Revue de presse ADCET n° 73 du 4 mai 2020

Quel sera le taux de mobilité dans le passage de la zone rouge à la zone verte ? La petite Reine deviendra-t-elle l’élue sur le podium de la mobilité ? Le gouvernement français prône le soutien du vélo avec un plan de 20 millions d’euros pour que « la bicyclette soit la petite reine du déconfinement » assure Elisabeth Borne. Il est à craindre que ce soit plutôt « l’isolationisme » dans les voitures qui soit le grand gagnant au détriment du co-voiturage, source d’anxiété.

Comment d’assurer de l’environnement proche dans nos déplacements ? La solution technologique est en panne avec le « faux départ pour l’application « Stop Covid » pour smartphones ». Faux prétexte pour cacher un embarras politique face à la bronca des inquiets du pistage ? Eric Filiol, expert Lavallois en cybersécurité estime que « l’application est loin de protéger nos données ».

Comment assurer un transport sécurisé dans les transports publics ? Quelles pistes privilégier ? « C'est l'enjeu stratégique majeur : si à la sortie de crise, le grand gagnant, c'est la voiture individuelle, je pense qu'on aura loupé quelque chose » estime Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF. Et la Fédération Nationale des Usagers des Transport (FNAUT) de surenchérir en déclarant : « un retour massif à la voiture serait catastrophique pour la sécurité routière, l’économie, les budgets publics, la santé et le cadre de vie ; il entraverait la lutte urgente contre le réchauffement climatique ».

Le Covid-19 fait toujours l’actualité avec le recours à la Blockchain pour « créer un réseau partagé » pour le Brésil ; des solutions pour « accompagner le déconfinement » et un webinar organisé par le pôle SCS.

Autre recours à la technologie avec le CovidIA, « une intelligence artificielle pour éviter la deuxième vaque » et l’application « AlloCovid » pour diagnostiquer les patients. Quant à la cybersécurité, elle se rappelle à nous en faisant planer « l’ombre d’un nouveau malware sur la sécurité de nos smartphones ».

• Transports publics

Déconfinement et vélo : Rennes dévoile ses aménagements

francebleu.fr - Benjamin Fontaine

Jeudi 30 avril 2020

Comme Paris, Grenoble, Montpellier et d'autres villes dans le monde, Rennes a choisi d'inciter ses habitants à utiliser leur vélo à l'issue du confinement. Des aménagements vont être réalisés dans la ville dans les prochains jours.

Comme nous l'avions déjà évoqué, la ville de Rennes souhaite favoriser l'usage du vélo lorsque le déconfinement sera venu. En plus d'être bon pour la santé, ce moyen de transport permet de respecter les règles de distanciation sociale. D'autres villes en France et dans le monde ont d'ailleurs annoncé leur volonté de créer des pistes cyclables provisoires. Certaines sont déjà passées à l'action.

Ce jeudi 30 avril, la ville de Rennes dévoile les aménagements qui vont être dans les prochains jours. "Ils visent essentiellement à donner plus de places aux cyclistes, à améliorer les conditions de circulation et sécuriser les déplacements," indique la ville dans un communiqué. Un marquage jaune va être réalisé au sol et dans certains cas, de petites balises pourraient être installées.

Lire la suite : https://www.francebleu.fr/infos/transports/deconfinement-et-velo-rennes-devoile-ses-amenagements-1588254054

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Coronavirus : comment les transports publics lyonnais se préparent au déconfinement

freuronews.com - Guillaume Petit

Publié le 28 avril 2020

Comment préparer une métropole de 1,4 million d'habitants à un progressif déconfinement sans déclencher une nouvelle vague de contaminations ? C'est la question à laquelle Lyon est confrontée aujourd'hui. Un secteur constitue un défi particulièrement important : le secteur des transports en commun. Quelles sont les mesures qui seront mises en place ? Comment la vie post-confinement est-elle envisagée ? Reportage.

Pour l'instant, les rues sont encore quasi désertes en ce lundi matin plutôt maussade. Les rideaux des magasins sont tirés et les parasols de la place des Terreaux attendent désespérément d'être un jour réutilisés.

Pas de foule dans les rues. Pas de ruée vers le métro non plus. Pourtant, dans une quinzaine de jours, les transports en commun pourraient bien être à nouveau bondés, avec une différence majeure cette fois : le port du masque pourrait devenir obligatoire, ou du moins fortement recommandé. À Lyon, certains s'y sont déjà habitués.

