Revue de Presse ADCET N°309 du 14 avril 2025

Mobilité

Tisséo lance officiellement son ticket rechargeable, quel est le bilan ?

opinion.com - Par Pauline BOUCHER

Publié le 07 avril 2025

Tisséo lance son ticket rechargeable, quel est le bilan ? © Inès Desnot/L'Opinion Indépendante

Le 26 mars dernier, Tisséo a officiellement lancé son ticket rechargeable. Un nouveau titre de transport qui plaît et qui fonctionne ?

Pour se diriger vers du non-gaspillage et plus de facilité, le 26 mars 2025, le réseau toulousain a lancé ses tickets rechargeables, lesquels n'ont effectivement plus besoin d'être insérés, il suffit de les passer simplement sur les valideurs nouvelles générations.

Ce jour-là, 16.700 tickets ont été distribués (achat ou échange de tickets essentiellement de 1 et 10 déplacements) et depuis, près de 14.500 tickets sont distribués quotidiennement, dont 84 % d'entre eux proviennent des distributeurs automatiques de la Ville rose ; des opérations réalisées majoritairement dans les stations Jean-Jaurès, Marengo, Arènes, Balma-Gramont, Basso Cambo, et Capitole.

Pour rappel, il s'agit d’un support en papier (à conserver !) contenant une puce, affiché à 0,20 € (avant les recharges), réutilisable plus d'une trentaine de fois qui permettra de recharger des titres de bus, tram ou encore métro, pour une personne seule ou une famille, car celui-ci il se prête et se partage sans modération.

Le ticket rechargeable séduit

Lire la suite : https://lopinion.com/articles/actualite/28077_tisseo-ticket-rechargeable-bilan

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Terr'Moov, le projet de mobilité qui décloisonne les territoires, s’implante en Seine-et-Marne

auto-infos.fr - par Clotilde Gaillard

Publié le 07 avril 2025

L’initiative portée par l’association Wimoov, Terr'Moov est désormais officiellement lancé dans le Pays de Meaux. Un service d’utilité publique proposant la mise à disposition de vélos électriques ou de Citroën Ami sans permis, à moindre coût, dont l’expérimentation doit se poursuivre jusqu’à la fin de l’année 2025.

La précarité de mobilité est une réalité qui touche environ 15 millions de Français

« Une personne sur quatre refuse même un emploi faute de pouvoir s’y rendre », souligne la directrice régionale de Wimoov, Caroline Machillot. L’association qui s’engage à porter à la connaissance du plus grand nombre le sujet d’une mobilité durable et inclusive déploie donc son projet Terr’Moov. Déployé pendant 3 ans, ce dernier s’établit déjà au sein de trois agglomérations en France depuis 2023 : Poher communauté en Grand-Ouest, la communauté des 7 vallées en Hauts-de-France et, depuis mars 2025, le Pays de Meaux en Île-de-France.

Deux euros pour deux heures de vélo

Dans ce dernier territoire, c’est à Boutigny, près de la salle polyvalente, que des vélos électriques et des quadricycles Citroën Ami se trouvent proposés à la location. En complément, des box à vélos sont aussi disposés dans le hameau de Prévilliers, à Saint-Fiacre, et Villemareuil pour mailler une vaste zone locale et répondre aux besoins de mobilités des habitants (dès 14 ans pour les vélos et 16 ans pour les voitures sans permis de la marque aux Chevrons).

Lire la suite : https://www.auto-infos.fr/article/terr-moov-le-projet-de-mobilite-qui-decloisonne-les-territoires-s-implante-en-seine-et-marne.286790

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Grand Besançon Métropole vote la gratuité des transports en commun le samedi

pleinair.net

Publié le 11 Avril. 2025

Hier soir, les élus de Grand Besançon Métropole ont voté plusieurs mesures sociales liées à l’usage des transports urbains sur le territoire bisontin. Il a ainsi été décidé de la gratuité des transports en commun le samedi. La gratuité pour les moins de 15 ans et un pass mensuel à 2 euros pour les bénéficiaires des minimas sociaux ont également été actés. L’élu Anthony Poulin y voit « plus d’équité, de justice sociale et un soutien concret aux familles et aux commerces du centre-ville ». Ces mesures entreront en vigueur le 1er juillet prochain.

Lire sur : https://www.pleinair.net/actualites/itemlist/category/20-transports

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Mobilité : les Français continuent de privilégier leur voiture personnelle pour leurs trajets quotidiens

ipsos.com -

Publié le 11 avril 2025

La mobilité en Europe est en pleine mutation. Selon le Baromètre Mobilité 2025 mené par Ipsos pour Europ Assistance à travers 9 pays d'Europe, les Européens repensent leurs habitudes de déplacement face à des contraintes économiques et une incertitude croissante des politiques environnementales. Qu'en est-il des Français ? Quelles sont les tendances de la mobilité en France en 2025 ? Les solutions de mobilité alternative peinent à s'imposer dans le pays, freinées par les coûts.

Le baromètre mobilité révèle des similitudes et des différences marquées entre les comportements de mobilité en Europe et en France. Alors que les Européens et les Français partagent une forte appétence pour l’usage de la voiture et une affection pour la marche, les Français se distinguent par une moindre utilisation des transports en commun et des nouvelles mobilités. Les motivations financières dominent les choix en France, alors que les préoccupations environnementales y sont moins prononcées qu'ailleurs en Europe. Plongeons dans les spécificités françaises pour mieux comprendre les dynamiques et les enjeux du marché.

La voiture, favorite des déplacements quotidiens des Français

Lire la suite : https://www.ipsos.com/fr-fr/mobilite-les-francais-continuent-de-privilegier-leur-voiture-personnelle-pour-leurs-trajets

Services Publics

Deux tiers des Français estiment payer trop d’impôts par rapport à la qualité des services publics

actu.orange.fr - par Emma Allamand, 6Medias

Publié le 11 avril 2025

Alors que la campagne 2025 de déclaration des revenus vient de s’ouvrir, un sondage montre que 65 % des Français considèrent qu’ils “n’en ont pas pour leur argent”.

Le consentement à l’impôt s’effrite. Selon un sondage Odoxa pour BFM Business et Capital dévoilé vendredi 11 avril, les Français sont de plus en plus nombreux à juger qu’ils “n’en ont pas pour leur argent”. 65 % des contribuables estiment ainsi que le montant d’impôts qu’ils paient n’est pas justifié “au regard de la qualité des services publics et de notre système de protection sociale”. Pourtant, une majorité de Français comprend pourquoi elle paie des impôts (65 %) et, dans une moindre mesure, “à quoi ils servent” (56 %).

