Revue de Presse ADCET N°296 du 13 janvier 2025
- Charles Copin
- Catégorie : Revue de Presse
- Clics : 7
Mobilité
SNCF, métro, bus… les fausses adresses des contrevenants désormais traquées via les données fiscales
france3-regions.francetvinfo.fr .- par Aude Cheron
Publié le 07 janvier 2024
- "Stop fraude", c'est un nouveau dispositif permettant de lutter contre les amendes impayées sur les réseaux de transport en commun. La SNCF, la RATP, mais aussi TISSÉO pourront désormais vérifier l'adresse des contrevenants. Un enjeu majeur quand les amendes non payées représentent 700 Millions d'euros.
- Ne pas donner sa véritable adresse au contrôleur qui verbalise lors d'une absence de ticket de transport. Une technique utilisée par bon nombre de contrevenants si l'on en croit le chiffre de la fraude sur les réseaux de transport : 700 millions d'euros chaque année.
- Un nouvel outil est mis en place sur 6 réseaux en France. Parmi eux, Tisséo, le réseau de transports en commun toulousain qui enregistre pour 2024 un record de nombre de déplacements.
- Adresses croisées avec les données fiscales
- "Stop fraude" prévoit dès ce mercredi 8 janvier de permettre aux contrôleurs de vérifier l'exactitude des adresses communiquées en cas de verbalisation.
Dans un communiqué, l'Union des transports publics et ferroviaires, l'UTPF, précise que : "Ce dispositif permettra de fiabiliser les adresses des contrevenants pour optimiser le recouvrement des amendes". Un décret d'application est entré en vigueur au début du mois de décembre pour permettre de contrôler les adresses des personnes verbalisées. Un dispositif salué par l'ancien ministre des Transports.
Le Réseau vélo et marche, nouvelle « voix unique » des collectivités pour les mobilités actives
maire-info.com - par Franck Lemarc
Édition du vendredi 10 janvier 2025
Les deux principales associations faisant la promotion du vélo et de la marche, le Club des villes cyclables et Vélo & territoires, ont fusionné, donnant naissance au Réseau vélo et marches. Avec pour première revendication le rétablissement du Plan vélo.
Par Franck Lemarc
Au fil des années les associations d’élus engagés pour la pratique des « mobilités actives » ont largement évolué. Ainsi, le « Club des villes cyclables », créé en 1989, a changé plusieurs fois d’identité, devenant tour à tour le « Club des villes et territoires cyclables », puis le « Club des villes et territoires cyclables et marchables ». Le Club, basé à Paris, s’est aussi beaucoup étoffé au fil des ans, passant d’une structure assez confidentielle de quelques collectivités à un réseau de 240 collectivités, historiquement plutôt appuyé sur les communes.
Quant à l’association Vélo & territoires, née et installée à Lyon, elle a été créée en 1999 et regroupe aujourd’hui 220 adhérents, en majorité des EPCI – mais les 13 régions et 77 départements y adhérent.
Il paraissait donc pour le moins naturel que ces deux associations s’unissent. C’est chose faite depuis le début de l’année, avec la création du Réseau vélo et marche, issu de la fusion des deux associations – comme cela a été officialisé lors d’une conférence de presse au Sénat le 7 janvier.
450 adhérents
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"Les mentalités évoluent" : avec 10 millions de voyages dans l'agglo de Pau, les bus Idélis battent des records en 2024
francebleu.fr - par Mathias Kern
Diffusion du 9 janvier 2025
Le cap des 10 millions de voyage a été franchi pour les bus Idélis. Pour le président de Pau Béarn Pyrénées Mobilités, qui gère le réseau, Nicolas Patriarche, "les mentalités évoluent et toute la politique qui pousse à utiliser les transports collectifs montre son efficacité" indique-t-il.
Vous êtes nombreux à avoir pris les bus Idélis en 2024, selon le bilan présenté ce mercredi, un record de fréquentation en 2024 pour le réseau de transport en commun dans l'agglomération de Pau. "Notre colonne vertébrale, c'est le Fébus" détaille Nicolas Patriarche, maire de Lons et président de Pau Béarn Pyrénées Mobilités, le syndicat mixte qui gère le réseau. "La ligne F qui représente plus de 20% du total des voyages. Il y a la T1 et la T2 qui fonctionnent très bien aussi, qui dépassent le million de voyageurs. Je pense que les mentalités évoluent et toute la politique qui pousse à utiliser pour ces déplacements les transports collectifs plutôt que les transports individuels montre son efficacité."
"Déjà l'année dernière, on avait dépassé les chiffres d'avant-Covid"
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CES 2025 : la mobilité réinventée par l’innovation technologique
auto-infos.fr - par Fabio Crocco
Publié le 7 janvier 2025
Le CES 2025 de Las Vegas met en lumière des avancées technologiques qui redéfinissent l’avenir de la mobilité. Les principaux équipementiers se distinguent par des innovations axées sur la connectivité, l’intelligence artificielle et la durabilité. Véritable vitrine de l’innovation, le salon reflète l’ampleur des transformations en cours dans l’industrie automobile.
Le CES 2025 de Las Vegas, rendez-vous incontournable des technologies de pointe, a ouvert ses portes jusqu'au 10 janvier, dévoilant des avancées majeures qui redéfiniront l’avenir de la mobilité. Des acteurs de renom comme Valeo, Bosch, Forvia, Continental ou encore OPmobility y présentent des innovations axées sur la connectivité, l’intelligence artificielle, la durabilité et la personnalisation. Ces technologies promettent de transformer à la fois l’expérience des utilisateurs et l’industrie automobile dans son ensemble.
