Revue de Presse ADCET N°293 du 23 décembre 2024

Mobilité

15 nouvelles rames pour une exploitation complète de la ligne 1 du métro en 52 mètres

lillemetropole.fr - Communiqué

Le 20 décembre 2024

Actuellement, le parc de matériel roulant du métro du réseau de transport en commun de la Métropole Européenne de Lille est composé de 143 rames de trois générations différentes. Dans le cadre de la modernisation du métro et en préparation du doublement des rames sur la ligne 1, la Métropole Européenne de Lille prévoit l’acquisition de 15 rames de 52 mètres supplémentaires, afin de garantir une exploitation complète de cette ligne avec ce type de matériel. Un marché d’un montant global de 209 970 000 € HT est attribué à la société ALSTOM Transport SA, incluant l’acquisition des 15 rames et des prestations associées.

Une stratégie d’achat pour garantir une exploitation du métro

Dans le cadre du projet de doublement des rames de métro qui concerne la ligne 1,27 rames de 52 mètres en configuration boa, avec pilotage automatique ALSTOM seront mises en service à partir de 2026.

En parallèle, la sortie d’exploitation des rames de métro VAL 206 A et B, soit les plus anciennes actuellement en circulation, aura lieu de manière progressive entre le début de l’année 2026 et la fin de l’année 2030.

Au regard de ce calendrier, la Métropole Européenne de Lille a fait le choix d’acquérir 15 nouvelles rames de 52 mètres, ce qui permettra d’homogénéiser le parc de la ligne 1, avec une exploitation 100 % en 52 mètres et de redynamiser la ligne 2 avec le basculement de 27 rames VAL 208 de la ligne 1 vers la 2.

Avec la stratégie choisie, l’attractivité de la ligne 1 qui porte 55 % du trafic métro n’en sera que renforcée.

Un marché attribué à ALSTOM pour accroître le nombre de rames 52 mètres

Lire la suite : https://lillemetropole.fr/communique-de-presse/15-nouvelles-rames-pour-une-exploitation-complete-de-la-ligne-1-du-metro-en-52

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À 14 ans, pilotez cette micro-voiture électrique futuriste à 45 km/h et parcourez jusqu’à 120 km par charge

hellobiz.fr - par Karen Garcia

Publié le 20 décembre 2024

Accessible dès 14 ans, cette micro-voiture électrique compacte révolutionne la mobilité urbaine en alliant écologie, sécurité et indépendance pour les jeunes conducteurs.

Les avancées technologiques et les préoccupations environnementales ont conduit à une transformation du paysage des transports urbains. Parmi les innovations les plus intrigantes figure la micro-voiture électrique, une solution compacte et écologique qui attire de plus en plus l’attention. Ces véhicules, bien que petits, offrent une promesse de mobilité urbaine simple et pratique, surtout pour les plus jeunes conducteurs. Avec la possibilité pour les adolescents de 14 ans de prendre le volant, cette révolution dans les transports n’est pas seulement une question de taille, mais aussi d’accessibilité et de durabilité. Dans cet article, nous explorerons les caractéristiques, les avantages et les implications de ces micro-voitures électriques pour notre avenir urbain.

Lire la suite : https://hellobiz.fr/2024/12/20/a-14-ans-pilotez-cette-micro-voiture-electrique-futuriste-a-45-km-h-et-parcourez-jusqua-120-km-par-charge/

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DOSSIER. Saturation du réseau, satisfaction des étudiants, retards... Un an après la gratuité dans les transports, un premier bilan contrasté

france-3-regions.francetvinfo.fr - par Victor Combalat

Publié le 21 décembre 2024

Un an après les grandes festivités qui avaient entouré l'arrivée de la gratuité dans les transports de Montpellier, le bilan est plutôt en demi-teinte. Si la métropole se félicite de l'augmentation de la fréquentation, les syndicats de la TaM, l'opposition et certains usagers dénoncent une dégradation de l'offre.

Société

Les images de l'événement avaient marqué les Montpelliérains et avaient été relayées en masse sur les réseaux sociaux. Il y a un an, le 21 décembre 2023, la métropole fêtait le passage à la gratuité de ses transports en commun à l'occasion d'une édition hors norme de la Zone Artistique Temporaire (ZAT). Si la joie l'emportait pour beaucoup ce soir-là, de nombreuses questions restaient pourtant en suspens sur le fond du projet de gratuité. Comment allait évoluer la fréquentation des bus et tramways ? Comment combler le trou dans le budget de la TaM, causé par la suppression des abonnements et autres tickets ?

Toujours pas d'augmentation des impôts, promet Julie Frêche

Lire la suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/dossier-saturation-du-reseau-satisfaction-des-etudiants-retards-un-an-apres-la-gratuite-dans-les-transports-un-premier-bilan-contraste-3079393.html

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Les mobilités longues du quotidien : quelle stratégie pour affronter simultanément la question sociale et la question climatique ?

En matière de mobilité, les politiques publiques de ces dernières décennies ont été mises en échec, du point de vue de l’équité sociale comme du point de vue de la décarbonation. Ce résultat est essentiellement lié au fait qu’elles ont pour l’essentiel abandonné les mobilités longues du quotidien à la voiture. C’est cela qu’il faut impérativement corriger dans les années à venir.

L’explosion des mobilités du quotidien

Ces 50 dernières années, notre pays a connu simultanément un puissant phénomène de métropolisation de l’activité économique et un vaste mouvement de périurbanisation de l’habitat. Pour faire court : tandis que les emplois se concentraient dans les cœurs d’agglomération, les populations se dispersaient à leur périphérie. La conséquence de ce chassé-croisé est que la majorité des actifs occupés sont devenus des navetteurs : des gens qui résident dans une commune et travaillent dans une autre.

Cette évolution s’est traduite par une explosion des mobilités du quotidien, en particulier des mobilités domicile-travail. Dans le périurbain, la distance médiane domicile-travail (D/T) a connu une augmentation de près de 40 % entre 1999 et 2019 : comme le montre le graphique ci-dessous, elle est passée de 10,7 kms à 14,9 kms dans le périurbain à habitat dispersé où la population progressait dans le même temps de 29%, et de 9,8 kms à 13,5 kms dans les bourgs périurbains où la population progressait de 28%. Ce qui signifie que, dans les premiers territoires, la moitié des actifs occupés fait plus de 27 kms par jour pour aller travailler et revenir chez eux ; et dans les seconds, plus de 30 kms. Soit plus de 135 kms à 150 kms par semaine de travail…

Pourquoi la voiture résiste ?

