Revue de Presse ADCET N°266 du 27 mai 2024

Mobilité

Le président de la CCI contre un métro à Bordeaux

rue89bordeaux.com - Simon Barthélémy

Publié le 21 mai 2024

Ex patron du monde du BTP, Patrick Seguin se dit à titre personnel défavorable à la construction d’un métro à Bordeaux, un projet qu’il juge coûteux et risqué pour les finances publiques.

C’est en « modeste sachant » qu’il s’exprime, et au nom de l’institution qu’il préside, tient à préciser Patrick Seguin. Mais le patron de la Chambre de commerce et d’industrie de Bordeaux-Gironde le fait sans ambages : il n’est « pas favorable à ce projet de métro« , sur lequel planche le cabinet Artelia pour Bordeaux Métropole – la seule étude étant chiffrée à 300000€.

Chez Sogea, filiale du groupe Vinci spécialiste des travaux publics, Patrick Seguin était en effet directeur technique en charge des galeries de grand diamètre, avant d’être PDG de la SOC (Sud Ouest Canalisation) puis d’un cabinet d’ingénierie sur l’eau et l’environnement (Greease). Il connait donc bien le sous-sol de Bordeaux, « ville construite sur un ancien marais et traversée par 14 jalles, aujourd’hui canalisées ».

« Nous avons de gros collecteurs d’eau en sous-sol pour éviter les inondations, qui récupèrent les eaux de pluie avant de les rejeter dans la Garonne. Cela veut dire qu’un métro devrait passer en dessous de tous ces ouvrages. Techniquement, on saura faire car les entreprises françaises ont toutes les compétences. Mais on risque d’endetter la métropole pour des dizaines d’années. »

Des tunneliers qui se perdent

Aujourd’hui, le prix du kilomètre de métro construit à Toulouse est de l’ordre de 117 à 130 millions d’euros, contre 15 à 30 millions pour une ligne de tramway. La facture d’une ligne de métro à Bordeaux pourrait ainsi représenter 3 milliards d’euros. Et Patrick Seguin redoute l’explosion du devis, rappelant que les collecteurs souterrains de Bordeaux ont coûté « 5 fois le budget d’origine ».

Le président de la CCI juge que « l’argent serait mieux investi dans la multiplication des BHNS (les bus express) et des voies piétonnes et vélos ». Il met aussi en garde contre les aléas techniques.

Lire la suite : https://rue89bordeaux.com/2024/05/le-president-de-la-cci-contre-un-metro-a-bordeaux/

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Viva Technology – Jour 3 – Ready, Steady, Go… pour une mobilité intelligente !

lehub.laposte.fr - Par

Publié le 24 mai 2024

Le temps passe vite à VivaTech ! Pour notre dernier jour, place à la « smart mobility ». Concept-cars, aéronefs bourrés de technologie, navigation durable de précision ou encore voitures volantes qui s’adaptent aux infrastructures urbaines… Bon voyage vers le futur de la mobilité sur terre, en mer et dans les airs !

C’était l’attraction Hall 2 : le premier bain de foule français pour l’atypique pick-up électrique Tesla Cybertruck qui entame une tournée européenne baptisée Cyber Odyssey jusqu’au 7 juillet. Pourtant, il serait dommage de ne parler que de l’arbre qui cache la forêt. Des conférences aux nouveaux concepts présentés, chercheurs, ingénieurs et entrepreneurs se concertent pour décarboner nos modes de transport. Nous sommes allés à la rencontre des entrepreneurs qui, sur terre, en mer ou dans les airs, réinventent la mobilité de manière durable et performante.

Lightyear : la voiture de demain prend le soleil

Le concept de véhicule solaire induit habituellement des problématiques d’autonomie. La start-up hollandaise Lightyear entend se dresser contre cet état de fait et présente la Lightyear-0. Ce concept-car est entièrement motorisé à l’aide de panneaux solaires. « Nos démonstrateurs l’ont prouvé, la puissance de notre technologie solaire permet de garantir la puissance et l’autonomie d’une voiture à l’identique des modèles électriques actuellement en circulation », explique Nick Gwinnutt, directeur de l’entreprise. « La différence, c’est qu’il n’y a plus besoin de payer son essence ou la recharge à une borne. » De fait, la généralisation de véhicules solaires aussi puissants pourrait permettre de développer la mobilité électrique dans certaines régions de France (et dans le reste du monde) où les infrastructures d’alimentation et de charge sont encore insuffisantes.
Découvrez Lightyear – Stand F28 – 004 (Espace SmartCity & Mobility by TOGG)

Software République : un laboratoire mobile pour lutter contre la désertification médicale

Lire la suite : https://lehub.laposte.fr/viva-technology-2024-mobilite-intelligente

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A Vivatech, les constructeurs automobiles dévoilent leur vision de la mobilité du futur

avec.fr - Rédigé par Emmanuel Maumon

Publié le 25 Mai 2024

VivaTech 2024 ferme ses portes aujourd’hui à Paris avec une journée ouverte au grand public. Dans ce plus grand événement européen consacré aux nouvelles technologies, l’automobile occupe une place de plus en plus importante. Les constructeurs profitent de ce salon pour dévoiler leurs dernières innovations et leur vision de la mobilité du futur. Ainsi cette année, Renault dévoile le concept U1st Vision (You First Vision). Un démonstrateur technologique offrant un accès à une toute une gamme de services de proximité. Peugeot présente lui l’audacieux concept-car Inception en mettant particulièrement en avant son volant révolutionnaire Hypersquare. De son côté, Audi propose aux visiteurs une étonnante expérience immersive pour découvrir la nouvelle Q6 e-tron. Une voiture avec laquelle la marque aux anneaux entend redéfinir l’expérience de conduite. Enfin, Hyundai et Kia participent à VivaTech pour présenter leur plateforme d’innovation ZERO1NE.

Renault dévoile le concept u1st vision

Renault et ses partenaires de la Software République dévoilent à VivaTech 2024 le concept U1st Vision. Un véhicule reposant sur une plateforme de véhicule utilitaire électrique (FlexEVan) et comportant un module autonome multiservices (« pop-up »). Ce démonstrateur technologique innovant met en scène leur vision de services plus proches du citoyen. Il offre en effet un accès facilité à une gamme de services de proximité variés, personnalisés et sécurisés. De multiples services tels que les soins de santé, le service civique ou des services de recyclage de produits électriques. Lors de VivaTech, Renault met particulièrement en lumière le cas d’usage « Health Pop-up ». Un module de services qui apporte une solution aux citoyens confrontés au développement des déserts médicaux. Il leur fournit en effet un service mobile intégré pour des soins préventifs, des diagnostics et le suivi des maladies.

