Mobilité
JO : le plan de Paris 2024 pour « anticiper » l'enfer dans les transports
lesechos.fr - Par Marion Kindernans
Publié le 31 janvier 2024
Depuis lundi, une campagne d'affichage incite les Parisiens à envisager des plans B aux transports publics, avec un site dévoilant les prévisions de trafic de l'été ligne par ligne, heure par heure.
Depuis lundi matin, dans les couloirs du métro, et sur les panneaux publicitaires électroniques, s'affiche un nouveau slogan du ministère des Transports. « Anticiper les jeux » incite les Parisiens à organiser leurs déplacements avant la déferlante des 15 millions de visiteurs cet été. Selon nos informations, cette campagne devait être annoncée en grande pompe dans la semaine par le ministre des Transports. En raison du flou sur la reconduction de Clément Beaune à ce poste, elle a donc été lancée en catimini…
Les affiches montrent un trentenaire sur son vélo, une femme en télétravail ou une autre qui vante les mérites du covoiturage. A six mois des Jeux, il s'agit de pousser les habitants de la capitale à… envisager des plans B aux transports publics, en laissant ces derniers au maximum aux étrangers afin de ne pas saturer le réseau. Car le défi des transports est majeur. Si Paris est parvenu à convaincre le CIO de sa capacité à organiser des épreuves intra-muros, c'est en vantant la solidité d'un réseau unique au monde.
Carte interactive
Les Parisiens sont aussi incités à se ruer sur le site internet anticiperlesjeux.fr, accessible depuis lundi. Il propose aux particuliers et aux entreprises de s'organiser dès maintenant, via une panoplie d'infos inédites : carte interactive des impacts sur les routes, prévisions de fréquentations par ligne et par gare (métro, RER, train) heure par heure, kits d'infos à destination des salariés.
Lire la suite : https://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-pme/jo-le-plan-de-paris-2024-pour-anticiper-lenfer-dans-les-transports-2072818
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ELABORATOR: un engagement européen pour la mobilité durable
issy.com - Communiqué
Mis à jour le 2 février 2024
Une soixantaine de représentants d’acteurs publics et privés européens, issus de 14 pays différents, se sont retrouvés pendant deux jours à Issy-les-Moulineaux, les 31 janvier et 1er février, pour travailler ensemble sur les expérimentations à mettre en œuvre dans le cadre du projet Elaborator.
Ce projet, cofinancé par l’Union Européenne, a pour ambition d’accompagner les collectivités locales dans leur transition climatique et d’être un laboratoire au service de la mobilité durable dans les villes européennes.
Le projet ELABORATOR se fixe pour mission de relever plusieurs défis majeurs. Au cœur de ses préoccupations se trouve la question de comment rendre la mobilité urbaine plus inclusive, sûre et économique, tout en contribuant à l’objectif de neutralité carbone des villes d’ici 2050. Les villes, qui représentent une part significative de la consommation énergétique mondiale et des émissions de CO2, jouent un rôle crucial dans cet effort. Le projet envisage les villes comme des laboratoires vivants, où de nouvelles idées et technologies peuvent être testées et développées.
Les expérimentations seront menées dans un certain nombre de villes à travers l’Europe, en commençant par six « villes phares », selon la terminologie de la Commission Européenne, (Milan en Italie ; Copenhague au Danemark ; Helsinki en Finlande ; Issy-les-Moulineaux en France ; Saragosse en Espagne et Trikala en Grèce) et six « villes suiveuses » (Lund en Suède ; Liberec en République Tchèque ; Velenje en Slovénie ; Split en Croatie ; Kruševac en Serbie et Ioannina en Grèce).
Parmi les initiatives phares du projet ELABORATOR, la ville d’Issy-les-Moulineaux se distingue par son engagement en faveur de la sécurité routière. En partenariat avec Colas et IFP Energies Nouvelles, la ville va expérimenter Flowell, une technologie de signalisation routière dynamique conçue pour améliorer la vigilance et encourager des comportements routiers plus sûrs.
L’objectif est de sécuriser les intersections et de réduire les risques d’accidents. Les premières études, réalisées en collaboration avec Urban Radar et l’IFPEN, mettent en avant les zones de forte cohabitation entre différents usagers : bus, voitures, vélos. Elles suggèrent que la mise en place de cette signalisation peut effectivement augmenter la sécurité et diminuer les tensions entre les différents modes de transport.
Le site web du projet ELABORATOR
Lire la suite : https://www.issy.com/actualites/ela-bo-ra-tor-un-en-ga-ge-ment-eu-ro-peen-pour-la-mo-bi-lite-du-rable
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Rencontres de la mobilité intelligente ATEC-ITS France 2024 : le Cerema au cœur de l'écosystème des acteurs
cerema.fr - article Cerema
Publié le 29 janvier 2024
Les Rencontres ATEC-ITS de la mobilité intelligente se sont déroulées les 23 et 24 janvier 2024 à Paris. Réunissant les acteurs de la mobilité et les acteurs académiques, ces rencontres sous le thème "Construire ensemble le futur des mobilités " sont l'occasion d'aborder les nombreuses évolutions et les enjeux de la mobilité de demain tels que la transition écologique, les nouveaux outils, les retours d'expériences sur les innovations en cours...
Les spécialistes du Cerema ont réalisé plus d'une vingtaine d'interventions lors d'ateliers et présentations, sur des sujets tels que la sécurité routière, les leviers d'innovation pour les collectivités, la gestion du trafic, les véhicules intelligents, le développement du covoiturage, le traitement des données de mobilité...
Les 23 et 24 janvier 2024 avaient lieu les Rencontres ATEC-ITS consacrées à la mobilité intelligente. Des spécialistes de la mobilité sont intervenus lors d'ateliers et conférences, pour présenter les travaux en cours et les innovations dans des domaines très variés, allant des leviers techniques pour développer le covoiturage à la gestion et au suivi du trafic, en passant par l'analyse des accidents, le véhicule autonome, les nouveaux services de mobilité, la présentation du Mobility Data Hub...
Ces rencontres, dont les échanges ont été riches, ont aussi permis aux équipes du Cerema de rencontrer les acteurs de l'écosystème français de la mobilité intelligente.
Sécurité routière
Réduire les accidents de la route grâce à un outil de détection de virages dangereux
Lire la suite : https://www.cerema.fr/fr/actualites/rencontres-mobilite-intelligente-atec-its-france-2024-cerema
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Le système anémobarométrique de Thales va assurer la fluidité et la sûreté des vols de l’aéronef eTOLl d’EVEve AIR MOBILITY
thalesgrouop.com - Communiqué
Publié le 29 janvier 2024
- • Le partenariat stratégique entre Thales et Eve entre dans une nouvelle phase avec le choix du système anémobarométrique de Thales pour équiper l’avion électrique VTOL (Vertical Take Off and Landing) de la société brésilienne Eve.
- • Capitalisant sur plus de vingt ans d’expérience et sur plusieurs millions d’heures de vol à bord de différents types d’aéronefs à voilure fixe et tournante, la solution développée par Thales a été spécialement adaptée aux besoins des engins eVTOL.
