement dit, éviter aux entreprises les risques de l'IA, comme les hallucinations ou les biais discriminatoires.

À peine créée pour encadrer les IA traditionnelles, la jeune pousse s'est vue embarquée dans la révolution ChatGPT. Elle a donc rapidement ajouté à son arsenal une plateforme dédiée à la surveillance du comportement des grands modèles de langage -les fameux LLM comme GPT-4 ou Bard- qu'elle déploiera le mois prochain. En parallèle, une formidable opportunité de marché s'ouvre à elle à moyen terme : l'arrivée de l'AI Act, la loi européenne d'encadrement des intelligences artificielles, qui devrait enfin aboutir dans les prochains mois.

« Nous voulons être l'outil de référence des entreprises pour se mettre en règle », ambitionne Alexandre Combessie, cofondateur et CEO de Giskard.

Lire la suite : https://www.latribune.fr/technos-medias/informatique/la-startup-francaise-giskard-futur-maillon-indispensable-dans-l-ecosysteme-de-l-ia-generative-978373.html

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L’intelligence artificielle, une aubaine pour le secteur de l’emploi ?

décideurs-magazine.com - Par Elsa Guérin

Publié le 13 octobre 2023

Nos emplois vont-ils disparaître au profit d’un algorithme ? Cette question ne cesse d’inquiéter les actifs au sujet de l’intelligence artificielle. S’il est certain qu’une révolution est en cours, une récente étude d’EY Fabernovel démontre que l’IA fera davantage évoluer les métiers qu’elle ne les supprimera.

De nombreux rapports mettent en avant l’éventuelle suppression d’emplois avec l’arrivée des nouvelles technologies comme ChatGPT (notamment l’étude Goldman Sachs de mars 2023). Certaines entreprises ont d’ores et déjà supprimé des postes à la suite de l’utilisation de l’intelligence artificielle. En France, c’est plus particulièrement Onclusive, société spécialisée dans la veille médiatique, qui a annoncé en septembre dernier la suppression de 217 postes sur 383 emplois actuels, invoquant une "mutation technologique" de la transformation globale de l’entreprise. 

Toutefois, l’étude du 27 septembre 2023 publiée par EY Fabernovel intitulée "AIpocalypse ou AIvolution ? Intelligence artificielle générative : vers l'évolution des métiers" démystifie l’idée selon laquelle nos métiers pourraient disparaître face à ChatGPT.

Cols blancs versus cols bleus

À l’instar de la révolution industrielle qui a automatisé certaines tâches auparavant effectuées par les ouvriers, l’intelligence artificielle est apte à réaliser, aussi bien que l’humain, des activités administratives.

L’étude EY Fabernovel en déduit que l’IA générative pourrait affecter plus spécifiquement les emplois de bureau, et aurait dès lors un effet dévastateur sur le marché de l’emploi des pays riches et en majeure partie sur l’emploi des femmes, qui occupent davantage les fonctions administratives. Mark McNeilly, auteur du rapport de Goldman Sachs de mars 2023, souligne que 70% des femmes sont des cols blancs.

Déplacement du champ des compétences

Lire la suite : https://www.decideurs-magazine.com/ressources-humaines/56425-l-intelligence-artificielle-une-aubaine-pour-le-secteur-de-l-emploi.html

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Intelligence artificielle : les belles performances de nos start-up françaises

capital.fr - Par Valérie Froger

Publié le 13 octobre 2023

Au-delà de la vision apocalyptique dominante, l’intelligence artificielle ouvre d’immenses possibilités pour les entreprises à impact. Et son développement ultrarapide offre aux startupeurs motivés un terrain de jeu inédit.

Enfer ou paradis ? Il suffit d’évoquer l’intelligence artificielle (IA) pour que les conversations s’enflamment. Les uns en dénoncent les dangers sur l’emploi et les risques en matière de désinformation, d’inégalités, de protection de la vie privée ou de manipulation mentale… Les autres entrevoient un nouvel Eldorado, plein de promesses, d’innovations et de progrès en tout genre. La mise en ligne de Chat­GPT, fin 2022, n’a rien arrangé à l’affaire. L’intérêt du grand public pour cette IA dite générative (c’est-à-dire capable de créer du contenu – texte, images, sons ou vidéo – après avoir été entraînée sur d’immenses bases de données) n’a fait qu’exacerber l’opposition entre sceptiques et convaincus.

Loin des grands discours, les acteurs de ce que les experts appellent la «quatrième révolution industrielle» avancent leurs pions. Car cette nouvelle économie, entièrement construite autour de l’automatisation des données, offre aux start-up un terrain de jeu inédit pour relever les défis mondiaux de demain.

Lire la suite : https://www.capital.fr/entreprises-marches/intelligence-artificielle-les-belles-performances-de-nos-start-up-francaises-1481962

Thales

Thales reçoit une commande de 7000 combat net radios supplémentaires pour l’us army

thalesgroup.com - Communiqué

Publié le 11 octobre 2023

  • Thales a reçu une commande pour 7 000 Combat Net Radios (CNR) radios supplémentaires pour l’US Army. Il s'agit de la deuxième commande dans le cadre d'un contrat pluriannuel IDIQ (Indefinite Delivery, Indefinite Quantity) à deux fournisseurs.
  • La Combat Net Radios (CNR) est une radio cryptographiquement modernisée qui remplacera les anciennes radios SINCGARS et constituera un élément essentiel de la modernisation de l'armée américaine.
  • La CNR permet des communications résilientes dans tous les environnements tout en améliorant les systèmes d'armes de combat dans l'ensemble du portefeuille de l'armée.

L'armée américaine a commandé plus de 7 000 Combat Net Radios (CNR) RT-2129 de Thales basées sur la technologie IMBITR (Improved Multiband Inter/Intra Team Radio), démontrant ainsi sa confiance dans la capacité de Thales à fournir des radios de nouvelle génération dans le cadre de l'effort de modernisation du réseau de l'armée.

En tant que solution de communication entièrement définie par logiciel, la CNR de Thales garantit l'interopérabilité avec la forme d'onde SINCGARS (Single Channel Ground and Airborne Radio System), et permet à l'armée d'ajouter rapidement d’autres formes d'onde plus perfectionnées pour répondre à l'évolution de ses besoins. La RT-2129 CNR est un élément essentiel du réseau unifié de l'armée, qui fournit des capacités de communication robustes au niveau tactique.

La CNR de Thales, construit autour de la famille de radios portables AN/PRC-148 éprouvée au combat, fournit à l'armée une solution de radio tactique crypto modernisée. La solution flexible et définie par logiciel permet à l'armée de remplacer de manière fluide la flotte de radios débarquées et embarquées de type RT-1523.

Dans le cadre de ce contrat, Thales livrera plus de 7 000 radios RT-2129 conformes à la norme d'interopérabilité TSVCIS (Tactical Secure Voice Crypto Interoperability Standard). A ce jour, l'armée a commandé plus de 8 100 CNR à Thales dans le cadre de ce contrat.

« La Combat Net Radio s'inscrit dans la tradition de Thales de répondre aux nouveaux besoins des combattants avec une radio de nouvelle génération tout en utilisant la formation, les kits d'installation et l'intégration du système existants afin de garantir la bonne préparation à la mission », a déclaré Mike Sheehan, PDG de Thales Defense and Security, Inc. « La CNR est conçue pour s'insérer facilement dans le réseau tactique intégré de l'armée et fonctionner de manière fiable dans les conditions les plus extrêmes ».

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