Valeo et AWS : une accélération pour les véhicules définis par logiciel
Valeo, en collaboration avec Amazon Web Services, a dévoilé des solutions innovantes pour accélérer le développement des véhicules définis par logiciel. Parmi ces avancées, le Valeo Virtualized Hardware Lab se distingue par sa capacité à réduire jusqu’à 40 % les délais de développement logiciel, tandis que le Valeo Cloud Hardware Lab, un environnement de tests basé sur le cloud, facilite la validation des logiciels destinés aux systèmes autonomes. L’innovation Assist XR, intégrant l’intelligence artificielle, apporte une nouvelle dimension à la sécurité et à l’assistance en temps réel. Grâce à l’analyse instantanée des données du véhicule et de son environnement, cette solution offre une assistance proactive en cas de panne ou d’urgence, anticipe les besoins de maintenance, et améliore l’expérience de conduite par des conseils personnalisés. S’inscrivant dans la vision d’une mobilité connectée et intelligente, centrée sur l’utilisateur, Assist XR redéfinit l’interaction entre le conducteur et son véhicule.
Bosch : l’intelligence artificielle comme levier d’innovation
Lire la suite : https://www.auto-infos.fr/article/ces-2025-la-mobilite-reinventee-par-l-innovation-technologique.285371
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CES 2025 : un étonnant scooter volant montre le bout de son nez à Las Vegas
journaldugeek.com - par Antoine Gautherie
Publié le 9 janvier 2025
Rictor a profité du célèbre salon pour présenter son Skyrider, un étonnant concept de scooter électrique volant qui promet de faire voler des particuliers dès l’année prochaine.
Depuis quelques années, de nombreuses startups se sont lancées dans la conception d’une nouvelle génération d’appareils volants électriques à décollage vertical, ou eVTOL. Force est de constater que cette soi-disant révolution des transports a pris du plomb dans l’aile, avec de nombreux acteurs qui ont fini par mettre la clé sous la porte après avoir sous-estimé la complexité financière, réglementaire et technique de ces projets. Mais certaines entreprises continuent d’y croire dur comme fer ; c’est notamment le cas de Rictor, qui a dévoilé un étrange concept de mobylette volante.
Jusqu’à présent, cette entreprise s’est concentrée sur le développement de deux-roues électriques. Elle commercialise notamment le K1, un e-bike haut de gamme qui se démarque grâce à son look vintage. Désormais, elle semble déterminée à passer dans une nouvelle dimension — littéralement. En effet, elle a profité du CES 2025 pour présenter le Skyrider X1, un nouvel engin électrique capable de se déplacer non seulement sur la route, mais aussi de s’élever dans les airs.
Démocratiser l’aéronautique
Lire la suite : https://www.journaldugeek.com/2025/01/09/ces-2025-un-etonnant-scooter-volant-montre-le-bout-de-son-nez-a-las-vegas/
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Lancement du dispositif « Stop fraude » par l’UTPG
transbus.org - par Olivier Meyer
Publié le 09 janvier 2025
L'Union des Transports Publics et Ferroviaires (UTPF) a lancé le dispositif Stop fraude le 8 janvier 2025 lors de sa cérémonie des vœux. Il s'agit de la concrétisation d'une mesure prévue en 2016 par la loi dite « Le Roux - Savary » pour autoriser la vérification des adresses des contrevenants.
Une plateforme en ligne partagée, destinée à vérifier les adresses des contrevenants, avait été élaborée en 2018, mais cette dernière n'avait pas reçu l'aval du Conseil d'État.
Durant les deux dernières années, le ministère des Transports (DGITM) et l'UTPF ont mené des travaux coordonnés pour aboutir en 2024 à un dispositif fiable sur les plans juridique et technique. Le décret du 2 décembre 2024 précise les modalités d'exercice du droit de communication de données relatives aux contrevenants à l'initiative des exploitants de services de transports auprès des administrations publiques, par le biais d'une personne morale unique.
L'entreprise publique IN Groupe (Imprimerie Nationale) a été désignée comme personne morale unique en charge du fonctionnement de la plateforme de fiabilisation. Celle-ci interroge l'API Recherche des personnes physiques (R2P) de l'administration fiscale (DGFIP) pour récupérer l'adresse connue d'une personne physique.
Ce système va être utilisé dans un premier temps par les membres fondateurs SNCF, RATP, Transdev, Keolis, RTM (Marseille) et Tisséo (Toulouse), avant d'être étendu aux autres opérateurs. La vérification de l'adresse du domicile se fera en temps différé. À terme, il est envisagé de permettre aux contrôleurs d'effectuer une vérification en temps réel.
Lire la suite : https://www.transbus.org/actualite/actu-2025-01-utpf-stop-fraude.html#google_vignette
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Les forfaits de post-stationnement établis par géolocalisation peuvent être contestés
service-public.fr - par la Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Publié le 08 janvier 2024
Mme A. est verbalisée en raison de paiement insuffisant de la redevance au tarif de stationnement applicable. Mais le lieu de stationnement de son véhicule mentionné sur les avis de paiement de forfait de post-stationnement, et constaté par un dispositif de géolocalisation, est erroné. En effet, son véhicule était garé de l’autre côté de la rue que celui indiqué sur les avis. À qui incombe la charge de la preuve en cas de contestation de données de géolocalisation ?
Sur les 2 avis de paiement de forfait de post-stationnement (FPS) reçus par Mme A., la zone mentionnée relève d’une autre zone tarifaire que celle où était stationné son véhicule. Or cette autre zone lui ouvre droit au tarif résidentiel, qu’elle avait dûment payé.
Mme A. conteste d’abord les 2 avis de paiement auprès de la commune concernée via un recours administratif préalable obligatoire. Elle avance que la mention relative à la localisation de son véhicule est erronée. Son recours est rejeté, Mme A. n’apportant pas la preuve que son véhicule n’était pas garé dans la zone mentionnée sur lesdits avis de paiement.
Elle saisit la commission du contentieux du stationnement payant, compétente sur les recours relatifs aux FPS. Celle-ci rejette sa demande ; elle considère également que Mme A. ne démontre pas le caractère erroné des mentions de localisation indiquées sur les avis de paiement et n'apporte pas de preuve à l’appui de ses déclarations.
Mme A. décide de saisir le Conseil d’État.
