Mobilité
10 millions de Français privés d’accès aux transports en commun selon l’UFC-Que Choisir
mobilité-verte.com - par David Lefevre
Publié le 2 décembre 2024
Une étude de l’UFC-Que Choisir révèle que 10 millions de Français, soit près de 17 % de la population, n’ont pas de transport en commun accessible à moins de dix minutes à pied de leur domicile.
Cette situation met en lumière des disparités territoriales alarmantes, notamment dans les zones rurales, et soulève des enjeux majeurs en matière de mobilité, d’environnement et de pouvoir d’achat.
Une fracture territoriale criante
L’étude, publiée le 26 novembre 2024, révèle que 32 % des communes françaises ne disposent d’aucun arrêt de transport en commun. Ce déficit est particulièrement marqué dans les petites localités, où 45 % des communes de moins de 1 000 habitants se trouvent totalement dépourvues de telles infrastructures.
Certains départements, comme le Gers, la Dordogne ou la Lozère, affichent des taux d’inaccessibilité aux transports publics supérieurs à 60 %.
Lire la suite : https://www.mobilite-verte.com/news/article-1718.html
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Place de la voiture, rôle du train... trois questions sur le plan mobilité du PCF
humanité.fr - par Naïm Sakhi
Publié le 03 décembre 2024
Vélo, auto, bus, train… le PCF a adopté un plan global de développement des transports, alors que ce secteur représente 31 % des rejets de gaz à effet de serre, provoquant le décès d’au moins 40 000 personnes par an en France.
Sortir du pétrole tout en affirmant le droit à la mobilité ? C’est la piste avancée par le PCF. Ce 30 novembre, son Conseil national a largement adopté un cahier thématique, optant « pour un droit effectif à la mobilité ». Ce document complète ainsi le plan Empreinte 2050 des communistes qui planifie la sortie des énergies carbonées et le développement d’un mix énergétique avec du nucléaire et des renouvelables.
« Nous voulons conjuguer les deux urgences écologique et sociale, et non les opposer. Cette dualité est importante au sujet des transports. Le PCF n’est pas dans une logique de décroissance, ce qui nous différencie à gauche. Toute une frange de la population, notamment les privés de vacances, devra se déplacer plus qu’aujourd’hui », affirme Jacques Baudrier, adjoint à la maire de Paris et coordinateur du cahier thématique.
Quelle part pour la voiture ?
Concrètement, concernant l’automobile, les communistes entendent développer l’exemple japonais des Kei Cars, en proposant une voiture populaire à 10 000 euros, largement subventionnée par un bonus écologique à l’achat. « Ce qui permettrait, dans un second temps, la création d’un marché de l’occasion, autour de 3 000 euros. Le modèle de l’automobile ne doit pas être Tesla mais Twingo », précise l’élu parisien. Les primes seraient conditionnées à des critères environnementaux, pour des voitures produites dans des pays au mix électrique favorable, contraignant ainsi les constructeurs à relocaliser leurs activités en France.
Lire la suite : https://www.humanite.fr/social-et-economie/fret-sncf/place-de-la-voiture-role-du-train-trois-questions-sur-le-plan-mobilite-du-pcf
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Voici le Blackbird, un taxi volant qui révolutionne la mobilité aérienne
Par William Zimmer
Publié le 07 décembre 2024
CycloTech, une entreprise autrichienne basée à Linz, vient de dévoiler les plans de son innovant taxi volant baptisé « Blackbird ». Cette avancée technologique pourrait bien marquer un tournant dans l'histoire de la mobilité urbaine grâce à son système de propulsion révolutionnaire.
Au cœur de cette innovation se trouve le « CycloRotor », un système de propulsion électrique qui s'inspire du principe du propulseur Voith Schneider, couramment utilisé dans la marine. Cette technologie unique repose sur des rotors circulaires équipés de petites pales qui tournent sur eux-mêmes, assurant à la fois la propulsion et la direction de l'appareil.
Le Blackbird se distingue des autres véhicules volants électriques à décollage et atterrissage vertical (eVTOL) par sa maniabilité exceptionnelle. Grâce à ses six ensembles de cyclorotors, l'appareil peut se déplacer ou pivoter dans n'importe quelle direction en vol, et même effectuer des corrections de trajectoire précises. Cette caractéristique améliore considérablement le confort et la sécurité des passagers, particulièrement en cas de conditions météorologiques défavorables.
Lire également – Un taxi volant d’un nouveau genre et signé Airbus sera prêt à vous transporter cette année
Quelles performance pour le Blackbirds ?
Lire la suite : https://www.phonandroid.com/voici-le-blackbird-un-taxi-volant-qui-revolutionne-la-mobilite-aerienne.html
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A quoi devront ressembler les villes et les mobilités en 2050 ?
https://tom.travel par Margot Ladiray
Publié le 03 décembre 2024
A l’occasion de l’évènement d’Aimsun Summit ayant eu lieu ce 3 décembre, plusieurs experts ont pris la parole pour dresser le portrait de ce à quoi devront ressembler la ville et les mobilités en 2050 pour répondre aux enjeux sociétaux et environnementaux.
Face aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux, les zones urbaines et les acteurs de la mobilité vont devoir répondre à de nombreux défis. Parmi eux, celui de la décarbonation. A l’échelle nationale, le constat est à la carence d’offres alternatives à la voiture thermique, qui reste le premier mode de transport en France. Selon Jean Coldefy, Président du Conseil Scientifique de France Mobilités, le futur de la mobilité décarbonée passera par l’intermodalité, notamment le combo vélo et transports en commun. A Paris, les mobilités décarbonées permettront de répondre à trois défis principaux, dont la santé, l’environnement et le bruit. Un objectif partagé par de nombreuses communes d’Ile-de-France, qui se heurtent néanmoins à des difficultés de maillage du réseau de transport et de gouvernance. Jean-Jacques Grousseau, Maire d’Athis Mons (Essonne), revient par exemple sur la création du pôle d’Orly : « A l’époque tout a été fait sans penser aux transports en commun. Soixante ans plus tard, nous avons enfin la ligne de métro 14 qui transporte ses premiers voyageurs et la ligne 18 qui arrive. Mais il aura fallu attendre 60 ans… ».
