Revue de presse ADCET N°248 du 22 Janvier 2024

Mobilité

Témoignages D’utilisateurs : Comment Les Bornes De Recharge À Nantes Transforment Le Quotidien

tesla-mag.com - Par Mrina Auvaze

Publié le 16 janvier 2024

La transition vers la mobilité électrique à Nantes est un phénomène en plein essor, soutenu par l’expansion du réseau de bornes de recharge. Cependant, l’expérience des utilisateurs révèle des aspects variés, allant de la commodité à la complexité, en partie due aux coûts de recharge.

Commodité Et Accessibilité Des Bornes À Nantes

À Nantes, les conducteurs de véhicules électriques bénéficient d’une variété de bornes de recharge. Jean, qui utilise régulièrement les bornes EFFIA à la Gare de Nantes Sud, apprécie la disponibilité de plusieurs points de charge. « Avec 14 bornes, il y a toujours une place disponible », dit-il.

Coûts De Recharge À Nantes : Une Préoccupation Majeure

Selon les informations de Beev.co, en Pays de la Loire, un tarif régional a été établi à 0,20 €/kWh pour une borne standard et 0,30 €/kWh pour une borne rapide. Cependant, ces tarifs varient selon les opérateurs. Par exemple, Ionity facture 0,39 € le kWh pour les bornes de 50 kW et 0,69 € le kWh pour les bornes de 350 kW. Fastned, Electra, Allego, et Total proposent également des tarifs variés allant de 0,49 € à 0,69 € le kWh, selon la puissance de la borne.

Chargez Pour Deux Fois Moins Cher Depuis Chez Vous

Lire la suite : https://www.tesla-mag.com/temoignages-dutilisateurs-comment-les-bornes-de-recharge-a-nantes-transforment-le-quotidien/

•••

« Nous voulons contribuer à l’essor d’un “choc d’offre de transport public” »

sncf.com - Communiqué

Publié le 18 janvier 2024

En pointe sur les véhicules autonomes, Keolis développe des solutions toujours plus performantes pour répondre aux besoins de mobilité. Quelles expérimentations sont menées ? Quels sont les enjeux de la mobilité autonome ? Comment la faire accepter ? Éric Callé, Directeur Innovation & Industrialisation, nous répond.

Où en est la mobilité autonome chez Keolis ?

Quand nous avons lancé des expérimentations il y a quelques années, le véhicule autonome était considéré comme une technologie disruptive, devant être explorée dans différents cas d’usage. Ce que nous avons fait avec des navettes de faible capacité.

Et aujourd’hui ?

Nous nous focalisons surtout sur la possibilité de desservir facilement des zones moins denses, périurbaines, rurales, ou encore des cœurs de villes : des lieux où la demande de transport public n’est pas massive, mais où il y a néanmoins des besoins de déplacement. Au bout du compte, il s’agit d’augmenter la part des transports collectifs grâce à la mobilité autonome, en complétant l’offre de transport pour un coût global compétitif, par exemple en fin de soirée ou aux heures creuses.

Dans quelles villes ?

Entre 2018 et 2020, nous avons mis en place une solution de transport rural à Waterloo, en Belgique, et dans le centre-ville de Nevers, au moment des courses pour les fêtes de fin d’année. En 2021, un service a été lancé à Saint-Quentin-en-Yvelines pour desservir les quartiers d'affaires, avec des navettes circulant entre la gare RER et les bureaux. Sur le fond, nous voulons contribuer à l’essor d’un « choc d’offre de transport public ». Pour cela, nous travaillons sur l'automatisation de véhicules de plus grande taille et la progression sur les performances des services.

Votre projet de minibus autonomes, par exemple ?

Lire la suite : https://www.sncf.com/fr/groupe/profil-et-chiffres-cles/qui-sommes-nous/keolis/moblite-autonome

•••

Alexandre Magny prendra la direction du Gart

acte-environnement.com - Par Nadia Gorbatko

publié le 19 janvier 2024

Adjoint de Guy Le Bras à la direction générale du Groupement des autorités responsables de transport (Gart), Alexandre Magny va lui succéder en juin prochain.

