Mobilité
La Cour de justice européenne valide l’essentiel du paquet mobilité adopté en 2020 : un pas décisif vers un transport durable, équitable et social !
écologie.gouv.fr - Communiqué de presse
publié le 08 octobre 2024
François DUROVRAY, Ministre délégué aux Transports, se réjouit que la Cour de Justice de l’Union européenne confirme largement la validité du paquet mobilité adopté au Parlement et au Conseil européen en 2020. Il permet d’améliorer les conditions de travail des conducteurs tout en restreignant les distorsions de concurrence au sein de l’Union.
La Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) juge que, par le paquet mobilité, le législateur de l’Union a visé à assurer un nouvel équilibre entre l’intérêt des conducteurs à bénéficier de meilleures conditions sociales de travail et l’intérêt des employeurs à exercer leurs activités de transport dans des conditions commerciales équitables.
Elle valide notamment :
• L’interdiction faite aux conducteurs de prendre leur repos hebdomadaire à bord du véhicule,
• L’obligation pour les entreprises de transport d’organiser le travail de leurs conducteurs de telle sorte que ces derniers soient en mesure de retourner, pendant le temps de travail, toutes les trois ou quatre semaines, au centre opérationnel de l’entreprise ou à leur lieu de résidence, pour y entamer ou y passer au moins leur temps de repos hebdomadaire normal ou compensatoire ;
Lire la suite : https://www.ecologie.gouv.fr/presse/cour-justice-europeenne-valide-lessentiel-du-paquet-mobilite-adopte-2020-pas-decisif
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Grand Paris • Ile-de-France - Contrat de plan : 7,4 Mds € pour les transports en commun
lemoniteur.fr - N.M.
Publié le 09 octobre 2024
Adopté par les élus franciliens le 26 septembre, le volet mobilités 2023-2027 du contrat de plan Etat-région 2021-2027 a été signé le même jour par Valérie Pécresse, présidente de la région, François Durovray, nouveau ministre délégué aux Transports et président du département de l'Essonne, ainsi que par Marc Guillaume, préfet d'Ile-de-France. La conclusion d'un protocole d'accord en décembre 2023 avait précédé cette signature, suivie de la saisine de l'autorité environnementale au printemps dernier puis de la consultation du public cet été.
Doté de 8,4 Mds €, ce volet mobilités est financé par la région (3,7 Mds €), l'Etat et la Société des grands projets (3 Mds €), les collectivités locales, Ile-de-France Mobilités et les opérateurs RATP/SNCF (1,7 M d€). Il consacre la presque totalité des investissements (88 %) aux transports en commun. Il réserve ainsi 1,8 Md € à la modernisation du réseau existant qualifiée de « priorité » par Valérie Pécresse et François Durovray, avec notamment l'automatisation des lignes B et D du RER (système Nexteo) à hauteur de 712 M€. L'extension d'Eole de Nanterre (Hauts-de-Seine) à Mantes-la-Jolie (Yvelines) mobilise à elle seule 1,7 Md €. « De nouveaux surcoûts sur ce chantier seraient inacceptables », a prévenu la présidente du conseil régional. Les prolongements de lignes de métro et de tramways bénéficient d'un peu plus de 1,4 Md € et les projets de bus à haut niveau de service de près de 900 M€.
Connexion avec le GPE. « L'intermodalité du réseau existant avec celui du Grand Paris Express (GPE), autre enjeu des transports en Ile-de-France, est désormais financée », a commenté le ministre. Quelque 179 M€ sont ainsi fléchés vers l'adaptation des gares existantes qui seront connectées au GPE et 449 M€ vers celles qui seront créées (gare du RER E Villiers-Champigny-Bry sur la ligne 15 sud et arrêt de la ligne H en correspondance avec la gare Saint-Denis-Pleyel).
Lire la suite : https://www.lemoniteur.fr/article/region-contrat-de-plan-7-4-mds-pour-les-transports-en-commun.2335968
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À Dijon, un écosystème complet pour la mobilité hydrogène
acte-environnement.com - Par N. Gorbatko
Publié le 11 octobre 2024
Après toute une série de retards, l'écosystème hydrogène de la métropole de Dijon a été inauguré en juin dernier. Retour sur une entreprise de coconstruction volontariste, émaillée de quelques déconvenues dues au manque de maturité du marché.
La station alimente les bus et les bennes à ordures ménagères à hydrogène de Dijon Métropole.
À l'arrière, un électrolyseur d'un mégawatt de puissance, des conteneurs de déminéralisation de l'eau et des équipements de stockage. À l'avant, quatre bornes de recharge, dont une pour les véhicules légers (700 bars) et trois pour les véhicules lourds (350 et 700 bars). Mais surtout, une nuée d'élus, de fonctionnaires et d'acteurs économiques à la mine réjouie. Le 24 juin dernier, après cinq longues années d'attente, la métropole de Dijon inaugurait enfin sa première station d'hydrogène, sur une parcelle de 9 000 mètres carrés, tout au nord de l'agglomération. L'infrastructure complète (fabrication et distribution) dispose d'une capacité de production de 430 kg d'hydrogène par jour, 18 kg par heure. De quoi ravitailler une vingtaine de véhicules lourds quotidiennement.
Essentiellement alimentée « en circuit court » par l'électricité turbinée par l'usine d'incinération des déchets voisine, qui valorise 92 % des ordures ménagères du département, la station est théoriquement ouverte à tous les usages. Objectif : réduire de 1 200 tonnes par an les émissions de C02, soit l'équivalent de 10 millions de kilomètres effectués en voiture citadine à moteur thermique, puis de 4 000 tonnes à plus long terme.
Lire la suite : https://www.actu-environnement.com/ae/news/ecosysteme-mobilite-hydrogene-Dijon-metropole-44865.php4
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Lille joue de tous les leviers pour verdir ses transports
lesechos.fr - Par Olivier Ducuing
Publié le 10 octobre 2024
La Métropole européenne de Lille (MEL) a adopté un plan de mobilités ambitieux pour réduire la place de la voiture. Sur fond de gros enjeux d'infrastructures et de changement de comportements.
Le boulevard Carnot, grande pénétrante lilloise, ramenée à deux voies et bordée de plantations ; un écobonus gratifiant les Nordistes qui renoncent à leur voiture aux heures les plus denses sur l'A25 vers Dunkerque : ces exemples illustrent la politique de la métropole lilloise qui souhaite réduire toujours plus la place de la voiture au profit de modes alternatifs pour son 1,2 million d'habitants, soit 5 millions de déplacements chaque jour. Une politique renforcée dans le nouveau plan de mobilités voté en octobre dernier.
Cette planification à horizon 2035 s'articule avec le schéma directeur des infrastructures de transport (SDIT) adopté, lui, en 2019, qui prévoit un net renforcement des transports en commun, avec, par exemple, la création de nouvelles lignes de tramway ou de nouvelles dessertes en bus à haut niveau de service. Soit environ 2 milliards d'euros d'investissements, sans compter un plan vélo de 100 millions d'euros pour démocratiser un usage beaucoup plus ancré de l'autre côté de la frontière, en Belgique.
