Revue de Presse  ADCET N°261 du 22 Avril 2024

Mobilité

100 millions d’euros d’ici 2028 : la Région Occitanie présente l’acte 2 du plan vélo

madeinperpignan.com - Parr Alice Fabre

Publié le 17 avril 2024

Le lieu de la conférence de presse n’a pas été choisi au hasard. Pour cet acte 2 de son Plan Vélo (le précédent a été lancé en mars 2020), la Région a invité les médias ce mercredi 17 avril au cœur du quartier Saint-Matthieu à Perpignan, dans les locaux de la Casa Bicicleta.

Faciliter l’intermodalité, encourager la pratique du vélo au quotidien, soutenir la filière régionale… 15 objectifs sont sur la table pour améliorer la pratique du vélo au quotidien dans la Région. Les Pyrénées-Orientales aussi sont concernés.

100 millions d’euros sur quatre ans pour favoriser la pratique du vélo

L’association La Casa Bicicleta, ou maison bicyclette, promeut la pratique du vélo avec un atelier d’auto- réparation pour apprendre la mécanique, des formations dispensées à ses adhérents, mais aussi des cours de vélo destinés aux petits comme aux grands. Quant à Perpignan, elle stagne en bas du classement des villes où il fait beau se déplacer à vélo (selon la fédération des usagers de la bicyclette).

Agnès Langevine a donc décortiqué à quoi serviront les 100 millions d’euros débloqués pour favoriser et développer la pratique du vélo. Pêle-mêle parmi les 15 mesures à horizon 2028 : soutenir la réalisation de pistes cyclables sécurisées (la Région a participé aux travaux de la connexion de la voie verte à Torreilles, et à la liaison Toulouges-Canohès), aider à l’acquisition de vélos ou encore contribuer au développement de la filière locale. Pour cela 70 entreprises ont été identifiées sur l’Occitanie, représentant un millier d’emplois. Dans le département ce sont les entreprises Caminade et Paulette qui ont été soutenues.

Autre dossier de taille : l’intermodalité ou connexion entre les moyens de transport

Lire la suite : https://madeinperpignan.com/deplacement-plan-velo-region-occitanie-100-millions-deuros-dici-2028/

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« Nous investissons un milliard d'euros pour les mobilités » annonce Johanna Rolland depuis le nouveau tramway de Nantes

France Bleu Loire Océan - Par Marion Fersing

Publié le 18 avril 2024

France Bleu Loire Océan était en direct du nouveau tramway de Nantes, ce jeudi matin entre 6h et 9h30. À cette occasion, la maire de Nantes, Johanna Rolland, nous a accordé une longue interview pour parler mobilités, mais aussi faire un bilan de ses dix ans à la tête de la ville.

Johanna Rolland, la maire de Nantes dans une des deux nouvelles rames de tramway. © Radio France - Sophie Thomas

De 7h45 à 8h30, ce jeudi matin, la maire de Nantes, Johanna Rolland, a répondu aux questions de France Bleu Loire Océan depuis l'un des deux nouveaux tramways qui circulent sur la Ligne 1. Avec elle, nous avons évoqué la question des mobilités, mais aussi de la sécurité, dix ans après son arrivée à la tête de la ville.

"Des policiers nationaux pour une brigade des transports à Nantes" annonce Johanna Rolland depuis le nouveau tramway

Un milliard pour les mobilités

"C'est un milliard, au total, que nous investissons au cours de ce mandat pour les mobilités, si on compte ce qu'on met sur le tramway, le bus électrique, le vélo, le covoiturage, les parkings relais, tout ça. Un milliard. Parce qu'évidemment, se déplacer, c'est tout à fait indispensable dans la vie de tous les jours. Et puis le tramway, je le redis, c'est un moyen quand même très économique et très écologique", détaille Johanna Rolland.

La Ligne 1, l'une des plus fréquentées de France

Lire la suite : https://www.francebleu.fr/infos/transports/nous-investissons-un-milliard-d-euros-pour-les-mobilites-annonce-johanna-rolland-depuis-le-nouveau-tramway-de-nantes-4003610

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La ligne ferroviaire Nancy-Lyon va rouvrir, mais sans Metz : les élus de Moselle s’expriment

tout-mets.com - Par Joscelyn Lapart

Publié le 15 avril 2024

Une ligne ferroviaire directe Nancy-Lyon rouvrira en décembre 2024, mais sans inclure Metz dans son parcours. Pourquoi la Moselle est-elle sortie de l’échiquier ? Les explications de Patrick WEITEN, président du département de la Moselle et de François GROSDIDIER, président de l’Eurométropole de Metz.

En 2018 commencent les travaux d’agrandissement de la gare de Lyon-Part-Dieu. Jusqu’alors une ligne TGV Metz-Nancy-Lyon permettait aux passagers de voyager de la Lorraine à la capitale des Gaules par une liaison directe. Suspendue le temps des travaux, la ligne n’a jamais rouvert, obligeant les passagers à faire un long détour par Strasbourg. L’État promet bien un « train d’équilibre du territoire » à partir de 2029, mais les négociations pour la mise en place de solutions temporaires sont longtemps restées enlisées au vu du déficit de fonctionnement de la ligne. Un compromis a finalement été trouvé il y a quelques jours pour la période allant de décembre 2024 à fin 2028.

La Meurthe-et-Moselle accepte de financer, la Moselle refuse. Les trains partiront de Nancy, mais pas de Metz. Dès le mois de décembre, la ligne proposera un aller-retour Nancy-Lyon par jour, puis deux allers-retours dès décembre 2025.

L’engagement financier entre décembre 2024 et décembre 2028 s’élèvera au maximum à 48,6 millions d’euros, partagé à hauteur de 24,6 millions pour l’État et 24 millions pour les collectivités territoriales, dont 20 millions pour la région Grand Est.

Le compte n’y était pas pour Metz et la Moselle.

Lire la suite : https://tout-metz.com/ligne-train-nancy-lyon-rouvrir-sans-metz-elus-moselle-expriment-2024-543615.php

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Mobilité électrique : satisfaction sur le déploiement des bornes, inquiétudes sur les conséquences de l’électrification à marche forcée du parc automobile

banquedesterritoires.fr - Par Frédéric Fortin - MCM Presse pour Localtis

Publié le  17 avril 2024

Une éclaircie sur le marché des véhicules électriques : une étude de l’association internationale Transport & Environnement souligne que la plupart des États membres de l'Union européenne devraient atteindre leurs objectifs à court terme de déploiement de stations de recharge publiques – la progression de la France est notamment saluée. Et des nuages : une étude de l’association HOP alerte sur les conséquences de cette électrification à marche forcée du parc automobile. Outre l’"obsolescence réglementaire" accélérée des véhicules thermiques, elle pointe la tendance à fabriquer des véhicules électriques "jetables" pour réduire les coûts de production.