"Je pense que c'est tout à fait normal, mais la question est de savoir si tout le monde pourra en avoir un", explique cette jeune femme dans le métro, qui travaille dans le secteur médical.

Lire la suite : https://fr.euronews.com/2020/04/28/deconfinement-comment-les-transports-publics-d-une-grande-ville-comme-lyon-se-preparent

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European Commission calls for experts on Intelligent Transport Systems

intelligenttransport.com - Sam Mehmet

Publié le 28 avril 2020

The Commission has set up a sub-group to develop common cybersecurity processes needed for communication between vehicles and infrastructures.

The European Commission has set up a sub-group on Cooperative Intelligent Transport systems (C-ITS).

The sub-group is designed to support the implementation of a pilot on common EU-wide cybersecurity infrastructures and processes needed for secure and trustful communication between vehicles and infrastructure for road safety and traffic management related messages and to foster exchange of experience and good practice in the field of C-ITS.

The sub-group shall consist of up to 70 members. The members shall be member states’ authorities (at national, regional or local level e.g. cities) and organisations with a demonstrable professional interest and experience in the deployment of cooperative intelligent transport systems using the EU CCMS.

Lire la suite : https://www.intelligenttransport.com/transport-news/98419/european-commission-calls-for-experts-on-intelligent-transport-systems/

 

• Mobilité

Déconfinement. Un plan de 20 millions d'euros pour soutenir le vélo

Le gouvernement souhaite ainsi encourager la pratique du vélo à la sortie du confinement. Le plan prévoit notamment un forfait de 50 euros pour la remise en état d'un vélo ainsi que la création de places de stationnement temporaire pour vélo.

Le ministère de la Transition écologique a prévu mercredi un plan de 20 millions d'euros pour faciliter la pratique du vélo à la sortie du confinement, afin d'éviter un report massif des transports en commun sur la voiture.

« Nous voulons que cette période fasse franchir une étape dans la culture vélo, et que la bicyclette soit la petite reine du déconfinement en quelque sorte », a assuré Elisabeth Borne, dans un entretien au Parisien.

La pratique du vélo pour se déplacer au quotidien est en retard en France par rapport avec d'autres pays, quand 60% des « trajets effectués en France en temps normal font moins de 5 kilomètres », selon le ministère.

50 euros pour la remise en état d'un vélo

Lire la suite : https://www.ouest-france.fr/economie/transports/velo/deconfinement-un-plan-de-20-millions-d-euros-pour-soutenir-le-velo-6821430

 

• Covid-19

Faux départ pour l’application «Stop Covid» pour smartphones

lavoixdunord.fr - Olivier Berger

Publié le 28 avril 2020

L’application pour smartphones de suivi des contacts, qui doit aider à repérer et prévenir l’entourage des malades du coronavirus, n’est pas encore au point techniquement. Si bien que le débat éthique et le vote au Parlement sur cet outil sensible sont reportés.

 

Les inquiétudes politiques et éthiques autour d’une application numérique de contact tracing, aidant à détecter et suivre les contacts des malades du coronavirus, sont reportées par nécessité. « Stop Covid », qui serait installé volontairement par les citoyens sur les smartphones et utiliserait la technologie bluetooth, n’est pas prêt. Et ça arrange à peu près tout le monde…

Le Premier ministre, Édouard Philippe, a partagé, ce mardi à la tribune de l’Assemblée nationale, les interrogations sur le risque pour les libertés individuelles et la protection des données personnelles. La France a opté pour un stockage des informations sur des serveurs centraux gérés par les autorités sanitaires. Mais qui dit stockage, dit piratage ou usage malin possible.