Peugeot présente le concept-car inception et son volant hypersquare

Lire la suite : https://www.avem.fr/2024/05/25/a-vivatech-les-constructeurs-automobiles-devoilent-leur-vision-de-la-mobilite-du-futur/

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Streetnav : tout savoir sur le premier GPS à destination des personnes à mobilité réduite (PMR) à paris

cnews.fr - Par Cnews

Publié le 20 mai 2024

StreetNav, le premier GPS destiné au déplacement des personnes à mobilité réduite, a été dévoilé ce lundi 20 mai par la startup StreetCo.

Une «révolution» pour les millions de personnes à mobilité réduite (PMR) en France. À moins de 100 jours des Jeux olympiques de Paris 2024, la startup StreetCo a annoncé, ce lundi 20 mai, le lancement d’une application dédiée au déplacement des PMR nommée «StreetNav».

Qui s’est déjà retrouvé bloqué sur le trottoir à cause d’une zone de travaux ?

La véritable question, c’est : qui ne s’est pas déjà retrouvé dans cette situation ?

Pour certains c’est facile, ils ont juste à traverser la route et à poursuite leur trajet. Pour d’autres, c’est un peu plus compliqué et ils n’ont d’autre choix que de faire demi-tour.

C’est le quotidien de millions de personne à mobilité réduite en France où les zones de travaux se transforment en véritables obstacles à la mobilité.

Mais grâce à vos signalements sur l’application Streetco, les personnes à mobilité réduites peuvent se déplacer sans obstacles et en toute sécurité.

Il est temps d’agir pour rendre le monde plus accessible à tous !

Ce GPS, qui est le premier spécifiquement à destination des personnes à mobilité réduite, permet de trouver l’itinéraire le plus adapté en s’adaptant aux difficultés et obstacles à éviter, mais également aux différents handicaps, comme la déficience visuelle ou les fauteuils roulants.

Compatible avec les transports en commun, disponible sur Android et iOS, et soutenue par la mairie de Paris, l’application est alimentée par la seconde application de la startup, StreetCo, qui permet à tous les utilisateurs de signaler et géolocaliser dans l’application, en temps réel, et de façon ludique, tous les obstacles fixes et temporaires, tels que les voitures mal garées ou les zones de travaux.

Lire la suite : https://www.cnews.fr/france/2024-05-20/streetnav-tout-savoir-sur-le-premier-gps-destination-des-personnes-mobilite

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« En lançant la gratuité des transports publics, nous avons développé une vision systémique », affirme Julie Frêche

ville-rail-transports.com

Publié le 24 mai 2024

Cinq mois après le lancement, le 21 décembre 2023, de la gratuité totale des transports publics, Montpellier dresse un premier bilan. La fréquentation a progressé de 23,7 % sur les trois premiers mois 2024 comparés à la même période 2019 (avant Covid). 

Selon Julie Frêche, conseillère municipale déléguée aux transports, la gratuité concerne potentiellement un demi-million de personnes qui habitent Montpellier. Avant la première phase de la gratuité, instaurée par étape (en septembre 2020, les transports publics avaient commencé par être gratuits le week-end, un an plus tard, la mesure concernait les moins de 18 ans et les plus de 65 ans), le réseau comptait 86 000 abonnés. Désormais, ils sont 358 000 à posséder un abonnement.

Lire la suite (réservée aux abonnés) : https://www.ville-rail-transports.com/mobilite/en-lancant-la-gratuite-des-transports-publics-nous-avons-developpe-une-vision-systemique-affirme-julie-freche/

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La Métropole lance dès maintenant sa participation réglementaire sur la ZFE et sollicite l’avis des habitants et parties prenantes

lillemetropole.fr - Communiqué

Publié le Le 21 mai 2024

La Métropole Européenne de Lille (MEL) tire les enseignements de sa consultation citoyenne sur la zone à faibles émissions. Les participants ont plébiscité à 62 % le scénario n°2, avec une interdiction de rouler qui s’appliquerait aux véhicules ayant des vignettes Crit’Air 4, 5 et non classés. Ainsi, après une première consultation volontaire, le projet de la Zone à faibles émissions (ZFE) de la Métropole fait, dès aujourd’hui, l’objet d’une participation réglementaire jusqu’au 21 juillet 2024 pour les habitants et parties prenantes.

La Métropole a organisé une première phase de consultation volontaire début 2024 qui a permis de faire émerger des interrogations et des attentes de la part des habitants du territoire, ainsi que des attentes de flexibilités dans la mise en œuvre de la réglementation. Le bilan de cette consultation volontaire, présenté lors du conseil métropolitain du 19 avril dernier, a permis d’alimenter le projet métropolitain de ZFE.

Dès ce 21 mai et jusqu’au 21 juillet sont invités à donner le projet de ZFE, dans le cadre de la participation réglementaire. Dans ce cadre, sont ainsi mis à disposition du public :

  • Une note de présentation précisant notamment le contexte et les objectifs du projet
  • Le projet d’arrêté du Président de la MEL instaurant une ZFE sur le territoire
  • Une étude présentant l’objet des mesures de restriction, justifiant leur nécessité et exposant les bénéfices environnementaux et sanitaires attendus de leur mise en œuvre, notamment en termes d’amélioration de la qualité de l’air et de diminution de l’exposition de la population à la pollution atmosphérique, ainsi que les impacts socio-économiques attendus à l’échelle de la zone urbaine 
  • Le bilan de la consultation volontaire.

Cette concertation se déroule sur registre numérique : https://www.registre-numerique.fr/ppve-zfe-mel

Les observations et propositions du public pourront également être déposées par voie postale à l’adresse suivante : Monsieur le Président de la MEL – PPVE ZFE-m – Direction des transports – 2 Boulevard des Cités Unies CS 70043 – 59040 Lille Cedex.

Une ZFE, qu’est-ce que c’est ?

Lire la suite : https://lillemetropole.fr/communique-de-presse/la-metropole-lance-des-maintenant-sa-participation-reglementaire-sur-la-zfe-et

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Thales et Nokia s'associent pour assurer un renouvellement fluide du métro de Londres

thalesgroup.com - Communiqué

Publié le 20 mai 2024

• Thales, avec son partenaire technologique de réseau de transmission, Nokia, a été sélectionné par Transport for London (TfL) pour fournir un renouvellement de communications intégré destiné à prendre en charge le système Connect.

• Ce renouvellement permettra au réseau multiservices (MSN) de TfL, qui héberge le système Connect et gère la technologie radio, de transmission et de vidéosurveillance opérationnelle utilisée par le personnel de TfL, de fonctionner de manière optimale et de minimiser les coûts.

• Garantir une mise à jour basée sur des données, intégrée et opportune – comme celle menée par Thales et Nokia – permet de répondre de manière proactive aux mises à niveau avec une perturbation minimale des voyages des passagers.