Déjà directeur général adjoint du Groupement des autorités responsables de transport (Gart) depuis 2021, Alexandre Magny a été choisi par le conseil d'administration de l'association pour en devenir son directeur général à partir du 1er juin 2024. Il succèdera ainsi à Guy Le Bras, qui fait valoir ses droits à la retraite. Il avait rejoint le Gart en 2002 en tant que directeur administratif et financier, après avoir occupé la fonction de chef de cabinet du président de la communauté d'agglomération dijonnaise. En 2010, il avait été nommé secrétaire général de ce groupement de collectivités.

Âgé de 51 ans, diplômé d'une licence de droit public et d'une maîtrise de droit des affaires, Alexandre Magny a débuté sa carrière professionnelle au sein du conseil régional de Bourgogne, en 1997, comme chargé d'études sur le contrat de plan État-Région. Au sein du Gart, qui fédère 221 autorités organisatrices de la mobilité (AOM), il aura de nombreux dossiers à défendre, comme celui du financement des futurs services express régionaux métropolitains prévus par la loi Serm, et plus généralement de la mobilité locale intermodale. Il devra aussi accompagner les collectivité concernées dans la mise en place de l'expérimentation du « titre unique » ainsi que dans la transition de leurs flottes d'autobus urbains vers une mobilité à émissions nulles prévue par l'Union européenne.

Lire la suite : https://www.actu-environnement.com/ae/news/nomination-Alexandre-Magny-GART-43313.php4

•••

La carte Korrigo se déploie auprès des scolaires

letelegramme.fr

Publié le 19 janvier 2024

La Région Bretagne déploie la carte KorriGo auprès des scolaires empruntant chaque jour son réseau de transport BreizhGo car et TER. Utilisable dès le 22 janvier prochain, la carte KorriGo vise à simplifier la vie des Bretons en proposant un support unique permettant de charger les titres de transport de onze réseaux bretons et d’accéder à des services dans certaines villes. Gratuite et valable 7 ans, elle pourra accompagner les enfants utilisateurs tout au long de leur scolarité.

Les cars internes à l’agglomération de Carhaix (lignes n°19 et 20) ne sont pas concernés par ces nouvelles dispositions. Pour être en règle lors de ses trajets vers son établissement scolaire, les élèves devront obligatoirement valider leur carte KorriGo à la montée dans tous les cars BreizhGo équipés de valideurs. En cas de difficulté d’usage de la carte KorriGo ou pour toute autre question, les personnes concernées sont invitées à consulter le site internet breizhgo.bzh où sont regroupées les questions les plus fréquemment posées. Il est aussi possible de contacter un de leurs conseillers au 02 99 300 300 (de 8 h à 20 h, du lundi au samedi, prix d’un appel local).

Lire la suite : https://www.letelegramme.fr/finistere/carhaix-29270/la-carte-korrigo-se-deploie-aupres-des-scolaires-6507965.php

Services Publics

Services publics : Lancement d’une expérimentation de l’intelligence artificielle générative

express.fr - Par SVP

Publié le 18 janvier 2024

Le 5 octobre 2023, Stanislas Guerini a lancé une expérimentation de l’intelligence artificielle générative au sein des services publics. Le ministre a présenté sa stratégie pour anticiper et accompagner le déploiement de l’intelligence artificielle dans la fonction publique.

Quelles modalités d’expérimentation ?

Afin d’en mesurer les conséquences concrètes, 1000 agents volontaires vont être équipés d’un outil utilisant l’intelligence artificielle pour les accompagner dans la rédaction des réponses en ligne aux avis et commentaires des usagers, lors de leurs démarches en ligne. Les agents superviseront et modifieront la réponse avant de l’envoyer à l’usager. Les données sont totalement anonymisées, la confidentialité est ainsi complètement préservée pour l’usager.

Ces outils doivent être mis au service des agents pour leur permettre d’être plus efficaces sur certaines tâches afin de gagner du temps et ainsi renforcer le contact humain entre les agents de services publics et les Français.

Cette expérimentation, menée par la Direction Interministérielle de la Transformation Publique (DITP) et la Direction Interministérielle du Numérique (DINUM), sera élargie, d’ici la fin de l’année, aux agents des maisons France services dans leur accompagnement des usagers au guichet.