- • Permettant aux pilotes et aux systèmes embarqués de disposer d’informations critiques à haute intégrité (vitesse, airflow et altitude), la solution Thales sera synonyme de vols fluides, efficients et respectueux de l’environnement.
La société Eve Air Mobility a opté pour la centrale anémobarométrique développée par Thales pour équiper son futur VTOL électrique. Les pilotes et les systèmes embarqués disposeront ainsi d’informations critiques – vitesse, airflow et altitude, entre autres –, pour assurer la sûreté et l’efficacité des vols, quelles que soient les conditions météorologiques.
La mobilité aérienne urbaine basée sur la propulsion électrique trouve aujourd’hui sa place en répondant au double défi que pose la congestion du trafic et la nécessaire réduction de l’impact environnemental du transport en zone urbaine. Tout-électrique, l’aéronef VTOL de la société Eve a d’ores et déjà séduit le marché, comme en attestent des lettres d’intention de commande portant sur plus de 2 800 unités.
Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/aeronautique/press_release/le-systeme-anemobarometrique-thales-va-assurer-fluidite-et-surete
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Amener le transport public au plus près des citoyens
journaldunet.com - Chronique de Thibault Écuyer-Weber, Padam Mobility
80% des habitants des zones rurales dépendent de la voiture, et peu d'alternatives s'offrent à eux. Un phénomène qui engendre une précarité-mobilité pour 13,3 millions Français.
Pour conduire les enfants à l’école ou faire les courses, la voiture reste le moyen de transport privilégié. Or, nombreux sont ceux qui ont de moins en moins les moyens d’être véhiculés.
Les territoires ruraux à la quête d’une alternative à la voiture
Face à ce défi majeur, le gouvernement a entrepris plusieurs initiatives, dont le plan covoiturage du quotidien, doté de 150 millions d’euros, et le Fonds Vert Axe 3, qui injecte 90 millions d'euros sur trois ans pour soutenir le développement des mobilités durables en zones rurales. Ce dernier vise à accompagner les autorités organisatrices de la mobilité locale dans la mise en place d'une offre de transport durable, innovante et solidaire.
Plusieurs initiatives législatives, à l’instar de la loi LOM, ont pour vocation de se confronter à la question du droit à la mobilité pour tous en zones rurales. En effet, les enjeux sont multiples, touchant à la fois le social, l'économique et l'environnemental. Bien que certaines initiatives aient émergé, l'alternative à la voiture en milieu rural demeure insuffisante, voire inexistante. Les infrastructures de transport actuelles, conçues principalement pour les grandes villes, ne répondent pas aux besoins des campagnes, laissant près de 80 % du territoire français sans solution pour les transports quotidiens.
Une solution à faible coût : le Transport à la Demande
Lire la suite : https://www.journaldunet.com/mobilites/1527929-amener-le-transport-public-au-plus-pres-des-citoyens/
Big Data
Quantique : il est temps pour les entreprises de se préparer à cette révolution
journaldunet.com - Chronique de Jan Goets
La commercialisation des ordinateurs quantiques pourrait avoir un véritable impact sur notre société, de par l'innovation de rupture qu'ils pourraient permettre.
L'informatique quantique représente une nouvelle phase d’évolution technologique. La commercialisation de ces ordinateurs d’un genre nouveau pourrait avoir un véritable impact sur notre société, de par l’innovation de rupture qu’ils pourraient permettre. Les entreprises doivent s’y préparer pour ne pas passer à côtés des opportunités à venir.
Bien que les technologies quantiques soient encore émergentes, elles présentent un potentiel de disruption important pour de nombreux secteurs d'activité, tant publics que privés. Les premiers à l'adopter devraient même être capables de créer de nouveaux modèles d'entreprise. Toutefois, celles qui ne s’y intéressent pas ou le feront trop tard courent un réel risque quant à leur prospérité.
Vers l’ère de l’avantage quantique
L’importance de la technologie quantique ne peut plus être ignorée. En quelques mots, elle permettra d’effectuer des tâches extrêmement complexes en quelques minutes, alors qu’il faudrait des milliers, voire des millions d’années pour les mener à bien avec des ordinateurs traditionnels. Cela signifie que les unités quantiques fourniront des réponses que nous n’obtiendrions jamais avec même les plus grands supercalculateurs.
Cette technologie apportera donc des gains d’efficacité sans précédent, que ce soit à la recherche pharmaceutique et chimique, au captage du dioxyde de carbone, ou à l’optimisation des réseaux énergétiques et des itinéraires routiers. Elle fera également progresser le machine learning et la cybersécurité. Nous approchons aujourd’hui de cette étape historique de concrétisation, que l’on appelle « l’avantage quantique ».
Faire partie des pionniers de l’adoption du quantique
Lire la suite : https://www.journaldunet.com/big-data/1527769-quantique-il-est-temps-pour-les-entreprises-de-se-preparer-a-cette-revolution/
Systèmes de paiement
Mais au fait, avec quoi paient les Français aujourd'hui ?
boursorama.com - Information fournie par BOURSOBANK•
Publié le 30 janvier 2024
Même si les Français trouvent dans les espèces une solution de paiement rassurante qui reste relativement stable, l'innovation s'invite pour de bon dans les moyens de paiement scripturaux, avec toujours plus de transactions dématérialisées et instantanées au quotidien, attestant un changement profond des usages bancaires. Voici un décryptage des paiements observés dans l'Hexagone, sur la base de l'étude de la Banque de France publiée en décembre 2023 et de la dernière publication de l'observatoire de la sécurité des moyens de paiement sur le 1er semestre 2023 (1).
Où en sont les paiements scripturaux en France ?
Les paiements scripturaux comprennent : la carte bancaire, le prélèvement, le virement, la monnaie électronique et le chèque. La France se place au 1er rang des pays européens en matière de paiements scripturaux (avec 20% du total), ce qui révèle son avant-gardisme sur le plan des modes de règlements dématérialisés et non fiduciaires.
Son système bancaire plutôt bien outillé et moderne a permis aux utilisateurs de profiter assez tôt d'avancées technologiques au service de transactions rapides, faciles et fiables.
La tendance en France au 1er semestre 2023 : le nombre de transactions scripturales est en hausse de 8% par rapport au S1 2022, selon Denis Beau, premier sous-gouverneur de la Banque de France.
En volume, la carte bancaire est la reine des moyens de paiements en France
L'essor du paiement sans contact et du paiement mobile soutient la croissance de la carte bancaire en nombre d'opérations. Dans les paiements scripturaux en France (chez les particuliers et la clientèle professionnelle et institutionnelle), la carte pesait déjà 62% du total en 2022.
Pour quelles raisons le paiement sans contact connaît-il un tel succès ?
Intelligence artificielle
Intelligence artificielle : droits d'auteur, contrôle humain... l'AI act reçoit le feu vert de l'Union européenne, mais que contient-elle ?
ladepeche.fr - Par H.R avec ADP
Publié le 03 Février 2024
Les États de l'Union européenne ont approuvé à l'unanimité une législation pour réguler l'intelligence artificielle (IA). Elle vise à protéger les droits d'auteur et à encadrer des systèmes d'IA interagissant avec des humains. C'est une première mondiale.
