Le développement important de l’AMC Commune nous oblige, en tant que structure responsable de la gouvernance et de la sécurité, à davantage de vigilance et de rigueur. C’est pourquoi nous vous rappelons que toute organisation publique ou privée qui intervient dans l’émission d’une AMC commune (fabriquant) , ou qui l’utilise l’AMC commune (Entité Utilisatrice) , quel qu’en soit l’usage, doit signer une convention d’usage avec l’ADCET et être ainsi référencée par notre association.

Par ailleurs, le fonctionnement d’un projet autour de l’AMC Commune n’est possible que dans la mesure où l’ADCET mobilise les moyens nécessaires au support, au développement, à la sécurisation et à la gouvernance de l’AMC Commune, ce qui représente une charge significative.

En conséquence la convention peut être consentie à titre gratuit, à condition que l’Entité Utilisatrice et/ou le fabriquant soit membre de l’ADCET et à jour de ses cotisations.

Dans les cas où l’Entité Utilisatrice et/ou le fabricant ne souhaite pas adhérer à l’ADCET ou n’est plus à jour de ses cotisations une redevance doit être prévue, par annexe à la convention à établir entre l’ADCET, l’Entité Utilisatrice et/ou le fabricant.

Nous vous sommes reconnaissants de communiquer ces informations à tout tiers que vous pourriez rencontrer dans le cadre d’un projet autour de l’AMC commune. En votre qualité de membre, il vous appartient également de contribuer à s’assurer que chaque tiers partenaire est enregistré en tant qu’organisation conventionnée auprès de l’ADCET et en particulier de rappeler cette obligation dans les appels d'offres et les contrats que vous serez amenés à passer avec des tiers concernant l’usage et/ou la production de l’AMC Commune.

Par ailleurs il est rappelé que le logo de l’AMC commune doit figurer sur tout support intégrant l’AMC commune. Si, dans un premier temps, il y a pu avoir des exceptions et dérogations factuelles à cette règle, il est désormais nécessaire de régulariser la situation sans délai.

En ce sens, nous demandons que chaque fabricant de carte nous fournisse un visuel pour validation, avant toute nouvelle production. Dans le cas où le logo ne serait pas présent, l’ADCET devra s’opposer à la production de ces cartes.

Enfin il est également rappelé que la spécification de la norme AMC ne peut être diffusée mais que chaque entité qui souhaite en prendre connaissance doit en faire l’acquisition sur site de l’AFNOR (https://www.boutique.afnor.org/norme/nf-p99-508/services-de-vie-quotidienne-application-multiservices-citoyenne-amc/article/938347/fa199961).


 

En Bref

Mobilité. KorriGo séduit le Pays de Quimper qui l’adopte pour son réseau de transport. Les usagers bénéficieront d’une carte de transport multe-services plus adaptée aux besoins des usagers.

La SNCF s’ubérise en officialisant un partenariat avec l’américain Uber. Ce service sera intégré dans « l’assistant SNCF ».

Un projet ferroviaire est en train de de voir le jour. C’est le fait d’une coopérative qui veut faire revivre la liaison ferroviaire Bordeaux-Lyon.

La présidente du Sytral en plein blues en annonçant l’estimation d’une perte de 165 millions d’euros.

Mobilité électrique : et le winner is… Voir la liste des pays champions.

Identité numérique. 35 recommandations qui devraient former les « clés de voûte de la citoyenneté numérique ». C’est ce que préconise le CNNum, Conseil Nationale du numérique.

Cybersécurité. Quels sont les pays les plus exposés aux cyberattaques ? Et la France dans tout ça ?

5G. C’est le thème récurrent de la semaine. Orange y croit, mais avec un rythme de déploiement « allégé ». « Nous serons parmi les premiers dans la 5G car nous y croyons, contrairement à d'autres, manifestement » répond le patron d’Orange au journaliste du quotidien « Les Echos ».

De l’autre côté de l’Atlantique, « les entreprises américaines peuvent travailler avec Huawei à nouveau ».

RGPD. Le Conseil d’Etat donne raison à la CNIL dans sa décision d’appliquer à Google une sanction de 50 millions d’euros. Et de considérer que le montant n’est pas disproportionné. Rappelons que Google a réalisé un bénéfice de 30,7 milliards de dollars en 2018.

A la semaine prochaine.

 

Mobilité

KorriGo arrive sur le réseau de transport TBK

letelegramme.fr

Publié le 19 juin 2020

TBK, le réseau de transport du pays de Quimperlé, passe sur KorriGo. Avant de changer de main le 4 juillet avec l’arrivée du nouveau délégataire.

1. KorriGo, quésaco ?

KorriGo est une carte de transport qui permet de regrouper sur un même support l’ensemble des titres de transport. Les usagers de TBK pourront non seulement charger sur cette carte les titres de transport TBK mais également ceux de BreizhGo, le réseau de transport en commun de la région Bretagne, de CTRL à Lorient ou encore ceux de Quimper ou Brest pour ne citer qu’eux. La carte permet in fine aux usagers d’accéder à une offre multiservices.

2. Pourquoi une nouvelle billettique

Pour remplacer celle en place jugée « obsolète » voire « défaillante, qui ne fonctionnait plus vraiment » par Denez Duigou, vice-président en charge des deuxplacements à Quimperlé communauté. Le système qui prévalait jusque-là avait été mis en place il y a neuf ans, rappelle l’élu. La mise en place de cette nouvelle billettique va s’opérer pendant plus de trois semaines, du 22 juin au 15 juillet. Pour fonctionner, de nouveaux valideurs vont être installés dans les bus.

Lire la suite : https://www.letelegramme.fr/finistere/quimperle/korrigo-arrive-sur-le-reseau-de-transport-tbk-19-06-2020-12568991.php

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La SNCF va proposer des courses Uber dans son application en Île-de-France

rtl.fr - Benjamin Hue

Publié le 17 juin 2020

L'assistant de la SNCF aspire à réunir dans une seule application l'ensemble des offres de transports publics et privés.

C'est une prise de choix pour la SNCF qui souhaite rendre son application incontournable dans la mobilité urbaine. La compagnie ferroviaire a officialisé mardi 16 juin un partenariat avec Uber visant à intégrer la réservation de véhicules avec chauffeur au sein de son application Assistant SNCF qui compte environ 16 millions d'utilisateurs. Les usagers SNCF n'ont pas besoin de se créer un compte Uber pour commander et régler un VTC. Toutes les opérations se font sans quitter l'application. La SNCF touchera une commission sur chaque course. Seule l'île-de-France est concernée par ce dispositif pour l'instant.

Lancée en juin dernier, la plateforme a l'objectif de réunir plusieurs offres de transports en commun, taxis et VTC au sein d'une même application, à l'image de CityMapper ou de Google Maps. À terme, la SNCF espère "regrouper dans une seule application l'ensemble des modes de transports publics ou privés disponibles sur tout le territoire français", a affirmé à l'AFP Alexandre Viros, directeur général d'e.Voyageurs SNCF.

L'assistant de la SNCF permettait déjà aux utilisateurs de connaître l'offre de transports en vigueur (horaires, trafic, perturbations), d'acheter des billets de train et de réserver des covoiturages dans plus de 500 villes françaises. Les usagers franciliens peuvent désormais aussi réserver des VTC, accéder à l'historique de leurs trajets et contacter le service client Uber depuis la plateforme.

D'ici quelques jours, elle intégrera aussi le rechargement du pass Navigo et des tickets de TER utilisables sans contact en Île-de-France pour les smartphones équipés d'une puce NFC. La compagnie espère désormais étoffer son offre avec les taxis G7 et les principaux opérateurs de trottinettes électriques.

Source : https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/la-sncf-va-proposer-des-courses-uber-dans-son-application-en-ile-de-france-7800611051

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Une coopérative veut faire revivre la liaison ferroviaire Bordeaux-Lyon

ville-rail-transpors.com - Yann Goubin

Publié le 15 juin 2020

Un projet ferroviaire d’un genre nouveau est en train de voir le jour en France : une coopérative baptisée Railcoop a en effet notifié, le 9 juin, à l’Autorité de régulation des transports (ART), sa volonté de refaire circuler des trains de voyageurs entre Bordeaux et Lyon, une liaison abandonnée par la SNCF en 2014. Cette perspective est rendue possible par l’ouverture à la concurrence des trains commerciaux, programmée à partir de décembre 2020.

Railcoop, qui souhaite lancer le service à partir de l’été 2022, ne cherche toutefois pas à entrer en compétition avec la SNCF mais au contraire à être complémentaire en se positionnant sur des relations province-province trop délaissées à son gré.

Les six trains quotidiens envisagés par la coopérative sur la liaison Bordeaux – Lyon doivent desservir Libourne, Périgueux, Limoges, Saint-­Sulpice-Laurière, Guéret, Montluçon, Gannat, Saint-Germain-des-Fossés, et Roanne, en 6 h 47. Soit un trajet un peu plus court que celui que proposait la SNCF il y a quelques années (7 h 30 les dernières années).

Si ce temps de parcours est plus long qu’un trajet en TGV avec changement à Paris, le prix devrait être moins élevé. « Il y a une vraie demande pour des services ferroviaires directs, confortables, sûrs, à un prix abordable et pour lesquels l’enjeu de vitesse est secondaire », explique Quentin Neurohr, sociétaire de Railcoop et dirigeant de Copomo, un cabinet de conseil en mobilités. Avant la crise du Covid, Railcoop envisageait d’attirer sur cette liaison d’690 000 voyageurs par an -la moitié en cabotage-, avec un premier prix tournant autour de 38 euros, comparable à celui pratiqué sur cet axe en covoiturage. Une étude de Systra, commandée par Railcoop, a d’ailleurs confirmé le fort potentiel du marché.

Lire la suite : https://www.ville-rail-transports.com/ferroviaire/une-cooperative-veut-faire-revivre-la-liaison-ferroviaire-bordeaux-lyon/

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A Lyon, le Sytral s’attend à 165 millions d’euros de pertes en 2020

ville-rail-transports.com

Publié le 16 juin 2020

Un impact financier sans précédent. C’est le jugement de Fouziya Bouzerda, présidente du Sytral, qui a estimé à 165 millions d’euros la perte pour l’année 2020 suite à la crise du Covid-19. Ces pertes « considérables » affectent en priorité les recettes avec environ 100 millions d’euros, devant le versement mobilité (VM) pour 65 millions d’euros, premier pôle de recettes (368 millions par an).

Si la présidente du Sytral note « une reprise positive de la fréquentation des transports publics, à hauteur de 60 % en juin », en misant sur une reprise complète d’ici la fin de l’année, elle prévoit une poursuite des pertes de recettes (15 millions) et du versement mobilité (20 millions) pour 2021. A l’horizon 2029, les projections évaluent une perte du VM à 575 millions d’euros liée à une absence de dynamique économique. La présidente du Sytral, qui échange avec le GART, a écrit début mai au Premier ministre sur l’urgence d’un plan de soutien, sans réponse pour le moment.

Lire la suite (réservé aux abonnés) : https://www.ville-rail-transports.com/lettre-confidentielle/a-lyon-le-sytral-sattend-a-165-millions-deuros-de-pertes-en-2020/

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Mobilité électrique : Voici la liste des pays champions en la matière

villesetcommunes.info - Manfred Essome

publié le 19 jion 2020

Comme toute technologie de rupture, la mobilité électrique a dû, au départ, faire face au scepticisme. Mais ce temps est révolu. Avec la voiture électrique, l’industrie automobile entame une nouvelle ère, aidée en cela par un environnement favorable. Zoom au sein de 18 pays dans le monde.