Lire la suite : https://www.lexpress.fr/partenaires/svp/services-publics-lancement-dune-experimentation-de-lintelligence-artificielle-generative-3BGL4UCNSVA4HFZET56PHSEKTM/

Télécommunications

Orange lance son offre Satellite

newsroom.orange.com - Communiqué

Publié le 16 novembre 2024

Télécharger le kit presse

Orange étend sa gamme de solutions de connectivité au Très Haut Débit. La nouvelle offre Satellite Orange lancée ce 16 novembre 2023 permet aux clients grand public en France Métropolitaine de bénéficier du Très Haut Débit, quel que soit l’endroit où ils se trouvent, pour 49,99€ par mois.

Le Très Haut Débit partout et pour tous en France 

Orange élargit sa gamme d’offres de connectivité et intègre désormais le satellite dans son mix technologique, en plus de la fibre, l’ADSL, 4G Home et 5G Home. Cette nouvelle offre Satellite Orange, s’adresse tout particulièrement aux clients non-éligibles à la fibre et à ceux disposant d’un faible débit ADSL. Elle est commercialisée dans les canaux de distribution Orange et opérée par Nordnet, une société du Groupe spécialiste français de l’Internet par satellite depuis 15 ans. 

Pour 49,99€ par mois (premier mois offert), les clients de cette offre satellite pourront profiter du Très Haut Débit en illimité grâce à une connexion allant jusqu’à 200Mbits/s en descendant et 15Mbits/s en montant [1]. Cette offre ne nécessite aucun changement de numéro de téléphone et intègre des appels illimités vers les fixes de France métropolitaine et 50 autres destinations [2] et vers les mobiles de France métropolitaine et 8 autres destinations. 

Après la souscription, les clients recevront un Kit Satellite à installer en autonomie ou en faisant appel à un réseau de partenaires spécialisés dans l’installation. Le Kit Satellite est disponible à l’achat pour 299€ ou à la location pour 8€/mois. L’option pose du kit est facturée 299€ avec une garantie d’un an.

Cette offre entre dans le dispositif d’accompagnement de l’Etat pour la « Cohésion Numérique des Territoires » et répond à l’objectif du Gouvernement de garantir un accès au Très Haut Débit pour tous à horizon 2025. Les foyers ne bénéficiant pas d’un bon haut débit filaire peuvent bénéficier d’une subvention permettant d’accéder à une meilleure connexion via une technologie sans fil.  Dans le cadre de l’offre Satellite Orange, l’achat ou la pose du matériel peuvent donc être pris en charge, sous réserve d’éligibilité au dispositif « Cohésion Numérique des Territoires ».

Une offre qui s’appuie sur l’expertise de l’industrie spatiale Française et Européenne

Lire la suite : https://newsroom.orange.com/orange-lance-son-offre-satellite/  

Intelligence artificielle

L’impact de l’IA: 3 Belges sur 4 s’attendent à de profonds changements dans leur vie quotidienne

datanews.levif.be - © MvdV/AI, Michel van der Ven

Rédacteur chez Data News.hier à 09:28Mise à jour le: 09:34Source : Data News

Près de trois Belges sur quatre (74 pour cent) voient leur vie quotidienne complètement changer d’ici cinq ans en raison de l’influence croissante de l’intelligence artificielle (IA) dans notre société. Voilà ce qui ressort clairement d’une étude mondiale réalisée par Ipsos pour le compte de Google.

L’IA est désormais omniprésente. Cela n’a pas échappé non plus aux Belges: 76 pour cent de nos compatriotes connaissent déjà l’IA, et 62 pour cent souhaitent en savoir plus. Les personnes interrogées s’attendent principalement à ce que l’intelligence artificielle ait un impact sur la façon dont nous identifions et traitons les maladies (59 pour cent), dont nous accédons à l’information (53 pour cent) et dont nous apprenons de nouvelles choses (52 pour cent).

La majorité se dit satisfaite de ces perspectives. C’est ainsi que 57 pour cent des Belges croient que l’IA permettra d’établir des diagnostics médicaux plus précis. Près de la moitié (46 pour cent) pensent que la technologie aura un impact positif sur notre processus d’apprentissage et contribuera à une meilleure compréhension de sujets complexes (48 pour cent).