Lire la suite : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A17951
Budget 2025
Budget 2025 : après la loi spéciale, le gouvernement confirme que les collectivités devront « faire un effort » cette année
maire-info.com - par A.W.
Édition du lundi 6 janvier 2025
Alors que le budget de 2024 a été reconduit à l'identique en ce début d'année afin d'assurer le fonctionnement de l'État, le nouvel exécutif semble soutenir le dispositif validé au Sénat prévoyant « autour de deux milliards d'euros d'économies » pour les collectivités. Il a aussi annoncé vouloir réintégrer les 2 168 communes exclues du dispositif FRR.
Après l’adoption de la loi spéciale et en attendant l'élaboration d'un véritable budget pour 2025, l’exécutif a reconduit les autorisations d'engagement ouvertes dans le budget de 2024, via un décret publié la semaine dernière au Journal officiel.
Ce texte ouvre ainsi des crédits aux ministères pour 2025 afin d’assurer le fonctionnement de l’État et de « poursuivre l'exécution des services publics en reconduisant ceux ouverts en loi de finances initiale pour l'année 2024 par le Parlement », indique le document.
Versement garanti de la DGF
Pour rappel, la loi spéciale est destinée à éviter un « shutdown » et le blocage des administrations du pays lors des premiers jours de l’année 2025, après la censure du précédent gouvernement. Afin de surmonter une paralysie budgétaire, ce texte d’urgence autorise donc l'exécutif à prélever l'impôt et à emprunter pour financer l'État, les collectivités et la Sécurité sociale depuis le 1er janvier.
Ce texte atypique garantit notamment aux collectivités le versement de leurs dotations de fonctionnement pour les prochaines semaines. Elles doivent ainsi percevoir, dès ce mois, leur DGF sur la base de son montant global et des règles d’attribution de l’année 2024. Elle sera ainsi versée par douzièmes dès le début de l'année (pour les enveloppes faisant l’objet d’un versement mensuel), avant que son montant soit régularisé après l’adoption du prochain projet de loi de finances (PLF).
Services Publics
Moderniser les services publics : enjeux et perspectives
décision-achats.fr - par Philippe Chrétien
Publié le 6 janvier 2025
Alors que le secteur privé innove à coups d'Intelligence artificielle et de millions d'euros, l'État français fait face à une question essentielle : comment moderniser les services publics pour répondre aux attentes des citoyens et aux exigences de performance administrative ?
Le principal enjeu concerne la transformation de l'État dans la continuité de l'effort de dématérialisation : fluidifier les services, renforcer la sécurité des données, tout en garantissant l'accessibilité des services à tous les citoyens. Cependant, si le secteur privé sait s'adapter rapidement, le secteur public est soumis à des obligations qui font que les solutions technologiques ne peuvent être reproduites à l'identique.
Des impératifs réglementaires
Lire la suite : https://www.decision-achats.fr/Thematique/achats-publics-1230/conjoncture-economique-2273/Breves/services-publics-enjeux-perspectives-466246.htm
Fonction Publique
Intelligence artificielle : des avancées significatives en 2025
fr.euronews.com - par Anna Desmarais
Publié le 05 janvier 2025
Véritable révolution technologique, l'intelligence artificielle devrait permettre des progrès notables dans de nombreux secteurs, notamment celui de la santé.
Quelles seront les avancées en matière d'IA en 2025 ? Les experts en conseil et les chatbots s'accordent à dire que cette année sera celle de la progression d'un type bien particulier d'IA : celui capable de prendre des décisions et d'effectuer des tâches sans intervention humaine.
Les flux de travail radicalement modifiés par l'IA
Selon le rapport AI Predictions publié par le cabinet de conseil Deloitte en 2025, 25 % des entreprises qui utilisent déjà l'IA seront prêtes à déployer des agents intelligents d'ici la fin de l'année. Le cabinet précise que ce chiffre devrait atteindre 50 % d'ici 2027.
Cette année verra "les flux de travail changer fondamentalement", l'IA prenant en charge les tâches administratives, mais avec une supervision humaine, poursuit le rapport.
Selon les prédictions de la société d'audit PricewaterhouseCoopers, ces tâches pourraient concerner les demandes de renseignements des clients, les premières ébauches de code logiciel ou encore la transformation d'idées de conception en projets de prototypes.
Lire la suite : https://fr.euronews.com/next/2025/01/05/intelligence-artificielle-des-avancees-significatives-en-2025
RGPD
La banalisation des fuites de données : une menace sourde
lebigdata.fr - par Stephannie R.
Publié le 6 janvier 2025
Les cyberattaques se multiplient. Elles exposent des données personnelles de plus en plus nombreuses. Récemment, Auchan a été victime d’une intrusion. Cette intrusion ciblait ses bases de données clients. Selon l’enseigne, les mots de passe et informations bancaires n’ont pas été affectés. Cependant, des informations sensibles comme les adresses postales et les numéros de téléphone ont été compromises. L’affaire a été notifiée à la CNIL, mais les conséquences de telles fuites inquiètent.
Les risques d’une fuite massive
Benoit Grunemwald, expert en cybersécurité chez ESET France, prévient : « S’il y a banalisation, cela risque d’avoir un effet pervers : le découragement des internautes face à la cybersécurité. Pourquoi investir temps et énergie si les entreprises ne semblent pas accorder suffisamment d’importance à ces données ? » Ce désengagement pourrait gravement nuire à la vigilance des utilisateurs et affaiblir la confiance dans l’écosystème numérique. Les données dérobées lors de l’attaque contre Auchan incluent des éléments critiques comme les adresses postales et électroniques, ainsi que la composition des foyers. Si elles ne contiennent pas de mots de passe, ces informations suffisent à enrichir des bases de données malveillantes. Ces dernières servent ensuite à des attaques ciblées, telles que l’hameçonnage ou des arnaques plus complexes. Celles-ci exploitent les détails personnels des victimes.