Marier intermodalité et outils numériques
Lire la suite : https://www.tom.travel/2024/12/03/a-quoi-devront-ressembler-les-villes-et-les-mobilites-en-2050/
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Transports : Besançon a trouvé la solution pour réduire le nombre de resquilleurs
tf1info.fr - Par La rédaction de TF1info - Reportage | Elise Coussemacq, Faustine Magnetto, Kéziah Cretin
Publié le 06 décembre 2024
• En cinq ans, le taux de fraude dans les transports de la ville de Besançon (Doubs) est passé de 15% à 9%.
• Une équipe de TF1 est allée observer le dispositif innovant mis en place.
En montant dans les transports en commun, passer sa carte devant le pointeur est normalement un geste anodin. Pourtant, au cours de sa vie, un voyageur sur deux ne le fait pas au moins une fois. Pour lutter contre ces fraudes, Ile-de-France Mobilités a recruté 100 contrôleurs supplémentaires l'an dernier. "On estime que la fraude, c'est de l'ordre de 5% dans les métros et les RER. Dans les bus, c'est plutôt 15% et 16% dans les tramways", explique, dans le reportage du 20H de TF1 à retrouver en tête de cet article, son directeur général, Laurent Probst. En témoigne l'exemple filmé par notre caméra dans un tramway parisien où, en 30 minutes, pas moins de 15 voyageurs entrent sans valider leur titre de transport.
Le manque à gagner est considérable pour les entreprises de transport : 700 millions d'euros par an au total en France. Rien que pour la SNCF, par exemple, cela représente 200 millions d'euros, c'est 25 TER9.
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Un prestigieux contrat décroché par ce Français N°2 mondial du ferroviaire dans cette agglomération américaine de 3 millions d’habitants
media24.fr - par Guillaume Aigron
Publié le 1 décembre 2024
Un partenariat renouvelé entre Alstom et la ville de Denver
Alstom vient de franchir une étape décisive en renouvelant son engagement auprès de l’aéroport international de Denver. Ce partenariat, courant jusqu’à fin 2032, représente une transaction de 218 millions d’euros. Les équipes d’Alstom se chargent de la gestion quotidienne et de la maintenance de ce réseau crucial, garantissant ainsi une fluidité exceptionnelle dans les déplacements aéroportuaires.
Un service H24 et 7J/7
Les 91 professionnels d’Alstom à Denver ne chôment pas : ils travaillent sans relâche pour maintenir le bon fonctionnement des navettes, 24 heures sur 24. Leur mission s’étend du pilotage des véhicules jusqu’à la maintenance des infrastructures, incluant l’électrification, la signalisation, et plus encore, assurant une sécurité maximale pour les millions de passagers annuels.
Des navettes à la pointe de la technologie
Les navettes Innovia APM R, introduites en 2024, marquent un tournant dans la mobilité aéroportuaire. Ces véhicules, conçus par Alstom, augmentent considérablement la capacité et l’efficacité du service, offrant une expérience améliorée aux voyageurs. Leur intégration s’inscrit dans une démarche de modernisation continue, visant à préparer l’aéroport à accueillir jusqu’à 100 millions de visiteurs annuellement.
Impact économique et social
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ALYCE façonne "la mobilité de demain avec des données en temps réel"
mesinfos.fr - par Maxime MONNIOTTE
Publié le 02 décembre 2024
François Gau, DGA d’ALYCE, livre les coulisses de cette entreprise française qui révolutionne la collecte et l’analyse des données de mobilité, notamment grâce à l’IA.
Fondée en 2000, ALYCE fête bientôt ses 25 ans et s’impose comme un acteur clé de la collecte de données de mobilité. L’entreprise accompagne collectivités et exploitants dans la gestion et l’optimisation des infrastructures grâce à des technologies avancées.
Le directeur général adjoint d’ALYCE, François Gau, dévoile l’impact des outils numériques et de l’intelligence artificielle sur la mobilité et les infrastructures, tout en mettant en avant les valeurs d’une entreprise made in France, en pleine expansion, et résolument tournée vers l’avenir.
Affiches Parisiennes : Pouvez-vous nous présenter ALYCE ?
François Gau : ALYCE est une société fondée en 2000, qui fêtera ses 25 ans l’année prochaine. Elle est spécialisée dans la collecte de données de mobilité. Concrètement, et pour faire simple, nous comptons, par exemple, les véhicules à un carrefour ou les personnes présentes sur un quai de gare. Ces données sont principalement fournies aux collectivités, qui peuvent ainsi planifier les infrastructures de demain ou optimiser celles existantes.
Comment collectez-vous les données ?
Lire la suite : https://mesinfos.fr/92330-sceaux/alyce-faconne-la-mobilite-de-demain-avec-des-donnees-en-temps-reel-211513.html
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Aides à la mobilité électrique : un décret fixe les nouveaux contours du bonus écologique
banquedesterritoires.fr - par Philie Marcangelo-Leos, pour Localtis
Publié le 02 décembre 2024
Bonus écologique recentré et diminué pour les particuliers, suppression de la prime à la conversion : le décret, paru ce 1er décembre, lève le voile sur les nouveaux barèmes de soutien à l’électrification des véhicules. Le dispositif du leasing social sera quant à lui bel et bien reconduit en 2025 mais bénéficiera d’un financement dédié mobilisant les certificats d’économies d’énergie (CEE).