Lire la suite : https://www.lesechos.fr/thema/articles/lille-joue-de-tous-les-leviers-pour-verdir-ses-transports-2124330
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Mobilités durables : la Métropole européenne de Lille obtient 276 millions d'euros de financements européens
banquedesterritoires.fr - Par Anne Lenormand, Localtis
Publié le 26 septembre 2024
La Métropole européenne de Lille (MEL) va bénéficier d'un prêt vert de 245 millions d'euros de la Banque européenne d'investissement (BEI) pour ses projets de modernisation des transports urbains, auquel s'ajoute une subvention de 31,5 millions d'euros de la Commission européenne au titre de la facilité de prêt au secteur public (FPSP) mise en place dans le cadre du mécanisme pour une transition juste (JTM) prévu par le Pacte vert européen. Ce soutien combiné permet de mobiliser des investissements supplémentaires pour les entités publiques situées dans les régions d'Europe les plus touchées par la transition énergétique, font valoir la BEI, la Commission et la MEL dans un communiqué commun diffusé ce 24 septembre.
Pour financer le projet "Mel in Green Mobility" de modernisation de ses transports urbains, la Métropole européenne de Lille (MEL) a fait coup double en obtenant un prêt vert de 245 millions d'euros auprès de la Banque européenne d'investissement (BEI) et une subvention de 31,5 millions d'euros de la Commission européenne au titre de la facilité de prêt au secteur public (FPSP) mise en place dans le cadre du mécanisme pour une transition juste (JTM) prévu par le Pacte vert européen (lire notre encadré).
Le projet lillois prévoit en premier lieu des investissements dans la modernisation de la flotte de transports publics avec le renouvellement de 30 rames de tramway et de 42 bus avec de nouveaux véhicules propres. Il comprend également des investissements dans les plateformes, dépôts et autres équipements connexes, le financement d’une nouvelle ligne de bus à haut niveau de service et la construction d'un pôle d'échange multimodal. Enfin, il accompagne un plan cyclable ambitieux qui prévoit 220 km d’infrastructures supplémentaires sur la période 2023-2027.
Lire la suite : https://www.banquedesterritoires.fr/mobilites-durables-la-metropole-europeenne-de-lille-obtient-276-millions-deuros-de-financements
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BARCELONE : L’Europe en quête de 1 500 milliards d’€ pour les besoins de la mobilité urbaine durable à l’horizon 2050
presseagence.fr - Par Gilles Carvoyeur
Publié le 10 octobre 2024
Les investissements nécessaires à la mise en place des mesures visant la mobilité durable des villes européennes devront représenter une enveloppe de 1 500 milliards d’euros pour satisfaire aux objectifs du pacte vert pour l’Europe d’ici à 2025.
Telle est la principale conclusion de l’étude rapportée aux coûts et avantages de la transition de la mobilité urbaine réalisée par EIT Urban Mobility, une initiative de l’Institut européen d’innovation et de technologie (ou EIT pour European Institute of Technology and Innovation), un organisme de l’Union européenne. L’étude sera présentée le 6 novembre prochain, à l’occasion du congrès mondial de la mobilité de demain Tomorrow.Mobility (ci-après TMWC pour Tomorrow.Mobility World Congress), l’événement international dédié à la promotion de la conception et adoption de nouveaux modèles pour la mobilité urbaine durable.
Cette recherche approfondie présente une simulation détaillée de trois scénarios de transition visant douze prototypes de villes européennes, ce chiffre reflétant la diversité des environnements urbains au sein de l’UE. Elle révèle que, même si le progrès technologique peut à lui seul induire une réduction des émissions de CO2 de 21 % d’ici 2030, l’atteinte des objectifs du pacte vert exige des mesures beaucoup plus ambitieuses. La seule voie de réduction des émissions pour la mobilité urbaine qui respecte l’objectif 2030 du pacte vert sous-entend une baisse de 44 % des émissions, et s’accompagne d’enjeux majeurs d’acceptation publique et de comportement.
Lire la suite : https://presseagence.fr/barcelone-leurope-en-quete-de-1-500-milliards-de-pour-les-besoins-de-la-mobilite-urbaine-durable-a-lhorizon-2050/
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Mobilité hydrogène : La France, un marché qui démarre
techniques-ingénieur.fr - Par Matthieu Combe dans Énergie
Publié le 07 octobre 2024
Le Pôle Véhicule du Futur vient de publier le 1er baromètre du déploiement de la mobilité hydrogène dans le monde. Si peu de véhicules roulent encore à l'hydrogène, le cap des 100 000 véhicules routiers devrait être dépassé d'ici fin 2024.
Le marché du véhicule hydrogène se développe doucement. Le 1er baromètre du déploiement de la mobilité hydrogène, lancé par le Pôle Véhicule du Futur, s’intéresse aux tendances et dynamiques des marchés en France, en Europe et à l’échelle mondiale, de nombreux véhicules : les voitures particulières, les utilitaires, les camions et autobus, mais aussi les engins de manutention et les rames hydrogène du ferroviaire.
Selon ce pôle de compétitivité qui anime la filière hydrogène sur les régions Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est, le parc mondial de véhicules hydrogène s’élève à près de 89 000 véhicules : 76 % de véhicules particuliers, 11 % de camions, 9 % d’autobus et 5 % de véhicules utilitaires légers[1]. Il devrait dépasser les 100 000 véhicules d’ici la fin de l’année 2024.
En 2023, 17 500 nouveaux véhicules hydrogène ont été immatriculés, en baisse de 8 % par rapport à 2022. La Corée du Sud se hisse en tête des ventes, avec 4 254 immatriculations, en baisse de 58 % sur un an. Suivent les États-Unis (2 978 immatriculations, +10 %), l’Europe (856 véhicules, -37 %) et le Japon (424 immatriculations, -50 %).
La France, premier marché européen pour les voitures en 2023
Lire la suite:https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/mobilite-hydrogene-la-france-un-marche-qui-demarre-138553/
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Paquet mobilité : les juges européens annulent le retour périodique des poids lourds dans l’Etat d’origine
transportinfo.fr - Par Marc Fressoz
Publié le 07 octobre 2024
Les transporteurs européens n’auront plus l’obligation de faire rentrer leur camion dans leur pays d’origine toutes les huit semaines. Ainsi en décidé la Cour des justices de l’UE dont le jugement rendu le 4 octobre s’applique immédiatement.
Cette mesure emblématique du paquet mobilité, destinée à mieux contrôler le cabotage et le recours à des sociétés coquille vides, visait en priorité les pavillons des États périphériques à bas coût. Sept d’entre eux (Bulgarie, Chypre, Hongrie, Lituanie, Malte, Pologne, Roumanie) sont d’ailleurs à l’origine de la saisine de la Cour européenne.