Une multiplication par trois des bornes de recharge électrique publiques en trois ans. Tel est le bilan que tire l’association Transport & Environnement (T&E) – auto-revendiqué principal groupe de pression pour les mobilités propres en Europe –, dans une étude (en anglais) publiée ce 17 avril. T&E recense plus de 630.000 de ces points de recharge fin 2023, et observe que le réseau a augmenté l’an passé plus rapidement que le parc de véhicules électriques. Dix-neuf États membres auraient ainsi déjà atteint leurs objectifs de déploiement fixés par le règlement dit Afir sur le déploiement d'infrastructures de carburants de remplacement (voir notre article du 27 juillet 2023) – entré en vigueur le 13 avril dernier – pour 2024, huit ceux de 2025, et deux (la Bulgarie et la République tchèque) ceux de 2026. 

Déploiement des bornes de recharge : la France bien notée

Lire la suite : https://www.banquedesterritoires.fr/mobilite-electrique-satisfaction-sur-le-deploiement-des-bornes-inquietudes-sur-les-consequences-de

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Mobilité - Transition énergétique : NOMAD CAR H2

normandie.fr - Communiqué

Publié le 19 avril 2024

Le premier autocar diesel transformé à l'hydrogène en circulation dès le 22 avril est normand

Le premier autocar diesel transformé à l'hydrogène a effectué aujourd'hui son premier voyage entre Evreux et Rouen, avec à son bord Hervé Morin, Président de la Région Normandie, et Thierry Mallet, Président de Transdev.

La Région Normandie et Transdev collaborent depuis trois ans pour transformer un car diesel en motorisation électrique alimentée par de l'hydrogène. Homologué par les services de l'Etat le 1er février 2024, ce car à hydrogène effectuera son premier transport de voyageurs le 22 avril, sur la ligne régionale express Nomad Car 216, qui relie Evreux à Rouen.

Dans un contexte global de changement climatique, les territoires sont amenés à repenser leur modèle énergétique et à s'orienter vers plus d'énergies renouvelables. Les collectivités sont par ailleurs contraintes par la réglementation à s'équiper de véhicules moins polluants. La Région Normandie teste ainsi depuis de nombreuses années des énergies alternatives sur le réseau NOMAD, bio-carburants ou motorisation électrique et a été attentive aux projets en la matière. La Région soutient le mix énergétique et encourage le développement d'énergie variée, dont la production et la consommation doivent tendre à être plus sobres, à adapter suivant les contextes locaux en matière d'usages (résidentiels/industriels, mobilités lourde/légère...) ou d'avitaillement.

L'hydrogène a pris une importance de tout premier ordre dans le débat pour la transition énergétique. Sans émission de polluant ni de particules à la sortie du pot d'échappement, il participe à la réduction des émissions mondiales des gaz à effet de serre, dont le CO2, dues aux transports. Filière économique majeure pour le territoire normand, l'hydrogène constitue une pierre angulaire pour la mise en œuvre de la transition énergétique en Normandie. Le Plan Normandie Hydrogène, voté en octobre 2018, accompagne le développement de cette nouvelle filière et fixe la décarbonation de la mobilité comme axe prioritaire de travail.

Lire la suite : https://www.transdev.com/fr/solutions/nch2/

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SMITU : où en est le projet de bus à haut niveau de service ? 

https://moselle.tv  - Par Valentine Vörös

Publié le 19 avril 2024

Le SMITU, Syndicat Mixte des Transports Urbains Thionville Fensch, s’est retrouvé vendredi après-midi afin de discuter du projet des bus à haut niveau de service.

Deux-ponts sont en construction pour faciliter l’accès à la population à certains endroits, dont l’accès à la gare.

Rémy Dickl, Président du SMITU nous explique. « Le projet à haut de niveau de service, ce sont plusieurs composantes. Ce sont d’abord évidemment, deux ponts qui nous permettent d’avoir un accès à la gare, depuis Yutz, Cormontaigne, faciliter, notamment pour les jeunes. C’est également un autre pont qui permet de doubler le transport public, pour les taxis, pour les ambulances, le pont des Alliés. Et éviter l’engorgement dans les temps les plus compliqué, en termes de trafic. C’est également un nouveau dépôt, pour accueillir près de 150 bus et cars. Ce sont ensuite, des voiries en transports en site propre. C’est-à-dire pour prendre un référentiel local, un peu comme le Méttis à Metz. »

L’autre objectif est de lancer le dépôt. Un deuxième appel d’offres va être lancé.

Le coût des ponts s’élève à la somme de 70 millions d’euros. Ils seront finis courant septembre, mais il faudra attendre encore un peu, avant de pouvoir les utiliser.

Lire la suite : https://moselle.tv/smitu-ou-en-est-le-projet-de-bus-a-haut-niveau-de-service/

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Mobilité électrique : le développement des bornes de recharge

capital.fr - Article sponsorisé par l'Observatoire français de la transition écologique

Publié le 15 avril 2024

L’essor de la mobilité électrique est essentiel pour décarboner le secteur des transports. Ce dernier représente à lui seul 31% des émissions de gaz à effet de serre. Pour favoriser le développement des voitures électriques, il est impératif que le territoire soit équipé en points de charge.

En décembre 2023, selon l’Avere-France, plus d’un million de véhicules 100% électriques circulent en France. Les ventes de véhicules électriques sont en hausse, tout comme celles des véhicules hybrides. Le Parlement européen a voté la fin de la commercialisation des véhicules neufs à moteur thermique pour 2035. Ainsi, même si des réticences persistent autour de la voiture électrique, notamment pour les longs trajets, le déploiement de points de charge est en cours sur tous les grands axes français. Cela devrait donc encourager encore davantage l’essor de la mobilité électrique.

Les voitures électriques et hybrides et les bornes de recharge en France : état des lieux.

La démocratisation des voitures électriques en France.

De nombreuses améliorations expliquent le développement de l’électrique. Chaque année, les nouveaux véhicules électriques offrent une autonomie plus importante pour atteindre actuellement 400 kilomètres en moyenne (Avere-France).

Lire la suite : https://www.capital.fr/conso/mobilite-electrique-le-developpement-des-bornes-de-recharge-1494643

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Indigo Group a conclu un accord pour l'acquisition en France des activités de stationnement en voirie du Groupe Transdev

actunews.eu - Par Indigo Group

Publié le 15 avril 2024

Indigo Group a conclu un accord pour l'acquisition en France des activités de stationnement en voirie du Groupe Transdev

Indigo Group, expert mondial des solutions de stationnement et de la mobilité urbaine, a récemment conclu un accord avec le Groupe Transdev pour acquérir ses activités de stationnement en voirie en France, soit la société Transdev Park Voirie (TPV) et sa participation dans CSV, détenue à 70% aux côtés du groupe Egis, toutes deux exploitées sous la marque Moovia. L'ensemble du portefeuille représente 35 contrats en France et a généré près de 21 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2023.

En France, Indigo Group opère déjà 78 contrats de gestion du stationnement en voirie pour le compte de 80 villes. La complémentarité géographique des portefeuilles de contrat, l'addition des expertises opérationnelles et commerciales, la culture commune de l'excellence, permettront de créer des synergies significatives, et le nouvel ensemble combiné offrira aux 264 nouveaux collaborateurs accueillis par Indigo Group de nouvelles perspectives de parcours et de mobilité professionnelle.

