Mobilité
Interview : Orange mise sur l'hydrogène pour décarboner sa flotte
h2-mobile.fr - Par Adeline Adelski
- Publié le 24 octobre 2023
Orange mène une politique environnementale ambitieuse afin de réduire son impact carbone. Pour cela, le groupe suit plusieurs axes, notamment l’électrification de sa flotte de véhicules. Cependant, l’autonomie des véhicules électriques n’étant pas suffisante sur certains types de trajets, l’entreprise s’est tournée vers l’hydrogène. Rencontre avec Philippe Tuzzolino, Directeur Environnement d’Orange, et Alexandre Nepveu, Gestionnaire de la flotte, pour discuter de leurs choix en matière de mobilité décarbonée.
Quelle est la stratégie environnementale d’Orange ?
Philippe Tuzzolino : Dans la trajectoire de l’accord de Paris, Orange s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2040. Pour être conformes à ces objectifs, nous devons réduire d'au moins 90 % les émissions de CO2. Ces émissions se répartissent entre les émissions directes, qui incluent les bâtiments (14%), les flottes (6%), et le réseau (80%), et les émissions indirectes, qui englobent toute la chaîne des fournisseurs, équipements, transport des salariés, etc. Nous avons défini des objectifs spécifiques par métier, afin que l’ensemble des émissions carbone du groupe baissent considérablement.
Quels sont les objectifs d’Orange pour décarboner la partie transports ?
P.T. : Le but est de réduire de 80 % les émissions de CO2 de notre flotte de véhicules avant 2040. Mais atteindre cet objectif s'annonce de plus en plus complexe, notamment avec les Zones à Faibles Émissions (ZFE) et la fin des véhicules thermiques.
Lire la suite : https://www.h2-mobile.fr/actus/interview-pourquoi-orange-mise-hydrogene-decarboner-flotte/
•••
Le Conseil adopte un nouveau cadre pour stimuler le déploiement de systèmes de transport intelligents
consilium.europa.eu - Communiqué
Publié le 23 octobre 2023
Afin d'accélérer la transition numérique et de favoriser une mobilité plus intelligente dans l'UE, le Conseil a adopté un nouveau cadre sur le déploiement de systèmes de transport intelligents (STI) en révisant la directive de 2010.
Les systèmes de transport intelligents peuvent nous faire gagner du temps, réduire les émissions et les embouteillages et simplifier la planification des trajets. L'adoption, aujourd'hui, de la nouvelle directive est une étape majeure en vue d'une mobilité plus intelligente, plus sûre et plus efficace dans toute l'Europe.
Raquel Sánchez Jiménez, ministre espagnole par intérim des transports,
de la mobilité et du programme urbain
Principaux objectifs de la nouvelle législation
La directive révisée vise à prendre en compte les progrès technologiques, tels que la mobilité connectée et automatisée, les applications de mobilité à la demande, et l'offre en transport multimodal.
Elle vise également à accélérer la disponibilité et à améliorer l'interopérabilité des données numériques qui alimentent les services, tels que les systèmes de planification d'itinéraires multimodaux et les services de navigation. Cela permettra une communication entre véhicules et infrastructures routières, par exemple pour avertir d'événements imprévus, comme l'approche d'un embouteillage.
Ainsi, la législation révisée constitue une étape importante en vue de la mise en place de l'espace européen commun des données relatives à la mobilité.
Principales dispositions de la nouvelle directive
La législation révisée étend le champ d'application de la directive précédente aux services émergents, tels que les services d'information multimodale, de réservation et de billetterie (par exemple, applications de recherche et de réservation de trajets combinant les transports publics, le covoiturage ou les services de vélo), la communication entre les véhicules et les infrastructures et la mobilité automatisée.
De plus, la nouvelle directive fixe des objectifs pour la numérisation des informations cruciales, comme celles sur les limitations de vitesse, les travaux routiers et les nœuds d'accès multimodaux, et pour la fourniture de services essentiels, et notamment d'informations sur la sécurité routière. Les usagers des transports bénéficieront ainsi d'une plus grande couverture d'informations en temps réel et de systèmes d'adaptation intelligente de la vitesse plus précis.