Les États membres de l'Union européenne ont approuvé à l'unanimité ce vendredi 2 février une législation inédite, l'AI act, pour réguler l'intelligence artificielle après d'intenses négociations sur l'équilibre entre innovation et sécurité.
L'apparition de l'IA ChatGPT, fin 2022, capable de rédiger des dissertations, poèmes ou traductions en quelques secondes, avait accéléré les discussions au niveau européen sur une législation des intelligences artificielles.
A lire aussi : Intelligence artificielle : plus d'un tiers des Français pense que l'IA dominera un jour l'humanité
Si des règles visant l'IA existent par exemple en Chine, le cadre juridique européen se distingue par son ampleur. Le commissaire européen Thierry Breton, chargé du dossier, a salué une réglementation "historique, une première mondiale". Le Parlement européen doit encore entériner définitivement au printemps le compromis final, qui ne peut plus être modifié.
Protection du droit d'auteur
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Comment Bruxelles veut aider les start-up et PME à s'emparer de l'intelligence artificielle
usine-digitale.fr - Par Célia Séramour
Publié le 24 janvier 2024
L'Europe sera-t-elle capable de rivaliser avec les Etats-Unis ou la Chine en matière de développement de solutions d'intelligence artificielle ? Elle tente en tout cas de s'en donner les moyens. Un ensemble de mesures ont été annoncées, incluant la création "d'usines d'IA", la mise à disposition de supercalculateurs ou encore la sollicitation d'investissements privés.
L'intelligence artificielle est au cœur des discussions à Bruxelles cette semaine. "Aujourd'hui, nous adoptons un ensemble de mesures pour stimuler l'innovation dans l'IA", affirme Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive chargée d'une Europe adaptée à l'ère numérique, sur X. Hier, une version non officielle du texte de l'AI Act – compromis entre le Parlement européen et du Conseil – a fuité dans la presse.
Dans le prolongement de cet accord, la Commission européenne vient de lancer un ensemble de mesures visant à soutenir les start-up et les PME européennes dans le développement de technologies d'intelligence artificielle dignes de confiance, qui respectent les valeurs et les règles de l'UE. La première des initiatives porte sur la décision d'établir un bureau de l'IA au sein de la Commission, qui assurera le développement et la coordination de la politique de l'IA au niveau européen, et supervisera la mise en œuvre et l'application de l'AI Act.
Des "usines d'IA" pour démocratiser les usages de cette technologie
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Déni de service, shadow IT, IA : le Cesin diagnostique les défis des RSSI
lemondeinformatique.fr - Par Jacques Cheminat
Publié le 29 Janvier 2024
Chaque année, le Cesin prend le pouls de ses adhérents sur la cybersécurité sur l'année écoulée. Parmi les faits saillants, le club observe une stabilité des attaques réussies. Peut-être le fruit d'une maturité sur l'outillage comme le MFA ou l'EDR. Reste que des inquiétudes demeurent sur la résurgence du déni de service et du shadow IT surtout à l'heure de l'IA.
« La menace est toujours croissante, mais le répondant s’organise », indique Mylène Jarossay, présidente du Cesin à l’occasion de la présentation du 9ème baromètre sur la cybersécurité des entreprises françaises. Un peu plus de 450 d’entres elles ont donc répondu aux questions et donnent un panorama des défis adressés en 2023. Plusieurs enseignements sont à observer dans cette étude.
En premier lieu, le club constate une certaine stabilité sur les attaques réussies (ayant un impact significatif) où 49% des sondés ont constaté au moins une cyberattaque. C’est un peu plus qu’en 2022, mais 66% jugent stables ces campagnes par rapport à l’année précédente. Ces chiffres sont à mettre en parallèle avec l’indice de confiance dans les offres de cybersécurité (89%). « Les entreprises ont considéré que les solutions ont joué leur rôle et ont réussi à arrêter des attaques », glisse Alain Bouillé, délégué général du Cesin.
Déni de service en forte hausse et l’exposition des données fait son entrée
Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-deni-de-service-shadow-it-ia-le-cesin-diagnostique-les-defis-des-rssi-92809.html
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Ne dites rien d’intime à ChatGPT ! Vos discussions finissent sur Dark Web
lebigdata.fr - Par Nirina.R
Publié le 31 janvier 2024
Gardez vos secrets pour vous, loin de ChatGPT ! Surprenant, non ? Et pourtant, cette précaution n’est pas vaine… Les conversations que vous pensez banales et sans conséquence avec ChatGPT pourraient, en réalité, se frayer un chemin jusqu’aux abysses du Dark Web.
Les chercheurs de Kaspersky ont recensé près de 3 000 publications sur le Dark Web. Celles-ci concernent l’utilisation illégale de ChatGPT et d’autres modèles de langage avancés. En réalité, ces discussions ne se limitent pas à des échanges anodins, elles englobent des menaces de cybersécurité telles que FraudGPT et les chatbots malveillants. Le Dark Web, connu pour être un repaire de cybercriminels, connaît ainsi un pic d’activité. Notamment en mars 2023, marquant ainsi un sommet dans l’intérêt pour ces pratiques illicites.
La monétisation des comptes ChatGPT sur le Dark Web
Parallèlement, de manière tout aussi inquiétante, le phénomène des comptes ChatGPT volés prend de l’ampleur. En effet, cela alimente un marché noir florissant sur le Dark Web. Pas moins de 3 000 annonces dédiées à la vente de ces comptes ont été recensées. Ainsi, cela illustre un intérêt marqué pour ces données dérobées.
Lire la suite : https://www.lebigdata.fr/discussions-chatgpt-sur-dark-web
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IA générale : «A l’heure actuelle, on ne parvient pas à faire une intelligence autonome»
liberation.fr - Par Elise Viniacourt
Publié le 21 janvier 2024
Intelligence artificielle : de la fascination à l'inquiétude
OpenAI, Google ou Meta cette semaine… Toutes les grandes entreprises technologiques assurent se lancer à corps perdu en quête de l’«intelligence artificielle générale». Un graal ancestral, marketing mais difficilement atteignable rapidement, selon le chercheur Pierre-Carl Langlais.
Depuis des mois, elle est attendue comme le messie. Stimule les cerveaux de la Silicon Valley. Et excite l’imaginaire des amoureux de science-fiction : l’intelligence artificielle générale (IAG). Sam Altman, le PDG d’OpenAI, la société à l’origine de ChatGPT, prédit son arrivée dans «un avenir raisonnablement proche». Google met le paquet pour s’en saisir en premier. Jeudi 18 janvier, Meta a à son tour officialisé son entrée dans la compétition. Une interrogation au milieu de cette course reste toutefois en suspens : mais qu’est-ce que l’IAG ?
Certains évoquent une intelligence équivalente à la nôtre. D’autres la considèrent comme supérieure. Interrogé par The Verge, même Mark Zuckerberg botte en touche : «Je n’ai pas de définition concise en une seule phrase.» Auprès de Libé, Pierre-Carl Langlais, chercheur en humanités numériques et en data science chez opsci.ai, se frotte à cette question épineuse et souligne à quel point les spécialistes de l’IA s’y piquent.