Ces acquisitions entrent pleinement dans la stratégie du groupe Indigo, qui entend consolider ses activités sur toute la chaîne de valeur de la gestion globale de la voirie, comme outil d'aide à l'organisation, à la régulation des flux et au partage de l'espace public : le contrôle du stationnement, la maintenance des horodateurs, la gestion des ayants droit et des recours, le paiement mobile via son outil digital universel (en ouvrage et en voirie) Indigo Neo, ainsi que la gestion des espaces de nouvelles régulations urbaines (Zone à Faible Emission – Zone à Trafic Limité).

Lire la suite : https://www.actusnews.com/fr/indigo-group/cp/2024/04/15/indigo-group-a-conclu-un-accord-pour-l_acquisition-en-france-des-activites-de-stationnement-en-voirie-du-groupe-transdev 

Désinformation

Un journaliste monte un site de désinformation rapidement et facilement grâce à l'intelligence artificielle

midilibre.fr - Par ETX Daily Up

Publié le 18 avril 2024

Pour quelques dollars et en deux jours seulement, un journaliste américain a réussi à monter un site de désinformation politique entièrement automatique, capable de publier des dizaines de fake news par jour. Ce qui peut s'annoncer problématique en période électorale.

Jack Brewster est un journaliste, aujourd'hui à la tête de NewsGuard, une start-up qui traque la désinformation en ligne. Il vient de faire la démonstration que l'on pouvait créer très facilement et rapidement tout un site de désinformation grâce aux dernières avancées de l'intelligence artificielle. Il livre son témoignage dans un article publié dans le Wall Street Journal, "How I Built an AI-Powered, Self-Running Propaganda Machine for $105" ("Comment j'ai construit une machine de propagande auto-exploitée et alimentée par l'IA pour 105 dollars").

Entièrement automatisé et alimenté par l'IA

En seulement deux jours, pour un peu plus de 100 dollars, le journaliste a obtenu son propre site d'informations locales, entièrement automatisé et alimenté par l'IA. Pour cela, il a tout simplement contacté un développeur de sites Web lui demandant de créer son site. Sa particularité est qu'il est programmé pour créer de fausses histoires politiques, ce qui peut s'avérer redoutable en cette période préélectorale aux États-Unis .

Sans la moindre expertise, en faisant reposer tout le projet sur un développeur qu'il a recruté sur une plateforme de candidats free-lance. Et il a eu l'embarras du choix : "J'ai cherché 'site web d'information généré par l'IA' sur la page d'accueil et j'ai vu apparaître des dizaines de développeurs proposant de construire mon site. Les prix allaient de 30 dollars pour la création d'un site d'actualités en IA de base à 350 dollars pour un site d'actualités automatisé et monétisé". Son choix s'est tourné vers un Pakistanais d'une trentaine d'années, très bien noté. L'idée était ici de créer un site Web spécialement conçu pour soutenir un candidat politique, Bernie Moreno, dans la course au Sénat américain, en décrédibilisant son adversaire par le biais de fake news.

Lire la suite : https://www.midilibre.fr/2024/04/18/un-journaliste-monte-un-site-de-desinformation-rapidement-et-facilement-grace-a-lintelligence-artificielle-11895307.php

Colloque

Blockchain, société et cybersécurité

ihedn.fr - Colloque de l’Institut des Hautes Etudes de défense nationale

Conférence du lundi 29 avril 2024

La question de la confiance entre acteurs du cyberespace est aujourd’hui au centre de discussions relatives à la sécurité des systèmes d’information, au partage de données sensibles ou critiques, et à des enjeux démocratiques. Initialement, la confiance dans un système repose sur son mode d’organisation, sa technologie et son droit. Les technologies numériques sont transverses, elles touchent tous les aspects de la vie sociale, de l’action étatique mais restent en grande partie soumises à des législations extra européennes.

Les caractéristiques de la technologie de la chaîne de blocs (blockchain) semblent en faire une solution idéale pour créer de la confiance entre acteurs sans passer par une solution centralisée relevant d’autres puissances étatiques.

La Chaire Cyber et souveraineté numérique – IHEDN organise le 29 avril 2024 à l’École militaire (Paris 7e) le colloque “Blockchain, société et cybersécurité”.

Cet événement vise à établir si et comment la chaîne de blocs constitue une solution pérenne pour des enjeux sociétaux et de cybersécurité.

Pour assister à cet événement, merci de vous inscrire. INSCRIVEZ-VOUS

Identité

Des chercheurs préconisent de modifier le cadre des contrôles d’identité en Europe

lemonde.fr - Par Antoine Albertini

Publié le 15 avril 2024

Une étude montre que, si les pratiques diffèrent d’un pays à l’autre, elles se heurtent à des critiques souvent identiques, dont le contrôle au faciès. Deux ONG et trois associations viennent de saisir l’ONU pour le faire cesser en France.

Deux ONG internationales et trois associations françaises ont saisi, jeudi 11 avril, les Nations unies pour faire cesser en France ce qu’elles nomment des « contrôles au faciès ». Dans leur plainte, Amnesty International France et Human Rights Watch, mais aussi Pazapas, le Réseau égalité, antidiscrimination, justice interdisciplinaire (Reaji) et la Maison communautaire pour un développement solidaire (MCDS) ont précisé agir « en raison de l’absence de mesures concrètes, efficaces et pertinentes destinées à mettre fin à la pratique des contrôles d’identité discriminatoires ». Selon les requérantes, la France ne se conformerait pas aux prescriptions de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discriminations raciales, dont elle a pourtant été signataire en 1971.

La France est, cependant, loin d’être le seul pays européen où la pratique des contrôles d’identité, à la fois totem de l’action policière et nœud gordien du rapport entre la police et la population, fait l’objet d’un vif débat public. Le titre d’un article publié par la revue Futuribles (mars-avril 2024) et corédigé par Jacques de Maillard, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales, et Mike Rowe, maître de conférences en management public à l’université de Liverpool, suffit à en résumer les enjeux : « Les contrôles policiers en Europe : des contestations récurrentes, des réformes limitées. »

Ce travail a été alimenté par les conclusions d’une vaste étude menée entre 2018 et 2023 dans 27 Etats européens par 80 chercheurs réunis au sein du réseau COST (Coopération européenne dans le domaine de la recherche scientifique et technique), financé par l’Union européenne.

Lire la suite : https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/15/des-chercheurs-preconisent-de-modifier-le-cadre-des-controles-d-identite-en-europe_6227896_3224.html

Intelligence artificielle

University : Artificial Intelligence Index Report 2024

decideo.fr - Par Philippe Nieuwbourg

Publié le 17 avril 2024 

Le rapport de 500 pages, en anglais, peut être téléchargé gratuitement : https://aiindex.stanford.edu/wp-content/uploads/2024/04/HAI_AI-Index-Report-2024.pdf

Bienvenue dans la septième édition du rapport AI Index. L'indice 2024 est le plus complet à ce jour et arrive à un moment important où l'influence de l'IA sur la société n'a jamais été aussi prononcée. Cette année, nous avons élargi notre champ d'action pour couvrir plus largement les tendances essentielles telles que les avancées techniques de l'IA, les perceptions publiques de la technologie et les dynamiques géopolitiques entourant son développement. Avec plus de données originales que jamais, cette édition présente de nouvelles estimations sur les coûts de formation à l'IA, des analyses détaillées du paysage de l'IA responsable et un chapitre entièrement nouveau consacré à l'impact de l'IA sur la science et la médecine.