Avantages économiques

Quelque trois quarts des Belges estiment que les grandes entreprises tireront le plus profit de l’IA, suivies par les particuliers fortunés (67 pour cent) et les gouvernements (65 pour cent). En outre, près de neuf personnes interrogées sur dix (88 pour cent) s’attendent à ce que l’intelligence artificielle influence leur travail ou le secteur dans lequel elles travaillent. Dans ce groupe, près de la moitié pense que la mise en œuvre de l’IA leur permettra de travailler plus rapidement et plus efficacement.

Lire la suite : https://datanews.levif.be/actualite/belgique/societe-belgique/limpact-de-lia-3-belges-sur-4-sattendent-a-de-profonds-changements-dans-leur-vie-quotidienne/?cel_hash=4497b9a6108ebf4d986c5210fa75caf86023e9a6&chts=1705511698&utm_source=Newsletter-20240117&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDATANFR 

•••

Bill Gates explique comment l’IA va changer nos vies dans 5 ans

trends.levif.be - Par Vincent Genot

Publié le 15 janvier 2024

Indécrottable technophile, Bill Gates, l’ancien patron et fondateur de Microsoft, estime que l’intelligence artificielle va changer nos vies dans 5 ans.

Dans un entretien accordé à CNN, Bill Gates estime que l’intelligence artificielle (IA) va simplifier nos vies dans plusieurs domaines.

En médecine, par exemple, il souligne en particulier son rôle d’aide aux médecins dans leurs tâches administratives, affirmant que l’IA pouvait les rendre extrêmement efficaces en leur simplifiant ce travail souvent peu apprécié.

Il salue les améliorations apportées à ChatGPT-4 d’OpenAI. Selon lui, dans cette version ChatGPT équivaut à un « assistant polyvalent capable de servir de tuteur, de prodiguer des conseils de santé, d’aider à coder, et de soutenir dans les appels d’assistance technique ». Gates exprime son enthousiasme quant à l’intégration de cette technologie dans des secteurs tels que l’éducation et la médecine, qualifiant cela de « fantastique ».

Réduire certaines des pires inégalités du monde

Pour Gates, l’IA peut aussi réduire certaines des pires inégalités du monde en améliorant l’éducation et en particulier. « Même lorsque la technologie sera au point, elle améliorera – mais ne remplacera jamais – le travail que les élèves et les enseignants effectuent ensemble dans la salle de classe ». Les logiciels pilotés par l’IA promettent cependant de rév

olutionner la manière d’enseigner et d’apprendre. « Ils connaîtront vos centres d’intérêt et votre style d’apprentissage afin d’adapter le contenu à vos besoins. Il mesurera votre compréhension, remarquera lorsque vous vous désintéressez et comprendra à quel type de stimuli vous répondez. »

Lire la suite : https://trends.levif.be/a-la-une/tech-medias/bill-gates-explique-comment-lia-va-changer-nos-vies-dans-5-ans/?cel_hash=4497b9a6108ebf4d986c5210fa75caf86023e9a6&chts=1705527060&utm_source=Newsletter-20240117&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBTECZ 

Internet des Objets

Espace : à quoi va servir la constellation de 25 nanosatellites lancée par l'entreprise toulousaine Kinéis ?

francetvinfo.fr - Par Olivier Emond

Publié le 16 janvier 2024

A partir de juin prochain, ces nanosatellites de télécommunication, dédiés à l’internet des objets permettront notamment d'analyser les informations recueillies par des capteurs placés dans des forêts ou près de cours d'eau et de donner l'alerte en cas d'anomalie.

Avec sa constellation de nanosatellites (30 kilos chacun), Kinéis s'inspire du système de balises Argos au fonctionnement assez simple : vous positionnez un capteur sur un bateau ou un ours polaire et les informations collectées sont envoyés de façon régulière à un utilisateur, via une liaison satellite. C’est ainsi que des scientifiques suivent depuis des décennies des populations d’animaux, mais avec un délai de transmission assez long.

