Mobilité
Nouvelle Tarification RATP : Paris, Londres, Dublin.. Quelle ville est la plus chère pour se déplacer
bfmtv.com - Par Lilian Pouyaud
Publié le 14 octobre 2024
2025 va rimer avec une nouvelle tarification pour les usagers du réseau de transports Île-de-France Mobilités. Certains titres vont tout bonnement disparaître, un ticket unique va faire son apparition. Côté prix, tout le monde ne sera pas gagnant avec une augmentation de certains trajets. Mais où s'inscrit le réseau francilien par rapport à ses voisins européens?
Dès 2025, certains déplacements franciliens coûteront plus cher. Dès le 2 janvier de l'année prochaine, les usagers du réseau Île-de-France Mobilités vont devoir payer plus cher les trajets en métro et les liaisons vers les aéroports. Contre 2,15 euros actuellement, le ticket T+ commun aux métros, train et RER, sans limite de distance, passe à 2,50 euros.
Néanmoins, certains trajets vont baisser leurs prix (les tickets pour les bus et les tramways). Si la nouvelle n'est pas accueillie avec joie par l'ensemble des usagers, le prix du billet unique ne risque pas de faire évoluer la position de Paris parmi le classement des villes européennes où il est plus cher de voyager. RMC Conso s'est intéressé à la tarification des transports dans ces grandes capitales voisines de la France.
Londres, Dublin, Paris, Amsterdam et Bucarest. Voici les cinq villes européennes où les transports en commun coûtent le plus cher. Selon un classement publié en 2023 par Greenpeace, ces cinq capitales s'inscrivent parmi les villes où le trajet unique coûte en moyenne plus de 2,25 euros. Dans le détail, ce classement mérite des précisions, tant la situation a légèrement évolué au cas par cas selon les villes.
La grille tarifaire fin 2024
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Mobilités et transport
france.representation.ec.eurpa.eu - Communiqué
Publié le 14 octobre 2024
La politique des transports de l'Union Européenne (UE) vise à développer un réseau d'infrastructures moderne qui rend les trajets plus rapides et plus sûrs, tout en promouvant des solutions durables et numériques.
Pierre angulaire de l’intégration européenne, les transports sont un rouage essentiel de la libre circulation des personnes, des services et des marchandises. Mais les transports sont aussi déterminants pour faire de l’Europe le premier continent neutre en carbone d’ici 2050, l’une des grandes priorités politiques de l’UE. Les collectivités locales jouent un rôle clé dans la mise en œuvre des initiatives européennes en matière de mobilité durable.
Les compétences des communes en matière de transport
Les communes sont les autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire. Elles sont compétentes pour l’organisation des transports publics et des services de covoiturage, du transport scolaire, de l’autopartage, le service public de location de bicyclettes, le transport de marchandises et la logistique urbaine.
Elles s’occupent également de l’élaboration du plan de déplacements urbains ainsi que de l’instauration du versement transport. La compétence des lignes capillaires de frêt peut également être déléguée aux EPCI qui en font la demande auprès de l’état français ou de ses établissements publics.
La politique européenne des transports à l’échelle des communes
Lire la suite : https://france.representation.ec.europa.eu/mobilites-transport_fr
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"Une opération unique en France" : Bordeaux Métropole entame la rénovation de ses rames de tramway les plus anciennes
francebleu.fr - Bordeaux de Jules Brelaz - Par France Bleu Gironde
Publié le 16 octobre 2024
Pour rallonger de 10 ans leur durée de vie, les 62 rames les plus anciennes du réseau de tramway bordelais vont être rénovées dans l'entreprise spécialisée ACCM basée à Clermont-Ferrand.
Rien ne se perd, tout se récupère, y compris des rames de tramway ! Opération décrite comme sans précédent en France, Bordeaux Métropole et Keolis Bordeaux Métropole Mobilité ont entamé lundi la rénovation des 62 rames les plus anciennes. Celles qui circulent depuis 20 ans vont être remises à neuf en Auvergne chez ACCM. Fondée en 1919 à Clermont-Ferrand, cette entreprise spécialisée dans le ferroviaire a remporté le marché d'appel d'offres. Les rames ainsi remises à niveau pourront rouler 10 ans de plus, rallongeant leur durée de vie de 30 à 40 ans. Ce projet, dont le coût avoisine les 35 millions d'euros, va durer jusqu'en 2029.
Feu vert du Service Technique des Transports Guidés
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L'usage des caméras piétons dans les réseaux de transport temporairement interdit
maire-info.com - Par Franck Lenard
Édition du jeudi 17 octobre 2024
Une fois encore, un manque d'anticipation conduit à devoir stopper, momentanément du moins, une expérimentation pourtant plébiscitée par les principaux concernés : l'usage des caméras piétons par les contrôleurs des transports collectifs.
Par Franck Lemarc
Il semble que l’État n’apprend pas toujours de ses erreurs. Alors qu’une situation exactement similaire s’était déjà produite en 2018, à propos des caméras piétons des policiers municipaux, les contrôleurs des services de transport n’ont plus le droit, depuis le 1er juillet, d’utiliser les leurs.
Le précédent des policiers municipaux
Revenons un peu en arrière. En 2016, la loi sur la lutte contre le crime organisé autorisait à titre expérimental les policiers municipaux à être dotés de caméras piétons pour « procéder à un enregistrement audiovisuel de leurs interventions ». La durée de l’expérimentation était fixée à deux ans et devait s’arrêter au 3 juin 2018. Or les règles régissant les expérimentations sont claires : à l’issue d’une expérimentation, le dispositif expérimenté peut être soit généralisé, soit abandonné – et pour qu’il soit généralisé, il faut qu’une loi soit votée par le Parlement.
Lire la suite : https://www.maire-info.com/transports/usage-cameras-pietons-dans-les-reseaux-transport-temporairement-interdit-article-29018
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La Chambre de commerce et d’industrie du Loiret lance son incubateur de start-ups
francebleu.fr - Par France Bleu Orléans
Diffusé le 14 octobre 2024
La CCI 45 a lancé il y a quelques jours un incubateur de start-up sur des thématiques particulièrement concernantes dans notre département : la logistique, la mobilité et les transports.
C'était la seule CCI du Centre-Val de Loire à ne pas en avoir, c'est désormais chose fait. La semaine dernière, la Chambre de commerce et d'industrie du Loiret a inauguré son incubateur de start-up. Mais pour pouvoir l'intégrer, ces jeunes entreprises doivent travailler sur la mobilité, les transports et la logistique. Des thèmes centraux dans l'économie loirétaine, comme l'explique Philippe Gobinet, le directeur de la CCI 45 : "le Loiret est le cinquième pôle logistique en France, avec 2.20 établissements, 51.000 salariés". des choix basés aussi sur les demandes des entreprises elles-mêmes : "Nous sommes allés au devant des entreprises pour identifier les sujet de recherche et développement externalisés qui pourraient les intéresser" explique le président.