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La Région Auvergne Rhône Alpes investit massivement pour les mobilités du quotidien

auvergnerhonealpes.fr - © Région Auvergne-Rhône-Alpes

Publié le 20 décembre 2024

Lors de l’assemblée plénière des 19 et 20 décembre, la Région a annoncé des avancées concrètes pour améliorer la mobilité du quotidien sur tous les territoires.

n an après l’adoption de la stratégie régionale « Mobilités positives du quotidien, cap sur 2035 », des avancées majeures dans les projets de mobilité sont à saluer. La Région Auvergne-Rhône-Alpes franchit de nouveaux jalons pour offrir à ses habitants une mobilité durable, accessible et efficace.

Des projets ambitieux soutenus par des investissements records

Lors de la dernière assemblée plénière d’octobre 2024, plusieurs mesures marquantes ont été prises, permettant d’accélérer la mise en œuvre de la stratégie régionale. Ces mesures comprennent : 

  • Un protocole d’accord pour l’avenant mobilités 2023-2027 du CPER État - Région, avec un investissement annuel record de 276 millions d’euros ;
  • La création de la Société publique locale (SPL) « Actifs ferroviaires et appui à la mobilité », un nouveau modèle de gestion pour le parc ferroviaire régional (l’équivalent de 500 rames automotrices pour près de 1,1 milliard d’euros), le plus important de France en dehors de l’Île-de-France ;
  • La mise en place de la sécurité renforcée en gare, avec l’extension de l’expérimentation au-delà de la gare de Valence, à 10 nouvelles gares à partir du 2e semestre 2025.

Lire la suite : https://www.auvergnerhonealpes.fr/actualites/la-region-investit-massivement-pour-les-mobilites-du-quotidien

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Transport : Rethmann prend le contrôle de Transdev, un virage stratégique majeur

msn.com/fr - Article de Capital avec AFP

Publié le 18 décembre 2024

Le groupe allemand Rethmann, déjà détenteur de 34 % du capital de Transdev, va porter sa participation à 66 %. De son côté, la Caisse des Dépôts (CDC), actuellement actionnaire majoritaire, verra sa part diminuer de 66 % à 34 %, ont annoncé les deux parties lundi 16 décembre.

Le groupe Transdev, l'un des principaux acteurs du transport public en France, va passer sous pavillon privé après l'ouverture de négociations exclusives entre le groupe allemand Rethmann et la Caisse des dépôts (CDC), pour l'acquisition de 32% du capital, ont annoncé lundi les intéressés. La CDC conserverait 34% du capital de Transdev, tandis que Rethmann, qui détient plusieurs entreprises outre-Rhin dans la gestion de l'eau, le recyclage, la logistique et l'agroalimentaire, détiendrait une fois l'opération validée 66% des parts de l'entreprise.

«La Caisse des dépôts restera un actionnaire impliqué et attentif au succès de Transdev», a assuré dans le communiqué le directeur général délégué de la CDC, Olivier Sichel. Celle-ci était entrée au capital de Transdev en 2017. «Nous poursuivrons le formidable élan initié en 2019, qui a permis à Transdev de s’imposer comme un champion des mobilités dans le monde, basé en France», a de son côté réagi le président du conseil d'administration de Rethmann France, et administrateur du groupe familial, Ludger Rethmann. Le nouvel actionnaire majoritaire s'est engagé à conserver l'équipe de direction actuelle.

Lire la suite : https://www.msn.com/fr-fr/finance/autres/transport-rethmann-prend-le-contr%C3%B4le-de-transdev-un-virage-strat%C3%A9gique-majeur/ar-AA1w4VMt

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La ré-émergence des véhicules intermédiaires : de quoi parle-t-on ? Retour sur le Rendez-vous Mobilités du 28 novembre 2024

cerema.fr - cet article fait partie du dossier « Les rendez-vous mobilité du Cerema

Publié le 16 Décembre 2024

Plus de trois cents participants ont pris part au Rendez-Vous Mobilités du Cerema consacré aux véhicules intermédiaires en date du 28 novembre 2024. Ce webinaire s'inscrivait dans le cadre des activités du Cerema qui contribuent à l'Extrême Défi, l'initiative portée par l'ADEME visant à soutenir le développement des véhicules intermédiaires en France.

Dans la perspective d’une décarbonation de la mobilité, les véhicules intermédiaires émergent progressivement comme une composante possible du système de transport en tant qu’alternative à la voiture individuelle. Cette famille hétérogène de véhicules comprend tous les modes individuels de moins de 600 kg entre le vélo classique et la voiture, qui partagent une même vocation de favoriser une mobilité sobre. 
Leur essor actuel, porté par les progrès de la motorisation électrique, n’en est encore qu’à ses débuts, mais certaines formes commencent à être rencontrées sur les routes, notamment celles de type « vélo augmenté » (vélo cargo par exemple) ou voiturette. 

A travers l’initiative de l’Extrême Défi, l’ADEME soutient le développement d’une filière industrielle française et la réalisation d’expérimentations dans des territoires péri-urbains et ruraux, auxquelles le Cerema est associé. Il s’agit de tester la capacité de ces véhicules à offrir des solutions adaptées aux besoins de ces territoires.

Lire la suite : https://www.cerema.fr/fr/actualites/re-emergence-vehicules-intermediaires-quoi-parle-t-retour

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Paiement électronique

La Banque Postale s’engage en faveur du « Pay in France* » avec le déploiement du paiement mobile Apple Pay sur le réseau CB

carts-bancaires.com - Communiqué

Publié le 17 décembre 2024

La Banque Postale, membre de CB au sein de l’interbancarité Française, s’est engagée à soutenir le paiement « made in France**» et confirme aujourd’hui l’arrivée des premières transactions mobiles avec Apple Pay pour les clients de La Banque Postale sur le réseau domestique CB. D’ici le 1er trimestre 2025, La Banque Postale proposera à tous ses clients la solution de paiement électronique Apple Pay fonctionnant sur les deux réseaux de paiement CB et Visa en mode cobadgé.

L'essor du paiement mobile

Alors qu’aujourd’hui près de 63% des paiements des Français sont réalisés par carte bancaire, l’augmentation de l’usage des portefeuilles électroniques a presque doublé, passant de 4,6% en 2022 à 8,2% en 2023*** . La possibilité pour tous les porteurs de carte CB de payer avec les solutions de paiement mobile proposées en France est donc stratégique et devrait permettre au réseau CB de traiter autour de 16 milliards de transactions d’ici à 2026.

L’interbancarité française à l’honneur

La Banque Postale, qui participe activement au plan stratégique CB Dynamique 2026, en tant que membre de CB, s’est illustrée en émettant ses premiers paiements avec Apple Pay dans le réseau CB. Ces transactions tests ont débuté le 1er octobre. Deux mois au cours desquels une quarantaine de collaborateurs de La Banque Postale ont pu effectuer leurs transactions Apple Pay – CB chez des commerçants en proximité et en vente à distance.

