Revue de presse ADCET n° 70 du 13 avril 2020

• Economie

Vers une perte de 4,9 Mds d’euros pour les collectivités selon le Sénat

lagazettedescommunes.com - Romain Gaspar

Publié le 7 avril 2020

D'après un premier chiffrage de la commission des finances du Sénat, l'épidémie de Covid-19 pourrait faire perdre plus de 4,9 milliards d'euros de recettes aux collectivités territoriales en 2020 et 2021.

La crise sanitaire n’épargnera pas les finances des collectivités. D’après une note sur le suivi de la mise en œuvre des mesures d’urgence de la la commission des finances du Sénat, «la perte de recettes des collectivités territoriales cumulée en 2020 et 2021 pourrait atteindre 4,9 milliards d’euros». Mais son président Vincent Eblé rappelle «la très grande prudence qu’il faut avoir avec les chiffres. Nous ne sommes qu’en début de crise». Selon la note, la menace pour les collectivités porte principalement sur les pertes de ressources de fiscalité économique.  Et toutes les échelons ne seront pas exposés de la même façon au risque.

Lire la suite (réservée aux abonnés) : https://www.lagazettedescommunes.com/673252/vers-une-perte-de-49-mds-deuros-pour-les-collectivites-selon-le-senat/#utm_source=quotidien&utm_medium=Email&utm_campaign=2020-04-07-quotidien&email=This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.&xtor=EPR-2

Fonction publique

Comment la Poste déserte ses missions de service public en pleine crise

ifrap.org - Samuel-Frédéric Servière

Publié le 7 avril 2020

La Poste constitue aujourd’hui un lien indispensable pour assurer le fonctionnement de l’économie (82% du courrier relève des relations inter-entreprises et 15% entre particuliers et entreprises) qui continue à poursuivre ses activités, mais aussi pour les administrations dans leurs fonctions régaliennes et d’urgence sanitaire ainsi que les particuliers et notamment les plus fragiles, s’agissant du paiement des minima sociaux et des activités bancaires. Pourtant le plan de continuité d’activité de l’entreprise peut susciter un grand nombre d’interrogations, car contrairement à 1940, l’entreprise qui se prévaut de disposer de missions spécifiques de service public peine à assurer le service que l’on serait en droit d’attendre d’elle. En sortie de crise cette attitude devra être analysée en détail et des décisions politiques la concernant ne pourront manquer d’intervenir.

Forte de 251.000 salariés, la Poste dispose également de 17.000 point de contact et de 8.000 agences physiques. Pourtant, face à l’épidémie de Covid-19, ceux-ci assurent maintenant une activité terriblement réduite. Fin mars 2020 seuls 1.600 n’avaient pas baissé le rideau, alors même que leur activité venait d’être drastiquement réduite : ouverts avec des modulations territoriales, uniquement le mercredi, le jeudi et le vendredi au public, tout en tentant de maintenir le service aux personnes qu’elle déploie désormais (visites aux personnes âgées, portage de repas à domicile, etc.). L’entreprise explique que compte tenu de l’exposition au virus des postiers, il vaut mieux réduire fortement l’activité pour réussir ensuite à faire tourner les effectifs. Soit ! Mais les chiffres fournis laissent apparaître une autre image bien moins flatteuse :

- Le droit de retrait : sur les 251.000 salariés, le droit de retrait représenterait moins de 2% des salariés parmi les postiers (soit moins de 700 sur les 35.200 agents travaillant dans les bureaux de poste stricto sensu). Pourtant la fédération SUD PTT fait état « d’au moins 10.000 droits de retraits » exercés » ;

- Le taux d’absentéisme : lui est très élevé, puisqu’on relève 25% au niveau national pour les activités courrier. S’alignant sur celui par exemple d’EDF en la matière. Ce taux forcément important bien que très variable suivant les territoires, doit être mis en relation avec la politique d’accueil dans les Ecoles des personnels jugés « prioritaires ». Ce qui est étonnant c’est que bien qu’assurant un service public que l’on peut juger essentiel (tant côté courrier, que côté banque), les personnels de la Poste n’ont pas été placés sur cette liste ;

- La recomposition des équipes et de l’organisation du service : ces mesures sont inévitables afin que l’entreprise se consacre à ses missions prioritaires et que les personnels puissent travailler dans des conditions « optimales ». La direction aurait ainsi pris position sur la limitation à 50% des effectifs habituels présents sur chaque site .