• Thales, en collaboration avec son partenaire technologique de réseau de transmission Nokia, a remporté un contrat auprès de Transport for London (TfL) pour réaliser un renouvellement complet des communications afin de soutenir l'exploitation sûre du réseau de métro.

Ce renouvellement garantira que le réseau multiservices (MSN) de TfL fonctionne à des performances optimales, minimisant ainsi les risques fonctionnels, les interruptions de voyage et les coûts pour TfL.

Le MSN sert d'infrastructure sous-jacente à Connect, le système leader de Thales, responsable de l'écosystème de communications critique qui sous-tend le métro de Londres. Cela inclut la technologie de radio, de transmission et de vidéosurveillance opérationnelle utilisée par le personnel de TfL pour maintenir le bon fonctionnement, ce qui rend le MSN essentiel à l'efficacité du réseau ferroviaire et garantit une expérience passager plus sûre et plus fluide.

Les systèmes existants peuvent progressivement devenir peu fiables et perturber les services, entraînant des retards et un impact négatif global sur les voyages des passagers. Garantir une mise à jour basée sur des données, intégrée et opportune – comme celle menée par Thales et Nokia – répond de manière proactive à ces préoccupations, sans entraver la mobilité des passagers.

La solution réseau IP/MPLS essentielle à la mission de Nokia constitue l'épine dorsale et complète ce système en fournissant une connectivité sécurisée, fiable et évolutive, garantissant ainsi que la base de cet écosystème de communications est solide et durable.

Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/en/worldwide/transport/press_release/thales-and-nokia-partner-deliver-seamless-renewal-london

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A Boston, Keolis renouvelle son bail pour un an

lettreducheminot.fr

publié le 24 mai 2024

Massachussetts, il y a près de dix ans, avaient été douloureux. Après avoir enregistré la première année 30 millions de pertes sur le contrat d’exploitation du RER de Boston (arraché à l’époque à Transdev), la filiale de la SNCF avait réussi à le renégocier, avait dépêché quelques-uns de ses meilleurs collaborateurs (Franck Dubourdieu, puis Clément Michel, aujourd’hui directeur général France, Régions), et réussi à redresser la barre.

Aujourd’hui, l’autorité des transports, la Massachusetts Bay Transportation Authority (MBTA), prolonge d’un an le bail de Keolis, jusqu’en 2027. « Grâce à des performances record », annonce l’opérateur dans un communiqué. Un an de plus, après une première prolongation jusqu’en 2026.

Dans le RER de Boston, la fréquentation est revenue à 90 % de son niveau d’avant Covid, avec 550 000 voyageurs par semaine, » la meilleure progression » [dans les transports publics] des Etats-Unis et, en 2023 et 2024, et « la meilleure performance opérationnelle de ces dix dernières années », assure Keolis qui gère 2400 collaborateurs à Boston.

Lire la suite : https://www.lettreducheminot.fr/international/a-boston-keolis-renouvelle-son-bail-pour-un-an/

Loi numérique

Loi numérique : vers une meilleure protection des citoyens et des entreprises en ligne

nouvelle-aquitaine.dreets.gouv.fr - Communiqué

Publié le 24 mai 2024

Au travers d’un éventail de mesures concrètes et inédites, les pouvoirs publics entendent restaurer la confiance dans le digital en offrant un espace numérique plus sûr et souverain à l’ensemble des Français.

« Sécuriser et réguler l’espace numérique » (SREN) : telle est l’ambition de la loi promulguée le 21 mai 2024 et publiée au Journal officiel du 22 mai 2024.

Au travers d’un éventail de mesures concrètes et inédites, les pouvoirs publics entendent restaurer la confiance dans le digital en offrant un espace numérique plus sûr et souverain à l’ensemble des Français.

Cette loi résulte à la fois :

Loi sur l’espace numérique : les étapes

La loi visant à sécuriser et à réguler l’espace numérique a été promulguée le 21 mai 2024 et publiée au Journal officiel du 22 mai 2024.

Le texte avait été adopté définitivement le 10 avril 2024, après l’accord trouvé en commission mixte paritaire le 26 mars 2024 sur une version finale du projet de loi.

Le projet de loi avait été présenté au Conseil des ministres le 10 mai 2023, avant d’être adopté en première lecture, avec modifications, par le Sénat le 5 juillet 2023, puis par l’Assemblée nationale le 17 octobre 2023.

Suivre les étapes de cette loi

Projet de loi numérique : où en est-on ?

Lire la suite : https://nouvelle-aquitaine.dreets.gouv.fr/Loi-numerique-vers-une-meilleure-protection-des-citoyens-et-des-entreprises-en

Identité numérique

Le portefeuille européen d'identité numérique est entré en vigueur

Publié le 21 mai 2024

par Virginie Fauvel, Localtis

Les règles relatives à l'établissement d'une identité numérique européenne sont entrées en vigueur lundi 20 mai 2024. "Elles permettront à tous les citoyens et résidents de l'Union européenne (UE) de bénéficier d'un portefeuille d'identité numérique personnel en 2026", précise le communiqué de la Commission européenne du 21 mai. Ce dispositif consistera en une application mobile mise à disposition dans chaque État membre. Il permettra aux citoyens et résidents de l'UE de s'identifier en ligne en toute sécurité pour accéder aux services en ligne publics et privés dans toute l'Europe. "D'ici environ deux ans, chaque Européen pourra gérer en toute sécurité ses documents numériques personnels et accéder à des services en ligne publics et privés avec un contrôle total sur ses données personnelles à partir d'une application mobile personnelle proposée sur une base volontaire à tous les citoyens et résidents européens", s'est réjouie Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive pour une Europe adaptée à l'ère numérique. 

Le portefeuille d'identité numérique de l’UE "va révolutionner l'identification numérique", estime la Commission qui rappelle que chaque utilisateur du portefeuille pourra utiliser des services en ligne, partager des documents numériques comme un permis de conduire mobile ou une prescription en ligne, ouvrir des comptes bancaires ou effectuer des paiements, en contrôle de ses données personnelles. La Commission a déjà investi 46 millions d'euros au titre du programme pour une Europe numérique dans quatre projets pilotes à grande échelle, afin de tester le portefeuille d'identité numérique de l'UE dans une série de cas d'utilisation quotidienne, notamment le permis de conduire mobile, la santé en ligne, les paiements, ainsi que les qualifications professionnelles et éducatives. Un deuxième appel à projets pilote à grande échelle pour accompagner le déploiement des portefeuilles vient d'être publié. "Après l'entrée en vigueur des nouvelles règles, la Commission indique qu'elle préparera des actes d'exécution pour "garantir que tous les portefeuilles présentent le même niveau élevé de sécurité et de protection des données et fonctionnent de manière transparente dans toute l'UE". L'interopérabilité des données est l'un des leviers identifiés par la Commission européenne pour atteindre son objectif de rendre accessibles 100% des services publics essentiels d'ici à 2030. 