Lire la suite : https://www.cartes-bancaires.com/actualites/la-banque-postale-sengage-en-faveur-du-br-pay-in-france-avec-le-deploiement-du-paiement-mobile-apple-pay-sur-le-reseau-cb/

Identité numérique

Comment les ados falsifient leur carte d’identité grâce à leur smartphone

capital.fr - Par Solina Prak

Publié le 16 décembre 2024

Certains adolescents n’hésitent pas à falsifier leur carte d’identité sur leur smartphone pour se faire passer pour majeurs. Une pratique très simple mais qui est totalement illégale et lourdement sanctionnée.

Des ados se faisant passer pour majeurs pour pouvoir acheter de l’alcool ou aller en boîte de nuit : voici une petite combine qui est aujourd’hui largement pratiquée chez les jeunes. Et pour cause, la falsification de papiers d’identité semble être devenue un jeu d’enfants. Comme l’explique TF1, les jeunes peuvent facilement mentir sur leur âge grâce à leur smartphone qui leur permet de retoucher facilement leur carte d’identité.

«Sur un site, tu rentres la date de naissance que tu souhaites, et après tout le reste est généré. Par exemple, les codes en dessous, les trucs administratifs, ça se génère automatiquement. On peut modifier ce que l’on veut, la taille, le sexe, n'importe quoi», explique un jeune homme auprès de nos confrères. Pour beaucoup d’adolescents, il semble donc aujourd’hui banal de trafiquer la date de naissance imprimée sur leur carte d’identité. Inutile de faire appel aux services d’un faussaire professionnel, il leur suffit de savoir maîtriser les retouches photos sur leur téléphone portable.

À lire aussi : France Identité victime d’une tentative d’arnaque : une faille dans le service repérée ?

5 ans de prison et 75 000 euros d’amende

Lire la suite : https://www.capital.fr/economie-politique/comment-les-ados-falsifient-leur-carte-didentite-grace-a-leur-smartphone-1506987

Sécurité publique

Nokia et Motorola passent à la vitesse supérieur avec leur drone : révolution de la sécurité publique en marche

objrtconnecte.com - Par Faniry R.

Publié le 16 décembre 2024

Nokia et Motorola Solutions s'associent pour proposer une solution innovante intégrant drones, IA et connectivité 5G. Cette collaboration vise à révolutionner la sécurité publique et les industries critiques. Ceci reste possible grâce à des interventions plus rapides et efficaces.  D'ailleurs cela améliore la sécurité des travailleurs et des infrastructures.

Une solution clé en main pour des interventions plus efficaces

Les drones jouent désormais un rôle clé dans les interventions d'urgence. Grâce à la solution drone dans une boîte combinée aux logiciels avancés, les premiers intervenants peuvent évaluer les situations avant d'arriver sur place. Cette technologie permet d'envoyer des drones depuis un centre d'opérations à tout moment. Les drones, connectés via des réseaux 4G et 5G, transmettent des images et données en temps réel. Ces informations facilitent d'ailleurs une prise de décision rapide et concrète.

L'intelligence artificielle intégrée améliore les capacités d'analyse des opérateurs. Elle ajuste automatiquement la trajectoire des drones pour éviter les obstacles et adapter leur altitude. Ainsi, les premiers intervenants et les industries critiques, comme le pétrole ou l'énergie, bénéficient d'une coordination optimisée grâce à l'IA. Cette solution réduit les risques pour les travailleurs tout en renforçant la protection des biens et des infrastructures.

Lire la suite : https://www.objetconnecte.com/drones-securite-publique-industries-connectes/

Services publics

Les délégations de services publics ont besoin de plus de transparence et d'équité, selon la Cour des comptes

maire-info.com - par Lucile Bonnin

Publié le 20 décembre 2024

La Cour des comptes vient de publier un rapport sur les délégations de gestion de services publics locaux. Les magistrats appellent à « un meilleur équilibre des droits et obligations des entreprises délégataires et des collectivités. »

Distribution de l’eau, assainissement, traitement des déchets, entretien d’équipements de loisirs, de salles de spectacles, parkings, restauration scolaire, gestion des crèches… Les collectivités – principalement les communes – et leurs groupements « disposent d’une grande faculté de choix de leur mode de gestion » , rappellent en préambule de leur rapport les magistrats de la rue Cambon.

Transparence dans les modes de gestion, maîtrise du prix et qualité du service rendu : la délégation de gestion d’une collectivité à une entreprise privée est un sujet qui préoccupe régulièrement les élus locaux, soucieux de choisir le mode de gestion le mieux adapté aux services publics de la commune par exemple.

La Cour des comptes, pour identifier les bonnes et mauvaises pratiques en la matière, a examiné les constats de « 117 rapports récents de chambres régionales des comptes traitant de délégations de gestion de services publics et mené une enquête nationale auprès des administrations de l’État et des associations de collectivités. » 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/gestion-publique/les-delegations-de-services-publics-ont-besoin-de-plus-de-transparence-et-d%27equite-selon-la-cour-des-comptes--article-29247

Désinformation

Tritium dans l’eau : quand la désinformation trompe l’opinion publique

afis.org - Communiqué par l’Association française pour l’information scientifique

Publié le 15 décembre 2024

Le tritium est un des isotopes de l’hydrogène. Sa présence dans l’environnement est d’origine naturelle (il est produit dans les hautes couches de l’atmosphère), avec une contribution issue d’activités humaines, qui provient aujourd’hui principalement de la production nucléaire d’électricité. Les essais nucléaires atmosphériques en ont été une source très importante dans les années 1960, mais du fait de la dilution et de la décroissance radioactive, son impact sur les concentrations mesurées est maintenant faible [1]. Le tritium est peu radiotoxique et, selon l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), les rejets issus des centrales nucléaires ne contribuent que de manière marginale aux doses effectives de radioactivité auxquelles le public est exposé. Sa concentration est contrôlée depuis plusieurs décennies, particulièrement aux abords des installations nucléaires autorisées à en rejeter dans l’environnement (étant chimiquement identique à l’hydrogène, le tritium est difficile voire impossible à isoler) [1].

Dans le cadre de leur surveillance des eaux destinées à la consommation, les Agences régionales de santé (ARS) effectuent des contrôles spécifiques sur le tritium. Le seuil réglementaire a été fixé en France et dans l’Union européenne à 100 Bq/l [2]. C’est cent fois moins que les 10 000 Bq/l, valeur guide retenue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la base des connaissances scientifiques relatives aux effets du tritium sur l’Homme et l’environnement [3]. L’IRSN rappelle par ailleurs que « moins encore que la valeur guide de l’OMS, la valeur paramétrique de 100 Bq/l pour le tritium ne peut être regardée comme une limite de potabilité » [4]. Il s’agit en fait d’un « marqueur » d’activités humaines productrices de radioactivité, qui doit déclencher des investigations lorsque le seuil est dépassé.