Quelques jours seulement après son lancement, deux start-ups ont déjà intégré l'incubateur : Asgard Motors, qui développe un quad électrique 100% français à destination du secteur agricole ou forestier, et Mobilitaf, dédié au développement du covoiturage en entreprise. La CCI espère accueillir cinq start-up dans son incubateur cette année, 10 d'ici l'année prochaine.
Lire la suite : https://www.francebleu.fr/emissions/trois-questions-a/la-chambre-de-commerce-et-d-industrie-du-loiret-lance-son-incubateur-de-start-ups-5844826
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Une vitre pour protéger les femmes dans les bus : la genèse et l’impact d’une initiative sécuritaire
ma-grande-taille.com - Par Anale G.
Publié le 14 octobre 2024
Sur Tik Tok, une vidéo est devenue populaire montrant une conductrice de bus protéger une utilisatrice à l’aide d’une vitre. Bien que cette vidéo soit une mise en scène, elle montre que l’insécurité est un sujet primordial et préoccupant à l’heure actuelle. Cette vitre de protection pourrait être une bonne initiative dans les transports en commun.
Face à cet enjeu sociétal majeur, celui de la sécurité des femmes dans les espaces publics, des mesures ont quand même été mise en place notamment à Lyon, où chaque véhicule devient un refuge potentiel pour celles qui se sentent menacées.
L’engagement des acteurs locaux
La métropole de Lyon illustre son engagement par la formation approfondie des chauffeur.euse.s de bus, leur permettant d’accueillir et d’intervenir efficacement auprès des femmes en détresse. Bruno Bernard, président de la métropole, souligne que ce dispositif assure non seulement la protection mais aussi une prise en charge adaptée des demandes d’assistance.
Lire la suite : https://www.ma-grande-taille.com/societe/vitre-proteger-femmes-bus-initiative-393943
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Le Cybercab de Tesla : une vision audacieuse du transport urbain de demain
Posted by par : Sébastien Meunier
Publié le 14 octobre 2024
Tesla vient de franchir une nouvelle étape avec la présentation de son Cybercab. Ce concept de robotaxi électrique sans conducteur promet de redéfinir notre façon de nous déplacer en ville. Mais entre ambition et réalité, que faut-il retenir de cette annonce qui fait déjà beaucoup parler ?
Un véhicule qui repousse les limites du design automobile
Le Cybercab se démarque radicalement des taxis traditionnels. Avec ses lignes futuristes et ses portes papillon, il ressemble davantage à un vaisseau spatial qu’à un véhicule urbain classique. L’absence de volant et de pédales témoigne de la confiance de Tesla dans sa technologie de conduite autonome.
L’intérieur du véhicule a été repensé comme un espace de vie mobile. Tesla imagine un habitacle où les passagers pourront travailler, se divertir ou se reposer pendant leurs trajets, transformant ainsi le temps de transport en temps utile ou de détente.
Des promesses ambitieuses face à des défis de taille
Tesla annonce un prix de vente inférieur à 30 000 dollars, un tarif étonnamment bas pour un véhicule aussi avancé. Cette stratégie de prix agressive pourrait bouleverser le marché des transports urbains si elle se concrétise
Lire la suite : https://digitechnologie.com/cybercab-robot-taxi-tesla/
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Transports : le plan national de cars express lancé en 2025 ?
lautomobiliste.fr - Écrit par : Paolo Garoscio
Publié le 14 octobre 2024
Le gouvernement veut déployer des cars express pour améliorer les transports dans les zones rurales.
En 2025, le gouvernement français lancera un projet ambitieux : le plan national de cars express, un nouveau projet destinée à répondre aux enjeux majeurs de mobilité dans les zones rurales et périurbaines. François Durovray, ministre délégué aux Transports, a annoncé les grandes lignes de ce programme qui vise à faciliter les déplacements quotidiens des citoyens souvent laissés pour compte par les infrastructures de transport en commun.
Plan cars express : un projet conçu pour les zones délaissées
La fracture territoriale est un problème de plus en plus montré en France, et ce plan s’entend s’attaquer directement à cette inégalité en matière de mobilité. Actuellement, près de 15 millions de Français, principalement dans les zones rurales et les périphéries des grandes villes, n’ont pas accès à des transports en commun réguliers. Ce qui les contraint à utiliser leur voiture pour des trajets parfois longs, engendrant des coûts financiers importants et contribuant aux émissions de CO2.
Lire la suite : https://lautomobiliste.fr/14/10/2024/transports-le-plan-national-de-cars-express-lance-en-2025/
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Kiwee : des voitures sans permis en autopartage pour faciliter la mobilité périurbaine
wedemain.fr - Par florence Santrot
Publié le 16 octobre 2024
Pour répondre à une problématique de mobilité en périphérie des villes, Metacar, avec sa solution en autopartage Kiwee, table sur des véhicules légers pour des trajets courts plus inclusifs et durables.
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L'originalité de Kiwee est de pouvoir accrocher les véhicules en autopartage pour les ramener à une zone de rechargement des batteries. Crédit : Metacar.
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Le Mondial de l’Auto 2024, qui se tient à Paris du 14 au 20 octobre, n’est pas que l’occasion de découvrir de nouveaux SUV ou Kitt, la célèbre voiture de K2000 (même si…). Le Mondial de l’Auto est aussi une opportunité de découvrir des projets innovants – et éco-responsables – en matière de mobilité. C’est par exemple le cas de Metacar et de ses petits véhicules Kiwee en autopartage. L’idée a germé il y a un peu plus de 10 ans, en 2013, en… observant les caddies de supermarché. Leur façon de s’emboîter et de pouvoir ainsi être déplacés facilement d’un point à un autre par une seule personne est à l’origine du projet de la société lyonnaise Metacar.
Essayez de regarder cette vidéo sur www.youtube.com
Un usage flexible pour le dernier kilomètre ou pour décongestionner des trajets très empruntés
Lire la suite : https://www.wedemain.fr/inventer/kiwee-des-voitures-sans-permis-en-autopartage-pour-faciliter-la-mobilite-periurbaine/
Blockchain
Un ordinateur quantique réussit à pirater des algorithmes cryptographiques – Est-ce une menace pour la blockchain ?
cryptoast.fr - Par Zacharie Tazrout
Publié le 14 octobre 2024
L'informatique quantique est généralement présentée comme l'avenir du traitement de données tant son potentiel est immense. Toutefois, des chercheurs ont montré que cette technologie, mieux maîtrisée, pourrait être utilisée pour pirater des algorithmes cryptographiques et mettre à mal la blockchain.
Un ordinateur quantique parvient à déchiffrer plusieurs algorithmes cryptographiques
Des chercheurs chinois de l'Université de Shanghai ont affirmé avoir piraté des algorithmes de chiffrement utilisés dans la finance et dans le secteur des cryptomonnaies. Pour y parvenir, les scientifiques se sont basés sur l'informatique quantique.
En utilisant un ordinateur quantique produit par la société canadienne D-Wave Systems, les chercheurs ont réussi à déchiffrer certains algorithmes comme Presents, Gift-64 ou encore Rectangle.