Lire la suite : https://www.banquedesterritoires.fr/le-portefeuille-europeen-didentite-numerique-est-entre-en-vigueur?pk_campaign=newsletter_quotidienne&pk_kwd=2024-05-21&pk_source=Actualit%C3%A9s_Localtis&pk_medium=newsletter_quotidienne

Intelligence artificielle

Macron annonce un nouveau fonds d'investissement dans l'IA

lefigaro.fr - Par Ingrid Vergara

Publié le 21 mai 2024

Dessinant un nouveau plan d’action pour ne pas rater ce virage en cours, Emmanuel Macron appelle à un «réveil du financement européen sur ces technologies». La France organisera un sommet mondial les 10 et 11 février 2025.

L’impact et les enjeux stratégiques liés aux technologies d’intelligence artificielle (IA) sur la société et l’économie sont tels que la France n’a pas le droit à l’erreur si elle ne veut pas décrocher dans les années à venir. « Il faut aller un cran plus loin (…) car pour la France et l’Europe, la bataille pour l’intelligence artificielle est une bataille existentielle, dont dépendra notre capacité à créer de la richesse », a insisté Emmanuel Macron lors d’un discours à l’Élysée, où il avait réuni l’écosystème français de l’IA et des dirigeants de grandes entreprises technologiques internationales. L’occasion pour le président de la République de présenter ce qu’il a retenu des recommandations du rapport remis mi-mars par le comité d’experts sur l’IA, mandaté par Matignon à l’automne 2023, pour mieux guider le gouvernement dans ses politiques.

Comme en témoigne la nouvelle levée de fonds de 220 millions de dollars annoncée mardi par la start-up française Holistic AI (rebaptisée H), soutenue par Bernard Arnault, Xavier Niel, l’ancien patron de Google Eric Schmidt, Amazon et Samsung, la France jouit d’un des écosystèmes d’IA les plus effervescents d’Europe. Il s’agit désormais de changer d’échelle pour jouer dans la cour des grands, avec les États-Unis, la Chine et le Royaume-Uni. « Il faut prendre aujourd’hui le bon virage à la bonne vitesse en France et en Europe », résume Emmanuel Macron. Pour former plus massivement à l’IA, 400 millions d’euros seront investis dans neuf centres d’excellence, des « clusters IA », pour former 100.000 jeunes experts sur ces technologies chaque année contre 40.000 actuellement, dont 20.000 en formation continue.

Renforcer la puissance de calcul

Lire la suite : https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/la-france-lance-un-nouveau-fonds-d-investissement-dans-l-ia-20240521

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Plan d’Emmanuel Macron pour l’IA : l’artificiel avant l’intelligence

Contrepoints.org - Par Raphaël Delaplanche

Publié le 25 mai 2024

Les plans en faveur du développement de l’IA ne correspondent pas aux besoins de cette industrie, témoignant d’un recul de l’Europe.

L’audition d’Arthur Mensch, PDG de Mistral, devant la commission des Affaires économiques du Sénat le 22 mai a révélé une vérité alarmante : le système de financement européen est inadapté pour soutenir l’innovation.

Interrogé sur ses envies d’Amérique, Mensch a expliqué qu’il n’avait d’autres choix que de se tourner vers les États-Unis :

« Pour notre première levée de fonds, nous n’avions pas de revenus. Les fonds européens ne sont pas structurés pour écrire des chèques de 50 ou 100 millions d’euros à des entreprises sans revenus, ce qui est le cas des fonds américains. »

Ces derniers, avec leurs mandats pour des investissements précoces et massifs, contrastent avec l’incapacité des fonds européens à penser à long terme et à investir dans le risque. Les start-ups européennes, privées de financements adéquats, se voient donc forcées de chercher des capitaux outre-Atlantique.

Les Émirats : souveraineté et IA

Lire la suite : https://www.contrepoints.org/2024/05/25/474970-plan-demmanul-macron-pour-lia-lartificiel-avant-lintelligence

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France 2030 : l’IA comme un accélérateur et un différentiateur d’innovation

presse.economie.gouv.fr - Communiqué de presse

Publié le 22 mai 2024

En marge du salon Viva Technology, le président de la République a réuni les talents de l’IA à l’Elysée ce mardi 21 mai.  Le président a réaffirmé que l’intelligence artificielle est une priorité stratégique pour la France, en y dédiant près de 2,5 Mds€ de France 2030. A cette occasion, il a annoncé de nouveaux lauréats dont 9 « IA Clusters » et de nouveaux dispositifs de soutien à l’investissement.

L’IA, une priorité stratégique pour la France

La première phase de la Stratégie nationale pour l’IA (SNIA), lancée en 2018, a permis de structurer l’écosystème de recherche national et de mettre les forces vives françaises de l’IA en ordre de bataille, en coordination avec ses partenaires et en cohérence avec le plan européen pour l’IA.

La phase 2, lancée en 2022, a pour objectif de diffuser l'IA dans l’économie. Les systèmes intelligents devront contribuer à améliorer notre compétitivité industrielle et plus généralement le bien-être individuel et collectif. Nous avons activé pour cela trois leviers principaux : la formation et la recherche ; le soutien à une offre à l’état de l’art ; le rapprochement entre l’offre et la demande en IA.

La SNIA renforce de manière inédite notre écosystème d'excellence en recherche et formation en intelligence artificielle. Un total de 560 M€ de financements publics est consacré à la consolidation des établissements d'excellence de l'école française de l'IA, tout en élargissant la diversité et la capacité d’accueil des formations en IA à l'échelle nationale. Cette offre couvrira tous les niveaux de diplômes et inclura la formation initiale, l'alternance et la formation continue, aussi bien en IA « cœur de métier » qu’en double compétence.

Des résultats : la France est le premier écosystème pour l’IA en Europe

  • + 600 startups en IA (+24% entre 2021 et 2023)
  • 50% sont rentables ou envisagent de l’être d’ici 3 ans
  • 76 startups d’IA générative (son, texte, vidéo, image)
  • 3,2 Mds€ levés en 2022 par des entreprises de l’IA
  • 1er en Europe pour les projets d’investissements étrangers en IA
  • 1er hébergeur des centres de recherche et de décision en IA des leaders mondiaux : Google, Meta, Hugging Face, Dataiku, Tata Sons Accenture,
  • Les modèles actuels les plus puissants ont été entraînés ou développés en France : Llama 2, Llama 3, Mistral Large…

De nouveaux investissements massifs pour renforcer notre écosystème d’excellence en recherche et formation en IA

Lire la suite : https://presse.economie.gouv.fr/france-2030-lia-comme-un-accelerateur-et-un-differentiateur-dinnovation/

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Radar des startups cybersécurité françaises 2024

presse.bpifrance.fr - Communiqué

Publié le 22 mai 2024

Avec 168 startups et 42 scale-ups, l'écosystème d'innovation français continue sa croissance et prouve qu'il a su prendre le virage de l'IA

L'écosystème français d'innovation en cybersécurité continue sa croissance dans un contexte économique difficile avec un ralentissement des investissements observé depuis fin 2023. Les structures visant de nouveaux marchés (IA, PME/PMI, réglementaire…) et montrant une capacité à s' internationaliser joue un rôle moteur.