Lire la suite : https://www.ifrap.org/fonction-publique-et-administration/comment-la-poste-deserte-ses-missions-de-service-public-⁄

Covid-19

Google et Apple s’unissent pour faciliter la traçabilité des malades du Covid-19

larevuedudigital.com

Publié le 10 avril 2020

Google et Apple annoncent un effort conjoint pour permettre l’utilisation de la technologie Bluetooth afin de réduire la propagation du virus Covid-19. Il s’agit d’aider les gouvernements et les agences de santé, tout en assurant la protection de la vie privée des utilisateurs.

Retrouver les contacts d’une personne atteinte par le virus

Les deux géants de la technologie relèvent qu’étant donné que le Covid-19 peut être transmis à cause de la proximité avec des personnes touchées, les organismes de santé publique ont identifié la traçabilité des contacts comme une aide précieuse pour aider à contenir sa propagation. 

Pour atteindre cet objectif, Apple et Google lanceront une solution qui comprend des interfaces de programmation d’applications (API) et une technologie au niveau du système d’exploitation pour aider à activer le suivi des contacts que chacun peut avoir dans sa vie quotidienne.

Publication d’interfaces de programmation en Mai

Lire la suite : https://www.larevuedudigital.com/google-et-apple-sunissent-pour-faciliter-la-tracabilite-des-malades-du-covid-19/

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Covid-19 : L’Europe du numérique à l’assaut du virus

itmanager.com

Publié le 7 avril 2020

Une application permettant d’alerter les personnes qui ont été en présence de malades du coronavirus a été utilisée avec succès à Singapour. Un groupe* de scientifiques et d'experts européens en technologie avait annoncé mercredi le lancement d'un programme visant à développer en commun une application de suivi des personnes contaminées par le nouveau coronavirus. Les autorités françaises consultent ces jours-ci experts du numérique et opérateurs de téléphonie mobile pour évaluer son intérêt et étudier les garde-fous à mettre en place avant son déploiement éventuel. Le gouvernement réfléchit à une solution pour exploiter les données personnelles des téléphones et tracer les éventuelles contaminations... Florence Chafiol, associé, et Roxane Blanc-Dubois, avocat senior, August Debouzy, nous livrent leur analyse en répondant à six questions.

Ces applications seront-elles conformes au RGPD ? 

1. Quel que soit le choix qui sera fait par le gouvernement d’une application de « tracking » ou de « geo tracing » qui permettrait notamment de tracer les personnes atteintes du Covid-19, cette application devra se conformer au RGPD dès lors qu’elle traitera par nature les données à caractère personnel de ses utilisateurs.

Par principe, le RGPD ne s'oppose pas à la mise en œuvre de solutions de suivi numérique individualisé pour la protection de la santé publique, mais il impose de prévoir des garanties adaptées d'autant plus fortes que les technologies sont intrusives.

A défaut d’être conforme au RGPD, la CNIL pourrait s’opposer au lancement ou à l’utilisation de toute application qui y contreviendrait.

Lire la suite : https://itrmanager.com/articles/184446/covid-19-leurope-du-numerique-a-lassaut-du-virus.html

* Ce groupe composé de 130 chercheurs de huit pays entend lancer une plate-forme baptisée PEPP-PT (Pan-European Privacy Preserving Proximity Tracing) qui permettra de concevoir des applications ayant recours au « contact tracing ». Cette méthode consiste à retracer l'historique d'un patient malade du Covid-19 et à identifier tous les contacts qu'il a pu avoir dans un pays et ailleurs.

• RGPD

[Avis d'expert] Le RGPD s'applique-t-il aux données géolocalisées anonymisées liées au Covid-19 ?

usine-digitale.fr - Eric Barbry

Publié le 8 avril 2020

Alors que le tracking est de plus en plus évoqué comme un outil indispensable pour sortir du confinement en relative sécurité, les débats sur la compatibilité de cette technologie avec le respect de la vie privée réapparaissent. Eric Barbry, avocat associé en charge de la pratique IP IT & Data protection au sein du Cabinet Racine, livre son analyse.

Une fois encore, les pros et anti RGPD s’affrontent. Le nouvel objet de la discorde : le projet de Thierry Breton, Commissaire européen en charge notamment du marché intérieur et du numérique consistant à créer une méga base de données au niveau européen en demandant aux opérateurs de télécoms de communiquer les données de géolocalisation. Cette méga base sera constituée de données agréées et anonymisées.

Amendements et polémiques

De tels dispositifs existent déjà (ChineAllemagneItalie, Israël, …) avec des caractères plus ou moins intrusifs. Le modèle sans doute le plus « abouti », si l’on peut s’exprimer ainsi, étant celui d’un contrôle individuel des personnes contaminées en Corée du Sud. Ce projet ne manque pas de créer la polémique au principe du sacro-saint respect de la vie privée et du respect du RGPD.