À l’évocation du pays scandinave, un chiffre revient souvent : plus de la moitié des voitures neuves vendues sont électrifiées (hybrides ou 100 % électriques). Ce taux, bien au-dessus des autres pays, fait de la Norvège une nation pionnière de la mobilité électrique. Un tel niveau d’électrification du transport routier s’explique, entre autres, par une politique publique volontariste, combinaison de déductions fiscales, d’aides à l’achat et d’autres avantages divers tels la gratuité des parkings et des recharges, le ferry offert, l’accès aux voies réservées aux bus, etc. Le taux de pénétration du véhicule électrique est si important qu’Oslo envisage d’ores et déjà de vendre uniquement des voitures à énergie nouvelle dès 2025.

Lire la suite : https://www.villesetcommunes.info/actu-monde/mobilite-electrique-voic-liste-pays-champions-matiere/

 

Identité numérique

Le CNNum livre 35 recommandations sur l'identité numérique

lemondeinformatique.fr - Maryse Gros

Publié le 16 juin 2020

Le rapport « Identités numériques : clés de voûte de la citoyenneté numérique » vient d'être livré par le Conseil national du numérique, le CNNum, fruit d'un groupe de travail réunissant 6 de ses membres. Cent pages, 35 recommandations, des mises en garde et un accent mis sur l'information des citoyens.

Il faut hisser l’identité numérique au rang de service public à part entière avec les mêmes garanties d’inclusion, d’accessibilité et d’égalité que les autres services publics. C’est l’une des lignes directrices du rapport sur les identités numériques (au pluriel) que vient de livrer le Conseil national du numérique sur une centaine de pages. En 35 recommandations et deux chapitres, le CNNum développe le rôle de cette identification dématérialisée dans la citoyenneté numérique. Et il souligne largement l’importance de la gouvernance et de la sécurité pour créer la confiance des citoyens dans ce dispositif, en particulier sur la protection de leur vie privée. Au sein du CNNum, le groupe de travail qui a réalisé le rapport a été piloté par Karine Dognin-Sauze et Mohammed Boumediane, avec Gilles Babinet, Olivier Clatz, Gaël Duval et Jean-Michel Mis.

« Le contexte actuel impose de redéfinir en profondeur les liens qui nous unissent individuellement à l’Etat, mais aussi aux autres, dans ce qui constitue notre modèle de société et nos valeurs communes », exposent les pilotes du rapport dans leur éditorial. « Par ailleurs, nous ne pouvons faire l’économie de l’impact créé par les nombreuses affaires médiatiques récentes (Cambridge Anaytica, fuites de données massives…) qui ont altéré la confiance que les citoyens accordent aux fournisseurs d’identité privés », ajoutent-ils. Ils reconnaissent d’emblée qu’il conviendrait déjà d’apporter plus de clarté et de transparence sur les différents projets engagés par l’Etat. C’est évident. Qu’il s’agisse d’Alicem (app mobile d'identité numérique), de la CNIe (carte nationale d’identité électronique) ou de FranceConnect, « le manque de communication facilement assimilable par le plus grand nombre nuit encore trop souvent au projet global », pointent ainsi Karine Dognin-Sauze et Mohammed Boumediane.

Gouvernance et sécurité, incontournables

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-cnnum-livre-35-recommandations-sur-l-identite-numerique-79446.html

 

Cybersécurité

Quels sont les pays les plus exposés aux cyberattaques ?

sciencepost.fr - Yohan Demeure

Publié le 14 juin 2020

Ces dernières années, les cyberattaques sont devenues un véritable fléau dans le monde entier. Dernièrement, un prestataire de services de réseau privé virtuel (VPN) a présenté son indice d’exposition à la cybercriminalité. Selon cet indice, les pays développés sont les plus vulnérables.

Un classement pertinent

Dans une publication sur son site Web, la société NordVPN s’est intéressée aux risques encourus par les États, en collaboration avec Statista. Ensemble, ces sociétés ont élaboré le Cyber Risk Index (CRI) qui classe 50 pays en fonction de leur vulnérabilité face aux cyberattaques. Statista a récolté des données socio-économiques, numériques et portant sur la cybercriminalité ainsi que la criminalité dans ces pays. NordVPN a ensuite analysé cet ensemble de données afin d’établir un classement.

Lire la suite : https://sciencepost.fr/quels-sont-les-pays-les-plus-exposes-aux-cyberattaques/

 

Intelligence artificielle

Intelligence artificielle : lancement d'un partenariat mondial à l'OCDE

lefigaro.fr - avec FP

Publié le 15 juin 2020

Quinze membres fondateurs, dont la France et le Canada, ont lancé lundi le Partenariat mondial sur l'intelligence artificielle (PMIA), qui sera hébergé par l'OCDE à Paris et dont l'objectif consiste à en «encourager l'utilisation responsable», a indiqué l'institution.

«L'OCDE hébergera le secrétariat du nouveau Partenariat mondial sur l'intelligence artificielle (PMIA), une coalition lancée aujourd'hui afin d'encourager l'utilisation responsable de l'intelligence artificielle, dans le respect des droits de l'homme et des valeurs démocratiques», a expliqué l'organisation financière dans un communiqué.

«Le PMIA rassemblera des experts du secteur privé, des gouvernements, de la société civile et du monde académique pour effectuer des recherches et des projets pilotes sur l'intelligence artificielle», a précisé l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE).

Les quinze membres fondateurs sont : l'Allemagne, l'Australie, le Canada, la Corée, l'Union européenne, la France, l'Inde, l'Italie, le Japon, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, Singapour, la Slovénie, le Royaume-Uni et les États-Unis.

Source : https://www.lefigaro.fr/flash-eco/intelligence-artificielle-lancement-d-un-partenariat-mondial-a-l-ocde-20200615

 

5G

La 5G, Orange « y croit », mais souhaite un rythme de déploiement « allégé »

igen.fr - Stéphane Moussie

Publié le 15 juin 2020

« Nous serons parmi les premiers dans la 5G car nous y croyons, contrairement à d'autres, manifestement. » Dans une interview au journal Les Échos, le patron d'Orange ne se prive pas d'envoyer une pique à Bouygues Telecom et SFR qui ont tenté de freiner, en vain, les enchères pour la 5G — celles-ci auront lieu fin septembre.

Orange veut apparaître comme chef de file de la 5G… sans trop se presser non plus. « Commercialiser la 5G alors que les smartphones compatibles ne sont pas encore très présents n'a pas beaucoup d'intérêt. Nous irons à bon rythme, sans se précipiter », fait valoir Stéphane Richard. Le catalogue de smartphones compatibles, encore assez maigre il est vrai, devrait prendre une nouvelle ampleur cet automne avec l'arrivée des iPhone 12.

Interrogé sur le prix des fréquences 5G, qui coûteront au minimum 2,17 milliards d'euros aux opérateurs, le patron d'Orange répond qu'il aurait préféré qu'il soit plus bas, mais selon lui « s'il faut changer quelque chose, c'est plutôt au niveau du rythme de déploiement de la 5G ; il faudrait l'alléger. » Un désir déjà pris en compte par l'Arcep : l'autorité a levé l'obligation de lancer des offres commerciales dans au moins deux villes par opérateur avant la fin 2020.

Lire la suite : https://www.igen.fr/telecoms/2020/06/la-5g-orange-y-croit-mais-souhaite-un-rythme-de-deploiement-allege-115607

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5G : les entreprises américaines peuvent travailler avec Huawei à nouveau

lesnumeriques.com - Thomas Delozier

Publié le 16 juin 2020

Les entreprises américaines peuvent à nouveau, depuis le lundi 15 juin, discuter avec Huawei grâce à un amendement qui ne concerne néanmoins que la 5G. Le but est de permettre aux États-Unis de se repositionner dans la course aux télécoms.

Lundi 15 juin, le département américain du commerce a annoncé l'assouplissement d'une des sanctions prises contre Huawei. Ainsi, l'administration Trump autorise désormais les entreprises américaines à travailler avec le géant chinois sur les standards 5G, comme le rapporte Reuters.

Les États-Unis veulent rester dans la course

Cet amendement vient pour "ne pas empêcher les firmes américaines de contribuer au développement des standards 5G, malgré l'omniprésence de Huawei dans les discussions", explique un communiqué du département du Commerce. Dans la foulée, Wilbur Ross, secrétaire au Commerce, a ajouté que "les États-Unis ne céderaient pas leur leadership en innovation. Nous sommes engagés à protéger la sécurité nationale américaine et notre politique étrangère en encourageant l'industrie américaine à faire de nos technologies les standards internationaux".

Le journal Nikkei rappelle que, depuis l'embargo américain sur Huawei déclaré en mai 2019, les ingénieurs étatsuniens se tenaient en retrait des discussions mondiales sur les prochains standards 5G. Une position peu avantageuse stratégiquement. Il s'agissait donc de se repositionner dans la course à la prochaine génération des télécoms dont la démocratisation est imminente. Elle devrait ainsi commencer à arriver en France d'ici la fin d'année, d'après le calendrier de l'Arcep.

Lire la suite : https://www.lesnumeriques.com/telephone-portable/5g-les-entreprises-americaines-peuvent-travailler-avec-huawei-a-nouveau-n151401.html

 

RGPD

RGPD : la Cnil a eu raison de sanctionner Google, tranche le conseil d’Etat

 

Capital.fr

Publié le 19 juin 2020

Le Conseil d’État donne raison à la CNIL, qui a sanctionné Google sur le RGPD. Il estime par ailleurs que la sanction de 50 millions d’euros n’est pas disproportionnée.

Google essuie un revers en France, sur le front des données personnelles. Saisi d’un recours dirigé contre la sanction infligée par la Commission nationale de l'informatique et des liberté (CNIL), le Conseil d’État confirme que le géant américain de l'Internet n’a pas délivré une information suffisamment claire et transparente aux utilisateurs du système d’exploitation Android et ne les a pas mis à même de donner un consentement libre et éclairé au traitement de leurs données personnelles aux fins de personnalisation des annonces publicitaires. La sanction de 50 millions d’euros n’est pas jugée disproportionnée.

Le Conseil d'État confirme par ailleurs que la CNIL était compétente pour prononcer la sanction. Google estimait que l'autorité de protection des données irlandaise était seule compétente pour contrôler ses activités dans l'Union européenne, le contrôle du traitement des données revenant à l'autorité du pays où le principal établissement du responsable du traitement des données est situé, selon un principe de " guichet unique " institué par le RGPD.

Le Conseil d'État relève toutefois qu'à la date de la sanction, la filiale irlandaise de Google ne disposait d'aucun pouvoir de contrôle sur les autres filiales européennes ni d'aucun pouvoir décisionnel sur les traitements de données, la société Google LLC implantée aux États-Unis détenant seule ce pouvoir. Le système du guichet unique n'était pas donc applicable et la CNIL était compétente pour sanctionner les manquements de Google relatifs au traitement des données des utilisateurs français d'Android.

Lire la suite : https://www.capital.fr/entreprises-marches/google-le-conseil-detat-donne-raison-a-la-cnil-sur-le-rgpd-1373199


 

En Bref

Mobilité Un déficit total des transports publics de 4 milliards d’euros, voilà de quoi lancer un appel à l’Etat pour qu’il soutienne le secteur. Valérie Pécresse ne s’est pas faite prier pour le faire dans une tribune du Parisien.