Les algorithmes Present, Gift-64 et Rectangle sont des exemples de chiffrements légers (lightweight ciphers) reposant sur une structure de réseau de substitution-permutation (SPN), similaire à celle utilisée par l'Advanced Encryption Standard (AES). Précisons cependant que ces algorithmes ne constituent pas la base de l'AES, qui est une norme de chiffrement robuste et largement adoptée dans des domaines comme la finance et la protection des portefeuilles de cryptomonnaies.
L'ordinateur quantique de D-Wave System exploite la technologie de recuit quantique. Selon les scientifiques, il s'agirait, par analogie, de l'équivalent quantique des réseaux de neurones utilisés dans l'intelligence artificielle pour le deep learning.
Lire la suite : https://cryptoast.fr/ordinateur-quantique-pirater-algorithmes-cryptographiques-menace-blockchain/
Fonction Publique
Coût de la prise en charge de l'instruction des cartes nationales d'identité pour les collectivités
senat.fr - Question écrite n°01685 - 17e législature
Question de M. CADEC Alain (Côtes-d'Armor - Les Républicains-A) publiée le 17/10/2024
M. Alain Cadec attire l'attention de M. le ministre de la fonction publique, de la simplification et de la transformation de l'action publique M. Alain Cadec attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la question du coût supporté par les communes concernant l'instruction et la délivrance des cartes nationales d'identité (CNI).
Mis en oeuvre sur la période 2016-2020, le plan « préfectures nouvelle génération » en matière d'instruction des demandes de cartes nationales d'identité a profondément modifié l'organisation de l'administration territoriale. Dès 2017, la mission qui concernait les demandes de CNI était confiée aux communes disposant d'un dispositif de recueil (DR), même si les mairies assuraient déjà depuis 2009 l'instruction des passeports biométriques.
Ce transfert de gestion reste une charge conséquente pour les communes, et qui pèse lourdement sur les finances, puisqu'il nécessite des moyens humains et matériels.
Pour exemple, dans le département des Côtes-d'Armor, la commune de La Motte. Un agent à mi-plein, affecté à cette mission, coûte à la commune plus de 17 364 euros par an alors que les dotations de compensations versées par l'État aux communes ne sont que de 8 530 euros par an.
Il lui demande si le Gouvernement a l'intention de compenser le coût réel de cette mission pour les communes, autrefois assurée par les services de l'État.
Lire la suite : https://www.senat.fr/questions/base/2024/qSEQ241001685.html
France Identité
La carte vitale et France Identité ne fusionneront pas, mais les apps vont s’aider entre elles.
igen.fr - Par Greg Onizuka
Publié le 18 octobre 2024
Depuis maintenant plusieurs mois, voire plus d’un an, le gouvernement louvoie sur le rapprochement de la carte d’identité et de la carte vitale. Projet longtemps couvé par Gabriel Attal, déjà en tant que ministre de l’Action et des Comptes publics mais plus encore en tant que Premier Ministre, il semblait devoir continuer sous l’ère Barnier, en tout cas si l’on se référait à ses premières déclarations.
Il en va cependant autrement après les clarifications plus que nécessaires obtenues récemment par Acteurs publics. Alors que l’on s’attendait à voir fusionner la carte vitale (ou plutôt son penchant numérique, la e-carte vitale) avec la carte d’identité dématérialisée, le tout dans l’app France Identité, ce ne sera finalement pas le cas. Même si les deux se rapprochent effectivement, le mariage n’aura pas lieu.
Une procédure simplifiée
Si chacune restera dans son app personnelle, la CNIe (pour Carte Nationale d’Identité électronique) et son acolyte France Identité permettront tout de même de faciliter la création d’une e-carte vitale, en simplifiant la procédure d’enregistrement jusqu’ici plutôt lourde.
Sans CNIe, l’utilisateur souhaitant une carte vitale dématérialisée doit en effet suivre plusieurs étapes : enregistrement du numéro de carte vitale, de l’adresse mail, vérification de cette dernière par code, vérification vidéo de la pièce d’identité, et enfin une reconnaissance faciale ! Seulement une fois toutes ces étapes remplies, vous aurez votre fameuse e-carte vitale, sous 48h. Sous réserve que tout se passe bien...
Lire la suite : https://www.igen.fr/app-store/2024/10/la-carte-vitale-et-france-identite-ne-fusionneront-pas-mais-les-apps-vont-saider-entre-elles-146497
Intelligence artificielle
Ces méthodes permettent de mieux identifier la vérité »… Un chercheur français en intelligence artificielle récompensé
20 minutes.fr - Par Gilles Durand
Publié le 18 septembre 2024
INTERVIEW•Directeur de recherche au CNRS, le Nordiste Sébastien Konieczny a été récompensé par un prix européen pour ses travaux sur l’intelligence artificielle.
L'essentiel• Le chercheur Sébastien Konieczny a été nommé EuAI Fellow 2024 pour ses travaux dans le domaine de l’intelligence artificielle.
• Ses recherches se focalisent sur la fusion et la révision des connaissances, notamment par la gestion de l’incohérence.
• Il part du « théorème du jury de Condorcet » sur la prise de décision collective et qui suppose que toutes les sources ont la même fiabilité.
Les systèmes intelligents peuvent-ils raisonner de manière fiable en présence d’incohérences dans leurs sources d’information ? C’est l’un des grands enjeux du développement de l’intelligence artificielle (IA). Un chercheur nordiste de 50 ans vient d’être nommé EuAI Fellow 2024, un titre, décerné par l’association européenne d’intelligence artificielle qui récompense « l’ensemble de ses activités de recherche portant sur la fusion de croyances et la gestion de l’incohérence ». Rencontre avec Sébastien Konieczny, directeur de recherche CNRS au centre de recherche en informatique de Lens*, dans le Pas-de-Calais.
Comment vivez-vous cette récompense ?
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« Chez BNP Paribas, l'intelligence artificielle entre dans une nouvelle ère ! »
http.group.bnpparibas - Par Hugues Even, Group Chief Data Officer
Publié le 15. octobre 2024
BNP Paribas entre dans une nouvelle phase d’intégration de l’intelligence artificielle, avec plus de 750 cas d’usage déjà en production et de fortes ambitions de développement. Rencontre avec Hugues Even, Chief Data Officer de BNP Paribas, qui revient sur les progrès réalisés au sein du Groupe et les défis à relever pour que l’IA soit responsable et au service de tous et toutes.
Group Data Office de BNP Paribas, dont vous êtes responsable, a récemment organisé la 7ème édition de l'AI Summer School. Quel était le thème cette année et sur quoi ont principalement porté les échanges ?
Cette année, plus de 4000 collaborateurs et collaboratrices, issus de l’ensemble de nos métiers et fonctions, ont participé à l’AI Summer School de BNP Paribas. Un chiffre qui montre bien que le sujet de l’intelligence artificielle est entré dans une nouvelle dimension. Ce n’est plus aujourd’hui une thématique intéressant seulement les experts de l’IA, de la data et de l’IT, mais un enjeu véritablement transverse à l’entreprise qui concerne l’ensemble de nos équipes, qu’elles couvrent les ventes, le marketing, la conformité, les risques ou encore le juridique.