Lire la suite : https://www.afis.org/Tritium-dans-l-eau-quand-la-desinformation-trompe-l-opinion-publique

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Vera, Decode democracy : deux nouvelles intelligences artificielles pour débusquer les fausses informations

vert.eco - par Remy Galland

Publié le 20 décembre 2024

Hiii haaa ! Alors que la désinformation liée au climat gagne du terrain, deux intelligences artificielles viennent de voir le jour pour vérifier les faits et donner des arguments à celles et ceux qui luttent contre les fake news. Nous les avons testées pour vous.

«Ils disent que le climat se réchauffe, mais j’ai très froid ce matin.» Lorsque je lui écris ce message sur WhatsApp, l’intelligence artificielle (IA) Vera commence poliment par juger ma «remarque intéressante». Avant de me renvoyer vers plusieurs sources pour m’aider à distinguer la météo du climat.

Vera vous aide à vérifier les faits

Développée par le collectif pluridisciplinaire lareponse.tech et disponible en version bêta depuis quelques semaines, askvera.org se propose de «vérifier les faits» via Whatsapp ou par un appel gratuit. «Il n’y a pas d’outil aujourd’hui qui permette de vérifier aussi rapidement des informations, et dont tu sais que les sources utilisées sont fiables, assure à Vert Florian Gauthier, data scientist et cofondateur du collectif.

Lire la suite : https://vert.eco/articles/vera-decode-democracy-deux-nouvelles-intelligences-artificielles-pour-debusquer-les-fausses-informations

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Le CEO d’Instagram met en garde contre la désinformation liée à l’IA sur les réseaux sociaux

siecledigital.fr - par Guillaume Fleura  @g_fleureau 

Adam Mosseri alerte sur les dangers de la désinformation alimentée par l'IA.

L’intelligence artificielle a bouleversé le paysage numérique, affectant de manière significative la gestion et la vérification des informations en ligne. Adam Mosseri, CEO d’Instagram, a mis en lumière les enjeux contemporains liés à cette révolution technologique.

La montée en puissance de l’intelligence artificielle sur les réseaux sociaux

Le développement rapide des capacités de l’intelligence artificielle a transformé la manière dont les contenus sont créés et consommés sur Internet. Adam Mosseri souligne que la technologie permet désormais de produire du contenu à une vitesse et avec une précision sans précédent. Cette évolution présente toutefois un revers inquiétant : la difficulté accrue de distinguer les informations véridiques des fausses nouvelles.

Même avec des systèmes sophistiqués de détection et de filtrage, certains contenus trompeurs réussissent encore à passer entre les mailles du filet. Les plateformes sociales, conscientes de ce problème, mettent en place diverses mesures pour avertir leurs utilisateurs. Instagram, par exemple, utilise des labels spécifiques pour indiquer les contenus potentiellement générés par l’IA, mais insiste également sur l’importance de vérifier la fiabilité des informations et de leurs sources.

Responsabilité des utilisateurs dans la lutte contre la désinformation

Lire la suite : https://siecledigital.fr/2024/12/17/le-ceo-dinstagram-met-en-garde-contre-la-desinformation-liee-a-lia-sur-les-reseaux-sociaux/

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Désinformation en santé : Peut-on lutter contre ?

inserm.fr - par A.R

Publié le 16 décembre 2024

Omniprésentes sur Internet et dans les médias, les informations fausses ou inexactes sur des thèmes de santé ont des conséquences négatives et potentiellement graves. Un sociologue, un neuroscientifique, ainsi qu’une spécialiste de la désinformation en santé nous confient leur point de vue sur la possibilité et l’intérêt de lutter contre ce phénomène.

Les informations trompeuses dans le domaine de la santé résultent souvent de négligences, de mauvaises interprétations, ou d’absences de scrupules en raison du besoin d’être lu, vu, de faire du buzz, du clic... Elles peuvent aussi être intentionnelles pour des motifs économiques, idéologiques, ou encore politiques. Les messages sensationnalistes qui créent la peur ou encore la méfiance sont en effet plus facilement relayés. Quelle qu’en soit la cause, le résultat peut avoir des conséquences sur la santé des individus, voire sur des groupes de personnes, en semant le doute sur des mesures de prévention, en les détournant de traitements recommandés, ou même en les invitant à des conduites à risque. Pour rétablir la vérité, des journalistes et des scientifiques effectuent du fact-checking, en vérifiant l’exactitude des faits énoncés publiquement, ou du debunking, qui consiste à montrer le caractère erroné des messages en les confrontant à la réalité des preuves scientifiques. Ces pratiques sont-elles efficaces ?

Laurent Cordonier : favoriser la diffusion d’une information de qualité

Lire la suite : https://www.inserm.fr/actualite/desinformation-en-sante-peut-on-lutter-contre/

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La désinformation en 2024 : entre ouragans artificiels et algorithmes

sciencepresse.qc.ca - Par Pascal Lapointe

Publié le 17 décembre 2024

Le phénomène de la désinformation a beau être riche en redites d’une année à l’autre —on n’a plus besoin de démontrer la capacité des algorithmes à amener les fausses nouvelles jusqu’aux publics les plus susceptibles d’y croire— il y a aussi des surprises. Survol de 2024 en 10 moments-clefs.

1) Les ouragans de la discorde - Qui aurait cru que des ouragans pourraient faire l’objet de désinformation ? En septembre et octobre 2024, lorsque Helene et Milton ont frappé le sud-est des États-Unis, ils ont été accompagnés d’un déferlement de désinformation entourant autant les secouristes que la nature même d’un ouragan. Le fait que des millions d’Américains aient été capables de croire que les démocrates avaient pu créer ces deux ouragans pour nuire aux électeurs républicains, a démontré, si besoin était, que lorsqu’on parvient à créer chez un groupe un sentiment de détestation de l’autre groupe, on peut lui faire croire n’importe quoi.

2) Les algorithmes d’Elon Musk - À partir du 13 juillet 2024, certains messages politiques sur la plateforme X ont soudain vu leur portée quadrupler, ce qui suggérait un changement dans l’algorithme visant à favoriser des contenus favorables à un parti politique plutôt qu’à l’autre. Cette date correspond au moment où le propriétaire de X, Elon Musk, a annoncé qu’il endossait Donald Trump.

Lire la suite : https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2024/12/17/desinformation-2024-entre-ouragans-artificiels-algorithmes

Assurances

Rapport Scientifique CCR - 2024
lessentiel-by-ccr-rs-2024.webflow.io - Communiqué

Alors que 48% des Français (sondage Elabe) pensent que nous ne pourrons plus nous assurer demain, la science nous permet d’éclairer les décisions publiques pour préserver l’assurabilité.