Du côté covoiturage, c’est fait : le décret d’application de la LOM (Loi d’orientation sur les mobilités) est paru : il autorise les AOC de subventionner le covoiturage et défit des règles pour un domaine peu encadré.

Quoi de plus naturel que ses jambes pour parcourir un trajet ? Le confinement aurait incité les Français à privilégier la marche en privilégiant les trajets de proximité. C’est JC Ducaux qui le dit.

La mobilité à l’heure africaine. 90 millions d’euros pour la mobilité urbaine pour construire une ligne de Bus Rapid Transit.

Un observatoire pour mesurer l’intensité du trafic piéton et véhicule. Ca se passe à Paris, 5ème ville européenne en termes de mobilité.

Finances. Le troisième projet de loi de finances rectificative pour 2020 intègre le plan de soutien aux collectivités de 4,5 milliards d’euros.

Cloud. Enfin, si tout se passe bien, un « cloud européen » à l’initiative du duo de choc franc-allemand Dénommée Gaia-X l’ambition de ce nouveau cloud est de concurrencer les géants déjà fortement implantés au niveau international.

Monnaie électronique. C’es la fin du paiement cash. C’est du moins ce que prétend et espère David Marcus, co-fondateur de Libra, projet de monnaie électronique de Facebook qui a pris, récemment, le nom de Novi.

RGPD. 27 % de plaintes supplémentaires enregistrées par la CNIL. Dans son quarantième rapport, l’institution a recensé 14 137 plaintes en 2019. Son site web a enregistré 8 millions de visites et 17 302 requêtes ont été formulées par voie électronique.

 

Mobilité

Valérie Pécresse Demande À L’Etat Un Plan De Soutien Des Transports Publics

sortiraparis.com - Manon C.

Publié le 7 juin 2020

Dans une tribune publiée dans le Parisien, ce jour, Valérie Pécresse appelle l'Etat à prendre des mesures pour soutenir le secteur des transports publics.

La crise sanitaire aura creusé un trou dans le porte-monnaie des transports publics avec un déficit global sur l'année 2020 évalué à 4 milliards d'euros, dont 2,6 milliards de déficit uniquement pour Île-de-France Mobilités.

Dans une tribune publiée, ce jour, dans le journal Le Parisien, la présidente de la région île-de-France, Valérie Pécresse, et le président du Groupement des autorités responsables de transport, Louis Nègre, ont appelé l'Etat à soutenir les transports publics : "Les transports du quotidien ne doivent pas être les grands oubliés des plans de sauvetage."

Selon Valérie Pécresse et Louis Nègre, "les acteurs du transport subissent un terrible effet ciseau pris par la nécessité de devoir maintenir un niveau d’offre le plus élevé possible avec des surcoûts liés aux mesures sanitaires, alors même que les recettes s’effondrent dramatiquement."

Ils demandent donc au gouvernement d'offrir "une compensation des pertes de versement mobilité et de recettes tarifaires subies par les autorités organisatrices de la mobilité" et d'établir un plan du relance du secteur des transports publics. Sans cela, ils "ne pourront plus payer la RATP, la SNCF, et toutes les autres entreprises de transport dès cet été", ce qui "conduira ces dernières, pour éviter la faillite, à couper dans les investissements et surtout à réduire fortement l’offre de transport."

Et de rappeler, ensemble, que le secteur "contribue au développement des territoires, au droit à la mobilité des populations et constitue l’un des atouts majeurs en termes d’attractivité pour notre pays."

Source : https://www.sortiraparis.com/actualites/a-paris/articles/220453-valerie-pecresse-demande-a-l-etat-un-plan-de-soutien-des-transports-publics

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Subvention du covoiturage par les collectivités : le décret est paru

maire-info.com - Franck Lemarc

Publié le 8 juin 2020

Un important décret d’application de la loi d’orientation sur les mobilités (LOM) est paru samedi au Journal officiel : il concerne la possibilité pour les autorités organisatrices de la mobilité de subventionner le covoiturage.

La loi d’orientation sur les mobilités (LOM) du 24 décembre 2019 a enfin défini clairement les règles en matière de covoiturage – notion qui restait jusque-là assez peu encadrée. D’abord en lui donnant une définition (article 35) : « Le covoiturage se définit comme l'utilisation en commun d'un véhicule terrestre à moteur par un conducteur et un ou plusieurs passagers, effectuée à titre non onéreux, excepté le partage des frais, dans le cadre d'un déplacement que le conducteur effectue pour son propre compte. »
Par ailleurs, la LOM donne aux autorités organisatrices de la mobilité (AOM), qu’elles soient régionales ou pas, de nouveaux outils pour développer le covoiturage. Elles ont à présent une compétence spécifique de développement du covoiturage. Ainsi, les autorités organisatrices peuvent, « seules ou conjointement avec d'autres collectivités territoriales ou groupements de collectivités intéressés », établir un schéma de développement des aires de covoiturage. Si l’offre privée est insuffisante, elles peuvent également développer elles-mêmes des solutions de covoiturage.

Nature des frais

Lire la suite : https://www.maire-info.com/mobilite-durable/subvention-du-covoiturage-par-les-collectivites-le-decret-est-paru-article-24279

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Mobilité post-Covid : les Français disposés à marcher

automobile-entreprise.com - Clotilde Gaillard

Publié le 8 juin 2020

Pas de doute : la crise sanitaire et le confinement qui en a découlé ont refaçonné notre façon de penser la mobilité. Moins d’avion et de transports collectifs, plus de mobilités douces et de véhicules individuels… Le Nouvel Observatoire des risques routiers et de la mobilité, publié au début du mois de juin par l’Association Prévention Routière, a étudié la nouvelle typologie de nos déplacements. Une enquête riche d’enseignements.

La crise du Covid-19 a eu de nombreux impacts, d’abord sur notre économie globale, mais aussi sur notre mobilité. Les restrictions de déplacement ont en effet obligé la population française à repenser ses trajets et parfois même à changer de modes de transport. Un fait avéré mais dorénavant souligné par une étude réalisée en ligne par l’Association Prévention Routière, entre le 8 et le 10 mai 2020, auprès d’un échantillon de 1 129 Français âgés de 18 ans et plus. Pour étoffer ses résultats, cet Observatoire des risques routiers et de la mobilité les a également couplés avec les données enregistrées sur les déplacements, les vitesses ou encore les comportements du panel « les éclaireurs », regroupant des usagers de la route connectés à une application dédiée

De cette dissection des habitudes de mobilités quotidiennes il ressort que l’effet confinement a eu pour incidence première une chute considérable de la distance parcourue. Le nombre de kilomètres effectués lors d’un trajet a ainsi été divisé par cinq. Par conséquent, les trajets de proximité sont presque devenus la norme puisque 42 % des kilomètres parcourus l’ont été sur les routes départementales, alors qu’ils ne correspondaient qu’à 34 % à la même période en 2019. Ceux réalisés en ville sont demeurés à peu près stables (28 % contre 26 %), tandis que les trajets sur autoroutes ont pâti de cette nouvelle mobilité locale (environ 30 % contre 39 % en 2019). Cependant, l’approche des vacances d’été, pour l’essentiel prises en France, devrait voir les grands axes nationaux à nouveau pris d’assaut.

Se réapproprier la marche

Lire la suite : https://www.automobile-entreprise.com/Mobilite-post-covid-les-Francais,9313

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Avec le déconfinement et son parfum de liberté retrouvée en France, les villes retrouvent leurs audiences à l’extérieur et en mobilité

jcdecaux.fr - Etudes

Publié le 11 juin 2020

Acteur de la ville et de la mobilité, JCDecaux suit avec intérêt le retour des français vers une vie « normale » depuis la fin progressive et encadrée du confinement le 11 mai dernier. Chacun aura pu constater dans son quotidien que la rue et l’espace public sont [re]devenus les lieux de vie et de convivialité. Et les français circulent à nouveau pour se rendre au travail, faire leurs courses, pratiquer leurs loisirs et rencontrer leurs proches et leurs amis.

L’indice Mob.index de Mobimétrie repose sur les données de densité de trafic fournies par HERE Technologies, puis retraitées et analysées par Ipsos. Elles sont collectées à partir de signaux GPS de véhicules individuels et de flottes commerciales en circulation.

Comprendre comment les choses évoluent par un bon usage de la donnée est l’objectif de cette publication « JCDecaux Mobility Tracker » qui sera régulièrement actualisée. Les équipes Data JCDecaux analysent différents types de données « ouvertes » et accessibles grâce aux initiatives des villes, ou privées par les partenariats noués par l’entreprise. A l’heure où le Covid-19 se fait plus discret dans le pays, après deux étapes importantes les 11 mai et 2 juin derniers, nous vous proposons une première lecture de la situation de la reprise de la mobilité.

Reprise des mobilités à un niveau de 87% au 7 juin selon l’indicateur « Mobility Tracker » de JCDecaux

Ce constat est lisible à travers les principales informations ci-dessous.

Lire la suite : https://www.jcdecaux.fr/actualites/avec-le-deconfinement-et-son-parfum-de-liberte-retrouvee-en-france-les-villes-retrouvent

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Côte d’Ivoire : l’AFD octroie 90 millions d’euros pour la modernisation de la mobilité urbaine à Abidjan

(Agence Ecofin) - L’Agence française de développement (AFD) prête €90 millions à la Côte d’Ivoire qui va construire une ligne de Bus Rapid Transit (BRT) reliant Yopougon et Bingerville dans le Grand Abidjan. La mise à niveau de la Société des transports abidjanais (SOTRA) et du transport artisanal est aussi prévue.

Le gouvernement ivoirien réuni en Conseil des ministres le 10 juin a adopté un décret portant ratification de la convention de crédit de 90 millions EUR, conclue le 28 mai 2020, entre l’AFD et la République de Côte d’Ivoire en vue du financement du Projet de mobilité urbaine d’Abidjan (PMUA).

Ce projet d’envergure, conçu pour améliorer l’offre de transport collectif dans le Grand Abidjan, consiste en la réalisation d’une ligne est-ouest de BRT de 20 km, équipée de bus articulés électriques, entre les communes de Yopougon et de Bingerville.

Dans le cadre de ce projet, la SOTRA bénéficiera également d’une restructuration et d’un renforcement de ses lignes. Le PMUA vise en outre la professionnalisation du transport artisanal pour améliorer la qualité du service.

Soulignons dans le cadre des efforts d’amélioration de l’offre de transport public à Abidjan, la Côte d’Ivoire va se doter d’un métro, dont la mise en service est prévue pour 2024/25, soit peu après la Coupe d’Afrique des nations de football que le pays abritera en 2023.

Source : https://www.agenceecofin.com/actualites-transport/1106-77426-cote-d-ivoire-l-afd-octroie-90-millions-pour-la-modernisation-de-la-mobilite-urbaine-a-abidjan

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Mobilité Urbaine: IMob, l’observatoire déjà en action à Paris

villesetcommunes.info - Manfred Essome

Publié le 12 Juin 2020

Lancée en mai 2020 par Extérion Média France, l’organisation a démarré ses activités, par l’analyse des comportements parisiens en termes de mobilité.

ExterionMedia France s’est appuyé sur son réseau d’écrans digitaux, Catch, situé sur les axes stratégiques de la capitale, pour mesurer l’intensité du trafic piéton et véhicule. IMob analyse le comportement des Français, et plus particulièrement des Parisiens.