Pour la 6ème année consécutive, Wavestone en partenariat avec Bpifrance a le plaisir de publier son Radar de l'innovation cybersécurité français. Les résultats complets de l'étude seront dévoilés le 22 mai 2024 à 14h sur Vivatech. Les critères pour définir les différentes catégories sont décrits ci-dessous. L'étude porte sur la période du 1er juin 2023 au 15 mai 2024.

Création de startups et scale-up : innovation et internationalisation, les clés de la réussite

Continuant dans sa lancée de ces dernières années, la France continue de générer un nombre grandissant de startups et de les visibiliser, résultant en l'ajout de 50 nouvelles à notre radar.

Ces nouvelles arrivantes montrent une propension à l'innovation, avec 53% d'entre-elles qui proposent des solutions inédites technologiquement ou dans leur approche du marché, même si les échanges en recherche et développement avec le secteur académique diminuent cette année (-8 %).

229M€ de fonds levés, la fin des grosses levées et un retour à la prudence

Lire la suite : https://presse.bpifrance.fr/radar-des-startups-cybersecurite-francaises-2024

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Intelligence artificielle : la législation pour réguler le secteur définitivement adoptée par l'Union européenne

francetvinfo.fr -vArticle rédigé par - franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 21 mai 2024

Cette loi, qui s'appliquera pour l'essentiel à partir de 2026, vise à favoriser l'innovation en Europe tout en limitant les possibles dérives.

Les vingt-sept pays membres de l'Union européenne ont définitivement approuvé, mardi 21 mai, une législation inédite au niveau mondial pour réguler les systèmes d'intelligence artificielle (IA) afin de favoriser l'innovation en Europe tout en limitant les possibles dérives. Les colégislateurs de l'UE avaient trouvé un accord début décembre au terme de difficiles négociations, certains pays comme la France craignant un encadrement excessif qui menacerait le développement de ce secteur d'avenir.

Cette législation s'appliquera pour l'essentiel à partir de 2026. Elle impose aux différents systèmes d'intelligence artificielle des contraintes proportionnées aux dangers qu'ils représentent pour la société. Les systèmes d'IA ne présentant qu'un risque limité seront soumis à des obligations de transparence très légères, tandis que les systèmes à haut risque, utilisés par exemple dans les infrastructures critiques (l'éducation, les ressources humaines ou le maintien de l'ordre), seront eux soumis à des exigences renforcées avant d'être autorisés dans l'UE.

Des règles spécifiques pour les IA génératives comme ChatGPT

Lire la suite : https://www.francetvinfo.fr/internet/intelligence-artificielle/intelligence-artificielle-la-legislation-pour-reguler-l-ia-definitivement-adoptee-par-l-union-europeenne_6557543.html

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Build 2024 : Microsoft lance Team Copilot, un nouveau collaborateur IA au sein de votre équipe

informatiquenews.fr - Par la rédaction

Publié le 22 mai 2024

A l’occasion de la conférence Build 2024 qui se tient cette semaine, Microsoft a dévoilé un nouveau membre dans l’interminable liste de ses IA « Copilot » : Team Copilot. A ne surtout pas confondre avec « Copilot for Teams », Team Copilot est un assistant virtuel qui ne vous est pas « personnel » mais qui est là pour aider toute votre équipe et se comporte comme un membre à part entière de celle-ci.  

La conférence Build de Microsoft est une conférence essentiellement destinée aux développeurs. Sans surprise, au lendemain du lancement capital de l’ère des « Copilot+ PC », Microsoft a fait une nouvelle fois de l’IA le thème central de sa conférence. Avec des tonnes d’outils et de modèles pour permettre aux développeurs d’embarquer toujours plus d’IA dans leurs applications et imaginer d’infinis cas d’usage des IA sur le Cloud et les PC.

Mais l’éditeur en a aussi profité pour présenter une de ses nouvelles IA en préparation utile à toutes les équipes au sein des entreprises (et pas uniquement aux équipes de développement).

Elle s’appelle « Team Copilot », un nom qui finalement des plus parlants mais qui peut prêter à confusion avec « Copilot for Teams », l’IA intégrée à Microsoft Teams pour les abonnés à Teams Premium ou à Microsoft Copilot 365.

Team Copilot fait entrer l’IA au cœur de la collaboration en entreprise. Cette IA est en réalité une extension de Copilot for Microsoft 365 ou, pour être plus précis, une nouvelle expérience au sein de l’offre Copilot for Microsoft 365.

Avec Team Copilot, chaque équipe au sein d’une entreprise va pouvoir bénéficier d’un assistant virtuel agissant comme un véritable membre à part entière pour faciliter leur travail au quotidien.

Lire la suite : https://www.informatiquenews.fr/build-2024-microsoft-lance-team-copilot-un-nouveau-collaborateur-ia-au-sein-de-votre-equipe-99207

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Confidentialité des données : l’IA une menace équivalente à la cybercriminalité

informaticien.com - Par Victor MIGET

Publié le 21 mai 2024

Les résultats d’un sondage commandé par Zama montrent que les développeurs voient dans l’intelligence artificielle un risque au moins équivalent à la cybercriminalité pour la confidentialité des données. Voici pourquoi.

Un sondage sur la confidentialité de l’IA mené pour Zama, une entreprise spécialisée dans le chiffrement homomorphe, révèle que 53 % des développeurs voient l’IA comme une menace à la confidentialité des données. 55 % d’entre eux disent même que le cybercrime n’est que marginalement problématique face au risque que l’IA fait peser sur la confidentialité des données. 

Les répondants la voient au moins comme une menace équivalente à la cybercriminalité, à mesure que son utilisation se généralise au sein des organisations. La crainte derrière cette affirmation est de voir une nouvelle génération de cybercriminels se saisir des outils d’IA pour mener leurs attaques.