Édouard Philippe avoue que les ingénieurs du public (INRIA, SPF, ANSSI*) et du privé (Orange, Capgemini, Dassault Systèmes…), qui planchent activement sur le sujet, ne sont pas au point : « Compte tenu des incertitudes sur cette application, je serais bien en peine de vous dire comment elle fonctionne, et comment elle fonctionnera précisément. Les ingénieurs travaillent d’arrache-pied pour faire fonctionner ce projet, mais tant que ce n’est pas le cas, le débat est prématuré. »

Lire la suite : https://www.lavoixdunord.fr/746334/article/2020-04-28/faux-depart-pour-l-application-stop-covid-pour-smartphones

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L'application StopCovid, loin de protéger nos données selon Eric Filiol, expert lavallois en cybersécurité

francebleu.fr - Aurore Richard, France Bleu Mayenne

Publié le lundi 27 avril 2020

Téléchargement et bluetooth en question

Pour Eric Filiol, expert lavallois en cybersécurité, cryptologie et virologie informatique, avec cette application, il est impossible de garantir que nos données mobiles resteront confidentielles. Nous allons la télécharger via Google ou Apple qui va collecter des données via l'analyse de trafic, selon lui.

"Pour que l'application fonctionne, il faut ouvrir le Bluetooth. Or, quand il est ouvert, il permet à énormément de gens de collecter le signal. Quand j'étais militaire, on avait fait des interceptions de signal bluetooth avec une petite antenne, jusqu'à 7 kms. Des gens vont donc pouvoir scanner les téléphones, récupérer les adresses MAC et de là, d'autres informations", explique cet expert.

« Il suffira que des gens posent des antennes pour collecter ces informations »

Autre limite selon Eric Filiol : si cette application est autorisée, le fait d'être tracé sera admis et cela peut être une porte ouverte à plus de traçage numérique.

"On voit bien que ce soit pour les attentats ou les crises sanitaires, il y a toujours des tentations pour admettre un principe qui est par nature liberticide et après, il y a toujours des gens pour en discuter les modalités, et ça, c'est dangereux", analyse-t'il.

Lire la suite : https://www.francebleu.fr/infos/societe/application-stopcovid-loin-de-proteger-nos-donnees-selon-eric-filiol-expert-lavallois-en-1587926172

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Déconfinement : quelles pistes privilégier pour les transports ?

banquedesterritoires.fr - Anne Lenormand

Publié le 20 avril 2020

Comment se déplacer à nouveau, à la fin du confinement, sans risque d'être infecté par le coronavirus ? La question taraude le monde des transports qui prépare "le jour d'après". La crainte d'une déferlante automobile comme cela s'est produit en Chine est aussi dans toutes les têtes. C'est donc l'idée d'un redémarrage progressif avec toutes les précautions sanitaires d'usage qui se dessine, le vélo pouvant venir en complément des transports urbains dans les grandes agglomérations.

Comment relancer les transports publics au moment du déconfinement sans risque de propagation du coronavirus ? La question fait aujourd'hui figure de casse-tête pour les acteurs du secteur, qui redoutent une déferlante automobile. "On voit ce qui se passe dans d'autres pays. (...) On sait qu'en Chine les gens se sont précipités dans les voitures et sont beaucoup moins présents dans les transports collectifs", remarquait le 15 avril le P.-D.G. de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, lors d'une audition au Sénat. "C'est l'enjeu stratégique majeur : si à la sortie de crise, le grand gagnant, c'est la voiture individuelle, je pense qu'on aura loupé quelque chose", soulignait-il.

Crainte du retour de la pollution

Même crainte de la part de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (Fnaut) : "Un retour massif à la voiture serait catastrophique pour la sécurité routière, l’économie, les budgets publics, la santé et le cadre de vie ; il entraverait la lutte urgente contre le réchauffement climatique", alerte-t-elle dans un communiqué ce 20 avril.

Lire la suite : https://www.banquedesterritoires.fr/deconfinement-quelles-pistes-privilegier-pour-les-transports

 

• Blockchain

Le gouvernement brésilien embauchera une société de blockchain pour créer un réseau partagé

breakingnews.fr

Publié le 27 avril 2020

Au Brésil, la Présidence de la République a ouvert un appel d’offres pour embaucher une société spécialisée dans la Blockchain, dans le but d’apporter au gouvernement une solution dans la création et la gouvernance d’un réseau partagé. Les informations figurent dans un avis publié le vendredi 24 avril au Journal officiel de l’Union (DOU).

Selon la publication, le système créé par l’entreprise sous contrat il doit permettre le développement d’écosystèmes assurant contrôle, transparence, fiabilité et auditabilité des processus. Selon le document, le système de blockchain doit également permettre l’inclusion d’autres organes de l’administration publique “conformément aux conditions, montants et exigences de la notification”.