Notre expertise scientifique est cruciale pour mieux comprendre les phénomènes climatiques auxquels nous faisons face et pour aider à l’adaptation collective et individuelle face aux risques climatiques.

Elle permet à CCR de remplir ses missions avec cohérence : réassurer et conseiller l’État, les collectivités et les assureurs sur la nature des événements futurs et sur les solutions à adopter.
Ces deux missions, ainsi que leurs objectifs, ont guidé les projets scientifiques de cette année, présentés dans ce rapport.

L’objectif est clair : mieux comprendre l’impact des événements passés pour mieux se préparer à l’intensification de certains d’entre eux. Le renforcement de la prévention est indispensable, car il conditionne notre capacité à nous adapter et à garantir la pérennité du régime Cat Nat.
Les études de ce rapport reflètent notre mission principale : protéger l’assurabilité pour permettre à chacun de construire son avenir.

Télécharger le rapport : https://www.ccr.fr/documents/35794/1541603/CCR%20RS%202024%20web%2007102024_Poids%20l%C3%A9ger%20%282%29.pdf/861eba83-bd97-3cd5-bc25-1a9ed7305c9f?t=1732812821656

Lire sur : https://lessentiel-by-ccr-rs-2024.webflow.io/?utm_medium=email&_hsenc=p2ANqtz-8ertOAvOg3_NYQ7MOxgEfEoVs31Pma-HdEvB87j5-oaamVgIiAFVYSQsNjVqqseoBxbWpRIvZD9sepC6vq1SVzbme_LA&_hsmi=337731887&utm_content=337731887&utm_source=hs_email

Intelligence artificielle

Chez IBM, c’est l’intelligence artificielle qui décide des augmentations de salaire !

Par Stéphane Barge - Chef d'enquête

Publié le 16 décembre 2024

EXCLU CAPITAL. Inédite, cette application d'intelligence artificielle ne fait pas l'unanimité au sein du personnel et des syndicats du géant informatique, qui déplorent un manque de transparence dans les critères de la machine.

« Mettons l’IA au travail », clame le slogan d’IBM. A sa manière, le département des ressources humaines du géant américain du numérique (62 milliards de dollars de chiffre d’affaires, 288 000 salariés fin 2023) applique cette devise, à tous ses effectifs, y compris ceux de sa filiale française. Depuis plusieurs années, WatsonX, sa plateforme phare d’intelligence artificielle, fait chauffer ses réseaux de neurones pour statuer sur d’éventuelles augmentations de salaire, et ce individuellement, pour chacun des employés de l’entreprise.

Les syndicats déplorent l'opacité du cerveau artificiel

Pour livrer son verdict - en substance, le pourcentage d'augmentation qui peut être accordé. WatsonX s’appuie selon nos informations sur une quarantaine de critères, parmi lesquels figurent notamment l’ancienneté du salarié, l’écart entre sa propre rémunération et la moyenne estimée à son poste sur le marché, son niveau de performance, ses compétences stratégiques et leur degré de rareté ou encore, le risque que l’employé démissionne si son salaire stagne.

Lire la suite : https://www.capital.fr/entreprises-marches/chez-ibm-cest-lintelligence-artificielle-qui-decide-des-augmentations-de-salaire-1507033

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L’Avenir de la Détection des Menaces par l’IA en Cybersécurité

lesnews.ca - par Julien Macé

Publié le 14 décembre 2024

Alors que les menaces cybernétiques deviennent de plus en plus sophistiquées, la nécessité de mécanismes de détection avancés devient cruciale. La détection des menaces alimentée par l’ intelligence artificielle (IA) est à l’avant-garde de cette transformation, modifiant la manière dont les organisations identifient, réagissent et atténuent les risques. Cet article se penche sur les  applications actuelles de l’IA dans la détection des menaces, ses avantages et les tendances qui façonnent son avenir en cybersécurité.

Les technologies d’IA progressent déjà de manière significative dans le domaine de la cybersécurité en automatisant des processus, en analysant d’énormes ensembles de données et en fournissant des informations exploitables. Voici quelques applications concrètes où l’IA joue un rôle clé :

Détection d’anomalies : Des modèles d’IA, tels que des algorithmes d’apprentissage automatique, sont utilisés pour détecter des comportements inhabituels au sein des réseaux. Par exemple, des systèmes comme Splunk et IBM QRadar utilisent l’IA pour signaler des écarts par rapport à une activité normale, permettant ainsi une détection précoce des menaces telles que les attaques internes ou les malwares.

Lire la suite : https://lesnews.ca/tech/cybersecurite/lavenir-de-la-detection-des-menaces-par-lia-en-cybersecurite/

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Intelligence artificielle : une génération de valeur sous conditions

ibm.com - Par Eric Masson

Publié le 16 décembre 2024

La valeur potentielle à capturer est telle que les projets d’IA sont légion; l’avènement de l’IA générative les démultiplie. Mais ces projets sont cependant trop souvent des échecs. D’autant qu’un succès technique ne garantie pas la libération de la valeur identifiée en amont.

La ruée vers l’offre d’intelligence artificielle trouve sans doute son élan dans le consensus produit par la communauté des analystes et autres experts en transformation technologique. L’IA libèrera des billions de dollars de valeur, à travers des transformations bien réalisées s’appliquant à la totalité des fonctions des entreprises et administrations. L’accélération du rythme est due à des preuves et à des peurs. Preuves de maturité des technologies sous-jacentes, de bénéfices tangibles résultant d’expérimentations ou de passages à l’échelle réussis. Mais peurs de rater la vague, ou de la prendre trop tard et de se faire distancer par une compétition qui investit. Peur aussi de ne pas capturer cette valeur promise et de devoir le justifier. Comment cet emballement généralisé affecte-t-il d’ailleurs les états-majors ?

Priorités de direction générale

Selon une étude d’IBM, la priorité de 2024 des dirigeants est « innovation produit et service », c’était « productivité ou profitabilité » en 2023. Il semble que le mirage d’un gain rapide de productivité annoncé avec l’arrivée tonitruante de l’IA générative se soit vite évanoui. Priorité donc à la génération de valeur, l’innovation étant un vecteur de développement de revenus et de restauration de marges. Priorité aussi à l’intégration de nouvelles technologies, elles sont évidemment sur le « chemin critique » d’une part importante de création de valeur additionnelle. Poussées par leur direction générale, les entreprises se lancent, achètent ou vendent de la technologie servant l’IA, de la technologie augmentée par l’IA permettant de délivrer une multitude de cas d’usage tous aussi prometteurs les uns que les autres. Et elles ont raison, mais…

Succès technique vs valeur

Lire la suite : https://www.ibm.com/blogs/ibm-france/2024/12/16/intelligence-artificielle-une-generation-de-valeur-sous-conditions/

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Comment l’intelligence artificielle révolutionne la prévision météo traditionnelle

express.fr - Par Maxime Recoquillé

Publié le 15 décembre 2024

Tech. L’amélioration des prévisions à un horizon de 15 jours n’est plus une chimère. L’IA est également douée pour anticiper la trajectoire précise des ouragans. Et ce n’est que le début.