Le décret modifiant les modalités des aides à l’achat de voitures particulières neuves électriques est paru ce 1er décembre pour une entrée en vigueur dès le lendemain. Les cabinets des ministres de l’Industrie, de l’Énergie et des Transports avaient d’ores et déjà dévoilé les grandes lignes des dispositifs de soutien à l’électrification des véhicules auprès de la presse le 28 novembre, en détaillant entre autres les nouveaux barèmes du bonus écologique.
Sans surprise, le coup de rabot pour 2025 se confirme. L’aide à l’achat de voitures particulières électriques neuves - qui pouvait atteindre 7.000 euros pour les revenus modestes - est réduite à 4.000 euros pour les ménages des cinq premiers déciles de revenus (revenu fiscal de référence par part inférieur ou égal à 16.300 euros) ; 2.000 euros pour les foyers les plus aisés des déciles 9 et 10 de revenus (au-delà de 26.200 euros) et 3.000 euros pour les ménages (des déciles 6 à 8) entre ces deux niveaux de revenus. Ce nouveau barème "progressif" s’applique dès ce 2 décembre. L’ancien barème restera appliqué aux véhicules commandés avant la publication du décret "à condition que les véhicules soient livrés avant le 14 février", indique le gouvernement.
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Le Portugal lance une carte de train gratuite pour les moins de 23 ans
railtech.be - Par Thomas Wintle (source en anglais : railtech.com)
Publié le 02 décembre 2024
La jeunesse portugaise se réjouit ! Les jeunes jusqu’à 23 ans inclus peuvent désormais demander leur carte de jeune gratuite, ce qui leur permet de voyager gratuitement sur une grande partie des transports publics portugais, qu’ils poursuivent ou non leurs études. Il existait déjà des cartes similaires pour les étudiants universitaires, mais l’offre est désormais accessible à toute personne de cette tranche d’âge.
Grâce à cet accord, les jeunes peuvent désormais voyager gratuitement sur les trains urbains CP soutenus par le gouvernement à Lisbonne, Porto et Coimbra, ainsi que sur les services régionaux et interrégionaux dans d’autres parties du pays. Toutefois, le laissez-passer ne s’étend pas aux services Intercidades ou Alfa Pendular, qui sont considérés comme des trains à longue distance et à grande vitesse.
Cette mesure, qui s’inscrit dans le cadre du paquet « Mobilité verte » annoncé par le gouvernement en octobre, permettra à l’État d’investir environ 40 millions d’euros pour financer les trajets gratuits, qui bénéficieront à quelque 240 000 personnes. Les nouveaux laissez-passer devaient entrer en vigueur en novembre, mais la procédure de demande est officiellement ouverte depuis le 1er décembre.
Lire la suite : https://www.railtech.be/fr/all/2024/12/02/le-portugal-lance-une-carte-de-train-gratuite-pour-les-moins-de-23-ans/?gdpr=accept
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Place de la voiture, rôle du train... trois questions sur le plan mobilité du PCF
humanite.fr - Par Naïm Sakry
Publié le 3 décembre 2024
Vélo, auto, bus, train… le PCF a adopté un plan global de développement des transports, alors que ce secteur représente 31 % des rejets de gaz à effet de serre, provoquant le décès d’au moins 40 000 personnes par an en France.
Sortir du pétrole tout en affirmant le droit à la mobilité ? C’est la piste avancée par le PCF. Ce 30 novembre, son Conseil national a largement adopté un cahier thématique, optant « pour un droit effectif à la mobilité ». Ce document complète ainsi le plan Empreinte 2050 des communistes qui planifie la sortie des énergies carbonées et le développement d’un mix énergétique avec du nucléaire et des renouvelables.
« Nous voulons conjuguer les deux urgences écologique et sociale, et non les opposer. Cette dualité est importante au sujet des transports. Le PCF n’est pas dans une logique de décroissance, ce qui nous différencie à gauche. Toute une frange de la population, notamment les privés de vacances, devra se déplacer plus qu’aujourd’hui », affirme Jacques Baudrier, adjoint à la maire de Paris et coordinateur du cahier thématique.
Quelle part pour la voiture ?
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Tendances 2025
Prédictions 2025 : IA, usurpations d’identité et cybermenaces à surveiller
zataz.com - par Damien Bancal
Publié le 06 décembre 2024
Les prédictions 2025 cybersécurité commencent à pointer le bout de leur souris. Les grandes tendances à venir pour 2025 : utilisation accrue de l’Intelligence Artificielle (IA), tant pour protéger que pour attaquer, et par une sophistication inquiétante des menaces liées à l’ingénierie sociale et aux identités numériques.
La sécurisation des identités : une priorité absolue en 2025
Les cybercriminels continueront de privilégier les attaques sur les identités plutôt que sur les systèmes. L’exploitation de comptes non sécurisés ou dormants deviendra la porte d’entrée privilégiée vers des données sensibles. Les vulnérabilités humaines et organisationnelles, comme des mots de passe faibles ou des accès non révoqués après le départ d’un collaborateur, permettent aux hackers de s’infiltrer sans déclencher d’alerte.
En 2025, il sera crucial pour les entreprises de renforcer leurs politiques de gestion des identités. Cela inclut la suppression des comptes inutilisés, la mise en œuvre de mots de passe robustes et l’adoption de l’authentification multifactorielle. Pour des exemples concrets et des conseils pratiques, consultez l’article complet sur DataSecurityBreach.fr.
L’IA : entre innovation et menace
Un allié pour la cybersécurité
Lire la suite : https://www.zataz.com/predictions-2025-ia-usurpations-didentite/#google_vignette
Identité
France Identité n’a plus besoin de la CNI pour se connecter à FranceConnect
next.ink - Par Vincent Hermann
Publié le 03 décembre à 08h43
C’était une demande régulière des utilisateurs selon le site officiel de France Identité : l’application France Identité n’a désormais plus besoin de scanner la carte d’identité pour autoriser la connexion à FranceConnect. La simple authentification par biométrie, schéma ou code de déverrouillage dans l’application suffira.