Lire la suite : https://www.lebigdata.fr/la-banalisation-des-fuites-de-donnees-une-menace-sourde
Identité
« Une décision historique » : la justice européenne estime que la SNCF n’a pas à demander l’identité de genre de ses clients
sud-ouest.fr - Par SudOuest.fr avec AFP
Publié le 09 janvier 2025
Dans un arrêt rendu jeudi, la Cour de justice de l’Union européenne a indiqué que « l’identité de genre du client n’est pas une donnée nécessaire pour l’achat d’un titre de transport »
Une décision qui pourrait faire bouger les lignes. L’obligation de communiquer son identité de genre, « Monsieur » ou « Madame », lors de l’achat d’un billet de train sur SNCF Connect « n’est pas objectivement indispensable », a considéré la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) dans un arrêt rendu jeudi.
« L’identité de genre du client n’est pas une donnée nécessaire pour l’achat d’un titre de transport », a estimé la justice européenne, saisie pour avis par le Conseil d’État français. L’association Mousse, qui lutte pour la défense des droits des personnes LGBT +, avait saisi la plus haute juridiction administrative française pour dénoncer la pratique de SNCF Connect « qui oblige systématiquement ses clients à indiquer leur civilité ».
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Le Parti pirate s'oppose à l'e-ID, "passeport numérique dangereux"
pue.ch - par ans
Publié le 10 janvier 2025
La nouvelle identité électronique permet l'utilisation abusive de données personnelles sensibles. Elle ne protège pas suffisamment contre le nombre croissant de cyberattaques, avance le Parti pirate. La loi porte atteinte à la vie privée des citoyennes et citoyens et met en danger les libertés démocratiques.
Par ailleurs, le parti estime que l'objectif de l'identité électronique (e-ID) est «douteux». Son intention réelle «reste un mystère», peut-on lire sur le site internet du référendum.
Deux utilisations sont mentionnées: pour les démarches administratives et pour vérifier l'âge dans la vie quotidienne. Mais, rappelle le Parti pirate, il existe déjà un système de login pour les sites des administrations. Et la carte d'identité traditionnelle est plus appropriée pour vérifier l'âge: aucune donnée n'est enregistrée lors de son utilisation.
La loi sur l'e-ID n'offre pas de réelles garanties de protection des données personnelles. Elle utilise des mots-clés du langage de la protection des données, mais cela ne garantit rien, selon le parti. Grâce à l'e-ID, les entreprises pourront collecter, lier et analyser les données à leur guise et en établir des profils de comportement des citoyens. Ces profils pourront être utilisés à des fins publicitaires ou d'influence politique, conclut le Parti pirate.
Lire la suite : https://www.pme.ch/latest-news/2025/01/10/le-parti-pirate-soppose-a-le-id-passeport-numerique-dangereux-784311-1
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Obtenir son identité numérique certifiée
savoie.gouv.fr - Communiqué Service de l’Etat en Savoie
Publié le 09 janvier 2024
Certaines démarches administratives, en raison de leur sensibilité, ne peuvent être entièrement dématérialisées. La certification de l’identité numérique France Identité vise à offrir un niveau de sécurité renforcé, conforme aux exigences les plus élevées, qui permettront la création de nouveaux services en ligne.
France Identité, c'est quoi ?
France Identité est un nouveau service public qui permet de créer son identité numérique régalienne. Cette application pour smartphone a pour objectif de :
• Prolonger les usages de la carte d'identité dans le monde numérique (prouver son identitélors de démarches en ligne : faire une demande de procuration de vote, faire une demande d’aide sociale auprès de votre commune, inscrire votre enfant à la crèche, etc),
• Permettre de nouveaux usages dans le monde physique (contrôles routiers par les forces de l'ordre, retirer un colis, etc).
Essayez de regarder cette vidéo sur www.youtube.com, ou activez JavaScript dans votre navigateur
Comment certifier son identité numérique ?
Lire la suite : https://www.savoie.gouv.fr/Actualites/Actualites/Obtenir-son-identite-numerique-certifiee
Intelligence Artificielle
OpenAI vise la "superintelligence artificielle" avec des ambitions dignes de la science-fiction
lesnumeriques.com - par Nassim Chentouf
Publié le 06 janvier 2025
Qu’on y croit ou pas, il semblerait qu’OpenAI vise l’intelligence proche de l’humain, en témoigne son intérêt pour un robot humanoïde. Dans un billet de blog publié pour la nouvelle année 2025, Sam Altman partage son ambition de créer une "superintelligence artificielle".
Oubliez l’IA actuelle, OpenAI vise la "superintelligence artificielle". Dans un billet de blog, Sam Altman, qui a récemment qualifié Elon Musk de "tyran”, explique que ses équipes ont acquis une compréhension fondamentale des mécanismes nécessaires à la création de l'AGI.
OpenAI développe la "superintelligence artificielle"
Il s’agit d’un tournant pour OpenAI, fondée il y a neuf ans en tant que laboratoire de recherche à but non lucratif. Il a fallu attendre novembre 2022 pour que l’entreprise émerge vraiment avec le lancement de ChatGPT auprès du grand public.La "superintelligence artificielle", selon Sam Altman, pourrait révolutionner la recherche scientifique et l’innovation en surpassant les capacités humaines. Toutefois, le dirigeant d’OpenAI reste discret sur le calendrier précis. Mais les premiers signes de cette technologie se feront ressentir dans les prochaines années.
Toujours d’après Sam Altman, la "superintelligence artificielle" équipera des agents IA qui rejoindront le marché du travail dès cette année 2025, rien que ça. Ils seront en charge de tâches complexes qui demandent un certain niveau d’AGI, une technologie qui n’a pas encore été dévoilée par OpenAI.
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IA générative, services publics et relation aux citoyens : la grande révolution ?
banquedesterritoires.fr - Communiqué
Comment les services publics locaux peuvent-ils utiliser l’IA au service de l’intérêt général ? Quelles sont les opportunités et les risques de l’IA pour les services publics locaux ? En améliorant la connaissance des usagers, l'IA ne risque-t-elle pas d'éloigner les collectivités locales des citoyens ?