 Des responsables pas suffisamment sensibilisés

Le risque est aussi à voir dans les capacités inhérentes de cette technologie. « Un aspect particulièrement alarmant est le risque de sécurité associé aux systèmes d'IA qui nécessitent de vastes ensembles de données pour l'entraînement, qui incluent souvent des informations personnelles sensibles. »

Des ensembles de données qui attisent la convoitise des acteurs de la menace. D’après l’enquête, il y a urgence à réglementer ce secteur encore naissant. Or, selon 30 % des développeurs interrogés, les responsables sont insuffisamment informés sur le sujet. « Les développeurs sont préoccupés par les cadres réglementaires actuels, 98 % préconisant des mesures proactives pour aborder les risques futurs en matière de confidentialité des données », peut-on lire.

Lire la suite : https://www.linformaticien.com/magazine/tendances/968-donnees-personnelles/62042-confidentialite-des-donnees-l-ia-une-menace-equivalente-a-la-cybercriminalite.html

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"H": Xavier Niel, Bernard Arnault et Amazon investissent dans une nouvelle start-up française d’IA

bfmtv.com - S.T avec AFP

Publié le 21 mai 2024

Emmanuel Macron a annoncé la création d'une nouvelle start-up française qui a pu lever 220 millions de dollars grâce à de gros investisseurs.

Une nouvelle start-up française d'intelligence artificielle (IA) baptisée H a été lancée ce 21 mai et a levé 220 millions de dollars (202,7 M euros) auprès de gros investisseurs dont Bernard Arnault, Xavier Niel - qui a fondé Kyutai, un "OpenAI à la française", ou Amazon, a annoncé Bpifrance, qui la finance également.

Parmi les autres participants au tour de table figurent notamment l'ancien PDG de Google Eric Schmidt, le fonds Accel, Samsung et l'entrepreneur israélien d'origine russe Yuri Milner.

Un budget et un casting XXL

Emmanuel Macron a célébré "une bonne nouvelle", juste avant de retrouver "les talents français de l'intelligence artificielle", en marge du salon Vivatech, qui se tient du 22 au 25 mai 2024 à Paris-Porte de Versailles. Le président de la République avait d'ailleurs prévu de se rendre à l'événement dès le premier jour, mais va finalement s'envoler pour la Nouvelle-Calédonie en raison de la situation sécuritaire de l'archipel.

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/tech/intelligence-artificielle/h-xavier-niel-bernard-arnault-et-amazon-main-dans-la-main-pour-une-start-up-ia_AD-202405210829.html

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Seize entreprises d’intelligence artificielle prennent de nouveaux engagements pour la sécurité

ouest-france.fr 

Publié le 21 mai 2024

Des entreprises mondiales d’intelligence artificielle (IA), dont OpenAI (ChatGPT), Google DeepMind et Anthropic, ont pris de nouveaux engagements pour assurer le développement de cette science tout en limitant les possibles dérives.

Beaucoup exigent que des normes internationales soient instituées pour encadrer le développement et l’utilisation de l’IA. Photo d’illustration. | DADO RUVIC / ARCHIVES REUTERS

Seize des principales entreprises mondiales d’intelligence artificielle (IA), dont les représentants sont réunis mardi à Séoul, ont pris de nouveaux engagements pour assurer le développement en toute sécurité de cette science, a annoncé le gouvernement britannique.

Pour « une IA sûre »

« Ces engagements garantissent que les principales entreprises d’IA du monde feront preuve de transparence et de responsabilité quant à leurs projets de développement d’une IA sûre », a déclaré le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, dans un communiqué publié par le ministère britannique de la Science, de l’Innovation et de la Technologie.

L’accord, signé notamment par OpenAI (ChatGPT), Google DeepMind et Anthropic, s’appuie sur les consensus atteints lors du premier« sommet » mondial sur la sécurité de l’IA, l’an dernier à Bletchley Park, au Royaume-Uni.

Lire la suite : https://www.ouest-france.fr/high-tech/intelligence-artificielle/seize-entreprises-dintelligence-artificielle-prennent-de-nouveaux-engagements-pour-la-securite-556eccd2-176c-11ef-a4ab-f1862cfaf1f3 

Blockchain

Dix pays européens se sont mis d’accord pour lancer une blockchain “souveraine”, la fin de nos vies privées ?

cryptonaute.fr - Par Charles Ledoux

Publié le 22 mai 2024

Dix pays de l’Union européenne dont l’Italie, la Pologne et la Grèce, se mettent d’accord pour lancer la blockchain Europeum pour impacter “la vie quotidienne” des citoyens.

Une blockchain UE en approche ?

Alors que la CBDC semble avancer lentement, 10 pays européens se seraient mis récemment d’accord pour lancer une blockchain nommée Europeum.

En effet, le gouvernement belge prévoit donc d’utiliser la technologie blockchain pour faciliter le stockage et le transfert de données de manière sécurisée. Les documents officiels tels que les permis de conduire et les titres de propriété en font partie : 

“Europeum aura une présence tangible dans la vie quotidienne des citoyens européens. Chaque citoyen pourra maîtriser ses données personnelles” déclare Mathieu Michel, secrétaire d’État belge à la numérisation.

Initié par le gouvernement belge, une nouvelle organisation a été conçue ce mardi pour introduire la blockchain afin de réorganiser le transfert de données entre les 27 pays membres de l’UE. 

Toutefois,  la France ou encore l’Allemagne ne font pas partie de cette liste de partisans crypto. Parmi les 10 pays qui ont rejoint l’organisation se trouvent l’Italie, la Pologne ou encore la Grèce. Selon un post de Mathieu Michel sur Linkedin, “d’autres sont à venir”.

Lire la suite : https://cryptonaute.fr/10-pays-europeens-daccord-blockchain-souveraine/

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La Blockchain Based Identity, c’est quoi ? On vous explique

fr.beincrypto.com - Par Auteur invité - Mis à jour par Célia Simon

Publié le 19 mai 2024

À l’ère numérique, l’identité est aussi fondamentale que complexe. Les services en ligne ont évolué si rapidement qu’ils ont transformé notre façon de vivre, de travailler et d’interagir. Cependant, cette transformation numérique met également l’accent sur les enjeux majeurs liés à la gestion, à la vérification et à la protection des identités et des données. En effet, les systèmes traditionnels d’identité numérique, centralisés et cloisonnés, se font de plus en plus inadaptés, ce qui rend les données personnelles vulnérables aux violations, à l’utilisation abusive et à une détérioration de la protection de la vie privée. Alors que nous produirons plus de données au cours des trois prochaines années qu’au cours des trente dernières, l’urgence d’un modèle de gestion de l’identité numérique sûr, efficace et centré sur l’utilisateur se fait alors primordiale.

C’est là que la technologie blockchain entre en scène, une solution révolutionnaire qui promet de redéfinir les fondements de l’identité numérique par le biais de la décentralisation. En tirant parti des propriétés inhérentes à la blockchain en matière de sécurité, de transparence et d’immutabilité, l’identité autonome (Self-Sovereign Identity – SSI) apparaît ainsi comme un modèle grâce auquel les individus reprennent le contrôle de leurs informations personnelles, ce en décidant comment, quand et avec qui leurs données sont partagées.