Cette année, les échanges ont largement porté sur l’intelligence artificielle générative (Gen AI). Nous avons également abordé l'importance capitale de la formation et du développement des compétences, ainsi que la nécessité d'une collaboration renforcée entre experts internes et partenaires externes, à l’instar de l’accord partenariat récemment conclut avec Mistral AI.
Où en est le groupe BNP Paribas en matière d'intelligence artificielle ?
Lire la suite : https://group.bnpparibas/actualite/chez-bnp-paribas-lintelligence-artificielle-entre-dans-une-nouvelle-ere
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Pour l'adoption d'une IA responsable et sécurisée dans l'entreprise : et si l'IA privée était la clé ?
Journaldunet.com - Chronique de Nicolas Ouerimi VMware
Publié le 16 octobre 2024
Les dépenses dans l'intelligence artificielle devraient passer de 175,9 milliards de dollars en 2023 à 509,1 milliards de dollars en 2027, soit une augmentation de 30,4 %.
« Plus de 80% des entreprises du Fortune 500 ont adopté ChatGPT », se félicitait OpenAI en août dernier. Une façon de suggérer que le chatbot est très bien implanté dans le monde du travail et que la percée de l’IA générative a accéléré la progression de l’IA en entreprise au cours des douze derniers mois. Ainsi, selon les prévisions du cabinet IDC, les dépenses dans l’intelligence artificielle devraient passer de 175,9 milliards de dollars en 2023 à 509,1 milliards de dollars en 2027, soit une augmentation de 30,4 %.
Toutefois, la plongée au cœur du quotidien des entreprises révèle une réalité plus contrastée. En effet, nombreux sont les départements IT qui sont favorables à la vague de l’intelligence artificielle et à son adoption mais qui laissent poindre leurs craintes concernant la gestion et la sécurité des données. Les données représentant le cœur des systèmes d’intelligence artificielle, les entreprises doivent donc les protéger et les exploiter scrupuleusement pour alimenter de manière effective leurs modèles. Cependant, elles doivent également se démarquer de la concurrence en maintenant la cadence et le champ de l’innovation autour de l’IA. Face à cette double injonction, comment peuvent-elles maximiser le potentiel de l’IA tout en adoptant cette technologie de manière durable et éthique ?
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L’ascension des attaques de phishing : quand l’IA redéfinit la cybercriminalité
forbes.com - Une contribution de Hamza Sayah, co-fondateur et CTO de Qevlar AI
Publié le 12 octobre 2024
Les attaques de phishing ont atteint un niveau de sophistication sans précédent en 2024, marquant une nouvelle ère dans la cybercriminalité. Au cœur de cette évolution, l’Intelligence Artificielle (IA) joue un rôle central en transformant les méthodes des cybercriminels. Ce changement n’a pas seulement renforcé l’efficacité des campagnes de phishing, mais a aussi permis à des acteurs novices de mener des attaques complexes avec une facilité déconcertante. Cette démocratisation des outils d’IA met en lumière une menace croissante pour les entreprises du monde entier.
L’évolution des tactiques de phishing : un aperçu
En l’espace de quelques années, les campagnes de phishing sont passées de simples courriels de masse à des attaques ciblées, personnalisées et difficiles à détecter. Aujourd’hui, grâce à des technologies génératives comme les grands modèles de langage (LLM) et des outils d’automatisation, les cybercriminels peuvent créer des messages trompeurs quasi parfaits. Ils peuvent également cloner des sites web et des pages de connexion en quelques minutes, augmentant ainsi la probabilité de succès de leurs tentatives d’usurpation d’identité.
Les dernières statistiques montrent une augmentation significative de 58 % des attaques de phishing à l’échelle mondiale en 2023. Cette hausse reflète non seulement la portée croissante des cybercriminels, mais aussi leur capacité à exploiter des données publiques pour cibler des individus ou des organisations avec une précision redoutable.
Phishing et IA : une nouvelle frontière pour les cyberattaques
Lire la suite : https://www.forbes.fr/technologie/lascension-des-attaques-de-phishing-quand-lia-redefinit-la-cybercriminalite/
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Lutte contre la fraude fiscale : quelle place pour l'intelligence artificielle ?
vie-publique.fr - Par la Rédaction
Publié le 14 octobre 2024
L’évasion fiscale coûte chaque année entre 80 et 120 milliards d’euros à l’État. L’intelligence artificielle (IA) est utilisée depuis 2013 par la Direction générale des finances publiques (DGFiP) pour moderniser le ciblage de la fraude fiscale. Un rapport parlementaire fait le point sur ce recours à l’IA.
L'Assemblée nationale a publié, en juillet 2024, un rapport d'information sur l'usage des nouvelles technologies dans le contrôle fiscal.
Intelligence artificielle et moyens humains
Extraction automatisée d’informations par reconnaissance optique de caractère, data mining (exploration de données)... différentes techniques permettent un meilleur repérage des situations frauduleuses, tout en entraînant des gains de productivité.
Entre 2016 et 2022, les effectifs du contrôle fiscal ont diminué de plus de 15%, passant de 12 303 à 10 427 équivalents temps plein (ETP).
Selon le rapport, alors que le recours à l'IA sert régulièrement de justification à des suppressions de postes, les gains de productivité n’ont pas été réellement mesurés. La part des suppressions de postes véritablement induite par l’utilisation de l'IA n’est pas quantifiable.
Le recours à l'IA et au data mining ne supprime pas l’intervention humaine, car les dossiers ciblés font toujours l’objet d’un examen par un agent pour vérifier la pertinence des motifs de sélection et pour organiser un contrôle.
Par ailleurs, l'utilisation de l'IA en administration centrale a entraîné une perte de compétence des agents des services déconcentrés.
Lire la suite : https://www.vie-publique.fr/en-bref/295696-lia-au-service-de-la-lutte-contre-la-fraude-fiscale
Vie numérique
Un dernier adieu à l'ère numérique : et si notre identité survivait dans le cloud ?
journaldunet.com - Chronique de Sacha Carol - Interpresse SAS
Notre vie numérique est devenue une extension de nous-mêmes. Réseaux sociaux, courriels, photos, documents : nos données personnelles sont disséminées sur d'innombrables plateformes.
Notre identité numérique : un double virtuel
Si l'on considère que notre identité numérique est un reflet de notre personnalité, de nos passions et de nos relations, alors sa disparition soulève de nombreuses interrogations. Que se passe-t-il de nos souvenirs numérisés, de nos échanges avec nos proches ? Comment concilier notre désir d'immortaliser notre mémoire et le caractère éphémère de nos données en ligne ?
Le défi de la succession numérique
La mort pose des questions complexes en matière d'héritage. Si l'héritage matériel est relativement bien réglementé, qu'en est-il de notre patrimoine numérique ? Comment transmettre ses mots de passe, ses comptes en banque en ligne, ses photos et ses vidéos à ses proches ? En l'absence de directives claires, c'est souvent le chaos qui s'installe, laissant les familles démunies face à un labyrinthe numérique.