En novembre 2023, l’avocat général de la Cour, convaincu par leurs arguments, avait recommandé d’annuler cette contrainte. Dans le jugement rendu la semaine passée, les juges considèrent que la « proportionnalité de la mesure » n’a pas été suffisamment prise en compte selon les pays.
Cette annulation peut-elle faire l’objet d’un recours ? « Difficile d’imaginer la suite » admet l’IRU.
Lire la suite : https://www.transportinfo.fr/paquet-mobilite-les-juges-europeens-annulent-le-retour-periodique-des-poids-lourds-dans-letat-dorigine/
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Mobilité aérienne urbaine : les défis logistiques des taxis volants
enerzine.com - Par la rédaction
Publié le 11 octobre 2024
La mobilité aérienne urbaine (UAM) émerge comme une solution novatrice pour fluidifier les déplacements dans les métropoles. Les taxis volants électriques, autrefois relégués au domaine de l’imaginaire, s’apprêtent à devenir une réalité concrète dès 2025 aux États-Unis. Cette technologie soulève de nombreuses interrogations logistiques et organisationnelles. Comment optimiser les itinéraires ? Quelles sont les contraintes techniques à considérer ? Quels enjeux attendent les opérateurs de ces nouveaux modes de transport ?
Les eVTOLs (electric vertical take-off and landing aircraft) constituent une innovation de rupture dans le domaine du transport urbain. Ces aéronefs électriques à décollage et atterrissage verticaux allient les atouts des hélicoptères et des véhicules électriques. Leur fonctionnement silencieux et leur capacité à transporter 4 à 6 passagers en font des candidats sérieux pour la mobilité urbaine de demain.
«Ce concept s’inscrit dans l’idée des villes intelligentes où les déplacements – d’un endroit à l’autre – seront beaucoup plus faciles et durables, tout en permettant des zones urbaines denses.» a expliqué Raghu Raghavan, professeur à l’Université du Maryland.
Optimisation des trajets : un défi logistique considérable
Lire la suite : https://www.enerzine.com/mobilite-aerienne-urbaine-les-defis-logistiques-des-taxis-volants/147086-2024-10
Identité
Matignon veut adosser la carte vitale à la carte d'identité électronique
banquedesterritoires.fr - Par Olivier Devillers, pour Localtis
Publié le 8 octobre 2024
Dans son discours de politique générale, Michel Barnier Premier ministre a déclaré vouloir "lutter dans la durée contre la fraude fiscale et sociale" citant notamment "la sécurisation des cartes vitales pour éviter le versement indu d'allocations". Un rapport du Haut Conseil du financement de la protection sociale (HCFIPS) publié fin septembre évalue à 1,71 milliard d’euros le montant de la fraude à l'Assurance Maladie, essentiellement en raison des pratiques de certains professionnels de santé, et non des assurés porteurs de carte vitale.
Dans un article du journal La Tribune daté du 6 octobre 2024, Michel Barnier a précisé ses intentions en déclarant vouloir "sécuriser les cartes vitales en les adossant aux cartes d’identité numériques". Le mot "fusion" évoqué par son prédécesseur Gabriel Attal en mars 2024 n'a en revanche pas été prononcé.
Selon nos confrères du Parisien, "l'adossement" évoqué par Matignon devrait ressembler fortement à ce qui existe pour le permis de conduire (notre article du 14 février 2024). À partir du premier trimestre 2025, les titulaires d'une carte nationale d'identité électronique (CNie), la nouvelle carte d'identité très sécurisée, au format carte bancaire, devraient pouvoir importer leur carte vitale dans France Identité. Le mode d'enrôlement des cartes, qui comprend la vérification d'identité du détenteur, serait encore à l'étude, le périmètre carte vitale et CNie ne se recoupant que partiellement.
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Un seul compte pour se connecter à tous les services publics, France Services lance une campagne "identité numérique"
francebleu.fr - Par Par France Bleu Gard Lozère - Laura Blairet
Publié le 8 octobre 2024
Un code et un identifiant unique pour accéder à tous les sites du service public. C'est ce en quoi consiste "l'identité numérique". Un gain de temps, de praticité et de sécurité. Pour vous aider à la créer, La Poste et France Services proposent une campagne du 7 au 19 octobre.
Se connecter avec un seul code au site des impôts, de la Caisse d'allocations familiales (CAF) ou encore à celui de l'Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) pour un passeport, par exemple, c'est possible depuis quelques années grâce à "l'identité numérique". C'est un service proposé par La Poste, qui permet, en une application, de se connecter facilement à 1.700 sites de services publics. Et de ne plus avoir à retenir une grande quantité d'identifiants et de mots de passe.
Disponible toute l'année en bureau de poste
Sauf que ce n'est encore ni très connu, ni facile d'accès pour tout le monde. Il faut avoir un smartphone, y télécharger une application et suivre toute une série d'étapes.
Paiement électronique
Wero : le nouveau service de paiement européen débarque enfin en France
lesnumeriques.com - Par Sofian Nouira
Publié le 10 octobre 2024
Wero, le nouveau service de paiement mobile européen, débarque en France. Porté par les grandes banques, il entend concurrencer les géants étasuniens en autorisant des transferts instantanés et bientôt des paiements en ligne et en magasin.
Il y a quelques mois, nous évoquions Wero, le nouveau service de paiement mobile européen. Avec un peu de retard, la solution arrive enfin sur le marché français, à partir de ce mois d'octobre 2024.Porté par un consortium de 16 grandes banques européennes, dont BNP Paribas, BPCE, Crédit Agricole, Crédit Mutuel Alliance Fédérale, La Banque Postale et Société Générale en France, Wero ambitionne de devenir une alternative crédible aux géants d'outre-Atlantique comme Visa, Mastercard, PayPal ou encore Apple Pay.
Déjà disponible en Allemagne et Belgique depuis quelques semaines, Wero sera progressivement déployé en France selon un calendrier qui variera en fonction des banques, entre octobre 2024 et janvier 2025. Le Luxembourg et les Pays-Bas suivront prochainement.
Un successeur de Paylib aux fonctionnalités étendues
Wero va remplacer progressivement le service de paiement mobile français Paylib, qui compte à ce jour 35 millions d'inscrits et 15 millions d'utilisateurs réguliers pour 6 milliards d'euros échangés chaque année. Les deux services resteront compatibles, il sera possible de transférer de l'argent d'un service à l'autre.Comme Paylib, Wero permettra d'envoyer et recevoir de l'argent instantanément entre particuliers, en utilisant simplement le numéro de téléphone ou l'adresse email du destinataire. Il sera aussi possible de générer un QR Code personnel directement depuis une app dédiée à la solution. Les virements seront plafonnés à 500 € par transaction dans un premier temps. Notez que les établissements bancaires devraient également proposer Wero depuis leurs propres applications.