La nouvelle législation conserve la dimension de "cadre" de la directive STI de 2010 et les différentes interventions techniques au moyen d'actes d'exécution et d'actes délégués. La directive révisée contient donc un programme de mise en œuvre couvrant au moins les cinq prochaines années et une couverture géographique précise du réseau routier avec comme exigence de base la disponibilité de données réutilisables. Par voie d'actes délégués, la Commission peut compléter certains aspects de ce programme de mise en œuvre.
•••
Aux RNTP, les professionnels de la mobilité réclament (toujours) des financements « à la hauteur »
Publié le 22 octobre 2023
Nous voulons un choc d’offre pour les infrastructures et les services, que ce soit pour le ferroviaire comme pour l’urbain, pour le fret comme pour les voyageurs« . Ce qui implique des financements à la hauteur. En ouvrant les Rencontres nationales du transport public, qui se tennaient du 17 au 19 octobre à Clermont-Ferrand, les organisateurs (Gart, UTP et Gie Objectif Transport Public) ont renouvelé cette demande de financements supplémentaires et pérennes qu’ils portent depuis des années. « Un choc d’offre est déterminant pour l’attractivité du transport public », souligne Marie-Ange Debon, la présidente de l’UTP, également présidente du directoire de Keolis.
Marie-Ange Debon plaide notamment pour un recours au Fonds vert qui permettrait de financer une partie de la transition énergétique, pour passer de bus diesel à des bus électriques. « Il y a 20 000 bus en France, 20 % sont électriques« , rappelle-t-elle. Quant aux cars, l’écart est encore plus grand.
Des financements supplémentaires sont indispensables, renchérit Louis Nègre, le président du Gart, « si l’on veut tenir les engagements mondiaux : baisser de 50 % en 2030 les émissions de gaz à effet de serre et arriver à la neutralité carbone en 2050« . Le maire de Cagnes-sur-Mer propose à l’Etat de puiser une part plus importante dans les impôts et taxes qui pèsent sur le secteur des transports (50 à 60 milliards, calcule-t-il) pour financer davantage la mobilité. « C’est une position personnelle« , rappelle l’élu.
Les organisateurs attendent désormais cet après-midi Clément Beaune, le ministre des Transports, au Parc des expositions La Grande Halle d’Auvergne (où 228 exposants ont pris place), pour cet exercice traditionnel des réponses du gouvernement aux demandes des professionnels.
Lire la suite : https://www.lettreducheminot.fr/actualites/aux-rntp-les-professionnels-de-la-mobilite-reclament-toujours-des-financements-a-la-hauteur/
•••
Financement des AOM : le Gart réclame une concertation nationale entre l'État et les parties prenantes de la mobilité
banquedesterritoires.fr - Par Anne Lenormand
Publié le 23 octobre 2023
Défendant le versement mobilité et dénonçant les différences de traitement entre l'Île-de-France et les autres régions sur la possibilité de relever son taux plafond, le Groupement des autorités organisatrices de la mobilité (Gart) alerte à nouveau sur le "mur" de dépenses d'investissement et de fonctionnement auquel font face les autorités organisatrices de la mobilité (AOM) pour développer l'offre de transport. Il demande l'organisation d'une "concertation nationale" entre l’État et les parties prenantes de la mobilité urbaine et régionale pour "renforcer" leur "soutenabilité financière".
Très remonté contre une tribune parue dans Les Echos ce 18 octobre, dans laquelle des responsables des Medef locaux s'inquiétaient des perspectives d'augmentation du versement mobilité (VM), le Groupement des autorités responsables de transport (Gart) a répliqué le lendemain par voie de communiqué. Défendant "une ressource indispensable pour assurer l'avenir de la mobilité durable", les élus en charge des mobilités rappellent ce qui fonde selon eux l'utilité du VM, pour "développer une offre de mobilité répondant, à la fois, aux déplacements domicile-travail, domicile-études ainsi qu’à ceux de la vie quotidienne". "Les employeurs publics et privés sont ainsi les premiers bénéficiaires d’un réseau de transport efficient, contribuant grandement à leur attractivité ainsi qu’à l’emploi local", estime ainsi le Gart.