C’est ce qu’on appelle voler la vedette. A la surprise générale, le Nobel de physique a récompensé cette année Geoffrey Hinton et John Hopfield. Deux grands noms de l’intelligence artificielle (IA) et plus particulièrement des réseaux de neurones, massivement utilisés dans la science moderne. Un choix quelque peu controversé parmi les chercheurs du cru, mais qui montre une tendance de fond : l’IA s’immisce partout, y compris dans des domaines où la physique brille depuis des siècles, à l’image de la prévision météorologique.

Les dernières percées dans le domaine sont à mettre au compte de grands groupes à l’avant-garde de cette technologie comme Google DeepMind, Nvidia, IBM ou bien Huawei. Le premier cité vient de publier début décembre son nouveau modèle d’intelligence artificielle spécialisé, "GenCast", entraîné à l’aide des quatre dernières décennies (jusqu’en 2018) de données météo. Présenté dans la revue Nature, "GenCast" réalise des prévisions statistiques sur une multitude de variables jusqu’à 15 jours, sur une résolution spatiale de 31 kilomètres, en se montrant dans 97 % des cas plus précis que les meilleurs modèles traditionnels.

Lire la suite : https://www.lexpress.fr/economie/high-tech/comment-lintelligence-artificielle-revolutionne-la-prevision-meteo-traditionnelle-ZDIU6WW3EJGOZGI4KVW3GSGGT4/ 

Cybersécurité

L’ANSSI partage son guichet de diodes Eurydice en open-source

cyber.gouv.fr - Communiqué

Publié le 20 Décembre 2024

L’ANSSI publie le code source d’Eurydice, une solution facilitant le transfert sécurisé de fichiers entre deux réseaux, via une diode physique.

Depuis 2021, les experts de l’ANSSI ont développé Eurydice, une solution intuitive permettant de transférer de l'information entre deux réseaux distincts et de niveaux de sécurité différents, via une diode physique, en garantissant l'intégrité des données.

Pour les utilisateurs, Eurydice propose une interface web intuitive et ergonomique (fonctionnalités d’upload drag-n-drop, visualisation rapide des fichiers, etc.) ainsi qu’une API pour scripter les actions, avec la possibilité d’ajouter des métadonnées supplémentaires aux fichiers transférés. Ce guichet de diodes élaboré par l’ANSSI facilite également la prise en mains des administrateurs en mettant à disposition des fonctionnalités multiples (gestion des comptes utilisateurs, authentification par Kerberos, endpoint de métrics, etc.).

Le partage du code source d’Eurydice sur la plateforme Github s’inscrit dans la continuité de l’engagement de l’ANSSI pour l’Open source. L’investissement de l’Agence – en tant que contributeur logiciel libre au sein de l'État - répond à un réel enjeu de sécurité et de souveraineté en permettant d’élaborer des solutions adaptées à de nouveaux cas d’usage, de sécuriser les composants de base les plus utilisés, mais également de développer, entretenir et partager sa compétence et sa maîtrise des technologies clés du numérique.

Le projet Eurydice, grâce à l’open source, est ainsi mis à disposition par l’ANSSI pour que le plus grand nombre puisse profiter de cette solution sécurisée et contribuer à son développement.

Lire la suite : https://cyber.gouv.fr/actualites/lanssi-partage-son-guichet-de-diodes-eurydice-en-open-source

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Le 17Cyber, site d'urgence sur les cyberattaques, ouvre enfin ses portes

lemondeinformatique.fr - Jacques Cheminat

Publié le 17 Décembre 2024

Dans les tuyaux depuis quelques années, le service 17Cyber vient d'ouvrir. Réalisé par la Police nationale, la Gendarmerie nationale et Cybermalveillance.gouv.fr, il sert de premier contact pour les victimes, particuliers, entreprises et collectivités, de cyberattaque.

Si la cybersécurité est souvent une question de rapidité, le lancement du 17Cyber est marqué sous le sceau de la patience. Un peu plus de deux ans et demi auront été nécessaires pour élaborer ce service d’urgence dédié aux cyberattaques. L’idée avait été émise par Emmanuel Macron en janvier 2022 de créer un numéro similaire au 17 ou 112 pour les victimes de cyberattaque. A l’époque, il était prévu de mettre en place un numéro de téléphone pour éviter à une personne de devoir utiliser un ordinateur potentiellement compromis, rappelle nos confrères du Figaro.

Le numéro de téléphone s’est transformé en un site Internet dédié. Il est administré par la Police nationale, la Gendarmerie nationale et Cybermalveillance.gouv.fr qui avait rappelé fin 2022 son implication dans la mise en service de ce dispositif. Le service s’adresse aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités. Dans un premier temps, le site propose de poser un diagnostic sur les problèmes rencontrés.

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-17cyber-site-d-urgence-sur-les-cyberattaques-ouvre-enfin-ses-portes-95563.html?utm_source=ActiveCampaign&utm_medium=email&utm_campaign=NL+LMI+Quoti+18122024&ep_ee=3fcc643f8aec2046b1312981b11de1224ea8db2b&vgo_ee=fOXNnzWeAKiLjhY1gC%2BPUkVHF2wQVYSHyhFN4tmHFMAXuAxGUaes%3AJaiAQBqEaOkWWo8d%2Bg%2FDFpBunESrHIoF

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Des mesures inédites face à l’alarmante flambée des cyberattaques

lepoint.fr - par Guerric Poncet

Publié le 16 décembre 2024

Aux États-Unis, un scénario cauchemardesque marque la fin de l’année 2024, avec le plus grave piratage d’un réseau de télécommunications dans l’histoire du pays.

Dans leurs guides destinés à préparer la population à une situation de crise ou de guerre, les gouvernements suédois et norvégien recommandent à leurs citoyens de disposer d'argent liquide, en raison des risques de cyberattaques contre les systèmes de paiement en ligne. Dans les pays nordiques, comme dans les pays Baltes, les paiements sont largement, voire totalement, dématérialisés, ce qui constitue une vulnérabilité face aux cyberattaques de grande ampleur.

D'où les mesures prises par les autorités norvégiennes, qui ont forcé en octobre tous les magasins physiques à accepter les espèces, alors que la Suède fait de même uniquement pour les vendeurs de produits essentiels (magasins d'alimentation, pharmacies, stations essence, etc.). Ce renvoi inédit vers l'argent liquide illustre la volonté de générer de la résilience, face à la flambée des cyberattaques observée en 2024.