Concrètement, qu’est-ce que l’«intelligence artificielle générale» ?
Ce concept est très vieux et remonte aux années 40. Les gens n’en ont pas forcément conscience, mais la plupart des outils que l’on utilise en IA sont assez anciens. Le premier article sur les réseaux de neurones artificiels remonte par exemple à 1942. A cette époque, tout le monde était déjà convaincu que l’on allait réussir à mettre sur pied dans les années à venir des algorithmes aussi intelligents que des humains et pourvus d’autonomie. Soit ce que l’on appelle aujourd’hui une IAG. Concrètement, cela veut dire que l’IA pourrait réaliser n’importe quelle tâche sans restriction. Elle pourrait par exemple coder, trouver seule l’origine des bugs et les résoudre. En robotique, un robot nettoyeur de rue serait, en cas d’imprévu, en mesure de s’adapter sans intervention humaine.
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Des chercheurs de Meta présentent un outil de détection du clonage vocal par l'IA
usine-digitale.fr - Par Célia Séramour
Publié le 01 février 2024
Pour lutter contre le nombre croissant de fausses voix générées au moyen de l'intelligence artificielle à des fins malveillantes, une équipe constituée de chercheurs des laboratoires de Kyutai, de l'Inria et de Meta a développé un outil venant apposer un marqueur localisé pour les contenus audios. Ce dernier est capable de détecter par la suite les échantillons produits par l'IA.
Dans le domaine en pleine évolution des modèles de génération de la parole, il existe un besoin pressant de garantir l'authenticité audio contre les risques de clonage de la voix", affirment Robin San Roman, Pierre Fernandez, Hady Elsahar, Alexandre Défossez, Teddy Furon et Tuan Tran, chercheurs au sein de l'Inria, de Kyutai et de FAIR, le laboratoire d'IA de Meta. Ils tentent de répondre en partie à cette problématique en présentant AudioSeal, qu'ils décrivent comme "la première technique de marquage audio conçue spécifiquement pour la détection localisée de la parole générée par l'IA".
AudioSeal entraîne conjointement un générateur qui intègre un marqueur ("watermark") dans les segments audio et un détecteur qui repère les fragments portant ce marqueur dans les segments les plus longs, même lorsqu'ils ont été édités. Les chercheurs déclarent qu'AudioSeal atteint des performances de détection de pointe à la fois pour la parole naturelle et synthétique. Il n'altère que de façon limitée la qualité du signal et peut résister à de nombreux types de modifications du son, assurent-ils. AudioSeal fournit par ailleurs une API simple d'utilisation pour marquer et détecter ce même marquage dans un échantillon audio.
Deux modèles associés : un générateur et un détecteur
AudioSeal utilise une architecture générateur/détecteur. Son générateur prend en entrée un signal audio (sous forme d'onde) et génère un marqueur de la même taille que l'entrée qui peut ensuite y être ajouté. En option, il peut utiliser un message secret de 16 bits qui sera codé en marqueur.
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/des-chercheurs-de-meta-presentent-un-outil-de-detection-du-clonage-vocal-par-l-ia.N2207460
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L’intelligence artificielle pour prévenir la fraude scientifique
lemonde.fr - Par Hervé Morin
Publié le 02 février 2024
La revue « Science » annonce, après d’autres éditeurs scientifiques, qu’elle fera désormais appel à un logiciel chargé de détecter dans les manuscrits qui lui sont soumis des images potentiellement manipulées à dessein.
Vie des labos. L’Institut Dana-Farber, à Boston, l’un des principaux pôles américains de recherche en cancérologie, affilié à l’université Harvard, fait face à une crise majeure mettant en jeu sa réputation et sa crédibilité : il vient de demander la rétractation de six articles scientifiques, signés par certains de ses membres dirigeants, et des corrections pour des dizaines d’autres. Ces mesures interviennent après qu’un biologiste britannique, Sholto David, a décrit sur le site du chasseur de fraude allemand Leonid Schneider des manipulations d’images suspectes dans 58 études émanant de Dana-Farber.
Cela aurait-il pu arriver si les revues qui ont publié les articles litigieux depuis une vingtaine d’années avaient disposé d’outils d’intelligence artificielle (IA) pour détecter en amont ces manipulations d’images ?
Dans son premier éditorial de l’année 2024, Holden Thorp, rédacteur en chef de la revue américaine Science et des journaux associés, annonce, en tout cas, avoir adopté cette innovation : les manuscrits soumis à ces publications seront désormais passés au filtre d’un tel logiciel, baptisé Proofig. « Cela devrait aider à détecter à la fois les simples erreurs et les activités frauduleuses avant de décider de publier », explique Holden Thorp. Une nécessité, en raison de récents « incidents » qui ont érodé la confiance du public envers les scientifiques et nui à la carrière de certains d’entre eux, « qui n’avaient pas détecté des images truquées provenant de leurs propres laboratoires ».
Lire la suite (réservée aux abonnés) : https://www.lemonde.fr/sciences/article/2024/02/02/l-intelligence-artificielle-pour-prevenir-la-fraude-scientifique_6214390_1650684.html?random=494492507
RGPD
Le régulateur Italien affirme que ChatGPT enfreint le RGPD
usine-digitale.fr - Par Célia Séramour
Publié le 29 janvier 2024
L'autorité italienne de régulation de la vie privée a déclaré que l'outil ChatGPT et les techniques utilisées pour recueillir les données des utilisateurs sont contraires aux lois nationales sur la protection de la vie privée. Cette conclusion, annoncée ce lundi dans un communiqué, fait suite à une enquête ouverte par l'autorité en mars dernier, et a été notifiée à OpenAI.
Douche froide pour ChatGPT, le chatbot ultra-populaire d'OpenAI. Le garant italien de la protection des données personnelles (Garante per la protezione dei dati personali), a notifié à la start-up un acte de contestation suite à une violation de la réglementation en matière de protection des données personnelles.
Cela fait suite à l'ordonnance provisoire de limitation du traitement adoptée par le régulateur à l'encontre de la société le 30 mars dernier. ChatGPT était de nouveau disponible en Italie un mois plus tard, le 28 avril 2023, comme en atteste le message de Sam Altman, CEO de l'entreprise. OpenAI avait alors garanti aux utilisateurs la possibilité de refuser que leurs données personnelles ne soient utilisées pour entraîner ses modèles.
OpenAI dispose de 30 jours pour présenter ses arguments de défense
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/le-regulateur-italien.N2207158
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Protection des données de chat AI : ChatGPT contre RGPD
portalcripto.com - Par Editeur
Publié le 03 Février 2024
Dans les années 1950, la vision d’Alan Turing sur la capacité des ordinateurs à communiquer avec les humains a commencé à prendre forme. Avance rapide jusqu'en 1966, et la première étape de l'interaction homme-machine a été franchie avec le développement d'Eliza, le premier chatbot, par l'informaticien Joseph Weizenbaum du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Eliza a travaillé comme logiciel de traitement du langage naturel (NLP), marquant un esprit pionnier dans le domaine.