L’enchère électronique n ° 4/2020, étant une méthode d’appel d’offres pour la passation de marchés de biens et de services, permet déjà la présentation des propositions sur le portail d’achat du gouvernement fédéral. Dont le contenu, avec les propositions envoyées par la société intéressée, sera connu le 8 mai. Selon le document, l’entreprise sera embauchée dans le cadre du système d’enregistrement des prix (SRP).

Brésil et blockchain

Lire la suite : https://www.breakingnews.fr/economie/le-gouvernement-bresilien-embauchera-une-societe-de-blockchain-pour-creer-un-reseau-partage-465493.html

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Des solutions blockchain à l'étude pour accompagner le déconfinement

zdnet.fr - Clarisse Treilles

Publié le 29 avril 2020

En anticipation de l'après-confinement, les acteurs de la blockchain mettent au point des protocoles innovants pour aider à combattre la pandémie de Covid-19 et accompagner le déploiement de tests de dépistage.

Face à la méfiance suscitée par les solutions dites de "contact tracing", la technologie de la blockchain est présentée, par certains, comme une alternative sérieuse. Elle comporte des avantages pour « sa transparence et ses bases de données infalsifiables », affirmaient dans une tribune Ghislaine Azémard, vice-présidente de la Fondation Maison des Sciences de l'Homme, titulaire de la chaire UNESCO ITEN et professeure émérite en SIC (Université Paris-8), et Matthieu Quiniou, chercheur en sciences de l'information et de la communication à la chaire UNESCO ITEN.

« Une application développée avec cette technologie présente un intérêt pour la minimisation de l’impact sur la restriction des libertés individuelles dans la lutte contre le Covid-19 : la preuve à divulgation nulle de connaissance. Ce concept au cœur du mouvement d’autogestion de l’identité (self sovereign identity) permettrait à un individu qui remplit les conditions nécessaires à son déconfinement de prouver qu’il a le droit de sortir, sans révéler ses données de géolocalisation ou son état de santé », écrivaient-ils alors.

Garantir l'anonymat

Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/des-solutions-blockchain-a-l-etude-pour-accompagner-le-deconfinement-39902913.htm

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Webinar Pôle SCS : la Blockchain et ses usages dans de nombreux secteurs d’activité

Le Pôle SCS met en place une série de webinar pour continuer d'informer les professionnels sur leurs activités.

Suite à la situation actuelle liée à l’épidémie de COVID-19, le Pôle de Compétitivité mondial SCS dédié aux technologies numériques et qui regroupe un écosystème de près de 310 acteurs industriels, grands groupes, PME et startups, laboratoires de recherche et universités, a décidé de mettre en place une série de webinar pour continuer d’informer les internautes et les professionnels sur son activité.

Le premier webinar a eu lieu le 27 mars dernier. Le Pôle SCS a remporté un appel à projet européen et ce séminaire avait pour but de présenter le projet « Startup 3 ». Il permettra d’accompagner les startups dites « Tech » dans les domaines de l’Intelligence Artificielle, l’IT, la Blockchain …. Lors de ce webinar, de nombreux intervenants de différents pays européens ainsi que les partenaires comme Amadeus, Symag, Docaposte et Inria ont pris la parole afin d’expliquer leurs rôles dans le projet « Startup 3 ».

Un webinar sur la Blockchain

Pour vous incrire, lire la suite : https://www.symag.com/actualites/webinar-pole-scs-la-blockchain-et-ses-usages-dans-de-nombreux-secteurs-dactivite

 

• Intelligence artificielle

CovidIA, une intelligence artificielle pour éviter la deuxième vague

lesechos.fr - Yann Verdp

Publié le 25 avril 2020

Se posant en alternative à l'application de traçage StopCovid, CovidIA se veut un outil de pilotage du déconfinement à la disposition du gouvernement. En exclusivité, le point sur son état d'avancement et ses modalités.