Pour en profiter, vous devez récupérer la dernière version de l’application. Une fois dans celle-ci, un message « L’application évolue » devrait apparaitre, invitant à suivre les étapes suivantes :
France Identité met en avant les avantages de la nouvelle méthode : la simplicité de l’authentification sur FranceConnect sans mot de passe ni identifiant, ne plus passer par la NFC et son utilisation « aléatoire », ainsi qu’une expérience « plus fluide et plus rapide ».
Plusieurs points à préciser. D'abord, en cas d’utilisation de plusieurs appareils, il faudra répéter la démarche sur chacun d’eux. Ensuite, l’authentification FranceConnect+ réclame toujours la lecture de CNI. Enfin, la plus récente carte d’identité (au format carte bancaire) reste obligatoire pour utiliser l’application.
Lire la suite : https://next.ink/brief_article/france-identite-na-plus-besoin-de-la-cni-pour-se-connecter-a-franceconnect/
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Face aux usurpations d’identité, l’Europe unifie sa défense numérique
forbes.fr - Une contribution de Cyril Patou, VP Sales France, IDnow
Publié le 01 décembre 2024
L’usurpation d’identité est devenue un problème de grande ampleur à l’ère du numérique. En lançant le règlement eIDAS 2.0, visant à établir un cadre réglementaire harmonisé pour l’identité numérique dans l’ensemble de l’UE, l’Europe tente d’uniformiser les pratiques afin de contenir ce fléau.
Une menace qui ne connaît pas de frontières
En France, plus de 210 000 citoyens ont été victimes d’usurpation d’identité en 2022, un phénomène qui a généré des pertes économiques estimées à plus de 6 milliards d’euros[1]. En 2023, au Royaume-Uni, ce sont plus de 237 000 cas d’usurpation d’identité qui ont été enregistrés, un chiffre qui représente 64 % des fraudes signalées dans le pays. D’autres pays européens, comme l’Allemagne et l’Italie, ont également connu une augmentation significative de ce phénomène. Ces malversations sont souvent facilitées par des techniques de plus en plus sophistiquées telles que les deepfakes et les attaques par hameçonnage communément appelées phishing. L’impact social et économique de l’usurpation d’identité est immense. Pour une victime, la récupération de son identité peut prendre en moyenne 200 heures et coûter jusqu’à 1 200 euros. Une situation souvent traumatisante qui affecte la confiance des citoyens envers les services numériques, au moment même où l’Europe accélère la transformation digitale de ses services publics.
Quand la diversité européenne complexifie la riposte
Lire la suite : https://www.forbes.fr/societe/face-aux-usurpations-didentite-leurope-unifie-sa-defense-numerique/
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Bientôt une carte d'identité sur smartphone valable dans toute l'Union européenne
francetvinfo.fr - par Anicet Mbida
Publié le 02 décembre 2024
La France n’est pas le seul pays à développer un système d’identité numérique. D’où l’intérêt de créer un portefeuille électronique européen.
La carte d’identité, le permis de conduire et la carte vitale commencent à être dématérialisés dans le téléphone. Une initiative européenne entend désormais élargir ce concept à l’échelle du continent. Une étape cruciale vient d’être franchie, avec la publication d’un socle technique standard qui permettra de fédérer les initiatives des États membres. La France n’est pas la seule à développer un système d’identité numérique. D’où l’intérêt de créer un portefeuille électronique européen
capable d’échanger les informations dans un format reconnu par-delà les frontières. On pense, par exemple, au passeport numérique. Avec ce système, dès son passeport est dématérialisé dans un pays de l’union, n’importe quel autre pourra le lire en passant par ce fameux portefeuille électronique. Du coup, on pourra voyager sans avoir à apporter le document papier. Même chose avec le permis de conduire pour une location de voiture ou la carte vitale dans une pharmacie.
Internet des Objets
Bâtir un réseau sécurisé à l'ère du télétravail, de l'IoT, du Cloud hybride et du Saas
lemondeinformatique.fr - par Fortinet
Quel avenir pour les technologies SASE ?
Dans un monde du travail post-Covid, hybride et agile, les entreprises n'ont plus le choix : il leur faut désormais adopter des solutions garantissant une connexion sécurisée et fiable. C'est cette nécessité qui explique l'essor du SASE au sein des entreprises, et les nombreux efforts entrepris par les acteurs spécialisés du marché, tels que Fortinet, pour en repousser les limites.
Depuis sa définition par Gartner en 2019, le SASE (pour « Secure Access Service Edge ») n’a cessé de gagner en importance au sein des entreprises, qui peuvent y trouver de nombreux bénéfices en matière de connectivité comme de sécurité. Il représente même désormais un outil de premier plan, alors que les organisations ont massivement entamé le virage du cloud et ont pour beaucoup adopté un mode de travail hybride qui suppose de ne pas accorder une confiance implicite à un collaborateur, quel qu’il soit. Pour les organisations et leurs équipes en charge de la supervision et du contrôle des terminaux (DSI en tête), il peut néanmoins rapidement s’avérer complexe de garder la mainmise sur plusieurs outils, quand bien même ceux-ci seraient affiliés à un vendeur unique. Cette difficulté croissante impactera en effet les dépenses de l’entreprise, puisque le coût total de possession (TCO) des outils augmentera souvent significativement.
Vers des offres à vendeur unique
Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/desk-fortinet/article-quel-avenir-pour-les-technologies-sase-1140-240.html
Intelligence artificielle
L’intelligence artificielle en tête des risques technologiques de santé 2025 !
lesnews.ca - par Faudel Tannouh
Publié le 04 décembre 2024
L’ intelligence artificielle ( IA) a évolué de ses premières applications dans l’imagerie médicale pour influencer presque tous les aspects des soins de santé, tels que le diagnostic, la documentation et la prise de rendez-vous. Même les applications de l’IA dans des systèmes auxiliaires, qui ne sont pas réglementés comme des dispositifs médicaux, peuvent avoir un impact significatif sur la prise en charge des patients, signalent les experts d’ECRI.