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/avis-d-expert-le-rgpd-s-applique-t-il-aux-donnees-geolocalisees-anonymisees-liees-au-covid-19.N951276

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Coronavirus et « suivi de localisation » : le Comité européen de la protection des données en première ligne

dalloz-actualite.fr - Daniel Ventura

Publié le 10 avril 2020

La déclaration adoptée par le Comité européen de la protection des données (CEPD) le 19 mars 2020 est venue rappeler que la légalité des dispositifs de « suivi numérique » ou data tracing qui sont notamment envisagés par la France dépend dans une large mesure du respect du règlement UE 2016/679 (RGPD) et de la directive 2002/58 (e-Privacy). Courageuse, cette position intervient dans un contexte de tensions entre l’Union et ses États membres quant au champ d’application du droit européen de la protection des données personnelles.

Conseil européen de la protection des données, Déclaration covid-19 [en anglais]

Dans son article daté du 30 mars 2020, Alexandra Guérin-François a présenté le contenu de la déclaration adoptée le 19 mars dernier par le Comité européen de la protection des données. La déclaration rappelle, en substance, que les traitements de données personnelles justifiés par la lutte contre les pandémies entrent dans le champ d’application du droit européen de la protection des données personnelles et doivent par conséquent s’y conformer.

La déclaration du 19 mars 2020 distingue deux catégories de traitements de données pouvant revêtir un intérêt dans le cadre de la prévention de la santé publique et de la lutte contre la pandémie actuelle. Il s’agit, d’une part, des traitements de données personnelles mis en œuvre par les autorités publiques de santé ainsi que les traitements effectués par les employeurs, lesquels relèvent tous deux du champ d’application du RGPD. Il s’agit, d’autre part, des traitements de données personnelles relatives au trafic et à la localisation (métadonnées) par les fournisseurs de services de communications électroniques et les autorités publiques, lesquels font l’objet de règles ad hoc inscrites dans la directive 2002/58 (e-Privacy) et qui complètent le RGPD.

Lire la suite : https://www.dalloz-actualite.fr/flash/coronavirus-et-suivi-de-localisation-comite-europeen-de-protection-des-donnees-en-premiere-lig#.XpH5UVMzbxs

• Blockchain

La technologie blockchain au service de la protection sociale

cryptoactucom - Hugh

Publié le 7 avril 2020

Un récent rapport publié par Eurofound pointe les avancées que pourrait offrir l’intégration de la technologie blockchain dans le domaine de la protection sociale. Une manière de réaliser des économies tout en libérant du temps pour des tâches plus essentielles. 

Ce rapport publié il y a tout juste quelques jours a été réalisé par la Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail (Eurofond). Le but est de soutenir la volonté de l’Union européenne d’adapter ses services à l’ère numérique. Une manière de dresser un état des lieux des perspectives possibles, mais aussi des obstacles à surmonter.

La blockchain au centre des améliorations

Ce rapport fait la part belle à la technologie blockchain comme outil central d’une numérisation des services sociaux.

“Comme dans le cas du secteur des services, l’utilisation de la technologie blockchain en est à ses débuts dans le domaine de la santé et des services sociaux, où elle a été utilisée pour verser des prestations en espèces et pour contrôler les cotisations de retraite.”

Lire la suite : https://cryptoactu.com/blockchain-service-

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Une fédération blockchain va voir le jour en France

latribune..fr - Juliette Raynal

Publié le 8 avril 2020

La Fédération française des professionnels de la blockchain vise à devenir le premier réseau de France des acteurs de la blockchain en regroupant tous les secteurs d'activité, de l'automobile au tourisme en passant par la santé, l'agriculture ou encore le luxe et les paiements. Elle entend structurer et industrialiser l'écosystème tricolore pour porter la vision française de la blockchain et peser à l'échelle européenne.

Malgré la crise, l'ambition de faire de la France une « blockchain nation » ne s'est pas tarie. Après la présentation de la stratégie nationale blockchain il y a un an, et le lancement par Bercy, en juillet dernier, d'une task force pour pousser l'adoption de cette technologie dans l'industrie, la France va bientôt se doter d'une fédération: la Fédération française des professionnels de la blockchain (FFPB). Une initiative portée par le député LREM Jean-Michel Mis, corapporteur de la mission d'information sur les blockchains, et Rémy André Ozcan, cofondateur et directeur général du cabinet d'ingénierie spécialisé dans la technologie blockchain Crypto4all et conseiller auprès du Parlement européen sur ces sujets.