Le rapport AI Index suit, rassemble, distille et visualise les données relatives à l'intelligence artificielle (IA). Notre mission est de fournir des données impartiales, rigoureusement vérifiées et largement sourcées afin que les décideurs politiques, les chercheurs, les cadres, les journalistes et le grand public puissent acquérir une compréhension plus approfondie et plus nuancée du domaine complexe de l'IA.

L'indice AI est reconnu mondialement comme l'une des sources les plus crédibles et les plus fiables de données et d'informations sur l'intelligence artificielle. Les éditions précédentes ont été citées dans de grands journaux, dont le New York Times, Bloomberg et The Guardian, ont accumulé des centaines de citations universitaires et ont été référencées par des décideurs politiques de haut niveau aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans l'Union européenne, entre autres.

TOP 10 TAKEAWAYS

Lire la suite : https://www.decideo.fr/Publication-du-rapport-de-Stanford-University-Artificial-Intelligence-Index-Report-2024_a13663.html

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La “hype” autour de l’intelligence artificielle risque de créer des déceptions »

lemonde.fr - Par Alexandre Piquard

Publié le 18 avril 2024

Le secteur de l’IA montre des signes d’emballement, notamment en raison du décalage entre les investissements et les revenus attendus, explique dans sa chronique Alexandre Piquard, journaliste au « Monde ».

L’intelligence artificielle (IA) fait-elle l’objet d’un emballement ? Les très fortes attentes placées dans cette technologie capable de créer du texte ou de l’image risquent-elles d’être déçues ? Des signes pointent en ce sens. Depuis le succès foudroyant du robot conversationnel ChatGPT, lancé le 30 novembre 2022, les géants du numérique sont engagés dans une course pour dominer ce secteur, suivis par une myriade de start-up aux valorisations parfois stratosphériques, comme OpenAI, à 80 milliards de dollars (72 milliards d’euros). Des dirigeants d’entreprises de tech décrivent l’IA comme une innovation « plus profonde que le feu ou l’électricité » (Google) ou comme une révolution technologique inédite, susceptible d’ouvrir une ère « d’abondance » où les machines libéreraient les humains d’une bonne part de leur travail (OpenAI).

« Attention à l’euphorie de l’IA », met en garde l’éditorialiste du Financial Times Rana Foroohar. « Même si vous croyez que l’IA est l’équivalent de l’électricité ou d’Internet, nous ne sommes qu’au début d’une transformation hautement complexe qui durera plusieurs décennies et est loin d’être jouée d’avance », prévient-elle.

« L’IA est une bulle », croit l’essayiste spécialiste du numérique Cory Doctorow. Se poser la question est comme se demander « si le pape est catholique », abonde le chroniqueur du Guardian John Naughton, enseignant et auteur de From Gutenberg to Zuckerberg : What You Really Need to Know About the Internet (« de Gutenberg à Zuckerberg : ce qu’il faut vraiment savoir à propos d’Internet », Quercus, 2012, non traduit).

Chiffres d’affaires au plus bas

Lire la suite : https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/18/la-hype-autour-de-l-intelligence-artificielle-risque-de-creer-des-deceptions_6228499_3232.html

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Meta accélère dans l'intelligence artificielle générative avec Llama 3

lefigaro.fr - Par Le Figaro avec AFP

Publié Le 19 avril 2024

Le groupe californien a dévoilé la dernière version de son outil qui répond aux questions des utilisateurs. Il va figurer de façon plus proéminente sur les réseaux et messageries du géant de la tech.

Meta a dévoilé ce jeudi la nouvelle version de Meta AI, son assistant d'intelligence artificielle (IA) générative, qui passe de l'ombre à la lumière sur toutes ses applications : Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp. Jusqu'à présent discret, l'outil qui répond aux questions des utilisateurs (comme ChatGPT) va figurer de façon plus proéminente sur les réseaux et messageries du groupe californien. Meta AI est aussi plus performant grâce à la nouvelle version du modèle de langage sous-jacent, Llama 3, aussi lancé jeudi par l'entreprise.

À découvrir
PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech

«Nous pensons que Meta AI est désormais l'assistant d'intelligence artificielle le plus intelligent que vous puissiez utiliser en accès libre», a déclaré Mark Zuckerberg, le patron du leader mondial des réseaux sociaux, dans une vidéo sur Instagram. Les géants technologiques sont engagés depuis plus d'un an dans une course effrénée au développement et déploiement de l'IA générative (production de textes, images et autres contenus, sur simple requête en langage courant).

Lire la suite : https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/meta-accelere-dans-l-intelligence-artificielle-generative-avec-llama-3-20240419

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Le régulateur britannique de la concurrence préoccupé par la concentration dans l'IA générative

usine-digitale.fr - Célia Séramour

Publié le 12 avril 2024

La CMA souligne les préoccupations croissantes concernant les modèles fondamentaux d'IA et identifie trois principaux risques. Sa directrice générale, Sarah Cardell, a d'ailleurs présenté les résultats du rapport lié, expliquant être passé de la curiosité à de réelles inquiétudes aujourd'hui, alors que le marché continue de se développer à un "rythme effréné".

L'Autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) a fait part de ses préoccupations croissantes concernant le marché de l'IA générative et des grands modèles de langage, notamment les modèles dits fondamentaux. Elle a donc identifié trois principaux risques et interdépendants pour une concurrence loyale, efficace et ouverte. Cette démarche fait suite à la publication d'un premier rapport sur les modèles fondamentaux de l'IA publié en septembre dernier.

La démarche de l'autorité de la concurrence et des marchés (CMA) fait suite à son rapport initial sur les modèles de fondation de l'IA (FM) publié l'année dernière. Ce rapport proposait un ensemble de principes visant à soutenir l'innovation et à orienter ces marchés vers des résultats positifs pour les entreprises, les consommateurs et l'économie dans son ensemble. Ce dernier donnait déjà certaines clés pour garantir à la fois la protection des utilisateurs et une concurrence saine. Cette semaine, la directrice générale à la tête du régulateur, Sarah Cardell, est revenue sur la version mise à jour de ce rapport à l'occasion d'une conférence à Washington DC.

Un changement de paradigme profond

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/le-regulateur-britannique-de-la-concurrence-preoccupe-par-la-concentration-dans-l-ia-generative.N2211463?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=info_ud-quotidienne&email=98870165&idbdd=56561

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Artificial Super Intelligence (ASI) : Qu’est-ce que c’est, comment ça fonctionne et comment en acheter ?

Depuis l'apparition des technologies IA comme ChatGPT, le secteur de l'intelligence artificielle (IA) ne cesse de se développer chaque jour un peu plus.

Récemment, ce sont les projets crypto SingularityNET, Fetch.ai, et Ocean Protocol qui ont décidé de fusionner entre eux pour créer une “alliance”. Leur but : créer un gigantesque réseau décentralisé visant à faciliter et accélérer le développement de l’IA.

Qu’est-ce que ASI ? Comment le projet compte-t-il révolutionner le développement de l’IA ? Vous le découvrirez tout au long de cet article.