Par catégories socioprofessionnelles ou par classes d'âge ? Dans quel ordre ? A quel rythme ? En testant qui et comment ? Edouard Philippe l'a reconnu début avril, trouver la meilleure façon de déconfiner la population, celle qui permettra un retour progressif à la normale tout en limitant le plus possible les dégâts sur le plan sanitaire, s'apparente à un exercice « redoutablement complexe », pour lequel il n'existe ni « précédent » ni « méthode éprouvée » sur quoi s'appuyer. Pour se sortir de ce casse-tête, les autorités comptent, on le sait, sur les outils numériques. Parmi eux, l'application StopCovid, défendue par le secrétaire d'Etat au Numérique, Cédric O, et pour laquelle l'Académie de médecine vient de rendre un avis favorable , a déjà fait couler beaucoup d'encre. Mais ce n'est pas la seule.

Lire la suite (réservé aux abonnés) : https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/covidia-une-intelligence-artificielle-pour-eviter-la-deuxieme-vague-1198115

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AlloCovid : une intelligence artificielle pour diagnostiquer les patients

latribunefr - Anaïs Cherif

Publié le 27 avril 2020

Une nouvelle plateforme téléphonique, baptisée "AlloCovid", est disponible depuis ce lundi dans toute la France. Sa particularité : recourir exclusivement à des "agents virtuels intelligents" - et non des conseillers humains - pour diagnostiquer les patients potentiellement atteints du coronavirus.

Alors qu'un déconfinement progressif se profile à compter du 11 mai en France, l'intelligence artificielle entre en piste pour réguler, dans les établissements de santé, l'afflux de patients potentiellement atteints du Covid-19.

Depuis ce lundi matin, le numéro AlloCovid (0 806 800 540) a été déployé dans l'Hexagone pour informer et suivre la propagation de l'épidémie de coronavirus. Mais il ne s'agit pas d'une plateforme de télésuivi comme les autres. Ici, pas de conseillers humains pour prendre les appels, mais des "agents virtuels intelligents". Explications.

Comment fonctionne AlloCovid ?

La plateforme téléphonique AlloCovid est réservée aux personnes de plus de 15 ans présentant des symptômes de coronavirus (toux, fièvre...). Accessible pour le prix d'un appel normal, AlloCovid est disponible sept jours sur sept, et 24 heures sur 24.

Sa particularité ? Ce ne sont pas des conseillers humains qui prennent les appels, mais 1.000 "agents virtuels intelligents". Concrètement, il s'agit d'un robot vocal ayant été créé par une intelligence artificielle - à l'instar des assistants vocaux comme Siri sur iPhone ou Google Assistant sur les smartphones Android.

Lire la suite (réservée aux abonnés) : https://www.latribune.fr/technos-medias/allocovid-une-intelligence-artificielle-pour-diagnostiquer-les-patients-846253.html

 

• Cybersécurité

Cybersécurité : l'ombre d'un nouveau malware plane sur la sécurité de nos smartphones

zdnet.fr - Charlie Osborne

Publié le 30 avril 2020

Des chercheurs ont repéré un nouveau malware mobile, baptisé EventBot, qui pourrait bien faire parler de lui dans les mois à venir.

Une nouvelle menace plane sur les données financières des consommateurs et des entreprises. Il s'agit d'EventBot, une nouvelle forme de malware mobile Android repérée ce jeudi par les équipes de Cybereason. Celui-ci combine un cheval de Troie et un voleur d'informations capable d'exfiltrer les données des applications financières de ses utilisateurs, ainsi que de mener des opérations d'espionnage sur ses victimes.

EventBot cible plus de 200 applications financières et cryptocurrentielles mobiles, dont celles proposées par PayPal, Barclays, CapitalOne UK, Coinbase, TransferWise et Revolut. Les services financiers et bancaires en Europe et aux États-Unis sont spécifiquement ciblés. Le malware semble être encore en cours de développement, avec des indicateurs comprenant les numéros de version 0.0.0.1, 0.0.0.2, et 0.3.0.1, ainsi que des identifiants nommés avec "test" dans la base de code.

EventBot abuse des fonctionnalités d'accessibilité d'Android pour compromettre les appareils. Après avoir été téléchargé - ce qui, selon les chercheurs, se fera probablement par l'intermédiaire de magasins APK malveillants lors de sa sortie officielle, à moins qu'un opérateur ne soit en mesure de le faire passer clandestinement par la sécurité de Google Play - le malware, qui se fait passer pour une application légitime, demande d'abord un ensemble d'autorisations.

Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/cybersecurite-l-ombre-d-un-nouveau-malware-plane-sur-la-securite-de-nos-smartphones-39903061.htm