Autre enseignement de ce sondage, 92 % des Français s’attendent à une hausse d’impôts dans les années à venir. "Les gens ont entendu qu'il était question de dépenser plus dans la défense mais qu'en même temps, il faudra faire des économies. Comment traduisent-ils cela ? En se disant que cela aura des conséquences sur les impôts", explique Gaël Sliman, président d’Odoxa auprès de BFM. Or, 84 % des sondés ont déjà le sentiment que les impôts ont augmenté en France depuis deux ou trois ans.

Quelle hausse d’impôts est plébiscitée ?

Lire la suite : https://actu.orange.fr/france/deux-tiers-des-francais-estiment-payer-trop-d-impots-par-rapport-a-la-qualite-des-services-publics-magic-CNT000002iiafO.html

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Services Publics + : 9 engagements pour un service public proche, simple et efficace

orne.gouv.fr - par les services de l’Etat dans l’Orne

Mis à jour le 08 avril 2025

Depuis plusieurs années, les services de l’État travaillent à améliorer l’accueil de leurs usagers, qu’il s’agisse d’un accueil physique ou en ligne, par téléphone ou par courrier, grâce aux engagements Marianne.
Créés en 2005, ces engagements ont déjà été déployés par plus de 4500 organismes publics volontaires. De profonds changements dans l’organisation des services concernés sont déjà visibles !

C’est pour faire progresser encore davantage la qualité du service rendu et développer la confiance entre l’administration et les usagers que le Gouvernement a décidé de généraliser ces engagements à l’ensemble des services publics en relation avec les usagers à compter de 2020, dans le cadre d'un programme intégré appelé Services Public +.

Testés auprès d’usagers, ces engagements mettent l’accent sur une relation plus personnalisée entre les services et les usagers, une plus grande bienveillance dans l’accompagnement proposé. Ils promeuvent également une orientation facilitée, la proactivité des services publics, leur joignabilité et le respect des délais annoncés. La prise en compte de l’avis de l’usager franchit aussi une nouvelle étape avec la possibilité de raconter son expérience avec le service public et de formuler des propositions d’amélioration.

Les nouveaux engagements Services Publics +

Un service public + proche
Dans le respect mutuel, vous êtes accueillis avec courtoisie et bienveillance et dans les conditions prévues par la loi, vous avez le droit à l’erreur
Nous sommes joignables par téléphone ou sur place et nous facilitons
vos démarches en ligne
Vous bénéficiez d’un accompagnement adapté à votre situation personnelle

Lire la suite : https://www.orne.gouv.fr/Services-de-l-Etat/Prefecture-et-sous-prefectures/Relations-avec-les-usagers/Services-Publics/Services-Publics-9-engagements-pour-un-service-public-proche-simple-et-efficace

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Intelligence artificielle et services publics : la CNIL publie le bilan de son « bac à sable »

cnil.fr - Communiqué

Publié le 11 avril 2025

La CNIL publie les recommandations faites aux organismes accompagnés dans le cadre du « bac à sable » 2023-2024 dédié aux projets d’IA appliqués à des services publics. L’objectif est d’en faire bénéficier l’ensemble de l’écosystème en soutenant l’innovation.

Le « bac à sable » : un accompagnement personnalisé pour des projets innovants

Le « bac à sable » de la CNIL est un programme d’accompagnement personnalisé destiné aux acteurs qui souhaitent être conseillés pour déployer un projet innovant. Il permet de bénéficier de l’expertise de la CNIL sur des problématiques émergentes.

Pour sa 3e édition, le « bac à sable » a été consacré aux projets intégrant de l’intelligence artificielle et visant à améliorer les services publics.

Cette initiative s’inscrit dans la volonté de la CNIL de soutenir le développement d’une IA respectueuse des droits des personnes et de construire une régulation adaptée aux côtés des acteurs.

Le bilan des travaux avec les porteurs de projet  

Durant six mois, les équipes de la CNIL ont fourni un appui juridique et technique aux porteurs de projet sur des axes de travail fixés conjointement.

Pendant cet accompagnement, les équipes ont notamment travaillé sur les enjeux de la constitution d’une base de données à des fins d’apprentissage, la notion d’intervention humaine significative, la minimisation des données d’une IA générative ou encore sur une nouvelle forme de captation vidéo.

Ces travaux ont permis de faire émerger plusieurs enseignements qui peuvent être utiles à d’autres acteurs engagés dans le déploiement de projets d’intelligence artificielle appliqués aux services publics. La CNIL publie une synthèse de ces travaux afin que les innovateurs puissent en bénéficier pour leurs propres projets.

Télécharger le bilan

Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/bilan-bac-a-sable-IA-services-publics

Commande publique

Commande publique : le Sénat donne la parole aux maires

maire-info.com - par Franck Lenard

Publié le lundi 7 avril 2025

Le Sénat a lancé une consultation publique sur la question de la commande publique pour connaitre « le ressenti des maires » sur ce sujet, dans le sillage de la commission d'enquête qu'il a lancée en mars.  Objectif : « Identifier les dysfonctionnements et y proposer des remèdes ». 

Les sénateurs ont lancé, le 6 mars dernier, une commission d’enquête « sur les coûts et les modalités effectifs de la commande publique et la mesure de leur effet d'entraînement sur l'économie française ». Présidée par le socialiste Simon Uzenat, avec Dany Wattebled (Les Indépendants) pour rapporteur, cette commission se donne pour objectif de réaliser, d’ici la fin du mois de juin, un « état des lieux du cadre juridique actuel »  de la commande publique, « afin d’élaborer des propositions de simplification des procédures au bénéfice des acheteurs publics et des PME ». 

Les objectifs de la commission d’enquête

Il est rappelé, dans ce cadre, que la commande publique représente une dépense colossale – 170 milliards d’euros par an venant de l’État, des collectivités locales, des établissements hospitaliers et des opérateurs de réseau – pour procéder aux achats de fournitures et de services et à la réalisation de travaux. Alors que l’État signe environ 20 000 marchés de commande publique par an, les collectivités en passent, elles, près de dix fois plus (195 000). 

La commande publique fait néanmoins l’objet « de critiques récurrentes », tant du côté des acheteurs que des entreprises, souligne le Sénat. Objet de ces critiques : la lourdeur et la complexité des procédures, leur « formalisme »  excessif, autant d’éléments qui alimentent « un sentiment diffus d’inefficience de la dépense publique ».

Lire la suite : https://www.maire-info.com/commande-publique/commande-publique-senat-donne-la-parole-aux-maires-article-29580 

Paiement électronique

Et si les collectivités avaient tout à gagner à s'inspirer du e-commerce ?

lyra.com - par Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.,

Publié le 11 avril 2024

Et si les collectivités avaient tout à gagner à s'inspirer du e-commerce ?