Différence de traitement entre l'Île-de-France et les autres régions
À l'occasion d'une conférence plénière organisée dans le cadre des Rencontres nationales des transports publics (RNTP) à Clermont-Ferrand, son président, Louis Nègre, a rappelé ce 18 octobre au ministre délégué chargé des transports, Clément Beaune, "l'urgence pour nos autorités organisatrices de pouvoir actionner le VM". Il a ainsi jugé "inacceptable" la différence de traitement entre l'Île-de-France et les autres régions, figurant dans l'accord de financement conclu fin septembre avec l'État (voir notre article) et acté dans le budget 2024, qui autorise un taux de VM pouvant atteindre 3,2% contre 2% ailleurs en France. "La mobilité représente le premier poste de dépenses des AOM urbaines et régionales, souligne le communiqué du Gart. Elles sont au maximum de leur capacité contributive et en appellent à l’État qui, à ce jour, n’apporte aucune réponse pour les AOM hors Île-de-France dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024".
Modèle économique "à bout de souffle"
•••
Versement mobilité : le Medef s'oppose à toute hausse, le Gart demande une « concertation nationale »
maire-info.com - Par Franck Lenard
Publié le 25 octobre 2023
Dans une tribune publiée la semaine dernière, le Medef proteste contre l'idée d'une hausse du versement mobilité pour financer le développement des transports. Le Gart, qui réunit les élus chargés du transport, estime en réponse nécessaire de « faire évoluer le versement mobilité ». Éclairage.
« Impôts ou avenir, il faut choisir. » C’est sous ce titre volontairement provocateur que 105 dirigeants départementaux du Medef ont signé une tribune publiée par Les Échos du 18 novembre. Les auteurs de la tribune répondent aux propositions qui ont été récemment exprimées par plusieurs acteurs du transport pour financer le « mur d’investissement » que suppose le développement de l’offre de transports. Certains prônent en effet un relèvement du plafond du versement mobilité, tandis que d’autres demandent une régionalisation de cette taxe – elle n’est, à l’heure actuelle, perçue que par les autorités organisatrices.
Solution « inéquitable »
Rappelons le fonctionnement du versement mobilité (VM) : il est versé par les entreprises de 11 salariés et plus et est calculé sur la masse salariale. Les autorités organisatrices qui le perçoivent peuvent délibérer sur le taux du VM, en respectant un plafond (1,75 % de la masse salariale en province, 2,95 % en Île-de-France).
Récemment, plusieurs élus ont milité pour un relèvement de ces plafonds. C’est le cas par exemple de la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, qui a rappelé que les besoins de financement de la région en matière de transports devraient augmenter de quelque 10 milliards d’euros d’ici 2030. Le gouvernement, l’été dernier, ne s’est pas montré fermé à l’idée d’un relèvement des plafonds, le ministre des Transports déclarant par exemple qu’une telle mesure « permettrait aux métropoles ou régions d'assumer les politiques de transport en ayant en main un levier de financement, qu'elles choisiront d'actionner ou pas ». Mais finalement, Bercy a dit non, pour ne pas « augmenter les impôts de production » … sauf en Île-de-France.
Lire la suite : https://www.maire-info.com/transports/versement-mobilite-medef-soppose-toute-hausse-gart-demande-une-concertation-nationale--article-27934
Finances locales
La situation financière des collectivités s'annonce « moins favorable » en 2023, selon la Cour des comptes
maire-info.com - Par A.W. - © Cour des comptes
Publié le 25 octobre 2021
Le ralentissement de l'activité économique, l'inflation et le retournement du marché immobilier réduisent les marges de manœuvre des collectivités. À l'exception des communes qui devraient mieux s'en sortir grâce à la hausse de leurs recettes issues de la taxe foncière, estime la Cour des comptes.
Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Après avoir connu une évolution financière « particulièrement favorable » en 2022, les perspectives économiques des collectivités s’assombriraient brutalement cette année. C’est la prévision de la Cour des comptes, dans le deuxième fascicule de son rapport annuel sur les finances locales, qu’elle a publié hier. Les départements seraient particulièrement touchés.