Cette évolution vers le système SSI permet non seulement de remédier aux vulnérabilités des systèmes d’identité centralisés, mais aussi de répondre à la demande croissante de protection de la vie privée et des données dans le domaine numérique.

L’environnement réglementaire, notamment avec la mise en place d’eIDAS 2.0, joue un rôle crucial dans la définition de l’avenir de l’identité numérique en Europe. Cette révision du cadre eIDAS déjà existant vise ainsi à instaurer une infrastructure d’identité numérique robuste et interopérable dans l’ensemble des États membres de l’UE, ce en y intégrant la technologie blockchain afin de renforcer la sécurité et la portabilité des identités numériques.

Lire la suite : https://fr.beincrypto.com/technologie/334570/blockchain-based-identity-ssi-explications/

RGPD

Marie-Laure Denis, présidente de la Cnil : « Nous ne sommes pas un régulateur hors-sol ! »

maire-info.com - Par Bénédicte Rallu et Xavier Brivet

Édition du mardi 21 mai 2024

En fonction depuis 2019, Marie-Laure Denis a été reconduite à la présidence de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) pour un mandat de cinq ans, en janvier dernier. Elle revient dans une interview sur les différents rôles de la CNIL notamment auprès des collectivités.

Quels sont les principaux constats de la CNIL concernant les collectivités ?

Depuis l’entrée en application du règlement général sur la protection des données (RGPD) en 2018, les collectivités ont fait des efforts. En 2023, sur plus de 16 000 plaintes reçues par la CNIL, seules 900 concernaient les collectivités – modalités d’accès et/ou protection insuffisante de leurs données, conservation excessive de leurs données. Nous prononçons peu de sanctions à leur encontre, mais nous recherchons la mise en conformité de l’ensemble des acteurs (collectivités, entreprises, associations…).

Les collectivités respectent-elles le RGPD ?

Toutes les collectivités devraient avoir nommé un délégué à la protection des données (DPO). Aujourd’hui, près de 60 % l’ont fait. Les petites communes peuvent mutualiser un DPO. En 2022, la CNIL avait dû mettre en demeure publiquement 22 collectivités qui n’avaient pas désigné le leur. Cela a eu un effet vertueux : depuis, 2 000 d’entre elles l’ont fait !

Les élus peuvent-ils solliciter la CNIL pour se faire aider ?

Lire la suite : https://www.maire-info.com/num%C3%A9rique/marie-laure-denis-presidente-de-la-cnil--nous-ne-sommes-pas-un-regulateur-hors-sol-!--article-28617

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RGPD : le droit d’accès au contenu de la messagerie professionnelle, boîte noire des relations de travail.

Par Karim Stephen de Medeiros, Avocat.

1re Parution : 20 mai 2024

En 2024, la CNIL fait du droit d’accès l’une de ses thématiques prioritaires de contrôle.
La mise en œuvre de ce droit est souvent discutée, car il permet aux salariés de se constituer des preuves dans le cadre d’un contentieux, lorsque l’accès à leurs e-mails leur a été coupé. À l’opposé, il impose parfois de lourdes obligations aux employeurs.
L’imagination permet de concevoir que le droit d’accès peut être utilisé ou refusé dans de nombreux cas de figure.
Le présent article est l’occasion d’évoquer les considérations d’ordre général dont il faut tenir compte lors de sa mise en œuvre.

Introduction.

Dans une société de l’information où l’utilisation des outils de communication électronique est quasi-incontournable, l’e-mail est devenu le témoin préféré du justiciable.

Pour un salarié comme pour un employeur, la boîte mail professionnelle peut regorger d’informations précieuses révélant l’historique de leur relation de travail.

Et il pourrait en être dit autant des conversations téléphoniques, des échanges SMS ou des réseaux sociaux publics ou d’entreprise (LinkedIn, Slack, etc.).

Le RGPD et la loi informatiques et libertés prévoient la possibilité pour le salarié d’accéder à ses données personnelles, en ce incluses les informations contenues dans des e-mails professionnels.

Ce droit d’accès est souvent discuté, car il permet aux salariés de se constituer des preuves dans le cadre d’un contentieux, lorsque l’accès à leurs e-mails leur a été coupé. A l’opposé, il impose parfois de lourdes obligations aux employeurs.

Or, pour la CNIL, le droit d’accès est l’une des thématiques prioritaires de contrôle pour l’année 2024.

Le présent article est l’occasion d’évoquer les considérations d’ordre général dont il faut tenir compte lors de sa mise en œuvre.

1. Qu’est-ce que le droit d’accès ?

Lire la suite : https://www.village-justice.com/articles/rgpd-droit-acces-contenu-messagerie-professionnelle-boite-noire-des-relations,49793.html 

Cybersécurité

Cybersécurité : un besoin de clairvoyance pour suivre le rythme de l’innovation
informatiquenewws.fr
- Nathan Howe, Zscaler

Par La rédaction

Publié le 20 mai 2024

  • La mise en conformité avec NIS2 et DORA est imminente, soulignant l’importance accrue de la cybersécurité. Cependant, pour véritablement progresser, il faut allier réglementation et innovation, afin de dépasser le statu quo et anticiper les futures avancées technologiques. Bref, allier la clairvoyance à la cybersécurité.

Les dates limites de mise en conformité avec la directive NIS2 et la loi sur la résilience des opérations numériques (DORA) approchent à grands pas. La réglementation concernant la cybersécurité est désormais au centre des préoccupations de nombreuses entreprises. Les initiatives NIS2 et DORA sont des avancées prometteuses pour l’Europe en termes de cybersécurité. Cependant, pour vraiment transformer le paysage mondial de la cybersécurité, un ingrédient essentiel semble manquer : la clairvoyance. Certes, la réglementation répond à des besoins spécifiques, mais cela ne veut pas dire qu’elle ne peut pas être visionnaire. Actuellement, les leaders de l’industrie se retrouvent souvent démunis face aux nouvelles technologies et sont confrontés à un défi majeur car l’innovation évolue plus rapidement que la réglementation.

Guidés par l’incertitude

Si les récents débats à Davos nous ont appris une chose, c’est que les responsables informatiques et politiques inscrivent la réglementation dans leur feuille de route par peur, et non par volonté de changer. Ce qu’ils oublient de prendre en compte, c’est que la réglementation et l’innovation peuvent travailler de pair pour nous faire avancer à un rythme beaucoup plus rapide et à moindre risque. Le processus de réglementation est cyclique : il repose sur une norme qui évolue sous l’effet d’une technologie existante et est donc, à bien des égards, prévisible. D’ailleurs, la 5G basée sur l’IA illustre bien le type de technologie qui nécessitera une nouvelle réglementation, d’autant plus qu’elle évolue vers la 6G et une série de nouvelles fonctionnalités.