Les enjeux juridiques et éthiques
Lire la suite : https://www.journaldunet.com/cloud/1534949-un-dernier-adieu-a-l-ere-numerique-et-si-notre-identite-survivait-dans-le-cloud/
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Vers une numérisation des passeports et cartes d’identité pour plus de services en Europe
Publié le 15 octobre 2024
La Commission européenne a récemment soumis une proposition pour numériser les passeports et les cartes d’identité pour toute personne voyageant à destination ou en provenance de l’espace Schengen. Cette initiative, qui pourrait se concrétiser d’ici à 2030, s’inscrit dans le cadre de l’évolution numérique des services publics européens et a pour objectif d’améliorer la sécurité, l’efficacité des contrôles aux frontières et de faciliter les déplacements des personnes.
Chacun pourra demander une identité gratuitement pour faciliter sa mobilité et l’accès à de nombreux services.
Cette proposition est liée à la mise en place des portefeuilles européens d’identité numérique, dans lesquels les passeports et cartes d’identité numériques pourront être stockés au même endroit que les permis de conduire, prescriptions médicales et autres documents de la vie des utilisateurs en format numérique.
Lire la suite : https://www.solutions-numeriques.com/vers-une-numerisation-des-passeports-et-cartes-didentite-pour-plus-de-services-en-europe/
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La carte vitale et France Identité ne fusionneront pas, mais les apps vont s’aider entre elles
igen.fr - Par Greg Onizuka
Publié le 18 octobre 2024
Depuis maintenant plusieurs mois, voire plus d’un an, le gouvernement louvoie sur le rapprochement de la carte d’identité et de la carte vitale. Projet longtemps couvé par Gabriel Attal, déjà en tant que ministre de l’Action et des Comptes publics mais plus encore en tant que Premier Ministre, il semblait devoir continuer sous l’ère Barnier, en tout cas si l’on se référait à ses premières déclarations.
Il en va cependant autrement après les clarifications plus que nécessaires obtenues récemment par Acteurs publics. Alors que l’on s’attendait à voir fusionner la carte vitale (ou plutôt son penchant numérique, la e-carte vitale) avec la carte d’identité dématérialisée, le tout dans l’app France Identité, ce ne sera finalement pas le cas. Même si les deux se rapprochent effectivement, le mariage n’aura pas lieu.
Une procédure simplifiée
Lire la suite : https://www.igen.fr/app-store/2024/10/la-carte-vitale-et-france-identite-ne-fusionneront-pas-mais-les-apps-vont-saider-entre-elles-146497
Paiement électronique
L’Algérie prépare le lancement d’un système de paiement électronique instantané
wearetech.africa.fr - Par Samira Njoya
Publié le 14 octobre 2024
A l'instar de nombreux pays africains, l'Algérie s'efforce d'améliorer le niveau de vie et de moderniser ses infrastructures. Le lancement d’un système de paiement instantané s'inscrit dans ces efforts pour une prospérité durable et une inclusion financière renforcée.
L’Algérie se prépare à lancer un système de paiement électronique instantané dans les prochains mois. C’est ce qu’a annoncé Nabil Dahia, vice-directeur général du Centre de pré-compensation interbancaire (CPI), lors de la Conférence internationale sur les paiements numériques organisée la semaine passée par le ministère algérien des Finances et la Banque d’Algérie, en partenariat avec le Fonds monétaire arabe (FMA).
« La Banque d’Algérie se prépare au lancement du projet de système de paiement instantané afin d’atteindre des objectifs stratégiques liés à l’inclusion financière, d’améliorer l’accès aux services de paiement et de réduire les coûts et les risques associés aux transactions », a déclaré Nabil Dahia.
Le futur système permettra d’effectuer des transactions financières en ligne de manière instantanée, permettant aux commerçants de recevoir immédiatement le montant des transactions. A l’heure actuelle, les fonds versés par les clients sont crédités sur le compte du commerçant après un délai pouvant atteindre 72 heures. Cette évolution représente un saut qualitatif dans le secteur des services bancaires, visant à fluidifier les paiements et à faciliter les échanges.
Lire la suite : https://www.wearetech.africa/fr/fils/actualites/tech/l-algerie-prepare-le-lancement-d-un-systeme-de-paiement-electronique-instantane
Désinformation
Les enfants sont plus exposés aux risques d’abus et d’exploitation sexuels à travers les nouvelles technologies
© UNICEF/Ueslei Marcel
Publié le 11 octobre 2024, Droit et prévention du crime
Les abus sexuels et l’exploitation des enfants se sont intensifiés dans l’environnement numérique, avec plus de 300 millions d’enfants victimes chaque année d’abus sexuels et d’exploitation en ligne, a alerté vendredi une Experte indépendante des Nations Unies.
Dans un rapport présenté à l’Assemblée générale de l’ONU, la Rapporteure spéciale sur la vente, l’exploitation et les abus sexuels concernant des enfants explique comment l’utilisation abusive des technologies existantes et émergentes exacerbe et amplifie l’exposition des enfants aux risques, aux préjudices et aux diverses formes d’exploitation et d’abus sexuels.
Les technologies existantes sont utilisées à « mauvais escient pour harceler sexuellement, prendre et partager des images et des vidéos non consensuelles, produire du matériel pédopornographique, extorquer sexuellement des enfants et diffuser en direct des images d’abus sexuels sur des enfants».
L’impact des 'deepfakes' et de l’intelligence artificielle
« Les technologies offrent un large éventail de possibilités de protéger et de faire respecter les droits de l’enfant, mais leurs capacités rapides, évolutives et sans précédent présentent des risques importants pour les enfants et les exposent à des préjudices », a déclaré Mama Fatima Singhateh.
A l’instar des technologies émergentes, telles que « les deepfakes, la nudité, le dé-vieillissement, l’intelligence artificielle, le partage de fichiers peer-to-peer intégré et le clonage vocal », qui selon l’experte « amplifient et étendent les méthodes existantes d’exploitation des enfants et de production de matériel pédo-pornographique ».
Lire la suite : https://news.un.org/fr/story/2024/10/1149661
CNIL
Quels sont les manquements récemment sanctionnés par la CNIL ?
solutions-numériques.com - Par Patrice Remeur
Publié le 14 octobre 2024
Depuis juin 2024, la CNIL a prononcé onze sanctions dans le cadre de sa procédure simplifiée, pour un total d’amendes de 129 000 euros. Ces sanctions révèlent divers manquements au RGPD qui sont couramment réalisées par les organisations.
Quels sont les principaux manquements relevés dans cette procédure simplifiée ? Mise en place en 2024, cette procédure a conduit à 28 décisions en 9 mois, pour un total de 290 500 euros d’amendes, dépassant ainsi les sanctions de 2023.
« Cette augmentation reflète la volonté de la CNIL d’appliquer rigoureusement le RGPD », souligne l’autorité. « Il est important de rappeler que la mise en conformité peut aussi se faire sans mises en demeure ou sanctions. Par exemple, lors du traitement des plaintes, les services de la CNIL peuvent intervenir auprès des responsables pour obtenir cette mise en conformité, comme lors d’échanges avec le délégué à la protection des données afin de satisfaire une demande d’exercice de droits », prévient-elle également.