Besoin de financement en 2023 et en 2024
« Après avoir dégagé un excédent de financement de 4,8 milliards d’euros en 2022 », les collectivités devraient ainsi connaître, à l'échelle nationale, un besoin de financement qui s’élèverait à « 2,6 milliards en 2023 et 2,9 milliards d’euros en 2024 ».
Une « évolution moins positive » qui « reste à confirmer », mais qui s’explique par « des ressources fiscales moins dynamiques » et « des effets de l’inflation sur les dépenses », selon les magistrats financiers.
Alors que les recettes des collectivités, notamment de TVA (qui compense la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales et la CVAE), progresseront « de manière ralentie » par rapport à 2022, « les dépenses d’achats de biens et de services, de rémunérations des agents, de prestations sociales et de frais financiers sont poussées à la hausse de manière directe ou indirecte par l’inflation », expliquent-ils.
Résultat, si « l’épargne du bloc communal continuerait à augmenter, […] celle des régions et, plus encore, des départements chuterait ». Reste que les dépenses d’investissement continueraient, elles, à augmenter, poussant les collectivités à puiser dans leur trésorerie ou à emprunter.
Communes : épargne brute et investissements en hausse
Videosurveillance
Montpellier : IA, sécurité, biométrie, quels sont les nouveaux enjeux de la vidéosurveillance ?
herault-tribune.com - Par Manon Pichon
Publié le 23 octobre 2023
William Puech est enseignant chercheur en traitement de données multimédia visuelles au sein de l’équipe ICAR du Laboratoire d'informatique, de robotique et de microélectronique de Montpellier (LIRMM). Il a été consulté par la CNIL dans le cadre de la mise en place des systèmes de vidéoprotection des JO 2024.
Manon Pichon
JO 2024 : IA et drones sur le podium
La loi d’organisation des JO 2024 comprend un volet “vidéosurveillance intelligente” ou “vidéosurveillance augmentée”, évoquant un recours à l’IA. Pour quels objectifs ? “Pour les JO, l’application première va être l’analyse prédictive des flux de foule. En observant les personnes qui sortent du métro, pouvoir prédire le nombre de personnes qui vont arriver dans un stade et leur heure d’arrivée, selon l’itinéraire, par exemple. C’est aussi utile en cas d’incendie pour les guider dans la bonne direction et alerter les secours”, répond William Puech.
Une surveillance qui sera aussi encadrée par l’utilisation de drones. “Un premier type d’application sera la prise d’image complémentaire d’un point de vue sportif, mais cela servira surtout à identifier des problèmes de mouvements de foule ou d’incendies, pour pouvoir venir en aide aux secours”, souligne le chercheur.
IA et vidéosurveillance : apprendre à reconnaître
L’analyse et la détection de problèmes de sécurité supposent un apprentissage basé sur des millions d’images. Sur plus de 30 ans d’archives, seules celles des 10 dernières années sont utilisées. Auparavant, les puissances de calcul des ordinateurs et les résolutions de caméras n’étaient pas suffisantes. Surtout, toutes les vidéos ne sont pas annotées de manière à “pouvoir mettre un nom sur les images analysées, un petit peu comme un bébé qui apprend à parler, si on devait faire une analogie”, explique William Puech.
Lire la suite : https://www.herault-tribune.com/articles/montpellier-ia-securite-biometrie-quels-sont-les-nouveaux-enjeux-de-la-videosurveillance/
Intelligence artificielle
Casse sociale
Intelligence artificielle : le plan de licenciement massif prévu chez Onclusive est reporté
liberation.fr - Par Jean-Baptiste Chabran
La direction de l’entreprise a fait savoir jeudi qu’une nouvelle version du plan social, qui prévoyait la suppression de 217 emplois, allait être présentée en décembre. Elle ne renonce pas pour autant à son idée de base : remplacer le personnel par des outils d’intelligence artificielle.
publié le 22 octobre 2023
Reculer pour mieux sauter ? Révélé par Libération mi-septembre, le plan social chez Onclusive qui devait supprimer 217 postes, sur 383 installés en France, pour les remplacer par des outils d’intelligence artificielle est reporté par la direction de l’entreprise, a appris le Parisien. Les dirigeants de la boîte, spécialisée dans la veille médiatique, ont annoncé jeudi à leurs salariés qu’une nouvelle version de la procédure allait être présentée en décembre, assurant avoir pris en compte les critiques du personnel, des syndicats et de l’administration du travail.