Sommaire :

1. Qu’est-ce que le projet ASI ?

2. Décentralisation : pourquoi est-ce si important le futur de l’IA ?

Une fusion 100 % décentralisée :3. Ocean, Fetch & Singularity : le meilleur des trois mondes

SingularityNET : Pionnier de l'AGI et de l'ASI

Fetch.ai : Infrastructure et Agents IA Avancés

Ocean Protocol : Partage de Données et Infrastructures de Paiement

Lire la suite : https://coinacademy.fr/artificial-superintelligence-asi-fondamenta/

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L'IA se développe à une vitesse folle mais avec des coûts exorbitants, révèle Stanford

usine-digitale.fr - Par Célia Séramour

Publié le 16 avril 2024

Le monde de l'intelligence artificielle évolue à toute vitesse. Si 2023 marque un tournant pour le développement de cette technologie avec l'arrivée de nouveaux modèles - notamment multimodaux - elle signifie également une montée en puissance des investissements. Plus ciblés, ils montrent un intérêt croissant pour l'intégration de l'IA dans un certain nombre de secteurs. Les Etats n'y échappent pas non plus, cherchant à dominer sur ce plan.

"Il y a dix ans, les meilleurs systèmes d'intelligence artificielle du monde étaient incapables de classer des images à un niveau humain. Ils ne comprenaient pas le langage, avaient du mal à raisonner visuellement et échouaient aux tests de compréhension de lecture les plus élémentaires. Aujourd'hui, les systèmes d'IA dépassent régulièrement les performances humaines sur les critères de référence standard". Tel est le constat fait par l'Institut HAI (Institute for Human-Centered Artificial Intelligence) de l'Université de Stanford.
Dans l'édition 2024 de son rapport AI Index – qui contient plus de 300 pages retraçant les tendances mondiales de l'IA en 2023 – l'Institut tire plusieurs conclusions, à commencer par les progrès établis en matière d'intelligence artificielle, mais aussi les tendances dans la recherche et le développement, les performances des grands modèles de langage ou encore l'impact de cette technologie sur le monde.

2023, année d'accélération de la technologie

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/l-ia-se-developpe-a-une-vitesse-folle-et-a-des-couts-exorbitants-revele-stanford.N2211601

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IA : 10 tendances qui caractérisent le marché en 2024

www.tom.travel - Par Hugo Pellegrin

Publié le 16 avril 2024

Dans son rapport AI Index, l’Institute for Human-Centered Artificial Intelligence (HAI) de l’Université de Stanford dévoile 10 tendances qui caractérisent le marché de l’intelligence artificielle en 2024. 

Le dernier rapport de l’Institute for Human-Centered Artificial Intelligence (HAI) de Stanford révèle les dernières tendances qui façonnent le marché global de l’intelligence artificielle. “Cette année, nous avons élargi notre champ d’action pour couvrir plus largement les tendances essentielles telles que les avancées techniques de l’IA, les perceptions publiques de la technologie et les dynamiques géopolitiques entourant son développement”, indiquent les auteurs du rapport. Voici les 10 tendances qui caractérisent le marché de l’IA en 2024.

1. L’intelligence humaine est encore dans la course

Au fil des développements, l’intelligence artificielle voit ses compétences augmenter au point de surprendre l’opinion publique grâce à ses performances. Ainsi, dans de nombreux domaines – tels que la classification d’images, la perception visuelle ou encore compréhension de l’anglais -, les auteurs du rapport estiment que l’intelligence artificielle surpasse les performances humaines. Mais l’intelligence humaine reste encore dans la course dans plusieurs domaines d’application comme dans les mathématiques à niveau compétitif ou encore pour la planification. Les assistants de voyage visant à aider les touristes à planifier leur séjour ont-ils du souci à se faire ?

Lire la suite : https://www.tom.travel/2024/04/16/ia-10-tendances-qui-caracterisent-le-marche-en-2024/

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Internet des objets

IoT et efficacité énergétique : mythe ou réalité ?

journaldunet.com - Par Chronique de Georges Dupont

Publié le 26 avril 2024

L'IoT améliore l'efficacité énergétique en optimisant la production et la consommation, réduisant les coûts et l'impact environnemental grâce à des capteurs et analyses de données.

Après avoir dépassé l'engouement initial entre 2012 et 2015, l'IoT semble avoir tenu ses promesses, notamment dans le domaine de l'énergie. Aujourd'hui, l'IoT influence activement la production, la distribution et la consommation d'énergie. En fournissant des données en temps réel, il permet d'optimiser les infrastructures, de réduire les déchets et de minimiser l'empreinte carbone des entreprises. Il est temps d'examiner si ces avancées technologiques impactent réellement l'industrie de l'énergie.

L'IoT comme vecteur d'efficacité énergétique

• Amélioration de l'efficacité de la production énergétique

L'installation de capteurs IoT sur les équipements de production d'énergie (comme les turbines éoliennes ou les panneaux solaires) permet de surveiller leur état en temps réel, d'anticiper les pannes et de réaliser des maintenances préventives, ce qui minimise les interruptions et optimise la production. En anticipant pannes et dysfonctionnements, l’IoT permet une gestion plus efficiente des ressources et assure une continuité de service essentielle à notre économie et à notre bien-être.

Prenons le cas de turbines éoliennes. En les équipant de capteurs IoT (capteurs de vibrations, de vitesse, de température etc.), il est possible de détecter les anomalies avant qu'elles ne conduisent à des défaillances majeures, réduisant ainsi les temps d'arrêt et augmentant l'efficacité de la production d'énergie renouvelable. C’est le cas de GE Renewable Energy. Ils utilisent des capteurs qui collectent en permanence des données sur l'état et les performances des turbines ; ainsi que l'analyse prédictive pour optimiser la performance et la maintenance de ses éoliennes.

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/iot/1529743-iot-et-efficacite-energetique-mythe-ou-realite/

CNIL

La Cnil dévoile sept fiches de recommandations pour l’IA

incuber.org - Par la Rédaction

Publié le 15 avril 2024

Dans le cadre de son « plan IA », la commission a publié une série de conseils pratiques pour faciliter le développement de modèles d’IA conformes au RGPD.

La Cnil a publié, le 8 avril 2024, sept fiches pratiques regroupant ses premières recommandations pour le développement de modèles d’IA conformes au RGPD. Ces documents s’inscrivent dans le cadre du « plan IA » de la commission, présenté en mai 2023, et s’appuient notamment sur les réponses à une consultation publique lancée à ce moment.

La Cnil indique avoir entamé « un important travail de clarification du cadre juridique » afin de « sécuriser les acteurs » du secteur. Avec ces fiches, la commission entend apporter des « réponses concrètes pour la constitution de bases de données utilisées pour l’apprentissage des systèmes d’IA qui impliquent des données personnelles ».

Les fiches détaillent sept étapes permettant de garantir le respect du RGPD d’un modèle d’IA :

déterminer le régime juridique applicable ;

définir une finalité ;

déterminer la qualification juridique des fournisseurs de systèmes d’IA ;

s’assurer que le traitement des données est licite, en définissant une base légale, et qu’il reste licite en cas de réutilisation des données ;

réaliser une analyse d’impact ;

tenir compte de la protection des données dans la conception du système ;

en tenir également compte dans la collecte et la gestion des données.