La transformation numérique des collectivités locales s’impose aujourd’hui pour optimiser la mise en oeuvre des politiques publiques et accélérer la transition écologique. Biodiversité, sobriété énergétique, gestion des risques, mais aussi mobilités, tourisme, immobilier, éducation : si l’utilisation de la DATA et de l’IA Générative trouvent aujourd’hui de nombreuses applications pour les politiques locales, elle apparaît aussi comme un puissant levier pour améliorer la relation aux citoyens.
Mieux cibler les publics précaires, adresser des réponses plus personnalisées, ou encore accélérer les process de décision : l’IA générative offre aujourd’hui des potentialités immenses pour mieux appréhender les réalités économiques et sociales, et gagner en efficacité.
Mais comment l’utiliser pour qu’elle reste au service de l’intérêt général ? L’utilisation des données collectées par l’IA ne pourrait-elle pas porter atteinte à certains droits fondamentaux, ou dévier les politiques publiques de leurs premières ambitions ? Ou pire : renforcer l’éloignement entre les habitants de leurs services publics locaux ?
Lire la suite : https://www.banquedesterritoires.fr/evenements/ia-generative-services-publics-et-relation-aux-citoyens-la-grande-revolution
Détection
Catastrophes naturelles
Des satellites Starlink au service de la détection des avalanches : une première mondiale
enerzine.com - par la rédaction
Publié le 5 janvier 2025
Les avalanches constituent un danger majeur durant l’hiver dans les régions montagneuses. La surveillance de ces phénomènes est indispensable pour garantir la sécurité des personnes et des infrastructures. Comment les nouvelles technologies peuvent-elles améliorer cette surveillance, notamment dans des zones éloignées et difficiles d’accès?
Les risques hivernaux et la surveillance des avalanches
Chaque hiver, avec l’augmentation des chutes de neige, le risque d’avalanche dans les montagnes s’accroît. Une méthode employée pour minimiser ce risque consiste à déclencher des avalanches de manière contrôlée par des détonations artificielles. Ces actions permettent de libérer d’énormes masses de neige qui dévalent ensuite les pentes selon un trajet prédéterminé. Cependant, il est impératif de vérifier si l’avalanche a bien été déclenchée comme prévu.
Pour ce faire, une surveillance ciblée de la zone affectée s’impose, quelles que soient les conditions météorologiques. Actuellement, cette tâche se fait par des fils mécaniques qui se rompent au déclenchement de l’avalanche, par des hélicoptères qui surveillent la zone pendant la détonation ou encore par des technologies radar permettant une surveillance à distance continue, en toutes conditions climatiques. Ces solutions présentent néanmoins des inconvénients notables : les fils mécaniques nécessitent d’être retendus après chaque événement, exposant potentiellement les techniciens à des risques, tandis que les hélicoptères ne peuvent opérer qu’en conditions météorologiques favorables et que les radars actifs exigent des licences de transmission.
Lire la suite : https://www.enerzine.com/des-satellites-starlink-au-service-de-la-detection-des-avalanches-une-premiere-mondiale/153540-2025-01
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En 2025, les investissements dans la sécurité vont clairement se déplacer vers la réponse et la détection des incidents
journaldunet.com - Chronique d'Erik Nordquist - GTT Communications
publié le 6 janvier 2025
Ma prédiction 2025 pour les entreprises distribuées ? Vous allez être piraté. Mais ce qui est encore plus troublant, c'est de ne pas savoir quand cela va se produire.
Plus un attaquant reste longtemps dans le système – les temps de présence des intrus peuvent varier de plusieurs semaines à plusieurs mois et même plus d’un an – plus ces « failles silencieuses » deviennent coûteuses et dommageables. Ces attaquants seront comme cet invité qui a atterri dans votre canapé et qui ne s’en va jamais – sauf qu’ils voleront des ressources informatiques, exfiltreront des données, trouveront des vulnérabilités réseau plus profondes et installeront même des portes dérobées pour un accès futur.
Le déficit de compétences va exposer les entreprises : la sécurité basée sur l'IA pourrait aggraver la situation
Avec des compétences en matière de sécurité à la fois rares et coûteuses, les entreprises continueront de s'appuyer sur des défenses automatisées. Mais beaucoup apprendront à leurs dépens que même les meilleurs outils ne sont jamais aussi bons que les personnes qui les installent. À mesure que les attaques deviendront plus complexes, la demande en experts qualifiés et abordables dépassera de loin l’offre, laissant une lacune critique dans la surveillance et exposant les entreprises à de sérieux risques si elles ne parviennent pas à combler le fossé.
Les budgets de sécurité du réseau vont passer de la prévention à la réponse aux incidents
Cybersécurité
Sécuriser l’Intelligence Artificielle
inria.fr - par
Publié le 09 janvier 2025
En un temps record, l’IA s’est installée au cœur de la société numérique. Les applications s’invitent dans l’industrie, les transports, la défense, la médecine... Mais quid du niveau de sécurité ? C’est la question que pose ARTISHAU, nouvelle équipe de recherche au Centre Inria de l’Université de Rennes. Les scientifiques travaillent dans trois directions : mesurer les vulnérabilités intrinsèques des réseaux de neurones, auditer les algorithmes fonctionnant en boîte noire et débusquer les deepfakes produits à l’aide des IA génératives. Ces recherches pourraient mener à des outils pour le grand public mais aussi pour les industriels sommés de se mettre en conformité avec les nouvelles législations qui vont encadrer l’utilisation de l’Intelligence Artificielle. Explications.
26 juillet 2024. Un célèbre réseau social publie une vidéo de la nouvelle candidate à l’élection présidentielle américaine. Entre autres inepties, Kalama Harris y confesse benoîtement “ne rien connaître à la gestion du pays.” Renseignements pris, elle n’a jamais prononcé ces mots. Les paroles et l’images ont été générées par Intelligence Artificielle. Le deepfake dans toute sa splendeur. Un faux absorbé par 100 millions de followers.