Dans un contexte de digitalisation croissante et face à des défis similaires – simplification des parcours, expérience utilisateur, sécurité des paiements, attentes croissantes des usagers – acheteurs publics et e-commerçants ont plus en commun qu'on ne le pense. Ce regard croisé met en lumière des pratiques inspirantes pour faire évoluer les usages du paiement dans le secteur public. Une lecture utile pour penser différemment

Lire sur : https://www.lyra.com/fr/regard-croise-e-acheteurs-e-commercants/  

Risques naturels

Vidéo. Dans le Lot-et-Garonne, des pompiers venus de toute la France se forment aux feux de forêt sur un simulateur dernier cri

sud-ouest.fr - Par Bryan Nardelli - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Publié le 10/04/2025

L’École départementale d’incendie et de secours (Edis) du Lot-et-Garonne devient le premier centre de formation de la région à accueillir un simulateur de feux de forêt. Une nouvelle infrastructure de pointe assurant aux sapeurs-pompiers une formation immersive et réaliste

À peine plus de 500 habitants, tout juste 67 km² de superficie et pourtant, Houeillès (Lot-et-Garonne) est en train de devenir un site majeur dans la lutte contre les feux de forêt. Tout se passe désormais dans la toute nouvelle salle de l’École départementale d’incendie et de secours (Edis), centre de formation spécialisé dans les risques d’incendie, qui accueille désormais un simulateur de feux de forêt unique en Nouvelle-Aquitaine. La formation, appelée FDF3, accueille des chefs de groupe venus de toute la France pour participer à des stages visant à appréhender les enjeux liés au commandement d’une opération feux de forêt.

« Tu peux prendre sur ta droite », indique à la radio l’un des participants, assis derrière son ordinateur, à quelques mètres de son collègue qui vient de recevoir l’ordre. Répartis dans des boxes clos, ils ont les yeux rivés sur leur écran où une simulation d’incendie y est reproduite. L’objectif : savoir diriger son équipe pour éradiquer le sinistre. Quatre-vingts heures de formation sont donc dispensées depuis septembre 2024 d’abord sur le simulateur pendant cinq jours, puis sur le terrain avec des mises en pratique.

Lire la suite : https://www.sudouest.fr/lot-et-garonne/video-dans-le-lot-et-garonne-des-pompiers-venus-de-toute-la-france-se-forment-aux-feux-de-forets-sur-un-simulateur-dernier-cri-23972767.php 

Intelligence artificielle

Le Cash Investigation sur l’IA n’a pas compris ce qu’était l’IA

numerama.com - par Nicolas Lellouche

Algorithme ≠ IA

 Cet article existe grâce à Numerama+

France 2 a diffusé le 10 avril un nouvel épisode de Cash Investigation intitulé « L’Intelligence artificielle a-t-elle déjà pris le contrôle sur notre quotidien ? ». Un reportage censé parler de la révolution technologique qui transforme le monde depuis ChatGPT, mais qui peine à distinguer le numérique, les algorithmes et l’IA.

« Ce soir, vous allez découvrir notre grande enquête sur l’intelligence artificielle ». Le 10 avril 2025, Cash Investigation effectuait son retour sur France 2 avec une émission dédiée à l’IA, les deux lettres les plus tendances du moment. Un programme suivi par près d’1,5 million de téléspectateurs, qui visait à informer les Français sur cette grande révolution numérique.

« L’intelligence artificielle est en train de bouleverser le quotidien des Français », peut-on lire dans le synopsis du reportage, disponible en replay sur le site france.tv. Cash Investigation met notamment en avant des recrutements par IA, des services de lutte contre la fraude fiscale ou l’emploi de salariés à Madagascar dans des fermes à clics. Le reportage ouvre sur une image d’Elise Lucet qui discute avec ChatGPT, ce qui laisse penser que l’on parle bien de la folie de l’IA générative (quelques mois après le sommet de l’IA en France).

Numerama, qui suit attentivement la révolution de l’intelligence artificielle depuis l’apparition des premiers grands modèles génératifs fin 2023, a regardé le reportage. Et nous avons constaté que les journalistes de France 2, comme de nombreuses autres personnes, ont une définition très floue de l’intelligence artificielle.

« L’IA » partout : Cash Investigation voit de l’intelligence artificielle là où il n’y en a pas

Lire la suite : https://www.numerama.com/tech/1949471-le-cash-investigation-sur-lia-na-pas-compris-ce-quetait-lia.html

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Les besoins d'électricité de l'intelligence artificielle en 5 chiffres

connaissancedesenergies.org

Publié le 11 avril 2025

L'essor des centres de données s'accompagne d'une hausse massive de leurs besoins en électricité, dopés par l'intelligence artificielle (IA), qui soulève des défis pour la sécurité énergétique et le changement climatique.

Voici cinq chiffres d'un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) consacré aux répercussions de l'IA sur le système énergétique publié jeudi.

3% de la consommation électrique d'ici 2030

Les besoins en électricité des centres de données pourraient doubler d'ici 2030 à 945 TWh, selon l'AIE. "Entre 2024 et 2030", leur consommation "augmente d'environ 15% par an, soit plus de quatre fois plus vite que la croissance de la consommation totale (...) de tous les autres secteurs", selon l'AIE.

L'agence souligne que la consommation pour les centres de données est et restera une part modeste de la demande électrique mondiale: 3% en 2030 après être passée de 1% en 2005 à 1,5% en 2024. 

25% de l'électricité de la Virginie

Du fait de leur concentration, à proximité des villes, les centres de données mettent déjà les réseaux électriques à rude épreuve dans certaines parties du monde.

Lire la suite : https://www.connaissancedesenergies.org/afp/les-besoins-delectricite-de-lintelligence-artificielle-en-5-chiffres-250410

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AI Overwiews : l’arrivée en France se précise

Des questions demeurent, notamment sur l'application du DSA, du DMA et du RGPD.

Si la Search Generative Experience, était restait bloquée à quai en Europe, son successeur, AI Overviews, semble passer les obstacles. Les AI Overviews ont en effet été lancés il y a quelques jours en ligne en Allemagne, Belgique, Irlande, Italie, Autriche, Pologne, Portugal, Espagne, et en Suisse. La firme de Mountain View a précisé : "à la suite de tests approfondis et d'un retour d'information positif de la part des utilisateurs, les utilisateurs connectés âgés de plus de 18 ans dans ces pays verront désormais les aperçus d'IA apparaître lorsque nos systèmes détermineront qu'ils sont les plus utiles, avec des liens en évidence vers le web pour que les gens puissent facilement en savoir plus."