Lire la suite : https://incyber.org/article/la-cnil-devoile-sept-fiches-de-recommandations-pour-ia/ 

Cybersécurité

Une cyberdéfense à la hauteur de l'événement !

lemondeinformatique.fr - Par Benoît Huet

Publié le 18 Avril 2024

Pour Paris 2024, la cybersécurité des JO repose sur des technologies de plusieurs partenaires, lesquelles sont pilotées depuis un centre des opérations de Cybersécurité (SOC) qui fait office de tour de contrôle. « Un SOC unifié est un avantage pour la partie opérationnelle, à titre de comparaison, pour les JO de Tokyo, chaque partenaire disposait de son propre SOC, soit une petite dizaine en tout », souligne Eric Greffier, responsable du partenariat avec les JO de Paris 2024 pour Cisco. A noter que le SOC est intégré au TOC (Technology Operations Center), le centre de commande des opérations technologiques de 610 m² pour les 63 sites olympiques et paralympiques, qu’il s'agisse de sites de compétition ou non. Inauguré par Atos en octobre dernier, ce TOC fonctionnera 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pendant toute la durée des Jeux. Selon Christophe Thivet, directeur de l'intégration technologique pour les Jeux de Paris 2024 chez Atos, le Centre des opérations technologiques central (CTOC) d’Atos de Barcelone et le Laboratoire des tests d’intégration (ITL) de Madrid viennent aussi en complément du TOC. Parmi les principaux intervenants en matière de cyber sur les JO 2024, citons Cisco, lui-même partenaire des JO 2024 et habitué des grands événements : l’équipementier est notamment le partenaire officiel de cybersécurité de la NFL. En résumé, Cisco fournit les technologies, Eviden, la filiale d’Atos, les intègre et les opère. Selon Eric Greffier, l’équipementier a travaillé en étroite collaboration avec Eviden et Franz Regul, RSSI de Paris 2024. Dans les technologies déployées par Cisco, citons déjà son centre d’analyse intelligente de la menace Talos qui va donner de la visibilité sur les données en temps réel et une compréhension de tout ce qui se passe sur le réseau.  

Beaucoup de tests en amont 

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/les-dossiers/lire-une-cyberdefense-a-la-hauteur-de-l-evenementet-8239-1512.html

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La DGSE lance la 3e édition de 404CTF, « la plus grande compétition de cybersécurité de France »

https://next.ink -

La troisième édition du challenge « 404 CTF » de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) et du club de cybersécurité de Télécom SudParis, HackademINTse tiendra du 20 avril au 12 mai 2024 et « sera placé sous le signe des sports ». Cette compétition est soutenue par OVHcloud et le salon VivaTechnology qui hébergeront respectivement la compétition et sa remise des prix,

Ce « capture the flag », rappelle la DGSE, consiste en sécurité informatique à s'introduire dans des ordinateurs grâce à des failles logicielles pour récupérer les drapeaux, preuves du succès de l'intrusion. La compétition, qui serait « la plus grande compétition de cybersécurité de France », est ouverte à tous, expert ou débutant, de manière individuelle et en ligne.
Cybersécurité : la DGSE évoque une « pénurie de 15 000 personnes à combler en France »

La DGSE peine à recruter ses futurs maîtres espions en informatique

Le Monde informatique précise que « plus d’une trentaine d’épreuves seront proposées dans diverses catégories allant de la stéganographie à l’exploitation de binaires ». Parmi elles, une discipline a été rajoutée cette année : l’algorithmique quantique. Elle s’ajoute au défi « renseignement en sources ouvertes (OSINT) » annoncé en 2023 « pour attirer des profils débutants ».

Lire la suite : https://next.ink/brief_article/la-dgse-lance-la-3e-edition-de-404ctf-la-plus-grande-competition-de-cybersecurite-de-france/

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« La question n’est pas de savoir si on va être attaqués, mais quand » : entreprises et collectivités sensibilisées à la cybersécurité

sudouest.fr - Par Bastien Souperbie

Publié le 18 avril 2024

Pascal Llopis, un ancien de l’armée et de la guerre numérique, spécialiste de la cybersécurité à la Chambre de commerce et d’industrie du Lot-et-Garonne, lance un message d’alerte aux entreprises et aux collectivités

Quelles sont les cibles des pirates informatiques ? La réponse fuse : « Tout le monde. Hier, c’était le groupe Intermarché, avant-hier la Fédération française de football. » Pascal Llopis pourrait aussi citer, plus près de nous l’entreprise Coaxis, ou encore l’Agglo d’Agen, victime de hackers l’été dernier, qui n’a pas encore remis d’aplomb tout son système informatique et qui aurait payé à ce jour, selon nos informations, près de 200 000 euros pour le réparer.

Ancien officier dans l’Armée de terre pendant vingt-cinq ans, ayant servi dans des régiments de transmission (dont le 48e RT) sur 14 théâtres d’opération extérieure, le responsable de la sécurité informatique des 14 Chambres de commerce et d’industrie (CCI) de Nouvelle-Aquitaine en connaît un rayon en matière de guerre numérique. Conseiller en cyberdéfense au sein de la CCI de Lot-et-Garonne, Pascal Llopis a pour mission d’ouvrir les yeux aux entreprises et aux collectivités qui, pour la très grande majorité d’entre elles, n’ont pas conscience de la menace.

Lire la suite : https://webmail.viaduc.fr/?_task=mail&_mbox=ADCET%2FPablo%2FRP%20ADCET%20JUIN%202020

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Menace cyber pendant les JO 2024 : les entreprises et dirigeants aussi dans le viseur des hackeurs

latribune.fr - Par Pascale Paoli Lebailly

Publié le 16 Avril 2024

À l’occasion des JO de Paris 2024, la menace cyber va être multipliée par dix estime le Comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo). Toujours plus sophistiquées, les attaques peuvent viser le grand public, les collectivités tout comme les entreprises et leurs dirigeants. Notamment par le biais des événements avec des clients et des salariés. Attention aux portables et aux réseaux sociaux alertent des experts rennais de la cybersécurité. Décryptage

Avec les élections européennes puis les Jeux olympiques de Paris 2024, la fin de saison s'annonce sous tension et placée sous le signe de l'extrême vigilance pour les experts de la cybersécurité. Déjà réelles pour les collectivités, les établissements de santé et les grands événements sportifs, les attaques, de plus en plus sophistiquées, vont être démultipliées à l'approche ou pendant les JO à des fins de collecte de renseignements, de déstabilisation ou d'opérations lucratives.

Depuis Pékin en 2008, « tous les Jeux olympiques ont fait l'objet d'opérations cyber offensives » rappellent dans un livre blanc publié en janvier 2024, les chercheurs en Cyber Threat Intelligence (CTI) de Sekoia.io. L'entreprise de 110 personnes, qui vient de relocaliser son siège à Rennes, un bastion de la cybersécurité, édite une plateforme SOC clé en main (Security Operating Center), de détection des anomalies informatiques et de réponse aux attaques à destination des organisations publiques, des grands groupes du CAC 40, des ETI (entreprises de taille intermédiaire) et des PME (petites et moyennes entreprises).