Des manquements courants
Ainsi, les principaux manquements des entreprises constatés sont :
Lire la suite : https://www.solutions-numeriques.com/quels-sont-les-manquements-recemment-sanctionnes-par-la-cnil/
Budget 2025
Budget 2025 : le gouvernement confirme l'effort demandé aux élus locaux
N°AMF Finances - Par Xavier Brivet
Publié le 17 octobre 2024
Devant les élus d'Intercommunalités de France, réunis lors de leur Convention nationale, le 17 octobre, au Havre (76), Catherine Vautrin a confirmé l'effort de 5 milliards d'euros demandé par le gouvernement aux collectivités et à leurs groupements. Elle a ouvert deux chantiers : l'un sur la fiscalité locale, l'autre sur la simplification pour supprimer les mesures pesant sur les budgets locaux.
La ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, Catherine Vautrin, à la 34e convention d'Intercommunalités de France, le 17 octobre 2024, au Havre.
« Je ne peux pas effacer les 5 milliards d’euros », a déclaré Catherine Vautrin, ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, le 17 octobre, devant les élus d’Intercommunalités de France réunis en convention nationale, au Havre (76). La veille, dans une motion, ces derniers avaient demandé au gouvernement de renoncer à leur imposer, l’an prochain, cette contribution dans le cadre de leur participation au redressement des comptes publics.
Devant la ministre, Sébastien Martin, président de la communauté d’agglomération du Grand Chalon (71) et d’Intercommunalités de France, a fustigé «une reprise en main des budgets locaux », qui aura un impact direct «sur les services publics rendus aux habitants et l’investissement local ».
Haro sur le «fonds de précaution »
Lire la suite : https://www.mairesdefrance.com/budget-2025-gouvernement-confirme-effort-demande-elus-locaux-article-28115-0
Cybersécurité
Cybersécurité : Numeum et le Campus Cyber lancent la plateforme Cyber4Tomorrow.fr et signent un partenariat avec Cybermalveillance.gouv.fr pour une cybersécurité durable et inclusive
cybermalveillance.com - Communiqué
Publié le 15 octobre 2024
À l’occasion des Assises de la Cybersécurité 2024, et en plein cœur du Cybermoi/s, Numeum et le Campus Cyber annoncent deux initiatives majeures : le lancement de la plateforme Cyber4Tomorrow.fr et la signature d’un partenariat avec Cybermalveillance.gouv.fr. L’ambition est commune : mobiliser l’écosystème cyber et les citoyens autour de pratiques durables, inclusives et sécurisées dans le cyberespace. Ce type d’initiative se révèle d’autant plus utile dans un contexte où près d’une entreprise française sur deux (49%)* déclare avoir subi au moins une cyberattaque en 2023.
Cyber4Tomorrow : trois piliers pour passer à l’action
Incubée au Studio des Communs du Campus Cyber, l’initiative Cyber4Tomorrow vise à promouvoir un grand mouvement « cybercitoyen » en embarquant une large communauté d’acteurs : professionnels de la cybersécurité (ESN, startups, clients finaux, etc.), institutionnels, acteurs de la recherche ou encore étudiants pour répondre aux défis sociaux et environnementaux liés à la sécurité numérique. Elle permet à ces professionnels de devenir de véritables cybercitoyens en passant à l’action grâce à trois piliers fondateurs :
- CyberSustainability : réduire l’impact écologique des pratiques de cybersécurité. La gestion de l’énergie, l’utilisation raisonnée des infrastructures numériques et la maîtrise des ressources sont au cœur des actions proposées pour une cybersécurité durable.
- CyberCitizenship : sensibiliser les citoyens et les entreprises à l’importance de comportements responsables en ligne. Des ressources éducatives et des ateliers permettent de former les utilisateurs aux bonnes pratiques numériques.
- CyberSpecialists : démocratiser l’accès aux métiers de la cybersécurité en valorisant la diversité et en offrant des opportunités de formation pour les jeunes talents, avec un accent particulier sur les femmes et les profils sous-représentés.
L’initiative est aujourd’hui pilotée par le Campus Cyber, Numeum, et de nombreuses entreprises de la filière fortement engagées en faveur d’une cybersécurité et d’un numérique plus responsable.
Cyber4Tomorrow : la plateforme d’actions concrètes pour une cybersécurité à impact
Lire la suite : https://www.cybermalveillance.gouv.fr/tous-nos-contenus/actualites/numeum-campus-cyber-cyber4tomorrowfr-cybermalveillancegouvfr
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Cybersécurité : la loi NIS 2 entre en vigueur, un tsunami pour les entreprises et collectivités
latribune.fr - Par Guillaume Renouard, à Londres
Publié le 16 octobre 2016
La directive entre en application dès le 17 octobre et s'applique à 100.000 organisations en Europe, dont 15.000 en France. Elle impose aux grands groupes et aux PME de 18 secteurs de renforcer leurs cyberdéfenses.
La nouvelle loi NIS 2 touche davantage de PME, et le champ d'activité a été étendu à 18 secteurs, dont la santé, les transports, la gestion des déchets, les fournisseurs de services numériques ou encore les communes de plus de 30.000 habitants. (Crédits : Reuters)
Plus une semaine ne passe sans une cyberattaque d'ampleur, obligeant les autorités à adapter leur législation au fil de l'eau pour protéger leurs entreprises et infrastructures publiques. Cet impératif a poussé en 2016 le Parlement européen à adopter la directive NIS (pour Network and Information Systems), dont l'application a démarré à partir de 2018. Son objectif était d'imposer un certain standard de cybersécurité aux entreprises opérant dans des secteurs d'importance vitale ou stratégique, comme l'énergie, l'alimentation ou encore les services financiers.
Mais le domaine de la cybersécurité évoluant à toute allure, NIS se révèle déjà obsolète. Comme les grandes entreprises et agences gouvernementales ont considérablement renforcé leurs cyberdéfenses, les cybercriminels ont en effet déniché une nouvelle astuce pour les contourner : cibler les plus petites sociétés situées en amont et en aval de la chaîne de valeur, plus vulnérables. Et qui ne tombaient pas sous le coup des exigences de NIS.
Cybercriminalité
Attaques de phishing : quand l’IA redéfinit la cybercriminalité
ecoreseau.fr - Par LMedia
Publié le 14 octobre 2024
Par Hamza Sayah, cofondateur et CTO de Qevlar AI, qui utilise l’IA pour aider les entreprises à lutter contre les cyberattaques.TRIBUNE. Les attaques de phishing ont atteint un niveau de sophistication sans précédent en 2024, marquant une nouvelle ère dans la cybercriminalité. Au cœur de cette évolution, l’Intelligence Artificielle (IA) joue un rôle central en transformant les méthodes des cybercriminels. Ce changement n’a pas seulement renforcé l’efficacité des campagnes de phishing, mais a aussi permis à des acteurs novices de mener des attaques complexes avec une facilité déconcertante. Cette démocratisation des outils d’IA met en lumière une menace croissante pour les entreprises du monde entier
L’évolution des tactiques de phishing : un aperçu
En l’espace de quelques années, les campagnes de phishing sont passées de simples courriels de masse à des attaques ciblées, personnalisées et difficiles à détecter. Aujourd’hui, grâce à des technologies génératives comme les grands modèles de langage (LLM) et des outils d’automatisation, les cybercriminels peuvent créer des messages trompeurs quasi parfaits. Ils peuvent également cloner des sites Web et des pages de connexion en quelques minutes, augmentant ainsi la probabilité de succès de leurs tentatives d’usurpation d’identité.