L'explication de ce revirement pourrait en partie résider dans le fait que le flou juridique lié auparavant à la SGE ait en partie disparu avec les AI Overviews. Même si certaines interrogations demeurent. Notamment concernant le DSA, censé combattre les contenus illicites, dangereux et préjudiciables sur Internet. Gaël Mahé, avocat en droit du numérique, révèle : "au-delà du manque de fiabilité des réponses apportées, le but de la SGE était de générer des réponses détaillées et interactives. Tandis que les AI Overviews ne se contentent à ce stade que de réponses simples et synthétiques." Au vu de son nombre moins élevé d'hallucinations et du peu de requêtes sur lesquelles elles s'affichent actuellement, les AI Overviews seraient peut-être plus susceptibles de respecter le DSA que la SGE.

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/seo/1540535-ai-overviews-l-arrivee-en-france-se-precise/

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Le Hub France IA publie la 5ème édition de sa cartographie des start-ups et fournisseurs innovants en IA

actuia.com - Stephane Nachez

Publié le 11avril 2025

Sommaire

Un écosystème de plus en plus diversifié

Transition écologique : un nouveau volet structurant

Un outil de portée européenne 

Depuis 2020, le HUB France IA apporte, via sa cartographie, de la visibilité aux start-ups françaises prometteuses dont l’IA est le cœur du produit ou du service proposé. Véritable outil de référence, cette initiative vise à structurer un écosystème en forte croissance, tout en facilitant les connexions entre offreurs de solutions, acheteurs publics ou privés, et investisseurs.

L’édition 2025, récemment publiée, recense près de 600 acteurs innovants. Un chiffre en forte hausse par rapport à la 4ème édition, qui avait permis de référencer 328 start-ups, ce qui témoigne à la fois d’un dynamisme entrepreneurial soutenu et d’une accélération de l’adoption de l’IA dans les secteurs économiques. 

Pour Caroline Chopinaud, directrice générale du Hub France IA : 

"Le paysage français de l’IA continue de gagner en puissance, avec près de 600 startups et fournisseurs innovants référencés en 2025, soit une augmentation remarquable de 260 nouveaux acteurs par rapport à l’année précédente. Cette croissance s’explique notamment par l’essor de l’IA générative, qui a conduit à la création de 44 nouvelles startups en 2024".

Un écosystème de plus en plus diversifié

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/le-hub-france-ia-publie-la-5eme-edition-de-sa-cartographie-des-start-ups-et-fournisseurs-innovants-en-ia/?mc_cid=e621dd0fe8&mc_eid=1b5f52f4fd

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France 2030 : 8,9% des fonds déjà fléchés vers l’intelligence artificielle

usine-digitale.fr - par Alice Vitard

Publié le 10 avril 2025

Sur les 54 milliards d'euros prévus par le plan d'investissement France 2030, 38 ont déjà été engagés, notamment dans des projets d'IA ou de technologies souveraines. De nouveaux lauréats ont été annoncés. 

C'est l'heure du bilan. Trois ans après son lancement en octobre 2021, où en est le plan d'investissement France 2030 ? C'est la question à laquelle ont répondu ce 10 avril 2025 François Bayrou et Bruno Bonnell, Secrétaire général pour l’investissement, à l'occasion du Comité interministériel de l'innovation.

"Malgré les bouleversements géopolitiques, les défis budgétaires, les secousses de la vie politique, le cap tracé par le plan France 2030 a été tenu", a déclaré François Bayrou.

38 milliards d'euros attribués

Sur l'enveloppe globale de 54 milliards d'euros prévue pour cinq ans, 38 milliards d'euros ont été investis dans des projets. Il reste donc près de 16 milliards à dépenser jusqu'en 2026. Dans le détail, les projets d'intelligence artificielle ou intégrant une composante forte en IA ont récolté 3,4 milliards d'euros, soit 8,9% de la somme investie jusqu'ici. Le reste a été attribué à des projets dans l'automobile électrique, le spatial, le biomédical, la formation ainsi que la décarbonation de l'industrie.

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/france-2030-8-9-des-fonds-deja-fleches-vers-l-intelligence-artificielle.N2230444?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=info_ud-quotidienne&email=98870165&idbdd=56561

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IA : un avenir a 4 800 milliards de dollars - la CNUCED alerte contre de nouvelles fractures et appelle à agir

unctad.org -

Publié le 07 avril 2025

Des investissements stratégiques, une gouvernance inclusive et une coopération internationale sont essentiels pour garantir que l'IA profite à tous, plutôt que de renforcer les divisions existantes.

  • Le marché de l'IA devrait atteindre 4 800 milliards de dollars, soit à peu près l'équivalent de l'économie allemande, mais ses bénéfices restent très concentrés.
  • Jusqu'à 40 % des emplois dans le monde sont concernés, ce qui nécessite des politiques de l'emploi proactives.
  • Moins d'un tiersdes pays en développement ont des stratégies en matière d'IA.
  • 118 pays ne sont pas représentésdans la gouvernance de l'IA, ce qui limite l'inclusivité mondiale
  • Les économies en développement doivent investirdans les infrastructures, les données et les compétences en matière d'IA pour exploiter pleinement son potentiel.

L'intelligence artificielle (IA) transforme les économies, créant des opportunités mais présentant également des risques d'inégalités accrues. Le Rapport sur la technologie et l'innovation 2025 d’ONU commerce et développement (CNUCED) avertit que si l'IA peut être un puissant outil de progrès, elle n'est pas intrinsèquement inclusive. Les pays doivent agir maintenant - en investissant dans les infrastructures numériques, en renforçant les capacités et en consolidant la gouvernance de l'IA - pour exploiter le potentiel de l'IA en faveur du développement durable.

Les avantages économiques de l'IA sont considérables, mais doivent être partagés

Lire la suite : https://unctad.org/fr/news/ia-un-avenir-4-800-milliards-de-dollars-la-cnuced-alerte-contre-de-nouvelles-fractures-et

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"Cash Investigation". L’intelligence artificielle a-t-elle pris le contrôle sur notre quotidien ?

francetvinfo.fr - par

Publié le 08 avril 2025

L'intelligence artificielle s'immisce dans notre quotidien et se substitue de plus en plus aux humains. Quelles conséquences pour le monde du travail et pour les citoyens ? Une enquête de "Cash Investigation" à voir le 10 avril à 21h10 sur France 2.