«J’ai pris la décision d’interrompre la procédure d’information-consultation et les négociations en cours», écrit le patron d’Onclusive, Rob Stone, dans un message aux salariés consulté par le Parisien. Pour autant, la direction, citée par le quotidien, affirme que «l’intégration de l’IA» est toujours d’actualité et qu’Onclusive «continuera à se doter de nouvelles technologies». La direction a aussi déclaré qu’elle ne reviendrait pas sur la décision de supprimer des postes, mais qu’elle allait revoir le plan pour répondre aux critiques.
Reculer pour mieux sauter ? Révélé par Libération mi-septembre, le plan social chez Onclusive qui devait supprimer 217 postes, sur 383 installés en France, pour les remplacer par des outils d’intelligence artificielle est reporté par la direction de l’entreprise, a appris le Parisien. Les dirigeants de la boîte, spécialisée dans la veille médiatique, ont annoncé jeudi à leurs salariés qu’une nouvelle version de la procédure allait être présentée en décembre, assurant avoir pris en compte les critiques du personnel, des syndicats et de l’administration du travail.
•••
Intelligence artificielle: le chef de l’ONU charge un comité d’experts d’élaborer des recommandations
fr.le360.ma - Par Le 360 avec AFP
Publié le 27 octobre 2023
Le secrétaire général de l’ONU a mis en place un comité d’experts chargé de faire, d’ici la fin de l’année, des recommandations dans le domaine de l’intelligence artificielle. Objectif: promouvoir «une utilisation responsable des technologies de l’IA et les rendre accessibles à tous».
Le secrétaire général de l’ONU a mis en place, le jeudi 26 octobre, un comité d’experts chargé de faire, d’ici la fin de l’année 2023, des recommandations dans le domaine de l’intelligence artificielle, technologie aux «possibilités incroyables» accompagnées de «risques» pour la démocratie et les droits humains. «L’année écoulée a vu une avancée extraordinaire des capacités et de l’utilisation de l’intelligence artificielle, via des chatbots, le clonage de voix, des générateurs d’images, des applications vidéo et bien plus», a déclaré Antonio Guterres à la presse.
«En ces temps difficiles, l’IA pourrait permettre des progrès extraordinaires pour l’humanité», a-t-il ajouté, évoquant la prévention des crises, l’éducation, ou encore la lutte contre le changement climatique. Mais «tout cela dépend d’une utilisation responsable des technologies de l’IA et de les rendre accessibles à tous, y compris aux pays qui en ont le plus besoin», a-t-il insisté, notant qu’aujourd’hui l’expertise est «concentrée entre les mains d’une poignée de pays et d’entreprises».
«Les risques potentiels de l’IA s’étendent aux graves inquiétudes liées à la désinformation, à l’enracinement des préjugés et des discriminations, à la surveillance et la violation de la vie privée, aux fraudes et à d’autres violations des droits humains», a-t-il mis en garde.
Utilisation malveillantes
•••
Intelligence artificielle : le plan de l’Europe pour faire rayonner ses startups
capital.fr - Par Christine Lejoux
Publié le 27 octobre 2023
LightOn, Delfox… La France aussi, et plus largement l’Europe, a ses champions de l’intelligence artificielle. L’enjeu de leur compétitivité internationale sera au coeur de la deuxième réunion de politique industrielle entre la France, l’Allemagne et l’Italie, lundi.
Après les matières premières critiques, place à l’intelligence artificielle. L’IA sera le thème de la deuxième réunion trilatérale de politique industrielle entre les ministres de l’Economie français, allemand et italien, qui se déroulera lundi 30 octobre à Rome. Une réunion qui sera également l’occasion de dresser un bilan de la première trilatérale du 26 juin, indique le cabinet de Bruno Le Maire. Celle-ci avait porté sur les moyens de sécuriser l’approvisionnement de l’industrie européenne en matériaux critiques, tels que le lithium, le cobalt, le manganèse ou le cuivre, dans le contexte de la guerre en Ukraine.