L'écosystème tricolore compte déjà une série d'associations dédiées à cette technologie de transmission et de stockage décentralisé de l'information, comme l'Adan, le Cercle du Coin ou encore Ethereum France, mais « il est nécessaire de professionnaliser notre industrie », insistent les deux initiateurs du projet de fédération. « L’Etat ne peut pas créer une industrie. Il appartient aux acteurs de l'écosystème de prendre le relais. Il faut se structurer et s'industrialiser », poursuit Rémy André Ozcan. « Aujourd'hui, il existe une myriade d'acteurs qui représentent une constellation de la blockchain mais il n'y a pas de colonne vertébrale pour porter la doctrine française de la blockchain », complète Jean-Michel Mis.

Lire la suite : https://www.latribune.fr/technos-medias/innovation-et-start-up/une-federation-blockchain-va-voir-le-jour-en-france-844604.html

• Cybersécurité

Botnet : Bitdefender met en garde contre Dark Nexus, un nouveau bot

journaldunetcom - La rédaction

Publié le 8 avril 2020

Dark Nexus serait un botnet encore plus puissant et robuste que Mirai. Les chercheurs de Bitdefender ont découvert ce nouveau bot en décembre 2019 et mettent en gardent contre sa propagation et sa dangerosité. Le virus, qui réutilise une partie du code des botnet Qbot et Mirai, serait régulièrement amélioré. En trois mois, les chercheurs de Bitdefender ont observé plus de 30 évolutions. Le hacker Greek.Helios, connu pour être l'auteur d'autres botnets, serait à l'origine du développement de Dark Nexus. Ce botnet serait capable de lancer des attaques DDoS, mais aussi d'exécuter d'autres logiciels malveillants. Il cible les appareils embarqués avec une architecture à 12 CPU, comme les routeurs ou les caméras connectées. Une fois qu'un IoT devient un bot, Dark Nexus tente de rester persistant sur le périphérique en empêchant le redémarrage.

Baptisé Dark Nexus en raison des chaînes imprimées sur sa bannière, ce botnet provient principalement d'Asie. Il a touché 1 372 appareils dans le monde, dont plus de 650 appareils en Chine, 261 en Corée et 172 en Thaïlande. Il utilise ensuite ces machines zombies pour en attaquer d'autres via le protocole Telnet. La meilleure protection contre les logiciels malveillants reste de modifier les informations d'identification administrative par défaut et de s'assurer que le logiciel des objets connectés est toujours à jour.

Définition d'un botnet

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/web-tech/dictionnaire-de-l-iot/1440656-botnet-bitdefender-met-en-garde-contre-dark-nexus-un-nouveau-bot/

• Identification numérique - Biométrie

Biometrics analyst says outbreak marks death of most of touch-based fingerprint reader market

biometricupdate.com - Chris Burt

Publié le 7 avril 2020

The market for low-end single fingerprint biometric sensors and readers outside of smartphones has just fallen off a cliff, according to Acuity Market Intelligence Principle Analyst and Chief Strategist Maxine Most.

In a blog post, Most says that this market, which has been rapidly expanding to more than two million readers annually, mostly in India and China, will be essentially killed off. Public fingerprinting at Departments of Motor Vehicles (DMVs), ATMs, office buildings, airports and police stations, which was largely halted in response to the coronavirus pandemic even before shelter in place orders were given, will be rapidly phased out, Most suggests.

Strict disinfecting protocols including the adoption of antimicrobial materials will likely be introduced, particularly for the four-print readers often used in national ID, border control, law enforcement, and other sophisticated identity applications. Over the next two to three years, however, those biometric scanners will be replaced by touchless systems that may or may not include fingerprints, according to the post.

Noting that Acuity has been predicting the widespread implementation of AFIS-quality, FBI-compliant fingerprint systems in smartphones since the iPhone 5S was introduced in 2013, Most writes that smartphone fingerprint sensors will be more sophisticated in the future.

Lire la suite (en anglais) : https://www.biometricupdate.com/202004/biometrics-analyst-says-outbreak-marks-death-of-most-of-touch-based-fingerprint-reader-market

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Japanese companies introduce contactless biometric solutions amid coronavirus fear

biometricupdate.com - Luana Pascu

Publié le 7 avril, 2020

Aware of consumers fear of touching objects in public, Japanese companies have actively started researching and developing new biometric products aligned with current needs, writes Nikkei Asian Review.

Some companies are integrating advanced sensors in new products to enable a touchless economy. For example, NEC has developed security gates that identify people even though they have masks on, while Fujitec and Optex want to introduce hand signals in elevators and to open doors.