En France, l’intelligence artificielle est en train de bouleverser notre quotidien. Des salariés français ont déjà été licenciés parce que l’IA les avait remplacés. Dans les services des ressources humaines, elle se substitue aux recruteurs et promet de prendre de meilleures décisions que les humains.

Mon DRH est une intelligence artificielle

François Cardona a enquêté sur ces start-up qui vendent aux grandes entreprises ces nouvelles solutions technologiques, censées recruter, évaluer et même surveiller les salariés.

Bien souvent, les employés ignorent que cette intelligence artificielle ne va pas seulement analyser leurs compétences, mais aussi leurs émotions. Une pratique pourtant interdite par le règlement européen, l’IA Act.

L’État français dans la course à l'IA

L’État et ses services publics se sont également lancés dans la course à l’IA. De plus en plus d’administrations y ont recours, à commencer par le fisc, qui se sert de l’intelligence artificielle pour traquer les fraudeurs. Dorénavant l’IA est à l’origine de 45% des contrôles chez les particuliers et de 50% dans les entreprises. Sauf que cette technologie oriente les contrôleurs du fisc vers les fraudes les plus basiques, plutôt que vers des fraudes de grande ampleur, plus complexes. Elise Lucet est allée interviewer les services fiscaux à ce propos.

Lire la suite : https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/cash-investigation-l-intelligence-artificielle-a-t-elle-pris-le-controle-sur-notre-quotidien_7152195.html

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IA : L'UE prête à assouplir sa règlementation  face à la concurrence

cbnews.fr  - Par l’AFP

Publié le 09 avril 2025

La Commission Européenne souhaite notamment la création de « Giga-Usines » d’IA en Europe

IL'Union européenne a ouvert la porte mercredi à un assouplissement de sa règlementation sur l'intelligence artificielle, pour ne pas se laisser distancer par la concurrence des Etats-Unis et de la Chine. La Commission européenne a présenté un plan d'action pour l'intelligence artificielle axé notamment sur la création de "giga-usines d'IA" en Europe et de centres de données. L'exécutif européen entend au moins "tripler la capacité des centres de données de l'UE au cours des cinq à sept prochaines années". En parallèle, la Commission est prête à se pencher sur une "éventuelle simplification" de la législation européenne sur l'intelligence artificielle. Il ne serait "préjudiciable pour personne de réduire certaines obligations de déclaration" des entreprises d'IA, a affirmé la commissaire européenne Henna Virkkunen (Souveraineté technologique), qui veut éviter une "charge administrative supplémentaire".

L'UE a adopté en mars 2024 son règlement sur l'IA (AI Act, en anglais), dont l'essentiel entre en vigueur en 2026, avec une approche fondée sur le risque. Les entreprises qui proposent des systèmes d'IA à haut risque - dans des domaines comme les infrastructures critiques, l'éducation, les ressources humaines ou le maintien de l'ordre - seront soumises à des obligations renforcées, afin d'évaluer et atténuer les menaces que posent leurs modèles. Elles incluent, par exemple, un contrôle humain sur la machine, l'établissement d'une documentation technique ou un système de gestion du risque. Des règles spécifiques s'appliqueront aux IA génératives (comme ChatGPT) pour s'assurer de la qualité des données utilisées dans la mise au point des algorithmes et du respect des droits d'auteur. 

"RATIONALISER" LA LÉGISLATION

Lire la suite : https://www.cbnews.fr/digital/image-ia-ue-prete-assouplir-sa-reglementation-face-concurrence-americaine-92064

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Vers une interopérabilité agentique : Google Cloud lance le protocole A2A

actuia.com - Marie-Claude Benoit

Publié le 11 avril 2025

Sommaire

Une réponse à la fragmentation des systèmes

Comment fonctionne A2A ?

Le protocole A2A repose sur une architecture simple mais efficace :

Les agents d’IA jouent un rôle croissant dans l’automatisation des tâches et l’amélioration de la productivité des entreprises. Cependant, leur efficacité est souvent limitée par des silos technologiques et une interopérabilité insuffisante entre les systèmes. Pour répondre à ce défi, Google a récemment annoncé le lancement du protocole Agent2Agent (A2A), un standard ouvert visant à faciliter la collaboration entre agents quel que soit leur fournisseur ou leur environnement de déploiement.

Une réponse à la fragmentation des systèmes

L’émergence d’agents autonomes, capables d’agir de manière semi-indépendante sur des tâches complexes, a généré un nouvel enjeu : leur capacité à collaborer efficacement dans des environnements hétérogènes. 

C’est dans ce contexte que s’inscrit A2A. Conçu comme un protocole de communication entre agents, il repose sur des standards largement adoptés tels que HTTP, JSON-RPC et Server-Sent Events (SSE), avec une architecture orientée vers la sécurité, la modularité, et la prise en charge de tâches longues ou multimodales. Les agents peuvent s’y découvrir mutuellement, partager des "cartes de capacités" et collaborer à travers des échanges structurés autour d’objets-tâches et d’artefacts.

Comment fonctionne A2A ?

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/vers-une-interoperabilite-agentique-google-cloud-lance-le-protocole-a2a/?mc_cid=e621dd0fe8&mc_eid=1b5f52f4fd 

Euro numérique

L’euro numérique pour une plus grande autonomie stratégique européenne

banque-france.fr - Communiqué

Publié le 8 avril 2025

Déclaration introductive de Piero Cipollone, membre du directoire de la BCE, devant la commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen

C’est un privilège d’être parmi vous aujourd’hui pour poursuivre nos échanges sur l’euro numérique.

De nombreux arguments solides plaident en faveur de l’introduction d’un euro numérique et tous, selon moi, convergent vers un objectif essentiel : renforcer l’autonomie stratégique de l’Europe.

Aujourd’hui, je voudrais évoquer ce que signifie, en pratique, l’autonomie stratégique pour nos paiements de tous les jours, en examinant à la fois le rôle fondamental des espèces et les avantages d’un euro numérique.

Face à un environnement international moins prévisible, le temps est venu d’agir concrètement.

Les paiements de détail sont de plus en plus numériques1. Les consommateurs utilisent de façon croissante les moyens de paiement numériques dans les commerces et pour effectuer leurs achats en ligne. Or, une part importante des transactions associées sont traitées par des fournisseurs non européens. Actuellement, les habitants de treize pays de la zone euro dépendent exclusivement de systèmes de carte ou de solutions mobiles non européens pour leurs paiements en magasin2. Et même lorsqu’il existe des systèmes de carte nationaux, ils sont « co-badgés » à des dispositifs de carte internationaux pour les paiements dans d’autres pays de la zone euro. Et, dans un avenir pas si lointain, cette dépendance pourrait se développer à l’égard d’autres moyens de paiement privés, comme les stablecoins non européens.