En toile de fond : l’irruption de nouveaux outils. Ils ont pour noms MidJourney, Dall-E, Stable Diffusion ou encore ChatGPT. Ce sont des intelligences artificielles génératives. Elles savent fabriquer des images, produire du son, rédiger des articles. Impossible souvent de faire le distinguo avec des contenus créés par les humains. Difficile de savoir si le document est en quoi que ce soit authentique. C’est la porte ouverte à toutes les désinformations. Et cela avec une facilité déconcertante, à la vitesse de la lumière et à l’échelle planétaire.
Alors comment se prémunir ? C’est l’une des trois questions auxquelles veut répondre ARTISHAU, nouvelle équipe de recherche[1] au Centre Inria de l’Université de Rennes. À sa tête : Teddy Furon, un spécialiste de la protection des contenus multimédias.
Plusieurs approches se dégagent, explique le scientifique. D’abord, les protections actives. Le logiciel va filtrer les requêtes de l’utilisateur et parfois lui dire : ah non, là, désolé, mais sur ce sujet, je ne vais pas t’aider. Cela peut être aussi un post-filtrage. L’IA effectue alors le travail demandé. Mais avant transmission à l’utilisateur, un deuxième classifieur inspecte le contenu pour voir s’il est conforme ou non conforme.”
Pour cela, encore faut-il s’accorder sur un code de bienséance et savoir qui le définit. Toutes les cultures, tous les États et toutes les plateformes technologiques ne placent pas le curseur au même endroit...
Tatouage numérique
Lire la suite : https://www.inria.fr/fr/securit%C3%A9-confiance-audit-intelligence-artificielle
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Alliances en cybersécurité industrielle : Répondre aux menaces croissantes en OT/ICS et passer à l’action.
lesnews.ca - par Julien Macé
Publié le 5 janvier 2025
L’émergence et l’importance des communautés en cybersécurité industrielle
Dans le monde entier, on observe une montée en puissance des communautés, des associations et des alliances qui s’efforcent de favoriser le partage d’informations et l’engagement en matière de sensibilisation dans le domaine des technologies opérationnelles et des systèmes de contrôle industriels (OT/ICS). Ces coalitions industrielles visent à promouvoir une participation active entre les pairs afin de permettre l’échange de connaissances, de compétences et d’expertises entre les professionnels de la cybersécurité.
Établie par l’International Society of Automation (ISA), l’Alliance mondiale de cybersécurité ISA (ISAGCA) constitue une plateforme collaborative visant à améliorer la sensibilisation, la formation, la préparation, la normalisation et le partage de connaissances en matière de cybersécurité dans le secteur OT. Composée de plus de 50 entreprises membres dont le chiffre d’affaires total dépasse 1,5 trillion de dollars US, avec plus de 2400 implantations à l’échelle mondiale, l’ISAGCA a été créée pour répondre aux menaces et vulnérabilités en matière de cybersécurité qui représentent des risques significatifs pour la sécurité des installations, des processus et des communautés.
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Entre fin de l'âge d'or de l'IA et les nouvelles stratégies pour les acteurs malveillants
journaldunet.com - Chronique de Bruno Durand - Sophos
Alors que l'année 2024 a été marquée par de multiples bouleversements – technologiques, géopolitiques, économiques –, il en va de même du paysage des cybermenaces et de la cybersécurité.
Malgré l’explosion de l’intelligence artificielle (IA) et les bénéfices dont elle s’accompagne, sa jeunesse relative, sa démocratisation et son exploitation par les cybercriminels sont à l’origine de l’émergence de nouvelles cybermenaces.
Par ailleurs, face au perfectionnement des outils et des pratiques de cybersécurité, les acteurs malveillants cherchent perpétuellement de nouveaux moyens de contourner les mesures de mises en place par les défenseurs pour protéger les systèmes. Sophos offre ses prédictions concernant ces évolutions en 2025 et propose un ensemble de recommandations pour mieux se protéger.
L’intelligence artificielle : un risque pour la cybersécurité ?
1. LLM et modèles d’IA : une nouvelle surface d’attaque
En matière de cybersécurité, les risques liés à l’IA ne sont pas encore tous clairement identifiés. Toutefois, l’application de correctifs par des acteurs majeurs comme Microsoft montre que les modèles d’IA et autres ne sont pas exempts de vulnérabilités ou de risques. Ils peuvent être exploités par les acteurs malveillants pour y introduire des malwares, tels que des chevaux de Troie, au sein des environnements où l’IA est déployée.
2. L’IA comme vecteur de multiplication des attaques
Lire la suite : https://www.journaldunet.com/cybersecurite/1537911-entre-fin-de-l-age-d-or-de-l-ia-et-les-nouvelles-strategies-pour-les-acteurs-malveillants/
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Deux COMCYBER au service de la cyber-protection des français et de la France
defense.gouv.fr - par Commandement de la cyberdéfense (COMCYBER)
Direction : COMCYBER
Publié le : 09 janvier 2025
Au sein de deux ministères distincts, deux COMCYBER agissent au quotidien : le Commandement de la cyberdéfense des armées (COMCYBER) et le Commandement du ministère de l’Intérieur dans le cyberespace (COMCYBER-MI). Décryptage de leurs missions.
Au sein de l’écosystème cyber de l’Etat et aux côtés de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), deux COMCYBER agissent au service de la cyber-protection des français.
COMCYBER : combattre dans le cyberespace
• D’un côté, le Commandement de la cyberdéfense des armées (COMCYBER) a pour mission de combattre dans le cyberespace :
• défendre les systèmes d’informations et systèmes d’armes de l’armée française
• renseigner et agir sur les systèmes adverses
• lutter contre la manipulation de l’information dans le cyberespace, sur les théâtres d’opérations extérieurs
COMCYBER-MI : lutter contre la cybercriminalité
Lire la suite : https://www.defense.gouv.fr/comcyber/actualites/deux-comcyber-au-service-cyber-protection-francais-france
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Au bord de la crise d'épuisement des CISO, comment la cybersécurité va évoluer en 2025 ?
journaldunet.com - Chronique de
Chronique de Richard Meeus - Akamai Technologies
Les CISO, sous pression et menacés d'épuisement, doivent faire face à des cyberattaques croissantes. En 2025, une culture sans blâme et proactive est cruciale.