En diminuant ce laps de temps, la nouvelle constellation 100% française va permettre de nouveaux usages en plaçant des capteurs, par exemple en bord de cours d’eau. "On a des capteurs qui peuvent calculer une élévation anormale de l'eau, ce qui déclenche l'alerte, et l'information est remontée tout de suite au satellite et transmise dans la foulée aux autorités", résume Alexandre Tisserand, PDG de l'entreprise toulousaine Kinéis. 

Un coût d'utilisation peu élevé

Lire la suite : https://www.francetvinfo.fr/sciences/espace/espace-a-quoi-va-servir-la-constellation-de-25-nanosatellites-lancee-par-l-entreprise-toulousaine-kineis_6305178.html

Désinformation

Forum de Davos : la désinformation et la cybercriminalité au cœur des préoccupations internationales

actuia.com - par Marie-Claude Benoit

Publié le 17 janvier 2024

Le Forum de Davos s’est ouvert lundi dernier dans un contexte de tensions géopolitiques, mais également d’incertitudes économiques et de réchauffement climatique. Cette année, il y sera beaucoup question de l’IA, de ses opportunités mais également des menaces auxquelles elle peut concourir, notamment la cybercriminalité et la désinformation.

En marge du Sommet de Davos, le Forum Economique Mondial a publié le 10 janvier dernier, un “Rapport sur les risques mondiaux” qui met en garde contre les risques potentiels associés à l’IA, soulignant l’importance d’une réglementation efficace, de la gouvernance mondiale et de la prévention des inégalités numériques.

L’utilisation de l’IA générative est identifiée comme une source de préoccupation, car elle pourrait permettre à des acteurs non étatiques et étatiques de développer des outils potentiellement dangereux pour la sécurité, tels que des logiciels malveillants et des armes biologiques.

Le risque mondial le plus grave prévu au cours des deux prochaines années, dont pourrait tirer parti les acteurs étrangers et nationaux, serait l’utilisation de la mésinformation et de la désinformation pour creuser davantage les divisions sociétales et politiques. Ce mardi, Ursula von der Leyen, a évoqué ce sujet, mais elle a davantage souligné l’opportunité significative apportée par l’IA lorsqu’elle est utilisée de manière responsable.

Le rapport du Forum souligne la nécessité pour les chefs d’entreprise de faire de la cybersécurité une priorité absolue pour l’année à venir. Les répondants des secteurs public et privé ont ainsi placé les cyberattaques à la cinquième place de leurs préoccupations, 39% d’entre eux les classant même parmi les 3 principales appréhensions.

La hausse de la cybercriminalité

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/forum-de-davos-la-desinformation-et-la-cybercriminalite-au-coeur-des-preoccupations-internationales/

•••

Chine Labbé : « en désinformation, le grand changement, c’est l’émergence de l’ia »

ihedn.fr - Communiqué

Publié le 15 janvier 2024

Chine Labbé est rédactrice en chef et vice-présidente de NewsGuard. Fondée en 2018 aux États-Unis, cette start-up opère une surveillance de la désinformation et développe des solutions pour la combattre. Membre du comité relatif à l’honnêteté, à l’indépendance et au pluralisme de l’information et des programmes de Radio France, elle a auparavant travaillé comme reporter pour l’agence de presse Reuters à Paris, ou comme productrice multimédia pour The Economist à New York. Elle est titulaire du double diplôme en journalisme de Sciences Po Paris et de l’université de Columbia à New York.

Quelles sont les évolutions récentes dans le domaine de la désinformation ? constatez-vous une augmentation du phénomène ?

Les campagnes de désinformation s’intensifient et s’accélèrent depuis plusieurs années, en particulier depuis 2020 et la pandémie de COVID-19. Les conflits récents – invasion de l’Ukraine, guerre Israël-Hamas – ont donc inévitablement été marqués par cette accélération.

Sur le fond, rien de nouveau : les campagnes sont parfois étatiques, parfois le fait de colporteurs d’infox isolés, et savoir qui est à l’origine de celles-ci reste très délicat. Elles se déploient sur des sites internet de piètre qualité (souvent connus comme des multirécidivistes de la désinformation), mais aussi sur les réseaux sociaux où un mélange d’utilisateurs convaincus et de bots inauthentiques vont donner corps et viralité aux récits. Sur l’Ukraine, et le conflit Israël-Hamas, une véritable guerre de l’information est en cours.