La réunion de lundi se déroulera selon le même format que celle de la fin juin, c’est-à-dire sur la base d’échanges avec des entreprises. Pour Bercy, pas question d’une «réunion en chambre de responsables politiques». Bruno Le Maire emmènera ainsi dans ses valises les startups françaises LightOn et Delfox. La première est spécialisée dans l’intelligence artificielle générative, la seconde dans l’IA robotique.
Trouver le bon équilibre entre régulation et soutien à l’innovation
Lire la suite : https://www.capital.fr/economie-politique/intelligence-artificielle-comment-leurope-entend-faire-rayonner-ses-startups-1483683
Cybersécurité
Protection de la vie privée : Chrome va déployer IP Protection
lebigdata.fr - Par Alina S
Publié le 23 octobre 2023
Pour optimiser la confidentialité et aider les utilisateurs à prendre le contrôle de leur vie privée sur Internet, Chrome va déployer une nouvelle fonctionnalité de sécurité. Baptisée IP Protection, la fonctionnalité est conçue pour masquer les adresses IP des utilisateurs sur les sites Web visités.
La fonctionnalité est toujours en cours de développement. Google a lancé la première phase de test et annonce un déploiement pour 2024, sans plus de précision sur la date. Le géant de la recherche Internet a juste expliqué que la fonctionnalité sera facultative à son lancement, mais sera progressivement obligatoire pour tous les utilisateurs.
Chrome : pourquoi masquer l’adresse IP des utilisateurs ?
A l’ère du numérique, nous avons tendance à passer plus de temps sur Internet, que ce soit pour les besoins professionnels, pour apprendre, se divertir ou tout simplement pour communiquer. La pandémie de COVID-19 en 2019 a exacerbé ces habitudes, amplifiant les risques sur notre vie privée.
Pour aider à protéger la vie privée des internautes et à répondre aux réglementations (comme le RGPD en Europe), masquer l’adresse IP, comme cette proposition de Chrome, apparaît comme une approche efficace et pratique. Les experts en cybersécurité recommandent notamment le masquage de l’adresse IP lorsque vous traitez des informations et des documents sensibles.
Lire la suite : https://www.lebigdata.fr/chrome-vie-privee
•••
Des cyberattaques plus intenses qui pèsent sur la sinistralité
lemondeinformatique.fr Par Dominique Filippone
ublié le 27 Octobre 2023
L'assureur Allianz a livré sa dernière étude sur les tendances marquantes en matière de cybersécurité sur l'année écoulée. L'accroissement et la complexité des attaques ransomware et supply chain n'a pas été sans conséquence sur la sinistralité et le coût de résolution des incidents.
Les attaques de ransomware basées sur la supply chain sont désormais bien installées dans l'arsenal des cybergangs a prévenu Allianz dans un dernier rapport. (crédit : Pixabay)
Quel a été le paysage des cybermenaces en 2023 ? Vaste sujet auquel l'assureur Allianz s'est attelé dans une dernière étude (Cyber security trends 2023) passant au crible les tendances sur ce sujet très sensible sur l'année écoulée. « Les rapports indiquent que le nombre de victimes de ransomware a bondi de 143 % au niveau mondial au cours du premier trimestre de 2023 », indique la société. « Les mois de janvier et février ont enregistré le plus grand nombre de cas de piratage et de fuites de données depuis trois ans ». Avec, à la clé, de gros dégâts financiers puisqu'Allianz estime que les ransomwares devraient à eux seuls coûter à leurs victimes environ 265 Md$ par an d'ici à 2031.
Sur l'année écoulée, l'étude pointe le fait que les groupes de ransomware continuent d'adapter leurs tactiques et leur modèle économique en réponse à l'évolution des pratiques en cybersécurité. « Le ransomware as a service reste un facteur clé de la fréquence des attaques et si celles par double ou triple extorsion ne sont pas nouvelles, elles sont désormais plus répandues et potentiellement plus impactantes et coûteuses pour les entreprises touchées », avertit Allianz. Par ailleurs selon l'assureur, les attaques de ransomware basées sur la supply chain sont désormais bien installées dans l'arsenal des cybergangs. « L'augmentation des attaques massives de ransomware signifie que les assureurs devront mieux comprendre les risques liés à ces attaques », avance le groupe. Sur le premier semestre 2023, la fréquence des sinistres en cybersécurité est repartie à la hausse selon la société, même si l'amélioration des mesures de défense au cours des deux dernières années a permis de contenir ces incidents et améliorer l'exposition globale aux risques.