Acheter des vitamines et des compléments alimentaires
“La promesse des capacités de l’intelligence artificielle ne doit pas nous distraire de ses risques ni de sa capacité à nuire aux patients et aux prestataires de soins”, a déclaré Marcus Schabacker, MD, PhD, président et directeur général d’ECRI. “Trouver un équilibre entre l’innovation en IA, la protection de la vie privée et la sécurité sera l’une des tâches les plus difficiles et les plus déterminantes de la médecine moderne.”
Les experts d’ECRI soulignent que les systèmes d’IA peuvent produire des résultats faux ou trompeurs, connus sous le nom d'”hallucinations”, et la qualité de leurs résultats peut varier selon les populations de patients. Les modèles d’IA peuvent perpétuer les biais qui leur sont intégrés, présentant des risques significatifs pour les communautés sous-représentées et historiquement marginalisées.
“L’IA est aussi bonne que les données qui lui sont fournies et les règles qui régissent son utilisation”, a déclaré Schabacker. “Les acteurs de la santé, à tous les niveaux, doivent réfléchir de manière critique à l’intégration de l’IA, comme ils le feraient pour toute nouvelle technologie.”
Lire la suite : https://lesnews.ca/intelligence-artificielle/lintelligence-artificielle-en-tete-des-risques-technologiques-de-sante-2025/
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L'Intelligence Artificielle me remplacera-t-elle ?
francebleu.fr - par Sandrine Duval, France Bleu Berry
Diffusion du 4 décembre 2024
L'Intelligence Artificielle (IA) consiste en un ensemble de technologies imitant l'intelligence humaine. L'IA imite, dépasse le cerveau humain en termes de rapidité et capacité de stockage de données, mais il ne faut pas oublier qu'elle a été créée par l'Homme.
Selon ADP Research "People at Work 2024 : l'étude Workforce View", face à l'Intelligence Artificielle (IA), les travailleurs français sont partagés. 42% pensent que l'IA remplacera tout ou partie de leurs fonctions et 43% affirment qu'elle sera bénéfique dans l'exercice de leurs fonctions.
Plusieurs degrés d'intelligence
Il existe quatre types d'Intelligence Artificielle : l**'IA réactive**, une IA basique traitant des données en temps réel (c'est par exemple le chatbot du service client d'une entreprise en ligne), l'IA Limitée à la Mémoire qui, comme son l'indique garde en mémoire les données passées, l'IA Auto-Consciente c'est-à-dire une IA autonome, qui réfléchit, et enfin, l'IA à théorie de l'Esprit, une IA capable de comprendre et d'interpréter les émotions.
Ces types d'IA possèdent plusieurs branches. L'Intelligence Artificielle générative commence à intégrer le monde du travail. Elle permet la création autonome de contenus (textes, images).
Quels sont les avantages et les inconvénients?
Lire la suite : https://www.francebleu.fr/emissions/le-chiffre-du-jour-de-france-bleu-berry/l-intelligence-artificielle-me-remplacera-t-elle-5748904
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France 2030 et Sommet IA Paris 2025 : le gouvernement lance les défis “Convergence IA”
actuia.com - par Marie-Claude Benoit
Publié le 2 décembre 2024
S’appuyant sur les acquis des sommets de Bletchley Park (novembre 2023) et de Séoul (mai 2024), le “Sommet pour l’action sur l’IA” se déroulera à Paris les 10 et 11 février 2025. C’est dans cette perspective que Clara Chappaz, secrétaire d’État chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, Anne Bouverot, envoyée spéciale du président de la République pour le Sommet, et Bruno Bonnell, Secrétaire général pour l’investissement en charge de France 2030, ont annoncé le lancement des défis “Convergence IA”. Ces défis visent à stimuler l’innovation et à démontrer le rôle central de l’IA dans le progrès sociétal, économique et environnemental.
Les défis “Convergence IA” : Un levier pour l’innovation et la coopération internationale
Les défis “Convergence IA” s’inscrivent dans une démarche éthique, durable et inclusive. Ils encouragent les chercheurs, ingénieurs, industriels et innovateurs de divers horizons à proposer des projets alignés sur les cinq thématiques prioritaires du Sommet de Paris :
• IA au service de l’intérêt public ;
• L’avenir du travail ;
• Innovation et culture ;
• L’IA de confiance ;
• La gouvernance mondiale de l’IA.
Des critères rigoureux pour une sélection d’excellence
Désinformation
Bluesky, un jeune réseau social face au spectre de la désinformation
lemonde.fr - par William Audureau
Publié le 06 décembre 2024
Le nombre d’utilisateurs de ce « Twitter à l’ancienne » a explosé depuis l’élection de Donald Trump. Parmi eux, la présence de quelques « trolls » et relais du Kremlin peuvent faire douter de sa capacité à rester longtemps une terre de discussion saine.
« Coucou les blueskyeux. Je vais venir gentiment foutre ma merde ici, pour y retrouver mes amis fact-checkeurs qui ont fui comme des grosses merde de X. A tout de suite. Bisous. » Le message est signé de AuBonTouiteFrançais, un compte d’extrême droite coutumier de la désinformation, qui s’est fait connaître sur le réseau social X. Depuis le 28 novembre, il a ouvert une page sur Bluesky, une plateforme lancée en 2023 qui connaît actuellement une progression fulgurante. Son objectif revendiqué : contrarier les échanges.