Lire la suite : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/menace-cyber-pendant-les-jo-2024-les-entreprises-et-dirigeants-aussi-dans-le-viseur-des-hackeurs-995507.html

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La Plateforme ouvre son école en cybersécurité à La Défense

lemondeinformatique.fr - Par Véronique Arène

Publié le 15 Avril 2024

Lancée à l'initiative de l'école d'informatique La Plateforme, Cybersup propose un bachelor en cybersécurité et un MSc de délégué à la protection des données accessibles dès la rentrée 2024 par la voie de l'alternance et reconnus par l'Etat. En tant que partenaire, Frojal, actionnaire principal de Lefebvre Dalloz apportera son expertise du droit numérique.

Pour faire face au déficit de compétences en cybersécurité, les initiatives se multiplient en France autour de l’apprentissage. L’ouverture en septembre 2024 de l’école Cybersup s’inscrit dans la continuité de ces actions. Ce projet résulte de la collaboration passée entre l’école française d’informatique solidaire La Plateforme et Frojal, actionnaire majoritaire du groupe Lefebvre Dalloz spécialisé sur les sujets juridiques et réglementaires. Fruit de leur partenariat, l’installation d’un premier campus situé, entre Paris et La Défense sera opérationnel dès la rentrée de septembre 2024. Les inscriptions débuteront an mai prochain pour suivre, au choix deux spécialités en alternance. Il s’agit d’un bachelor en cybersécurité (Bac+3) proposé sur un ou trois ans ainsi que d’un Master of Sciences (Bac +5) de délégué à la protection des données (DPO) délivré sur 12 mois.

A la clef, deux titres inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) et reconnus par l’Etat. L'admission en 3e année de bachelor conduisant à un titre RNCP de niveau 6 équivalent à Bac+3/4 nécessite un bac général ou technologique ainsi qu'un Bac+2 ou un Bac+3. De son côté, le MSc DPO (RNCP de niveau 7 équivalent à Bac+5) requiert un bac général ou technologique ainsi qu'un Bac+4 ou Bac+5.

Un objectif de 3 000 étudiants formés à l'IT

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-plateforme-ouvre-son-ecole-en-cybersecurite-a-la-defense-93495.html

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Vague de Cyberattaques : les réseaux mondiaux pris pour cible

Hespress Fr - Par Hespress Français - Actualité du Maroc

Publié le 17 avril 2024

Une vague insidieuse de cyberattaques par force brute secoue les réseaux à l’échelle mondiale. Des cybercriminels ont lancé une campagne agressive visant à deviner les mots de passe des utilisateurs en multipliant attaques et assauts, ont révélé les chercheurs de Cisco Talos. 

L’alerte a été sonnée concernant une « augmentation mondiale des attaques par force brute ». Les assaillants, profitant de noms d’utilisateur génériques et valides pour des organisations spécifiques, tentent d’accéder à une série de systèmes au hasard en essayant différentes combinaisons de mots de passe jusqu’à ce qu’ils réussissent. 

Cette tactique, connue sous le nom d’attaque par force brute, est souvent automatisée à l’aide de logiciels malveillants conçus sur mesure. Selon les données de Cisco, les premières tentatives de connexion ont été détectées à partir du 18 mars 2024. 

Les services de réseau privé virtuel (VPN), les interfaces d’authentification des applications web et les services Secure Shell (SSH) sont particulièrement ciblés par les cybercriminels. Ces derniers ne visent pas spécifiquement une industrie en particulier, mais attaquent plutôt une variété de services populaires.

Lire la suite : https://fr.hespress.com/362670-vague-de-cyberattaques-les-reseaux-mondiaux-pris-pour-cible.html

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En Europe et aux États-Unis, des infrastructures critiques ciblées par des cybercriminels russes

usine-digitale.fr - Par Joann Bourgin

Publié le 18 avril 2024

Mandiant, société de cybersécurité détenue par Google, a publié un rapport sur le groupe de hackers russes Sandworm, affilié au renseignement militaire de Moscou. Elle identifie le gang comme une “menace mondiale”, qui a déjà ciblé, depuis le début d’année, différentes infrastructures critiques de gestion de l’eau, en Europe et aux États-Unis. En France, un barrage hydroélectrique français semble avoir été visé, mais les hackers ont finalement attaqué un moulin.

“APT44 représente une menace persistante et de grande gravité pour les gouvernements et les opérateurs d’infrastructures critiques dans le monde entier, là où les intérêts russes s’entrecroisent” : dans un rapport publié le 17 avril, Mandiant, société de cybersécurité appartenant à Google, détaille le fonctionnement du groupe de hackers APT44, autrement connu sous le nom de “Sandworm”. Depuis la découverte du groupe de cybercriminels par Mandiant il y a dix ans, sa dangerosité a été revue à la hausse, notamment en raison de sa capacité à mener des activités d’espionnage, d’attaques et d’opérations d’influence avec l’appui du gouvernement russe.

Les hackers russes parviennent à faire déborder un château d’eau

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/en-europe-et-aux-etats-unis-des-infrastructures-critiques-ciblees-par-des-cybercriminels-russes.N2211776?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=info_ud-quotidienne&email=98870165&idbdd=56561

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Redressement de BlackBerry: la cybersécurité génère des bénéfices inattendus

allnews.ch - Par FlowBank

Publié le 15 avril 2024

BlackBerry est passée d'un modèle d'entreprise centré sur le matériel à un modèle d'entreprise axé sur les logiciels et les services.

BlackBerry a enregistré des bénéfices surprenants lors de la publication de ses derniers résultats, en grande partie grâce à la forte demande pour ses services de cybersécurité. L'entreprise, autrefois principalement connue pour ses appareils mobiles, est passée avec succès à un modèle centré sur les softwares. En se concentrant ainsi uniquement sur les solutions et services de cybersécurité pour les entreprises ainsi que les gouvernements du monde entier. Cette réorientation stratégique a non seulement stabilisé les finances de l'entreprise, mais l'a également positionnée comme un acteur clé dans le domaine de la cybersécurité.

Points clés :

  • Demande soutenue dans les segments de la cybersécurité et de l'IoT (internet des objets): l'orientation stratégique de BlackBerry vers les services de cybersécurité et d'IoT a conduit à une croissance significative des revenus.
  • Vente stratégique de brevets et santé financière: l'opération de vente de brevets avec Malikie Innovations Limited, d'une valeur potentielle de 900 millions de dollars, a constitué un tournant dans la stratégie de BlackBerry.
  • Perspectives de croissance future: les perspectives optimistes de BlackBerry sont soutenues par son positionnement stratégique pour capitaliser sur le marché croissant de la cybersécurité et ses avancées dans l'espace IoT.

IOT et Cybersécurité : les moteurs de sa croissance

Lire la suite : https://www.allnews.ch/content/points-de-vue/redressement-de-blackberry-la-cybers%C3%A9curit%C3%A9-g%C3%A9n%C3%A8re-des-b%C3%A9n%C3%A9fices-inattendus

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Bordeaux : un jeune pirate informatique interpellé pour une escroquerie au « smishing », une arnaque par SMS

sud-ouest.fr - Par Florence Moreau

Publié le 16 avril 2024

L’adolescent est soupçonné d’avoir envoyé des centaines de SMS de phishing pour hameçonner des victimes invitées à cliquer sur le lien figurant sur le texto. Il aurait ainsi pu récupérer et utiliser des données bancaires. Il sera jugé en juin.