Côté russe, les médias d’État et des comptes pro-Kremlin continuent de déployer diverses stratégies visant à discréditer le président ukrainien et à saper le soutien occidental à l’Ukraine, tout en exploitant des récits qui peuvent parfois sembler ne présenter aucun intérêt géopolitique pour Moscou, mais qui nourrissent des tensions au sein des démocraties occidentales.

Lire la suite : https://ihedn.fr/2024/01/15/chine-labbe-en-desinformation-le-grand-changement-cest-lemergence-de-lia/

•••

Intelligence artificielle : OpenAI annonce des mesures pour éviter la désinformation politique

franceinfo avec AFP

Publié le 16 janvier 2024

La société star de l'intelligence artificielle refuse que ses programmes, comme ChatGPT ou DALL-E, soient utilisés "pour des campagnes politiques ou militantes".

Empêcher les usages malveillants, en particulier quand la moitié de la population mondiale se rend aux urnes en 2024. La société californienne OpenAI, créatrice de logiciels d'intelligence artificielle générative comme ChatGPT ou DALL-E, a dévoilé un ensemble de mesures pour éviter que ses programmes ne soient utilisés à des fins de désinformation politique, dans un communiqué publié lundi 15 janvier.

"Nous voulons être certains que notre technologie ne sera pas utilisée de manière à porter atteinte" au processus démocratique, explique OpenAI. "Nous sommes toujours en train d'évaluer l'efficacité potentielle de nos outils pour de la persuasion individualisée. Jusqu'à ce que nous en sachions plus, nous ne permettrons pas la création d'applications pour des campagnes politiques ou du lobbying", ajoute OpenAI.

L'entreprise refuse également "la création de chatbots qui font semblant d'être de vraies personnes (comme des candidats) ou des institutions (comme un gouvernement)", ainsi que l'utilisation de ses programmes pour dissuader les gens de voter. ChatGPT va aussi renvoyer plus souvent vers des contenus extérieurs de sources d'information reconnues, pour éviter les "hallucinations", ces faits trompeurs inventés par le logiciel.

Limiter les deepfakes

Lire la suite : https://www.francetvinfo.fr/internet/intelligence-artificielle/intelligence-artificielle-openai-annonce-des-mesures-pour-eviter-que-ses-ia-soient-utilisees-a-des-fins-de-desinformation-politique_6306804.html

•••

Lutter contre les « fake news »

gouvernement.fr

Publié 19 janvier /2024 

Les « fake news », que l’on traduit par infox, polluent Internet et les réseaux sociaux. Diffusées en masse, elles peuvent sérieusement affecter l’exercice de la démocratie.

Les événements survenus dans le monde et sur le territoire français ces dernières années ont provoqué une recrudescence de fausses informations, images et vidéos, diffusées en ligne et détournées pour tromper les internautes.

Un internaute sur deux a vu au moins une infox, une information qu’il juge fausse ou peu fiable, en 2021, selon l’Insee.

Désinformation, mésinformation, mal information

• Désinformation : informations fausses et délibérément créées pour nuire à une personne, un groupe social, une organisation ou un pays.

• Mésinformation : informations fausses mais non créées dans l'intention de nuire.

• Mal information : informations basées sur la réalité, utilisées pour infliger un préjudice à une personne, un groupe social, une organisation ou un pays (sources Unesco).

Lire la suite : https://www.gouvernement.fr/actualite/lutter-contre-les-fake-news 

RGPD

Yahoo écope d’une amende de 10 millions d’euros en France à cause de sa gestion catastrophique des cookies

phonandroide.com - Par Simon Aunai

Publié le 19 janvier 2024

C’est à croire que Yahoo n’a pas eu le mémo du RGPD concernant le consentement des internautes sur les cookies publicitaires. Depuis plusieurs années, la firme ne prend pas en compte le refus des utilisateurs en matière de pistage et se permet même de supprimer quelques fonctionnalités en cas d’opposition. Résultat : une amende de 10 millions d’euros infligée par la CNIL.