L'exfiltration de données privilégiée aux cryptolockers
Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-des-cyberattaques-plus-intenses-qui-pesent-sur-la-sinistralite-91991.html
Technologies de pointe
Le Centre européen de sciences quantiques inauguré
up-magazine.info - Par Rédaction UP’Magazine
Publié le 17 octobre 2023
L’Université de Strasbourg et le CNRS, avec le soutien de la Région Grand Est et de l’Eurométropole de Strasbourg, ont inauguré, ce lundi 16 octobre 2023, le nouveau Centre européen de sciences quantiques (CESQ) à Strasbourg. Les activités de recherche du CESQ sont axées sur les sciences quantiques expérimentales, théoriques et appliquées dans les domaines de la physique quantique, de la chimie, des matériaux, de la photonique et de l’informatique.
L’objectif de ce nouveau centre est d’accélérer la découverte de nouveaux composés et matériaux quantiques, le développement du domaine de l’information quantique basé sur des qubits atomiques et moléculaires et de nouveaux algorithmes, ainsi que la conception de procédés chimiques plus efficace et plus respectueux de l’environnement. Partie intégrante de la stratégie d’« Initiative d’excellence » de l’Université de Strasbourg qui vise à améliorer la visibilité et l’attractivité de la recherche et de l’enseignement, le CESQ, qui est rattaché à l’Institut de science et d’ingénierie supramoléculaires – ISIS(CNRS/Unistra), est un nouvel outil majeur de recherche, de coopération internationale (notamment dans à travers le partenariat avec l’Institut de technologie de Karlsruhe (KIT) dans le cadre d’EUCOR – Le campus européen) et d’innovation avec à la clé, la promesse de nouvelles technologies de pointe aux potentiels extraordinaires qui bouleverseront la société de demain.
La recherche en physique quantique
Un monde nouveau, celui de la physique quantique, est en pleine émancipation. Il commence à dévoiler ses propriétés et ouvre la voie à de nouvelles technologies : stockage d’informations, transmission d’informations (médecine, télécommunication, gestion des ressources). De nombreux projets de recherche, de formation et des nouveaux outils se déploient à l’Université de Strasbourg, un plan quantique a également été lancé à l’échelle nationale en janvier 2021.
Qu’entend-on par sciences quantiques ? Quelles sont ces nouvelles technologies quantiques ? Quelle est la nature de cette révolution en cours ? Tout au long de l’histoire, la nature de la lumière a fait débat. Est-elle une onde ou faite de particules ? Au début du XXe siècle, une série d’expériences met en évidence qu’elle est les deux à la fois. Cette découverte appelée dualité onde-corpuscule marque une rupture : c’est la naissance de la physique quantique.
Détection de feux de forêt
Le drone en dernier recours dans la détection précoce des départs de feux de forêt
Publié le 24 octobre 2023
Le consortium GOS-STK 4 FIRE propose une nouvelle solution de détection précoce des départs de feux de forêt. Elle se base sur la combinaison de plusieurs données (météorologiques, métier et historique) pour aboutir à une modélisation prédictive évaluant les conditions propices à l'apparition des feux.
La solution GOS-STK 4 FIRE (Global Operational Surveillance-Solutions & Tool Kit) proposée par le groupement mené par Telespazio France a pour objectif d’apporter de nouveaux moyens en combinaison de l’expertise humaine. Cette palette d’outils génère des informations plus précises et plus rapides pour de meilleures décisions sur la gestion des feux de forêts. Grâce à la fusion d’algorithmes basés sur de l’intelligence artificielle et différents vecteurs d’acquisitions de données, cette solution repose sur trois piliers pour améliorer significativement les capacités de détection précoce et de suivi des feux de forêts.