Lire la suite : https://www.lesnumeriques.com/banque-en-ligne/wero-le-nouveau-service-de-paiement-europeen-debarque-enfin-en-france-n227500.html
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Quelles sont les dernières innovations pour sécuriser vos paiements en ligne ?
zataz.com - Par sébastien Mangel
Publié le 06 octobre 2024
Dans un environnement où les transactions numériques explosent, vous devez désormais accorder une attention particulière à la sécurité de vos paiements en ligne. Que vous utilisiez une carte bancaire ou des alternatives sans carte, les risques de fraude persistent. Heureusement, les innovations technologiques pour renforcer cette sécurité avancent rapidement, avec des solutions comme la tokenisation, l’authentification biométrique et les portefeuilles numériques, qui établissent de nouveaux standards de protection.
L’évolution de la validation des achats sur le Play Store
Google a récemment mis à jour son système de validation des achats sur le Play Store pour renforcer la sécurité des transactions tout en offrant une expérience fluide et agréable. Grâce à cette initiative, vous bénéficiez d’un environnement de paiement plus sécurisé.
Les mots de passe traditionnels : efficaces mais pas sans faille
Jusqu’à présent, vous deviez confirmer vos achats sur le Play Store en entrant votre mot de passe Google. Si cette méthode reste efficace, elle présente des failles, notamment face à l’oubli de mots de passe ou aux risques de piratage.
Du nouveau chez Google : la validation des achats par biométrie
Lire la suite : https://www.zataz.com/quelles-sont-les-dernieres-innovations-pour-securiser-vos-paiements-en-ligne/
Services Publics
L'État peut-il faire des économies en fusionnant des services publics ?
francetvinfo.fr - Par Armêl Balogog
Publié le 07 octobre 2024
Dans L'Événement, jeudi, sur France 2, le Premier ministre Michel Barnier a dit vouloir notamment "fusionner des services publics" pour faire des économies de dépenses publiques.
Une agence France travail (anciennement Pôle Emploi) en Vendée, (photo d'illustration, le 10 mars 2024. (MATHIEU THOMASSET / HANS LUCAS)
C'est une annonce qui a fait beaucoup réagir. Le syndicat FSU dénonce de "la pure démagogie". Le Premier ministre, Michel Barnier, veut faire 40 milliards d'euros d'économies en baissant les dépenses publiques. Interviewé dans l'émission L'Événement sur France 2, jeudi 3 octobre, il a listé quelques pistes pour faire des économies et a notamment dit vouloir "fusionner des services publics" et "sans doute ne pas remplacer tous les fonctionnaires". Mais fusionner des services publics permet-il vraiment de faire des économies ?
Des surcoûts les premières années après la fusion
Il n'y a aucune étude globale, neutre, absolue, qui permettrait de répondre par oui ou par non à cette question. En revanche, il est possible de faire le bilan de deux fusions de services publics récentes : la fusion de la Direction générale des impôts et de la Direction générale de la comptabilité publique qui a donné naissance à la Direction générale des finances publiques en 2008, et la création, la même année, de Pôle emploi, après une fusion entre l'ANPE et les Assedic.
Dans un premier temps, il s'est passé exactement l'inverse de ce qu'espère le Premier ministre : il y a eu des surcoûts. Concernant Pôle emploi, ces surcoûts ont d'abord été estimés entre 350 et 500 millions d'euros par le Conseil d'analyse économique. Finalement, un rapport d'information du Sénat publié en 2011 note qu'il y a eu un surcoût de 500 millions d'euros. Selon le rapport annuel de performance annexé au projet de loi de règlement des comptes pour 2010, ce surcoût est dû à l'acquisition d'une partie des biens mobiliers et immobiliers de l'Unédic (324 millions d'euros) et à l'impact de la nouvelle convention collective nationale sur la comptabilisation des engagements sociaux (188 millions d'euros). Les salaires d'une grande majorité des anciens de l'ANPE – qui avaient accepté la nouvelle convention collective – ont augmenté de 20% pour être mis au niveau de la rémunération des anciens des Assedic.
Finances locales
Les élus et leurs associations vent debout contre la ponction programmée sur les finances locales
maire-info.com - Par Franck Lemarc
Publié le 9 octobre 2024
Individuellement ou collectivement, les responsables d'associations d'élus et les élus eux-mêmes ont vivement réagi à l'annonce, hier, d'une ponction de 5 milliards d'euros sur les finances des collectivités territoriales. Florilège.
Par Franck Lemarc
Avec sa formule « Nous n’accepterons aucune des mesures proposées », André Laignel, président du CLF et numéro deux de l’AMF, a donné le ton. Depuis hier après après-midi, communiqués de presse, tweets et déclarations se succèdent, et les choses sont claires : le gouvernement fait l’unanimité contre lui.
Mesures « triplement inacceptables »
Interrogé ce matin sur Franceinfo, le président de l’AMF, David Lisnard, a refusé le terme « d’économies » demandées aux collectivités : « Ce ne sont pas des mesures d’économies mais des prélèvements supplémentaires de l’État », qui « une fois de plus demande aux autres d’assumer ses propres turpitudes ». Parlant de « rafistolage d’un système à bout de souffle », le maire de Cannes a rappelé que les gouvernements successifs n’ont cessé de confier des responsabilités, des compétences et des charges supplémentaires aux collectivités, et de l’autre main les ponctionnent. « Le gouvernement prévoit de créer un ‘’fonds de précaution’’ [dans les plus grandes collectivités] de 2 %. Chez moi à Cannes, 2 % cela voudra dire 10 millions d’euros en moins. Et on nous demande de faire plus de crèches ? ». Le président de l’AMF a une fois de plus rappelé que les dépenses cumulées de tous les niveaux de collectivités et des EPCI, en France, représente 11 % du PIB, contre une moyenne « de 19 % en Europe ».
Intelligence artificielle
Comment faire de l’intelligence artificielle une technologie vertueuse pour l'emploi et le travail ?
vie-publique.fr - Par : Nathalie Greenan ; Flore Barcellini et Moustafa Zouinar
Publié le 11 octobre 2024
Les opportunités comme les risques de l'intelligence artificielle (IA) pour le monde du travail sont nombreux. Pour l'instant, leur évaluation scientifique reste limitée. Que suggèrent les résultats empiriques en économie et en ergonomie et comment les pouvoirs publics peuvent-ils favoriser une approche nuancée et vertueuse des usages l'IA ?
L'Intelligence artificielle (IA) connaît actuellement un regain d'intérêt sans précédent dans les sphères politiques et socio-économiques. Les discours qui en émanent prônent une nouvelle ère d'innovations technologiques et de services, à même de transformer le monde du travail. Face à cette évolution, plusieurs pays ont mis en place des plans stratégiques visant à soutenir et encadrer le développement de l'IA. En France, le rapport Villani de 2018 a conduit au lancement du Programme national de recherche en IA (PNRIA). La Commission de l'intelligence artificielle a publié un rapport en mars 2024, contenant 25 recommandations tandis qu'au niveau européen, le Règlement sur l'IA, qui établit des règles harmonisées fondées sur les risques, a été adopté par le Conseil de l'Europe en mai 2024.