Pour l’exercice, 120 capteurs mesurent quotidiennement, et par heure, la mobilité parisienne. Exterion Media s’appuie notamment sur l’expertise d’Admobilize, société spécialisée dans la mesure des déplacements routiers et de Datakalab. La mesure a enregistré le mardi 12 mai une activité piétonne à Paris qui était déjà à 60% de son niveau normal. Imob a par ailleurs mesuré une reprise de l’activité véhicules à plus de 90%.

Paris, 5ème ville européenne en termes de mobilité

Omio, une application et plateforme de réservation de courts et longs trajets en train, bus et vol, a réalisé une étude en décembre 2019 sur les différentes options de transport urbain proposées dans les destinations les plus réservées par son intermédiaire. Les résultats ont permis d’identifier les villes disposant des moyens de transport les plus pratiques et économiques. De nombreux facteurs tels que la vente et le prix des billets des transports en commun (tramways, bus et trains) ainsi que la disponibilité et les tarifs

Lire la suite :https://www.villesetcommunes.info/actu-monde/mobilite-urbaine-imob-lobservatoire-deja-action-a-paris/

 

Finances

Le plan d’urgence pour les collectivités sur la rampe de lancement

lagazettedescommunes.com - Romain Gaspar

Publié le 10 juin 2020

Le gouvernement a présenté, ce mercredi 10 juin, son troisième projet de loi de finances rectificative pour 2020. Ce nouveau budget de crise acte des prévisions macroéconomiques cauchemardesques pour l'économie française et intègre le plan de soutien aux collectivités de 4,5 milliards d'euros annoncé le 29 mai dernier.

Chute de 11% du PIB en 2020

Les prévisions budgétaires se sont encore dégradées. Pour le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, « ce choc n’a de comparaison que la crise de 1929 ». Dans le nouveau projet de loi de Finances rectificative (PLFR3) qui sera examiné la semaine du 29 juin en séance publique à l’Assemblée nationale, et celle du 15 juillet au Sénat, le gouvernement estime que la crise sanitaire entraînera dans l’économie une baisse de 11% du PIB en 2020, contre -8% dans le PLFR2, et devrait fortement creuser le déficit, à -11,4 % du PIB, contre -9,1 % dans le PLFR2. Il ressort à – 222,1 Mds€, en dégradation de 38,6 Mds€ par rapport à la prévision du PLFR2. La dette publique pourrait atteindre un nouveau record à 120,9% du PIB selon les estimations du gouvernement. L’exécutif prévoit aussi que les recettes fiscales baisseront de 27 Mds € supplémentaire par rapport au dernier budget rectificatif pour 2020. Le ratio de dépense publique serait en très forte hausse à 63,6% du PIB contre 54 % en 2019.

Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/682876/le-plan-durgence-pour-les-collectivites-sur-la-rampe-de-lancement/#utm_source=quotidien&utm_medium=Email&utm_campaign=2020-06-10-quotidien&email=This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.&xtor=EPR-2

 

Cloud

Gaia-X : lancement officiel du projet de “cloud européen” franco-allemand

L'Europe part à la conquête de sa souveraineté technologique.

siecledigital.fr - Valentin Cimino - @ciminix
Publié le 7 juin 2020

Le 4 juin 2020, les ministres de l’Économie français et allemand, Bruno Le Maire et Peter Altmaier ont dévoilé les contours du très attendu projet Gaia-X. Cette initiative franco-allemande permettra aux entreprises européennes de profiter de services cloud. L’Europe part officiellement à la conquête de sa souveraineté numérique.

Gaia-X, pour concurrencer les géants technologiques

À ce jour, aucune entreprise européenne n’est capable de défier les géants américains ou chinois du cloud que sont Amazon Web Services (qui vient d’ouvrir son premier data center en Afrique), Azure de Microsoft, Alibaba ou encore Tencent. Ce projet lancé par Paris et Berlin vise à créer un géant européen capable de proposer des services respectant un certain nombre de critères de sécurité et de normes européennes. Selon les deux ministres, la souveraineté numérique et la performance économique sont les deux objectifs recherchés par Gaia-X.

Lire la suite : https://siecledigital.fr/2020/06/07/gaia-x-lancement-officiel-du-projet-de-cloud-europeen-franco-allemand/

 

Monnaie électronique

La fin du paiement cash : Pour David Marcus, « Des services vont se développer autour de l’argent programmable et de Libra »

lemonde.fr - Propos recueillis par Alexandre Piquard et Véronique Chocron

Publié le 07 juin 2020

Dans un entretien au « Monde », David Marcus, le cofondateur de Libra, le projet de monnaie numérique lancé par Facebook, prévoit que, d’ici à une vingtaine d’années, l’utilisation des espèces sera vraiment très limitée.

Entretien. David Marcus est actif dans les paiements en ligne depuis l’an 2000. Ex-PDG de l’entreprise de transfert d’argent Paypal, il a co-fondé Libra, le projet de monnaie numérique lancé par Facebook avec une vingtaine de partenaires. Il est directeur de Novi (ex-Calibra), le porte-monnaie virtuel que l’entreprise de Mark Zuckerberg veut créer pour populariser Libra et l’intégrer à ses réseaux WhatsApp et Messenger.

La pandémie du coronavirus peut-elle être un point de bascule dans le recul des paiements en liquide ?

Les crises renforcent les tendances déjà en cours. L’essor des transactions électroniques va fortement s’accélérer. Certains disent qu’il n’y aura plus de cash dans cinq ans : je pense que ça va mettre plus longtemps que ça. Mais à un horizon de vingt ans, l’utilisation des espèces sera vraiment très limitée. Dans les pays où la population aura accès à un smartphone et à des services sur l’Internet mobile, la grosse majorité – voire l’intégralité – des transactions sera numérique.

Les obstacles au déploiement des paiements en ligne sont-ils réglementaires, culturels ?

Lire la suite : https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/06/07/la-fin-du-paiement-cash-les-crises-renforcent-les-tendances-deja-en-cours_6042071_3234.html

 

RGPD

Boostée par le RGPD, la CNIL a enregistré 27% de plaintes en plus en 2019

clubic.com - Alexandre Boero

Publié le 10 juin 2020

Le gendarme français des données a publié, mardi, son rapport annuel en révélant avoir reçu plus de 14 000 plaintes l'an dernier, un chiffre en nette augmentation par rapport à 2018.

La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) aura été très sollicitée en 2019. L'autorité administrative indépendante indique avoir enregistré, dans son quarantième rapport annuel, un total de 14 137 plaintes l'année passée, ce qui représente justement une hausse de 27% sur un an. Cette augmentation est à mettre au crédit du Règlement général sur la protection des données (RGPD), qui a connu sa première année pleine en 2019.

Sécurisation des données, violations personnelles et surveillance sur le lieu de travail… Des tendances fortes

Pour sa deuxième année d'activité avec le RGPD, la CNIL a vécu une seconde campagne intense. Aux milliers de plaintes reçues, qui sont d'ailleurs en augmentation de 79% sur cinq ans, on peut ajouter les 8 millions de visites sur son site web, les 17 302 requêtes par voie électronique (+2,5%), et les 145 913 appels traités, soit 400 coups de fil quotidiens.

Lire la suite : https://www.clubic.com/pro/legislation-loi-internet/cnil/actualite-3407-booste-par-le-rgpd-la-cnil-a-enregistre-27-de-plaintes-en-plus-en-2019.htm


En Bref

Comment concilier écologie et mobilité ? Plus précisément : comment financer les transports et la mobilité et appliquer le « Pacte vert » demandant la réduction de 90 % des émissions de CO2 ? Le groupe de reflexion de la « fabrique de la cité » financé par le groupe Vinci analyse 19 solutions mises en œuvre par les villes et les Etats.

Carte transport. Recharger sa carte de transport sans se déplacer c’est désormais possible par l’Internet à Caen ou par SMS à Lyon. Une « distanciation » de carte en quelque sorte.

La petite Reine à l’honneur avec une dot de 40 M€ supplémentaires accordée par la « ministre du vélo », Elisabeth Borne. La Covid-19 n’a qu’à bien se tenir : Nancy a mis en place un bus spécial pour la dépister.

Billettique. Apple Pay s’installe dans les transports en commun de Honk Kong tout comme au Japon. En prime, avec Octopus, il est possible de régler ses achats dans des magasins équipés pour cette fonction.

Covid-19. Edouard Philippe compense les pertes de recettes fiscales et domaniales subies par les collectivités et imputables à la crise créée par la Covid-19, par une dotation et un mécanisme de « lissage » sur trois ans des dépenses liées à l’épidémie. L’aide est évaluée à 1,75 Md€.

5G. Le gouvernement français tient à la « déployer le plus rapidement possible ». Parce que, selon la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, il s’agit d’une priorité industrielle. De son côté, l’Allemagne « met 7 milliards sur la table pour accélérer dans la 5G. Ce déploiement est classé au rang de haute priorité. En revanche à Nantes, une « association Résistance 5G » tire la sonnette d’alarme. France éternelle.

Intelligence artificielle. Le Centre Val de Loire innove avec la création d’un Centre de ressources en intelligence artificielle.

Cybersécurité. Le télétravail et ses dangers : « la moitié des employés admettent qu’ils prennent des raccourcis ». Ce qui fait le bonheur des cyber criminels.

Blockchain. La Société Générale persiste et signe avec Ethereum et les « security tokens ». Un security token, ou « jeton-valeur » en Français, permet aux investisseurs (professionnels ou particuliers) de placer des fonds, de financer ou de spéculer sur un projet de blockchain.

A la semaine prochaine.

 

Mobilité

Comment financer les transports et la mobilité favorisant la réduction des émissions de CO2 ?

usinenouvelle.com - Olivier Cognasse

Publié le 4 juin 2020

La Fabrique de la cité vient de publier une étude sur le financement des mobilités post-carbone. Taxer le foncier près des gares est une des pistes. Cécile Maisonneuve, présidente de ce groupe de réflexion et Camille Combe, auteur du rapport, décryptent les enjeux pour L’Usine Nouvelle.

La Pacte vert européen qui doit appliquer l’Accord de Paris demande de réduire les émissions de CO2 du transport de 90 % d’ici à 2050. « Depuis les années 60 », le report modal a consisté à augmenter les émissions, regrette Camille Combe, chargé de mission à la Fabrique de la Cité et auteur du rapport "Financer la mobilité dans un monde post-carbone". Deux tiers des nouveaux urbains s’installent en marge des zones urbaines."

Dans ce rapport, le groupe de réflexion la Fabrique de la Cité, initié en 2010 par le groupe Vinci, analyse 19 solutions mises en œuvre par des villes et des États pour financer la mobilité ainsi que les conditions de l’acceptabilité de ces outils.

Il est rappelé qu’entre "1990 et 2017, le secteur des transports est l’un des seuls à avoir vu sa part dans le total des émissions de CO2 croître, passant de 22 à 24%. […] Parce qu’ils représentent aujourd’hui près du quart de ces émissions à l’échelle mondiale, les transports sont et doivent être au cœur des stratégies déployées pour lutter contre le changement climatique."

Lire le rapport : https://www.lafabriquedelacite.com/wp-content/uploads/2020/05/Rapport_FIMBOB_LFDLC.pdf

Lire la suite : https://www.usinenouvelle.com/article/comment-financer-les-transports-et-la-mobilite-favorisant-la-reduction-des-emissions-de-co2.N971581

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Caen. Recharger sa carte de bus ou de tram par Internet, c'est possible

tendanceouest.com

Publié le 5 juin 2020

Depuis le mardi 2 juin, il est possible de créer et de recharger sa carte de transport Atoumod directement sur le site du réseau de bus et tramway Twisto, à Caen.