Si le monde a quelque peu oublié Yahoo ces dix dernières années, quelques internautes continuent de se rendre sur l’un des nombreux sites de la firme. Or, il semblerait que celle-ci ait encore bien du mal à entrer dans l’ère moderne, notamment en ce qui concerne le RGPD. Bien contrainte, comme n’importe quel site, de demander l’accord des utilisateurs pour les traquer à l’aide de cookies publicitaires, Yahoo s’exécute. Pour ce qui est de respecter leur décision, en revanche, c’est autre chose.

En effet, suite à la réception de 27 plaintes à l’encontre du géant du web, la CNIL a décidé de mener l’enquête sur la gestion des cookies de Yahoo. Le résultat fut assez consternant. Même après avoir expressément refusé les cookies publicitaires, les sites de Yahoo n’hésitent pas à en déposer une bonne vingtaine dans le navigateur de l’internaute. Et ça ne s’arrête pas là : si d’aventure ce dernier venait à retirer lesdits cookies, il se retrouverait privé de plusieurs fonctionnalités des sites.

Lire la suite : https://www.phonandroid.com/yahoo-ecope-dune-amende-de-10-millions-deuros-en-france-a-cause-de-sa-gestion-catastrophique-des-cookies.html

Cybersécurité

Rapport du World Economic Forum

La cybercriminalité et l'IA parmi les principaux risques des années à venir

ictjournal.ch - par Maximilian Schenner et traduction/adaptation ICTjournal

Publié le 16 janvier 2024

Le World Economic Forum a dévoilé son Global Risks Report 2024. Les cyber-attaques et la désinformation générée par l'IA figurent parmi les plus grands risques pour l'année en cours et les années à venir.

L'IA, les cyber-attaques et le dérèglement climatique figurent parmi les plus grands risques pour l'année à venir. C'est ce que révèle le Global Risks Report 2024 du World Economic Forum (WEF). Le rapport a été élaboré en collaboration avec l'assureur Zurich et la société de conseil Marsh McLennan et s'appuie sur les déclarations de 1400 décideurs économiques et politiques.

Deux tiers des personnes interrogées ont cité les phénomènes météorologiques extrêmes comme l'un des cinq risques les plus susceptibles de provoquer une crise majeure sur la planète en 2024. La désinformation et la mauvaise information générées par l'IA pointent en deuxième position (53%). On sait en effet que les chatbots comme ChatGPT ou Bard débitent des informations erronées ou trompeuses. En outre, des générateurs d'images comme Dall-E et des outils de deepfake produisent des images et des vidéos proches de la réalité.

L'intégration de l'IA dans les décisions relatives aux conflits représente également un danger, explique Benjamin Larsen, Lead, Artificial Intelligence and Machine Learning du WEF. Selon lui, il est donc nécessaire de mettre en place des cadres normatifs pour l'utilisation des technologies d'intelligence artificielle, ainsi qu'une diplomatie constructive et une coopération multilatérale.

Les dangers du cyberespace

Si l'on en croit 39% des personnes interrogées par le WEF, les cyber-attaques devraient également représenter un risque considérable cette année. Elles ont été citées le plus souvent en cinquième position. «Les tendances en matière de cybersécurité et de cybercriminalité sont impulsées par les développements technologiques», explique Sean Doyle, Lead, Cybercrime Atlas Initiative au WEF. Selon lui, il est nécessaire de comprendre l'impact immédiat, à moyen et à long terme de ces technologies sur la situation de cybersécurité de chaque organisation. Les nouvelles technologies pourraient apporter des solutions en matière de sécurité. Mais il semblerait qu'elles profiteraient surtout aux entreprises et sociétés les plus avancées et donc déjà les mieux protégées. 

Lire la suite : https://www.ictjournal.ch/etudes/2024-01-16/la-cybercriminalite-et-lia-parmi-les-principaux-risques-des-annees-a-venir

•••

Cybersécurité : Précisions sur Deux Idées Reçues

bulletindescommunes.net - Par Thierry Dulac

Publié le 16 janvier 2024

Labyrinthe de la Cybersécurité est un domaine complexe et en constante évolution. Deux idées reçues y sont particulièrement prégnantes. La première concerne l’approche défensive face à la cybercriminalité. La seconde, le distinguo entre exploitation des vulnérabilités et détection des éléments compromis. Ces idées méritent une analyse approfondie.

Labyrinthe de la Cybersécurité comment Naviguer ?