SOMMAIRE
L'IA : une technologie en pleine mutation qui devient une affaire politique et sociale
Les opportunités et les risques pour l'entreprise et le salarié
Au-delà de l'IA : les vrais moteurs de la révolution du travail
L'enjeu des politiques publiques : promouvoir des "scénarios vertueux" d'usages de l'IA
L'IA : une technologie en pleine mutation qui devient une affaire politique et sociale
Lire la suite : https://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/295603-lintelligence-artificielle-lemploi-et-le-travail
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Intelligence artificielle : pourquoi les lauréats du Nobel de physique sonnent l’alarme
la-croix.com - Par Elie Guidi avec AFP)
Publié le 09 octobre 2024
Récompensés mardi 8 octobre du Nobel de physique pour leurs travaux en lien avec le développement de l’intelligence artificielle (IA), Geoffrey Hinton et John Hopfield ne cachent pas leur inquiétude concernant les risques de cette technologie et appellent à l’empêcher de devenir incontrôlable.
L’intelligence artificielle, une menace pour l’humanité ? Les chercheurs américains John Hopfield et britanno-canadien Geoffrey Hinton, récompensés mardi 8 octobre du prix Nobel de physique pour leurs travaux respectifs dans « l’apprentissage automatique », cruciaux pour le développement de l’intelligence artificielle (IA), ont sonné l’alarme sur cette technologie.
« Je crains que la conséquence globale de tout cela ne soit des systèmes plus intelligents que nous, qui finissent par prendre le contrôle », a déclaré à la presse, après l’annonce mardi, Geoffrey Hinton. John Hopfied a quant à lui appelé à une meilleure compréhension de l’IA pour l’empêcher de devenir incontrôlable.
Les deux scientifiques ont mené des recherches dans les réseaux de neurones artificiels dès les années 1980, ouvrant la voie aux promesses de l’intelligence artificielle, révolution technologique qui suscite des inquiétudes y compris chez ses inspirateurs.
« Ce n’est pas inimaginable »
Considéré comme l’un des pères fondateurs de l’intelligence artificielle, Geoffrey Hinton multiplie des alertes sur les dangers de cette technologie. En mars 2023, interrogé par une télévision américaine sur les « risques que l’intelligence artificielle anéantisse l’humanité », le professeur de l’université de Toronto ne cache pas son inquiétude et répond : « Ce n’est pas inimaginable. »
Lire la suite : https://www.la-croix.com/international/intelligence-artificielle-pourquoi-les-laureats-du-nobel-de-physique-sonnent-l-alarme-20241009
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« L’intelligence artificielle peut être très utile aux collectivités territoriales »
Ouest-France.fr - Par Emilie Michel
Publié le 07 octobre 2024
Thomas Solignac, expert en intelligence artificielle et en innovations, a présenté une conférence sur l’IA à l’attention des collectivités territoriales, en Normandie. Il les invite à s’informer et se former à ce nouvel outil qui peut les aider au quotidien.
Où les collectivités en sont-elles avec l’intelligence artificielle ? En quoi celle-ci peut-elle leur être utile ? Pour répondre à ces questions, les Centres de gestion normands ont organisé une conférence interactive mercredi 2 octobre 2024. Ils avaient convié un spécialiste en la matière, Thomas Solignac, dans le cadre de la 3e édition de la Conférence régionale pour l’emploi territorial en Normandie.
« Il y a une accélération très forte de l’IA depuis deux ans »
Pourquoi parler d’intelligence artificielle aux collectivités territoriales ?
Depuis deux ans, il y a une accélération très forte de l’IA, qui touche aussi bien la sphère privée que la sphère publique. Les collectivités ont aussi un questionnement à ce sujet.
lire la suite : (réservée aux abonnés) : https://www.ouest-france.fr/high-tech/intelligence-artificielle/entretien-lintelligence-artificielle-peut-etre-tres-utile-aux-collectivites-territoriales-9186c37c-825c-11ef-91d9-7f562215fe95
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AI World Summit 2024 : l’IA à l’épreuve du sens
alliancy.fr - Par par Stéphane Gervais Ducouret
Publié le 11 octobre 2024
Dans sa nouvelle chronique, Stéphane Gervais revient sur sa participation à l’évènement mondial de référence de l’IA, au Pays-Bas. La réglementation et les enjeux d’IA responsable ont été un filtre permanent pour donner du sens aux technologies et aux innovations présentées.
« AI World Summit 2024 » s’est déroulé le 9 et 10 octobre à Amsterdam et a réuni 6 000 leaders mondiaux, décideurs politiques et experts en technologie. Une étape importante dans l’avenir de l’intelligence artificielle (IA) par ceux qui développent les technologies, ceux qui les utilisent et ceux qui les régulent. En effet, même si l’événement a mis en lumière les opportunités grandissantes offertes par l’IA, les défis considérables auxquels nous devons faire face collectivement ont été adressés. Entre progrès très rapides et régulation nécessaire, l’IA a été placée sous les projecteurs sous des angles intéressants et constructifs.
Des voix influentes pour un avenir réfléchi de l’IA
Des personnalités influentes, telles que Sarah Porter, ont rappelé que chaque individu a un rôle à jouer pour façonner l’avenir de l’IA et son impact sur la société. En évoquant l’importance de l’action personnelle, Porter a réitéré l’idée que la technologie doit être utilisée de manière éthique et responsable. Alexander Scholtes, responsable numérique de la ville d’Amsterdam, a souligné un point fondamental : la technologie doit servir les gens, et non l’inverse. Cette idée a même été renforcée par Microsoft, qui a expliqué que les innovations les plus puissantes en IA sont celles qui autonomisent les utilisateurs, en leur donnant plus de contrôle et de capacité.
Les villes en première ligne pour une IA responsable
Lire la suite : https://www.alliancy.fr/ai-world-summit-2024-ia-epreuve-sens
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Révolution pour l'intelligence artificielle: un nouveau type de mémoire vive la rendrait 2500 fois moins vorace
geo.fr - Par Pierre Monnier
Publié le 08 octobre 2024
L'intelligence artificielle est confrontée à un problème majeur : sa consommation électrique. Heureusement, une nouvelle technologie de mémoire vive promet d'apporter une solution radicale.
L'intelligence artificielle pèse sur de nombreuses industries. Dans l'art, Hollywood avait manifesté pour des garanties quant à l'utilisation de cette technologie au cours d'une grève en 2023. Dans l'informatique, l'émergence de l'IA avait lourdement pesé sur la disponibilité de composants électroniques. Aussi, les calculs incessants nécessaires pour générer des images, répondre à des questions (ou bien raconter n'importe quoi) impactent grandement le secteur énergétique.
C'est pourquoi des chercheurs ont tenté de trouver comment réduire le besoin des intelligences artificielles en électricité, indique Live Science. Pour ce faire, ils ont développé un nouveau type de mémoire vive : la CRAM. La RAM (pour random access memory) permet à un ordinateur de stocker temporairement des informations afin qu'un processeur puisse exécuter un programme.