Lire la suite : https://www.banque-france.fr/fr/leuro-numerique-pour-une-plus-grande-autonomie-strategique-europeenne 

Blockchain

L'avenir de la blockchain est là — Découvrez les 4 meilleures cryptomonnaies dans lesquelles investir dès maintenant

financefeeds.com - par Karthik Subramanian

Publié le 12 avril 2024

La blockchain n'est plus seulement un mot à la mode lancé à tout va lors des périodes de forte hausse. Elle évolue, mûrit et s'étend à des secteurs jusque-là inexplorés : confidentialité mondiale, finance transfrontalière, identité décentralisée et évolutivité des applications. Cette évolution s'accompagne d'une nouvelle génération de projets cryptographiques conçus pour répondre aux besoins du monde réel, et non pas seulement à un battage médiatique spéculatif. Pour ceux qui suivent, la question n'est pas de savoir si les cryptomonnaies reviendront en 2025, mais plutôt quelles cryptomonnaies seront à l'origine de la prochaine percée. Attention, spoiler : il ne s'agit probablement pas des mêmes acteurs.

Plusieurs projets posent déjà les jalons de l'avenir : des systèmes privilégiant la confidentialité, le contrôle utilisateur et une interopérabilité transparente des chaînes. Parmi eux, Qubetics, une couche 1 ambitieuse qui se fait rapidement connaître pour son orientation vers une infrastructure VPN décentralisée et un accès inter-chaînes fluide. Contrairement aux cryptomonnaies traditionnelles, restées dans des chambres d'écho, ces nouveaux leaders créent des cas d'utilisation qui s'étendent au-delà des cryptomonnaies natives et s'étendent au grand public. Alors, si la chasse est ouverte, Les meilleures cryptomonnaies dans lesquelles investir en ce moment, cette liste organisée est la ligne de départ.

Voici quatre projets qui définissent de nouvelles normes en matière de blockchain. Qu'il s'agisse de confidentialité, d'évolutivité ou de convivialité Web3, ces géants façonnent le paysage cryptographique de manières véritablement décisives. Analysons-les en commençant par celui qui redéfinit la confidentialité et les performances.

Lire la suite : https://financefeeds.com/fr/l%27avenir-de-la-blockchain-est-l%C3%A0-d%C3%A9couvrez-les-4-meilleures-cryptos-dans-lesquelles-investir-d%C3%A8s-maintenant/

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Smart contract blockchain : quels sont les risques juridiques ?

solutions.lesechos.fr - par Jennifer Matas

Publié le 7 avril 2025

Très en vogue ces dernières années, les contrats intelligents basés sur la technologie blockchain présentent des avantages certains en termes d’automatisation et de sécurité.

Au point de véritablement révolutionner les transactions, puisque ces programmes informatiques auto-exécutables sont déployés sur des plateformes décentralisées et définissent des accords clairs et transparents entre les parties.

Bien qu’ils soient déjà très répandus, les smart contracts se situent encore dans un flou juridique qu’il n’est pas toujours évident de dissiper. Surtout, ces contrats atypiques comportent un certain nombre de risques juridiques. Voici ceux qui méritent une attention accrue de la part des différentes parties prenantes d’un smart contract.

Un cadre juridique encore mince

Tout d’abord, il est important de rappeler que le droit encadre encore très peu tout ce qui touche spécifiquement aux smart contracts. Mais de premiers écrits existent.

Les smart contracts dans le droit français

En France, les règles établies pour l’utilisation des smart contracts concernent surtout le domaine financier.

“L’article 722-1 6° du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers (RG AMF) mentionne la notion de smart contract depuis un arrêté du 21 juillet 2023”, explique Arnaud Tessalonikos, avocat directeur associé chez Fidal Paris, responsable du pôle digital tech et data.

Lire la suite : https://solutions.lesechos.fr/juridique/loi-conformite/smart-contract-blockchain-quels-sont-les-risques-juridiques/

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A Paris Blockchain Week, Clara Chappaz assure l'écosystème du soutien de la France, mais modère ses propos sur le minage de bitcoins

investir.lesechos.fr - Par Rémy Demichelis

Publié le 09 avril 2025

La ministre cherche à positionner la France comme un havre face aux incertitudes réglementaires internationales.

La ministre déléguée chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique, Clara Chappaz, a fait une apparition, hier, lors de la première journée du salon Paris Blockchain Week, où elle a tenu à rassurer l'industrie des actifs numériques : « Nous, la France, croyons sincèrement qu'il nous faut travailler ensemble, nous restons très attachés aux innovateurs et voulons être sûr de rassembler tout le monde à Paris. »

Face à l'incertitude de l'autre côté de l'Atlantique, elle envisage que notre pays accueille les entrepreneurs à la recherche de cieux plus cléments : « Nous avons besoin de réunir tout un chacun dans le monde pour essayer de résoudre les problèmes les plus difficiles. » Elle a ainsi fait la promotion du nouveau règlement européen en matière d'actifs numériques, MiCA, et dont les Etats-Unis ne cherchent pas vraiment à se doter, qui permet de dégager l'horizon : « Lorsque vous créez une entreprise, vous avez besoin de savoir avec certitude où elle va […] La régulation est en fait une force. »

Ne pas s'emballer sur le minage

Lire la suite : https://investir.lesechos.fr/marches-indices/bitcoin-cryptomonnaies/a-paris-blockchain-week-clara-chappaz-assure-lecosysteme-du-soutien-de-la-france-mais-modere-ses-propos-sur-le-minage-de-bitcoins-2158968 

Paiement électronique

Regard croisé e-acheteurs / e-commerçants

lyra.com - Communiqué

Publié le 10 avril 2025

La sécurité, la diversité des moyens de paiement, et la transformation sont plus que des clés de voûte. Ce sont les attentes incontournables des consommateurs, mais aussi les axes stratégiques des e-commerçants. On vous emmène explorer les détails des résultats de notre enquête réalisée auprès d’un panel d’acheteurs représentatifs du marché français et d’e-commerçants dans le secteur du retail, du tourisme et de la vente de services et produits digitaux.

Ces résultats sont analysés sous la forme d’un regard croisé via des décryptages d’experts de l’écosystème du paiement en BtoC.

Sécurité maximale

Pour 71 % des acheteurs interrogés, la sécurité est le critère n°1 lorsqu’ils paient en ligne. Une constante liée d’une part aux nombreuses évolutions règlementaires de protection et de lutte contre la fraude. Et d’autre part, grâce à l’adoption de nouveaux usage. L’acte de payer se simplifie tout en garantissant la sécurité des différentes parties ! Une pierre, deux coups !