Il s’agit d’abord d’une surveillance continue des zones forestières. Ensuite d’une détection régulière de signes précurseurs de feux de forêts. Et en troisième et dernier lieu, d’une levée de doute et une surveillance de zones à risque spécifiques. C’est à ce niveau qu’interviennent les drones équipés de caméras infrarouges ou visibles. Leur mission est de détecter les départs de feux automatiquement avec des algorithmes embarqués. Ils sont déployés pour permettre des levées de doutes.
Ces drones automatisés peuvent être déployés à la demande, sous contrôle humain, depuis les zones d’intervention temporaires ou depuis des postes de surveillance permanente de certaines zones à risque grâce à des solutions « Drone-In-A-Box » leur servant d’abris et de points de rechargement.
Lire la suite : https://www.aerobuzz.fr/breves-aviation-generale/le-drone-en-dernier-recours-dans-la-detection-precoce-des-departs-de-feux-de-foret/
THALES
Thales alenia space dirige au luxembourg une initiative visant à valider un concept de jumeau numérique de prédiction d’inondation
thalesgroup.com - Communiqué
Publié le 23 octobre 2023
Pour mieux surveiller et anticiper les phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes induits par les interactions entre l’activité humaine et les forces naturelles
Luxembourg, le 23 octobre 2023 - Dans le contexte de l’ambitieuse initiative Destination Earth (DestinE) de l’Union européenne, l’Agence spatiale luxembourgeoise (LSA) soutient depuis le début de l’année 2023 Thales Alenia Space (société conjointe entre Thales (67 %) et Leonardo (33 %)) et ses Partenaires, le Luxembourg Institute of Sciences and Technologies (LIST) et PricewaterhouseCoopers Luxembourg (PwC), dans leur initiative visant à valider un concept de jumeau numérique de prédiction d’inondation. Ce projet est financé par le Gouvernement du Luxembourg, par le biais d’un contrat de l’Agence spatiale européenne (ESA) au profit du Programme spatial national luxembourgeois LuxIMPULSE.
Grâce à un ensemble innovant de modélisations du système terrestre, de sources de données et de technologies, des jumeaux numériques sont actuellement développés dans le but de permettre à une grande variété d’utilisateurs d’étudier les effets du changement climatique sur les différentes composantes du système terrestre, et d’évaluer les stratégies possibles d’adaptation et d’atténuation. Plusieurs initiatives institutionnelles structurantes dans ce domaine existent en Europe, telles que Destination Earth, financée par la Commission européenne, ou Digital Twin Earth (DTE) de l’ESA, financée par un grand nombre de ses états membres. Le but ultime de ces initiatives consiste à créer un modèle numérique de la Terre qui servira à surveiller les effets de l’activité naturelle et humaine sur notre planète, anticiper les phénomènes extrêmes et adapter en conséquence les politiques climatiques. L’initiative nationale menée par Thales Alenia Space au Luxembourg pourrait in fine contribuer à cet objectif en intégrant une nouvelle composante régionale au programme DTE de prédiction des inondations.
Le prototype validé du jumeau numérique de la Terre sera présenté à la communauté afin de recueillir les impressions, débattre collectivement de son intérêt pour les différents besoins et évoquer les façons de le faire évoluer.
Des inondations ont récemment provoqué d’importants dégâts au Luxembourg. Grâce à cette validation de concept, le Centre d’excellence numérique de Thales Alenia Space au Luxembourg et ses partenaires entendent démontrer les avantages d’un jumeau numérique de la Terre pour mieux prévoir et estimer l’impact des inondations, et prendre les mesures préventives qui s’imposent.
Depuis sa création en septembre 2021, le site luxembourgeois de Thales Alenia Space se concentre sur l’élaboration de solutions numériques d’avant-garde pour tous les domaines spatiaux : télécommunications, observation, navigation et exploration. Il s’appuie sur les technologies du big data, de l’intelligence artificielle et de la cybersécurité pour relever les défis de systèmes satellitaires complexes, tout en recherchant l’excellence en termes d’expérience utilisateur.
« Nous sommes fiers de diriger l’initiative Flooding Digital Twin Earth, qui cadre parfaitement avec notre devise ‘Space for life’ », a déclaré étienne Barritault, Directeur général de Thales Alenia Space au Luxembourg.
Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/espace/press_release/thales-alenia-space-dirige-luxembourg-une-initiative-visant-valider