Prédiction inquiétante : la consommation énergétique de l'IA aura doublé d'ici 2026
Mais la mémoire mise en œuvre par les scientifiques de l'université du Minnesota dépasse de loin cette fonction. La CRAM est un dispositif de mémoire vive computationnel, c'est-à-dire qu'elle ne va pas stocker des informations, mais procéder à des calculs. Cette différence évite de déplacer des données d'une partie à une autre d'un ordinateur avant qu'elles ne soient traitées.
Lire la suite : https://www.geo.fr/sciences/revolution-intelligence-artificielle-calculs-energie-vorace-2500-fois-memoire-vive-computationnel-cram-221627
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Un quart des victimes de fraude à l’identité accusent l’IA
zoner.fr - Par Artie Beaty
Publié le 06 octobre 2024
Beaucoup de personnes n'ont pas confiance en leur capacité à détecter les deepfakes, ce qui fait peser une menace sur la protection de l'identité.
L'intelligence artificielle (IA) fait fureur de nos jours, qu'il s'agisse d'une nouvelle fonction pour le dernier téléphone portable, d'un outil pour générer des images ou d'un moyen de créer des podcasts en quelques secondes. Malheureusement, l'IA est également populaire dans le monde criminel.
De nombreuses escroqueries utilisent l'IA, qu'il s'agisse d'une escroquerie téléphonique clonant la voix d’un proche, d'une fausse facture pour un achat de cryptomonnaie ou d'une arnaque alimentée par l'IA qui a infiltré le monde du tricot et du crochet.
Les deepfakes inquiètent...
Selon une étude récente de Censuswide, plus de 25 % des personnes ont déclaré avoir été victimes d'une escroquerie liée à l'usurpation d'identité. La majorité de ces victimes ont blâmé l'IA.
Même si l'escroquerie dont ces personnes ont été victimes n'était peut-être pas liée à l’intelligence artificielle, le potentiel des deepfakes est leur plus grande préoccupation. Interrogés sur la plus grande menace pesant sur la sécurité de l'identité, 78 % des personnes interrogées ont pointé du doigt l'utilisation abusive de l'IA.
Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/1-personne-sur-4-a-ete-victime-dune-fraude-a-lidentite-et-la-plupart-accusent-lia-398922.htm
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Nomination de Clara Chappaz : La voie vers une nouvelle mission ?
actuia.com - Par Jade Berre
Publié le e 8 octobre 2024
En ligne avec l’intervention en Serbie d’Emmanuel Macron fin août, la nomination de Clara Chappaz en tant que Secrétaire d’Etat Chargée de l’Intelligence Artificielle et du Numérique, fait écho à l’ambition d’un « modèle mixte public-privé » pour le développement de l’IA, dans le contexte de l’action publique française. Coïncidence ? En aucun cas. Cohérence ? Sans aucun doute. Ayant déployé de multiples tactiques de structuration et de croissance sur l’échiquier des start-ups françaises, elle apparait aujourd’hui comme un symbole de diversité dans le monde de la tech et du numérique français.
Si « d’ici 2025, l’IA et le BD pourraient augmenter la productivité des entreprises françaises de 10% » (source : PWC), il est aisé d’imaginer que le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a encore fort à faire. Heureusement, l’appellation même de cette entité et la nomination récente de Clara Chappaz soulignent un positionnement de l’action publique en ligne avec la philosophie de nombreux acteurs liés à l’IA (Deepmind, Meta, OpenAI, Mistral AI ou Hugging Face). En d’autres termes, innover et relever les défis liés à l’IA (notamment sa fiabilité technologique) via la recherche scientifique.
Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/nomination-de-clara-chappaz-la-voie-vers-une-nouvelle-mission/
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ARNEO : L’IA pour révolutionner le recrutement
cbnews.fr - par Fouzia Kamal
Publié le 06 octobre 2024
Arneo lève le voile sur Aptitud.ai, nouvel outil basé sur l’intelligence artificielle qui ambitionne de transformer la gestion des compétences et le processus de recrutement des entreprises de services du numérique et cabinets de recrutement. Au cœur du modèle développé : « sa capacité à analyser rapidement des CV, interpréter les besoins des recruteurs et générer des dossiers de compétences sur mesure, tout cela en quelques clics. Cet outil innovant permet aux recruteurs de gagner un temps précieux et d’améliorer la pertinence des profils sélectionnés pour chaque mission », indique un communiqué de l’agence digitale.
Lire la suite : https://www.cbnews.fr/digital/image-arneo-ia-revolutionner-recrutement-87642
CNIL
La CNIL a prononcé ces trois derniers mois onze nouvelles sanctions dans le cadre de la procédure simplifiée
cnil.fr - Communiqué
Publié le 08 octobre 2024
Collecte excessive de données, absence de registre, non-respect des droits des personnes ou défaut de coopération : la CNIL a prononcé onze nouvelles sanctions simplifiées depuis juin 2024. Elle rappelle les règles et les mesures répressives qu’elle peut prendre en cas de non-conformité.
Depuis juin 2024, la CNIL a rendu onze nouvelles décisions de sanctions dans le cadre de sa procédure simplifiée pour un montant cumulé d’amendes de 129 000 euros.
Les principaux manquements retenus concernent :
- le non-respect du principe de minimisation des données (vidéosurveillance des salariés et enregistrements de conversations téléphoniques de manière systématique et en intégralité) ;
- l’absence de registre de traitement ;
- l’absence de moyens permettant de refuser les cookies aussi facilement que de les accepter ;
- le défaut de coopération avec la CNIL ;
- le non-respect des droits des personnes (absence de réponse dans les délais prévus) ;
- le manquement à l’information des personnes (clients et salariés).
Des manquements au principe de minimisation des données
Plusieurs sanctions prises dans le cadre de la procédure simplifiée ont retenu un manquement au principe de minimisation des données, qu’il s’agisse de la vidéosurveillance des salariés ou de l’enregistrement systématique et en intégralité des conversations téléphoniques entre des téléconseillers et des prospects ou clients.
Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/onze-nouvelles-sanctions-procedure-simplifiee
Détection de fraudes
Florence Giuliano (SAS) "L'IA augmente la précision des modèles de détection de fraude utilisés par les banques"
journaldunet.com - Par Bleuirent Fréquent
Publié le 07 octobre 2024
Florence Giuliano, directrice des solutions pour la lutte contre la criminalité financière chez SAS, dresse un état des lieux des nouvelles typologies de fraudes et des innovations pour aider à leur détection.
Alors que les transactions se modernisent avec l'open banking, quelles nouvelles fraudes émergent ?
Le rapport de l'Observatoire de la sécurité des moyens de paiement, publié ce 10 septembre, fait état de la fraude sur les moyens de paiement scripturaux (chèques, cartes, virements, prélèvements…), pour un total de 1,195 milliard d'euros en 2023. La fraude à la carte, qui inclut les retraits, représente 42% des fraudes cette année, contre 39% en 2022. La fraude au virement qui avait explosé, multipliée par 3 en 5 ans en passant de 78 millions d'euros en 2017 à 313 millions en 2022, se stabilise cette année à 312 millions. Ce qui ressort également, c'est l'importance croissante des fraudes par manipulation, ou ingénierie sociale, qui représentent environ un tiers du montant total des fraudes, soit 379 millions d'euros. Ces fraudes touchent particulièrement les personnes physiques, notamment les jeunes adultes. Exemple typique : un étudiant révise tard et reçoit un SMS à 3 heures du matin qui prétend qu'il a reçu une contravention pour avoir grillé un feu rouge. Il rentre alors ses coordonnées bancaires sur un faux site, croyant qu'il s'agissait d'une démarche légitime.