Par ailleurs, les e-commerçants l’ont bien compris : proposer un moyen de paiement sécurisé et fiable, c’est rassurer et convertir. La sécurité fait d’ailleurs aussi partie des critères principaux lors de l’ajout d’un moyen de paiement.  

Lire la suite : https://www.lyra.com/fr/regard-croise-e-acheteurs-e-commercants/ 

RGPD

Données personnelles : Vers un allègement des exigences du RGPD pour les TPE-PME

usine-digitale.fr - par Alice Vitard

Publié le 07 avril 2025

La Commission européenne prépare une révision du RGPD pour alléger les contraintes pesant sur les petites et moyennes entreprises. Cette réforme s'inscrit dans une initiative plus large d'Ursula von der Leyen, visant à réduire la réglementation afin de renforcer la compétitivité européenne face aux Etats-Unis et à la Chine. 

Trop de réglementation tue la compétitivité européenne face aux puissances américaines et chinoises. Le cri d'alerte de Mario Draghi, l'ancien président de la Banque centrale européenne, semble avoir été entendu par la Commission européenne. D'ici quelques semaines, elle devrait présenter une proposition de révision du Règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD), d'après le média Politico.

Faciliter la mise en conformité des entreprises

Ce sont les contraintes pesant sur les petites et moyennes entreprises qui sont visées en particulier. "Le RGPD présente de nombreux avantages, et la protection de la vie privée est absolument nécessaire. Mais nous n'avons pas besoin de réglementer de manière inconsidérée. Nous devons faciliter la mise en conformité des entreprises", a déclaré la ministre danoise du Numérique, Caroline Stage Olsen. Le Danemark prend la tête du Conseil à partir du 1er juillet 2025, succédant à la Pologne.
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/editorial/donnees-personnelles-vers-un-allegement-des-exigences-du-rgpd-pour-les-tpe-pme.N2230263

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La CNIL émet une recommandation sur la MFA compatible avec le RGPD

Solutions-Numeriques - par Patrice Remeur

Publié le 7 avril 2025

L’authentification multifacteur (MFA) est une solution répandue. Elle permet de répondre à l’obligation de sécurité et donne la preuve juridique de l’identité de l’utilisateur et de sa responsabilité. Elle doit aussi répondre au RGPD. Son application peut être complexe. 

La Cnil, après consultation publique, vient de publier une recommandation pour la mise en place de solutions MFA mais aussi pour que les fournisseurs puissent intégrer la protection de la vie privée dès la conception de leurs produits ou services.

La recommandation porte notamment sur :
– la détermination de la base légale ;
– la proportionnalité de la sécurité ;
– la minimisation des données collectées ;
– les durées de conservation et le respect de l’exercice des droits par les personnes concernées ;
– la détermination de la qualification des acteurs intervenant dans une solution de MFA ;
– le choix des modalités (facteurs d’authentification : connaissance, possession, inhérence) et leurs conditions de conformité au RGPD.

La Cnil alerte également sur l’usage du facteur d’inhérence, l’usage de solutions basées sur l’envoi d’un code à usage unique par SMS ou encore l’utilisation de l’équipement personnel des salariés comme facteur de possession.

Lire la suite : https://www.solutions-numeriques.com/la-cnil-emet-une-recommandation-sur-la-mfa-compatible-avec-le-rgpd/

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Mise en application du Data Act et conformité RGPD : comment faire ?

solutions-numériques.com - par

Publié le 11 avril 2025

Les entreprises fabriquant ou fournissant des produits connectés ou des services associés doivent se préparer à l’entrée en vigueur du Data Act. Le règlement s’appliquera à compter du 12 septembre prochain et promet des bouleversements.
Il rend obligatoire la mise à disposition, pour les utilisateurs, des données générées par l’utilisation de leurs produits ou services, et permet le partage de ces données avec des tiers choisis par les utilisateurs, selon des modalités équitables, raisonnables et non discriminatoires. Le règlement vise à garantir l’accès aux “données relatives au produit et aux services connexes au profit de l’utilisateur du produit connecté ou du service connexe“.

La notion de données concernées est large

Il s’agit principalement des données générées par l’utilisation de produits connectés et de services associés. “Relèvent du champ d’application du présent règlement les données qui ne sont pas substantiellement modifiées, c’est-à-dire les données sous forme brute, également appelées “données sources” ou “données primaires”, désignant des points de données qui sont générés automatiquement sans autre forme de traitement, ainsi que les données qui ont été prétraitées dans le but de les rendre compréhensibles et utilisables avant leur traitement et leur analyse ultérieurs… Les données qui doivent être mises à disposition devraient inclure les métadonnées pertinentes, y compris leur contexte de base et leur horodatage, pour rendre les données utilisables, combinées à d’autres données, telles que les données triées et classifiées avec d’autres points de données les concernant, ou reformatées dans un format couramment utilisé” stipule le texte.

Lire la suite : https://www.solutions-numeriques.com/mise-en-application-du-data-act-et-conformite-rgpd-comment-faire/

Aménagement numérique du territoire

Fermeture des réseaux mobiles 2G et 3G : les collectivités doivent être accompagnées

maire-info.com - par Lucile Bonnin

Publié le 11 avril 2025

Alors que plus de 99 % des sites d'émission 2G et 3G sont équipés de 4G, les opérateurs de télécommunication mobile prévoient d'éteindre ces deux réseaux définitivement dans les années à venir. Hier, la Commission supérieure du numérique et des postes (CSNP) a rendu son avis sur l'extinction de ces réseaux, identifiant les points d'attention qui concernent les collectivités.

Les réseaux 2G et 3G vont disparaître progressivement entre 2026 et 2029. Les opérateurs ont annoncé la fermeture de ces deux réseaux mobiles dès 2022, expliquant dans une FAQ publiée par la Fédération française des télécoms en mai dernier, qu’avec les différentes technologies déployées au fil des années (2G, 3G, 4G et aujourd’hui 5G), « il n’est plus possible de les empiler tant du point de vue de la modernisation des réseaux, de la sécurisation des données ou de l’efficacité environnementale ».

Le chantier est déjà bien engagé : « à la fin de l’année 2025, Orange suspendra son réseau 2G et sera suivi, fin 2026, par Bouygues et SFR. Entre 2028 et 2029, ce sera le réseau 3G de l’ensemble des opérateurs qui sera suspendu. » 

Cependant, à quelques mois de cette fermeture, les membres de la Commission supérieure du numérique et des postes (CSNP) constatent, dans un avis publié hier, « que l’ensemble des conséquences de la fermeture des réseaux 2G et 3G pour les usagers qu’ils soient des particuliers, des entreprises ou des collectivités territoriales ne semble pas avoir été pris en compte par les opérateurs et les pouvoirs publics ». 