Lire la suite : https://www.informatiquenews.fr/cybersecurite-un-besoin-de-clairvoyance-pour-suivre-le-rythme-de-linnovation-nathan-howe-zscaler-99170

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L’intelligence artificielle permet une progression de la cybercriminalité

par Yohan Demeure, expert géographe

24 mai 2024, 14 h 56 min

Selon une unité de recherche en cyber économie, la cybercriminalité coûtera aux victimes pas moins de 9 500 milliards de dollars en 2024. Or, cette activité illégale semble progresser fortement sous l’impulsion de l’intelligence artificielle.

Un coût mondial en augmentation de 15 % par an

Aujourd’hui, les cybercriminels redoublent d’ingéniosité pour tromper les citoyens et les entreprises à l’aide de techniques de plus en plus pointues. Selon un communiqué publié par Cybersecurity Ventures en octobre 2023, la totalité des victimes de la cybercriminalité perdra ainsi pas moins de 9 500 milliards de dollars en 2024. Cette somme pourrait par ailleurs dépasser les 10 000 milliards en 2025.

Dans son rapport annuel, Cybersecurity Ventures explique que l’intelligence artificielle est une aide précieuse pour les criminels dans le développement de scénarios complexes afin de tromper leurs victimes. La plupart du temps, il est question d’attaques personnalisées impliquant l’utilisation des contenus audios et vidéos disponibles uniquement en ligne. Le but n’est autre que d’imiter le visage et la voix d’une personne réelle afin d’extorquer ainsi de l’argent à la famille de la victime ou encore aux partenaires commerciaux des entreprises.

Rappelons que pas moins de 71 millions de citoyens sont victimes de ce phénomène chaque année en moyenne pour un préjudice d’environ 318 milliards de dollars. Par ailleurs, le coût moyen d’une attaque qui vise les données des PME est très variable, soit entre 120 000 et 1,24 million de dollars. De plus, il faut également savoir que le coût mondial des cyberattaques contre les entreprises et les citoyens est en augmentation de 15 % par an.

Bientôt une attaque toutes les deux secondes

Lire la suite : https://sciencepost.fr/intelligence-artificielle-permet-progression-cybercriminalite/

Thales

Première mondiale : la software république dévoile son concept « u1st vision », une première dans les services mobiles centrés sur le citoyen et sur la santé 

thalesgroup.com - Communiqué

Publié le 23 juin 2024

  • Le démonstrateur technologique "U1st Vision" de la Software République annonce une nouvelle ère, passant des "services de mobilité" aux "services en mobilité".
  • Le concept de véhicule modulaire "U1st Vision" et les solutions associées de planification et de suivi ont été conçus pour aider les acteurs publics et les prestataires de services privés à fournir de nouveaux services de proximité.
  • La Software République, EssilorLuxottica, Praesens, Withings et 12 autres contributeurs révèlent un premier cas d’usage de cette plateforme de prestation de services avec le module « Health Pop-Up » qui déploie des services de santé décentralisés, humanisés et sécurisés là et lorsque cela est nécessaire.

La Software République, un écosystème d'innovation ouverte pour une mobilité intelligente, sécurisée et durable, dévoile aujourd'hui le concept « U1st Vision » (You First Vision). Ce démonstrateur technologique innovant met en scène sa vision de services « plus proches du citoyen », en lui offrant un accès facilité à une gamme de services de proximité variés, personnalisés et sécurisés.

Le démonstrateur « U1st Vision » est composé de 2 parties : un module autonome multiservices (« pop-up »), sur une plateforme de véhicule utilitaire électrique (FlexEVan), qui rassemble les innovations des 7 membres de la Software République et de ses partenaires impliqués sur ce concept. De multiples services tels que les soins de santé, le service civique, la réparation de vélos et les services de recyclage de produits électriques par exemple pourraient être proposés aux citoyens via des modules autonomes (« pop-ups ») à la demande d’autorités locales. Le « U1st Vision » intègre également un outil complet de planification, de suivi et de gestion de services pour les acteurs publics et les prestataires de services privés.

22 entreprises ont participé à ce projet :

Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/identite-et-securite-numeriques/press_release/premiere-mondiale-software-republique-devoile

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Thales assure la transformation du système d'identité national de Maurice avec une solution numérique innovante

thalesgroup.com - Communiqué

Publié le 23 mai 2024

• Le bureau du Premier ministre mauricien (PMO) a choisi une solution d’identité Thales adaptée au futur de ses concitoyens. Ce contrat de dix ans vise à soutenir la transformation numérique du pays.

• Ce système d'identité innovant de Thales couvre l’ensemble de la chaîne de valeur depuis l’inscription des citoyens à la délivrance de l’identité physique et numérique, tout en privilégiant une approche globale de la sécurité.

• Maurice devient le premier pays africain à déployer un portefeuille d'identité numérique entièrement interopérable, basé sur les normes internationales ISO.

Le bureau du Premier ministre mauricien a confié au consortium dirigé par Thales - comprenant le principal fournisseur IT de Maurice, Harel Mallac Technologies (HMT) - la mise en place d’un dispositif national d’identité, innovant et complet. Ce projet a pour but d’améliorer les services proposés aux citoyens et de renforcer la sécurité de leur identité. Il représente une étape clé vers une transformation numérique nouvelle génération, pleinement alignée sur la stratégie numérique du pays à l’horizon 2030.

Cet ambitieux effort de modernisation s’appuie sur l’expérience acquise par Thales dans le cadre de 300 projets gouvernementaux dans le monde entier, et garantit l’association de technologies innovantes en vue d'une implémentation rapide et d'une exécution fiable des projets. Le partenariat à long terme apporte un soutien éprouvé et spécialisé dans toutes les étapes clés du programme d'identité, de l'enregistrement des citoyens à la délivrance d'une pièce d'identité physique et de son compagnon numérique. Cette approche complète anticipe les évolutions futures et répond efficacement aux menaces de fraudes à l’identité.

Dans le cadre de ce contrat de dix ans, Thales fournit un système de gestion des identités robuste et modulaire permettant d'émettre en toute sécurité des cartes d’identités innovantes et un compagnon mobile, le portefeuille d'identité numérique. Cette solution garantit une confiance et une confidentialité complète des interactions quotidiennes entre les organismes publiques et les citoyens. L'expérience utilisateur est au cœur de cette modernisation, illustrée par un riche éventail de nouvelles fonctionnalités et de nouveaux services.

Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/identite-et-securite-numeriques/press_release/thales-assure-transformation-du-systeme