Lire la suite : https://www.ecoreseau.fr/expressions/tribune-libre/attaques-de-phishing-quand-lia-redefinit-la-cybercriminalite-2024-10-14-108621
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La France est le cinquième pays européen le plus ciblé par des cybercriminels affiliés à un État
usine-digitale.fr - Par Yoann Bourgin
Publié le 16 octobre 2024
Microsoft a publié son rapport annuel sur l’état de la cybercriminalité et les tendances en matière de menaces cyber. Cette étude met en évidence une augmentation significative du recours aux outils d’IA générative de la part des acteurs malveillants, notamment russes et chinois, et une concentration des menaces étatiques autour de zones de conflit.
600 millions : c’est le nombre d’attaques provenant de cybercriminels ou de groupes étatiques auxquelles sont confrontés les clients de Microsoft chaque jour, qu’il s’agisse d’opérations de ransomware, de phishing ou d’usurpation d’identité. Un chiffre qui ressort du cinquième rapport sur la défense numérique publié le 15 octobre par la firme de Redmond. Entre juillet 2023 et juin 2024, Microsoft a reçu en moyenne 78 000 milliards de “signaux de sécurité” par jour, à partir des différents outils logiciels, du cloud et des terminaux (+20% sur un an).
Les hackers utilisent des outils d’IA pour générer des milliers de faux CV
PLire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/la-france-est-le-cinquieme-pays-europeen-le-plus-cible-par-des-cybercriminels-affilies-a-un-etat.N2220576
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Cybersécurité : OpenAI a perturbé plus de 20 opérations malveillantes exploitant ChatGPT
usine-digitale.fr - Par Yoann Bourgin
Publié le 14 octobre 2024
La société d’intelligence artificielle affirme que son agent conversationnel est utilisé par des cybercriminels pour développer des malwares, mener des attaques de phishing par ingénierie sociale et contribuer à la désinformation. Elle a notamment identifié des groupes de hackers chinois et iraniens.
OpenAI a publié la semaine dernière un rapport détaillant une vingtaine de cas dans lesquels des acteurs malveillants ont utilisé ChatGPT pour mener à bien leurs opérations. “Depuis le début de l’année, nous avons perturbé plus de 20 opérations et réseaux frauduleux du monde entier, qui tentaient d’utiliser nos modèles, écrit la société de San Francisco. Leurs activités allaient du développement de malwares à la rédaction d’articles web, en passant par la création de contenus par de faux profils ensuite postés sur les réseaux sociaux.”
Une utilisation de ChatGPT pour faciliter les opérations cybermalveillantes offensives
La société américaine avait déjà fait part d’opérations malveillantes exploitant ses outils d’IA générative, notamment pour mener des campagnes d’influence et rechercher des vulnérabilités. Avec ce rapport, OpenAI montre que des hackers peuvent être aussi facilités dans leurs opérations offensives. “Les acteurs de la menace ont le plus souvent utilisé nos modèles pour effectuer des tâches dans une phase spécifique et intermédiaire de leur activité”, précise-t-elle. Cela signifie par exemple que des hackers ont pu utiliser ChatGPT pour déployer des malwares et faux profils, mais ne s’en sont pas servi pour se procurer des noms de comptes.
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/cybersecurite-openai-a-perturbe-plus-de-20-operations-malveillantes-exploitant-chatgpt.N2220430
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Cyberguerre : Microsoft appelle les démocraties à s’armer face aux menaces de la Russie, de l’Iran et de la Chine
challenges.fr - Par Paul Loubière
Publié le 16 octobre 2024
Le rapport de Microsoft sur l’état des cybermenaces en 2024 vient de sortir. Il se démarque nettement des opus précédents en demandant la mise en place d’une régulation internationale pour lutter contre la cybercriminalité en provenance de certains États. Sans surprise, le rapport épingle la Russie, l’Iran, la Chine et la Corée du Nord et lance un plan de formation en France pour contribuer à combler le déficit en compétences.
Une fois n’est pas coutume, Microsoft souhaite davantage de régulation et milite pour que les Etats s’engagent ouvertement dans la défense de l’internet. Dans son dernier rapport sur les cybermenaces, le géant américain explique en effet que la guerre contre la cybercriminalité ne peut pas se faire avec seulement des moyens techniques. Il en appelle à la dissuasion judiciaire. « Si l’industrie doit faire davantage pour déjouer les efforts des attaquants grâce à une meilleure cybersécurité, affirme Tom Burt, vice-président sûreté et confiance des consommateurs, cela doit aller de pair avec des actions du gouvernement pour imposer des conséquences qui découragent les attaques les plus dangereuses. » En clair, Microsoft souhaite la mise en place d’une véritable dissuasion cyber pour décourager les criminels qui, aujourd’hui, ne risquent pas grand-chose faute d’une véritable coopération internationale.
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[Etude Cybercriminalité] une multiplication alarmante des tentatives de fraudes basées sur l’IA !
webmarketing.com - Par Nini Brusa
Publié le 8 octobre 2024
L’intelligence artificielle n’est pas seulement utilisée pour générer du texte, des images ou de la musique. De plus en plus exploitée pour mettre en œuvre des pratiques frauduleuses complexes, elle est devenue une arme redoutable pour les cybercriminels ! Alertées par la multiplication des tentatives de fraude basées sur l’IA, les institutions financières ont plus que jamais besoin de renforcer leurs défenses. Pour mieux comprendre ce phénomène et nous aider à mieux réagir, Signicat a dévoilé sa nouvelle étude Battle Against AI-Driven Identity Fraud…
De nouvelles tendances alarmantes en matière de fraude basée sur l’IA
Les techniques de fraude utilisant l’IA représentent aujourd’hui une grande menace dans plusieurs secteurs, à commencer par le secteur financier. Dans son étude, Signicat a principalement mentionné les campagnes de phishing ou hameçonnage avancées, les deepfakes et l’utilisation d’identités synthétiques.
Avec ces nouvelles techniques, les cybercriminels parviennent à exécuter encore plus facilement des fraudes de plus en plus sophistiquées.
Lire la suite : https://www.webmarketing-com.com/2024/10/18/1733198-etude-cybercriminalite-multiplication-fraude-basees-sur-ia
Thales
LES SYSTÈMES RADIO DE THALES, TESTÉS AVEC SUCCÈS PAR LES FORCES ARMÉES ALLEMANDES, SERONT DÉPLOYÉS AU SEIN DES GROUPEMENTS DE PRÉSENCE AVANCÉE DE L’OTAN
thalesgroup.com/fr - Communiqué de presse
Publié le 15 octobre 2024
Les forces armées allemandes ont réalisé des essais opérationnels avec les systèmes radio PR4G et SYNAPS-H de Thales en vue de démontrer leur conformité aux besoins des groupements tactiques multinationaux déployés par l’OTAN.