Des chatbots équipés de Intelligence Artificielle (IA) sont des systèmes informatiques conçus pour faciliter l'interaction entre les clients et les services par le biais de textes, de voix ou de messages, utilisant la PNL et l'IA pour interpréter, comprendre et répondre automatiquement aux requêtes des utilisateurs sans nécessiter d'intervention humaine directe.
Au fil du temps, plusieurs plateformes de messagerie ont émergé et sont devenues populaires tant dans le monde de l'entreprise que parmi les consommateurs. Ces chatbots ont évolué de simples interfaces textuelles vers des systèmes avancés capables de reconnaître les commandes vocales, illustrés par des technologies telles qu'Amazon Alexa et Siri d'Apple, qui offrent une interaction plus naturelle et plus efficace.
Lire la suite : https://portalcripto.com.br/fr/protection-des-donn%C3%A9es-dans-le-chat-avec-AI-chatgpt-vs-gdpr/
Cybersécurité
Les forces de l'ordre anticipent un nombre "considérable" de cyberattaques lors des JO, jusqu'aux scénarios les plus critiques.
midilibre.fr - par Midi Libre avec AFP
Publié le 03 Février 2024
Le chronomètre qui s'arrête en plein 100 mètres, la piscine olympique plongée dans le noir ou les portiques d'accès au stade bloqués : policiers, gendarmes et services spécialisés anticipent un nombre "considérable" de cyberattaques lors des Jeux de Paris, jusqu'aux hypothèses les plus critiques.
Lors des derniers JO à Tokyo, 450 millions d'attaques et 4,4 milliards de menaces cyber ont été recensées, soit 800 par seconde, dans une capitale pourtant placée sous bulle sanitaire, sans spectateurs.
Avec 15 millions de visiteurs attendus à Paris l'été prochain, "on s'attend à ce que ce soit considérable", confie à l'AFP le général Christophe Husson, à la tête du Commandement du ministère de l'Intérieur dans le Cyberespace (ComCyber-MI), placé sous l'autorité de la gendarmerie.
Les précédents lors des JO
"Huit à dix fois plus", avançait le directeur de la technologie de Paris 2024, Bruno Marie-Rose, en avril dernier. Donner un chiffre "serait lire dans une boule de cristal", mais M. Husson note le "facteur multiplicateur gigantesque, par 5 ou 20, selon que l'on retienne les attaques réussies ou tentées, selon la presse spécialisée" entre les Jeux de Londres en 2012 et ceux de Tokyo en 2021.
La gendarmerie a par ailleurs enregistré depuis cinq ans une hausse de 42% des faits en matière cyber. "Depuis plusieurs années maintenant, on a constaté une démocratisation de la mise à disposition des outils permettant la commission d'attaques informatiques", souligne le contrôleur général Nicolas Guidoux, chef de l'Office anti-cybercriminalité (Ofac), coordinateur national des enquêtes judiciaires.
Des signaux faibles
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Comment des cybercriminels automatisent le “allo”, cette méthode d’hameçonnage vocal
zoner.fr - Par Gabriel Thierry
Publié le 29 janvier 2024
Sécurité : Un aigrefin propose un système automatisé sur Telegram. Ce service facilite la mise en œuvre de ce type d’escroquerie, et renouvelle le secteur du phishing.
Marre des appels indésirables reçus sur votre téléphone vous alertant prétendument sur un risque de fraude sur votre compte bancaire ? Malheureusement, vous allez sans doute devoir encore faire avec cette année. Car comme le relève sur Linkedin Thomas Damonneville, ce genre d'escroquerie s’automatise.
Le fondateur de StalkPhish, un service de détection et d’analyse de campagnes d'hameçonnage, a ainsi repéré sur un canal Telegram la vente d’un service de robot autour du « allo », ces appels téléphoniques frauduleux destinés à récupérer des codes d’authentification en se faisant passer pour le service anti-fraude de la banque de la victime. « C’est probablement une menace qui va faire grand bruit en cette année 2024 », juge-t-il.
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Fichiers audio
Dans une vidéo datant de février dernier, le cybercriminel vendant ce service détaillait le fonctionnement de son robot loué 190 euros par mois. Piloté depuis un téléphone via l’application de messagerie Telegram, ce service illégal s’appuie sur des fichiers audios pré-enregistrés, relatifs par exemple à la double authentification PayPal, précisait-il. Le cybercriminel proposait également de « faire vos propres sons pour 50 euros ».
Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/comment-des-cybercriminels-automatisent-le-allo-cette-methode-d-hameconnage-vocal-39963846.htm
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Cybersécurité : les RSSI doivent muscler leurs capacités à éteindre les incendies
cio-online.com -- Par Reynald Fléchais, Rédacteur en chef CIO
Publié le 30 Janvier 2024
Face à une menace qui ne faiblit pas, les RSSI ont commencé par investir sur la prévention, la protection et la détection. Mais, alors qu'une organisation sur deux a connu des perturbations en 2023 en raison d'une attaque, c'est désormais la réaction aux crises qu'il faut renforcer.
Des entreprises mieux armées, face à des menaces qui continuent à monter en puissance. C'est en somme le bilan que dresse le 9e baromètre de la cybersécurité des entreprises, mené par Opinionway pour le Cesin, le Club des experts de la sécurité de l'information et du numérique. Basée sur les réponses de 456 membres de l'association (48% étant des grandes entreprises et 40% des ETI), l'enquête confirme l'effort constant que consentent les organisations françaises pour se protéger des cybermenaces : 45% d'entre elles consacrent 5% ou plus de leur budget IT à la cybersécurité, soit la même proportion qu'un an plus tôt.
Les RSSI interrogés s'estiment plutôt bien ou très bien protégés en particulier dans les phases amont : 76% d'entre eux affirment ainsi que leur organisation a mis en oeuvre les moyens de prévention et de protection adéquats et une proportion similaire juge les moyens de détection déployés satisfaisants. En la matière, parmi les solutions jugées très efficaces, 61% des répondants mettent en avant l'authentification multifacteurs (MFA), soit 8 points de mieux qu'il y a un an, et 54% les systèmes de détection et réponse pour endpoints (EDR), un bond de 9 points en un an. Au sein du panel interrogé, seulement 5% des entreprises n'ont pas encore déployé ces solutions.
L'entraînement aux crises gagne du terrain
Lire la suite : https://www.cio-online.com/actualites/lire-cybersecurite-les-rssi-doivent-muscler-leurs-capacites-a-eteindre-les-incendies-15438.html
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Cybersécurité : Mise à disposition d’un marché régional de prestations de Cyber–résilience, pour tous les acteurs de santé bretons
dsih.fr - Communiqué
Publié le 01 février 2024
Le Groupement Régional e-Santé Bretagne.
Face aux menaces qui pèsent sur les systèmes d’information des structures de santé et aux conséquences catastrophiques pour la continuité des soins et la sécurisation des données de santé, le Groupement Régional e-Santé Bretagne, en lien avec l’ARS Bretagne, met à disposition des acteurs de santé bretons des prestations de cyberrésilience aux tarifs négociés.