Un pilotage qui doit être renforcé 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/imprimer2.php?param=29601

Souveraineté numérique

L’Europe à la croisée des chemins : pour une souveraineté numérique ambitieuse et concrète

solutions.lesechos.fr

Publié le 8 avril 2025

À l’heure où les données représentent une richesse aussi précieuse que les matières premières, la souveraineté numérique s’impose comme un enjeu central pour l’avenir des nations. Pour l’Europe, et particulièrement pour la France, cette notion ne relève plus d’un simple débat technique ou administratif : elle est désormais au cœur des dynamiques géopolitiques, économiques et sociétales. La capacité à contrôler ses infrastructures numériques, ses flux de données, et ses technologies devient déterminante dans la course à la compétitivité mondiale et à la protection des libertés individuelles.

Dans ce contexte, l’intervention remarquée de l’entrepreneur Rafik Smati en décembre 2024 a agi comme un électrochoc. Il mettait en garde contre un risque de « décrochage technologique définitif » de la France et, par extension, de l’Union européenne. Selon lui, l’excès de régulation, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA), freine les initiatives locales, au moment même où les États-Unis et la Chine accélèrent massivement leurs investissements. Paradoxalement, cette rigueur réglementaire ne trouve pas son équivalent en matière de protection des données, où l’Europe demeure, malgré le RGPD, largement dépendante d’acteurs non européens.

Une dépendance technologique préoccupante

Lire la suite : https://solutions.lesechos.fr/tech/innovation/l-europe-a-la-croisee-des-chemins-pour-une-souverainete-numerique-ambitieuse-et-concrete/ 

Cybersécurité

Cybersécurité : comment l’Europe renforce sa souveraineté face aux menaces numériques

lejdd.fr - par Geoffroy Antoine

Publié le 07 avril 2025

CROISSANCE. Le désengagement américain en Europe, dans un climat de guerre hybride, booste le secteur économique de la cybersécurité.

Alors que l’Europe et le monde basculent dans la guerre hybride, le forum InCyber, le plus grand salon d’Europe dédié à la cybersécurité, s’est tenu cette semaine à Lille. Des milliers d’acteurs du secteur sont venus exposer leurs innovations, multipliant les conférences et les débats, positionnant ainsi l’Europe comme l’un des leaders du marché mondial. Estimé à 60 milliards d’euros, le chiffre d’affaires européen de la cybersécurité devrait doubler d’ici 2029. Start-up, PME ou colosses du CAC 40, tous veulent leur part du gâteau, d’autant qu’à l’heure du tout-numérique, les opportunités sont exponentielles. Surtout dans une conjoncture géopolitique percutée par l’offensive de Donald Trump à l’endroit de son vieil allié, qui encourage l’Europe à renforcer sa souveraineté en matière de cyber.

L’heure est à la réaction

Après une année 2024 record en nombre de cyberattaques visant des entreprises, l’heure est à la réaction. Vols de données, cyberespionnage, rançongiciels : se protéger devient un impératif. Lire la suite : https://www.lejdd.fr/economie/cybersecurite-comment-leurope-renforce-sa-souverainete-face-aux-menaces-numeriques-156784

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Cyber-régulations européennes et IA : un réveil nécessaire face aux nouvelles menaces

journaldunet.com  - Chronique de Joeri Barbier Getronics

Publié le 09 avril 2025

Les nouvelles réglementations (CRA, DORA, NIS2, ...) marquent un tournant décisif dans la manière dont les entreprises européennes doivent aborder leur sécurité numérique

Alors que les cyberattaques se multiplient à une vitesse alarmante, l'Union européenne renforce son arsenal réglementaire avec des initiatives majeures telles que le Cyber Resilience Act (CRA), la directive NIS 2 et le Digital Operational Resilience Act (DORA). Ces nouvelles réglementations marquent un tournant décisif dans la manière dont les entreprises européennes doivent aborder leur sécurité numérique. Loin d'être une simple contrainte, elles doivent être perçues comme une chance, notamment celle de repenser la cybersécurité sous un prisme proactif et résilient. 

De la conformité subie à la cybersécurité intégrée 

Pendant longtemps, la cybersécurité a été perçue comme un mal nécessaire, un poste de dépense justifié par la peur plutôt que par une vision stratégique. Or, la réalité actuelle impose aux entreprises de nouvelles réglementations. Le CRA leur demande désormais d'intégrer la sécurité "by design" et "by default". Cette approche exige que les solutions et services informatiques soient développés avec un niveau de sécurité inhérent, évitant ainsi de devoir colmater les brèches a posteriori. 

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/cybersecurite/1540709-cyber-regulations-europeennes-et-ia-un-reveil-necessaire-face-aux-nouvelles-menaces/

Thales

THALES SIGNE UN CONTRAT POUR LIVRER À LA SUÈDE LE RADAR MULTI-MISSION COMPACT GROUND MASTER 200 MM/C

thalesgroup.com.fr - Communiqué

Publié le 07 avril 2025

• L’administration suédoise du matériel de défense (Försvarets materielverk - FMV) a choisi le radar multi-mission compact Ground Master 200 de Thales pour renforcer les capacités de l'espace aérien souverain suédois.

• Les premières livraisons sont prévues pour 2026, démontrant la capacité de Thales à livrer rapidement afin de répondre aux besoins de ses clients.

• La Suède est le cinquième pays de l'OTAN à sélectionner ce radar mobile multi-missions de moyenne portée.

Stockholm/Paris, le 7 avril 2025 – L'administration suédoise des matériels de défense (FMV) a signé un accord avec Thales pour la livraison du radar compact multi-mission Ground Master 200 de Thales (GM200 MM/C). S'appuyant sur une solide coopération internationale au sein de l'OTAN, cet accord va contribuer à maintenir la souveraineté de l'espace aérien suédois.

Grâce au programme de montée en puissance industrielle de Thales et à sa capacité à produire dans des délais courts, les premières livraisons sont prévues pour 2026.

Le radar de moyenne portée GM200 MM/C contribuera à renforcer la reconnaissance de l'espace aérien pour les forces armées suédoises. Ce radar offre un temps de couverture augmenté sur une large gamme de menaces grâce à la dernière génération de technologie AESA 4D*.

Le design compact du système permet également une flexibilité de mission accrue grâce à sa mobilité et ses temps de déploiement réduits.

Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/defence-and-security/press_release/thales-signe-contrat-livrer-suede-le-radar-multi-mission