- En l’espace d’un an, Thales a fourni aux forces armées allemandes des systèmes radio destinés à équiper les groupements de présence avancée de l’Alliance Atlantique.
- Ces essais opérationnels, d’une durée de quatre semaines, ont démontré l’interopérabilité et la sécurité des systèmes radio de Thales.
Les systèmes radio de Thales, destinés à être utilisés dans le cadre de la présence avancée de l’OTAN ont été testés lors d’essais opérationnels d’une durée de quatre semaines, organisés sous la direction du bureau de développement des forces armées. Ces essais ont été réalisés avec la participation de cet organisme, mais aussi du BAAINBw, l’office fédéral des équipements, technologies de l’information et soutien en service de la Bundeswehr, des équipes Tests et Essais de l’armée de Terre allemande et des forces armées néerlandaises et françaises.
L’objectif était ici de fournir des systèmes radio de commandement et de contrôle modernes et cryptés, compatibles avec les capacités de contremesures électroniques (ECCM), pour faciliter le déploiement des groupements de présence avancée, capables de transmissions vocales parallèlement aux échanges de données et à la localisation géographique.
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THALES DÉMONTRE SA CAPACITÉ À DÉPLOYER DES ESSAIMS DE DRONES À UN NIVEAU D’AUTONOMIE INÉGALÉ GRÂCE À L’IA
Publié le 16 octobre 2024
• Mercredi 16 octobre 2024, Thales a démontré à l’occasion de tests en vol inédits tout le potentiel des essaims de drones intégrant différents niveaux d’autonomie. Optimisée grâce à l’Intelligence Artificielle (IA) et aux agents intelligents, cette autonomie permet d’alléger la charge cognitive de l’opérateur, tout en lui permettant de conserver le contrôle de la mission à tout moment, notamment lors des phases critiques.
• Dans la continuité de l’offre Drone Warfare, Thales et ses partenaires appliquent les principes d'interopérabilité et d'intégration aux essaims de drones, afin de faciliter leur utilisation coordonnée.
• Pour répondre aux besoins des forces armées, Thales propose une architecture système innovante basée sur l’IA, assurant aux essaims de drones un niveau d’autonomie supervisée inégalé, leur permettant de s’adapter à des besoins opérationnels fluctuants.
C’est un fait établi, les drones offrent des avantages considérables sur les théâtres d’opérations. Ils présentent encore deux limites : un mode d’emploi impliquant un pilotage par un opérateur dédié dans la majorité des cas, et la nécessité d’une liaison de données sécurisée et résistante durant toute la durée de la mission. Lors de la Journée de Démonstrations d’Essaims de drones de Contact (JDEC), Thales et ses partenaires ont dévoilé leurs dernières avancées visant à apporter des réponses à ces contraintes afin de permettre des opérations en essaims adaptées aux besoins militaires. Au cœur de cette journée : le démonstrateur COHESION de la solution d’essaim Thales qui permet d’atteindre un niveau d’autonomie inégalé grâce à l’IA et à l’usage d’agents intelligents.
Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/defence-and-security/press_release/thales-demontre-sa-capacite-deployer-des-essaims-drones
ATOS
Qui est Philippe Salle, le nouveau PDG d’Atos ?
forbes.fr - Par Gaëlle Ménage
Publié le 16 octobre 2024
Le groupe informatique Atos, en pleine restructuration, a nommé Philippe Salle président de son conseil d’administration ce lundi. Il deviendra PDG de l’ex-fleuron de la tech le 1er février 2025, selon un communiqué publié mardi.
- Atos tient enfin son nouveau patron. Jusqu’ici directeur général du groupe spécialisé dans l’immobilier Emeria, Philippe Salle succèdera à Jean-Pierre Mustier, qui avait pris les rênes d’Atos en juillet 2024 pour mener à bien le plan de restructuration négocié avec les créanciers, après le départ de l’ancien directeur général Paul Saleh. Ce plan vise à alléger la dette colossale de la société, et devait être soumis ce mardi au tribunal de commerce de Nanterre.
- La saga dure depuis des mois. Le groupe français aux 90 000 employés dans le monde est endetté à hauteur de près de 5 milliards d’euros. il connaît depuis plusieurs années une période de peine financière doublée d’une crise de gouvernance. Son plan de restructuration, voté début septembre, a été élaboré après l’abandon du rachat par l’actionnaire principal Onepoint et son dirigeant David Layani.
- « J’ai conscience des défis qui nous attendent, mais également des forces du groupe, de la qualité de ses services à l’engagement continu de ses collaborateurs, qui nous permettront, ensemble, d’ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire du groupe », déclare Philippe Salle dans un communiqué. Malgré un allègement de sa dette de 3 milliards d’euros, l’entreprise prévoit une augmentation de capital et une dilution « massive » de la valeur des actions. Le cours de Bourse de Atos, sortie du CAC 40 en septembre 2021, a chuté de 90 % depuis le début de l’année et vaut désormais moins d’un euro. La décision du tribunal de commerce devrait être mise en délibéré à une date encore inconnue, tandis qu’Atos se trouve en parallèle confronté à d’autres dossiers majeurs. Le groupe doit par ailleurs publier ses résultats du 3e trimestre le 24 octobre.
Lire la suite : https://www.forbes.fr/business/qui-est-philippe-salle-le-nouveau-pdg-datos/
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Supercalculateur de défense : le duo HPE-Orange écarte Atos
- portail-ie.fr - Par Grégoire Aubry
Publié le 18 octobre 2024
La Direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information a présélectionné HPE et Orange pour la conception d’un supercalculateur militaire, un choix majeur en matière de souveraineté technologique française.
Le contrat est destiné à l’agence ministérielle pour l’intelligence artificielle de défense (AMIAD). Hewlett Packard Enterprise (HPE) fournirait le matériel du supercalculateur, notamment des processeurs graphiques (GPU) Nvidia. De son côté, Orange serait responsable de la partie logicielle. Atos disposait de 15 jours pour contester cette décision, annoncée le 2 octobre.
L’annonce intervient alors que l’État négocie le rachat des supercalculateurs Atos, estimés entre 700 millions et 1 milliard d’euros. L’entreprise, récemment privée de son statut de partenaire pour les Jeux Olympiques, connait aujourd’hui d’importantes difficultés financières. Le contrat, à hauteur de 300 millions d’euros, aurait pu offrir au groupe français les ressources nécessaires pour se redresser.
Mais, sur le plan des capacités technologiques, des prix et des délais, le duo HPE-Orange semble proposer une solution « anormalement » supérieure à celle d’Atos, selon Sébastien Lecornu, ministre des Armées. Ce dernier a donc saisi le Contrôle général des armées afin de s’assurer du respect de la procédure. Le 14 octobre, aucune décision n’était encore prise.
Une dépendance accrue aux technologies étrangères ?
Lire la suite : https://www.portail-ie.fr/univers/risques-et-gouvernance-cyber/2024/supercalculateur/