Alors que les responsables de la sécurité des systèmes d'information (CISO) sont au bord de l’épuisement, la cybersécurité va continuer d’évoluer au cours de l’année 2025.
Les responsables de la cybersécurité sont comparables aux arbitres de football : ils ne sont sous les feux des projecteurs que lorsque quelque chose ne va pas. Tout comme leurs homologues sportifs, les CISO sont soumis à une pression énorme pour obtenir des résultats.
Mais la comparaison s'arrête là. Malgré les nombreuses réglementations, il n'existe pas de règles d'engagement convenues entre les équipes de sécurité et les cybercriminels. Les règles du jeu changent constamment et les CISO sont chargés de se défendre contre un arsenal de cybermenaces en constante évolution.
On estime que les CISO ne restent en poste que 18 à 24 mois. Pour lutter contre ce taux de rotation élevé et soutenir les personnes qui assument cette tâche souvent ingrate, les organisations doivent remettre à zéro la « culture du blâme » afin d'éviter un burnout des CISO en 2025.
Il est temps d'arrêter le jeu des reproches
Lire la suite : https://www.journaldunet.com/cybersecurite/1537743-au-bord-de-la-crise-d-epuisement-des-ciso-comment-la-cybersecurite-va-evoluer-en-2025/
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Cybersécurité : "Le coeur du sujet, c'est la protection des données", Philippe Vallée (Thales)
usine-digitale.fr - par Alice Vitard
A l'occasion de ce début d'année, le Club Data Protection a échangé avec Philippe Vallée, executive vice president Digital Identity & Security GBU au sein de Thales. L'occasion de faire le point sur 2024 et sur l'année à venir en matière de sécurité informatique. Au programme : chiffrement de données, intelligence artificielle, identité et contrôle des accès ainsi que protection de la propriété intellectuelle des logiciels.
Le Club Data Protection : Pour Thales, en matière de cybersécurité, quels événements ont marqué l'année 2024 ?
Philippe Vallée (Thales) : L'année 2024, c'est d'abord et surtout le démarrage de l'intégration d'Imperva [entreprise acquise fin 2023, ndlr]. Le premier fait marquant et concret de cette intégration technique est l'offre "Data Risk Index", disponible commercialement. Vous avez, d'un côté, la capacité historique de Thales – le chiffrement de données – et, de l'autre, la technologie d'Imperva qui permet de voir ces données évoluer, de voir où elles passent, par quel chemin. Ce qui permet, par exemple, de détecter un comportement anormal d'une application qui, jusqu'à présent, exploitait un volume moyen de données et qui se met à exploiter le double ou le triple de ces données.
En d'autres termes, le Data Risk Index est une sorte de tour de contrôle des données de l'entreprise, qu'elles soient à l'intérieur de l'entreprise, sur ses serveurs, ou à l'extérieur, dans le cloud. Il permet de relever, à tout moment, quelque chose de suspect, de comprendre ce qu'il s'est passé et éventuellement déclencher une action de remédiation, en sécurisant le fichier, en le rendant inutilisable...
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Cybersécurité et GenAI: un panel d’experts alertent sur les défis qui se multiplient
ictjournal.ch - par Yannick Chavanne
Publié le 07 janvier 2025
En 2024, l'intelligence artificielle générative s’est imposée dans les entreprises, souvent sans préparation adéquate au regard de la cybersécurité. Une conférence en ligne organisée par la start-up suisse Lakera a mis en lumière les vulnérabilités critiques de cette technologie et les menaces qui émergent en 2025.
L'année 2024 a vu une adoption massive de l'intelligence artificielle générative (GenAI), accentuant les vulnérabilités en matière de cybersécurité. Lors d'une conférence organisée par Lakera, start-up suisse spécialisée dans la sécurité des modèles de langage (LLM), un panel d’experts en cybersécurité ont fait part des principaux enseignements tirés de l'année écoulée et de leurs perspectives pour 2025.
Manque de vigilance pointé du doigt
L'adoption de l'IA générative par les entreprises s'est souvent faite dans la précipitation, en négligeant les questions de sécurité. Nathan Hamiel, directeur de recherche chez Kudelski Security, a dénoncé un manque de vigilance inquiétant, citant des exemples de start-up ignorant les avertissements de failles critiques au sein de leurs produits, telles que des vulnérabilités permettant l'exécution de code à distance. Le manque de prudence lors de l'utilisation de bibliothèques tierces ou de code tiers constitue ainsi un problème majeur, rappelant les risques connus liés à la chaîne d'approvisionnement logicielle.
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Règlement DORA : entre défi et opportunité de transformation pour la cybersécurité des entités financières
Forbes.fr Brandvoice - Une contribution de Bruno Durand, Vice-Président des ventes Europe du Sud chez Sophos
Publié le 7 janvier 2025
À mesure que le paysage des cybermenaces se complexifie et que les attaques se multiplient, le secteur financier demeure une cible prioritaire des cybercriminels. En effet, les entités financières comptent parmi les plus exposées, notamment en raison des enjeux liés à leur activité et à leur caractère essentiel. Ainsi, selon les données du FMI, le secteur financier a subi plus de 20 000 cyberattaques, occasionnant près de 12 milliards de dollars de pertes. En réaction, les autorités européennes ont approuvé une nouvelle réglementation, le Digital Operational Resilience Act(DORA), qui définit une approche coordonnée et homogène en matière de cybersécurité pour les entités financières de l’Union européenne. En tant que règlement européen, il est directement applicable sur l’ensemble des États-membres de l’UE, sans nécessiter de transposition dans les législations nationales. Ainsi, DORA impose une exigence réglementaire unique et unifiée visant à renforcer la résilience numérique des institutions financières sur l’ensemble des États-membres de l’UE.