Recharger sa carte de transport sur le web, sans se déplacer, c'est désormais possible avec la nouvelle e-boutique du réseau de bus et tramway Twisto, sur l'agglomération de Caen. Depuis le mardi 2 juin, les clients peuvent acheter des billets ou des abonnements mensuels et annuels sur Internet, qui se chargent directement sur leur carte Atoumod lorsqu'ils la présentent devant un distributeur automatique de titre ou un valideur. Attention, un délai de 72 heures est nécessaire entre l'achat et l'utilisation du titre Twisto. Les clients qui n'ont pas encore de carte Atoumod peuvent créer leur compte en ligne, sur twisto.fr et la commander. Une adresse mail suffit. Ils recevront leur carte à leur domicile.

Source : https://www.tendanceouest.com/actualite-364475-caen-recharger-sa-carte-de-bus-ou-de-tram-par-internet-c-est-possible.html

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Lyon : l’achat du ticket de bus par SMS désormais disponible pour les Cars du Rhône et Libellule

actu.fr

Publié le 5 juin 2020

Il est désormais possible d'acheter son titre de transport pour les Cars du Rhône et le réseau Libellule en envoyant un SMS au 93069.

Le Sytral vient d’annoncer l’extension du service qui permet d’acheter un ticket de bus avec un simple SMS. À partir de vendredi 5 juin 2020, il est désormais possible d’acheter son titre de transport pour les Cars du Rhône et le réseau Libellule en envoyant un SMS.

Un numéro unique

Mis en place depuis le 27 mai 2020 sur le réseau TCL dans le cadre de la crise sanitaire liée au Covid-19, ce système d’achat est censé se substituer à la vente directe à l’entrée du bus.

Dans son communiqué de presse, le Sytral rappelle que ce « nouveau dispositif d’achat dématérialisé utilise la technologie du paiement par SMS et ne nécessite ni smartphone connecté, ni carte de crédit ».

Lire la suite : https://actu.fr/societe/lyon-l-achat-du-ticket-de-bus-par-sms-desormais-disponible-pour-les-cars-du-rhone-et-libellule_34094730.html

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Vélo : de nouvelles mesures pour pérenniser les aménagements temporaires

lagazettedescommunes.com - Arnaud Garrigue

Publié le 03 juin 2020

C’est la première fois que la France dispose d’une véritable « ministre du vélo », en la personne d’Elisabeth Borne. Et si elle a toujours cru dans les mobilités actives, elle a indubitablement senti que l’actuelle crise sanitaire offrait une opportunité inédite pour booster la place du vélo dans nos modes de déplacement, mais aussi pour rendre son action plus visible auprès des Français, avec ce sujet qui parle à tout le monde.

40 M€ supplémentaires pour la réparation des vélos

Vendredi 29 mai, la ministre de la Transition écologique et solidaire a présenté une nouvelle série de mesures pour accélérer son plan vélo. Tout d’abord le triplement du budget de l’opération « coup de pouce vélo » qui permet aux cyclistes de bénéficier d’une subvention de 50€ (sur le montant HT) pour ...

Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/681727/velo-de-nouvelles-mesures-pour-perenniser-les-amenagements-temporaires/#utm_source=quotidien&utm_medium=Email&utm_campaign=2020-06-04-quotidien&email=This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.&xtor=EPR-2

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Plan vélo : des mesures concrètes pour faciliter l’usage du vélo

ecologie-solidaire.gouv.fr - Communiqué

Publié le Vendredi 29 mai 2020

En 2020, le Gouvernement a lancé un grand Plan vélo afin de faciliter l’usage du vélo grâce à des mesures d’aide financière, d’aménagement des infrastructures ou encore de formation, pour les particuliers et les collectivités. Mis en place à la sortie de la période de confinement lié à la pandémie de coronavirus, il doit permettre de démocratiser sur le long terme la pratique du vélo en tant que moyen de transport, quotidien ou occasionnel, lorsqu’il est adapté aux besoins de déplacements des usagers.

Le Coup de pouce vélo : le Gouvernement triple le budget dédié au développement du vélo en France

Lancé le 11 mai 2020 dans la perspective de la sortie du confinement par le Gouvernement, ce plan permet la prise en charge des réparations, des places de stationnements temporaires et des formations. Afin de répondre à la forte demande des usagers, la Gouvernement a annoncé le 29 mai que l’enveloppe dédiée, initialement d’un montant de 20 millions d’euros intégrés au programme de certificat d’économie d’énergie (CEE) « Alvéole », serait portée à 60 millions d’euros.

Pour informer les usagers et collectivités, la plateforme coupdepoucevelo.fr a été mise en ligne dès le lancement du plan le 11 mai. Elle regroupe toutes les informations essentielles permettant de profiter de ces aides.

Lire la suite : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/plan-velo-des-mesures-concretes-faciliter-lusage-du-velo

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Nancy : un bus pour dépister gratuitement le Covid-19 par test RT-PCR

ici-c-nancy.fr

Publié le 4 juin 2020

Santé. Le CHRU de Nancy, avec la Préfecture de Meurthe-et-Moselle, l’Agence Régionale de Santé Grand Est, l’Assurance Maladie, la Ville de Nancy, la Métropole du Grand Nancy, le Département 54, lance vendredi 5 juin une campagne de dépistage covid-19 au plus proche du public.

Afin d’intensifier le dépistage à grande échelle considéré comme "le pilier de la stratégie de déconfinement", le CHRU pilote une opération de dépistage inédite avec pour objectif d’amener le dépistage "au plus proche des usagers". Cette campagne s'adresse à "tout le monde", notamment "les personnes ayant un accès moins fréquent ou plus complexe à un médecin traitant ou encore celles qui n'ont pas trouvé de consultation ou de rendez-vous adapté à leurs horaires de travail", détaille le CHRU de Nancy dans un communiqué.

Pour cela, un bus affrété par l’entreprise Keolis, en charge des transports urbains de la Métropole du Grand Nancy, sera stationné tous les jours à des emplacements fréquentés par le public.

Un test RT-PCR, gratuit, sans rendez-vous et sans ordonnance médicale

Lire la suite : https://www.ici-c-nancy.fr/sante/item/15742-nancy-un-bus-pour-depister-gratuitement-le-covid-19-par-test-rt-pcr.html

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À Hong Kong, la carte Octopus supportée par Apple Pay pour les transports en commun

igen.fr - Stéphanie Moussie

Publié le 3 juin 2020

La compatibilité d'Apple Pay avec les transports en commun à travers le monde s'étend à Hong Kong. Les Hongkongais et les touristes peuvent désormais ajouter leur carte de transports Octopus à Apple Wallet afin de se servir de leur iPhone pour passer les portiques.

Le fonctionnement est similaire à Apple Pay au Japon (avec la carte Suica), à Londres ou dans quelques villes chinoises et américaines : grâce à la fonction « Transport Express », pas la peine de s'authentifier avec Face ID ou Touch ID, il suffit d'approcher son iPhone ou son Apple Watch de la borne pour valider le voyage.

L'application Octopus permet d'ajouter directement la carte Octopus à Wallet (l'opération nécessite un dépôt de 50 HKD, soit 6 € environ). Outre payer les transports en commun, cette carte sert aussi à régler ses achats dans les magasins équipés. Des détails sont disponibles sur le site d'Apple et surtout sur le site d'Octopus.

Source : https://www.igen.fr/iphone/2020/06/hong-kong-la-carte-octopus-supportee-par-apple-pay-pour-les-transports-en-commun

 

Covid-19

Conséquences de l'épidémie : le gouvernement annonce 1,75 milliard d'euros d'aide pour les communes et intercommunalités

maire-info.com - Franck Lemarc

« Un plan massif et inédit. » C’est ainsi que le Premier ministre, Édouard Philippe, a défini vendredi les décisions prises par le gouvernement pour soutenir les collectivités frappées de plein fouet par les conséquences de la crise du covid-19. Il y aura donc une « compensation » des pertes de recettes « fiscales et domaniales », un effort sur la dotation de soutien à l’investissement local (Dsil) et un mécanisme de « lissage » – sur trois ans – des dépenses liées à l’épidémie.

Vendredi matin, le Premier ministre a reçu en visioconférence les représentants des associations d’élus pour leur faire part des premières conclusions du rapport de Jean-René Cazeneuve sur les conséquences financières de la crise pour les collectivités et les décisions du gouvernement. « Beaucoup des propositions » du député du Gers ont été « reprises par le gouvernement ».

Compensation des pertes
Les mesures décidées vont être présentées en Conseil des ministres « dans la première quinzaine de juin ». Elles seront intégrées au troisième projet de loi de finances rectificative qui sera discuté au Parlement dans la foulée, et seront, promet le Premier ministre, « d’une ampleur inédite », afin de permettre aux communes et intercommunalités « de faire face aux difficultés financières qu’elles connaissent ».

La mesure la plus spectaculaire est « le mécanisme de compensation des recettes fiscales et domaniales ». Ce mécanisme – « jamais employé » – devrait fonctionner ainsi : l’État va calculer la moyenne de recettes de chaque commune et intercommunalité pour la période 2017-2018-2019. Si les recettes sont inférieures à cette moyenne, chaque commune ou intercommunalité verra la différence intégralement compensée, « automatiquement, sans aucune démarche à effectuer », précise le dossier de presse du gouvernement, qui ajoute que « dès cet été, chaque maire et chaque président de groupement sera informé du plancher en-deçà duquel ses ressources fiscales et domaniales ne pourront pas tomber ».

Ce dispositif pourrait concerner « entre 12 000 et 13 500 collectivités », selon le gouvernement. Le montant total de cette « clause de sauvegarde » pourrait avoisiner les 750 millions d’euros.

Lire la suite : https://www.maire-info.com/coronavirus/consequences-de-l'epidemie-le-gouvernement-annonce-175-milliard-d'euros-d'aide-pour-les-communes-et-intercommunalites-article-24260

5G

5G : « il faut la déployer le plus rapidement possible » pour le gouvernement

frandroid.com

Publié le 4 juin 2020

Le gouvernement fait la sourde oreilles aux réclamations de Bouygues Telecom et de SFR et annonce vouloir déployer la 5G le plus rapidement possible pour des questions de compétitivité.

Faut-il repousser le lancement de la 5G en France ? C’est le débat qui anime aujourd’hui le secteur des télécoms à la sortie de la crise sanitaire liée au coronavirus. Martin Bouygues (Bouygues Telecom) a été le premier a faire entendre sa voix à ce sujet, évoquant « un terrible cauchemar sanitaire et économique », rapidement suivi par Grégory Rabuel, directeur général de SFR, qui explique vouloir « raisonner sur une équation globale », comprenant non seulement la 5G, mais aussi le déploiement de la 4G et de la fibre dans les zones peu couvertes.

Le gouvernement veut la 5g

Au micro de Léa Salamé, sur France Inter, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, a souhaité répondre à ces affirmations le mercredi 3 juin. « On va trancher », affirme-t-elle avec aplomb avant de préciser que « la 5G n’est pas un gadget, c’est une priorité industrielle ».

Lire la suite : https://www.frandroid.com/telecom/718412_5g-il-faut-la-deployer-le-plus-rapidement-possible-pour-le-gouvernement

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L'Allemagne met 7 milliards sur la table pour accélérer dans la 5G

lesechos.fr - Ninon Renaud

Publié le 5 juin 2020

A l'occasion de son plan de relance, le gouvernement allemand veut moderniser son infrastructure numérique pour garantir la compétitivité de son économie. Mais la bureaucratie et les divisions de la coalition au pouvoir sur le recours au chinois Huawei pour déployer la 5G compliquent ses ambitions.