Il n’est pas le seul à avoir fait cette démarche. Environ dix millions d’internautes ont créé un compte sur Bluesky depuis l’élection de Donald Trump, pour fuir X et espérer retrouver un espace de discussion moins pollué par les discours radicaux, qui prolifèrent depuis le rachat de la plateforme par Elon Musk, désormais membre de l’équipe du président élu républicain. Parmi eux, une majorité de scientifiques, journalistes, experts et militants, souvent proches de la gauche. Mais aussi certains comptes que ces derniers espéraient fuir.
Spécialistes des affabulations
Lire la suite : https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/12/06/bluesky-un-jeune-reseau-social-face-au-spectre-de-la-desinformation_6433857_4355770.html
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Les influenceurs s'arment contre la désinformation et la haine en ligne avec l'Unesco
rtl.fr - par Sophie Malibeaux
Publié le : 06 décembre 2024
«Derrière les écrans», c’est le titre d’une enquête menée par l’Unesco pour mieux comprendre les influenceurs, et les aider à résister à la désinformation, à la haine en ligne et autres dérives observées sur les réseaux.
Adeline Hulin, cheffe du pôle « Éducation aux médias et à l'information » de l'Unesco évoque l'initiative de l'organisation onusienne pour répondre aux besoins essentiels des influenceurs de plus en plus nombreux à se lancer sur les réseaux sociaux, tous sujets confondus. 68 % d'entre eux sont des nano-influenceurs, c'est-à-dire des créateurs de contenu suivis par 1 000 à 10 000 abonnés. À peine 1 sur 5 a une formation journalistique, plus de la moitié ont moins de 35 ans et les trois-quarts se montrent intéressés par le cours en ligne gratuit de l'Unesco: « Comment devenir une voix de confiance sur internet ».
Un nouveau scrutin en forme de référendum pour ou contre l’Union européenne, devait avoir lieu en Roumanie, ce dimanche 8 décembre 2024, mais les résultats du premier tour de la présidentielle viennent d’être annulés par la Cour constitutionnelle, sur fond de possibles ingérences numériques dans la campagne. On en parle avec Pavol Szalai de Reporters sans frontières.
Cybersécurité
73% des RSSI manquent de ressources pour gérer les cyber-risques liés à leurs fournisseurs
usine-digitale.fr - par Yoann Bourgin
Publié le 05 décembre 2024
L'association professionnelle Cesin et Board of Cyber ont publié une enquête sur les risques de cybersécurité liés aux fournisseurs. Malgré une importante prise de conscience de la part des RSSI sur ces enjeux, la plupart des organisations soulignent un manque de budget et de ressources humaines ainsi que des difficultés dans la mise en place d'un processus d'évaluation avec leurs fournisseurs.
Le Club de la sécurité de l'information et du numérique (Cesin), association française regroupant plus de 1100 membres, et la start-up Board of Cyber ont publié le 5 décembre la deuxième édition de leur observatoire sur les risques de cybersécurité liés aux fournisseurs. Ces derniers sont de plus en plus ciblés par les cybercriminels, d'une part car leur niveau de protection est généralement moins sophistiqué, et d'autre part car une intrusion dans les systèmes d'un fournisseur peut permettre d'accéder à des organisations plus importantes.
Des risques surtout gérés au niveau du siège social de l'entreprise
L'étude a été menée entre juillet et septembre auprès de plus de 100 responsables en cybersécurité d'organisations de toutes tailles, parmi lesquelles Capgemini, Hub One, Orange, OVHCloud ou encore Schneider Electric. Les RSSI sont globalement au fait des cyber-risques liés aux fournisseurs : 88% des décideurs interrogés estiment que ce danger est “important” voire “très important”. En revanche, dans 45% des cas, ce risque n'est pas suivi par le comité exécutif de l'organisation.
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Cybercriminalité : les clients d’une dizaine de banques françaises ciblés par un logiciel malveillant
pandore-gendarmerie.org - par bandore
Publié le 6 décembre 2024
Le malware DroidBot, récemment découvert par une entreprise de cybersécurité (Cleafy), constitue une menace importante pour les utilisateurs de neuf banques françaises. Fonctionnant comme un Malware-as-a-Service (MaaS), ce cheval de Troie cible les smartphones sous Android pour collecter des identifiants et mots de passe bancaires. Une fois installé via un fichier infecté ou une application piégée, DroidBot offre aux pirates un contrôle total des appareils infectés.
onctionnement, et mesures de prévention
DroidBot se diffuse principalement à travers des fichiers ou applications malveillants. Ces applications frauduleuses peuvent se présenter comme des jeux, des logiciels piratés, ou de fausses mises à jour. Les utilisateurs cherchant à éviter les coûts des plateformes officielles en téléchargeant des applications depuis des sources non vérifiées sont particulièrement vulnérables. Ce comportement expose leurs appareils à des logiciels difficiles à détecter par les antivirus traditionnels.
Le mode opératoire du malware
DroidBot agit de manière insidieuse grâce à plusieurs fonctionnalités. Tout d’abord, il intègre un enregistreur de frappes, qui capture les identifiants et mots de passe dès qu’ils sont saisis sur le téléphone infecté. Ensuite, il peut intercepter les SMS, un moyen souvent utilisé par les banques pour une double authentification. Enfin, le malware permet un contrôle à distance total de l’appareil, permettant aux cybercriminels de contourner les systèmes de sécurité et d’exploiter les comptes bancaires des victimes comme s’il s’agissait de leurs propres appareils.
Les cibles et l’impact
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Quand le Cher s’affirme pôle d’excellence « cybersécurité »
magcentre.fr - par Fabrice Simoes
Publié le 1 décembre 2024
Le territoire berrichon ambitionne de se transformer en référence nationale pour contrer l’intensification des menaces numériques. Le Cher s’affirme comme un acteur majeur dans le domaine de la cybersécurité à travers des initiatives portées par les deux plus importantes communautés de communes du département, Bourges Plus et Vierzon-Sologne-Berry, associées à l’INSA Centre-Val de Loire et à la Région Centre-Val de Loire.