Fin d'année cauchemardesque aux États-Unis

Lire la suite : https://www.lepoint.fr/high-tech-internet/des-mesures-inedites-face-a-l-alarmante-flambee-des-cyberattaques-16-12-2024-2578033_47.php

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SensCyber, une e-sensibilisation à la cybersécurité

cybermalveillance.gouv.fr - Communiqué

Publié le 16 décembre 2024

Fort de son expérience dans le domaine de l’assistance et de la sensibilisation au profit des victimes de cybermalveillance, Cybermalveillance.gouv.fr a lancé SensCyber, une e-sensibilisation à la cybersécurité gratuite et accessible à tous (particuliers, collaborateurs des SensCyber, qu’est-ce c’est ?

À l’heure où chaque utilisateur est plus que jamais exposé aux menaces, SensCyber intervient comme un cours ludique, conçu pour adopter les bonnes pratiques cyber et les partager avec son entourage afin de prévenir les risques de cybermalveillance.

Comment ça marche ?

Entièrement gratuit, le programme d’e-sensibilisation SensCyber est accessible à tous, sur le site de Cybermalveillance.gouv.fr.

Pour y accéder, chaque utilisateur doit simplement se créer un compte sur la plateforme et peut s’essayer autant de fois qu’il le souhaite.

Composé de définitions illustrées, de quiz ou encore de séquences interactives permettant d’ancrer les notions évoquées, le programme est construit autour de 3 modules :

1. Comprendre les cyberattaques les plus courantes, leur fonctionnement et les risques encourus par les individus dans la sphère privée comme professionnelle ;

2. Agir pour s’approprier les bonnes pratiques et les bons réflexes dans les usages du quotidien (téléphone portable, réseaux sociaux, usages pro-perso…) ;

Lire la suite : https://www.cybermalveillance.gouv.fr/tous-nos-contenus/senscyber-e-sensibilisation-cybersecurite

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Coopération internationale : les gendarmes français et canadiens unis contre la cybercriminalité

gendarmerie.interieur.gouv.fr - Par Antoine Faure

  • Publié le 17 décembre 2024
  • À l’occasion du colloque de la Direction de la coopération internationale de sécurité (DCIS), qui se déroule du 16 au 20 décembre 2024, focus sur les enjeux opérationnels de la coopération internationale stratégique dans le domaine cyber, avec l’exemple de la collaboration entre la Gendarmerie nationale et la Gendarmerie royale du Canada.

En matière de lutte contre la criminalité organisée, la coopération internationale est un facteur-clé de réussite. Ceci est particulièrement vrai dans le domaine cyber qui, par essence, ignore les frontières physiques. Le Canada est l’un des piliers de cette coopération. D’abord parce que l’écosystème cyber au Canada est particulièrement dynamique, avec des universités dédiées, des centres de recherche, de nombreuses entreprises et clusters et des forums internationaux, dont le Forum InCyber de Montréal, émanation du Forum international de la cybersécurité (FIC) de Lille. Le cyber et l’Intelligence artificielle (I.A.) comptent d’ailleurs parmi les priorités du gouvernement fédéral, et donc de sa politique de coopération avec les autres pays, dont la France, identifiée comme un acteur majeur, notamment en raison des résultats obtenus par la Gendarmerie nationale.

Mais cette médaille a un revers. Le Canada est un État « cyber-vulnérable », et ses entreprises et structures sont la cible de nombreuses attaques. Environ 15 % des sociétés ont été victimes de rançongiciels, et cela a un coût pour l’économie du pays : le montant des dépenses engagées pour réparer les dégâts après les incidents est passé de 450 millions d’euros en 2021 à un milliard en 2023… En outre, de nombreux hackers sont originaires du Canada ou y ont élu domicile, et des start-ups ayant pignon sur rue ont développé certaines des messageries cryptées les plus utilisées par les criminels, à l’image de Sky ECC, dont le fondateur a été mis en examen à Paris pour association de malfaiteurs, fourniture de solution de cryptologie sans déclaration conforme et blanchiment.

Lire la suite : https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/terrain/immersion/2024/cooperation-internationale-les-gendarmes-francais-et-canadiens-unis-contre-la-cybercriminalite

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L’intelligence artificielle, bouclier indispensable face à l’explosion des cybermenaces

forbes.fr - Une contribution de Ahmed Achchak, CEO et co-fondateur de Qevlar AI

Publié le 17 décembre 2024

Alors que les cyberattaques se multiplient et gagnent en sophistication, les entreprises, les gouvernements et les particuliers se retrouvent face à une réalité troublante : la cybersécurité traditionnelle ne suffit plus. Dans ce contexte, l’intelligence artificielle (IA) apparaît comme un levier incontournable pour anticiper, détecter et contrer les menaces à une échelle inédite.

L’IA, une arme contre des attaques en constante évolution

Les hackers adoptent aujourd’hui des techniques de plus en plus sophistiquées, notamment en exploitant des modèles de langage avancés (LLMs). Ces IA leur permettent de personnaliser en masse les campagnes de phishing, rendant les messages plus crédibles et difficiles à détecter. Face à cette escalade, les approches manuelles ou purement réactives atteignent leurs limites. L’IA, en revanche, excelle là où l’humain seul est dépassé : elle analyse des milliards de données en temps réel, identifie des anomalies invisibles à l’œil nu et propose des actions correctives instantanées.

Par exemple, les systèmes d’intelligence artificielle peuvent :

  • Analyser des millions de logs en temps réel pour détecter des comportements anormaux, qu’il s’agisse de schémas d’attaques connus ou de menaces émergentes encore inconnues.
  • Identifier et corréler des indices faibles souvent imperceptibles pour un humain, permettant ainsi de repérer des cyberattaques potentielles avant qu’elles ne se manifestent pleinement.
  • Automatiserl’enquête des alertes en récupérant, structurant et reliant des données issues de multiples sources, réduisant le temps d’intervention de plusieurs heures à quelques secondes.
  • Aider les équipes humaines à prioriser les menaces en évaluant automatiquement leur gravité et leur urgence, permettant ainsi de concentrer les efforts sur les incidents les plus critiques.

Un allié pour les équipes de SOC

Lire la suite : https://www.forbes.fr/technologie/lintelligence-artificielle-bouclier-indispensable-face-a-lexplosion-des-cybermenaces/ 

SPATIAL

Qu’est-ce qu’Iris², ce projet européen de constellation de satellites ?

20 Minutes avec AFP

Publié le 16 décembre 2024

Espace : Qu’est-ce qu’Iris², le projet européen de constellation de satellites qui doit concurrencer le Starlink d’Elon Musk ?