La valeur n’attend point le nombre des années. Un adolescent de 15 ans, demeurant dans l’agglomération bordelaise, a été interpellé et placé en garde à vue la semaine passée par les policiers de l’antenne bordelaise de l’Office de lutte contre la cybercriminalité.

C’est à la suite d’un signalement que les cyberenquêteurs bordelais issus de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) se sont intéressés à cet adolescent, à la fois déconnecté, dans son monde et très connecté à Internet. Il était déjà connu de leurs services pour avoir possiblement piraté l’accès à des ressources numériques.

Cette fois, il est soupçonné d’avoir monté une arnaque aux SMS dite « Smishing » – contraction de SMS et phishing, qui signifie « hameçonnage » en anglais – pour récupérer des coordonnées bancaires et les utiliser à des fins personnelles. Pas de groupe mafieux organisé en vue : l’adolescent fait partie de ceux que les spécialistes en cybercriminalité appellent les « Script kiddies », ces jeunes pirates informatiques qui utilisent des programmes malveillants « prêts à l’emploi ».

Lire la suite : https://www.sudouest.fr/faits-divers/bordeaux-un-jeune-pirate-informatique-interpelle-pour-une-escroquerie-au-smishing-une-arnaque-par-sms-19356870.php

Atos - Eviden

Eviden multiplie par quatre la capacité du supercalculateur Santos Dumont pour répondre aux besoins croissants de la communauté universitaire

évident.com/fr - Communiqué

Publié le 11 avril 2024

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Le supercalculateur Santos Dumont permettra de soutenir des initiatives de pointe en matière de recherche, en particulier dans le secteur pétrolier et gazier

Sao Paulo, Brésil et Paris, France – 11 avril 2024 – Eviden, la ligne d’activités d’Atos leader de l’informatique avancée, annonce aujourd’hui avoir signé un nouveau contrat de 19,4 millions de dollars avec le Laboratoire National de Calcul Scientifique (National Laboratory of Scientific Computing ou LNCC) afin d’étendre la capacité de calcul de son supercalculateur « Santos Dumont ». Basée sur l’architecture BullSequana XH3000 d’Eviden, cette extension permettra à Eviden de multiplier la capacité par 4, confirmant ainsi la position du supercalculateur comme le plus puissant d’Amérique latine dédié à la recherche universitaire.

Le LNCC cherchait à moderniser Santos Dumont, non seulement pour répondre à la demande croissante de la communauté universitaire en matière de calcul, mais aussi pour l’accompagner dans ses initiatives de recherche de pointe, en particulier dans le secteur pétrolier et gazier. Installé à Petrópolis, Rio de Janeiro, et avec une capacité étendue de 17 pétaflops additionnels, le supercalculateur fonctionnera désormais avec une capacité de traitement totale d’environ 18,85 quadrillions d’opérations par seconde, soit une augmentation d’environ 575 % par rapport à sa capacité initiale de 1,1 pétaflops en 2015.

Lire la suite : https://eviden.com/fr-fr/actualites/communiques-de-presse/eviden-multiplie-par-quatre-la-capacite-du-supercalculateur-santos-dumont-pour-repondre-aux-besoins-croissants-de-la-communaute-universitaire/

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Le CEA et Eviden lancent la phase 2 du programme de supercalculateur EXA1

éviden.com - Communiqué

Publié le 17 avril 2024

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Paris, France – 17 avril, 2024 – Le CEA et Eviden, l’entreprise d’Atos leader dans le domaine du calcul avancé, annoncent aujourd’hui la livraison du supercalculateur EXA1 HE (High Efficiency), basé sur la technologie BullSequana XH3000 d’Eviden. Conçu pour répondre aux besoins du programme Simulation de la Direction des applications militaires du CEA, EXA1 HE constitue la deuxième partition et la plus innovante, du programme EXA1. Il complète le supercalculateur EXA1 HF (High-Frequency)livré par Eviden en 2021.

Avec une performance de pointe de 104 pétaflops, le système peut atteindre une performance Linpack de l’ordre de 60 pétaflops, ce qui le place au même niveau que le 15e supercalculateur le plus puissant du dernier classement TOP500, publié en novembre 2023. Basé sur l’architecture BullSequana XH3000 d’Eviden, avec un système breveté de refroidissement à eau chaude, EXA1 HE est équipé de 477 nœuds de calcul basés sur des processeurs Grace Hopper Superchips de NVIDIA.

L’interconnexion du système est basée sur la dernière version du système BullSequana eXascale Interconnect (BXI) d’Eviden, la seule technologie d’interconnexion européenne. Le réseau repose sur une topologie DragonFly et est composé de 156 commutateurs. Ce premier ordinateur accéléré par BXI ouvre la voie aux futures technologies BXI pour les systèmes exaflopiques et d’intelligence artificielle. Il répondra aux besoins futurs des centres de recherche et des centres industriels du monde entier.

Lire la suite : https://eviden.com/fr-fr/actualites/communiques-de-presse/le-cea-et-eviden-lancent-la-phase-2-du-programme-de-supercalculateur-exa1/

Metavers

Les défis émergents pour le domaine de la santé dans le Métavers

  • cio-mag.com - Par La Rédaction
  • Publié le 15 avril 2024

Une tribune de Dr. Rajae Ghanimi, spécialiste en médecine du travail et doctorante en IA appliquée à la Santé

Le Métavers représente un monde virtuel augmenté, fusionnant les dimensions virtuelle et physique. En termes simples, il s’agit d’une version en 3D de l’internet, offrant un espace où les utilisateurs peuvent interagir dans des expériences simulées du monde réel ou explorer des réalités imaginaires. En envisageant le Métavers comme un reflet potentiel de notre vie future, se pose la question de savoir s’il pourrait apporter des solutions aux défis de notre système de santé, tels que la pénurie de professionnels de santé et les déserts médicaux. Selon un rapport d’Accenture, plus de huit dirigeants sur dix dans le secteur de la santé anticipent un impact positif du Metavers sur l’industrie de la santé. Le rapport va même jusqu’à qualifier le Métavers de “prochain horizon” des soins de santé, estimant que d’ici 2030, le marché du Métavers dans la santé pourrait atteindre une valeur de 5,37 milliards de dollars.

Dans le domaine médical, l’utilisation de technologies émergentes comme la réalité virtuelle, la réalité augmentée et l’intelligence artificielle est de plus en plus répandue. L’objectif principal de ces technologies est d’améliorer l’accès à des soins de qualité. Par exemple, elles ont grandement facilité la réalisation d’interventions chirurgicales peu invasives. Ces technologies émergentes sont également intégrées dans les universités et autres établissements d’enseignement pour fournir aux étudiants des représentations en 3D du corps humain, les aidant ainsi à se préparer aux interventions chirurgicales. 

Une formation plus accessible

Lire la suite : https://cio-mag.com/les-defis-emergents-pour-le-domaine-de-la-sante-dans-le-metavers/