Quand la licorne Ledger, à Vierzon, (une entreprise spécialisée dans les crypto-monnaies dont leur sécurisation constitue le fonds de commerce), est l’un des pôles d’attractivité économique de son aire géographique, il serait dommage de ne pas s’intéresser à la cybersécurité. C’est dans cette optique que sera lancé, dès le 1er janvier 2025, le groupement d’intérêt public (GIP) CybeRéponse pour structurer l’écosystème. C’est ce que démontrent les conclusions de l’étude de préfiguration du Campus Cyber, récemment.
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Plateforme de cybersécurité complète basée sur la threat intelligence
ictjournal.ch - par BOLL Engineering SA
Publié le 02 décembre.2024
La plateforme unifiée de gestion des risques de Group-IB s’appuie sur plus de vingt ans d’expérience dans le domaine des enquêtes sur la cybercriminalité et de la réponse aux incidents. Les informations sont rassemblées dans le plus grand lac de données de renseignement (intelligence data lake) du monde et continuent à être actualisées en temps réel.
Pour pouvoir évaluer à temps les cybermenaces, réagir rapidement en cas d’incident, endiguer efficacement la cybercriminalité et traduire les criminels en justice, il faut des méthodes d’investigation et de forensics bien pensées, des spécialistes expérimentés et des solutions de cybersécurité adaptées. Group-IB l’a compris il y a plus de vingt ans déjà et a commencé ses activités en proposant des services dans ces domaines. Au fil des années, l’entreprise fondée en 2003 et présente dans soixante pays, avec son siège à Singapour, a développé une multitude de solutions de protection de haute qualité – ceci afin de soutenir ses propres spécialistes et services et de rendre ces solutions accessibles à ses partenaires et clients.
Un lac de données de renseignement
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Des vendeurs d’armes se localisaient en un instant avec Telegram » : entretien avec le commandant de l’Unité nationale cyber
La gendarmerie cyber
numerama.com - par Bogdan Bodnar
Publié le O1 décembre 2024
Cinq questions au commandant de l’Unité nationale cyber, la branche de la gendarmerie chargée de lutter contre une cybercriminalité en plein essor, allant du phishing au cyberharcèlement en passant par le marché noir.
Ventes d’armes, de stupéfiants, campagne de phishing, cyberharcèlement… Tous ces crimes et délits partagent un dénominateur commun : celui de transiter par des plateformes numériques opaques. L’Unité nationale cyber (UNCyber), qui succède au ComCyberGend, a été lancée en début d’année pour lutter plus efficacement contre une cybercriminalité toujours plus étendue et interconnectée entre les crimes. Impliqués dans l’affaire des réquisitions Telegram, ces gendarmes traquent les activités malveillantes sur le réseau. Son commandant, le Colonel Hervé Pétry, rencontré dans le cadre du Salon Agir, nous présente les défis posés par les plateformes chiffrées, devenues des refuges pour les criminels.
Le Colonel Hervé Pétry. // Source : Unité national cyber
L’arrestation de Pavel Dourov a mis en lumière Telegram, fréquemment perçu comme un réseau opaque et attractif pour les criminels. Pourquoi Telegram posait-il autant de problèmes aux autorités ?
Colonel Hervé Pétry : Telegram a longtemps été une plateforme qui ralentissait les enquêtes. Le principal obstacle venait du fait qu’elle ne répondait pas aux réquisitions judiciaires de la justice française, ce qui est anormal. En plus de cela, il y avait un second problème, lié à la modération des contenus sur la plateforme.
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Cybersécurité : Amazon Web Services lance son centre de réponse aux incidents
usine-digitale.fr - par Yoann Bourgin
Publié le 02 décembre 2024
Avec ce service, le géant du cloud entend diminuer le temps nécessaire à une entreprise pour se remettre d'une cyberattaque. Un outil spécialement conçu pour lutter contre les ransomwares, les fuites de données et les prises de contrôle à distance.
À l'occasion de sa conférence annuelle Re:Invent, Amazon Web Services (AWS) a présenté un nouveau service intitulé “Security Incident Response”, destiné à aider ses entreprises clientes à mieux réagir en cas de cyberattaque. Il vise à réduire le temps nécessaire à une entreprise pour qu'elle revienne à la normale, avec un CIRT dédié fonctionnant 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Un filtrage des incidents à traiter en priorité
Ce service comprend trois fonctions principales. Tout d'abord, il trie automatiquement les résultats de sécurité fournis par GuardDuty, l'outil de détection des menaces d'Amazon, et de l'ensemble des programmes de cybersécurité pris en charge par AWS. Ceci permet d'identifier les incidents de sécurité prioritaires (qui nécessitent une action immédiate), de les filtrer et de supprimer ceux qui ne seraient pas critiques. “Pour les résultats qui ne peuvent pas être corrigés automatiquement, Security Incident Response crée un dossier de sécurité et informe les parties prenantes appropriées au sein de l'organisation du client”, précise la firme de Seattle.
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/cybersecurite-amazon-web-services-lance-son-centre-de-reponse-aux-incidents.N2223551
Metavers
Nouvelles fonctionnalités excitantes pour l’Aventure du Qatar dans le Metavers !
lesnews.ca - par Gabriel Francesco
Publié le 1 décembre 2024
Doha : Q Life, une plateforme culturelle rattachée au Bureau des Médias Internationaux de l’État du Qatar (IMO), a annoncé le retour de “Qatar Adventure” sur Roblox, prévu pour le 29 novembre, en partenariat avec le développeur Century Games.
“Qatar Adventure” est un monde virtuel dans le métavers mettant en avant des activités culturelles authentiques du Qatar ainsi que certains des monuments les plus emblématiques du pays.