CONNECTIVITÉ • Ce programme doit permettre à l’Europe de se positionner dans le marché ultra-concurrentiel de la connectivité spatiale à haut débit, notamment utile pour desservir les régions isolées dépourvues de fibre optique

Le projet européen de constellation de satellites de communications sécurisées, Iris² (Infrastructure de résilience, d’interconnectivité et de sécurité par satellites), est officiellement lancé. L’Union européenne a signé lundi une concession de douze ans avec le consortium SpaceRISE, mené par le Français Eutelsat, l’Espagnol Hispasat et le Luxembourgeois SES.

Après les programmes Galileo (positionnement par satellite) et Copernicus (surveillance du climat), Iris² est le nouveau projet phare de l’UE dans le spatial. Iris² prévoit un réseau de 290 satellites multi-orbitaux, offrant des services de connexion d’ici 2030. Cette constellation européenne de satellites permettrait des communications sécurisées dans des domaines clés comme la défense, le réseau diplomatique européen, la gestion des crises et la surveillance, mais aussi un accès commercial à Internet, alors que la guerre de l’internet spatial fait rage.

Se positionner face à Elon Musk, qui a pris une longueur d’avance

Lire la suite : https://www.20minutes.fr/high-tech/sciences/4129434-20241216-espace-iris2-projet-europeen-constellation-satellites-doit-concurrencer-starlink-elon-musk 

Gestion publique

Les délégations de services publics ont besoin de plus de transparence et d'équité, selon la Cour des comptes

mairie-info.com - par Lucile Bonnin

Publié le 20 décembre 2024

La Cour des comptes vient de publier un rapport sur les délégations de gestion de services publics locaux. Les magistrats appellent à « un meilleur équilibre des droits et obligations des entreprises délégataires et des collectivités. »

Distribution de l’eau, assainissement, traitement des déchets, entretien d’équipements de loisirs, de salles de spectacles, parkings, restauration scolaire, gestion des crèches… Les collectivités – principalement les communes – et leurs groupements « disposent d’une grande faculté de choix de leur mode de gestion » , rappellent en préambule de leur rapport les magistrats de la rue Cambon.

Transparence dans les modes de gestion, maîtrise du prix et qualité du service rendu : la délégation de gestion d’une collectivité à une entreprise privée est un sujet qui préoccupe régulièrement les élus locaux, soucieux de choisir le mode de gestion le mieux adapté aux services publics de la commune par exemple.

La Cour des comptes, pour identifier les bonnes et mauvaises pratiques en la matière, a examiné les constats de « 117 rapports récents de chambres régionales des comptes traitant de délégations de gestion de services publics et mené une enquête nationale auprès des administrations de l’État et des associations de collectivités. » 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/gestion-publique/les-delegations-services-publics-ont-besoin-plus-transparence-dequite-selon-la-cour-comptes--article-29247 

Atos

L'Etat choisit Atos pour sécuriser ses futurs réseaux routiers intelligents

cio-online.com -Par Reynald Fléchaux, Rédacteur en chef CIO

Publié le 20 Décembre 2024

IDnomic, logé dans l'entité Eviden de l'ESN, est chargée de déployer une PKI assurant la gestion des identités sur les réseaux routiers intelligents, dont de premiers prototypes ont été déployés dans 4 régions françaises.

Le ministère des Partenariats avec les territoires et de la Décentralisation (MPTD), plus particulièrement sa Direction des mobilités routières, choisit la solution d'IDnomic, un spécialiste de l'identité numérique intégré au groupe Atos depuis 2019, pour assurer l'interopérabilité des C-ITS (Cooperative Intelligent Transport Systems), des réseaux de communication déployés le long des infrastructures routières. Ce contrat national vise à développer l'infrastructure PKI d'un système de transport intelligent assurant les communications inter-véhicules, celles entre ces derniers et les infrastructures routières ou les autres usagers de la route.

Quatre territoires pilotes

Le contrat cadre de quatre ans, avec deux années d'extension en option, se focalise sur le développement, l'hébergement, l'exploitation et la maintenance d'une infrastructure de gestion de clés assurant l'interopérabilité des projets C-ITS en France, via le déploiement national de la solution IDnomic C-ITS PKI, prévu pour 2025. Parmi ces projets de réseaux intelligents, citons InDiD, coordonné par la Direction des mobilités routières et regroupant 24 partenaires publics et privés (dont APRR, Sanef, Vinci Autoroutes, Valeo ou encore Transdev), qui s'étalait de 2019 à la mi-2024 et a abouti au déploiement de pilotes sur quatre bassins géographiques français (versant méditerranéen, sud-ouest, centre et nord de la France). Et son prolongement, Scale, qui doit, lui, s'étirer jusqu'en 2028 et lever les derniers verrous technologiques, industriels et économiques. Ces initiatives sont co-financées par l'Union européenne, via le programme Connecting Europe Facility (CEF). L'accord cadre passé avec la filiale d'Atos, logée dans l'entité Eviden du groupe, est évalué à près de 3 M€ (avec un plafond maximal de 6 M€).

Lire la suite : https://www.cio-online.com/actualites/lire-l-etat-choisit-atos-pour-securiser-ses-futurs-reseaux-routiers-intelligents-16055.html 

Thales

Constellation européenne de satellites "Iris2" : un peu de Charleroi dans le futur de la communication des autorités et entreprises

dhnet.be - Publié le 16 décembre 2024

Thales Alenia Space, basée à Charleroi, va participer au consortium qui bâtira les 280 satellites dont le lancement devrait commencer en 2029.

La constellation européenne de satellites Iris2 va pouvoir voir le jour : les contrats ont été signés lundi à Bruxelles, signale Belga.

L'idée derrière ce projet est d'assurer aux autorités et entreprises européennes une communication rapide et sûre. Iris2 (Infrastructure for Resilience, Interconnectivity and Security by Satellite) sera formée de 280 satellites, 264 en orbite terrestre basse et 18 en orbite terrestre moyenne. Le lancement du tout premier est programmé pour 2029. Grâce à ses satellites interconnectés sur différentes orbites, la constellation sera en mesure de communiquer rapidement et en toute sécurité et de rester connectée en permanence, sans avoir besoin de milliers d'engins.

Pour opérationnaliser le tout, la Commission européenne va mandater l'ESA, l'agence spatiale européenne, qui va elle-même faire appel au consortium industriel SpaceRISE. Et dans ce consortium, on retrouve Thales Alenia Space, implantée notamment en Belgique, à Charleroi, qui participera à l'opération de grande ampleur pour l'espace européen. Cette "commande" sera-t-elle suffisante pour empêcher les licenciements prévus dans l'entreprise ?

Lire la suite : https://www.dhnet.be/regions/charleroi/2024/12/16/constellation-europeenne-de-satellites-iris2-un-peu-de-charleroi-dans-le-futur-de-la-communication-des-autorites-et-entreprises-U437JAQ7MJB4TPVIU7YTZEZD2Q/