At first, the facial recognition technology in NEC security gates did not recognize people wearing masks, sunglasses and hats. To prevent people from touching their faces to remove masks, the new system at NEC’s Toyko headquarters lets people come and go without touching anything, and can also identify them if they are wearing masks, according to the report. The software analyzes the exposed features to look for similarities.

NEC will run tests to increase accuracy but the system could be market-ready in six months.

Lire la suite (en anglais) : https://www.biometricupdate.com/202004/japanese-companies-introduce-contactless-biometric-solutions-amid-coronavirus-fear

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Covid-19 : les solutions de biométrie s'adaptent à la pandémie

lemondeinformatique.fr - Cynthia Brumfield, IDG NS (adaptation Jean Elyan)

Publié le 9 Avril 2020

Le marché de la biométrie évolue avec la pandémie du Covid-19. Certaines techniques comme les empreintes digitales sont recalées pour des questions sanitaires. Les sociétés s'adaptent pour répondre à la demande sur la prise de température. Mais il reste quelques problèmes à résoudre.

Si beaucoup de pays s’interrogent et notamment les européens sur la mise en place d’outils de tracking des malades du Covid-19, les outils de biométrie s’adaptent à cette situation.

L'authentification biométrique tactile écartée

Pour lutter contre l'épidémie, les technologies biométriques et de reconnaissance faciale sont mises aussi rapidement à contribution, donnant lieu parfois à des combinaisons inédites. La vérification sans contact de l'identité est privilégiée aux scanners d'empreintes digitales ou de mains utilisés pour contrôler l'accès à des installations au motif que ces solutions sont des vecteurs potentiels de propagation du virus.

À New York, les employés municipaux hésitent à utiliser les scanners à main pour le pointage. La police de New York (NYPD) n’utilise plus les solutions par empreinte digitale pour activer l’ouverture des portes, afin d’éviter une contamination par la surface des claviers. Même les syndics de copropriétés ont désactivé les systèmes biométriques installés à l'entrée des immeubles.

La biométrie traque la température

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-covid-19-les-solutions-de-biometrie-s-adaptent-a-la-pandemie-78719.html

• Smart City

La smartcity de Dijon passe le test du coronavirus

lesechos.fr - Myriam Chauvot

Publié le 11 avril 2020

Il y a tout juste un an, les 23 communes de la métropole de Dijon inauguraient une première mondiale : un centre de pilotage à distance des fonctions urbaines. Le bilan est positif, le fonctionnement 100 % connecté de « OnDijon » a permis de mieux gérer la crise du coronavirus.

Les villes intelligentes sont-elles plus résiliente en période de crise ? Pour les 23 communes de la métropole de Dijon (260.000 habitants), qui s'étaient lancées dans une première mondiale en inaugurant le 11 avril 2019 un centre de pilotage à distance des fonctions urbaines, le premier anniversaire du fonctionnement de « OnDijon » (référence à son caractère 100 % connecté) prend une dimension particulière depuis le coronavirus.

Quelque 140 kilomètres de fibre avaient été déployés pour connecter les équipements urbains (éclairage public, bornes d'accès du centre-ville, feux rouges…). Depuis un an, ils sont gérés par des télécontrôleurs depuis le poste de pilotage installé dans un bâtiment où la police municipale scrute de son côté le mur d'images de vidéosurveillance. « L'opérateur de mobilité urbaine a rejoint le centre en septembre, nous y faisons aussi des visioconférences depuis la salle de gestion de crise, tout est dans un même lieu et c'est clairement un avantage », résume le maire de Dijon, François Rebsamen.

Application citoyenne

Lire la suite : https://www.lesechos.fr/industrie-services/immobilier-btp/la-smartcity-de-dijon-passe-le-test-du-coronavirus-1194249

• Maas

Webinaire gratuit sur le MaaS

Organisé par Intelligent Transport sur le thème :

Driving success in MaaS: identifying success factors and creating value.

Dates : 22 avril 2020 à 14h00

This webinar will look at the predominant factors that make MaaS valuable for both users and operators:

 - Passenger information
 A good MaaS solution is intuitive to use and provides valuable services under consideration of individual preferences and real-time information. Seamless integration of information and transactions like booking, ticketing and payment across modes support the development of a sustainable urban transportation landscape.

 - Customer communication
 A MaaS app is a communication channel which allows the MaaS platform operator to address customers effectively and provides a powerful tool to drive passenger retention.

 - Partner management
 A MaaS platform efficiently integrates different transport services and their interfaces. It is scalable and enables a comprehensive management of operations with different business models.

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