Comment l'IA générative augmente le risque ces fraudes par manipulation ?
Lire la suite : https://www.journaldunet.com/cybersecurite/1534779-florence-giuliano-sas/
Cybersécurité
La gouvernance de la cybersécurité française : un panorama des acteurs
« La gouvernance de la cybersécurité française : un panorama des acteurs » Revue n° 873 Octobre 2024 - p. 47-50
La cybersécurité devient un enjeu en croissance exponentielle face aux menaces et cyberattaques de plus en plus nombreuses. Cela oblige à organiser des outils et des structures efficaces pour contrer les risques. Les organismes comme l’Anssi ou la Cnil voient leur périmètre s’élargir avec plus de responsabilités et d’interlocuteurs concernés.
La gouvernance de la cybersécurité est un enjeu multidimensionnel et crucial pour la sécurité nationale. Elle nécessite de fait la coordination d’acteurs d’horizons variés au plan national comme international, ce que défend la France depuis l’Appel de Paris du président Emmanuel Macron le 12 novembre 2018 (1). Avec plus de 1 200 soutiens de tous les continents (80 États, entreprises, organisations de la société civile, collectivités locales et autorités publiques dont la Commission européenne), la doctrine française a donc vocation à essaimer dans le monde.
Une gouvernance efficace de la cybersécurité permet de renforcer la souveraineté numérique et l’indépendance technologique d’un pays, réduisant sa vulnérabilité face aux cybermenaces étrangères. Elle nécessite de mettre en place des politiques, des procédures et des technologies visant à prévenir les cyberattaques et à y répondre efficacement. Cependant, face à l’hétérogénéité des enjeux cyber sur le territoire, des formes de réponse se structurent autour de catégories d’acteurs.
Des typologies relatives à la vulnérabilité des organisations au risque cyber
Lire la suite : https://www.defnat.com/e-RDN/vue-article.php?carticle=23536
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Mois de la cybersécurité : l'ARS Île-de-France en première ligne pour la protection des données de santé
iledefrance.ars.sante.fr - Communiqué
Publié le 08 octobre 2024
En octobre, le Mois européen de la cybersécurité est une opportunité pour sensibiliser les acteurs de la santé aux menaces grandissantes en matière de sécurité informatique. Pour l’ARS Île-de-France, garantir la confidentialité des données de santé et la sécurité des infrastructures numériques des établissements de santé est une priorité absolue. Focus sur les actions mises en place.
En 2023, plus de 600 cyberattaques ont visé des établissements de santé en France, faisant du secteur de la santé la 3e cible la plus concernée par les cyber-attaques au niveau mondial.
En moyenne, un incident cyber est remonté à l’Agence régionale de santé Île-de-France une fois tous les 7 jours et des alertes moins conséquentes interviennent quotidiennement. Depuis plusieurs années, l’ARS investit massivement dans le renforcement de la cybersécurité des acteurs régionaux, en partenariat avec les acteurs nationaux (DNS et ANS, ANSSI, CertSanté notamment) et le GIP SESAN. L’offre en matière de cybersécurité s’est considérablement étoffée et couvre désormais la surveillance, la sensibilisation, la préparation et la réponse aux crises cyber.
L'engagement institutionnel en matière de cybersécurité
Lire la suite : https://www.iledefrance.ars.sante.fr/mois-de-la-cybersecurite-lars-ile-de-france-en-premiere-ligne-pour-la-protection-des-donnees-de
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Que change le règlement Cyber Résilience Act (CRA) adopté par le Conseil de l’UE ?
solutions-numériques.com - Par Patrice Remeur
Publié le 11 octobre 2024
Le Conseil de l’UE a adopté le 10 octobre, le règlement Cyber résilience act (CRA). Ce texte majeur impose la sécurité numérique à tous les produits digitaux. De nombreuses entreprises, grandes ou petites de l’UE ou hors UE, sont concernées.
Le CRA vise à compléter NIS2 et DORA en renforçant la cybersécurité des produits intégrant des éléments numériques. Il impose des exigences minimales de sécurité à tous produits numériques : caméras connectées, réfrigérateurs intelligents, téléviseurs et jouets connectés… avant leur mise sur le marché de l’Union européenne.
De manière générale, le CRA couvre les organisations qui réalisent :
– Des produits physiques (hardware) dotés de fonctionnalités connectées : smartphones, ordinateurs portables, caméras domestiques, montres connectées, jouets connectés, modems, pare-feu, compteurs intelligents…
– Des logiciels (software) commercialisés séparément des produits physiques, tels que les logiciels de comptabilité, jeux en ligne ou applications mobiles…
Les logiciels libres non commerciaux sont exclus du règlement. Cependant, les logiciels libres distribués à des fins commerciales devront respecter les règles du CRA, à l’exception des projets gérés par des fondations open source, qui bénéficient d’un régime spécial.
Les produits intégrant des logiciels libres devront garantir que ces logiciels sont sécurisés afin de limiter les risques liés à la chaîne d’approvisionnement.
Lire la suite: https://www.solutions-numeriques.com/que-change-le-reglement-cyber-resilience-act-cra-adopte-par-le-conseil-de-lue/
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Indispensable, le Guide Cybersécurité 2024-2025 !
solutions-numériques.com - Par Juliette Paoli
Publié le 11 octobre 2024
Le Guide Cybersécurité 8e édition vient de sortir. Découvrez-le en ligne.
Ce guide annuel, indispensable, réunit les solutions et services de la cybersécurité.
Ce sont en tout plus de 900 acteurs du domaine qui y sont référencés : éditeurs, conseils, prestataires, formateurs, distributeurs…
Il réalise par ailleurs un focus sur 68 champions de la cyber.
Au sommaire également le règlement NIS2, la cybersécurité managée et le SOC.
Et retrouvez les avis d’expert et tribunes des professionnels et organisations du secteur : le Clusif, le Cigref, le Campus Cyber, le Cesin, Numeum, etc.
Lire la suite : https://www.solutions-numeriques.com/indispensable-le-guide-cybersecurite-2024-2025/
Cybercriminalité
Un quart des victimes de fraude à l’identité accusent l’IA
Beaucoup de personnes n'ont pas confiance en leur capacité à détecter les deepfakes, ce qui fait peser une menace sur la protection de l'identité.
L'intelligence artificielle (IA) fait fureur de nos jours, qu'il s'agisse d'une nouvelle fonction pour le dernier téléphone portable, d'un outil pour générer des images ou d'un moyen de créer des podcasts en quelques secondes. Malheureusement, l'IA est également populaire dans le monde criminel.