En cybersécurité, deux idées reçues dominent le débat actuel. La première concerne la persistance de l’approche défensive. La seconde, le distinguo entre exploitation des vulnérabilités et détection des éléments compromis. Ces concepts, bien qu’établis, méritent un examen plus approfondi.

Dans un monde où la cybercriminalité évolue rapidement, il est crucial de réévaluer ces idées. Comprendre ces aspects est essentiel pour renforcer la sécurité informatique. Cela permet d’anticiper et de contrer efficacement les cybermenaces.

La Fable du Bouclier et de l’Aïkidoka

Lire la suite : https://bulletindescommunes.net/labyrinthe-de-la-cybersecurite/

•••

La sécurité des collectivités locales est de plus en plus menacée par la cybercriminalité

express.fr - Par SVP

Publié le 18 janvier 2024

L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a publié un panorama de la menace cyber qui plane sur les collectivités locales.

De nombreuses attaques informatiques ont affecté les collectivités locales

Selon la synthèse sur la menace ciblant les collectivités territoriales publiée par l'ANSSI, de janvier 2022 à juin 2023, 187 incidents cyber ont touché les collectivités territoriales, soit une moyenne de 10 incidents par mois. Ces incidents représentent 17% de l’ensemble des incidents traités par l’ANSSI sur la période.

Depuis janvier 2022, la majorité des incidents (126) affectant les collectivités territoriales recensés par l’ANSSI concernent des communes et/ou des EPCI à fiscalité propre.

La prépondérance des communes et EPCI à fiscalité propre s'explique au vu de leur nombre en France : il existe en effet près de 35 000 communes, 1250 EPCI à fiscalité propre et près de 9000 EPCI sans fiscalité propre en 2023 sur l’ensemble du territoire national. Au cours de la période étudiée, 5 incidents ont affecté des EPCI sans fiscalité propre.

Quels sont les types d'attaques cyber auxquelles sont confrontées les collectivités locales ?

Lire la suite : https://www.lexpress.fr/partenaires/svp/la-securite-des-collectivites-locales-est-de-plus-en-plus-menacee-par-la-cybercriminalite-AKN3RGEZ5NEE7GME4ZCU3EMG7E/

•••

Le ministère de l'Intérieur lance son office de lutte anti-cybercriminalité

challenges.fr - Par David Pargamin

Publié le 19 janvier 2024

Le ministère de l'Intérieur a réorganisé en janvier ses services pour lutter contre la cybercriminalité et mieux répartir les rôles entre policiers et gendarmes.

Nicolas Guidoux a été nommé en janvier directeur de l'Office anti-cybercriminalité (OFAC) rattaché à la Direction nationale de la police judiciaire (DNPJ) à Nanterre.

La police judiciaire fait son choc de simplification. En pleine réforme depuis le mois de décembre, l’institution a été remaniée par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. A la suite d’un décret pris en novembre, la place Beauvau a notamment réorganisé les services en charge de lutter contre la cybercriminalité: il n’y aura plus deux, mais un seul service compétent à Nanterre pour déjouer les cyberattaques pendant les JO de Paris ou passer les menottes aux trafiquants de drogue sur le Darknet.

Le dernier né de la PJ, l'Office anti-cybercriminalité (OFAC), est entré en fonction au mois de janvier. Il a été confié à Nicolas Guidoux, qui sera chargé de centraliser toutes les enquêtes à Nanterre. "Si demain, un rançongiciel frappe en Bretagne ou à Marseille, nous avons des gens prêts à répondre sur le terrain", a-t-il expliqué ce vendredi 19 janvier lors d’une conférence de presse.

"Ubérisation des points de deal"

Installé dans les bureaux de la direction générale de la police nationale (DGPN), le nouvel office remplace la Sous-direction de lutte contre la cybercriminalité (SDLC) et l’Office de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC). Une volonté de la place Beauvau qui a voulu simplifier l’organisation de la maison policière - dont les vitres n’ont pas été remplacées depuis les émeutes qui ont éclaté au mois de juin dernier.

Lire la suite : https://www.challenges.fr/high-tech/le-ministere-de-linterieur-lance-son-office-de-lutte-anti-cybercriminalite_880717