En Allemagne, le déploiement de la 5G est classé au rang de haute priorité. La technologie est « l'occasion de renforcer notre souveraineté numérique et en même temps la puissance d'innovation de nos entreprises »,indique le gouvernement dans le plan de relance de son économie touchée de plein fouet par le coronavirus. Sur les 130 milliards d'euros mobilisés pour panser les plaies laissées par le coronavirus, Berlin veut donc affecter un peu plus de 7 milliards d'euros à ce chantier.

La société publique créée, il y a un an, pour s'attaquer aux nombreuses zones blanches outre-Rhin percevra 5 milliards d'euros en sus du 1,1 milliard déjà décidé afin « d'accélérer massivement le déploiement de la 5G et de construire un réseau à l'échelle nationale d'ici 2025 », précise le document. Deux milliards contribueront au développement des technologies de réseaux gérés par logiciel. Enfin, 150 millions seront investis dans l'amélioration de la couverture Internet des 39.000 kilomètres de voies ferrées allemandes.

Lire la suite : https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/lallemagne-met-5-milliards-sur-la-table-pour-accelerer-dans-la-5g-1208742

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Loire-Atlantique. Désirée et redoutée, où en est la clivante 5G ?

ouest-france.fr - Manon Siret

Publié le 4 juin 2020

À l’approche du second tour des élections municipales, la 5G, expérimentée à Nantes par SFR et Orange, resurgit. Sa commercialisation, initialement prévue en 2020, fascine autant qu’elle inquiète.

Regarder un film sur son smartphone en attendant le train, conduire sa voiture connectée ou faire des consultations dans des cabines connectées à 200 km de son médecin… Ce sont là quelques exemples de ce que permettrait le déploiement de la 5G, ou cinquième génération de standards pour réseau mobile, en expérimentation à Nantes depuis 2019. Cependant, crise sanitaire et second tour des élections municipales ont mis la 5G sur pause.

À Nantes, des particuliers et des entreprises, telle que la SNCF, ont participé à l’expérimentation autorisée par l’État et lancée par SFR et Orange. Mais avec la pandémie de Covid-19, la mise aux enchères des bandes fréquences 5G a été suspendue par l’Arcep1, tout comme son déploiement. Imaginée comme une nouvelle ère technologique, celle de la numérisation de l’économie et des villes, elle devait se commercialiser dans l’année. Dix fois plus rapide que la 4G, plus réactive, “ avec une latence d’une milliseconde, contre 13 ou 15 avec la 4G ”, commente Franck Courdreau, délégué régional d’Altice SFR. « Il s’agit de la même puissance que la fibre, mais en mobilité. » Une petite révolution pour certains. Une menace pour d’autres.

« Scandale écologique »

Quand ses partisans ont vu, dans le confinement, un accélérateur pour le numérique, ses détracteurs envisagent la 5G comme un bond en arrière. L’association Résistance 5G, à Nantes, tire la sonnette d’alarme. “ C’est de la folie. On va faire de l’espace une véritable poubelle, c’est un scandale écologique. Le bilan énergétique va être désastreux, sans compter l’extraction de terres rares que cela va entraîner et l’implantation d’antennes ”, s’insurge Bernard Neau, militant médiateur à Résistance 5G.

Lire la suite : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/loire-atlantique-desiree-et-redoutee-ou-en-est-la-clivante-5g-6857667

 

Intelligence artificielle

Un centre de ressources en intelligence artificielle en projet à Orléans

larep.fr - Stéphanie Para

Publié le 01 juin 2020

Le Lab'IA Loire Valley verra-t-il le jour (sans doute pas avant 2021) au sein du Lab'O ? Les entreprises de la région sont, en tout cas, invitées à s'exprimer sur la question.

C’est Frédéric Ros, le directeur d’Orléans Val de Loire Technopole (OVLT) qui est à l’origine du projet. Un centre de ressources en intelligence artificielle (IA) pourrait ouvrir ses portes l’an prochain au Lab’O, à Orléans, si tout va bien.
Il s’agira, sur place ou à distance, d’aider les entreprises de la région à se sensibiliser, se documenter, se former, définir leurs besoins, trouver un prestataire…

Elles peuvent d’ailleurs, depuis la mi-mai, répondre à une enquête en ligne sur le sujet. Ce qui leur permet déjà de prendre conscience de l’enjeu de l’intelligence artificielle, concept encore nébuleux pour beaucoup.

À quoi ça sert ?

Lire la suite : https://www.larep.fr/orleans-45000/actualites/un-centre-de-ressources-en-intelligence-artificielle-en-projet-a-orleans_13793947/

 

Cybersécurité

Cybersécurité : la moitié des employés admettent qu'ils prennent des raccourcis en télétravail

zdnet.fr - Danny Palmer

Publié le 1 juin 2020

Technologie : Les distractions lors du travail à domicile, la pression pour respecter les délais et l'utilisation d'appareils personnels sont autant de risques supplémentaires pour la sécurité des travailleurs à distance juge une nouvelle étude.

La moitié des employés prennent des raccourcis en matière de cybersécurité lorsqu'ils travaillent à domicile, ce qui pourrait exposer leur organisation à des cyberattaques ou à des violations de données.

La pandémie de Coronavirus a obligé les employeurs et les employés à s'adapter rapidement au travail à distance. Souvent, sans le regard attentif des équipes chargées de la sécurité informatique, les travailleurs à distance prennent plus de risques en ligne et dans le traitement des données qu'au bureau.

L'analyse des chercheurs de la société de cybersécurité Tessian révèle que 52 % des employés pensent qu'ils peuvent s'en tirer avec des comportements plus risqués lorsqu'ils travaillent à domicile, comme le partage de fichiers confidentiels par courrier électronique au lieu de recourir à des mécanismes plus fiables.

Les employés n'ignorent pas délibérément les pratiques de sécurité, mais les distractions liées au travail à domicile ont un impact sur la façon dont les gens travaillent

Selon le rapport de Tessian The State of Data Loss Report, les principales raisons pour lesquelles les employés ne suivent pas complètement les mêmes pratiques de sécurité que d'habitude incluent le fait de travailler à partir de leur propre appareil, plutôt que d'un appareil fourni par l'entreprise, ainsi que le sentiment qu'ils peuvent prendre des risques supplémentaires parce qu'ils ne sont pas surveillés par les services IT.

Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/cybersecurite-la-moitie-des-employes-admettent-qu-ils-prennent-des-raccourcis-en-teletravail-39904463.htm

 

Blockchain

Société Générale persiste dans la blockchain Ethereum et les security tokens

cryptonaute.fr - Christophe Auffray

Publié le 2 juin 2020

La Société Générale est la première banque à avoir participé à l’expérimentation de la Banque de France sur la CDBC. Au préalable, sa startup interne Forge avait émis des security tokens enregistrés sur la blockchain Ethereum pour un montant de 40 millions d’euros.

Jusqu’à présent, le secteur de la finance a privilégié la blockchain privée, comme il a longtemps exploité exclusivement le cloud privé. Depuis, les banques s’aventurent dans le cloud public, mais aussi la blockchain publique.

C’est le cas de la Société Générale au travers d’une émission d’obligations pour un montant de 40 millions d’euros. Cette émission présente quelques différences notables avec une opération traditionnelle. Elle a en effet donné lieu à la création de security tokens, enregistrés sur une blockchain publique, à savoir Ethereum.

Des tokens enregistrés sur la blockchain publique et payés en CDBC

Blockchain ou non, la qualité de l’actif reste identique. La banque précise ainsi que les OFH Tokens ont été notés Aaa/AAA par les agences de notation Moody’s et Fitch. Il ne s’agissait pas cependant pour la banque française d’un premier pilote de cette nature dans la blockchain publique.

Lire la suite : https://cryptonaute.fr/societe-generale-persiste-dans-la-blockchain-ethereum-et-les-security-tokens/


 

En Bref

On reste toujours sur thème de la mobilité et les conséquences de la Covid-19 sur son évolution. Du côté externalités positives, on constate un engouement pour la petite reine et une volonté d’élargir l’offre par les responsables régionaux, à l’instar de David Valence, le vice-président du conseil régional du Grand-Est. Du côté externalités négatives, voire très négatives, le GART estime à 2 milliards d’euros la perte des recettes apportées par le « versement mobilité » du fait du faible niveau de fréquentation et d’une quasi gratuité imputable à la crise sanitaire.

La Covid-19 fait aussi l’objet des préoccupation quotidiennes au niveau régional, national et européen. Ainsi les Etats et régions se sont accordés sur « les éléments de négociation à porter ensemble auprès de la Commission européenne » dans le cadre de la préparation du cadre financier pluriannuel 2021-2027.

Pas d’inquiétude à avoir du côté des cybercriminels. La pandémie est une bonne opportunité et ils en tirent des profits sans vergogne. Des rapports quotidiens sur les menaces révèlent que les pirates semblent intensifier leurs campagnes au cours de la semaine et les limiter durant le week-end.

StopCovid est testé par des hackers, les gentils corsaires et pas les méchants pirates comm on en faisait la distinction au début des années 90. Témoignage d’un consultant en cybersécurité.

RGDP : le bilan deux ans après sa naissance. Du pour et du contre. Un MOOC gratuit de la Cnil pour s’y retrouver. A la fin du programme, une attestation comme bon point.

A la semaine prochaine

 

Mobilité

Grand Est. la région présente son plan de transport

lettreducheminot.fr - Olivier Mieguet

Publié le 27 mai 2020

« Nous allons offrir le plan de transport le plus fort parmi toutes les régions françaises », promet David Valence, le vice-président du conseil régional du Grand Est. L’offre initiale correspond à 1 040 trains quotidiens en cumul sur l’ensemble de la région, soit 62 % de circulations prévues en Lorraine, 63 % en Champagne-Ardenne et 65 % en Alsace.

« Pour la semaine du 11 mai, nous estimions la demande entre 37 % et 42 % de son niveau avant la pandémie. La demande va progresser entre 63 % et 68 % au 1er juin, et nous l’accompagnerons en renforçant progressivement notre offre de transport », prévoit Stéphanie Dommange, directrice régionale de SNCF Voyageurs. Dans son hypothèse de travail, la région parie sur le rétablissement de 100 % de l’offre au mois de septembre.

Pour accompagner la reprise, le conseil régional a choisi d’acquérir et de distribuer 200 000 masques chirurgicaux aux usagers. Ces masques devaient être offerts pendant la semaine du 11 mai dans les 24 principales gares du Grand Est, ou mis à disposition par les contrôleurs. 130 000 masques textiles supplémentaires, achetés dans une entreprise de la filière textile vosgienne, devaient être distribués la semaine suivante. Des distributeurs de gel hydroalcoolique vont être installés dans 34 gares de la région. « Nous devons retrouver la confiance des voyageurs », indique David Valence, qui annonce un geste commercial à destination des abonnés du TER : la mensualité du mois de mai sera offerte aux abonnés des mois de mars et avril. Les cartes de réduction annuelles Primo et Presto seront renouvelées à prix cassé (50 % de réduction pour la carte adulte). Les conséquences financières vont peser dans les comptes de l’autorité organisatrice. Le taux de couverture des dépenses par les recettes commerciales, qui s’établissait entre 28 % et 30 % avant la crise du Covid, « pourrait chuter de moitié » selon David Valence dans ce scénario de reprise. « Si nous faisons exploser les prix, nous risquons d’accélérer la catastrophe écologique. Il n’est pas question de récupérer sur les usagers les recettes perdues », promet l’élu.