De nombreuses escroqueries utilisent l'IA, qu'il s'agisse d'une escroquerie téléphonique clonant la voix d’un proche, d'une fausse facture pour un achat de cryptomonnaie ou d'une arnaque alimentée par l'IA qui a infiltré le monde du tricot et du crochet.
Les deepfakes inquiètent...
Selon une étude récente de Censuswide, plus de 25 % des personnes ont déclaré avoir été victimes d'une escroquerie liée à l'usurpation d'identité. La majorité de ces victimes ont blâmé l'IA.
Même si l'escroquerie dont ces personnes ont été victimes n'était peut-être pas liée à l’intelligence artificielle, le potentiel des deepfakes est leur plus grande préoccupation. Interrogés sur la plus grande menace pesant sur la sécurité de l'identité, 78 % des personnes interrogées ont pointé du doigt l'utilisation abusive de l'IA.
Face aux deepfakes, quelles stratégies de défense ?
Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/1-personne-sur-4-a-ete-victime-dune-fraude-a-lidentite-et-la-plupart-accusent-lia-398922.htm
Atos
De cloud first à cloud smart
atos.net - Par Laurent Barbet
Publié le 11 octobre 2024
L’adoption des technologies cloud est devenue une étape incontournable pour les entreprises. Faut-il pour autant se lancer tête baissée dans une approche cloud first ?
Le recours au cloud est désormais pratique courante. Quel que soit leur secteur d’activité, chefs d’entreprise et responsables technologiques sont acquis aux bénéfices du cloud : une meilleure agilité, une plus grande efficacité et une plus forte résilience. La preuve, 80 % des entreprises devraient avoir fermé leurs datacenters d’ici 2025.
Le fardeau des datacenters pour les entreprises
L'immobilier coûte cher. Les datacenters d’anciennes générations ne sont pas vraiment économes en énergie. Leur exploitation exige des investissements conséquents et des compétences technologiques de plus en plus rares. Il est donc logique que les entreprises mettent en place des stratégies de sortie lorsque les contraintes de souveraineté le permettent. C’est d’ailleurs un sujet sur lequel Atos accompagne ses clients depuis plus d’une décennie. En étroite collaboration avec eux, nous avons, depuis 2010, fermé 112 datacenters et déplacé des centaines d’applications vers le cloud.
Les entreprises se tournent vers les services cloud des hyperscalers qui proposent un modèle de paiement à l’usage. Propulsés par l’automatisation et déployés via des API accessibles depuis internet, leur mode de consommation garantit rapidité et flexibilité. Il n'est donc pas surprenant que de plus en plus de grandes entreprises se tournent vers le cloud public.
Mais la migration de toutes les applications vers le cloud public est-elle la meilleure des stratégies pour fermer un datacenter ? Je suis convaincu que non.
Comment éviter le casse-tête de la migration sans fin ?
Lire la suite : https://atos.net/fr/blog/de-cloud-first-a-cloud-smart
Thales
Thales façonne ses cartes à puce au profit de la cybersécurité
challenges.fr - Par Margaux Vulliet
Publié le 06 octobre 2024
Cartes biométriques, eSIM, reconnaissance faciale… Le géant de l’électronique, Thales, développe avec succès ses solutions de paiement et de vérification d’identité.
Chaque mois, ce sont plus de 20 millions de cartes à puce qui sortent de l’usine de Gémenos, près de Marseille, emplacement historique de Gemalto, le pionnier de la sécurité numérique. Cinquante ans après son invention par Roland Moreno, bidouilleur de génie, le petit rectangle de plastique et de silicium tient toujours la vedette. Selon Mordor Intelligence, ce marché devrait atteindre près de 17 milliards d’euros en 2024 et bondir de 10 % par an ces cinq prochaines années. Et Gemalto, devenu la division Digital Identity and Security (DIS) de Thales, est désormais l’une des activités les plus rentables du groupe, son propriétaire depuis 2019. « Ce n’est pas la fin de la carte à puce, assure David Byrne, en charge de l’innovation pour DIS. Des offres physiques et dématérialisées coexistent désormais. »
Mais la concurrence est de plus en plus rude. Après l’absorption de Gemalto, Thales a multiplié les rachats afin de « créer des synergies », confie Philippe Vallée, l’ex-patron de l’entreprise, qui dirige désormais DIS. L’une des dernières acquisitions en date est celle de l’américain Imperva, spécialiste de la menace cyber, acheté 3,6 milliards de dollars. Une stratégie qui semble fonctionner puisque la filiale de Thales continue de croître dans ce marché très disputé : son chiffre d’affaires, à 3,3 milliards d’euros en 2023, était en hausse de 4,1 % sur un an.
Lire la suite : https://www.challenges.fr/entreprise/tech-numerique/thales-faconne-ses-cartes-a-puce-au-profit-de-la-cybersecurite_907169
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Lancement réussi pour la mission de défense planétaire HERA
thalesgroup.com - communiqué
Publié le 08 octobre 2024
Hera a pour mission de confirmer la possibilité de dévier la trajectoire d’un astéroïde menaçant d’entrer en collision avec la Terre, en tant que stratégie répétable rapidement déployable en cas de risque avéré;
Thales Alenia Space a fourni certaines des technologies clés de la sonde Hera, notamment pour transmettre les données relatives à l’astéroïde binaire Didymos - un exemple de géocroiseur parmi tant d’autres susceptibles de représenter une menace pour notre planète
Madrid, le 8 octobre 2024 - Hera, la première mission de défense planétaire de l’Agence spatiale européenne (ESA), a été lancée avec succès hier à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX depuis Cap Canaveral, en Floride. Le satellite est désormais en route vers sa cible finale, le système d’astéroïde binaire Didymos-Dimorphos, qui n’est que l’un des quelque 1,3 million de géocroiseurs connus de notre Système solaire.
Si l’un de ces corps célestes venait à menacer la Terre, quelle serait la parade possible ? Le 26 septembre 2022, la mission DART (Double Asteroid Redirection Test) de la NASA a tenté une première mondiale : lancer un impacteur cinétique contre la petite lune baptisée Dimorphos, de la taille d’une des grandes pyramides d’égypte, afin de dévier sa trajectoire. L’impact a eu pour effet d’infléchir très légèrement son orbite autour de l’astéroïde principal Didymos, grand comme une montagne.
Vient à présent la propre contribution de l’ESA au programme collaboratif international AIDA (Asteroid Impact & Deflection Assessment) : la mission Hera s’approchera de Dimorphos suffisamment près pour caractériser le corps dévié et transformer l’expérience d’impact cinétique à grande échelle de la mission DART en technique de défense planétaire bien maîtrisée et potentiellement répétable. À cet égard, la sonde Hera mesurera précisément la masse de l’astéroïde et recueillera de précieuses informations sur sa composition et sa structure interne, afin de pouvoir interpréter le résultat de l’impact.
Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/espace/press_release/lancement-reussi-mission-defense-planetaire-hera