Une démarche régionale de mutualisation unique en France, ayant pour objectifs de renforcer la sécurité des systèmes d’information des établissements de santé et mieux les préparer face aux situations de cyber-crise.
Une démarche régionale concertée
Parallèlement à l’accélération du développement du numérique en santé et à une circulation croissante des données de santé, les risques de cyberattaques n’ont cessé d’augmenter ces dernières années que ce soit envers les établissements sanitaires publics ou privés mais aussi envers les établissements et services sociaux & medico-sociaux (EHPAD, DAC, Associations, ...).
En lien avec l’ARS Bretagne, le Groupement Régional e-Santé Bretagne accompagne les structures de santé de la région dans leurs projets de Sécurisation de leurs Systèmes d’Information (SSI) et de protection des données. Renforcer le niveau de cybersécurité, de cyber-résilience et de protection des données de ces structures est le principal objectif de cette démarche, en créant une dynamique d’échange et de partage autour des enjeux de la SSI et de la protection des données.
Organe majeur d’expression de la démarche régionale, le comité régional de Sécurité des Systèmes d’Information et de Protection des données* a ainsi défini les axes prioritaires pour l’année 2022-2023 :
- • l’appui à la réponse aux incidents de sécurité ;
- • l’accompagnement à la préparation et à l’entraînement à la gestion de cyber-crise.
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Tendances de la Cybersécurité en 2024 : Les Nouveaux Défis de la Protection en Ligne
solutions-numériques.com - Par Mario Alapetite : Directeur Commercial Infodis
Publié le 01 février 2024
L’année 2024 s’annonce comme une période charnière dans le monde de la cybersécurité, avec de nouvelles menaces émergentes et des défis croissants pour la protection en ligne. Alors que la technologie évolue rapidement, les professionnels de la cybersécurité doivent rester vigilants pour anticiper et contrer les menaces futures. Dans cet article, nous examinons quelques-unes des tendances potentielles en cybersécurité pour l’année 2024.
- 1. L’Intelligence Artificielle au service de la Cybersécurité
L’Intelligence Artificielle (IA) a déjà joué un rôle majeur dans la cybersécurité, mais en 2024, son utilisation devrait s’intensifier. Les cybercriminels adoptent également l’IA pour élaborer des attaques sophistiquées, ce qui rend l’utilisation de l’IA cruciale pour la détection précoce des menaces et l’automatisation de la réponse aux incidents.Les systèmes d’IA de défense analyseront les modèles de trafic réseau, détecteront les anomalies et prendront des mesures pour atténuer les risques, tout en minimisant les faux positifs.
- 2. L’Internet des Objets (IoT) et la Cybersécurité
Avec la prolifération continue des appareils IoT, de la maison intelligente aux infrastructures industrielles, la surface d’attaque s’élargit considérablement. En 2024, nous assisterons à une augmentation des attaques ciblant les appareils IoT mal sécurisés. Les professionnels de la cybersécurité devront renforcer la sécurité des appareils connectés et promouvoir des normes de sécurité plus strictes.
- Les Menaces liées à la 5G et à la 6G
Lire la suite : https://www.solutions-numeriques.com/communiques/tendances-de-la-cybersecurite-en-2024-les-nouveaux-defis-de-la-protection-en-ligne/
Cybercriminalité
Les numéros de sécurité sociale de 20 millions de Français volés : récupération de données bancaires, usurpation d'identité... ce que vous risquez si vous êtes concerné.
lindependant.fr - Par Hugo Martin
Publié le 02 Février 2027
La société Viamedis a été victime d'une cyberattaque ce jeudi 1er février, avec une fuite de données qui pourrait concerner des millions de personnes. "Les données personnelles exposées sont les suivantes : état civil, date de naissance et numéro de sécurité sociale, nom de leur assureur santé et garanties ouvertes au tiers payant", explique Viamedis dans un communiqué.
Quels sont les risques ?
Viamedis est en relation avec de nombreuses mutuelles dont : Carte Blanche Partenaires, Itelis, Kalixia et Santéclair. En tout, 84 complémentaires santé travaillent avec cet organisme, ce qui représente 20 millions d'assurés sociaux. Tous les Français qui sont engagés avec des partenaires de Viamedis sont donc potentiellement concernés par cette fuite de données. Pour le moment, l'organisme n'en sait pas plus. "À date, nous n'avons pas le nombre d'assurés impactés", "nous sommes toujours en cours d'investigation", a indiqué le directeur général de Viamedis Christophe Candé à l'AFP. À noter que Viamedis sera dans l'obligation légale de prévenir les victimes dans le cas d'un vol.
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Cybercriminalité : qu’est-ce qu’un « traffer » ?
lamait.fr - Par Valéry Rieß-Marchive, Rédacteur en chef
Publié le 01 février 2024
Un « traffer » dans la cybercriminalité est comparable à un spécialiste du marketing numérique malveillant, générant et redirigeant du trafic illégitime vers des contenus nuisibles.
De manière concise, un « traffer » dans l’écosystème de la cybercriminalité pourrait être comparé à un spécialiste du marketing numérique ou à un fournisseur de trafic web dans une entreprise légitime.
Cependant, au lieu de diriger le trafic vers des sites de manière éthique et consensuelle, le « traffer » le fait de manière trompeuse et malveillante, souvent à l’insu des utilisateurs et au détriment de leur sécurité.
Ainsi, dans l’écosystème complexe de la cybercriminalité, le terme « traffer » désigne un individu ou un groupe spécialisé dans la génération et la redirection de trafic internet illégitime vers des pages web spécifiques. Typiquement, ces pages peuvent inciter à télécharger des logiciels malveillants, à l’instar des infostealers.
Pour cela, ils peuvent avoir recours, notamment, au malvertising, une pratique qui consiste à utiliser des publicités Google pour attirer les internautes vers des maliciels.
Les analystes de Sekoia.io présentent les traffers comme des spécialistes de la génération de trafic, ou plutôt de la redirection d’internautes vers des contenus malveillants.
Lire la suite : https://www.lemagit.fr/conseil/Cybercriminalite-quest-ce-quun-traffer
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Arnaques par SMS : «On observe une sophistication croissante des moyens utilisés»
liberation.fr - Par Emmanuel Hansten et Gurvan Kristanadjai
Publié le 30 janvier 2024
Pour faire face à une cybercriminalité croissante depuis 2020, la justice s’est dotée d’outils législatifs et de services de police spécialisés, explique la vice-procureure Johanna Brousse.
La vice-procureure Johanna Brousse, au tribunal de Paris, le 26 janvier. (Laura Stevens /Libération)
Cheffe de la section en charge de la cybercriminalité au sein de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) du parquet de Paris, la vice-procureure Johanna Brousse, 38 ans, alerte sur la sophistication croissante des escroqueries téléphoniques.
Comment ce type de délinquance a-t-il évolué ces dernières années ?