Lire la suite : https://www.lettreducheminot.fr/divers/grand-region-presente-plan-de-transport/

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Covid-19 : difficultés financières pour les autorités organisatrices de la mobilité

transbus.org - Olivier Meyer

Publié le 26 mai 2020

La principale source de financement des transports publics urbains est le versement mobilité (ex-versement transport), une taxe sur la masse salariale acquittée par les employeurs. La pandémie liée au coronavirus a mis en activité partielle et en arrêt de travail de nombreux salariés. Dans ces cas, le versement mobilité n'est plus prélevé.

Pour la France entière, la collecte du versement mobilité devait être de 9,4 milliards d'euros en 2020. Le GART estime que près de 2 milliards d'euros ne seront pas perçus par les autorités organisatrices de la mobilité cette année.

Les recettes des voyageurs (tickets et abonnements) sont aussi en baisse en raison du faible niveau de fréquentation des transports en commun et de l'application de fait d'une quasi-gratuité suite à la suppression de la vente à bord. Dans ses prévisions, le GART estime la perte de recettes à ce titre à plus de 2 milliards d'euros.

Cette diminution des recettes d'environ 4 milliards d'euros au total risque de compromettre les développements de l'offre de transport et les investissements en faveur de la transition énergétique.

La situation est préoccupante sur de nombreux territoires, y compris en Île-de-France.

Lire la suite : https://www.transbus.org/actualite/actu-2020-05-crise-financement-transports-publics.html

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MaaS : transporter la main d’œuvre sur leur lieu de travail

intelligenttransport.com - Sabine Trier, European Transport Workers Federation (ETF)

Publié le 27 mai 2020

Sabine Trier, secrétaire générale adjointe, Chemins de fer et transports publics urbains, Fédération européenne des travailleurs des transports (ETF), donne son point de vue sur le MaaS, décrivant comment il est essentiel que toutes les parties prenantes de toute plateforme MaaS garantissent des conditions de travail et réglementaires équitables.

La MaaS remplace-t-elle la notion de « services publics » ?

Le concept de mobilité en tant que service (MaaS) est étroitement lié à la numérisation, à l'économie des plateformes et à la diffusion des smartphones. La numérisation a généré de nouveaux modèles commerciaux dans la mobilité urbaine, comme Uber et de nouveaux services de micromobilité comme les scooters électroniques partagés. Les grandes entreprises technologiques ont découvert la mobilité urbaine, Google, notamment, investissant largement dans Uber et collectant des données. Le débat sur le changement climatique, la pollution de l'air et les villes congestionnées remet en cause l'utilisation des voitures particulières dans les villes et a motivé les grands constructeurs automobiles à s'impliquer dans de nouvelles entreprises comme le covoiturage et les services à la demande, souvent en coopération avec des start-ups informatiques. Un bon exemple est le service de covoiturage de MOIA de Volkswagen AG qui prétend qu'il deviendra l'un des principaux fournisseurs de services de mobilité au monde d'ici 2025.

Dans un deuxième temps, l'idée d'une plateforme de guichet unique a été promue, qui intègre toutes les options de services de mobilité dans une seule application, avec un seul système d'information, de planification, de réservation et de paiement. Il n'est pas surprenant que ce concept ait été généralement soutenu par les nouveaux acteurs de la mobilité urbaine. C'est devenu le concept de MaaS, qui est fortement promu par la Commission européenne. MaaS semble être la solution pour une mobilité urbaine durable, résolvant les problèmes dans les villes polluées par l'air et congestionnées, promettant de rendre la mobilité si facile que les gens remplacent leur voiture privée par un ensemble de solutions de mobilité faciles et sur mesure.

Lire la suite (en anglais) : https://www.intelligenttransport.com/transport-articles/99269/maas-bringing-the-workforce-on-the-journey/?utm_source=Email+marketing&utm_medium=email&utm_campaign=IT+-+Newsletter+21+-+28+May+2020&utm_term=How+is+the+public+transport+sector+coping+with+COVID-19%3f&utm_content=https%3a%2f%2femails.intelligenttransport.com%2frussellpublishinglz%2f&gator_td=8HhjjpN1Rzyk0LWM1NL7Fwhj7XBQFsCn%2fkkrEbAbqMZKk9PmJW752v7f4HQbhKr%2fu%2bObZa0w%2bLR1Tp9fD5%2baocp8RgFEpKtAkLK1CRhLomfuBOj1ba5iEdM53K8aZUGXAjbYz6uUmESTGmkygOuXXLfnt904JUzXyBtxfUwwgf%2beznJjYPb1OrAymyx0u2Ny3nV5gEAUQKxiquugmBvPiw%3d%3d

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Vélo : le boom des « coronapistes »

lagazettedescommunes.com - Arnaud Garrigues

Publié le 20 juin 2020

Plus de 1000 kilomètres de pistes cyclables temporaires ont été installées par les collectivités en seulement quelques semaines, afin de faciliter ce mode de transport adapté au respect des règles sanitaires. Profitant de ce contexte inédit, le vélo pourrait en profiter pour gagner à lui de nouveaux utilisateurs, ce qui permettrait de pérenniser une partie de ces aménagement censés être temporaires.

La petite Reine n’a jamais aussi bien porté son nom. Avec la fin du confinement, les vélos des Français ont massivement repris du service, quitte à les faire passer chez un vélociste pour une remise en état, grâce au dispositif du « coup de pouce vélo » mis en place par le ministère de la Transition écologique et solidaire, avec une aide plafonnée à 50 € (1).

« Plus de 20 000 réparations ont déjà été réalisées depuis le 11 mai », s’est félicité Elisabeth Borne, le 19 mai, en ouverture d’un webinaire organisé par le Cerema sur les fameuses « coronapistes ». Il s’agit de ces aménagements cyclables temporaires que les agents collectivités ont déployés à une vitesse phénoménale aux quatre coins de la France pour préparer le déconfinement.

Lire la suite (réservé aux abonnés) : https://www.lagazettedescommunes.com/680134/velo-le-boom-des-coronapistes/#utm_source=quotidien&utm_medium=Email&utm_campaign=2020-05-20-quotidien&email=This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.&xtor=EPR-2

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Essonne : le département baisse les tarifs des transports pour les collégiens

leparisien.fr - Sébastien Morelli

Publié le 26 mai 2020

Environ 13 500 élèves paieront moins cher à la rentrée leur titre de transport avec une économie de 32 euros ou 48 euros. 4 000 écoliers vont aussi bénéficier d’un nouveau pass plus avantageux.

À la rentrée prochaine, 13 500 collégiens vont profiter d'une baisse des tarifs de 32 euros ou 48 euros par an dans les transports scolaires, grâce à une hausse des subventions du département votée ce lundi. Le tarif de la carte Scol'R, qui permet aux élèves de se rendre de leur domicile à leur établissement scolaire (un aller-retour par jour) va passer de 128 euros à 80 euros pour les élèves non boursiers habitant à plus de 3 km de leur établissement et à 96 euros pour les collégiens ayant moins de 3 km à parcourir. Une différence de tarif qui vise à inciter ces derniers à utiliser les liaisons douces.

Rappelons que le tarif réel de ces cartes, facturées par Ile-de-France Mobilités, est respectivement de 308,50 et 882,30 euros, le département payant la différence. Le tarif pour les élèves boursiers, 25 euros, ne change pas. Au total, le département de l'Essonne subventionne le transport scolaire à hauteur de plus de 5 millions d'euros pour 2020-2021.

Un nouveau pass à 24 euros pour les 4-11 ans

Lire la suite : http://www.leparisien.fr/essonne-91/essonne-le-departement-baisse-les-tarifs-des-transports-pour-les-collegiens-26-05-2020-8323437.php

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Eurodistrict trinational de Bâle | Frontaliers

Mobilité sans frontières avec un nouveau portail

dna.fr

Publié le 26 mai 2020

Que ce soit pour des trajets à vélo, en transports en commun ou en autopartage, le nouveau portail de mobilité de l’ETB propose de nombreuses informations pour permettre une meilleure mobilité transfrontalière dans les Trois frontières.

900 000 habitants dans l’agglomération trinationale de Bâle et des tas de façons de se déplacer, à pied, en vélo, en voiture, en tram… Comment trouver des informations sur les transports en commun, les possibilités de se garer, les bornes de recharge, etc. des pays voisins ? Et, lorsqu’on est touriste et/ou visiteur d’un jour – quoique la circulation est plus difficile en ce moment entre les trois pays… -, comment trouver sa place alors qu’on est à deux-roues, en autopartage, à trottinette, ou même en fauteuil roulant…

L’ETB (Eurodistrict trinational de Bâle) a conçu un nouveau « portail de mobilité » en ligne sur lequel les habitants et les visiteurs de la région transfrontalière vont trouver de précieuses informations : en quelques clics, l’usager peut imaginer sa solution pour se déplacer tous les jours dans les trois frontières.

Pour la première fois, toutes les offres de la zone réunies en un site

Lire la suite : https://www.dna.fr/edition-sundgau-trois-frontieres/2020/05/26/mobilite-sans-frontieres-avec-un-nouveau-portail-lctg

 

Covid-19

Fonds européens : État et régions adaptent leurs négociations avec Bruxelles au contexte sanitaire

Réunis dans le cadre du comité État-Regions interfonds, qui s’est tenu mercredi dernier, Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, Amélie de Montchalin, secrétaire d’État chargée des Affaires européennes et Renaud Muselier, président de Régions de France, se sont accordés sur « les éléments de négociation à porter ensemble auprès de la Commission européenne » dans le cadre de la préparation du cadre financier pluriannuel 2021-2027, ont-ils relaté dans le compte-tenu de cette réunion.

Priorités : mobilité durable, très haut débit, santé, tourisme...
Réclamant un « budget européen ambitieux », qui devra bénéficier à « toutes les régions » et être « une composante essentielle du plan de relance à venir », l’État et les régions anticipent les besoins liés à la crise sanitaire actuelle et estiment que « la capacité d’aider l’ensemble des secteurs d’activité fait partie des attentes les plus immédiates ainsi que le fait de faciliter les relocalisations productives dont la crise a mis en lumière l’importance stratégique ».
Parmi les principales actions que l’État et les régions souhaitent voir figurer dans l’accord de partenariat des programmes européens 2021-2027 – en plus des priorités déjà partagées avec la Commission (recherche et développement, innovation, transition écologique et énergétique, développement territorial) – , « la mobilité durable, la finalisation de la couverture numérique en très haut débit, le développement des infrastructures de formation et de santé ou encore la relance de l’activité touristique » sont désormais considérés comme des « priorités » et « feront l’objet des points à négocier ».

Élargissement du fonds de transition et simplification

Lire la suite : https://www.maire-info.com/coronavirus/fonds-europeens-%C3%89tat-et-regions-adaptent-leurs-negociations-avec-bruxelles-au-contexte-sanitaire-article-24235

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Les rapports montrent que la cybermalveillance liée au coronavirus ne faiblit pas

bitdefender.fr - Rémi Virlouvet

Publié le 19 mai 2020

L’épidémie de coronavirus se poursuivant, les cybercriminels ont continué à tirer parti de la crise sanitaire en répandant des menaces conçues pour compromettre les données et la sécurité de leurs victimes. Si, à la mi-mars, nous avions déjà constaté une multiplication par cinq des menaces liées au coronavirus, la télémétrie récente montre que les cybercriminels n’ont toujours pas reculé. En réalité, le nombre de menaces exploitant la pandémie a même augmenté en avril, alors que de plus en plus de pays étaient touchés par le SRAS-CoV-2.