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Dépasser la prévention pour adopter la détection et réponse dans le cloud…
Philippe Darley, Sysdig
informatiquenews.fr - Par la rédaction
Publié le 08 janvier 2025
≈Les modèles traditionnels de sécurité atteignent leurs limites face à la complexité des environnements cloud. Adopter une posture de sécurité globale, intégrant des mécanismes de détection et de réponse, est désormais indispensable pour contrer les menaces persistantes.
Dans les premiers temps de la sécurité du cloud, comme ce fut le cas dans les premiers temps de la sécurité des endpoints, l’accent a été mis sur la prévention. C’est logique : les mesures préventives sont un moyen essentiel de réduire les risques. Le blocage des menaces connues et des voies d’attaque est un moyen efficace de renforcer la cybersécurité du parc de serveurs d’une entreprise.
Pour de nombreuses organisations, une stratégie de prévention dans le cloud peut sembler tout à fait suffisante pour réduire les risques – et elle l’est dans une certaine mesure. Mais la prévention seule n’est pas suffisante. Pour lutter contre les menaces qui progressent rapidement dans le cloud, la prochaine étape de la maturation de la sécurité du cloud consiste à mettre en œuvre une solution de détection et de réponse robuste et efficace.
Les rendements décroissants d’une stratégie axée uniquement sur la prévention
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Metavers
Siemens et Sony révolutionnent l’ingénierie immersive pour le métavers industriel
lesnews.ca - par Gabriel Francesco
Publié le 10 janvier 2025
Plano, Texas | 7 janvier 2025 – Siemens Digital Industries Software, en partenariat avec Sony Corporation, a annoncé aujourd’hui le lancement de sa feuille de route pour une ingénierie immersive de nouvelle génération. Cette initiative combine le logiciel NX de Siemens pour l’ingénierie produit avec le nouvel écran monté sur la tête (HMD) de Sony, afin de donner vie au métavers industriel.
Le HMD XR (SRH-S1) est équipé d’écrans OLED Microdisplays haute définition de Sony dotés d’une résolution 4K. Sa technologie de rendu propriétaire permet un affichage réaliste et haute définition d’objets 3D en temps réel. De plus, cet appareil est vendu avec des contrôleurs optimisés pour une interaction intuitive avec des objets 3D, ainsi qu’une conception qui privilégie le confort et la stabilité pour des sessions créatives prolongées.
“Nous avons lancé ce projet collaboratif avec Sony pour apporter la puissance du métavers industriel à notre communauté de concepteurs, d’ingénieurs et de fabricants directement dans notre logiciel phare d’ingénierie produit,” a déclaré Bob Haubrock, vice-président senior de Product Engineering Software chez Siemens Digital Industries Software. “Après avoir prévisualisé le HMD au CES de l’année dernière, nos équipes ont élaboré un ensemble d’outils révolutionnaires pour l’utilisation de la réalité mixte dans le domaine de l’ingénierie. Cela permettra non seulement de supporter la collaboration mondiale autour de modèles 3D de haute fidélité, mais également d’autoriser la co-création sur des données 3D CAD cruciales dans un environnement sécurisé et contrôlé. Nous sommes heureux de faire ces technologies de nouvelle génération disponibles pour nos clients.”
Lire la suite : https://lesnews.ca/digital/meta/siemens-et-sony-revolutionnent-lingenierie-immersive-pour-le-metavers-industriel-2/
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Atos
Atos dément avoir été compromis par un ransomware
solutions-numériques.com - par François Tonic
Publié le 3 janvier 2025
Compromis ou pas ? Atos communique sur une action supposée du groupe Space Bears contre le géant français. Space Bears annonçait avoir compromis des données et des serveurs du groupe.
Cette annonce avait été faite le 28 décembre dernier en évoquant la compromission d’une base de données. Cependant, le groupe français précise ce 3 janvier que ces serveurs sont externes à Atos et ne concernent pas les données du groupe et que les machines ne sont pas ni gérés ni sécurisés par Atos.
Lire sur : https://www.solutions-numeriques.com/atos-dement-avoir-ete-compromis-par-un-ransomware/
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Philippe Salle, ATOS
techtalks.fr - par Olivier Robillard
Publié le 9 janvier 2024
Atos nomme un nouveau président de son conseil d’administration en la personne de Philippe Salle. Le responsable deviendra président directeur général du groupe dès le 1er février 2025.
Atos se prépare pour le futur. L’ESN confirme la nomination de Philippe Salle à la tête de son conseil d’administration. Le responsable occupera également la fonction de président directeur général à la date du 1er février 2025. Il succède à Jean-Pierre Mustier, lequel a permis au groupe d’entamer sa restructuration financière. Ce dernier exercera les fonctions de directeur Général tout en conservant son mandat d’administrateur.
Lire la suite : Pour sa part, Philippe Salle va investir la somme de 9 millions d’euros dans Atos sous la forme d’une souscription à l’augmentation de capital. Parmi ses prochains chantiers figurent la potentielle vente d’activités jugées sensibles à l’Etat. Il devra également rassurer les collaborateurs de l’entreprises de la bonne continuité des activités de l’entreprise et éviter des suppressions de postes.
Dans une note, Philippe Salle, Président du Conseil d’administration d’Atos, explique : « C’est avec beaucoup d’enthousiasme et de conviction que je rejoins le Groupe Atos, en qualité de Président du Conseil d’administration puis, à compter du 1er février 2025, de Président-Directeur général. J’ai conscience des défis qui nous attendent, mais également des forces du Groupe, de la qualité de ses services à l’engagement continu de ses collaborateurs, qui nous permettront, ensemble, d’ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire du Groupe.«
Lire la suite : https://www.techtalks.fr/philippe-salle-atos/