Cette initiative fait suite au succès de la Phase 1 de “Qatar Adventure”, qui a enregistré plus de 7 millions de visites durant ses huit semaines, la plaçant parmi les activations de nation les plus rapidement en croissance sur Roblox.
L’expérience, qui vise à réinventer les échanges culturels et à établir des passerelles de compréhension entre le Qatar et le monde, sera accessible gratuitement sur Livetopia sur Roblox, du 29 novembre 2024 au 28 février 2025.
Lire la suite : https://lesnews.ca/digital/meta/nouvelles-fonctionnalites-excitantes-pour-laventure-du-qatar-dans-le-metavers/
Atos
Atos : réalisation de l'augmentation de capital de 233 millions d'euros
boursorama.com - information fournie par AOF
Publié le 02 décembre /2024
(AOF) - Atos a annoncé que son augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription (DPS) de 233 millions d’euros avait été pleinement réalisée. Après réalisation de cette opération et compte tenu de la réalisation de la réduction de capital prévue par le plan de sauvegarde accélérée, le capital social de la société sera composé d’environ 63,175 milliards d’actions d’une valeur nominale de 0,0001 euro chacune.
Un peu plus de 18,475 milliards d'actions nouvelles ont été souscrites lors de l'augmentation de capital avec maintien du DPS. Cela inclut les actions nouvelles souscrites par Philippe Salle, président du conseil d'administration et futur directeur général de la société, qui a souscrit, conformément à son engagement de souscription, un peu plus de 2,43 milliards d'actions nouvelles, soit un montant total de 9 millions d'euros.
Le groupe informatique a rappelé que la finalisation de l'augmentation de capital avec maintien du DPS "marque une étape importante dans la réalisation du processus de restructuration financière d'Atos tel que prévu par son plan de sauvegarde accélérée".
"La mise en oeuvre du plan de restructuration financière entraînera une émission massive de nouvelles actions et une dilution substantielle des actionnaires actuels d'Atos, ce qui pourrait avoir un impact très défavorable sur le cours de l'action", a souligné une nouvelle fois la société. Au cours de ces derniers jours, l'action Atos a fortement rebondi.
Thales
THALES lance la solution Data Risk Intelligence pour une meilleure visibilité et une atténuation proactive des risques liés aux données
thalesgroujp.com - Communiqué
Publié le 03 décembre 2024
- Data Risk Intelligence combine des indicateurs basés sur la posture et le comportement afin d’identifier et d’atténuer de manière proactive les risques liés aux données sensibles.
- Cette solution est une première puisqu’elle exploite à la fois les capacités de la plateforme Data Security Fabric d’Imperva et celles de la plateforme CipherTrust Data Security de Thales, permettant ainsi aux DSI, RSSI et experts en risques informatiques de hiérarchiser les risques liés aux données de manière très fiable et de bénéficier d’actions correctives claires.
Thales annonce aujourd’hui le lancement de Data Risk Intelligence, une solution révolutionnaire disponible sur la plateforme Data Security Fabric (DSF) d’Imperva et qui permet de s’attaquer proactivement aux risques pesant sur les données, où qu’elles se trouvent. Cette solution est une première. Grâce à l’acquisition stratégique d’Imperva par Thales en décembre 2023, celle-ci permet de combiner les capacités d’identification des risques et des menaces de la plateforme Data Security Fabric d’Imperva avec les capacités de protection des données de la plateforme CipherTrust Data Security de Thales.
Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/identite-et-securite-numeriques/press_release/thales-lance-solution-data-risk-intelligence
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sentinel-1c, satellite copernicus d’observation de la terre, a été lancé avec succès
thalesgroup.com - Communiqué
Publié le 06 décembre 2024
Sentinel-1C fournira des images radar essentielles à la compréhension du changement climatique et à la préservation de notre planète
Kourou, le 6 décembre 2024 – Le satellite Copernicus d’observation de la Terre Sentinel-1C dont Thales Alenia Space, société conjointe entre Thales (67 %) et Leonardo (33 %), est le maître d’œuvre, a été lancé avec succès à bord d’une fusée Vega C opérée par Arianespace, depuis le port spatial européen de Kourou, en Guyane française.
Sentinel-1C fait partie de Copernicus, la composante d’observation de la Terre du programme spatial de l’Union Européenne (UE). Ce programme est géré par la Commission Européenne et financé par l’UE avec une contribution de l’Agence spatiale européenne (ESA) qui est responsable du développement et du lancement des satellites Sentinel. L’ESA exploite également certaines missions et assure la disponibilité des données.
Sentinel-1C rejoindra en orbite le satellite Sentinel-1A et fournira des images de la surface de la Terre, de jour comme de nuit et par tous les temps, au service d’un large éventail d’applications scientifiques pour la protection de notre planète.
Ces données cruciales seront utilisées pour surveiller les glissements de terrain, les zones de tremblement de terre, l'activité volcanique et les changements dans la calotte glaciaire. Elles fourniront également des informations précieuses pour le suivi de la déforestation, l’utilisation des ressources hydriques et le soutien à l’aide d’urgence et aux opérations de recherche et sauvetage lors de catastrophes naturelles. En outre, Sentinel-1C est le premier satellite de la mission Sentinel-1 à être équipé d’une charge utile AIS (système d'identification automatique) lui permettant de jouer un rôle essentiel dans la sécurité maritime en améliorant la gestion du trafic, en prévenant les collisions et en surveillant les navires situés en zone critique. Sentinel-1C intègre également une innovation majeure : à la fin de sa durée de vie, un mécanisme breveté permettra de séparer l’antenne radar de la plateforme du satellite lors de sa rentrée dans l’atmosphère – une première mondiale – contribuant à réduire les débris en orbite.
Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/espace/press_release/sentinel-1c-satellite-copernicus-dobservation-terre-ete-lance-succes