C’est un phénomène en hausse constante. Au-delà des dossiers parisiens liés à notre ressort géographique, nous avons aussi une compétence nationale pour les affaires les plus complexes et celles qui nécessitent une centralisation en raison d’un nombre de plaintes important. A ce titre, en 2023, nous avons traité 655 dossiers d’atteinte à un système de traitement automatisé de données, soit une augmentation de 7 % par rapport à l’année précédente. Pour ce type d’infractions, le véritable tournant a eu lieu en 2020, année au cours de laquelle nous avons constaté une hausse de 529 %. Cette explosion est due à la fois au confinement lors du Covid et à une transformation numérique en profondeur de la société. Les criminels ont compris qu’eux aussi avaient besoin du numérique, et on a constaté un basculement de la délinquance traditionnelle vers la cybercriminalité, tout aussi lucrative mais moins risqué en termes d’identification et de risques pénaux encourus.
Quel est le profil de ces criminels ?
Pour ce qui est du «smishing» [hameçonnage par SMS, ndlr], il n’y a pas de profil type. Cela va des attaques assez peu structurées à des choses beaucoup plus complexes. Mais globalement, on observe une sophistication croissante des moyens utilisés. On est passé d’un mode opératoire assez artisanal à des méthodes plus rodées, avec par exemple l’utilisation d’Imsi-catchers (matériel d’espionnage théoriquement réservé aux services de renseignement) ou le recours à des sociétés spécialisées dans la vente en gros de données personnelles servant à mettre en place les escroqueries.
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Cybercriminalité : l'IA, nouvelle arme des escrocs
capital.fr - Par Anne Vidalie
Publié le 31 janvier 2024
Le clonage des voix et des images, comme la capacité à produire des courriels et des textes parfaitement rédigés, étoffent l’arsenal des malfaiteurs de tous poils. Mais cette technologie peut également se mettre au service des enquêteurs.
L’affaire n’est connue que d’une poignée d’initiés. Voilà deux ans, le responsable de la trésorerie d’un mastodonte du CAC 40 reçoit, via WhatsApp, un message vidéo de son président. Ce dernier lui explique que leur groupe est sur le point de boucler une opération délicate de fusion-acquisition en Chine, qu’il faut procéder rapidement au versement d’un premier acompte pour frais. Tout cela est confidentiel, bien sûr, le patron compte sur la discrétion de ce proche collaborateur en qui il a toute confiance.
La technique du "deepfake" ou hypertrucage
Le destinataire ne se méfie pas. Rien dans l’image, l’intonation ou les propos de son PDG ne lui met la puce à l’oreille. Un premier virement est effectué – près de 1 million d’euros. Il n’y en aura pas d’autres. «Les contrôles internes ont révélé qu’il s’agissait d’une arnaque», raconte Renaud Feil, cofondateur de la société de cybersécurité Synacktiv, que l’entreprise visée a appelée à la rescousse pour mener l’enquête. Les escrocs ont eu recours à un deepfake, ou hypertrucage, cette technique permettant, grâce à l’intelligence artificielle générative, de cloner la voix ou l’image. «Ces deepfakes vont permettre aux malfaiteurs de déjouer la méfiance des boîtes», anticipe Renaud Feil.
Policiers et gendarmes sont sur les dents. «Entre les mains des voyous, l’IA peut faire des dégâts considérables», estime le commissaire général Philippe Guichard, adjoint au sous-directeur de la lutte contre la criminalité organisée et la délinquance spécialisée. Le général Patrick Perrot, le monsieur IA de la gendarmerie, partage ce diagnostic : «Les escroqueries vont exploser. Il est tellement facile de mettre un visage sur une vidéo pornographique, par exemple.»
Lire la suite : https://www.capital.fr/economie-politique/cybercriminalite-lia-nouvelle-arme-des-escrocs-1491335
5G
Politique de l’UE. La faible adoption de la 5G en Europe retardera le développement de l’IA, prévient un responsable de la Commission
observatoiredeleurope.com - Par Jean Delaunay
Publié le 30 janvier 2024
La faible adoption persistante du déploiement de la 5G en Europe signifie que d’autres technologies dépendantes d’un Internet rapide, comme l’intelligence artificielle, connaîtront des retards dans leur adoption, selon un responsable de la Commission européenne.
La faible adoption persistante du déploiement de la 5G en Europe signifie que d’autres technologies dépendantes d’un Internet rapide, comme l’intelligence artificielle, connaîtront des retards dans leur adoption, selon un responsable de la Commission européenne.
Renate Nikolay, directrice générale adjointe de l’unité numérique de la Commission, a déclaré aujourd’hui (30 janvier) lors d’une conférence sur la 5G à Bruxelles que l’UE est toujours à la traîne en matière de connectivité, malgré les efforts visant à accélérer le déploiement de réseaux à haute capacité, par rapport à d’autres régions du monde.
« Nous constatons des progrès, mais nous n’avançons pas au rythme adéquat pour l’économie. Il existe des réussites telles que les véhicules autonomes et les applications de soins de santé, mais si l’adoption de la 5G est faible, l’IA sera prise en otage », a-t-elle déclaré.
Dans son rapport sur l’état des communications numériques publié hier, le groupe de pression des télécommunications ETNO a également averti qu’un investissement supplémentaire important dans le déploiement était encore nécessaire avant que les objectifs de l’UE visant à atteindre la couverture complète de la 5G et du gigabit d’ici la fin de cette décennie ne soient atteints.
Loi sur les réseaux numériques
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Internet des Objets
La maison intelligente toujours plus dangereuse
datanews.levif.be - Kristof Van der Stadt, Rédacteur en chef chez Data News
Publié le 30 janvier 2024
Pas moins de 46 clients en ligne : nous avons spécialement vérifié pour vous le nombre d’appareils et de gadgets qui sont actuellement reliés au routeur de notre maison, et donc à l’Internet. Actuellement, soit une soirée normale où toute la famille est à la maison et profite de son/ses écran(s) et gadget(s) interconnectés. Heureusement, tel n’est pas le cas tous les soirs ou tous les jours, mais permettez-nous d’en revenir à nos moutons : 46 clients en ligne donc. Et ceux-ci sont multiples, depuis les ‘classiques’ laptops, smartphones, consoles, décodeurs ou TV intelligentes en passant par les prises de courant, thermostats, capteurs, lampes et autres concentrateurs intelligents, sans oublier – évidemment – la voiture, le vélo, le lave-linge, la brosse à dents ou la balance. Faites simplement la vérification vous-même : le nombre d’appareils connectés à domicile vous surprendra.
La toute récente grand-messe de l’électronique grand public – le salon CES de Las Vegas donc – a dévoilé toute une nouvelle offre dans ce domaine. Avec l’IA – sans surprise – comme fil rouge. Même si l’on pourrait bien sûr épiloguer sur le terme IA. En effet, chaque logiciel n’est pas forcément l’exemple parfait d’intelligence artificielle. Nous l’avons d’ailleurs déjà évoqué dans ces colonnes en précisant que certains ‘algorithmes avancés’ se révélaient être en pratique plutôt de l’automatisation de processus. Ou comme nous l’écrivions voici sept ans déjà : « Ce n’est pas parce qu’un appareil est ‘smart’ qu’il est vraiment intelligent, voire autoapprenant. » De nombreux dispositifs ‘IA-enabled’ d’aujourd’hui portaient autrefois l’étiquette de ‘smart’. Et auparavant encore, on parlait simplement de ‘connecté’. Or désormais, nous sommes tous connectés : avec l’Internet public, un cloud ou un serveur qui, à distance, assure la commande de votre appareil. Pas d’Internet ? Pas d’appareil !