Les rapports de télémétrie de Bitdefender sur les menaces liées au coronavirus entre mars et avril révèlent que les menaces sur le thème de la Covid-19 deviennent la nouvelle norme, au moins jusqu’à ce que la pandémie s’arrête. Des rapports quotidiens sur les menaces révèlent que les pirates semblent intensifier leurs campagnes au cours de la semaine et les limiter durant le week-end.

Évolution mondiale en mars et avril

L’évolution quotidienne mondiale des menaces sur le thème COVID montre un effort constant de la part des cybercriminels et un intérêt continu à exploiter la peur et la désinformation vis à vis de la pandémie mondiale pour amener les victimes à cliquer sur des liens frauduleux, à ouvrir des pièces jointes vérolées ou même à télécharger et installer des logiciels malveillants.

Lire la suite : https://www.bitdefender.fr/blog/consumer/les-rapports-montrent-que-la-cybermalveillance-liee-au-coronavirus-ne-faiblit-pas/

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La crise sanitaire, nouveau laboratoire de la « safe city »

lagazettedescommunes.com - Alexandre Léchenet Laura Fernandez Rodriguez Mathilde Elie

Publié le 26 mai 2020

Les innovations technologiques à des fins de prévention sanitaire attirent de plus en plus les collectivités. Des coûts parfois importants pour une efficacité contestable.

Avec la crise sanitaire que traverse la France depuis plus de deux mois, la « safe city », déclinaison sécuritaire de la smart city, prend un nouveau visage : des entreprises privées assurent que certaines de leurs technologies peuvent être mises au service de la sécurité sanitaire.

Des solutions permettent, par exemple, de détecter le port du masque dans l’espace public, de vérifier le respect de la distanciation physique des individus ou même de prendre leur température grâce à des caméras thermiques. De quoi tenter certains élus soucieux de rassurer leurs habitants en cette période de crise. « Vous ne trouverez pas un élu local qui dira sérieusement que ces innovations technologiques ne l’intéressent pas », juge ainsi le maire (UDI) de Mennecy (14 300 hab., Essonne), Jean-Philippe Dugoin-Clément. La commune vient d’acquérir trois caméras thermiques portatives pour un total d’environ 6 000 euros.

Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/680089/la-crise-sanitaire-nouveau-laboratoire-de-la-safe-city/#utm_source=quotidien&utm_medium=Email&utm_campaign=2020-05-26-quotidien&email=This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.&xtor=EPR-2

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Identité numérique : La Poste facilite la création d'une identité numérique en ligne

usine-digitale.fr - Alice Vitard

Publié le 27 mai 2020

La Poste simplifie les étapes de création d'une identité numérique pour répondre aux impératifs de lutte contre le Covid-19. Plus besoin de se déplacer en bureau de poste ou de voir un facteur, l'utilisateur peut s'authentifier via une webcam.

Il sera désormais possible de créer son identité numérique sans sortir de chez soi. La Poste a annoncé le 27 mai 2020 une mise à jour de son service qui a reçu un label de sécurité de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi).

Plus besoin de se déplacer

La fonctionnalité "Identité numérique" permet d'accéder à certains services en ligne exigeant un niveau fort d'authentification avec un unique laisser-passer sécurisé. En bref, plus besoin de retenir des tas et des tas d'identifiants et de mots de passe.

Dans sa première version, la création d'une identité numérique exigeait de prendre rendez-vous avec un facteur ou de se rendre à un bureau de poste. L'objectif de cette étape est de contrôler l'authenticité de la pièce d'identité. Or, le respect strict gestes barrières imposées pour endiguer la pandémie de Covid-19 complique les choses. Grâce à cette nouvelle mise à jour, la personne n'aura qu'à s'inscrire sur le site dédié, choisir le mode de vérification numérique et s'authentifier via une webcam. L'utilisateur doit présenter son visage sous plusieurs angles et répéter des chiffres à voix haute. Le code d'activation lui sera ensuite envoyé par lettre recommandée.

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/la-poste-facilite-la-creation-d-une-identite-numerique-en-ligne.N969051

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La CNIL rend son avis sur les conditions de mise en œuvre de l’application « StopCovid »

cnil.fr - Communiqué

Publié le 26 mai 2020

La CNIL s’est prononcée le 25 mai 2020 sur un projet de décret relatif à « StopCovid », une application mobile mise à disposition des utilisateurs d’ordiphones (smartphones) par le Gouvernement afin de les alerter d’un risque de contamination au virus. Après son avis du 24 avril 2020 sur le principe de l’utilisation d’une telle application, elle a examiné les conditions concrètes de sa mise en œuvre.

L’essentiel

• La CNIL s’est prononcée lundi 25 mai 2020, en urgence, sur un projet de décret relatif à l’application mobile « StopCovid ». Cette application vise à informer les personnes utilisatrices qu’elles ont été à proximité de personnes diagnostiquées positives au COVID-19 et utilisant la même application, cette proximité induisant un risque de contamination.

• Cette saisine fait suite à l’avis rendu par la CNIL le 24 avril 2020 sur le principe même du déploiement d’une telle application. Compte tenu du contexte exceptionnel de gestion de la crise sanitaire, la CNIL avait considéré possible la mise en œuvre de « StopCovid », sous réserve qu’elle soit utile à la stratégie de déconfinement et qu’elle soit conçue de façon à protéger la vie privée des utilisateurs.

• L’application utilisera des données pseudonymisées, sans recours à la géolocalisation, et ne conduira pas à créer un fichier des personnes contaminées. La CNIL constate que ses principales recommandations ont été prises en compte et estime ainsi que ce dispositif temporaire, basé sur le volontariat, peut légalement être mis en œuvre.

• Afin d’assurer la pleine conformité du traitement au règlement général sur la protection des données (RGPD), elle a néanmoins émis plusieurs observations sur le projet de décret qui lui a été soumis et sur les conditions opérationnelles de déploiement de l’application.

Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/la-cnil-rend-son-avis-sur-les-conditions-de-mise-en-oeuvre-de-lapplication-stopcovid

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Du «fun»... et des primes: la vie des hackeurs qui piratent StopCovid en toute légalité

la-croix.com - AFP

Publié le 30 mai 2020

Le jour, Adrien Jeanneau, est consultant en cybersécurité. La nuit, derrière l'alias Hisxo, c'est un « bug hunter »: il traque les failles des sites web de grandes entreprises ou de l'Etat... avec leur consentement. Depuis mercredi, il épluche l'application StopCovid, dont le lancement est prévu mardi.

Le jeune Rennais de 27 ans fait partie de la vingtaine de hackers éthiques triés sur le volet pour « pentester » - réaliser un test d'intrusion - cette application de traçage de contacts censée aider à lutter contre le coronavirus.

« J'ai commencé à jeter un oeil au code source et à essayer de déceler des petites faiblesses de sécurité. Il y a des pistes intéressantes », dit-il.

Son premier fait d'armes remonte au collège, en 3e. «Des ordinateurs étaient prêtés pour l'année aux élèves mais ils étaient programmés pour s'éteindre à 22H00», rembobine-t-il. Il ne lui a fallu que «quelques jours» pour contourner cette limite et partager l'astuce avec ses copains de classe.

Lire la suite : https://www.la-croix.com/France/fun-primes-vie-hackeurs-piratent-StopCovid-toute-legalite-2020-05-30-1301096763

 

5G

Numérique : « Il ne faut pas rater le train de la 5G » affirme Julien Denormandie

publicsenat.fr - Sandra Cerqueira

Publié le 26 mai 2020

La commission de l’aménagement du territoire et du développement durable a entendu le ministre Julien Denormandie sur les conséquences de la crise sur l’aménagement numérique du territoire.

Avec la crise sanitaire due à l’épidémie de Covid-19, près de la moitié de l’humanité s’est retrouvée confinée à domicile et « les réseaux ont tenu le choc » a assuré Julien Denormandie malgré « la catastrophe que l’on pouvait craindre. » Le ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales s’est dit fier du travail de l’Etat et des acteurs numériques qui « ensemble ont réalisé des choix stratégiques » pour libérer les « bandes passantes » et permettre ainsi aux Français de continuer à travailler à distance, poursuivre l’éducation des plus jeunes ou rester en contact avec les proches.

4,8 millions de lignes crées en 2019

Faut-il aller à 100% de fibre et étendre le plan France THD (Très Haut Débit) ? La question été posée. Il y a évidemment pour les sénateurs une crainte d’avoir des coûts très élevés dans les territoires les plus ruraux. Le plan a permis de mettre en place 4,8 millions de lignes en 2019 « raccordables à autant de foyers » a précisé Julien Denormandie. « 50% de plus qu’en 2018.» Avec la crise sanitaire, « il ne sera pas possible de développer les réseaux comme en 2019 » mais « ma main en tremblera pas » a encore affirmé le ministre. « Le Covid-19 ne doit pas conduire à un quelconque décalage. Chaque retard sera étudié au cas par cas et devra être justifié. Personne ne comprendrait que le numérique ne soit pas au centre de la reprise et du plan de relance.»

« L’illectronisme » concerne 13 millions de citoyens

Lire la suite : https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/numerique-il-ne-faut-pas-rater-le-train-de-la-5g-affirme-julien-denormandie

RGPD

RGPD : quel bilan sur la protection des données deux ans après son entrée en vigueur ?

01net.com - Marion Simon-Rainaud

Publié le 30 mai 2020

Alors que le RGPD a fêté ses deux ans le 25 mai dernier, les citoyens semblent plus informés tandis que les entreprises paraissent peiner à s'y conformer. Malgré tout, le texte européen fait office de standard.

Alors que le RGPD a fêté ses deux ans le 25 mai dernier, les citoyens semblent plus informés tandis que les entreprises paraissent peiner à s'y conformer. Malgré tout, le texte européen fait office de standard.

Le bilan est contrasté. La législation a permis une sensibilisation large des citoyens européens sur le traitement de leurs données.

« Concernant la visibilité du problème, c’est un vrai succès », analyse Me Cousin, avocate spécialisée dans le droit des nouvelles technologies, d’Internet et des médias.

Cette prise de conscience se traduit dans les chiffres. En 2019, le nombre de plaintes en la matière a bondi de 30 % sur le territoire français. Les chiffres de 2020 devraient suivre la même tendance.

« Même si tout le monde sait qu’à chaque passage sur Internet, on laisse des traces, les comportements ne sont pour autant pas plus prudents. »

Lire la suite : https://www.01net.com/actualites/rgpd-quel-bilan-sur-la-protection-des-donnees-deux-ans-apres-son-entree-en-vigueur-1918970.html

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MOOC « L’Atelier RGPD » de la CNIL

atelier-rgpd.cnil.fr

Bienvenue sur le MOOC de la CNIL

Vous y trouverez l’ensemble des informations pour vous initier au RGPD et débuter ainsi la mise en conformité de votre organisme.

Ce dispositif gratuit est accessible jusqu’au mois de septembre 2021.

En suivant l’intégralité de ce MOOC, vous pourrez obtenir une attestation.

Accéder au MOOC

Source : https://atelier-rgpd.cnil.fr/