Ou dans le meilleur des cas, une fonctionnalité limitée. Plus de service cloud parce que le fournisseur cesse toute activité ? Du jour au lendemain, votre montre intelligente devient une ‘bête’ montre. Bref, jusqu’au moment où vous constatez ou découvrez que ‘smart’ et IA ne sont aussi intelligents que le serveur qui maintient en vie leur cerveau.
Avez-vous confiance dans toute votre IoT à domicile ?
Lire la suite : https://datanews.levif.be/actualite/securite/la-maison-intelligente-toujours-plus-dangereuse/
Transition énergétique
Teledyne Gas and Flame Detection
lesechos.fr - Rencontre avec Régis Prévost, Responsable Gamme de Produits, Teledyne Gas and Flame Detection
Publié le 29 janvier 2024
Leader mondial en solutions de détection de gaz et flamme, l’entreprise conçoit et fabrique depuis plus de cent ans des systèmes innovants pour assurer la sécurité. Avec un savoir-faire industriel, une expertise adaptée à chaque projet et un dispositif garantissant l’utilisation sûre de l’hydrogène, Teledyne Gas and Flame Detection facilite une transition énergétique efficace.
Rencontre avec Régis Prévost, Responsable Gamme de Produit, Teledyne Gas and Flame Detection.
Pouvez-vous nous présenter Teledyne Gas and Flame Detection et son activité ?
R.P : Teledyne Gas and Flame Detection fait partie de la branche instrumentation de Teledyne Technologies, un groupe international qui a vocation à proposer des solutions industrielles de haute technologie pour les marchés industriels, l’aérospatial et la défense.
Le site d’Arras (Pas-de-Calais) couvre l’ensemble des activités : R&D, conception, industrialisation, fabrication et les services support pour fournir des solutions de détection de gaz et flamme dans les domaines de l’industrie
Nos détecteurs de gaz renforcent la sécurité : gaz inflammable : risque d’explosion ; gaz toxique : protection des personnes et le risque d’anoxie mais encore les gaz réfrigérants : protection environnementale. La détection de flamme est complémentaire à notre activité pour prendre les mesures adéquates.
Installation, mise en service, maintenance
Lire la suite :https://www.lesechos.fr/partenaires/territoire-hydrogene-les-genies-de-linnovation/teledyne-gas-and-flame-detection-2072155
Neuralink
Neuralink, la société d’implants cérébraux d’Elon Musk, vise une réalité à la «Matrix»
opinion.fr - The Wall Street Journal Par Rolfe Winkler et Jo Craven McGinty
Publié le 31 janvier 2024
Avant de nous permettre de communiquer grâce à l’intelligence artificielle, Neuralink va devoir prouver qu’elle peut améliorer la vie des personnes très handicapées.
Elon Musk veut améliorer des humains en parfaite santé en leur implantant des puces dans le cerveau, et ce afin de permettre à l’espèce humaine d’être au niveau de l’intelligence artificielle. C’est ainsi qu’il décrit l’objectif ultime de Neuralink, son entreprise d’interface cerveau-ordinateur.
Il faudra des années de recherches et de démonstrations réussies de cette technologie avant qu’un objectif aussi hardi ne soit même le moins du monde envisageable. En attendant, l’entreprise a fait un pas de plus vers une prouesse scientifique qui donne un espoir à des milliers de personnes atteintes de maladies invalidantes comme la tétraplégie et pourraient, un jour, recouvrer des capacités perdues.
Lundi dernier, M. Musk a tweeté que Neuralink avait pour la première fois implanté sa puce cérébrale dans un humain. Il a affirmé que le patient « se remettait bien » et suggéré que l’implant avait réussi à capter des signaux de neurones, ces cellules nerveuses qui se transmettent des informations entre elles. La prouesse est impressionnante, s’émerveillent les spécialistes, et notamment parce que l’entreprise a dû convaincre la Food and Drug Administration [le régulateur américain du médicament, FDA] que sa technologie était sûre pour pouvoir aller de l’avant. Cela laisse entendre que l’implant fonctionne comme l’entreprise s’y attendait, dans la droite ligne de ses essais sur des singes et des cochons.
Lire la suite : https://www.lopinion.fr/economie/neuralink-la-societe-dimplants-cerebraux-delon-musk-vise-une-realite-a-la-matrix
Thales
Thales obtient un contrat de 1,8 milliards de livres sterling pour maximiser la disponibilité et la capacité opérationnelle de la royal navy
thalesgroup.com - Communiqué
Publié le 02 Février 2024
- • Le ministère britannique de la Défense annonce la signature d’un contrat de 1,8 milliard de livres sterling, d’une durée de 15 ans, pour améliorer la disponibilité et la résilience des navires de la Royal Navy.
- • Ce contrat MSET (Maritime Sensor Enhancement Team) optimisera la disponibilité des moyens, une nécessité pour les forces confrontées à l’instabilité de la situation internationale.
Royal Navy
L’équipe de soutien et d’assistance (Maritime Sensor Enhancement Team) concentrera son attention sur la disponibilité des équipements au moyen, notamment, de l’intelligence artificielle (IA) et des données. Cela permettra d’anticiper les incidents avant qu’ils n’adviennent.
Ce contrat permettra de soutenir plus de 450 emplois hautement qualifiés dans toute la Grande-Bretagne, aussi bien dans le domaine de l’ingénierie, des technologies de l’information que de la logistique. Il permettra aussi de générer plusieurs centaines de contrats d’apprentissage et de stages dans l’ensemble du pays.
Pendant la durée du contrat, la Royal Navy opérera une transition capacitaire au sein de sa flotte : mise en service des frégates Type 26 et Type 31, des sous-marins de classe Dreadnought et de divers systèmes autonomes.
Le soutien et le service, envisagé selon une offre évolutive, permettront une assistance et une maintenance plus régulière dans un périmètre d’intervention large alors que la Marine royale britannique entame une période de transition complexe. Les investissements actuels et futurs dans de nouvelles installations portuaires, dans l’IA, dans les outils d’analyse de données et dans diverses compétences associées, se traduiront par une plus grande résilience des plateformes navales de la Royal Navy.
Les capacités mises en œuvres permettront de réduire de 100 jours en moyenne les délais de réparation. Le temps d’approvisionnement des pièces de remplacement sera réduit de 44 jours en moyenne et en moyenne 10 % plus fiable.
Les prises de décision, basées sur l’analyse des données, permettront au modèle MSET d’anticiper les besoins au-delà du planning prédictif actuel. La croissance des investissements dans les technologies émergentes – notamment l’IA, la réalité virtuelle et le Big Data –, se traduiront par plus de proactivité et de prédictibilité dans la maintenance.
Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/defense/press_release/thales-obtient-contrat-18-milliards-livres-sterling-maximiser